L'appétit vient en mangeant (Sanae + libre)

Les nuits sont très sombres dans le village caché de la foudre, si vous cherchez la raison de cette obscurité prédominante, Levez les yeux vers le ciel et vous y verrez des montagnes. Le relief est la cause de cette noirceur qui englobe Kumo, mais pas seulement. Nombreux nuages colonisent le firmament bleu marine et menace le monde du dessous. Les cumulus s'agglutinent en masse et deviennent des orages. Aucune pluie ne semble tombée, mais par contre une nuée d'éclair déchire les cieux, grondant de colère. Aussi violent que cela soit les habitants du village sont acclimatés à ses agitations, car après tout ce ne serait pas le pays la foudre sans ses tempêtes. Pourtant bien que cela soit devenu banale pour les civils, cela ne reste néanmoins pas moins dangereux et certains semblent trop vite l'oublier.

D'ailleurs la foudre n'est pas la seule qu'il faut ce méfié par une nuit aussi sombre. Les rues ne sont guère sûres la nuit peu importe le village, il y aura toujours des détraqués, ronger par l'envie, la haine et la colère qui chercheront un bouc émissaire avec lequel ils déverseront leurs frustrations jusqu'à satisfaction. L'homme est un loup pour l'homme, une vérité universelle. Cependant, il y a quelque chose bien plus mortel qui rôde dans les recoins obscures des résidences. Tapis dans l'ombre, prêt à bondir sur le malheureux qui s'aventurerait sur son domaine.

Récemment des disparitions dans la ville furent signalées, homme, femme, enfant et vieillard. Ils se volatilisaient sans laisser de trace, quelquefois une marque de sang incrusté dans le sol pouvait être trouvé, mais rien de plus. Cette série de disparition lança très vite une rumeur qui se répandit comme une traîné de poudre dans les foyers. Provoquant une vague de peur chez les civils, car rien n'est plus terrifiant que l'inconnu. La crainte de l'inconnu est une partie intégrante du genre humain, elle nous oblige à avoir foi en un dieu et nous fait rejeter les autres. Par ignorance les hommes se réfugient dans ce qui leur est familier. Autre dogme, autre langue, autre peuple, ainsi l'homme est une créature dérisoire, car elle tremble face à la création de l'autre.

La foudre tombe à nouveau sur terre et fait craquer le ciel sous sa force et sa lumière, nous révélant pour un très court laps de temps une scène de carnage entre deux ruelles obscurci. D'abord, l'odeur nauséabonde du sang nous agresse avec ferveur les narines. Un bruit semblable à la mastication interpelle nôtre sens de l'ouïe, bientôt nos iris se dilatent et finissent par s'habituant à l'obscurité ambiante nous dévoilant un spectacle des plus macabres. Une personne à genoux penché sur une autre allongée sur le sol. Rien de spéciale à signaler pour l'instant vous me diriez, pourtant en nous approchant nous nous rendons compte de l'horreur de la situation. La silhouette à genoux que nous pensions être une personne, ne l'est pas. L'apparence humanoïde de la chose nous a induits en erreur. Il porte certes des habits, il possède deux jambes, ainsi que deux bras tous comme nous, mais les cheveux blancs sur sa tête nous obligerait à croire qu'il est humain.

Toutefois, lorsqu'il se retourne vers nous, nous pouvions constater avec épouvante que son visage n'avait rien à voir avec le genre humain. Une mâchoire improbablement grande et garnit de dent d'une taille absurde. Déformant son visage, cette bouche monstrueuse qui lui monte jusqu'aux oreilles semble sortir tous droit d'un film d'horreur. Sitôt un oeil anormalement gonflé sur sa face nous dévisage, scintillant dans le noir d'une couleur écarlate. Mais que fait cette créature venue tous droit des enfers ? Ce n'est pas bien compliqué à comprendre. Elle mange. Oui le cadavre sur le sol semble être son repas. Dévorant avidité de ses incroyables mâchoires sa pauvre victime. Avalant parfois un membre complet sans même le mâcher, bouffant même les vêtements et accessoire de la défunte. Plusieurs dizaines de tentacules s'extirpant de son corps armé de dent à leurs extrémités l'accompagnaient dans son funeste festin. Rapidement il ne restait plus la moindre de trace du corps, allant jusqu'à lécher le sol ensanglanté de sa longue langue visqueuse. Il ne laissait aucun reste, même les os étaient dévorés goulûment.

La pluie commença à déferler sur le plancher des vaches, nettoyant de son eau purificatrice toute trace de ce massacre. C'est alors que sous un vieux lampadaire clignotant avec insistance non loin de la scène de crime. Un jeune garçon aux cheveux blancs la tête tournée vers le ciel, les yeux fermés et les bras le long du corps se laissait submergé par la trombe d'eau descendue des astres. Son expression stoïque face à ce temps désastreux semble quelque peu dérangeante.

- Ah… il pleut…

L'obscurité. La nuit. L'absence de lumière... les ténèbres. Kyosuke était habitué à ce manque de luminosité, il avait grandi dans les galeries souterraines du pays de la foudre, sans lumière, du moins, sans lumière réel.
Toutefois, le noir de la nuit était pour Kyosuke différent du noir des galeries. Humidité, moiteur, transpiration... l'ambiance qui règne dans les souterrains est presque pesante, gênante pour une personne qui n'y est pas habitué. Tout individu, même non atteint de claustrophobie pourrait vite se sentir oppressé dans les tunnels les plus profonds tellement l'air qu'on y respire est chargé de poussière, d'insectes et d'une immensité d'autre micro-organisme en suspension.

Le noir de la nuit, lui, était imprévisible, surtout à Kumo. Les éclairs dessinaient des formes abstraites dans le ciel. Les nuages gris qui rendaient la nuit plus obscure encore nuançaient la couleur des flashes. On ne distinguait même pas les étoiles dans ciel. La pluie qui tombait de temps à autre ne faisait qu’embellir cette obscurité presque chaleureuse. On s’y sentait bien. L’odeur de la terre mouillée, la moiteur ambiante, bien différente de celle qui régnait dans les souterrains, le bruit des gouttes sur les tuiles des maisons, le ruissellement de ces dernières dans les caniveaux de la ville. Ce sont tous ces éléments qui permettaient à Kyosuke de distinguer le noir de la nuit du noir des souterrains.
Cependant, il ne pouvait s'empêcher de sursauter lorsque qu'un éclair déchirait le ciel et qu'avec fracas la foudre frappait le sol à quelques kilomètres du village. Il entendait ce son presque tous les jours, mais il ne s'était jamais habitué au bruit que faisait le ciel lorsqu'il était en colère, il se laissait toujours surprendre.

Ce soir-là, le jeune homme déambulait dans les rues de son village. Perplexe, presque inquiet. Le noir de la nuit, au-delà de sa beauté pouvait s'avérer traitre, semblable à une fleur de Laurier rose. La beauté de la fleur n'a d'égal que sa toxicité. Kyosuke le savait, il était prudent mais qu'est-ce que peut la prudence face à un événement fortuit.
La pluie tombait de façon régulièrement presque harmonieusement, on ne pouvait cependant distinguer que quelques formes aux alentours. La pluie en frappant le sol faisait remonter les fines particules qui composaient la terre du village caché des Nuages. Un léger nuage opaque venait alors s’ajouter au flot d’eau que le ciel déversé rendant la visibilité exécrable.
Kyosuke plissait les yeux pour apercevoir les formes qu’il l’entourait et les rues qu’il prenait. Il arrive par ailleurs à l’angle d’une d’entre d’elles. Il continua sa route avant de distinguer au loin la silhouette d'un homme sous un lampadaire usée par le temps à en juger les clignotements incessants de ce dernier. Le shinobi s'arrêta quelques secondes comme surpris de voir cette ombre aussi tard dans la nuit. Il reprit sa marche vers la forme, la bouche sèche, l'estomac noué, la gorge serrée, assurément stressé de cette rencontre, le jeune homme décocha quelques mots au loin comme pour se rassurer :

« Sale temps n'est-ce pas ?!»

Une tempête. Franchement, si j’avais su qu’on allait en avoir autant ces derniers temps, j’aurais demandé des jours de congé. Pas pour rester dans mon lit de peur, non… Après tout, il est totalement con de croire qu’une démone ait peur de l’orage. L’orage, les tempêtes… C’est cool, c’est classe, ça annonce l’apocalypse, le rêve quoi ! Et puis qu’on se le dise, la plupart des gens restent chez eux dans ces moments-là, du coup ça évite que je croise des débiles sur mon chemin. Vous savez, le genre de personne qui vous casse les couilles pour rien ? Aussi chiant que moi limite si c’est pour dire !

- C’est partie mon kiki !

C’est sûr ces paroles que je saute tout simplement de ma fenêtre, en chute libre. Là vous devez surement vous dire que je suis folle et patati et patata, que même en étant une kunoichi je vais me blesser et tout… Mais nan, ta gueule. Parce que bon, même si on a l’impression que je suis en train de me suicider, c’est sans compter sur ma magnifique paire d'ailes démoniaques qui vienne casser votre délire. Bref, je m’offre un petit vol au-dessus de Kumo, sentant les gouttes d’eau glissé sur mes ailes. Déjà que voler c’est cool, mais de nuit, lors d’une tempête, c’est le pied ! Or vous, inutile humain que vous êtes, vous ne comprendrez jamais ce magnifique plaisir. C’est con hein ?

M’enfin bon, en soi, je survole le village pour une autre raison aussi. Depuis genre quelque temps, y'a rumeurs de comme quoi y'a des gens qui disparaissent la nuit et tout, genre y'a un criminel dans le village. Franchement, qui est assez con pour rester cloître chez soi de peur à cause de cette rumeur ? Enfin je sais pas quoi… Perso j’ai juste envie de trouver ce mec, de lui faire la bise et d’aller prendre un café avec lui. Il faut avouer que cette personne est quand même assez intelligente pour sévir sans se faire choper par les Shinobi du village… Ça mérite le respect ça !

Après plusieurs minutes de pur bonheur, je décide enfin de commencer mes recherches. Oui oui, je veux vraiment rencontrer ce mec pour aller prendre un café avec lui, je rigole pas. Bref, je commence donc à voler plus bas dans cet objectif. Après deux trois rues passées au peigne fin, j’aperçois enfin une personne, illuminée sous un lampadaire qui clignote. Exactement le genre de truc qui me gonfle. Genre je sais pas moi… Qu’il le répare ou l’éteigne, mais le laisser pas clignoter, c’est stressant merde !

Revenons-en à nous petits moutons… Pour être honnête, je n’ai même pas le temps de m’approcher qu’une autre personne s’approche du garçon sous le lampadaire. Alors qu’il tente de lancer une conversation, j’arrive comme une fleur, pleine de vigueur et de fraîcheur et me pose délicatement sur le lampadaire. Accroupi dessus, mes deux ailes se rétracte lentement jusqu’à disparaître.

- Vous m’excuserez mes petits choux, je ne fais qu’observer. Faite comme si je n’étais pas là hein...

Oui bon d’accord, je peux comprendre qu’il leur est difficile d’ignorer une fille qui vient de ranger une paire d’ailes à l’apparence démoniaque… Oh et puis ce putain de lampadaire me casse les couilles à clignoter bordel ! Rien de bien étonnement donc à ce que les deux protagonistes me voit actuellement en train de taper sur l’objet de mon énervement.

- MAIS TU VAS ARRÊTER DE CLIGNOTER LUMIERE DE MERDE !

Bon, ça va, c’est bon, ça me gonfle. En l’espace d’une seconde, mes mains sont remplacées par des griffes acérées qui viennent gentiment se planter dans ce PUTAIN DE LAMPADAIRE. Voilà, au moins comme ça il est éteint jusqu’à ce qu’on le change. Je les range ensuite immédiatement et me re-concentre sur les deux garçon.

Le saviez-vous ? Les écrits disent que dieu serait dans chaque goutte d'eau de pluie. Foutaise. Dieu n'est ni ici ni ailleurs. D'ailleurs s'il existe, dieu n'est qu'un gosse qui s'amuse avec une loupe sur une fourmilière en plein soleil. Nous pouvons l'implorer, l'acclamer, l'aimer, le pleurer. Dieu à autant d'intérêt pour nous que nous en avons pour les cafards. La vérité... Ce monde est hideux et il est remplit de choses répugnante. Qu'ils volent, nagent ou rampent dans la poussière, chaque créature de ce monde est abjecte. Pourtant, parmi ces centaines de milliers d'être vivant, une seule est plus exécrable que tous les autres.

L'espèce humaine, une abominable forme de vie que cette terre n'a jamais portée en son sain. Ils ne sont que des boules de ressentiment et d'impureté. Je les ai vus, tels des sangsues s'accrochant à la vie comme on reste près d'une flamme étincelante par une nuit noire. Seulement part peur de l'inconnu, ils sont incapables de s'éloigner de la lumière. Je ne faisais que contempler pendant tout ce temps la part sale et cruelle d'eux-mêmes. Lâches, profiteurs, haineux, envieux. C'est à cet instant que j'ai compris que n'était pas si différent d'eux. Moi aussi je restais incapable de m'échapper de la lumière de ce feu. Je me pensais impuissant comme tous ces humains s'agglutinant comme des insectes, j'étais certains que je ne changerais pas plus qu'eux. à ma surprise cela était complètement faux, j'étais différent, ce jour fut celui de la révélation. Comme le vilain petit canard je me pensais comme eux. Une véritable métamorphose a changé mon corps comme mon esprit. Si l'homme était le virus qui ronge ce monde, alors je serais sa Némésis, je boufferais et consumerais ce cancer humain de mes propres crocs.

Revenant à moi sous cette plus battante, je ne sais quelle raison ma conscience avait quitté mon corps. Cela m'arrivait après chaque repas, c'est plutôt gênant ces absences incontrôlées. Je pouvais rester des heures totalement déconnecté de la réalité, mais cette fois-ci la voix d'une personne m'aidait à remettre les pieds sur terre. Penchant lentement la tête dans la direction où me parvenaient les paroles. Un rictus effroyable s'affichait sur mon visage camouflé par les clignotements du lampadaire, il semblerait qu'un dessert se présentait de lui-même directement dans ma gueule. Fantastique.

Quand tout à coup un battement d'aile m'interpellait. Regardant au-dessus de moi, je pouvais difficilement discerner la silhouette de la créature. Complètement plongé dans mes suppositions sur l'identification de la chose qui venait de se poser sur le haut du lampadaire où je me situais, aucune des paroles de la démone ne m'avaient atteintes. Continuant de songer, je finis après moult interrogation par une conclusion simple et réaliste.

- AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!

Sprintant comme un dératé vers le garçon qui m'avait abordé en premier, je lui attrapais le bras et l'entraînais dans ma course effrénée hurlant de terreur.

- FUIS!!! Une chauve-souris géante et toute moche vient pour nous dévorer !!!!

Fuyant à toute jambe avec le jeune homme embarqué malgré lui dans cette drôle d’histoire.

La pluie qui tombait de plus en plus fort n'arrangeait rien. Kyosuke ne voyait plus grand-chose. La forme qui représentait quelques secondes auparavant un jeune garçon avait subitement disparu sous les rideaux d'eaux et l'épais nuage de poussière. Il avait eu peur que ses mots s'étaient dispersés, dissipés dans l'air à cause de l'averse. Avançant à tâtons, il plissait de plus en plus ses yeux pour espérer entrevoir la silhouette, gardant comme point de repère le lampadaire qui clignotait sans cesse.
Un bruit étrange vint interrompre sa brève recherche. Kyosuke leva les yeux au ciel. Mis à part les gouttes d'eaux, il ne voyait rien. Quelque chose venait pourtant de se passer.

« Foutue pluie » lâcha t-il violemment,

Le son qu'il avait cru n'avait rien de rassurant dans la situation actuelle. Un bruissement confus, lourd, d'ailes, ou même une fenêtre, quoi qu'il en fût, le bruit fut bref, mais assez puissant pour qu'on puisse l'entendre distinctement.
Un autre son nettement plus puissant fit stopper le ninja une bonne fois pour toute. Son sang se glaça. Son coeur se souleva la fraction de seconde où le son avait retentit. Quelque chose s'était cassée et à en juger par la disparition soudaine de la dernière source de lumière qui servait à Kyosuke à se repérer, c'était le lampadaire vacillant.
Avait il enfin rendu l'âme, ou était-ce le jeune homme qui l'avait volontairement cassé. Y avait-il réellement un jeune homme? Kyosuke commencer à se poser sérieusement la question.
Il était encore figé. La main sur son épée. Il reprit la marche, cette fois-ci persuadé que quelque chose l'attendait.
Un autre son, cette fois-ci une voix humaine vint une dernière fois le faire sursauter. La peur au ventre il ne put s'empêcher de sortir son arme à ce moment-là!
Le cri était puissant, une voix d'homme assurément
Une ombre surgit des ténèbres et prit le bras de Kyosuke en lui criant aux oreilles :

« FUIS! Une chauve-souris géante et tout moche vient pour nous dévorer!! »

Kyosuke était rassuré, non pas par les dires du jeune homme, mais par la vision du jeune homme devant ses yeux. Il n'avait pas rêvé et c'était fait peur tout seul. Quoique. Une chauve-souris géante? Comment peut-on dire une chose pareille sans avoir abusé du Sake ou de l'opium. Mais le jeune shinobi repensa au bruissement et au lampadaire cassé. Après réflexion le bruissement en question était bien semblable à celui d'une paire d'ailes. Paire d'ailes d'une très gros oiseaux alors, vu l'ampleur du bruit.

« Une chauve-souris géante ? » lâcha t-il toutefois, tiré par le bras, par le jeune garçon.
« Tu veux réellement me faire croire ça ? »

Pourtant, tout portait à croire que quelque chose de volant et d'assez imposant pour briser un lampadaire venant d'effrayer ce jeune homme.

Ah ok d’accord. Genre j’arrive tranquille, j’essaie de pas trop les déranger et tout… et lui il se met à crier en me voyant. Non mais je peux comprendre qu’on ait peur en voyant mes ailes, mais bon, je ne me suis pas encore complètement transformé non plus hein. Si le mec il pousse un cri comme ça en voyant juste mes ailes, que ferait-il en voyant ma transformation totale ? D’ailleurs, est-ce qu’il a pensé deux minutes qu’on est en plein milieu de la nuit ? En criant comme ça il va réveiller tout le monde ce gros con ! Bon en soi, moi je m’en fous, au contraire c’est sympa de faire chier le monde… mais avec cette histoire de disparition la nuit, ça pourrait faire croire aux gens que c’est ma faute.

Euh attendez… Non mais… IL A CRU QUE J’ETAIS UNE BONNE SŒUR LUI OU QUOI ? D’où il se permet de me traiter de grosse chauve-souris toute moche ce bâtard ?! Peut-être que je vais le buter lui au final… Après tout, une disparition de plus ou de moins, ça ne changera rien non ? Ou deux même vu qu’apparemment il a embarqué l’autre gars aussi ! Enfin bon, ils me font quand même bien chier ces deux idiots ! J’ai intérêt à aller les calmer si je ne veux pas qu’ils aillent dire aux autorités qu’une chauve-souris géante se promène la nuit… Manquerait plus que je ne puisse plus voler en paix la nuit !

C’est donc dans cette optique que je déplie une nouvelle fois mes ailes en poussant un profond et long soupire d’énervement. En l’espace de quelques secondes, j’arrive à rattraper les deux débiles avant de me poser face à eux, leur barrant la route. Oui connard c’est celle que t’appelle chauve-souris géante qui vient juste de se poser sous tes yeux.

- Et ta mère c’est aussi une chauve-souris géante, connard ?

Lui lançant un regard assassin, j’observe plus en détail mes deux interlocuteurs. Deux garçons à peu près aussi vieux que moi je dirais, l’un a les cheveux blancs et l’autre châtain. Une bonne paire d’idiot qui n’aurait assurément pas dû sortir de chez eux cette nuit…

- Dis-moi, on ne t’a jamais appris à faire la différence entre une chauve-souris et un démon ? Non parce que là on atteint le sommet de la connerie…

Une chauve-souris de plus d’un mètre soixante, BAH OUI BIEN SUR, C’EST TOTALEMENT LOGIQUE ! M’enfin bon, ya un autre point que j’ai bien envie de préciser… et pas aussi gentiment que pour le reste.

- Ah et au fait, dis encore une fois que je suis moche et je te jure que je t’arrache les organes un par un. Compris petit con ?

Décidément, y'en a qui ne savent pas comment parler aux femmes... Enfin, faudrait-il encore que je sois considéré comme une femme...

**Contenu sponsorisé** Informations

» ¤ Entrevue [Sanae]
» Pourquoi...? [Sanaé]
» Les bucherons de Nahel [PV Sanae]
» Un soldat ? bah ca trime ! [Sho, Shiwoon, Sanae, Triple S !!!]
» Par quel bout prendre une démone ? La queue ? (PV Sanae)

L'appétit vient en mangeant (Sanae + libre)

L'appétit vient en mangeant (Sanae + libre)

Sujets similaires

Sujets similaires