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 Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool.

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Natsumi Haru
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Message(#) Sujet: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyVen 23 Déc 2011 - 4:27


Konoha en feu ?


Ah ouais ? Cool.


Il y avait déjà un moment que le Natsumi se trouvait non loin des terres du Pays du Feu, cependant, il n’avait encore jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds à cause de l’acharnement qu’il fournissait au travail. Ce n’était pourtant pas comme s’il n’avait jamais croisé de konohajin, bien au contraire, c’était pourquoi il voulait voir l’environnement dans lequel étaient nés ces enfants. Si le village était à l’image de ses ninjas, notre héros allait bien rire en le visitant. Mais il fallait déjà pour ce, y arriver en entier, en effet le garçon aux pupilles pourpres ignorait s’il serait pourchassé en ces terres comme en certaines autres, ce qui était d’ailleurs fort probable, c’était pourquoi le garçon aux iris rubis avait adopté une cadence moyenne et très prudente, lui permettant de surveiller les alentours et de débusquer d’éventuels pièges ou ennemis. Il était hors de question pour lui de se faire capturer ou tuer par l’un de ces délurés de konohajin. Il n’empêchait que ce n’était pas tous les jours que notre protagoniste se retrouvait sur les terres d’une des grandes nations, c’étaient au contraire le genre d’endroits qu’il évitait à tout prix, non pas qu’il n’aimait pas l’affrontement, mais il n’était pas non plus fan du suicide et en cela, il préférait se préserver plutôt que de faire l’inconscient. M’enfin en y réfléchissant bien, ce ne serait pas la première fois qu’il se retrouverait face aux konohajin, en effet lors de la grande guerre, il eut aussi l’immense joie d’affronter bon nombre des clans de konoha au coté des Uchiha, le bon vieux temps… Il espérait bien ne pas tomber face à des personnes avec une rage de vaincre aussi grande que celle qui animait les batailles de cette époque révolue parce la, tout suite, le Natsumi n’avait pas particulièrement envie de livrer bataille, et surtout pas une bataille à mort.

Ce fut donc dans la joie et la bonne humeur que notre Haru prit la route jusqu’au Pays du Feu. Le voyage ne fut pas long étant donné le peu de chemin qui le séparait des terres du Feu. En posant le pied sur ces terres, le Natsumi s’attendait à apercevoir de la végétation, des plaines verdoyantes à en pleurer, mais il n’aurait jamais imaginé qu’aujourd’hui le Pays du Feu porterait si bien son nom, oui parce que, incendie il y avait, et de soucis, cela était synonyme. Vous rendiez vous compte un peu ? Plus ironique que ça ? Difficile à faire, le Pays du Feu était en feu, il y avait de quoi faire pleurer de rire un ours des mers et pâlir la débilité d’une certaine étoile de mer. La situation était tout de même d’une ironie rarement atteinte, à tel point que notre héros ne put s’empêcher de ricaner en apercevant un épais nuage de fumée s’échapper de la forêt. En attendant maintenant, il fallait voir s’il pouvait de même atteindre le village de Konoha, parce que dans ce genre de situation, la sécurité était censé être renforcée, pourtant, on aurait dit que c’était tout le contraire, le garçons aux pupilles pourpres se déplaçait sans encombre, bondissant de branche en branche et ce sans préoccuper de la présence d’éventuels pièges étant donné la situation. Après tout, peut être que toutes les unités du village avaient été réquisitionnées pour éteindre le feu ce serait à peu près logique, bien que laisser l’entrée d’un aussi grand village sans surveillance était une imprudence assez osé. Il aperçut enfin une grande porte en bois, il était arrivé à destination, et l’odeur de brulé se prononçait encore plus lorsqu’il se rapprochait du village, c’en devenait étouffant. Le Natsumi devait faire tout un travail sur sa respiration pour éviter d’absorber une trop grande quantité de fumée. Il se rendit d'ailleurs compte qu'en fait, il n'y avait plus de feu, mais juste une énorme quantité de fumée, encore mieux cela dit.

Haru arriva donc devant d’énormes remparts dissimulant le village caché de la feuille, c’était si grand que c’en devenait bluffant, l’architecte n’y était pas allait de mains mortes, il avait de la suite dans les idées en créant un truc pareil ! Le garçon à la chevelure noirâtre aperçut tout de même quelque chose d’exclusif à Konoha posté à coté de l’entrée, un renard en roche bleu grise reposant sur une plaque de marbre avec de l’orchidée non loi, décidément, niveau décoration, on avait la panoplie, mais est ce que c’était pareil pour le reste ? À peine eut il poussé grande porte pour entrer que notre héros vit un déluge de kunai lui tomber dessus comme s’il était déjà repéré depuis un moment et que l’on attendait plus que le bon moment pour le saisir, ou tout simplement comme s’il s’agissait en vérité d’une embuscade. Haru fit un gigantesque et gracieux bond en arrière pour esquiver les armes blanches puis s’exclama après avoir reposer les pieds au sol.

« Vous êtes malades ou quoi ?! C’est comme ça que vous accueillez les visiteurs ?! »


Dernière édition par Natsumi Haru le Ven 23 Déc 2011 - 21:53, édité 2 fois
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Hyô Hitomi
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyVen 23 Déc 2011 - 19:57

La facétieuse kunoichi vivait à contretemps, en ce sens qu'elle avait été collée pour cette journée, et toutes celles de cette semaine, sur les hautes murailles de la cité. Au contraire de ses habitudes de shinobi baroudeur, Hitomi restait à faire le pied de grue en haut de l'enceinte Est du village caché de la feuille.

Affectée à la surveillance du périmètre en compagnie d'un Hyûga, elle abhorrait cette tache ridicule. Se définissant comme un esprit libre dans un corps de vestale, il était évident que son voeu le plus cher consistait à arpenter le monde. Elle vivait pour sa cause avant tout, et celle de Konoha également. De fait, son travail actuel l'embêtait grossièrement. De plus, son collègue n'était pas du genre prolixe, tant et si bien que son ego en prenait un sacré coup. Et son moral n'était pas loin de souffrir des mêmes maux. On avait beau lui avoir expliqué en long, en large et en travers que cela n'était en rien une punition -quoique...-, que tout shinobi devait passer par ce travail fastidieux, la délicieuse Hyô ne comprenait toujours pas cette décision d'envoyer leur meilleure et plus magnifique kunoichi veiller aux allers et venues des inconnus.

Inutile de préciser qu'en ce jour radieux d'automne, peu de gens se hasardaient à passer dans le coin, ceux-ci préférant alors vaquer à leurs occupations en lézardant pour profiter des derniers moments de chaleur. Alors la genin tentait même d'extirper à son équipier du moment quelques mots, histoire de briser l'ennui qui pesait sur sa personne. Mais il n'en fut rien, ce dernier s'emmurant consciencieusement dans son travail et dans son mutisme. Il serait vain de vous constituer un florilège de ces longs moments de solitude, alors qu'un simple aperçu de ces instants se suffiraient à eux-même.

La demoiselle aux iris d'améthystes dévisageaient le Hyûga sérieux au possible, tandis qu'elle fit tinter sa voix cristalline. Jouant machinalement de son charme légendaire et de son ombrelle purpurine, elle s'efforçait de garder un sourire gracile, dévoilant une rangée de dents d'une blancheur immaculée. Avec une politesse qu'elle serait incapable de pousser à son maximum en temps normal avec un interlocuteur pareil, elle parlait.

[Hitomi] -"Il fait trop beau pour travailler ici, et il n'y a pas grand monde qui passe. Et si nous faisions une légère entorse au règlement et que nous allions nous rafraîchir au troquet du coin?"
[Hyûga] -"Nous sommes ici pour surveiller les entrées et sorties. Nous ne devons pas pas sortir de nos prérogatives."
[Hitomi] -"Ce serait dommage pourtant de ne pas profiter du beau temps!"
[Hyûga] -"Nous sommes ici pour surveiller les entrées et sorties. Nous ne devons pas pas sortir de nos prérogatives."
[Hitomi] -"Alors si une famille se fait mutiler devant nos yeux..."
[Hyûga] -"Nous sommes ici pour surveiller les entrées et sorties. Nous ne devons pas pas sortir de nos prérogatives."

Alors que la Shirogiri mettait en exergue la sottise de ses propos, le vigilant Hyûga restait irrémédiablement froid et insensible. Cela avait un quelque chose de malsain, tant il se refusait d'agir, ou même de sortir ne serait-ce d'un iota de ses ordres. Tel un robot qui ressasserait encore et encore les mêmes paroles, il demeurait immobile, scrutant le lointain. C'était une chose profondément déstabilisant pour la belle, et plus que cela, c'en devenait excessivement énervant.

Vous imaginez ainsi la réaction de la délicieuse femme à la peau de nacre lorsqu'un homme se présenta face aux immenses portes Est du village caché de la feuille. Son collègue envoya un kunai en guise d'avertissement, qui fusa et alla se ficher sur le sol terreux, aux pieds même du brun. Ce dernier, prit par surprise, fit un bond en arrière, et émit quelques mots bien sentis à l'attention du binôme. Hitomi, à la fois soulagée et curieuse, se releva et descendit de son perchoir en effectuant un saut. Peut-être était-ce grâce à son entrainement avec le vieux Misuki, ou bien par sa maîtrise du Futton, mais toujours fut-il qu'elle atteignit le sol avec majesté, comme si elle flottait sur un coussin d'air. Les plis de son kimono et ses cheveux suivirent la brise, et, lorsqu'elle toucha le sol, elle souleva une épaisse gerbe de poussière. Accroupie, elle actionna les muscles de ses cuisses afin qu'ils la portent en position érectile.

Elle s'approcha ainsi du visiteur, qu'elle reconnu alors presque immédiatement. Elle continua d'être soulagée, en dépit de la personne même qui se présentait face à elle. Elle soupira et lâcha même un franc sourire. Car quant bien même il serait là pour faire du grabuge, cela ferait un peu d'action, et en cela, c'était tout simplement synonyme de retraite de ce poste si ennuyeux, et la dissolution de ce tandem avec ce coéquipier barbant à mourir. Ses yeux indigos frôlèrent l'homme sous toutes ses coutures, comme pour s'assurer que rien ne clochait. Après quoi fit-elle vibrer ses lèvres pulpeuses. Sa voix d'alto était momentanément couverte par les croassements des corbeaux qui fuyaient certainement la catastrophe au loin.

[Hitomi] -"Mon collègue là-haut est assez...zélé, disons. Je vais devoir vous demander vos intentions, après quoi aurez-vous la possibilité de franchir les portes. Gardez en tête que nous tenons au calme dans le village."

Plus aimable qu'elle ne l'aurait imaginé compte tenu de la personne qui se tenait devant elle, Hitomi tenait à ce que tout soit clair. Elle conservait néanmoins cet affable sourire, peut-être inapproprié si l'on prêtait attention au brasier qui couvait à côté. Mieux, on aurait presque dit qu'elle faisait durer la conversation, comme si l'idée même de remonter lui était aussi insupportable que de mourir noyée.

[Hitomi] -"Comprenez que ma situation n'est pas particulièrement envieuse, mais l'on m'a confiné ici avec un type plus rasoir que la mort elle-même, alors que je dois faire mon travail. Autrement, nous nous ferons un plaisir de vous ficher dehors à coup de pieds dans le derrière, si vous avez de la chance."

Fixant impétueusement -et presque envieusement- les yeux de son vis-à-vis, elle se mit presque à rire. Elle se doutait que ce genre de menace d'atteignait pas franchement ce type d'individu. Par ailleurs, s'il avait vraiment envie de mettre le souk, ce n'était pas ses paroles qui allaient le retenir. En dépit de cela, il était de son devoir d'énoncer clairement ses directives...
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Natsumi Haru
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptySam 24 Déc 2011 - 2:58

Le garçon était outré de se faire attaquer de la sorte que pour une fois, il était totalement innocent, il avait raison, il y avait bien de quoi de devenir dingue ! Imaginez le pauvre, lui d’habitude si avide de pouvoir et avare à l’extrême ne se faisait jamais prendre et aujourd’hui, alors qu’il était encore blanc comme neige, un malade mental venait de tout bonnement lancer le premier assaut, mais pire encore, de part sa nature excentrique, notre héros était déjà prêt à répliquer et de façon peu catholique. En effet l’idée de suspendre son agresseur par le petit orteil et lui trancher tous les membres un par un avant de le laisser mourir par asphyxie. Malheureusement, notre héros oublia vite cette idée, fou il était ? Oui surement, mais pas totalement demeuré. Après tout, il ne se trouvait pas en territoire allié, d’ailleurs en ce qui le concernait, il n’existait pas de territoire allié. S’il reprenait ses vieilles habitudes et qu’il se mettait à cogner tout ce qui l’embêtait il risquait de fortement mal finir, ça pourrait surement aller de l’emprisonnement à la condamnation à mort, rien de bien réjouissant en somme. Le Natsumi adorait torturer les gens que ce soit physiquement ou mentalement, mais surtout mentalement, par contre, subir des tortures n’était pas son passe-temps favori, non ce n’était pas un adepte du sadomasochisme comme on aurait pu le croire. Il n’empêchait que par pur réflexe, le Nukenin avait plongé sa main dans sa poche pour y attraper deux shuriken qu’il était déjà prêt à lancer sur le taré qui venait d’essayer de porter atteinte à sa vie. Bon il était clair que vu la facilité avec laquelle le Natsumi avait pu esquiver l’attaque, qu’elle n’était pas supposée le tuer, mais tout de même, fallait-il être sérieusement atteint pour balancer des objets aussi dangereux à tout va et sans aucuns avertissements, franchement, et le garçon aux iris rubis qui s’attendait à être accueilli par de somptueuses et ravissantes demoiselles, il semblerait que c’était raté.

Quoiqu’en tentant de voir d’où venait le fameux projectile, Haru put apercevoir une silhouette, non, deux silhouettes haut perchées, dont une coiffée d’une longue et ravissante chevelure qui le portait à croire qu’il s’agissait d’une demoiselle. Enfin, le village de Konoha allait peut être se rattraper en envoyant une ravissante femme jeune et naïve pour accueillir le Natsumi ! Honnêtement, il l’aurait bien mérité, après tout il en avait déjà fait énormément dans sa vie de ninja, il était temps pour lui de prendre un peu repos ! Cette présumée demoiselle avait tout pour plaire, et même si notre héros n’avait pas encore pu en déceler le faciès, il ne put s’empêcher de saliver devant le saut de cette dernière et la majestueuse réception qu’elle avait accomplie, il en aurait presque applaudit si son cerveau avait été en mesure de faire autre chose que de repasser la scène au ralentit dans la tête du garçon à la chevelure noirâtre. La fameuse sirène s’approcha finalement pour le plus grand plaisir de notre protagoniste qui s’efforça de reprendre une attitude décente afin de ne choquer personne, mais c’est lui qui fut choqué en apercevant le visage de son hôtesse. Mais oui, ce n’était pas la première qu’il rencontrait cette fille ! À croire qu’elle était tombée sous le charme, parce que la croiser trois fois à trois endroits différents en si peu de temps, ça faisait beaucoup tout de même. Le garçon au regard de braise allait d’ailleurs s’empresser de lui faire la remarque, cependant quelque chose le gênait, elle avait souri. Rien d’extraordinaire me diriez-vous, mais quelle raison pouvait elle bien avoir pour sourire ainsi ? Avait-elle vu avec quel regard de prédateur notre héros avait salivé à la vue de son majestueux bond ? Rien de moins sur, mais en attendant, le ninja aux iris rubis allait devoir répondre à celle qui avait daigné venir s’expliquer et qui par la même occasion avait balancé le responsable de cet assaut aux kunaïs. Le Natsumi s’exprima donc comme à son habitude le ton le plus détaché qui soit, comme s’il était complètement au dessus de la situation présente.

« Cela fait beaucoup de rencontres pour si peu de temps, très chère, je vais finir par croire que vous vous êtes éprise de ma personne ! »

Ce fut avec un ton presque moqueur qu’il lui dit cela, premièrement parce qu’il n’avait absolument pas envie de lui répondre, mais surtout parce que vu la manière dont elle parlait de son collègue, elle ne devait pas franchement l’apprécier, ce qui expliquait au final ce sourire qui arborait son faciès maintenant que Haru était apparu. Même dans ses pires cauchemars notre shinobi préféré ne se serait jamais vu comme chevalier servant d’une pseudo-princesse, il s’ébouriffa très légèrement et rapidement les cheveux avant d’adresser son premier sourire à la demoiselle qui fixait intensément ses pupilles. Ce n’était en effet pas tous les jours qu’on avait la chance de pouvoir reluquer des yeux d’une telle couleur, d’une couleur encore plus belle et lumineuse que le rubis. Se mettant à agiter sa main de droite à gauche en arborant son air le plus hautain qui soit, Haru reprit alors.

« Voyons, ne pensez-vous pas que nous ne sommes pas encore assez proches pour que vous puissiez me mettre quoique ce soit dans le derrière ? Vous les femmes, voulez toujours aller trop vite, mais ça finirait par vous perdre ! »

S’il démarrait comme ça, la journée promettait d’être longue, mais promettrait surtout de se passer devant l’entrée du village, creudi !
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Hyô Hitomi
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptySam 24 Déc 2011 - 11:45

L'homme semblait étonné en apercevant le visage de la personne qui lui fit face. En effet, ce n'était pas la première fois que les deux shinobis se rencontraient. Ils s'étaient croisés en de maintes occasions, et cela avait de quoi surprendre quand les délais étaient si courts. Le destin pouvait être si capricieux...Hitomi, pour sa part, attendant des réponses de la part du ninjas aux yeux de sang, ne pouvait s'empêcher de se demander si le hasard ne cherchait pas à lui faire passer un message. Car avouons-le, elle n'était pas complètement insensible à ses charmes. En outre, il y avait quelque chose en lui qui lui rappelait sa propre personne. Il était sûr de lui, à tel point qu'il en paraissait prétentieux, et il savait jouer de son regard. En cela, c'était bien suffisant pour vérifier ce vieux diction qui disait 'Qui se ressemblent s'assemblent'.

En tout état de cause, le visiteur entreprit de souligner que le destin les réunissaient à nouveau. Avec humour, mais d'un ton neutre, il s'exprimait à ce sujet, sans pour autant tenir compte des propos tenus peu avant par la belle aux longs cheveux de jais, ce qui l'arrangeait profondément. On pourrait même avancer qu'elle en était soulagée, tant Hitomi redoutait le moment de retrouver son compère Hyûga. En revanche, son indifférence la mettait mal à l'aise. Elle aimait que l'on soit attentif à ses paroles, à ses besoins, à son attitude. Or, en l'occurrence, ce n'était pas franchement l'impression que son interlocuteur donnait.

La noble demoiselle se tenait droite comme un I, croisant ses doigts sur le bas du ventre. Austère dans sa posture, elle demeurait pourtant incroyablement disponible, et une aura accueillante l'entourait en dépit des caprices dont elle avait le secret. Elle avait du charisme, c'était indéniable. C'était peut-être pour cela qu'elle soufflait jusque là le chaud et le froid, et que l'on ne pouvait rester de marbre face à cette personne. On pouvait l'aimer, comme la haïr ou la trouver insupportable, mais jamais la délicieuse petite Hyô ne laissait indifférent. Aussi, trouver en ce shinobi cette impassibilité glacée était aussi surprenant que le fait de se croiser autant de fois en si peu de temps alors qu'à priori, tout sépare ces deux guerriers, y compris leur lieu de résidence.

Quoi qu'il en fut, romanesque, le brun continua de parler, jouant du charme qu'il se connait. Avec le même malice que précédemment, il répondit aux dernières phrases de la belle. A vrai dire, cela amusait Hitomi de savoir que finalement, elle aurait pu se retrouver à verser dans une fantaisie similaire. Il riait intérieurement, et laissa filtrer un délicat raclement de gorge qui en disait long sur son état d'esprit actuel. Elle jeta un bref coup d'oeil par-dessus son épaule afin d'observer son binôme. Elle ne souhaitait pas avoir affaire à ses remontrances -quoique cela lui donnerait l'occasion d'avoir une discussion construite-, et fut rassurée de constater qu'il restait affairé à scruter l'horizon. Après quoi s'approcha-t-elle de l'homme aux pupilles écarlates, le frôlant pratiquement de sa peau veloutée, et lui gratifiant au passage de ses odeurs corporelles, effluves vanillées. Et, de sa voix mielleuse, doucereuse, elle chuchota dans le creux de l'oreille de son interlocuteur quelques mots d'une voix de miel.

[Hitomi] -"Si seulement vous saviez ce que je rêve de vous faire...Malheureusement, ce ne sera pas moi qui m'en chargerait, mais plutôt nos hommes les plus virils. Il est vrai qu'eux n'ont pas peur d'y aller de main morte. Ce sont des gens très entreprenants, si vous voyez ce que je veux dire..."

La belle gloussait impétueusement, mais elle ne possédait en rien la vulgarité de certaines de ses compatriotes. Même de la sorte, elle conservait une noblesse sans égale. La kunoichi voulait d'une part démontrer que son vis-à-vis n'avait pas le monopole de l'esprit et qu'elle n'était pas de ces personnes dépourvue de cerveau, et d'autre part, inciter le bonhomme à faire preuve de prudence lorsqu'il arpenterait les artères de ce village. Par ailleurs, convenons de noter qu'elle n'était pas complètement dans l'humour, puisqu'elle avait eu l'occasion de croiser lesdits 'videurs', et qu'il était effectivement particulièrement rustres, en plus d'aimer les bonnes chairs.

En bonne actrice, elle passa pourtant du rire au sérieux. Car bien qu'elle passait pour l'heure un moment délicieux, le devoir la rattrapait. En effet, l'homme n'avait pas répondu à sa question, ce qui était suffisamment gênant pour l'empêcher de franchir les portes Est de Konohagakure no Satô. Hitomi recula ainsi d'un pas ou deux, passant ses doigts manucurés dans sa vive chevelure. Courtoise, et avec le même sourire éternellement figé sur ses lèvres pulpeuses, elle rempila.

[Hitomi] -"Si cela ne tenait qu'à moi, je vous aurais bien laissé passer, mais voyez-vous, vous avez devant vous l'une des plus belles femme de ce pays, et vous ne lui avez toujours pas répondu. Quelles sont vos intentions? Tourisme? Travail? Refuge?"
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Natsumi Haru
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptySam 24 Déc 2011 - 22:02

Jamais nous n’aurions imaginé le premier rendez-vous galant de notre héros tel quel. Pardon ? Vous n’y croyiez pas vous ? Bien qu’il s’agissait d’un rendez-vous ! Le ton employé par les deux protagonistes approuvait largement cette hypothèse, pire encore lorsque l’on décidait de relever leurs regards insistants. C’était vraiment, charmant. Surtout avec un décor aussi, particulier, il n’y avait pas à dire, ces deux là ne faisaient pas dans la dentelle. Pourtant, derrière ces regards passionnés, se distinguait aisément l’instinct shinobi, oui il ne fallait pas oublier que techniquement ces deux là ne pouvaient être des alliés à part entière sans le consentement des hautes instances du Pays du Feu, cela mettait tout de même un peu de piment à la situation, vous imaginiez ? Vous seriez là, tranquillement avec votre amie et soudainement, celle-ci essaierait de vous tuer en vous plantant n’importe quoi, fourchette, couteau, râteau, en plein cœur, ce serait marrant non ? De quoi faire palpiter les cœurs et faire grimper l’adrénaline à chaque seconde de silence qui s’écoulerait ! C’en deviendrait presque excitant, cependant, nous n’y étions pas encore, et vu que le Natsumi n’avait pas particulièrement envie de donner le pourquoi du comment de sa présence en ces lieux, il n’était pas prêt de bouger d’un demi centimètre, il lui fallait trouver une raison de sa venue. Une raison qui semblerait réaliste évidemment, parce que dire qu’il serait venu à Konoha pour chasser le hérisson bleu ne serait pas franchement crédible, et bien que notre shinobi préféré, dans une autre situation se serait facilement permis ce genre de moquerie, il préférait éviter pour cette fois-ci. Ce n’était pas comme si on avait de l’empaler hein, pas du tout ! On avait juste failli lui transpercer le crâne quoi, et par la même occasion défigurer son si beau visage, rien de grave quoi.

Haru fut surpris de voir qu’il n’avait pas capté tout l’attention de la demoiselle avec sa petite scène de théâtre. En effet cette dernière eut le temps de regarder derrière elle, surement pour vérifier que son coéquipier ne tenterait pas de porter encore une fois atteinte à la vie du Natsumi, franchement elle était imprudente. Si le garçon aux pupilles rougeâtres avait été un ennemi, il aurait profité de ce petit moment de distraction et l’aurait immédiatement abattu, il aurait d’ailleurs bien voulu faire la démonstration d’une telle situation seulement l’autre malade mental qui se trouvait perché tout là-haut ne prendrait surement pas cela pour un exercice, et notre héros se verrait du coup surement une fois de plus attaqué, injustement et sans raison. Ainsi, il resta de marbre devant ce boulevard que la demoiselle lui offrait. Lorsqu’elle eut finit de surveiller son camarade, elle s’approcha étrangement et surtout dangereusement de notre héros au regard de braise, ce dernier, toujours sous surveillance ne fit pas de mouvement brusque mais était déjà prêt à croiser le fer. Il faillit tomber par terre lorsqu’il sentît le souffle de la kunoichi venir caresser ses oreilles en plus de son parfum qui venait d’investir la totalité de son corps. Avait-elle décidé de lui faire tourner de l’œil ? Parce qu’en procédant ainsi, elle était sur la bonne voie, ça c’était certain. Mieux encore, elle répondit aux provocations d’Haru par des paroles bien pires encore, que de sous-entendu, mais que de choses très peu catholiques surtout, il ne fallait pas être prêtre pour écouter leur conversation parce qu’on en perdrait ses couleurs. Elle ajouta d’ailleurs une touche d’humour à sa provocation en prétextant que si quelque chose devait arriver ce ne serait pas elle qui s’en occuperait mais quelques brutes de son village, et ils avaient apparemment la réputation de ne pas être tendre. Que de paroles pour effrayer un enfant, le Natsumi n’avait pas froid aux yeux et ce n’était surement pas quelques menaces qui allait le faire changer d’avis, il voulait rentrer !

À la fin de son beau discours, elle se mit à glousser, manquait plus que ça pour faire de cette situation le stéréotype même du premier rendez-vous, horrible. Elle reprit alors un air sérieux pour dire encore quelques bonnes paroles et elle en profita pour redemander au Natsumi le pourquoi du comment de venue. Notre cher Haru, en maître de scène et acteur professionnel fit un grand pas pour se rapprocher de la belle et prendre le menton de celle-ci du bout de ses doigts avant de plonger son regard dans le sien et de lui dire d’une voix douce à un point que c’en devenait effrayant.

« Il me semble pourtant évidemment que c’est pour revoir que je suis en ces lieux très chère. J’en oublierais presque mes bonnes manières, je suis Haru, du clan défunt des Natsumi. Faisons les choses de la bonne manière ! »

Plus acteur ? Impossible. Plus profiteur ? Difficile à trouver. Plus rapace ? On trouve sa photo sur la page ou est défini le terme alors bon.

[HRP: Bon c'bof, mais il fallait que je poste maintenant, désolé ><]


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Hyô Hitomi
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyDim 25 Déc 2011 - 12:37

Hitomi était contente de se soustraire à ses obligations, et elle l'était d'autant plus que l'homme en face d'elle jouait la même comédie. Ce dernier se présenta comme étant Natsumi Haru. Son clan, à ses dires, avait disparut, mais cela n'émut pas particulièrement la jolie kunoichi. De fait, beaucoup avaient péris lors de la dernière guerre, et, par ailleurs, la vie était ainsi. En fait, on pourrait dire qu'elle était intéressée par son vis-à-vis, et non par sa famille. Même son histoire était reléguée au second plan, pourrait-on dire. Physiquement, il était ravissant. Mentalement, de ce qu'elle avait pu constater plus tôt, elle n'était pas complètement en phase, même si ses manières avaient, pour l'heure, un quelque chose de passionnant.

Il savait tirer parti du contexte et des mots de la délicieuse Hyô, il était conscient de ses atours, et cela suffisait amplement à attiser la curiosité maladive de la belle konohajin. En cela, elle était ravie d'entretenir une discussion, quant bien même fut-elle dénuée de sens. Car les dernières paroles du personnage aux yeux écarlates n'avait pour but que de répondre à celles de son homologue féminin. Il ne fallait pas avoir fait de hautes études pour s'en rendre compte. Ses gestes étaient précis, et sa façon de faire sans le moindre équivoque. Il souhaitait manifestement mettre Hitomi dans sa poche, et, touchée, ses pommettes roussissaient. Insistant particulièrement avec son regard, il reprit le stratagème de son interlocutrice à son propre compte.

Le bout de ses doigts frôlant le menton de la jeune, il se rapprocha à hauteur de ses lèvres charnues, lui soufflant la réponse à sa question. On pouvait aisément comparer leur attitudes aux deux adultes à celui du chat et de la souris, tout deux échangeant de la même manière. Le sang montait à la tête de la belle, et son coeur battait un peu plus fort à chaque secondes passées à écouter la voix chaude de son écho masculin. Ses prunelles expressives firent le reste. Mais ne nous y trompons pas. Bien qu'il y avait cet attirance physique, charnelle, il ne possédait en rien le charisme de Teichiro. Si seulement son professeur était moins...lui...Mais peut-être était-ce bien sa façon d'être qui plaisait à la kunoichi de nacre.

Quoi qu'il en fut, la demoiselle était finalement actrice chevronnée, qui organisait au hasard de son planning ô combien chargé spectacles d'arts martiaux et représentations de kabuki. Elle était connue et reconnue, elle avait même en la personne de Ichiki Emerald son premier fan-club officiel. Et Hitomi était une femme de caractère, peu à même à succomber sur quelqu'un aussi rapidement. C'était ce genre de personne qui aimait contrôler, qui aimait prendre le dessus. En bref, elle n'était pas malléable, et elle se permettait même le luxe de repousser le plus beau des prétendants. Elle avait une culture de la perfection, héritage de son clan et qualité indubitablement indispensable dans son travail et dans ses passes-temps. Alors, bien que rougissant devant autant de charmes, la belle Hyô n'en gardait pas moins la tête froide.

[Hitomi] -"En tant que plus belle femme de ce pays, je suis une attraction à moi-seule. Néanmoins, je ne soupçonnais pas être connu hors de ces frontières. Permettez-moi malgré tout de vous prévenir: Je ne suis pas à visiter. Teichiro-sensei ne serait pas d'accord, pas plus que cet homme, en haut de ces murailles. Quoique, si vous arriviez à obtenir de lui une dérogation, je n'aurais rien contre..."

La plantureuse demoiselle élargissait un peu plus son sourire, offrant à l'auditoire une voix suave et raffinée, bien qu'elle fusse cristalline. Elle tourna une nouvelle fois la tête de droite à gauche afin de se coiffer autant que possible sans avoir à détacher ses mains du bas de son ventre. N'était pas gracieuse qui voulait, il fallait avoir cela dans le sang. C'était quelque chose d'inné, qu'il fallait bien entendu cultiver jour après jour. Or, la Shirogiri était de celles qui l'étaient depuis la naissance. Elle aimait à le penser, en tout cas.

Ainsi, faussement déçue, elle continua.

[Hitomi] -"Par contre, je dois vous avertir. Teichirô-sensei est particulièrement possessif avec ses propres élèves et la Shodaime Hokage. Donc, cette dérogation, il vous faudra l'avoir sur son corps sans vie. Or, si vous passez les portes du village, vous vous engagez à ne pas mettre le souk. Regrettable, n'est-ce pas?"

La demoiselle aux yeux indigos ne put s'empêcher de faire grise mine, un sentiment qu'elle n'éprouvait pas forcément. Au fond, elle cherchait juste à attiser une quelconque envie chez Haru. Car dans l'affaire, elle voulait continuer à jouir et surfer sur la vague de sa propre réputation, celle d'une splendide créature en apparence accessible, mais protégée tel un joyau. En outre, le fait même d'impliquer la possibilité de pouvoir profiter de sa personne à condition qu'il faille l'accord de son supérieur était amusant, car cela inciterait les plus courageux d'entre eux à solliciter une audience avec le Samidare, ce qui finirait immanquablement en bataille rangée dans l'arène de Konohagakure no Satô. C'était une perspective amusante, et Hitomi, sans le vouloir, venait de trouver là un filon digne d'intérêt pour s'amuser au dépend des autres...

En attendant, conservant le même ton, elle s'inclina. En femme du monde diablement fidèles aux protocoles, elle s'empressait de saluer le Natsumi en cassant son dos de sorte à faire un élégant angle droit.

[Hitomi] -"Je vous accompagne, si vous le désirez. Si vous souhaitez vous entretenir avec Samidare Teichirô au sujet de Hyô Hitomi, je peux vous mener jusqu'à lui..."

Elle était chiche, et prête à conduire l'homme auprès de l'Okami Yuuri, un homme curieux à bien des égards.
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Natsumi Haru
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyDim 25 Déc 2011 - 19:10

Amusant comme situation. Si un jour on aurait dit à notre qu’il viendrait au Pays du Feu avec un but bien précis et qu’il ferait croire à la première venue qu’il s’était épris d’elle, il aurait bien ri. Enfin, la première venue, c’était bien vite dit. Après tout ce n’était pas la première fois qu’il croisait la demoiselle et en plus de ça il ne fallait pas se voiler la face, elle avait de quoi plaire, du moins au premier abord, après en profondeur, le Natsumi n’en savait pas plus que nous. Il ne pouvait cependant pas cacher ce vent d’excitation qui parcourait tout son corps, car oui, il était à mi-chemin entre l’infraction et la permission, et ça, c’était le pied ! Évidemment comme nous le connaissions notre héros, malgré son attitude parfois blasé, était toujours prêt à s’amuser et son passe temps favoris il fallait le dire, restait tout de même la manipulation d’autrui, et cette fille la, plantée devant lui, avec cet air satisfait, semblait tout à fait apte à jouer ce rôle. Il en convenait, son attitude était mesquine, mais que voulez-vous, on ne refait pas un homme, surtout à cet âge là et après tant d’aventure qu’il avait vécu. Maintenant qu’il s’en rappelait, le garçon au regard de braise avait entendu dire que le Hokage, était une femme, une femme à la tête d’une armée, qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre (pas tapé ><). Si jamais elle était prise d’une crise d’hystérie en pleine bataille, comment feraient les konohajin pour organiser leurs assauts ? Au final, il s’en fichait un peu, puisque tant qu’il ne l’avait pas rencontré, il ne saurait dire si ou non, à son gout en tout cas, elle ferait une bonne meneuse. En ce qui concernait celle dont il tenait le visage entre ses doigts, le Natsumi en était sur et certain, la mettre à la tête d’une équipe, ce serait vraiment très dangereux pour tout le monde, autant pour les ennemis que pour les coéquipiers.

Ce ne fut que lorsqu’il récupéra ses esprits que le garçon au regard de braise se rendit compte que son interlocutrice avait l’air bien gênée de la situation. Les pommettes de la kunoichi étaient aussi rouges qu’une flaque de sang, c’en était presque indécent. Haru réussit même à sentir le pou de la demoiselle qui tenait un rythme incroyablement élevé, s’emballait-elle pour si peu ? Dire que notre protagoniste commençait tout juste à jouer son rôle préféré, il serait bien déçu si avec si peu de moyens il avait déjà réussi à se faire maître de la situation. La fille reprit cependant avec un ton un peu plus comment dire, capricieux que précédemment. Ça y était, notre héros savait à peu près à quelle genre de personne il avait à faire, bon il ne savait encore rien d’extraordinaire mais il pensait avoir les grandes lignes de la personnalité de la fille aux cheveux noirs, et en cela il avait l’avantage parce que lui n’avait encore rien montré. D’ailleurs en y pensant, il trouva quelques similitudes entre la façon d’agir de la demoiselle et la sienne, mais bien que la sienne paraissait plus rustre, elle était au final surement bien plus efficace. La plus belle femme du village avait-elle dit ? Non, la plus belle femme du pays ! Ne pas la sous-estimer voyons, pour qui la preniez-vous ? Sots que vous êtes ! Haru aurait à ce moment volontiers lancé une de ces phrases vexantes dont il avait le secret mais la femme, continuant son discours l’en empêcha, bigre, il devrait se rattraper à une autre occasion et il ne doutait pas qu’il y en aurait. Un large sourire se dessina alors sur le faciès de la demoiselle, le genre de sourire que notre héros connaissait bien, oui ce sourire qui voulait à la fois dire « je t’aime bien toi » et « ne crois pas que ce sera aussi facile », il en frémissait !

Elle finît par citer quelqu’un, Samidare Teichirô, et de ce que le Natsumi avait pu comprendre il s’agissait à la fois du senseï et de l’amant de la demoiselle, tiens donc, il ignorait que l’on livrait à ce genre de pratique au Pays du Feu, décidément, la journée se révélait pleine de surprise pour notre héros ! Levant la tête vers ce qui semblait être le ciel, Haru observait en vérité attentivement les mouvements de l’autre malade de Hyûga, qui ne cessait de les surveiller, ce qui était ma foi, fort désagréable. Le garçon aux pupilles pourpres aurait volontiers cassé du konohajin, cependant, étant donné la situation, il valait mieux pour lui rester discret, par ailleurs son interlocutrice l’invita à entrer au sein du village à des conditions que le Natsumi n’écouta que vaguement. Non pas qu’elle ne disait rien d’intéressant, mais bon, notre ami avait une ouïe un peu trop sélective. Hyô Hitomi ? C’était qui celle la ? Oh mais elle venait de se présenter indirectement alors, il était temps tout de même après tant de paroles ! Dans toute sa splendeur, notre shinobi préféré ne daigna même pas rendre son salut à la demoiselle puis prit le pas vers la grande porte indiquant qu’il était prêt à pénétrer à l’intérieur du village. Le dos tourné à Hitomi, il reprit la parole avec l’air hautain qu’on lui connaissait si bien.

« Sam troue les chicots avez-vous dit ? Je ne vous pensais pas d’une telle vulgarité dites donc ! S’il me faut m’entretenir avec quelqu’un afin de séjourner ici-bas, ce sera l’Hokage et pas l’un de ses sous-fifres. Par ailleurs, ai-je vraiment l’air d’être venu avec l’attirail d’un sème-l’embrouille ? »

Pour le coup, il avait bien raison, avec le tenu qu’il avait, on pourrait tout juste le condamner de porter un katana à la taille, et encore. Il n’avait absolument pas le monopole de l’emmerdeur, pourtant, c’était un véritable kitsune… Il reprit d’une voix un peu plus douce comme pour se faire pardonner de ses paroles presque tranchantes.

« Je n’entrerais que si vous m’accompagnez très chère. »

Une belle ordure.
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Hyô Hitomi
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyLun 26 Déc 2011 - 13:27

Savait-il que la belle était de ces femmes qui attirait pour mieux jeter? Savait-il que la kunoichi n'était pas comme ces demoiselles qui cherchaient l'âme soeur et qui donnaient leur coeur sans la moindre concession? Savait-il que la Shirogiri ne le considérait que comme un jouet entre ses doigts? En réalité, il y avait fort à penser que ni l'un, ni l'autre ne soupçonnait à quel point les deux shinobis participaient à une pièce dans laquelle chacun était la distraction de l'autre?

La vérité, encore une fois, était que la belle Hyô était bien trop contente de se soustraire à ce pénible individu aux yeux d'ivoire. D'ailleurs, elle aurait accepté la compagnie de n'importe qui, pourvu qu'il ne soit pas malodorant et qu'il ait un minimum de classe. Son vis-à-vis en avait à revendre, mais en aucun cas elle n'aurait pu fricoter avec quelqu'un d'aussi prétentieux dont les paroles n'avaient aucune sorte de sérieux. Quelqu'un qui lui ressemblait, quelque part...Ses dernières paroles ne pouvaient pas prétendre le contraire, en tout cas.

Hautain, feintant d'avoir mal entendu, il répondit à son interlocutrice. Il eut même pu se croire amusant, au vue du jeu de mot qu'il avait utilisé. Par ailleurs, il devenait au fil des phrases un peu plus rustre, voire sévère. Il ne pouvait en être autrement, finalement, au vu du personnage. Il avait beau jouer sa partition -à merveille, pourrait-on dire-, il ne pouvait pas réprimer son moi profond. Il était certes vaniteux, mais ce n'était pas là son seul vice. Il aimait jongler avec ses paroles, pour leur donner un sens pédant, irrespectueux, et présomptueux. On dit qu'en calligraphie, les kanjis peuvent avoir plusieurs formes, et leur donner d'un coup de pinceau bien placé une vie, un passé, et leur transmettre une partie de soi. En l'occurrence, ce précepte pouvait être également vérifié avec les syllabes prononcées.

La sirène de nacre, devant autant de vicissitude, ne pouvait faire autrement que de hausser un sourcil. En plus de ne pas s'être montré courtois, il commençait à montrer les traces de son appartenance. Comme cet homme de sable qu'elle eut affrontée il y a peu, il se montrait très porté sur les phrases présomptueusement lourdes. En outre, il laissait de plus en plus filtrer son caractère rustre. Un vrai nuke-nin, pensait alors Hitomi. Du peu qu'elle en connaissaient, elle ne supportait pas cette propension à déclamer encore et encore, provoquant et rabaissant les autres. La kunoichi, en ce sens, était bien différente, bien qu'elle ait la fâcheuse manie d'utiliser le verbe pour se rendre intéressante.

Ce jeu, intéressant par moment, devenait un peu agaçant. Elle répondit avec une pointe d'ironie, rentrant dans celui du Natsumi aux yeux écarlates, mais avec la ferme volonté de fermer les portes aux réponses de ce genre. Une moue déçue se figea sur son visage pâle. Car même s'il était par la suite redevenu affable et séducteur lorsqu'il afficha sa volonté de franchir les murailles du village caché de la feuille en galante compagnie, le mal était déjà fait.

Ainsi, en chemin, Hitomi aborda brièvement le sujet, sifflant son énervement à peine voilé.

[Hitomi] -"Serait-ce là l'expression d'un sentiment d'infériorité vis-à-vis d'un homme qui maîtrise la cendre? Car vous maîtrisez la cendre, n'est-ce pas?"

La belle kunoichi mordait certainement dans l’appât du nuke-nin, et elle en était probablement consciente, mais de son propre aveu, cet homme à côté d'elle, alors qu'ils marchèrent à petit pas le long de la grande avenue de Konohagakure no Satô, ressemblait énormément au garçon au cigare, celui-là même qui créait à partir du sable. Il était certes plus joli et d'apparence moins frustre, mais il n'en demeurait pas moins identique dans sa façon d'être. Comme si personne ne pouvait les battre, et quant bien même ils seraient à terre, ce ne serait là que pur hasard. Comme s'ils sélectionnaient leurs faits d'arme. En ce sens, il tardait à Hitomi de voir son invité manger la poussière. Le village regorgeait de guerriers aguerris et à même de broyer n'importe qui.

Parcourant la longue et large allée principale de la cité, bordée de commerces et de restaurants en plein air, balayée d'odeurs d'épices, de viande et de poisson grillé, les deux shinobis se dirigèrent vers les appartements du Hokage sous l'égide de la petite Hyô. Et, dans la mesure où il semblait se suffire à lui-même, elle ne sentit pas l'utilité de faire la visite. Elle continuait, toujours gracieuse dans sa posture, et fit vibrer sa voix cristalline.

[Hitomi] -"Si vous désirez rendre des comptes à L'Hokage en personne, soit. Sachez néanmoins que sa fonction en fait une femme très occupée, et je ne suis pas certaine qu'elle ait du temps à accorder à un simple manant. Par ailleurs, Teichirô-sensei est son plus proche lieutenant, et très certainement le shinobi le plus puissant du village. Aussi, je vous conseille de modérer vos propos à son sujet, et surtout devant lui. Vous pourriez finir dans un triste état..."

Mais, facétieuse, la demoiselle eut un trait d'humour, qu'elle signala par un modeste sourire.

[Hitomi] -"...Que ferais-je en ce cas?"


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Natsumi Haru
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyMer 28 Déc 2011 - 5:04

Jouer, jouer, qu’il était bon de s’amuser ♪. Cela faisait un bon moment que notre héros au regard de braise n’avait rencontré quelqu’un d’aussi poussé que lui dans le domaine de la distraction à tout prix, c’en était presque perturbant. Il n’empêchait qu’il lui aura fallut un sacré bout de temps avant de se rendre compte que cette fille était aussi, comment dire, dérangée. Oh parce que pour ressembler à notre Natsumi national, ne serait-ce qu’une miette, il fallait obligatoirement ne pas être sur la même planète que les autres. Après tout, bien que protagoniste et icône shinobi, notre garçon pratiquait le « culte de soi » et seule une personne pratiquant elle-même ce culte pouvait percevoir à plus ou moins grande ampleur les supercheries mises en places par le garçon. Bon trouver la supercherie c’était déjà pas mal, l’intérêt lorsque l’on avait trouvé l’arnaque, c’était de découvrir la vérité, et pour l’heure, en ce qui concernait la vérité sur notre garçon au regard de braise, ce serait bien plus difficile que tout le reste. Ce serait un peu comme plonger au cœur de l’enfer pour y retrouver une pierre précieuse, autrement dit, à la limite du suicide. En faire se confronter deux personnalités si similaires ne pouvait que donner des étincelles dans le meilleur des cas et un véritable incendie de débauche dans le pire. La dernière phrase du Natsumi n’avait d’ailleurs pour unique but que de vérifier s’il avait bien en face de lui un type de personne semblable à sa propre personne, quelqu’un qui ne supporterait pas de ne pas avoir le dernier mot et se verrait irrité par la première moquerie bien placée. Ce à quoi ça pourrait bien lui servir ? Eh bien, il connaissait parfaitement l’étendue de sa fourberie, et n’osait imaginer ce qu’une femme possédant pratiquement le même esprit que lui serait capable d’entreprendre pour le mettre au tapis ou le forcer à agir de la façon dont elle voudrait.

Ayant donné son dos à la si jolie sirène, Haru n’avait pu qu’imaginer la tête de cette dernière lorsqu’elle entendit ses dernières paroles ne put se retenir de sourire de satisfaction. Il était certain d’avoir fait mouche, cependant il lui fallait entendre la réponse de celle-ci afin d’en acquérir la certitude absolue. Son but actuel ? Mettre les nerfs de son hôtesse à rude épreuve, et il se débrouillait apparemment très bien étant donné la réponse de cette dernière, car bien qu’ils eussent fini par se mettre en route, la demoiselle Hyô finit par ré-aborder le sujet précédemment soulevé par notre héros et sur un ton des plus cinglants, revendiquant ainsi un mécontentement digne d’une souveraine. Bien qu’elle fut d’abord indirecte dans ses propos, elle n’en resta pas moins agressive envers le nukenin, qui se trouva bien embêté par la nouvelle situation, il n’avait en effet aucunement envie de parler de ses capacités, encore moins de son ninjutsu si particulier. Il ne fallait tout de même pas abuser, tout joueur qu’il pouvait être, Haru ne se mettrait jamais à parler de ses pouvoirs au premier arrivé, la, comme ça, juste pour ses beaux yeux, surtout que dans le genre, il savait parfaitement posséder les plus beaux yeux qui existaient en ce bas monde, un regard imbibé de chakra et de pouvoir. Le garçon au regard de braise ne fît ainsi qu’ignorer les paroles de la femme qui l’accompagnait, enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie et plombant ainsi l’ambiance au maximum. Très mauvaise décision pour quelqu’un qui voudrait conclure certes, mais le Natsumi devait penser à bien d’autres choses. Si jamais on tentait de l’enfermer, ne serait-il pas plus ingénieux de se retrouver confronté à un subordonné, voire deux, plutôt que face à l’Hokage ? Il était évident que si, cependant, il lui fallait garder en tête qu’il ne connaissait pas l’endroit contrairement aux shinobi de Konoha, et avec sa guide qui faisait la tête, le nukenin n’était pas prêt de découvrir le village et ses moindres recoins, il observa donc aussi rigoureusement qu’il put toutes les rues qui étaient à portée de son regard.

Soudain, notre héros eut le plaisir d’entendre de nouveau la voix de la belle Hitomi retentir et cette fois-ci avec un ton bien moins acerbe que précédemment, marchant dans ses traces, il ne put qu’esquisser un sourire lorsqu’il se rendit compte qu’elle recommençait à jouer. Elle avait réussi à titiller la curiosité du garçon, non seulement avec sa dernière provocation mais surtout lorsqu’elle eut dit à Haru de modérer ses propos ou encore lorsqu’elle le qualifia de « simple manant ». Le shinibo aux iris rubis se rendit compte qu’il avait été bien gentil et mignon par rapport à son accompagnatrice qui elle, surement sous prétexte qu’elle se trouvait sur son territoire, usait de périphrases toutes plus désagréables les unes que les autres aux oreilles de notre héros qui fit la grimace avant de bien vouloir lui répondre. Ce ne fut qu’après avoir inspiré un grand coup pour débuter sa tirade que le Natsumi s’aperçut qu’il avait oublié de relever autre chose dans les paroles de la kunoichi. C’était qu’il avait été menacé tout de même ! On ne jouait plus, l’artillerie lourde était lancée et l’orage du combat faisait trembler toute la zone occupée par les deux personnages. On ne voyait rien, mais le tonnerre grondait entre eux deux, il n’y avait pas à dire, le courant était passé. Haru annonça alors avec une voix à mi-chemin entre la douceur et la lassitude ces quelques paroles.

« Puisqu’il semble que vous portiez une attention particulière à ce Samidare Teichirô, alors soit, m’emmèneriez-vous jusqu’à lui avant de me conduire à l’Hokage ? J’aimerai savoir, de qui il s’agit… »

Le discours était habile. En effet au sein de celui-ci notre ami cédait à ce qu’il aurait appelé un caprice de la jeune fille, sans pour autant jeter son idée au placard, et dans toute cette histoire il lui laissait le choix, le Natsumi savait parfaitement que c’était son genre situation préféré, celle ou il était maitre de tout, capable de décider de l’avenir, non plus de sa seule et unique personne, mais aussi de celui des autres. Ainsi il espérait avec ce confortement de situation en faveur de la demoiselle, raviver la flamme de l’attirance qui semblait s’être affaiblie, dans le cœur de la nymphe. Il savait aussi malgré tout que ça ne serait pas suffisant, ou il le pensait tout du moins, en conséquence, il fit un petit bond discret pour se rapprocher d’Hitomi et pouvoir lui chuchoter à l’oreille.

« …Et puis, je dois bien avouer que votre compagnie me manquerait énormément, surtout au sein de grand village dont j’ignore tous les secrets. »

[HRP: Je te propose donc que l'on fasse encore un tour puis qu'on entame un autre RP ou l'on va voir Teichirô. Seul problème, Konoha ne possède pas de sous-forum "Hôpital" xD.]

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Hyô Hitomi
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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptyJeu 5 Jan 2012 - 11:56

Alors que nos deux shinobis arpentaient les ruelles du village caché de la feuille, le Natsumi répondit à son alter-ego. Il donnait alors l'impression d'être plus sérieux que précédemment, même si venant de l'homme aux yeux purpurins, cela pouvait être trompeur. Néanmoins, ce ton convenait un peu plus à la demoiselle, qui, en dépit des ressentis qu'elle eut pu avoir envers le nuke-nin, appréciait réellement cette conversation. En effet, cela lui semblait être un de ces échanges mondains, fourbe et hypocrite -quoique...-. Finalement, cela se rapprochait d'un dialogue politique dans lequel chacun voilait ses intérêts personnels derrière des prétextes collectifs. Hitomi, bien que se disant peu apte à en comprendre les rouages, était bien plus compétente qu'il n'y paraissait.

Mais revenons-en à l'affaire qui occupaient les deux tourtereaux. Haru accepta de rencontrer le Seika, non sans rentrer une nouvelle fois dans le jeu qu'avait proposé la Shirogiri. Une chose fort plaisante, avouera-t-elle plus tard, car quant bien même il ne s'agissait que d'une poudre habilement jetée aux yeux, elle nourrissait une certaine forme de satisfaction. A cet égard, et alors qu'elle prit la direction du quartier où résidait Teichirô, elle entreprit de sourire avec fraîcheur en guise d'accord. Le vent balayait le visage de la belle kunoichi, soufflant les plis de son kimono rouge et les cheveux de jais de cette dernière avec grâce et volupté. Ainsi, silencieusement, ils s'engouffrèrent dans le dédale de rues qui composait Konohagakure no Satô. Le pas de la petite femme était lent, bien qu'assuré. Et intérieurement, elle trépignait d'impatience à l'idée d'observer son chef d'équipe se battre. Et, quoique rien n'était certain, cette dernière connaissant la versatilité du Samidare, elle osait s'imaginer tant de choses. En effet, peut-être que le Seika, trop occupé, expédierait son adversaire du jour dans les vapes sans le moindre tour de chauffe. Peut-être s'amuserait-il avec comme un chat le ferait sur une pelote de laine. Peut-être même que les débats seraient équilibrés. Peut-être claquerait-il simplement la porte au nez de sa subordonnée...Mais cela, bien que cela ne fusse l'hypothèse la plus probable, elle ne l'envisageait pas. En revanche, elle n'avait tout simplement pas prévu ce qui allait se passer.

En effet, après diverses pérégrinations à travers lesquels Haru pouvait sans mal contempler commerces aisés et beaux édifices, ils arrivèrent en face du grand immeuble qui accueillait l'Okami Yuuri. La femme leva ses yeux indigos au ciel duquel nageaient quelques nuages blancs, cherchant la fenêtre de l'appartement de l'homme de cendre, comme pour savoir s'il était présent. C'était plus machinal qu'autre chose. Quoi qu'il en fut, elle pénétra dans l'immense patio qui menait à des escaliers en pierre. Ils les gravirent tous les deux sous l'égide de la dame de nacre, et, arrivés au bon étage, la femme chuchota à l'attention de l'invité. L'écho était particulièrement réceptif, malgré une voix fort douce.

[Hitomi] -"Vous pouvez toujours reculer, vous savez...Teichirô-sempai n'est pas quelqu'un de commode, et il se pourrait bien que vous finissiez mal. C'est un Seika...comment vous dites..."

La belle chercha dans sa mémoire pour trouver un équivalent afin que le Natsumi ne soit pas perdu. Un doigt manucuré délicatement posé sur son menton, elle réfléchissait, avant de lever celui-ci au ciel.

[Hitomi] -"...l'élite de Konoha. Certains sont, parait-il, capable de faire naître des montagnes et des mers entières. Ce sont des légendes qui courent dans le village. Les Hommes sont si crédules!"

En disant cela, elle put à peine réprimer un rire moqueur. Car si de tels propos étaient certainement exagérés, les mythes naissaient de vérités. Mais il était effarant de constater à quel point elles s'étaient modifiées et magnifiées au fil du temps. Quelque part, elle se demandait si de telles choses n'avaient pas été inventées de toutes pièces pour faire crainte une puissance certes véridique, mais parfois surfaite. Cependant, comme la prudence était mère de sûreté, les Seika demeuraient craints au sein du village, et peut-être même à en dehors du pays du feu. Il fallait dire que nombre d'entres eux avaient fait la dernière guerre, et s'y étaient illustrés.

[Hitomi] -"En somme, ce serait comme chatouiller Izanami dans son propre royaume."

Après quoi tapa-t-elle à la porte avec délicatesse. Le bruit fut suffisant pour signaler la présence de visiteurs. Mais il n'y eut aucune réponse. Alors, quelques secondes plus tard, elle retenta sa chance avec plus de ferveur. Personne n'ouvrait. Elle toqua une troisième, puis une quatrième fois, sans perdre une once de patience. Elle se disait certainement que le Samidare avait des problèmes d'audition ou qu'il dormait. Mais au bout de la cinquième tentative, elle regarda son collègue errant, l'air déçue. Ses doigts de velours parcoururent son épaisse chevelure. Elle susurra.

[Hitomi] -"Eh bien...Je m'attendais à tout, sauf à cela. Je crois qu'il faudra attendre pour avoir voir laquelle des cendres s'octroierait mes faveurs."

En disant cela, elle était manifestement désappointée. Elle s'en faisait une joie à peine dissimulée, mais les shinobis avaient toujours des obligations auxquelles s'y soustraire était vain. Elle redescendit ainsi les marches, la tête basse, et sortit du bâtiment. Une fois dehors, la peau chatouillée par les rayons de l'astre luminescent, la demoiselle entama la seconde étape, non sans demander à celui qu'elle accompagnait son accord.

[Hitomi] -"Finalement, vous aurez votre entretien avec la Shodaime Hokage plus rapidement que prévu. Y allons-nous?"


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Message(#) Sujet: Re: Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. Konoha en feu ? Ah ouais ? Cool. EmptySam 21 Jan 2012 - 17:03

C’était à se demander si le sort n’avait pas décidé de s’acharner sur notre héros. Non seulement le village qu’il était venu admirer avait été incendié, le condamnant ainsi à être soupçonné ou en tout cas à ne pas forcément être très bien accueilli – ce qui était d’ailleurs arrivé – mais en plus, le garçon au regard de braise ne pouvait même pas voir la Hokage. À la place il était obligé d’aller à la rencontre d’un des lieutenants de cette dernière qui de plus semblait ne pas avoir laissé la jeune Hyô indifférente. Tout cela promettait beaucoup, surtout lorsque l’on savait que le Natsumi pensait s’accorder les faveurs de la demoiselle dans un but, comment dire, peu appréciable, mais ça c’était une autre histoire. Toujours était-il qu’il allait surement à la rencontre de son « rival » dans la lutte pour le cœur de la belle Hitomi, ou en tout cas, c’était ce qu’il pensait, parce que vu la conviction qu’elle mettait à flatter l’homme en question, ce Teichirô, ça ne devait pas être n’importe qui. Dans tous les cas, notre héros n’était pas inquiet, il savait pertinemment que s’attaquer à ninja errant n’était que peu recommandable par les temps qui couraient, c’en était peut être même interdit. Il suffisait de réfléchir un peu pour s’en rendre compte. Etant donné le nombre d’errant qui existait, s’attaquer à l’un d’entre eux sans aucunes raisons, ce serait comme menacer de mort tous les autres errants, et ainsi se les mettre à dos, ce qui finirait par rapidement dégénérer en de nouveaux conflits pour aboutir à une guerre. Au final, tout revenait à faire la guerre, c’était tout de même incroyable de voir à quel point la guerre régissait le monde, qu’il soit shinobi ou pas. En attendant, toutes ces raisons faisaient que le Natsumi était certain de ne pas être attaqué ou enfermé, bien sur son assurance allait peut être lui couter la sa vie ou bien sa liberté dans le meilleur des cas, mais ce n’était pas pour autant qu’il allait l’abandonner.

Le garçon aux iris rubis, bien qu’il ne fut pas plus que ça enchanté de devoir rencontrer un subordonné de la Hokage plutôt qu’elle-même, devait avouer qu’avoir l’occasion de jauger la puissance du village caché de la feuille ne lui déplaisait guerre, bien au contraire. Pouvoir affronter celui considéré comme « le plus puissant » serait un très bon entrainement mais aussi une très bonne façon de montrer que peu importe de là où nous venions, tout le monde était égal devant la mort. Mais quand bien même il se serait fait un plaisir de coller une bonne déculottée à l’idole de « sa dame », Haru ne s’imaginait en aucun cas débarquer tel quel et provoquer en duel un haut placé de Konoha, à Konoha. Il avait le gout du risque, ça c’était certain, mais même s’il le faisait, il y avait peu de chance que sa requête aboutisse. Oui car si ce ninja était aussi haut placé, il devait soit être ne mission, soit en réunion, soit occupé à autre chose, mais dans chaque cas, dans l’incapacité de livrer un combat dans l’immédiat. D’ailleurs, plongé dans sa réflexion, le garçon au regard de braise ne se rendit même pas compte qu’il allait pénétrer dans un domaine particulier, il semblerait bien qu’il soit arrivé à bon port, sa curiosité allait être satisfaite ! Alors qu’il venait d’arriver à ce qui semblait être le bon étage, la kunoichi prit la parole de nouveau, en chuchotant comme si elle avait eu peur qu’on l’entende. Il valait mieux entendre ça que d’être sourd ! Selon les propos de la naïve jeune femme, les « Seika » qui étaient apparemment l’unité d’élite de Konoha, étaient capables de créer mers et montagnes ; et bien qu’elle eut dit cela avec une touche d’humeur, elle sembla être convaincue de la véracité de ses paroles lorsqu’elle fit une comparaison avec la divinité Izanami. Hitomi ne semblait pas savoir que la plus grande crainte de ceux que l’on appelait les « Dieux » était justement les Hommes, plus particulièrement le genre d’homme qu’était Haru. Il se serait d’ailleurs sans doute permis de lui faire la remarque dans une autre situation, mais il était bien trop excité à l’idée de livrer bataille.

À son plus grand regret, personne ne sortit de la demeure, tout d’abord déçu, le Natsumi se retint de ne pas narguer sa si charmante hôte qui jusque la avait l’éloge d’un shinobi plein de qualités et qu’au final, notre héros ne pourrait même pas le rencontrer, c’était d’un ridicule. Il était maintenant évident pour le Nukenin, qu’il allait voir la Hokage, sa première proposition et aussi la meilleure des deux, il ne pensait cependant pas non plus que cela se ferait en quelques jours, alors pendant qu’il redescendait les marches, il chercha un quelconque prétexte – qu’il trouva rapidement – pour ne pas se retrouver sans compagnie. Feignant de bailler avant de s’étirer vers le ciel tout en gardant un œil ouvert pour observer sa camarade, Haru répondit finalement à la demoiselle avec l’air le plus décontracté qui soit sans pour autant enlever cette touche de sarcasme qu’on lui appréciait tant.

« Et moi qui pensait pouvoir à faire à la graine de la graine de la graine, je crois que c’est raté. Évidemment aller voir la Hokage ne déplairait pas, puisqu’il s’agissait la de mon but premier, cependant… »

Il rouvrit les yeux, souriant avant de se rapprocher de la jeune Hyô puis s’appuyer partiellement sur l’épaule de celle-ci. Oui partiellement uniquement parce qu’il ne fallait pas non plus lui déboiter l’épaule ! Puis, il ne faudrait pas oublier que notre héros était un garçon délicat après tout *joke*. Il reprit alors la parole, laissant ses mots caresser la chevelure et les tympans de la belle kunoichi.

« Comme je vous l’ai déjà dit, je serais heureux que vous soyez mon guide pour la durée de mon séjour. »
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