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 L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage...

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Kaguya Akasha
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Message(#) Sujet: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptyVen 26 Sep 2014 - 16:14

Situé au Nord du pays du vent, ce petit village est un lieu d'escale habituel pour les ninjas errants. Les forces du sable n'étant pas vraiment implantées sur place, s'y reposer est chose aisée. Mais, l'endroit est aussi réputé pour son atmosphère tout aussi paisible que singulier. L'endroit semble banal et étranger à la fois, la verdure y étant omniprésente, ce qui est assez rare dans un pays ''désertique''... Les maisons sont en bois ou en pierre, c'est un lieu rappelant fortement le centre du Yuukan. La journée, les rues sont pleines, la route commerciale fait vivre la vivre. Il est fréquent de croiser des commerçant de la terre de la terre ou du vent. Ainsi, les mets proposés sont plutôt variés. Aujourd'hui, c'est la foire car, un commerçant des îles vient de rapporter du cacao. J'aime beaucoup le chocolat mais, je n'ai pas un rond en poche. Ainsi, j'observe avec envie le chariot.

Qu'est-ce que je fais ici ? Et bien, c'est assez simple. J'ai pour projet de me rendre à Konoha et protéger un commerçant est le meilleur moyen de passer les frontières... Avant la formation du Shûkai, les choses étaient plus simples, les pays faibles permettaient de voyager assez aisément. Dorénavant, il faut impérativement se cacher ou mentir.

Pour venir jusqu'ici, un vendeur de bananes des îles chaudes m'a fait passer pour sa fille. La ressemblance n'était pas frappante mais, les douaniers n'en demandèrent pas plus. Le pays ne peut refuser des vivres. Ainsi, je suis aujourd'hui à la recherche d'un homme pouvant me guider jusqu'au pays du feu. En pleine salivation, une main vient se poser sur mon épaule. Qui est-ce ? Je me retourne et la surprise fut plus que grande en apercevant le gilet du sable... Comment savent-ils ce que je suis ? Mes cheveux ? C'est possible, ils sont la preuve de mon appartenance au clan Kaguya... Ou bien mes marques semblent trop suspectes ? Et qui a bien pu me remarquer ou me trahir ? Le vendeur de bananes ? Les douaniers ?

Je me laisse tomber au sol, mes mains protègent instinctivement mon visage.

- « Ne me faites pas de mal...! »

Ma voix est hésitante. Je me sens faible, je n'ai pas la moindre chance de survivre dans un milieu aussi hostile. Me battre ? Je suis bien trop fragile. Et puis, avec un peu de chance, ils ne viennent que pour m’interroger. Les civils craignent les ninjas ainsi, ma réaction n'est pas exagérée... Je ferme mes poings, mes mains portent les marques d'un Kunaï, comme tout combattant...

Je ne suis pas une errante, je veux vivre.
Je ne suis pas une pleurnicheuse, je veux sourire.
Je ne suis pas une victime, je veux aimer.
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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptySam 27 Sep 2014 - 13:03

Tenue de ville d'Oniri:

    Ussou, quel splendide petit village situé à la lisière entre le pays de l'herbe et celui du vent. Devenue le centre mercantile et routier de la jonction entre les deux pays, ce dernier, bien qu'humble, avait rapidement sût gagner de sa notoriété, notamment de part les nombreux marchés qui s'y déroulaient lorsque sonnait l'aube sur l'horizon. Il arrivait d'y trouver des denrées venues des quatre coins du monde. Le village se trouvait encore assez éloigné du désert pour jouir d'un climat des plus accueillant et agréable. De la sorte, la présence de nature se révélait plutôt abondante, laissant de nombreux et somptueux palmiers germer du sol. Plusieurs fontaines parsemaient les détours du villages.Une foule abondante parcourait les ruelles ici et là. Cette dernière se composait de nombreuses ethnies si bien que sans l’architecture méditorial des bâtisses, il aurait été impossible à un étranger de comprendre où il se trouvait. Tout en ces lieux respiraient l'abondance, la fertilité et la vie. Les marchands s'enrichissaient, mais n'était que de passage. Leur fortune partait avec eu laissant derrière eux le village. Ce dernier profitait cependant de l'abondance de populations étrangères pour galvaniser ses auberges et ses tavernes. Ainsi, le trafique humain permettait-il de contribuer à la pérennité de cet admirable village qu'était Ussou.

    Habituellement, je n'appréciais guère aller au marché car, cela signifiait me mêler à la foule et à tout ces petits gens. J'avais cependant eux vents qu'un commerçant transportant du cacao ferait escale dans ce petit village pour y vendre ces marchandises. Et qui disait cacao disait forcément chocolat. Ce met particulièrement rare et prisé au pays du vent méritait toute mon attention. Évidemment cela ne m'empêchai pas d'obtenir tout ce que je désirai et ce en n'importe quel circonstance, cependant cette fois-ci était différente. Depuis l'intégration de ma princesse dans ma demeure, je me sentais comme pousser des ailes, mut par le désire salvateur de tout faire pour qu'elle se sente à son aise et heureuse de m'avoir rejoint. Je lui réservai donc une petite surprise. Tandis qu'elle travaillait à ses leçons de savoir vivre, j'avais profité de l'occasion pour m'éclipser accompagnée de deux serviteurs afin de réserver une petite surprise à ma belle lors de mon retour. J'étais prête à parier qu'elle n'avait jamais goûté à de véritables chocolats de sa vie. Moi-même en était une fervente amatrice notamment leur ceux-ci avait un goût raffiné. Si ce commerçant faisait honneur à sa réputation, ce dont je ne doutai point, j'allais rapidement remplir mon panier de ces petites merveilles.

    Recrutant Oriochi comme cochet ainsi que Miria en accompagnante, nous partîmes en carrosse à destination. Une fois n'étant pas coutume je portais pour cette occasion une élégante tenue de ville qui saurait en tout point me distinguer au sein de cette foule de misérables. Parvenue près de la place des marchés non loin du centre ville, je descendis accompagnée de Miria soutenant une ombrelle au-dessus de ma tête afin de me protéger des rayons du soleil. Oriochi quant à lui resta en retrait afin de veiller sur la carriole. De toute façon je ne souhaitai guère de sa présence qui aurait polluée ce délicieux début d'après midi. Tandis que nous marchions la foule se révélait de plus en plus abondante. Il aurait put paraître inconscient pour des demoiselles de se balader parmi une telle cohorte humaine, mais il ne fallait pas oublier que malgré mon apparence je n'en demeurais pas moins une shinobi averti. Comme il me fut déjà plaisant de voir retourner à la boue ces vulgaires agresseur qui avait jadis tenté de me dérober mes affaires.

    Après plus d'une dizaine de minute de recherche nous parvînmes finalement à retrouver ce fameux marchand caché derrière son stand à vendre ces mets d'outres mers. De nombreuses épices et plats étrangers remplissait l'atmosphère de leurs effluves odorantes. Au milieu de se manège ethnique et social, j'avais vraiment l'impression de me retrouver à l'autre bout du monde, ce qui pourtant n'était malheureusement pas le cas. Détaillant les chocolateries d'un œil avisé, je fus soudainement interrompue dans ma démarche en entendant une femme supplier qu'on l'épargne. Je me retournai alors brusquement pour voir cette dernière à genoux, les bras rabattus sur son visage en signe de soumission face à un shinobi. Que ce passait-il donc ? La foule commença à s’agglutiner tout autour afin de voir ce qu'il en retournait. Je fis également preuve de curiosité, me demandant ce que pouvait être cette chose... Oui, une chose. Je ne voyais pas d'autre façon de qualifier l'être pittoresque qui se tenait à genoux sous mes yeux.
    Elle avait un visage des plus livides semblables à de la craie comme elle n'avait jamais vue le jour où était atteinte d'une grave maladie de la peau. Sa chevelure, aussi immaculé que la mienne, s’entortillait grossièrement sur sa tête. A croire qu'elle n'avait jamais connue un peigne de sa vie. Mais le comble de l'horreur se trouvait sur son visage. Non pas qu'elle fut laide à ce point, en réalité, avec tous ces éléments externes, il s'avérait difficile de déterminer avec exactitude une quelconque forme de beauté sur ses traits. Le tout était avant tout gâché par cet immonde cicatrice courant la partie supérieur de son visage. A première vu et à l'ignoble couleur qu'elle arborait, on pouvait presque la confondre avec un tatouage, malheureusement pour elle, il n'en était rien. Il s'agissait bel et bien des vestiges du grave blessure qui avait été mal soignée. Son accoutrement n'arrangeait en rien l'image qui se dégageait de cette sauvageonne. Mais le plus pitoyable dans tout cela restait son comportement. L'honneur comme la fierté semblait faire partie des notions lui faisant défaut. La voir ainsi, vivant dans un état aussi lamentable me dégoûta aussi bien qu'il me fit éprouver une certaine pitié à son égard. On devinait aisément qu'elle venait de loin et n'avait absolument pas sa place ici, pour ne pas dire en ce bas monde...

    Je fus alors prise d'un grand élan d'inspiration. Une petite sauvageonne, sans personnalité ni famille ni repère. Elle ne possédait rien tandis que moi j'avais absolument tout. Voilà qui pouvait être intéressant. Qui plus cela étant, je venais de remarquer de nombreuses coupures sur ses mains. Celles-ci ressemblaient fortement à celle que j'avais jadis pus me faire en m'entraînant à manier un kunai. Voici qui enrichissait un peu plus mon engouement à l'égard de cette pitoyable créature. Afin de lui sauver la mise et éviter que la situation ne dégénère, je décidai d'aller prendre les devants en allant directement aborder le shinobi qui l'avait interpellé. Après quelques mots échangés ainsi que sa poche remplie de piécettes il parti sans demander son reste. Je me retournai alors pour faire face à la sauvageonne qui demeurait à genoux. Je lui adressai un regard accompagné d'un sourire hautain puis m'adressai à elle d'un ton sévère.

    -Relevez-vous donc ! N'avez-vous aucun honneur ? Courber ainsi l'échine devant le premier quidam venu ne vous apportera rien de bon dans la vie. Pis encore, cela pourrait un jour causer votre perte.

    Alors Miria s'empressa de me rejoindre accompagnée de son ombrelle, faisant l'office qui lui était dû depuis son arrivée. La demoiselle était restée en retrait afin de prendre la peine d'acheter les victuailles sélectionnées par mes soins. Lorsque la sauvageonne fut enfin redressée sur ses pattes, je prélevai un chocolat dans le petit panier de ma servante pour le croquer à pleine dent sous regard envieux de l'indigente.

    -Mon nom est Oniri Saibogu, du clan du même nom. Fis-je en avalant délicatement la sucrerie dont un léger goût amer se fit sentir sur ma langue.

    Je pris alors un deuxième chocolat que j'offris à mon interlocutrice. Bien que jusqu'à présent elle m'avait donné qu'une misérable image d'elle, je tenais à découvrir ce dont elle était faite. Ma curiosité naturel me poussait à agir ainsi. Et puis, qui sait ? Peut-être se révélerait-elle plus intéressante qu'elle n'y paraissait.

    -Me feriez-vous l'honneur de me faire part de votre identité ainsi que des raisons de votre présence ici ? Je doisavouer que vous m'intriguez très chère. J'aimerais en apprendre davantage à votre sujet. Dis-je d'un ton parfaitement supérieur et hautain. Je voulais tester sa réaction devant mon comportement.

    Serait-elle plus familière ? Se dresserait-elle à ma hauteur ? Ou tomberait-elle une nouvelle fois à genoux ? J'avais ma petite idée là-dessus, mais je tenais à le constater de mes propres yeux.
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Kaguya Akasha
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptySam 27 Sep 2014 - 15:30

Pourquoi ?
Pourquoi s'agglutinent-ils autour de moi ?
Pourquoi me regardent-ils ainsi ?
Pourquoi sont-ils si différents .. ?

Qui est-elle ? Elle est belle... Est-elle en train de me regarder ? Oui, elle me regarde. Je m'éloigne de mon supposé assaillant en rampant misérablement. Je ne souhaite pas le regarder, je ne veux pas qu'il s'abreuve de la peur se trouvant au plus profond de mes yeux. Elle me regarde, elle me sourit, comment peut-elle ? Mon visage représente le dégoût ou la peur mais, il n'a été synonyme de bonté qu'une seule fois. Oui, une seule fois... Avec cet homme, ce Kirijin...

Sa compassion lui donna finalement la parole, je me sens si bête face à un vocabulaire si évolué, je ne comprends pas grand chose. Je la regarde niaisement, que veut-elle ? Est-elle en train de se moquer de moi ? Non, elle attend quelque chose... Une femme tout aussi belle vient de la rejoindre, qui est-elle ? Elle semble lui obéir, est-ce une amie ? Je rêve d'être aussi belle et cultivée, je rêve de ressembler à mon interlocutrice. Je dois me lever, je le sens dans le regard de l'accompagnatrice. Je me lève avec difficulté, je me sens lourde, apeurée, admirative, différente, in-importante...

La femme à l'allure divine mangea du chocolat pour ensuite m'en proposer. Elle s'appelle « Oniri », un beau prénom pour une belle personne... Les lettres servant à m'identifier sonnent plus nomades, c'est bien moins poétique. Je ne peux répondre, je n'y arrive pas, que dire à une femme si différente ? Je n'ai pas la notion du terme « clan », je sais que je proviens de la famille Kaguya mais, est-ce important de le préciser ? Cela semble être une fierté pour la Belle. Je baisse le haut de mon corps afin d'attraper le chocolat avec ma bouche, j'ai vu les nobles de la Terre se baisser comme ça devant de belles demoiselles. C'était sûrement pour un chocolat, Raran faisait pareil...

Elle parla. Sa voix est douce mais, sèche à la fois. Elle semble peser ses mots, elle semble réfléchir à ce qu'elle dit, elle semble si intelligente.. Je savoure cette nourriture extraordinaire, c'est si bon, si rare, si beau... Elle me demande de me présenter et elle précise qu'elle s'intéresse à moi ? Est-ce possible ? Je ne suis rien, pourquoi s'intéresser à moi ? Dois-je révéler mon identité ? Comment mentir face à elle ? Je ne peux m'y résoudre.

    - « Bon...Bonjour... Je...Je suis Akasha, je ne suis qu'une voyageuse... Je viens du pays de l'eau.  »

Mes phrases sont infectes, les siennes sont parfaites. Je ne ne peux pas m'empêcher de l'admirer, de la regarder encore et encore. Mon cœur me fait mal, il bat bien vite... Je m'exclame assez niaisement :

    - « Vous êtes belle ! »

Je veux qu'elle le sache, je veux que le monde le sache. Je trouve cette femme magnifique, je ne peux l'ignorer, je ne peux m'y cacher, je ne peux me mentir, je ne sais pas pourquoi mais, il semble que je la trouve formidable. Les regards environnants n'existent plus, je ne vois qu'elle, il n'y a plus qu'elle et rien qu'elle. Le chocolat me semble fade face à cette femme, je redécouvre la beauté avec émerveillement...

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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptySam 27 Sep 2014 - 22:14

    Je m'attendais à de nombreuses choses venant de sa part, mais sûrement pas à cela. Alors que je lui tendais un chocolat, elle s'empressa de mettre un genou à terre pour croquer à pleine dent sans prendre la peine de me l'enlever des doigts. Je restai un instant ébahis devant cette scène des plus pittoresque. Cela confirmait ce que je pensais, en plus de n'avoir aucune culture ou honneur, l'intelligence semblait aussi lui faire défaut. Il fallait admettre que depuis le début de cette rencontre elle avait davantage appliqué un comportement animal plutôt qu'humain. Je me surprenais en me demandant comment elle avait pus faire pour survivre en arrivant jusque là. Écoutant ses réponses, elle m'expliqua qu'elle se nommait Akasha et était originaire du pays de la brume. Il ne s'agissait cependant pas des informations que je souhaitais acquérir en priorité.

    Son genou toujours posé à terre, elle me contemplait avec des yeux admiratifs qui faillirent me mettre mal à l'aise. Aussi proféra telle ces paroles comme s'il avait s'agit de quelque chose de vitale. Moi ? Belle ? Évidemment que je l'étais. Elle ne m'apprenait rien. Mais me le dire ainsi aussi abruptement se révélait plutôt incongru. Je pus retenir en gloussement de rire à l'encontre de son attitude. Constatant que bon nombre de regards nous dévisageaient j'estimai que nous avions passé assez de temps ici et qu'Akasha m'avait suffisamment fait honte pour le moment.

    Néamoins, je n'en avais pas encore terminée avec elle. Son comportement à la fois maladroit, soumis et sauvage devenait de plus en plus intéressant. En effet, s'il en était ainsi, il me serait fortement aisé de la façonner selon mes désirs pour en faire le parfait objet de mes caprices. Qu'elle souffre, qu'elle en meurt, cela m'importait peu du moment qu'elle ne s'en rendais pas compte.

    Penchant mes lèvres dans l'oreille de Miria, je lui murmurais quelques mots l’intimant de nous laisser seules en allant rejoindre Oriochi au carrosse. Elle ne sembla pas rassurée à l'idée de m'abandonner en compagnie de cette sauvageonne, mais mon regard insistant suffit à la faire obéir. Je pris tout de même la peine d’emporter avec moi son ombrelle que je déposai sur mon épaule de sorte à ce qu'elle fasse barrage aux rayons du soleil.

    -Suivez-moi donc ma chère Akasha. Nous avons de nombreuses choses à nous dire toutes les deux.

    Ce faisant elle me suivit sans jamais me quitter des yeux un seul instant. J'ignorai qu'elle genre d'effet je lui faisais, mais elle semblait en admiration béate devant moi. En réponse je lui adressai un sourire faussé accompagné d'un haussement de sourcil. Il était claire qu'elle ne comprenait pas la plupart des codes sociaux. Sans doute s'agissait-il de son principal problème. Tandis que nous avancions au cœur du marché parmi la foule, nombre de regards se posèrent sur ma compagnie du jour. Il fallait dire, qu'avec une allure pareil, on avait tendance à se demander le nom du zoo d'où elle s'était échappée.

    -Il semblerait que vous ne soyez pas très honnête avec moi Akasha. Et c'est une chose que je n'apprécie pas du tout. Dis-je d'un ton sévère tout en continuant de marcher en ayant les yeux rivés vers l'avant sans lui apporter la moindre attention. Vous prétendez être une simple voyageuse originaire de Kiri, mais les marques sur vos mains témoignes le contraire. Je sais que vous êtes une shinobi. Alors je vous prierais de me donner le nom appartenant à votre clan ou votre famille. Voyez, j'en ais fais de même précédemment pour moi et je souhaiterais que vous en fassiez tout autant désormais. Ne pensez vous pas qu'il s'agit de la moindre des choses ? Poursuivis-je comme si je m'adressai à une enfant alors qu'elle même devait à l'origine être plus âgée que moi.

    Cette journée s'avérait merveilleusement agréable. Le soleil brillait haut dans le ciel. Pas un seul nuage n'était visible à l'horizon et les vents fraids venus des plaines verdoyantes de Kusa rafraichissaient l'atmosphère. Dès lors que nous nous fûmes suffisamment éloignées de la foule après avoir traversé le centre du marché, je m'assis sur un banc en bois de chêne situé juste en face d'une rue piétonne. J’incitai Akasha à en faire de même de sorte à ce qu'elle s'installe à mes côtés. Rehaussant le panier plein de friandises chocolatées, j'en pris une pour la poser sur la cuisse de ma sauvageonne. Oui, il s'agissait de MA sauvageonne, sauf qu'elle l'ignorait encore.

    -Comme je vous l'ai dis, je souhaite en apprendre davantage sur vous et désormais, j'exige d'en connaître les détails. Dis-je en prenant un chocolat d'un geste gracile que je réservai à mes lèvres. Racontez-moi donc votre histoire Akasha. Vous n'avez rien à craindre de moi, je ne vous jugerais pas. Je pourrais même vous aider si cela s'avère nécessaire. Dis-je en me forçant à employer un ton compatissant.

    Après tout, comment aurais-je pus la juger davantage après tout ce que je venais de penser à son égard. Cette Aka s'avérait être une véritable curiosité de la nature, mais un être aussi influençable ne se présentait pas tous les jours à notre porte et je comptais bien en profiter autant que possible.
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Kaguya Akasha
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptyDim 28 Sep 2014 - 15:53

Sa grâce est grande, elle ne sait que me ravir. Elle semble être faite pour me plaire. Je ne peux que remercier Dieu d'avoir pu me présenter un messie aussi magnifique. Raran n'aurait pas été d'accord mais, Raran n'était qu'un chien. Il ne pouvait pas me comprendre comme elle en est capable. Elle sait déjà tout de moi car, son intelligence est supérieure. Bien sûr, il est peu orthodoxe de s'accrocher aussi vite à une personne mais, je suis différente. Je le suis car, j'ai souvent été seule. Je veux connaître cette personne. Non, je veux juste lui servir, je ne veux pas être inutile. Je veux pouvoir me réveiller en ayant un objectif. Je ne veux plus craindre le lendemain, je veux l'attendre. Elles se séparent, je me fiche de la raison. Elle me demande de la suivre, mon regard est toujours aussi béat, je me force à répondre :
    - « Oui... »

Après quelques minutes, elle reprit la parole. Elle sait que je suis une Kunoichi, est-ce important ? Est-ce un soucis ? Sa façon de parler me berce, elle est toujours aussi bonne oratrice, je ne peux imaginer déshonorer ses dires en me taisant. Je la regarde mais, elle regarde ailleurs, pourquoi ? Est-ce une punition ? Ce n'est pourtant pas un mensonge, je ne veux juste pas qu'elle me déteste. Je baisse mes yeux en direction du sol, je suis troublée. Est-elle en train de me haïr ? Non, je ne dois me dire ça, elle est trop clémente... Elle veut juste m'apprendre à ne pas mentir, oui c'est ça. Elle ne veut que mon bien... Je soulève ma frange afin de lui montrer le signe d'appartenance au clan Kaguya (du moins ce qu'il en reste). Il ne reste plus qu'un seul point rouge. L'autre n'est plus qu'une demi-lune.
    - « Je … Je suis membre du clan Kaguya, madame... Je... Je suis désolée... »

Le ''Madame'' est-il de trop ? Je n'en sais rien, je ne sais pas ce qu'elle veut. Je veux lui plaire mais, je n'ai pas le moindre indice pour réussir. Sa perfection m'éblouit. Ma timidité me fait rougir. Je ne vois toujours pas le reste du monde. Je ne vois qu'un tunnel blanc et cette magnifique femme me sert de guide. Elle est tout, je ne suis rien. Une fois assisse, elle posa un chocolat sur ma cuisse, pourquoi ? Pourquoi ne pas laisser me courber pour elle ? Elle ne m'aime déjà plus ? J'ai dû faire quelque chose de déplaisant mais, quoi ?

Non, je me trompe. Elle veut en savoir plus sur moi ! Elle veut m'aider. Je suis à la même hauteur que sa personne, j'en suis ravie. Je place le chocolat dans ma bouche. Et j'hésite à parler. Je crois que parler la bouche pleine n'est pas une bonne chose. J'ai entendu une vieille femme le dire à son enfant dans une auberge de Kusa. Elle était gentille cette femme, elle aimait ses enfants mais, elle avait peur de moi. Une fois le chocolat savouré et avalé, la discussion pu reprendre.
    - « Je suis... Je suis une errante... J'ai quitté Kiri un matin. Les gens étaient méchants... Je ne sais pas pourquoi, ils étaient méchants... Je voulais juste manger et dormir mais, ils ne voulaient pas. J'ai préféré partir. Je ne sais pas si je suis recherchée... Je ne sais pas ce que j'ai fait. Je voulais juste vivre, je ne veux pas vous mentir .. ! »

J'ai cru comprendre que Kiri n'est plus qu'un village en ruine mais, je n'y crois pas. Je ne peux pas y croire, nous étions trop nombreux. Ils ne peuvent pas être morts, ils attendent juste que je revienne pour me frapper encore. Manger était un crime, vivre était un crime... Je ne veux pas y retourner, jamais ! Je ne veux pas pleurer, je ne peux plus. Je veux juste la regarder encore et encore. Je veux l'user de mon regard, je veux bronzer de son rayonnement, je veux cuire de sa chaleur...
    - « Je.. Je n'ai rien fait de mal... Je ne veux plus que vous aider... »

Certains diront que je suis rapide , d'autres diront que je suis stupide. Je me fiche des dires des autres. Elle est la seule qui compte.

Je ne peux me refuser à elle.
Je veux simplifier sa vie.
Je veux juste qu'elle puisse me remercier une seule fois.
Je veux me sacrifier pour elle.
Je veux être son reflet...
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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptyMar 30 Sep 2014 - 15:41

    Je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux en attendant son nom de famille. Une Kaguya ? J'avais peine à le croire, il avait été dit que tous avaient finit exterminé lors de l'attaque des Furyou sur le village de la brume. Pourtant elle m'apporta la preuve de ses dires en relevant sa mèche de cheveux pour dévoiler deux points rouges sur son front. Du moins un, l'autre ayant été a demi chassé par un quelconque joug du sort. Je ne savais pas énormément de chose sur ce clan. Moi qui avait tendance à facilement tout mémoriser, j'éprouvais quelque difficulté à me souvenir des cours de mes précepteurs à ce sujet. Je savais avant tout qu'il s'agissait d'un illustre clan du pays de l'eau et que leur faculté s'apparentait à la manipulation de leur os. Passé le choque initial, cette révélation ne put que me ravir. Décidément, j'avais trouvée une perle rare. En plus d'être une sotte, elle possédait un héritage génétique des plus fascinant. L'avoir ainsi pour moi serait une véritable aubaine.

    Car oui, j'avais désormais de grands projets pour cette petite misérable qui semblait tellement honteuse d'ainsi dévoiler son identité. Je la confortai en éclairant mon visage d'un large sourire. Ainsi encouragée, elle m'apporta davantage de précisions quant à son existence passée. Comme je le soupçonnai elle avait été une véritable victime, ce qui l'avait réduit à ce qu'elle était à présent. En soit, cela m'arrangeait. Les volontés trop ancrée s'avérait difficile à soumettre. Au comble de l'ironie elle se proposa d'elle-même pour m'assister. Je ne pus m'empêcher d'étirer un sourire belliqueux face à une telle annonce. Posant mon regard dans le sien je sentis la gêne l'envahir. Cela m'amusa plus qu'outre mesure. J'aimais procurer ce genre d'effet sur autrui. Cette curieuse sensation de mal être devant l'admiration...

    Ainsi me penchais-je un peu plus sur elle simplement pour le plaisir de l'intimider davantage. Je posais alors ma main sur sa joue pour la caresser avec douceur comme pour affirmer ma possession sur sa personne. Je pouvais presque ressentir à travers sa peau tout le trouble qui sillonnait son esprit.

    -Ho ma pauvre chérie ! Dis-je d'un ton parfaitement théâtral. Vous avez vécu tant de misère, mais n'ayez crainte... Ceci va bientôt changer car j'ai l'intention de vous offrir un formidable cadeau...

    Je jubilai intérieurement. Ce qu'elle pouvait être stupide, grossière et dérisoire, mais en même temps tellement attachante. Évidemment dans ma grande mansuétude je me révélai capable d'éprouver de la pitié pour cette créature sans individualité. A mon sens elle ne serait qu'un jouet de plus contrairement à elle pour qui je serais sa raison d'être. Elle ne semblait dors et déjà ne jurer que par moi. J'ignorai les raisons qui la poussait à agir ainsi, sans doute était-elle tombé eau plus bas pour se jeter sur la première personne dotée d'un tant soit peu de raffinement.

    Je me redressai de mon banc pour mieux lui faire face, laissant le panier en osier posé à côté d'elle. Je m'amusai à faire tournoyer mon ombrelle sur mon épaule en regardant le ciel. Un index posé sur ma lèvre je mimai la réflexion dans un large sourire. Tout autour de nous la foule allait et venait accentuant tantôt les regards dans notre direction. Une chose était sûre ma petite sauvageonne ne pouvait pas passer inaperçue. Cela en devenait presque pénible. Je pensai alors qu'il y aurait de nombreux changement, notamment physique, à orchestrer sur sa personne afin qu'elle soit en mesure de me servir. Oui, me servir, c'était exactement cela. Je désirai la faire mienne de sorte qu'elle puisse jouir de l'infinie honneur de pouvoir répondre à chacune de mes exigences et caprices. L'avisant de bas en haut, elle demeurait toujours assise à me contempler l'air hagard, incapable de comprendre se qui se déroulait devant ses yeux.

    -Voici ce que je vous propose très chère. En réalité il est davantage question de passé un marché avec moi plutôt que de recevoir un véritable cadeau. Soyez rassurées il est d'une valeur tout aussi importante. Commençons par mes exigences... Dis-je d'un ton solennel.

    A ce moment là je ne pus m'empêcher d'émettre un petit rire aigu en cachant ma bouche avec ma main. J'avais la sensation d'être une enfant à qui l'on venait de conférer un nouveau jouet et pas des moindres. Après un bref instant de silence qui mit la conversation en suspens, je repris la parole pour lui annoncer cette vérité qui dès lors scellerai à jamais sa vie.

    -Je veux absolument tout de vous. Je désire que vous m'apparteniez corps et âmes. Votre volonté comme votre liberté sera mienne. Vous me servirez quel qu'en soit le prix... Je marquai une nouvelle pause afin de lui laisser le temps d'assimiler ces paroles puis reprit. En échange de quoi je vous conférerai tout ce que vous avez toujours rêvée d'avoir. Une maison, une famille, des amis, de l'argent, de la nourriture, votre propre chambre, un lit, un but, une raison d'exister. Cependant comprenez que ceci aura un prix et qu'il vous faudra accomplir mainte efforts pour conserver votre place. Concluais-je en levant un index afin de souligner ce fait.

    Son traitement mental commençait dès à présent. A l'instant même où j'avais prise ma décision, il ne lui restait plus aucun choix. Je comptais m’évertuer à la rendre aussi docile que possible en laissant sous entendre qu'elle pourrait tout perdre à chaque instant. En renforçant cette crainte d'être abandonnée elle se sentirai dans l'obligation de fournir un service irréprochable et ce, sans la moindre contradiction de sa part. Reculant de quelques pas en arrière je l'incitai alors à se lever pour se tenir face à moi.

    -Bien...Fis-je avec dynamisme. Si toutes ces conditions vous conviennent alors il est temps pour vous de prêter serment. Mettez vous à genoux devant moi et jurez moi soumission, servitude et fidélité pour toujours et à jamais.

    Lançais-je avec toujours plus de solennité dans la voix. Je voulais qu'elle grave cet instant dans sa mémoire que chaque jour, chaque nuit, elle se souvienne du moment où elle avait prêtée serment en glorifiant et ternissant son âme usée de ma présence. Cette même âme que je prendrais un malin plaisir à modeler selon mes convenances. Si elle venait à accepter, ce dont je doutais peu, cette petite sortie improvisée aura bien valut tous les chocolats du monde.
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Kaguya Akasha
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptyMer 8 Oct 2014 - 19:51

L'observer n'est plus un mythe et l'aimer n'est plus un fantasme. Je ne peux plus la quitter des yeux. Je ne peux plus rien lui refuser. C'est terminé, je suis à elle. Ses questions sont si évidentes, pourquoi m'en faire la demande ? Je n'ai pas le choix, je n'ai plus l'envie, je ne veux plus la quitter.
Ma vie ne se limite qu'à cette personne. Je n'ai rien à négocier, que veux-tu ? Tu es déjà tout. Je la regarde assez bêtement. Elle est si belle.
Je ne peux répondre, je hoche simplement la tête. J'accepte de te suivre, tu es la seule option. Oui, je veux devenir ton pion, tu es déjà ma reine. Que veux-tu ? Que vas-tu faire de moi ? Tu m'aimes, hein ? Tu me le diras ? Oui, tu me le diras, j'ai confiance.

    - « M-Mais, je te fais confiance ! Je suis à toi ! Ne doutes pas de moi... »

Je ne sais que penser, je ne sais que l'aimer. Dois-je me dire que c'est mal ? Je me fiche des croyances, je veux m'identifier à toi, je veux te ressembler et t'aimer. Je ne souhaite qu'être ton reflet et être aussi importante que toi. Je me rapproche et je m'agenouille. Même sous cet angle, tu es belle.
Tu sais, je ne suis pas idiote Oniri. Une part de moi sait ce que tu veux. Mais... Tu es ce que je veux être. Tu es parfaite. Bien sûr, je vais devenir ton pion, ton chien voir pire encore. Cependant, le fait de pouvoir te fréquenter est déjà une récompense si grande. Tes yeux, ta bouche, tes jambes, ta poitrine, tes pieds... Je te veux. Toute entière, je te veux. Avec une assurance, je rajoute :

    - « Ma vie n'est plus mienne ! »

Mon regard est sincère. Tu me découvriras et tu m'apprendras à m'aimer. Car, j'ai besoin de toi, Oniri. Je t'aime tout simplement. Je regarde le sol. Je le regarde car, c'est ma place. Je ne suis pas encore assez importante pour elle pour oser abuser de regard. Je dois m'améliorer, je dois te calquer et répondre aux désirs de ta personne. Oh... Bien sûr, ça me réjouit. Oui, je suis contente d'enfin pouvoir exister. Tu trouves ça stupide, non ? J'ai besoin de toi. Besoin d'une autre personne ! Et tu es la seule à me le proposer, la seule à pouvoir me sauver. Je ne peux pas te reprocher de te servir de moi. Je semble si faible, si triste, si seule, si idiote...
C'est la vérité, je le suis.
Mais avec toi, je suis quelqu'un d'autre. Je me sens différente, cette partie de moi ne se montre peu mais, je ne suis pas qu'une idiote. Ta vie est en sécurité avec ma personne à tes côtés !

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptyMer 8 Oct 2014 - 22:22

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    Akasha s'inclina plus bas que terre devant moi et jura que sa vie ne lui appartenait plus. Voilà qui était parfait. Elle serait désormais ma fidèle servante et protectrice. Cependant, quelque chose dans ses propos me dérangeait. La petite sotte n'employait pas les bons termes en s'adressant en moi ce qui, pour une fidèle tellz qu'elle, était indigne de moi. Il y avait fort affaire avec pour parvenir à l'aboutissement de la perfection. Heureusement pour elle, je saurais faire preuve d'un grand savoir vivre, mais aussi d'une sévérité sans borne. La leçon pouvait commencer dès à présent. Ce faisant, je refermais mon ombrelle pour lui frapper sur la tête. J'avais fais en sorte de retenir mon coup, mais le choc saurait la rappeler à l'ordre. De petits stimulus de temps à autres ne lui feraient sûrement pas de mal...

    -Désormais en vous adresserez à moi en m'appelant Oniri-sama ! Vous pouvez dès à présent commencez par vouvoyer tous ceux qui vous entourent. Il s'agit d'une importante marque de respect envers autrui et je souhaite vous voir vous y appliquer dès à présent.Fis-je en arborant un sourire malicieux tout en exhibant, menaçante, la pointe de mon accessoire.

    J'imposai un regard insistant sur sa personne afin de s'assurer qu'elle ait bien saisi mes propos. Ce faisant je rabattis l'ombrelle sur mon épaule et tournai les talons. J'incitai alors à ma compagne de me suivre d'un geste gracile de la main en lui rappelant d'emporter le panier de chocolaterie avec elle. La foule tout autour de nous arborait des airs médusés face à l'étrange spectacle qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine fierté à l'égard de mon nouveau jouet. Il s'agissait de mon Akasha, de ma possession, de mon objet. Je pouvais désormais en faire ce bon il me semble et la façonner selon le moindre de mes désirs et caprices.

    Marchant dignement parmi les ruelles je décidai de rejoindre Oriochi à la voiture pour rentrer dès à présent à la demeure familial. J'ai fais ici tout ce que j'avais à faire et récupérée tout ce qu'il m'était possible de récupérer . J'éprouvai par ailleurs un certain engouement à l'idée de présenter à ma princesse ma nouvelle servante. Toutes deux formeraient probablement un duo fort complémentaire car, chacune avait grandement à apprendre dans leur domaine respectif. Prenant une grande inspiration je profitais de cet atmosphère chaleureux en me délectant des doux rayons de l'astre diurne qui brillait haut dans le ciel, sonnant ainsi l'heure de midi. Osant poser un œil sur mon escorte je constatai avec peine son accoutrement ainsi que sa tenue de marche. En l'état actuel elle me faisait plus honte qu'autre chose. J'avais rapidement intérêt à remédier à cela.

    -Par le ciel, je vous en pris tenez vous droite et ne marchez pas à ma hauteur...Lui lançais-je avec un rien d'exaspération dans la voix.

    J’acquiesçai d'un signe de tête en la voyant se mettre à l’œuvre. Au moins je n'avais nullement à douter quant-aux efforts qu'elle serait à même de fournir. On ne pouvait imaginer pire que de s'entourer de serviteurs incompétents... Durant la suite, je n'eus de cesse de regarder en arrière afin de m'assurer qu'elle conservait la bonne attitude. Elle apprenait visiblement assez rapidement ce qui me fit décocher un sourire. Après une dizaine de minute de marche nous finîmes par sortir du centre ville afin de parvenir à la carriole où nous attendait notre cocher ainsi que ma principal servante Miria. Tous deux me lancèrent des airs interloqués en voyant Akasha me suivre au pas. Je m'arrêtai alors devant eux, candide, afin de leur adresser la parole.

    -Cette femme se nomme Kaguya Akasha. Elle va devenir une nouvelle servante au service de notre famille. Je ne veux entendre sortir de vos bouches aucune contestation. Une fois arrivé à la demeure familial vous m'aiderez à lui intégrer tout le savoir vivre qui lui est du.

    Le ton de ma voix était à la fois simple et autoritaire. Je ne voulais en aucun cas que l'un de ces deux rabats-joies s'opposent à mes décisions. Nous montâmes ainsi tous les trois dans le carrosses moi en première, suivit de Miria puis de notre nouvelle petite souillon qui ferma la porte derrière elle. Je demandai à ce qu'elle soit assise devant moi. Les claquement de fouets retentirent surenchérit par les hérissement des chevaux tandis que le carrosse se mettait en branle avant de partir. A l'intérieur je ne cessai pas un seul instant de dévisager Akasha en l'avisant de la tête au pied. Un sourire malicieux pendait sur mes lèvres tandis qu'elle arborait une expression gênée. Ce faisant je pris sa main dans la mienne de sorte à présenter sa paume vers le haut. Je m'amusai alors à caresser cette dernière du bout des doigts. Après un instant j'en vins à lui adresser la parole d'une voix mielleuse.

    -Dite-moi très chère. Vous prétendez appartenir au clan Kaguya, mais je n'en ai guère eu la preuve. Cela étant, je vous ordonne de faire sorti un os de votre paume afin de témoigner de la véridicité de vos dires.

    Mon regard s'enflammait de curiosité à l'idée de la voir à l’œuvre. Les marques sur son front m'avaient servit de preuves, seulement je désirais constater son étrange et si particulier pouvoir de mes propres yeux.



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Message(#) Sujet: Re: L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... L'autorité et le chocolat ne font pas bon ménage... EmptySam 11 Oct 2014 - 0:29

Alors Akasha, tu ne vas pas te laisser faire quand même ? Elle te frappe. Comme tes aînés, elle ne t'aime pas. Elle ne veut que ton mal. Tu crois sérieusement en elle ? Voyons, ne fais pas ton idiote... Tu pensais qu'elle allait changer ton monde, tu n'es qu'une idiote, tu voulais devenir une jeune princesse ? Tu n'es qu'une idiote, une jeune gosse pauvre... Rêver ne fait que te faire souffrir. Tu dois arrêter de te faire du mal. Il est trop tard pour toi, tu es une solitaire. Tu ne peux changer ça, tu es toi. Tu ne veux pas subir, tu dois te débarrasser d'elle. J'ai toujours été là pour toi, non ?

Je ne veux pas abandonner ! Elle n'est pas ce que tu penses ! Elle veut mon bien, elle veut que je m'améliore. Tu ne peux pas dire tout ça ! Je n'ai plus besoin de toi, tu peux partir.

    - « Oui, Oniri-sama, excusez-moi ! »

Je me dois de lui obéir. Elle m'aimera, cela prendra du temps mais, elle m'aimera. Elle m'aide, elle veut mon bien. Bien sûr, je dois la suivre. Je dois lui faire confiance. Je l'observe, je ne veux que la copier. J'applique le moindre conseil. Soumission ? Non, je ne considère pas ça ainsi. Je n'ai rien, je ne sais rien faire, je n'ai pas le choix. Elle doit m'inspirer afin que je devienne meilleure, c'est normal. Se limiter à son savoir est une lourde erreur. Je ne veux pas rester la petite Akasha, pauvre et stupide. Je veux grandir psychologiquement mais, aussi physiquement. La pauvreté n'est pas belle, la richesse l'est. C'est pour moi une chance d'avoir cette femme à mes côtés. Alors, qu'elle me prenne pour son chien, je suis gagnante. De plus, je l'aime et l'Amour n'exige pas un retour de l'autre. Ainsi, je marche avec un dos de moins en moins courbé. Ce n'est pas désagréable, au contraire. Je me sens de plus en plus importante, plus civilisée. J'aime ce monde.
Malgré mon recul, je me sens à son hauteur. Je ne peux pas résigner à lui être inférieure. Je suis elle, elle est moi. Nous sommes égaux. Mais, je dois respecter les codes pour grandir. Je ne suis pas parfaite, je le sais bien. Lorsqu'elle annonça mon intégration à son petit groupe, le plaisir fut intense. Je ne peux cacher ma fierté. C'est un début, un magnifique début. Cette vie ne fait que commencer et pourtant, je me sens déjà expérimentée. Oui, c'est grâce à toi, tu l'es. Vraiment.
Les choses devinrent de plus en plus belles, elle me caressa, me parla... Je ne me sens plus comme son chien, je suis un soutien. Je dois l 'aider, elle n'attend que ça. Tu souhaites connaître mes secrets ? Mon pouvoir ? Ce n'est pas un soucis, il n'existe que pour ça. Suite aux quelques mots de la belle Oniri, un sourire assez léger s'afficha sur mon visage. Ne souhaitant pas la blesser, je me dois de limiter mon pouvoir. Je n'utilise qu'une technique assez simple. Des cornes ornent dorénavant mon crâne.

    - « Voilà, Oniri-sama ! Je contrôle la matière osseuse, je peux aussi améliorer sa résistance. J-Je préfère le défensif à l'offensif.. Mes techniques sont les vôtres. »

Est-elle encore en train de me caresser ? Suis-je une bonne arme ? Je suis à elle, rien qu'à elle et cela ne changera jamais ! Je me fiche de n'être que son objet car, rien n'est plus utile. Je ne veux que briller à travers sa beauté. Je ne souhaite pas devenir meilleure qu'elle, non... Je veux être sa personne.
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