Vous en reprendrez bien un peu? [Mr Gore(haine)]

Année 10 - Fin hiver/début printemps - Kawa No Kuni

Carte Kawa no Kuni:

L'hiver était terminé. Il était parti, emmenant avec lui le froid. Le temps était devenu plus doux, devenant plus propice à la vie. La nature revivait petit à petit, et l'on pouvait déjà apercevoir quelques bourgeons ici et là. Les animaux sortaient également de leur longue hibernation. L'errante en croisa ou ou deux en passant au travers des champs. Eux mêmes seraient bientôt labourés afin d'y semer les graines si précieuses. Qui donneraient à manger et du travail à toutes les personnes des environs.

Du travail, Nozomi venait d'en terminer un. Elle avait passé toute la saison froide dans une auberge du pays du feu. Où elle y avait aidé le couple de gérants. Ainsi, elle avait passé l'hiver à l'abri, nourrie logée, et s'était en plus fait un peu d'argent. Bien moins qu'une mission, mais c'était moins dangereux également. Elle avait apprit beaucoup de choses. Et elle avait aussi fait des rencontres. Mais l'envie de repartir était revenue avec le printemps.

La jeune femme avait passé de longues années au même endroit, au pays des sources chaudes. Alors qu’elle avait passé toute son enfance à voyager. Et la reprise de la route lui avait fait rappeler combien la liberté était délicieuse. Personne sur le dos, aucune horaire à respecter. Elle faisait ce qu'elle voulait, allait où elle le désirait. N'avait de compte à rendre qu'à elle-même. Et ne devait également compter que sur elle. Ça avait ses avantages ainsi que ses inconvénients. L'avantage était qu'elle se connaissait, ainsi que ses capacités. Qu'en cas d'erreur ça ne mettait en danger qu'elle-même, et n'avait pas la vie de quelqu'un d'autre entre les mains. Le principal inconvénient était que ses capacités étaient tout de même limitées...

Mais pour l'instant ça suffisait pour la simple survie. En ce qui concernait sa défense, elle avait réussi à s'en sortir jusque là. Même si elle savait qu'un jour il lui faudrait un compagnon de route, pour l'instant elle goutait à cette liberté retrouvée. Et ça donnait faim. La jeune femme s'éloigna alors des champs, se dirigeant vers la forêt la plus proche. Elle observa attentivement le sol, marchant lentement. Et lorsqu'elle vit ce qu'elle cherchait, elle se cacha derrière un fourré, proche d'un chemin. La jeune femme attendit un peu, puis finalement elle entendit un petit bruit. Et un lapin pointa le bout de son nez. Nozomi fit quelques signes, puis décocha un éclair en direction de la bête, qui tomba raide morte.

Elle avait sa viande, manquait le reste. Le lapin en main, elle parti en direction d'un lieu plus propice à l'établissement d'un campement de fortune. Après plusieurs minutes, elle opta pour un endroit non loin d'un petit cours d'eau. Elle déposa le lapin ainsi que son bâton par terre. Et elle se mit en quête de tout ce qu'il lui fallait. En moins d'un quart d'heure la jeune femme avait préparé du bois sec, entouré le tout de pierres et mit le feu dedans avec un éclair bien placé. Elle avait aussi ramené quelques feuilles en un tas afin d'en faire un endroit confortable où s'asseoir. Satisfaite du résultat, elle laissa le bâton sur place et se saisit de l'animal.

Le tenant par les oreilles, elle descendit vers le cours d'eau. Fouillant dans une des proches de sa ceinture de sa main libre, elle en ressorti un kunai. Elle entreprit de dépecer et de vider son repas. Une fois cela fait, elle rinça le tout dans l'eau et reparti à son camp. Elle embrocha la viande et la mit à cuire. Elle fouilla dans une poche, une autre que précédemment, et en sorti un petit flacon. Elle prit une pincée des herbes s'y trouvant et les déposa sur la viande. Voilà une bonne chose de faite.

Libre, enfin libre de cette maudite prison ou j'étais enfermé. Cela accompagné en plus de la possibilitée de voir ce monde d'une autre manière. Parcourant le désert avec une escorte de deux Shinobi pour bien vérifier si je ne me trompe pas de chemin. Je me mets à dépasser cette frontière. Sans un mot sans ralentissement de ma part je sortis donc du territoire dont le désert règne. Les deux Shinobi étant en charge de me faire sortir quant à eux firent demi-tour. Pas un regard pas un au revoir, autant dire que c'est bel et bien un adieu bien glacial. Que nénies, quoi qu'il en soit, je suis pressé, je dois aller voir l'un de mes plus fidèles alliers. Katano. Ou plutôt, je dois être en position pour notre plant. Celui de libérer une partie des otages du Shukai. Lui étant infiltrer dans le Shukai, moi je fus appelé pour faire diversion pour laisser une compagne pouvoir entrer en force. Une action dont l'on va profiter clairement. Enfin, pour cela je me dois de me dépêcher. Courant à toute allure, j'entends un bruit. Une sorte de grondement sauvage. Merde mon ventre appel à une demande d'apport calorique pour produire une énergie suffisante pour continuer à faire fonctionner mon corps d'apollon. Dans un autre terme j'ai la dalle. Le truc c'est que je suis rarement sorti du désert de Suna et donc chasser des proies dont je ne connais pas en devient difficile. Bon, par chance je ne suis pas un incapable et j'arrive à m'adapter à la situation. C'est donc m'arrêtant que je me mets à regarder autour de moi. Je réfléchissais. Ce qu'un être vivant cherche pour survivre c'est de l'eau. Donc si je veux trouver du gibier, je dois trouver le point d'eau le plus proche. Levant la tête vers le ciel, j'utilise ce que la nature m'a offert et là ce fut mes oreilles. J'écoute ce qui se passe autour de moi et entend un petit bruit de ruisseau. Un sourire, je me mets donc à foncer vers le bruit. Arrivant à la source, je me mets à voir un animal, une énorme bête poilue chassant de toute ça corpulence des poissons. Cette bête était énorme et valant bien les scorpions géants du désert. Pas un petit, une de ses grosses bêtes. Je me rappelais de ma promesse. Plus de Kinton, cela m'embête beaucoup, si j'en avais la possibilité de l'utiliser j'aurais pue lui envoyer un grand nombre de Senbon sur la tête affin de lui détruire le crâne et ainsi toucher les cerveaux ce qui aurait clairement suffi à le coucher. Cela signifiait surtout que je ne pouvais compter que sur ma force et celle dont j'ai réussi à améliorer avec le chakra. Ça devrait largement suffire. L'animal me regarde et se met à crier. Je le regarde puis fait apparaitre d'un sceau une lance. La prenant en main je la lance sur l'animal qui se la prend. L'énorme bête se met donc de nouveau à crier puis à se lever montrant son imposante masse. D'un coup, usant de mon chakra l'animal me voit disparaitre de là où j'étais pour apparaitre juste devant lui . Les bras entourant son large coup. D'un coup sec et fort en décuplant ma puissance, je me mets à briser ses os. D'un coup l'ours se mit à ne plus bouger, puis à tomber. Je le dirige sur le côté affin d'éviter d'avoir son poids sur moi et de rester bloqué sous lui, l'ours tombe au sol. Soufflant, je me demande maintenant comment j'allais transporter cet animal plus loin:

Bordel il ne peut pas être aussi léger que les scorpions du désert?

Dans un sens dans un scorpion du désert il y a moi n'a mangé aussi car si l'on enlève la carcasse il ne reste plus grand chose. Je regarde autour de moi puis vois de la fumée. Je pouvais donc rapidement comprendre qu'un humain fait un feu. Bon déjà un point de gagner, je sais ou je vais faire cuire ma viande. Arrachant la lance du corps de l'animal, je me mets à regarder l'arme. Es que j'ai quelque chose d'utile dans mes sceaux? Évidement. Je me mets à penser à la carapace des scorpions, cela avec des codes je pourrais trainer le corps plus aisément. Faisant donc apparaitre tout ce dont j'ai besoin, je me mets à poser la carcasse sur la carapace, puis à faire tenir des cordes sur cette même carapace. Puis prenant l'autre extrémité, je me mets à me déplacer en direction du feu. Arrivé là bas, je me mets à regarder la personne faisant cuir ce petit animal. Je la regarde puis dit:

J'aurais besoin de ton feu ? Il faut que je fasse cuir ça. Pff dire que je ne sais même pas comment ça se nome. Si tu me files un morceau de ta bestiole et que tu produis un plus grand feu je te filerais un morceau de ma viande.

Je la regarde, un air sérieux se figeait sur mon visage. Je suis pressé et a deux la cuire sera plus rapide voilà la seule raison que j'ai de rester sociale. Ça et aussi cette présence qu'elle dégage. Je la regarde puis dit:

Quoi que tu veuilles, tu n'as pas le choix. Je te conseille de décider rapidement.

Allant en direction de ma proie, je me mets à soulever l'animal par le coup pour le poser à côté du feu:

Tu as de quoi la couper?

Laissant dégager juste un poil d'aura malsain. Je faisais comprendre que je n'avais rien d'un homme bon et raisonnable.

Bon, maintenant qu'elle avait la viande il lui fallait peut-être un peu d'accompagnement, non? Elle se leva, kunai en main. Elle avait le temps ça allait mettre un moment à cuire. Elle regarda à gauche et à droite. Par où allait elle chercher? Et quoi d'ailleurs? Elle ne savait même pas si elle pouvait trouver quoi que ce soit en cette saison. Elle observa les alentours, cherchant une direction où aller. Et c'est là qu'elle le vit. Un homme baraqué qui tirait une carcasse d'un animal aussi grand que lui, sur une sorte de carapace de quoi? Un scorpion? Elle ne savait pas trop. En tout cas le spectacle était assez étonnant. Et l'homme venait vers elle.

Une fois à sa hauteur il s'adressa à elle. Il lui annonça avoir besoin de son feu. Aucune présentation ni de bonjour. Non non, il avait juste besoin de son feu. Il lui proposa une sorte de deal. Un échange de viandes... Nozomi n'avait jamais gouté de l'ours, c'est vrai. Il faut dire qu'elle ne s'était pas risquée à essayer d'en combattre un non plus. Non seulement c'était bien trop dangereux pour elle, mais en plus ça faisait trop de viande. Et c'était du gâchis de tuer un animal pour ne pas le manger. La sauvageonne respectait la vie, qu'elle soit humaine ou non. A moins que ce ne soit pour sa survie, elle s'était promis ne plus tuer gratuitement. L'homme devait certainement sortir d'une grotte, il ne savait pas reconnaitre les deux animaux présents. Elle pointa du doigt la carcasse qu'il tirait.

- "Un ours. C'est un ours."

Puis il insista, ajoutant qu'elle n'avait pas le choix. Il était visiblement pressé. Elle le regarda soulever l'énorme bestiole comme si elle ne pesait rien. Ce type était impressionnant. Mais Nozomi ne savait pas encore à ce moment là que ce ne serait pas le seul colosse quelle croiserait à Kawa no kuni, et que le second serait son propre père. L'homme lui demanda ensuite si elle avait de quoi couper l'animal. C'était confirmé, il sortait vraiment d'une grotte. Même elle qui n'était pas shinobi avait toujours un kunai sur elle. Ça lui servait généralement de couteau, mais bon...

Il dégagea ensuite une aura qui ne présageait rien de bon. Elle le dévisagea. Un évadé, peut-être? Ce qui expliquerait pourquoi il était pressé et pourquoi il n'avait même pas un couteau sur lui. Elle ne contrôlait pas encore sa sensorialité mais elle pouvait bien deviner qu'il était plutôt puissant. Elle avait intérêt à le caresser dans le sens du poil si elle voulait être encore en vie le lendemain matin. Par contre, il y avait un truc qui clochait. La jeune femme se tourna à présent vers le feu. Maintenant qu'elle avait fait, comment l'agrandir? Surtout qu'elle préférait ne pas avoir en s'approcher... Oui elle avait peur du feu. D'autres avaient bien peur de l'eau, chacun son truc. Et généralement elle le laissait s'éteindre de lui même.

- "D'accord pour le partage de la viande. Mais par contre, je veux bien te dépecer ton animal si tu peux t'occuper du feu. Qu'est-ce que tu en dis?"

Le kunai toujours en main, elle lui montra. Signalant ainsi avec quoi elle s'occuperait de l'ours. Elle n'avait jamais vidé une aussi grosse bête mais elle était médecin, ça ne devait pas être si différent d'un être humain. Et puis entre ça ou le feu, le choix était vite fait... Elle n'aurait certainement pas besoin d'accompagnement, avec tout ça maintenant.

J'ai donc tué une bête qui donc est un ours. Pas mal comme première proie. Suna n'a pas ce genre d'animal et cela même dans le désert. Surement qu'il ne survivrait pas à la chaleur avec tous ses poils. Enfin, peut importe la pilosité de cette bête. D'après ce que je comprend, elle ne refuse pas ma compagnie et c'est mieux pour elle. Prenant le Kunai qu'elle m'a envoyé, je fit une entaille au niveau du coup de l'ours, puis d'autre à chacun des pattes du monstre affin de faire évacuer le sang avant qu'il ne coagule et ne rende la viande immangeable. Après cela, la jeune femme ce mets à me demander d'aller chercher du bois pour agrandir le feu le temps qu'elle dépèce la bête. J'en avais un poil la flemme, mais dans un sens si je veux rapidement quitter les lieux il va falloir que je donne du mien. C'est donc en faisant les premiers pas pour en chercher que je me mets à dire:

Si tu veux le dépecer il te faudra une lame bien plus grande que celle d'un Kunai. Prend aussi si tu as un couteau à dent elle déchiquèterait la peau et les entrailles bien plus facilement.

Regardant autour de moi, je ne vois pas grand chose à part des brindilles qui pouvait flamber dans un brasier. Ou du moins dans un feu de camp. Ce qui est bien dans le désert, c'est que quand l'on trouve du boit au moins on sait qu'il peut servir pour le feu. Que là presque tout les boit sont regorgés de sève qui atténue la chaleur du feu se qui en gros gène la cuisson. Marchant dans les alentours à un moment donné, j'arrive dans un sentier où je vois au loin un arbre qui semble touché par la foudre. Voilà ce qui est parfait. Le bois mort c'est ce qu'il y a de mieux pour un feu. Je regarde le bois et vois plusieurs grosses branches sèches. Les prenants tousses, je pense que cela suffira, sinon je n'aurais qu'à revenir pour prendre un morceau du tronc. Revenant au feu, je me pose puis dit:

Que fait une jeune femme seul dans ses lieux? Puis je sens une aura en toi, t'es une Shinobi?

Tant qu'à devoir attendre autant parler non? Puis je suis pressé, mais je ne suis pas non plus en retard. Je dois avoir une journée d'avance et donc même si je ne dois pas trainer j'ai le temps de faire une halte. Regardant la courbe de notre amatrice de petite bestiole. Je remarque plusieurs tatouages. J'en avais clairement déjà vu et le seul mec qui en possédait autant était un de ses types voulant prêcher la bonne parole dans le monde pour en faire un monde de paix et harmonie. Quelle tristesse d'entendre ça et surtout qu'elle folie de croire à de telles stupidités:

Dis-moi. Tu ne serais pas un de ses adeptes du Maskine? J'en ai rencontré un un jour. Ses gens m'en donnes la gerbe.

L'homme ne répondit pas à la proposition mais se saisit de son kunai pour ouvrir la bête. Puis il fit quelques pas pour partir. Sûrement pour aller chercher d'autre bois, il avait dû accepter sa proposition. Tant mieux pour elle, qui n'aurait pas à s'approcher trop près du feu. Puis il fit une remarque des plus pertinentes. La jeune femme posa les yeux sur l'animal, puis sur le kunai. Serait-il suffisant? Il lui avait mit le doute. Par contre il parlait de prendre un couteau à dents à la place, pour déchiqueter. Sauf qu'elle ne voulait pas déchiqueter mais couper proprement. Son kunai était bien aiguisé, ça devrait aller.

Il parti donc, la laissant se débrouiller avec son ours. La jeune femme s'agenouilla à côté et s'affaira à la tâche. Elle commença par vider la bête. Jetant les différents morceaux immangeables dans le feu. Elle ne pouvait pas en faire grand chose d'autre. Pour le lapin elle l'avait nettoyé à côté de l'eau, mais là elle risquait d'avoir du mal à le déplacer... Même en tirant la carapace sur laquelle il était posé. Et elle ne pouvait pas les garder, ça allait attirer les charognards. Et elle sursautait à chaque craquement que le feu faisait en brulant les restes.

C'était plus long que ce qu'elle aurait cru, mais au moins son kunai suffisait. Par contre, l'animal était vraiment grand. A certains moments elle dû mettre les bras entiers pour en ressortir ce qu'elle voulait. Quand l'homme revint elle avait même le haut du corps dans celui de l'ours. Elle en ressorti ruisselante de sang. Mais elle avait terminé de le vider. Ha, elle était belle, la fière sauvageonne! Elle ressemblait d'avantage à une sorcière vaudou en plein rite funeste. Il lui demanda ce qu'elle faisait ici, et si elle était shinobi. Elle lui adressa un regard noir.

- "Je ne suis pas shinobi! Simplement médecin. Et je connais deux trois techniques pour me défendre, c'est tout."

Shinobi, elle? C'était presque une insulte qu'on la compare avec ceux qu'elle prenait pour responsables de la disparition de son clan. Elle reporta son regard sur l'ours, et entreprit de lui enlever la peau. C'était différent d'un lapin mais elle devrait pouvoir y arriver. Elle continua de répondre à ses questions.

- "Je voyage. Je parcours le monde. Et aujourd'hui mes pas m'ont menée ici."

Elle se mit debout et retourne difficilement l'ours afin de continuer de l'autre côté. Celui ci retombe en faisant un bruit sourd. Il lui pose une autre question, lui demandant si elle était adepte de Maskine. Elle s'arrêta un peu, prenant le temps de réfléchir. Maskine, c'est les sortes de moine, ça, non?

- "Non, je ne fais pas partie des adeptes de Maskine. Pourquoi est-ce qu'ils te dégoutent autant?"

Elle attend sa réponse en continuant son travail. Bientôt la viande est prête. La jeune femme fouille son sac et ne trouve pas ce qu'elle veut. Elle le renverse donc, faisant tomber tout ce qu'il contient. Elle ramasse une petite casserole, et se dirige vers la rivière.

- "Je reviens."

Elle se rend auprès de l'eau et en remplit le récipient. Grâce à sa connaissance de la médecine et à une technique de son cru, elle la purifie. Puis elle revient vers la viande et verse dessus pour nettoyer le reste de sang et les éventuels morceaux qu'il reste. Elle répète son manège plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle juge l'ours assez propre pour être mangé. Elle s'adresse alors à l'homme.

- "Je pense que tu peux le mettre à cuire, maintenant."

Elle l'aurait bien fait elle-même, mais même vidé et dépecé il faisait son poids. Elle rangea toutes ses affaires dans son sac. Puis jeta un coup d'oeil vers la rivière. Un bon nettoyage, ce serait pas de refus.

J'ai les crocs, Purée j'ai faim, mais un truc de barge. Le feu prit, la carcasse dépenser, le tout est presque prêt. Regardant les mimiques de cette femme quand il s'agit de l'agitation du feu semble qu'elle ait bien plus de terreurs envers ce dernier qu'envers moi. Très étonnant. Une femme qui semble pourtant dotée de tant de capacités encore enfuit, je ne peux imaginer avoir peur d'une chose aussi simple à maitriser. Pourtant s'en est le cas. De plus, elle est adepte de la médecine, un point fort dans un sens. Le regardant sortir du corps de la bête le visage en sang avec aussi la partit haute du corps. J'en vois encore la vision que mon sang bouillonnant m'a donnée. Celle de la marque montrant mon arrivé dans ce monde. Je suis l'incarnation de la douleur. Je n'imagine pas ce monde alors avec moi comme père. Non pas du tout. Enfin peut être dans une autre forme. Réfléchissant, nan pas possible. Donc il faut que je me change les idées. Je ne dois plus penser à cela. Elle me pose une question, puis donc pour passer la bonne je me mets à lui répondre tout en la regardant sauter à chaque craquement de braise rougeâtre:

Pourquoi? C'est compliquer à expliquer. Mais tu as dû toi aussi subir l'assaut des guerres? Des pertes? Des blessures irremplaçables? Je ne blâmerais personnes et ne te dirais pas que je compatie, car là en est pour ma part la fourberie de l'humain. Mais un exemple, je pense est de rigueur. Donne un de tes pieds.

Lui faisant en même temps signe de me donner son seau rempli d'eau, je pose un regard sur son pied. Prenant le seau d'eau je me mets à mettre une sorte de poudre dans l'eau. Une poudre plutôt spéciale, cette dernière, je l'utilisais en prison pour faire durcir de la nourriture dans mon corps affin de faire croire à mon corps que j'avais assez mangé. Une manière radicale, mais utile dans ce genre de lieux. Hors des cages, cette poudre ne m'est plus vraiment très utile. Du moins, sauf pour ce que je souhaite faire. Posant donc cette poudre sur la terre qui est sous son pied je me mets à prendre l'eau pour arroser le pied qui se met à couler sur la terre pour l'humidifier. La terre devient rapidement de la boue puis prenant cette boue, je me mets à poser cette boue sur le pied. Tout en massant le pied de manière plutôt brusque et maladroitement. Je me mets à dire:

Je vais t'expliquer ce que je pense d'eux. Ses hommes ont des idées propres est limités. Ils veulent la paix et procurer aux hommes la paix dans le monde pour que tousse puis s'aimer. Aider comme je fais ainsi pour le plaisir d'un autre et de sois même.

Reprenant de la terre, je repose de nouveau ma main sur la jambe, la terre prenant l'apparence d'une patte plus consistante semble avoir une constitution intéressante pour faire les masques et donc à cet instant un masque de pied. Appuyant mon doigt légèrement sur le pied, je laisse entre les deux un petit caillou.

De là s'immisce entre l'action et le rêve une gène. "L'humain", leurs idées et leur instinct. Après des décennies d'histoires, on ne peut nier l'instinct animal qui nous relie tousses. Dans cela que peuvent faire ces moines prêts à tout pour une paix? Deux choix. La première étant l'ignorance et de la leur idée ne sert qu'à faire beau et l'homme avide continuera pour trouver une autre victime dont là le chois reviendra au même. La seconde, neutraliser la menace.

De là, je me mets à pousser la pierre hors des deux entités qui sont incarnées par mon doigt et son pied.. Laissant la pierre tomber au sol, je repose mon doigt sur ça peau.

De là, logiquement s'ils neutralisent la menace cela donne la paix. Cependant dans cet acte. Il y a des conséquences.

De là, je me mets à enlever mon pousse, puis à remettre de la terre modifier par la poudre. Laissant ma main sur cette dernière. Puis d'un coup. D'un coup sec, je me mets à tirer la jambe la faisant suivre de tout son corps:

Ses conséquences étant simplement, la haine venant des amis de cette menace qui autre par n'en est pas une. Parent fils, partenaire.

Je me mets à refaire un coup sec qui approche petit à petit le pied du feu. Un feu dont je sais pertinemment qu'elle a peur. La terre durcissant par la chaleur, mon ton prenant un hair de plus en plus menacent:

Par les idées de ses moines, ses autres menaces n'ayant rien fait vont se mettre à crier vengeance, faisant soit des victimes n'ayant aucun rapport par cause de représailles de causant d'autre conflit.

Rapprochant de nouveau le pied. Le feu commence à être drôlement proche. De la, je me mets d'un geste rapide attraper les deux coudes de cette dernière puis à approcher mon corps de son visage me mettant à parler toujours de plus en plus fort et d'une manière de plus en plus menaçante. J'approche de nouveau le pied tout en disant:

Cela causant une guerre, ces guerres qu'ils cherchent tant à éradiquer. Cependant se qui est menacent n'est pas la guerre, mais belle est bien le genre humain. C'est dans la nature de l'être humain que née la guerre et non d'un effet de choc. L'humain écoute sans le savoir ses instincts les plus primaires et cela ne peut changer. Puis quand l'on s'obstine à ne pas comprend tu sais ce qui arrive?

D'un coup sec, je me mets à briser le masque d'argile puis lâche le pied. Deux secondes après se fut au tour de ses poignets. Je sais captiver mon auditoire quand je le veux. Avec une telle explication, je me demande quelles sont les revendications qu'elle peut donner. Les sentiments. Plus qu'un point de vue, je lui donne un exemple avec elle-même. La peur, la haine et l'envie de rendre l'appareillent à son bourreau. Évidement elle ne veut pas me liquider, mais rendre l'appareil. Vouloir remettre les coups à égalité. J'ai surement froissé de manière éphémère son amour-propre ce qui à ce moment-là ne peut faire qu'apparaitre une colère après que cette action soit fini. Une colère dont l'impuissance n'a que l'effet d'accroitre cette envie de rendre des comptes. Dans cette situation, c'est de façon temporaire et minime. Mais quand l'on joue à ce jeu avec des choses plus sérieuses comme la vie d'un proche l'humain voir aussi cette colère bien plus haute. Voulant tout autant rendre les coups de la même valeur. Cette boucle ne peut être estompée. Après quelques secondes, je me mets à dire:

Imagine maintenant ci cela atteint un village contre un autre. Cela crée une guerre des nations. Si des pactes se forment les nations s'entraident et deux clans ou plus apparaissent. Cela peut aller jusqu'à crée une guerre mondiale. Imagine maintenant que ses moines arrivent plus loin. Qu'ils arrivent à unir plusieurs nations ensemble. Deux entités pouvant tenir sur la pomme de leur main la moitié du monde. Je te laisse deviner l'idée de ce que peuvent faire ses deux partit l'un contre l'autre au moindre petit il ne faut pas. Maintenant allant plus loin. Si cela va jusqu'à crée une seule entité. Un être unique dont un seul homme à les plain pouvoir. Moi-même je ne pense ne suis assez stupide pour penser à avoir un tel pouvoir. Personne ne doit l'avoir. Si cet homme se voit épris d'une haine ou qu'un quelconque autre homme se voir épris de haine envers lui. Jalousie, envie, amour, désespérance. Tant de choses dont les humains sont munis. Enfin tout ça pour que tu comprennent mon point de vue. Bon je prépare le repas.

Me levant, je vois la femme au tatouage. Je la regarde Zieuter l'eau puis devine ses pensées en voyant dans quel état elle est. Le genre humain ne supporte pas d'être recouvert de sang. Allez savoir pourquoi. C'est donc rougissant que je me mets à dire quand je me mets à entreposer la viande pour qu'elle cuit. Je me mets à dire:

Bon, eux je vais rester là à m'entrainer j'ai une technique compliquer à mettre au point.

Le Shukai. Je dois y aller pour aller devant une porte et en mission personnelle, je me dois de les garder assez longtemps pour que Katano puisse faire ce qu'il a à faire. Qui sais si j'arrive à améliorer cela ça pourrait être d'une grande aide dans cet objectif. Bon qu'elle soit à la douche ou non cela m'est égal. Faisant donc apparaitre un corps mort, je me mets à le posséder, puis d'un coup de claquement de doigt j'en fis plusieurs de ce dernier un rythme endiablé se met à arriver dans les alentours quand d'un coup. Une musique. Je chante avec le corps d'un cadavre qui à un déhanché des plus spectaculaires et que je fasse de les marches en arrière et que je fasse une perche basculant à 90°. Enfin de là des enfants venant de partout se mettent à apparaitre. Tournant de moi-même je vois le regard de cette femme étonné puis je me mets à dire:

Allez viens. Vient voir Papa. Vien j'ai des bonbons. Tu risques rien allez viens.

technique de la mort qui tue. 2tant à cette période encour de réalisation donc imparfait:

D'un coup Sortant de ma transe je reprends ma forme. Regardant à côté de moi, je me mets à dire:

Merde je ne le contrôle pas encore. Heu il s'est passé quoi ?

Dis-je en voyant les gamins autour de moi. Putain qu'es que je déteste les Gamins:

Hé dégagez?

Bon il y a quand asses de nourriture mais quand même, je ne vais pas supporter autant de gamin.

Hrp:

Dernière édition par Myouga Nozomi le Mer 8 Oct 2014 - 13:36, édité 1 fois

Alors que la jeune femme allait se rendre à la rivière afin de pouvoir se débarrasser de tout ce sang, l'homme qui allait partager son repas répondit à une de ses questions. Il lui en posa d'autres. Lui demandant si elle avait vécu des guerres, des pertes ainsi que des blessures. Oui, elle avait vécu tout cela. Il ajouta que pour lui cela était dû à la fourberie de l'être humain. Pour elle, c'était dû aux shinobis et uniquement à eux. Jamais aucun civil n'avait tué un de ses proches. Jamais aucun civil n'avait lancé de guerre. Et ce n'étaient pas non plus des civils qui avaient violé sa tante devant ses yeux d'enfant. Ainsi que tenté de faire de même avec elle. Les shinobis étaient élevés depuis tout petits pour la guerre et c'était eux et uniquement eux qui la faisaient, répétant inlassablement le schéma qu'on leur avait apprit. Les civils n'étaient que de la chair à canon pris malgré eux entre les feux des combattants. La jeune femme avait beau être une pacifiste, elle gardait tout de même une rancune profondément ancrée en elle envers les shinobis. Une rancune qu'elle tentait de cacher aux autres et à elle-même. Qu'elle tentait également de ne pas faire évoluer en haine. Jusqu'à présent elle y arrivait plutôt bien.

L'homme ajouta qu'il allait lui montrer un exemple, et lui demanda de lui donner un de ses pieds. La sauvageonne fut un peu surprise de sa demande, mais s’exécuta. Elle ôta une de ses chaussures et s'approcha de lui pour lui tendre son pied. Elle lui tendit en même temps sa vieille casserole emplie d'eau épurée, qu'il lui demandait. Une demande plutôt étrange mais il avait montré un peu plus tôt qu'il n'était pas du genre à plaisanter. Et elle ne comptait pas l'énerver. Il déposa un peu de poudre dans l'eau, et fabriqua ensuite de la boue. Qu'il appliqua sur son pied.

Ce ne fut pas le plus étrange. L'homme - pour une raison inconnue de la jeune femme - lui massa le pied avec la boue. Il ne semblait d'ailleurs pas expert en massages vu la façon dont il s'y prenait. Mais Nozomi ne dit rien, se concentrant sur ses paroles. Tentant de comprendre le message qu'il tentait de lui faire passer. Il lui expliqua que les moines de Maskine étaient des gens prônant la paix. Ce qui plaisait plutôt bien à la pacifiste. L'homme plaça ensuite un caillou entre le pied de l'errante ainsi que son propre doigt. Il le définit ensuite comme étant une gêne. Tout comme la différence entre les actions de ces gens ainsi que leurs idéaux, et leurs rêves. Il ajouta qu'on ne pouvait pas nier l'instinct animal qui reliait tous les hommes. La sauvageonne ne pouvait qu'approuver, elle qui n'avait survécu jusque là que grâce à des réflexes de survie. Mais dans son exemple il parlait de l'instinct de tuer. Face à cela les pacifistes avaient alors deux choix: la première possibilité étant l’inaction. Cette gêne représentée par le caillou. Il restait ainsi car personne ne s'en occupait. Si l'on voulait vraiment la paix, alors on agissait pour la mettre en place. On ne faisait pas simplement que d'en parler.

La seconde possibilité était l'action. L'homme laissa alors tomber la petite pierre, posant directement son doigt sur la peau de la jeune femme, attentive. La menace neutralisée, la paix pouvait ainsi s'installer. Le caillou avait disparu. Mais ce n'était pas sans conséquences. Il posa de la terre sur son pied. Représentant cette fois ci les conséquences du combat entre les pacifistes et les destructeurs ayant laissé libre cours à leurs instincts. Et il tira d'un coup sec sur la jambe de la jeune femme, qui tomba violemment au sol. Elle tenta de se libérer de l'emprise de l'homme mais il était bien plus puissant qu'elle. Et il continua d'ailleurs son discours comme si de rien n'était. La sauvageonne arrêta alors de se débattre et continua d'écouter son explication.

Il poursuivit en disant que la conséquence de cette bataille sera la vengeance. La haine, le désir de faire couler de sang par les survivants qui avaient perdu une partie de leurs proches. Des personnes qui ne seraient pas intervenues durant cette bataille si elles n'avaient rien perdu. Il approcha ensuite le pied de la jeune femme du feu. Celle ci commençait à devenir anxieuse. Surtout que la voix de l'homme prenait un tout autre ton, bien plus menaçant. Il rapprocha de plus en plus son pied du feu, cet élément dont elle avait peur. Sans jamais avoir su pourquoi. Elle tenta alors de se débattre. Tout ce qu'elle souhaitait à ce moment là c'était de frapper l'homme pour qu'il le relâche! Mais il lui attrapa les poignets, l'empêchant ainsi de faire le moindre signe pour se défendre. Elle s'était faite avoir comme une bleue en lui faisant confiance. L'impuissance, elle n'aimait pas ça du tout. Il était beaucoup plus fort qu'elle. Et le feu était trop près, beaucoup trop près. La jeune femme commençait à ressentir la peur, une peur incontrôlable. Et y réagit en se débattant du mieux qu'elle le pouvait. Elle voulait le blesser pour qu'il arrête! Lui faire payer ce qu'il était en train de lui faire!

Et soudain il relâcha sa jambe, ainsi que ses poignets. Ça faisait partie de l'explication? La jeune femme resta assise au sol, pensive. Les instincts les plus primaires. Se défendre lorsque l'on est attaqué. Mais alors, tout cela ne serait-il qu'une boucle sans fin? Les pacifistes devaient ils rester les bras croisés ou bien tenter d'agir? L'action ne fera qu'engendrer encore plus de haine. Même elle avait ressenti ce désir de faire mal à quelqu'un. Alors qu'elle avait passé toute sa vie à soigner et à aider les gens. Cette rancune qu'elle tentait de cacher se réveillera t-elle un jour, malgré tous ses efforts pour l'enfouir au plus profond d'elle-même?

Il reprit la parole. Il parla ensuite d'alliances. Plus de gens vont être impliqués, et plus ça en impliquera. Mettant ensuite le monde entier à feu et à sang. De nouveau. Les alliances ne seraient donc pas la bonne solution. Pourtant ça partait d'un bon sentiment. Mais un seul faux pas d'un côté ou de l'autre suffirait à tout faire basculer. Alors quoi? Un seul dirigeant pour tous? Il y venait également. Pour lui ce n'était pas une bonne idée non plus. Les prétendants à son poste vont se succéder sans cesse dès lors qu'il ressentiront de la haine pour celui en place. Ce ne sera pas stable. De plus, il n'est aucunement dit que celui qui aura le pouvoir soit quelqu'un de noble. Il y a d'ailleurs beaucoup plus de chances pour que ça soit un tyran. Et qui paiera encore une fois? Les civils.

Son explication était maintenant terminée. La jeune femme allait enfin pouvoir aller se laver. L'homme semblait avoir deviné ses intentions, puisqu'il dit en rougissant qu'il allait rester là pour mettre au point une technique. Après ce qu'il venait de faire et la puissance dont il semblait posséder, le voir rougir était assez comique. Un sourire se dessina sur les lèvres de la sauvageonne et elle se dirigea alors vers l'eau. Elle choisit un coin à l'écart, hors de la vue de celui qui était en train de préparer à manger. Elle vérifia une dernière fois qu'elle était bien seule et se déshabilla entièrement. Puis elle prit différents flacons dans une des poches de sa ceinture, et en emmena un avec elle dans l'eau. Être une sauvageonne ne signifie pas pour autant ne pas prendre soin de soi. Elle se lava soigneusement avec le mélange de différentes herbes qu'elle avait fabriqué elle-même. Une fois propre, elle sortit de l'eau et se sècha brièvement comme le pouvait. Puis elle sortit des vêtements de rechange de son sac le plus grand et mit des vêtements secs et lavés. Une fois cela fait elle se parfuma avec le second flacon qu'elle avait sortit. Un mélange à base d'essence de rose. Ce n'était nullement pour lui qu'elle le faisait, mais c'était devenu un geste quasiment automatique. Elle rangea le tout et se dirigea de nouveau vers le camp.

Le spectacle qui se déroulait alors devant ses yeux était des plus perturbant. Un cadavre était en train de danser. Oui, un cadavre. Et il dansait certainement beaucoup mieux qu'elle. Et l'homme chantait. De plus, de nombreux enfants apparus de nulle part venaient l'entourer. Nozomi se frotta les yeux et se pinça. Mais ça semblait bien réel. Peut-être un genjutsu? Mais elle ne connaissait pas la technique pour s'en sortir. Encore plus étrange, il se tourna vers elle et l'appella. Lui disant de venir, de ne pas avoir peur et qu'il était son père. Ce n'était pas possible, il était mort depuis longtemps. Puis il sembla sortir d'une sorte de transe. Et là il annonca qu'il ne le contrôle pas encore. C'était ça la technique qu'il devait mettre au point? Effrayant. Il demanda ensuite ce qu'il s'était passé. Puis demanda aux enfants de partir. La jeune femme s’avança vers le groupe et s'adressa au golem:

- "Je ne sais pas vraiment, c'était assez étrange je dois dire."

Puis elle se tourna vers les enfants.

- "Il se fait tard, vous devriez rentrer chez vous avant que vos parents ne vous cherchent."

Voyant que la plupart de bougeait pas, elle ajouta d'un ton sec:

- "Dépêchez vous!"

Elle mêla quelques petits éclairs à ses paroles et ils s’éparpillèrent soudainement. Bientôt ils étaient de nouveau seuls tous les deux. Elle soupira et s'approcha du feu pour prendre la broche contenant le lapin. Elle en prit une part et tendit tout le reste à son compagnon du jour. Puis elle vint s'asseoir sur son lit de feuilles. Elle croqua dans la viande et mangea un peu. Puis elle regarda l'homme.

- "Au fait, je m'appelle Nozomi, du clan Myouga. Et toi?"

Elle repensait à ce qu'il lui avait dit. Elle était pensive. Elle ajouta:

- "D'après toi, quelle est la solution alors? L’inaction ne convient pas, l'action non plus ni un seul dirigeant. Que préconises tu?"

Elle posa ses yeux bleus sur lui, attendant sa réponse.

Spoiler:

De nouveau propre de son côté et moi avec un peu moins de Chakra en réserve. Nous voyons le lapin cuit et l'ours continuant ça cuisson. Une pensé posé sur le passer et un regard sur l'avenir je sens l'odeur de la viande envahir mes narines. Converger n'est pas mon fort, mais je sais que pour réunir des personnes, il me faut faire comprendre mon point de vue. Un point de vue qui dans un sens n'est pas dénué de sens, loin de la. Je dirais même que dans l'idée elle en devient une raison plus qu'avenante sur l'aspect de la vie humaine. Je regarde cette sauvageonne qui semble avoir compris le message que je veut passer. Le temps passe la cuisson continue et faire comprendre à une autre personne mes idées n'est pas dans mon caractère propre. J'ai l'impression de donner une part de moi même quand je fais ainsi. Mettre à nue mes idéaux et comme piétiner mon amour propre. Du moins dans l'idée que cela n'est pas logique pour les autre. Ma vision est pour moi la seul concevable, je ne comprend pas celle des autres et trouve que leur idée en est risiblement idiote. Cela même si j'arrive de temps à autre à comprendre pourquoi leurs idées arrive à immerger en eux. Je comprend, mais adhère pas. Demandant mon nom, je laisse un peux de temps avant de répondre puis dis:

Kyu Goren, mais j'aimerais tout autant que l'on ne parle pas de moi à d'autre.

Solitaire? Pas vraiment, beaucoup de chose se disent sur moi et parler ouvertement de moi à fait beaucoup de tors à ses gens à eux ainsi qu'à moi. Qu'elle aient des problèmes ne me dérange pas plus que cela, cependant je n'ai pas vraiment grand chose contre elle. Du moins pas pour l'instant. Ses idées ne sont pas encore faite, sont âme n'a pas encor choisis de chemin. Calme, sans la moindre idée de quoi dire, j'attend. un moment gênant, je ne suis pas du genre à partager mon repas, car cela me dérange de voir comment une situation telle peut être embarrassent se que je mélange à de la faiblesse. Se que je me refuse d'avoir. Peut de temps et la jeune femme au tatouage se met à me poser de nouveau une question. La première question qu'elle avait posé lui a couté une belle frayeur et pourtant elle semble tout autant demandeuse de savoir me connaitre. Peu on cherché a le savoir. Suna n'a rien fait pour en connaitre plus. D'autre gens non plus, pour autant dire les gens restent givré sur leur décision sans chercher a comprendre et malgré le fait que j'ai tenté de m'agrémenter dans leur petit monde ces gens n'ont guère de place pour un être comme moi. Mais pourquoi leur jeter la pierre. Un homme tel que moi n'a que peu d'intérêt à leur yeux sauf celle d'utiliser ma force à leur cause. Ne pas réfléchir ne pas penser et foncer telle un pion solide que l'on peux sacrifier sans la moindre hésitation. Je ne blâmerais pas ce statut qui n'est guère une gène pour moi. Mais le contrôle de mes actent me reviennent à moi et seulement à moi cela même si je dois en payer les conséquences. La question venant se lier à la première. Cherche t'elle une chose pour la guider? Est t'elle elle même perdu dans se qu'il faut faire. Je le regarde puis dis:

Quelque soit l'idée de dépars, la fin n'aura que peut de changement. Comme notre vie à nous mènera systématiquement à la mort et cela même les dis immortels ne peuvent passer outre. La colère, la haine, l'amour et toute autre sentiment confondue fait se que vous humain vous êtes. Quelque soit se que vous faite cela ne changera pas et ses sentiments comme la vie et la mort est lier à celle du Chaos. De là entre en jeu nos instinct. Arrêter tout cela est vain. perdre une personne est se qu'il y a de plus naturel. Pour arrêter ce cercle cependant je ne vois que peut de solution. Quelque une pouvant être aussi éphémère que la vie peux les arrêter. L'unique solution si s'en est une serait de mettre une entité dont l'humain ne pourrait se soustraire. Une entité fixant des règles stricte. Comme c'elle d'un œil posé sur le monde punissant ceux qui ne les respectes pas, mais de là cela serais simplement nous mettre tousses dans une cage rose et sans valeur. Nous mettons souvent les erreur de l'homme sur les plus puissants. Les shinobis par exemple, étant l'arme que l'on tire elle en devient la cible car c'est l'exécutant, mais si l'on donne cette force à n'importe qui ce dernier en fera de même, de plus sil'on vois ainsi les shinobi sont t'il pas gouverner par un homme sans pouvoir? Rien ne peut arrêter l'engeance de l'humain sauf celle de neutraliser l'humain lui même. La destruction totale de l'homme. Cependant quelle intérêt de mettre une paix si personne ne peut en profiter?

Un petit temps de pause je mange la viande. regardant la chaire de l'ours cuite, je prend les piquer que j'ai déposé pour faire tenir la viande et les enlèves. Je tourne la viande puis remet de nouveau les objets qui étreint la viande:

Nous mangeant les animaux, ses animaux se nourrissent eux même d'autre bète. Le sicle ainsi se perpétue. L'homme dois arrêter de suivre des règles qu'ils s'implique ainsi que de se réunir pour former une entité plus puissante, cela n'est pas naturel. Les règles, ses groupes. Cela ne fait que rendre nos instincts plus dangereux faisant de la vengeance des actes encore plus destructeur. Nous devons remettre l'ordre naturel a son état d'origine. Mettre un monde sans règle et sans grand village.

Je me lève puis déchire le tee short que j'ai, de la on voit sur mon torse un prénom gravé dessus. Plusieurs cicatrices montrant le grand nombre de combat que j'ai livré. j'ai même une marque sur le dos montrant que j'ai eux de la peau arraché:

Là est se que je garde des batailles. L'humain. Je ne dis pas que je suis pas aussi fautif de ses blessures. Je peux même dire que cela est le cas en grande partit. Mais la est l'idée que se fait l'humain. Ils le font en prétextant des choses, mais l'instinct de pas mal d'entre eux se dirige par la mort de l'être qu'il n'aiment pas. Que j'en soit fautif ou non aucune de mes blessures passe outre de cela. Regarde. Le nom gravé, j'ai protéger un camarade de combat qu'un groupe veut juger. vaincue. Une de ses partisantes me posant une technique rendant les douleurs cent fois plus pesante, c'est amuser à mettre son prénom sur mon torse. Ma peau arraché sur le dos. Un bâtiment s'effondrant car ils voulaient m'ensevelir affin que je n'exécute pas une mission. Six étages sur le dos. Grace à une technique de protection à a un conduit réfrigéré, j'ai pue avoir la vie sauve. mais le conduit ma gelé la peau et en me soulevant j'ai arraché une bonne partit de la peau de mon dos. La marque sur l'épaule gauche. Mon père me torturant pour me montrer la réalité de la vie. Celle là, Etant éclaireur d'un groupe Sunajin je suis tomber sur un ninja Konoha. Il m'a laissé une trace. Ce monde a peut de chose à offrir aux idéalistes. sois en certain.

L'homme lui annonça son nom suite à sa demande. Elle n'en avait jamais entendu parler auparavant. Mais il ajouta qu'il préférait qu'on ne parle pas de lui. La jeune femme hocha la tête en signe d'acquiescement. S'il voulait rester discret, ça le regardait. Elle croqua dans le morceau de viande qu'elle possédait. Et il prit de nouveau la parole pour lui exposer son point de vue. Cette fois ci sans l’explication qui allait avec. Ce qui arrangea la sauvageonne. Une seule fois lui avait suffit. Elle avait prit soin de s'asseoir loin du feu suite à sa démonstration. Elle faisait déjà des cauchemars quasiment toutes les nuits, où elle se faisait bruler par des flammes plus hautes qu'un homme. Elle n'avait pas besoin de ça en plus pour se méfier de cet élément.

Elle écouta la réponse du golem. Celui ci semblait particulièrement porté sur les instincts primaires. D'après lui, peu importe ce que l'on pouvait tenter, le résultat serait toujours le même. Tout comme la vie finissait par la mort. Un tableau bien sombre. Il proposa ensuite une solution. Celle d'une entité, qui surveillerait les moindres faits et gestes des humains. Les punissant au moindre faux pas, s'ils ne respectaient pas les règles fixées. Il appela ça une cage rose et sans valeur. Une prison où les ailes de la liberté seraient coupées. L'une des solutions serait donc de tenter de contrôler ce qui faisait des Hommes, des Humains. Par la force. Mais nul doute qu'un jour ou l'autre ils se rebelleraient, et alors leur haine et leur colère serait bien pire que sans cela.

Puis il aborda un autre sujet. D'après lui, les Hommes, shinobis ou non, étaient tous aussi dangereux les uns que les autres. D'ailleurs, c'étaient des Hommes sans chakra qui dirigeaient les shinobis. Pourtant la jeune femme n'avait jamais eu à se plaindre des gens sans pouvoirs. Des pouvoirs... Il semblerait que plus quelqu'un en possédait, plus il était empli de colère et de haine. A moins que ce soit l'inverse. La haine amenait à devenir puissant afin d'accomplir de sombres desseins. L'autre solution serait de détruire complètement l'espèce humaine. Mais il n'y aurait plus personne pour profiter de la paix.

Elle regarda Goren tourner la broche au dessus du feu. Et termina son morceau de lapin. Il reprit la conversation, parlant désormais du cycle de la vie. Pou lui, les villages shinobis n'étaient pas naturels et ne faisaient qu'augmenter la puissance destructrice des Hommes. Au naturel, il n'y avait pas d'aussi grands groupes. Si quelqu'un se faisait tuer, seules quelques personnes voulaient venger sa mort. Alors que si c'était quelqu'un d'une grande puissance, c'était désormais tout un village shinobi qui réclamait la vengeance. Fallait-il arrêter de se regrouper ainsi? C'est ce qu'il proposa. Un monde sans règles. Des hommes seuls face à leurs instincts.

L'anarchie.

La jeune femme fronça les sourcils. La grande guerre s'était déroulée dans ces conditions. Elle y avait perdu tout son clan. Elle était la seule rescapée d'une famille oubliée. Puis à la création des villages, s'était installée une paix. L'errante avait gouté au calme. Elle était devenue sédentaire. Avait découvert la joie d'avoir une famille, des gens qui l'aimaient. Mais il y avait eu également la guerre pour l'indépendance. Lancée par ces mêmes villages. Et elle y avait perdu son frère adoptif. La chute avait été encore plus dure. Elle qui s'était habituée à la paix. Qui avait apprit à apprécier les personnes l'entourant. A s'y attacher, bien plus qu'il ne le fallait. Qui s'était surprise à rêver à un avenir possible... Oui ça avait été encore plus douloureux. Car cette fois ci, elle ne s'y attendait pas. C'était comme si elle avait été brutalement réveillée d'un doux rêve.

Suite à quoi elle avait reprit la route. Sur laquelle elle faisait des rencontres éphémères. Se contentant de relations superficielles, sans s'y investir plus qu'il n'y fallait. Et quand ça devenait trop personnel, qu'elle commençait à trop s'impliquer, alors elle repartait simplement sur le chemin de la vie. Seule. C'était sa façon à elle de ne plus souffrir. Elle se tourna vers Goren, qui ôtait son haut. Il lui montra son corps couvert de cicatrices. Lui expliquant à quoi chacune correspondait. Il avait vécu bien des choses. Dont certaines lui firent poser des questions sur le genre Humain, encore une fois. Il s'était fait torturer par son propre père. Et puis une femme lui avait fait subir les pires souffrances, gravant son nom dans sa chair afin qu'il se rappelle chaque jour ce qu'elle lui avait fait. Elle avait même élaboré une technique pour augmenter la douleur. Alors qu'elle même en avait élaboré une pour la diminuer... Et surtout, il avait simplement voulu protéger un camarade. Et voilà ce qu'on lui avait fait en retour. Il ajouta que le monde n'avait pas grand chose à offrir aux idéalistes. Ainsi il était donc lui aussi un pacifiste qui s'était heurté durement à la vie. L'errante posa ses mains derrière elle, et s'appuya dessus afin de lever les yeux au ciel.

- "Je ne sais pas quelle est la solution à ce problème. Et personne ne semble encore l'avoir trouvée. Il semblerait que nous soyons encore trop emplis de nos instincts primaires. Peut-être qu'à force de vivre en paix, les générations futures auront de moins en moins cet instinct. Mais il faudrait pour cela qu'aucun village ne déclenche jamais de guerre ou de conflit."

Le soleil s'était couché, et les étoiles parsemaient le ciel. Nozomi s'imaginait parfois que chaque étoile était une âme. Et que son clan veillait ainsi sur elle.

- "Tu devrais être fier de tes cicatrices. Elles sont la preuve que tu te bats pour tes idéaux. Elles te montrent le chemin que tu as accompli, et celui qu'il ne faut pas prendre. Ce nom gravé te permet de te rappeler chaque jour que tu as protégé un camarade. La peau arrachée dans ton dos prouve que tu es quelqu'un de fiable, qui ira jusqu'à risquer sa vie pour un objectif qu'on te donne. La marque sur ton épaule te montre quel genre de père tu ne devras pas être quand tu le deviendras à ton tour. Et la dernière prouve que tu peux te battre pour protéger ton village."

Ses propres cicatrices lui rappelaient combien elle était faible. Ça lui rappelait également que tous ceux qui l'approchaient de trop près mouraient. Comme quelqu'un qui avait beaucoup compté dans sa vie. Elle reporta son regard sur Goren.

- "Ainsi tu es de Suna? As tu connu un certain Hajime? Il était du pays des sources chaudes. Il est venu au pays du vent passer l'examen chunin, puis est mort durant la guerre de l'indépendance, pour ce même pays."

Elle baissa les yeux, puis ajouta.

- "Il était à peine plus âgé que moi."

Ses poings se crispèrent sur l'herbe. Il était mort pour une guerre tellement stupide...

Moi un pacificateur? Non je suis loin d'être ce genre d'homme. Enfin après la frontière entre le bien et le mal est surement plus petite que ce que les gents peuvent penser. N'y a-t-il au moins une différence entre ses deux idéo? Je ne peux le savoir. L'écoutant, mes cicatrices peuvent en être ma fierté. Enfin après la frontière entre le bien et le mal est surement plus petite que ce que les gents peuvent penser. Elle représente l'unique témoignage de mon passé. De mon vécu et à vrai dire s'il y a un point où je suis d'accord avec elle c'est qu'elle représente en partit ce que je suis et de pars mes actes. Cependant elle avait aussi fait une erreur. Sunajin je ne le suis plus. Cela depuis peu, mais telle est le cas:

Je ne suis plus Sunajin. Depuis un petit temps maintenant, sinon je ne connais de Hajime. Cela ne me dit rien. Cependant s'il est tombé pendant une guerre, il a au moins eux une mort honorable. Je sais que c'est une idée bien propre à moi, mais si un jour je dois mourir je préférerais le faire dans un affrontement. Les yeux faces à l'homme qui a réussi à me surpasser tout en pouvant me donner le coup de grâce. Pour ce qui est de la paix. Je suis navré de te décevoir, mais je ne suis pas le prompteur de paix que tu as dû comprendre en décrivant mes dires. J'ai mes idées, mes propres instincts. Je ne vis que pour les accomplir. Je t'ai donné les idées que j'ai de ce monde, cependant si j'agis que se soit dans ce sens ou dans un autre cela n'est certainement pas pour soutenir une idéologie comme la paix.

Je regarde la petite sauvageonne. Elle a tapé ma curiosité. Qui est cet homme qui semble tant lui tenir à cœur. Pourquoi tant de questions sur un défunt. Je ne comprends comment on peut s'attacher à un être dont la vie fut hottée:

Qui es cet homme dont tu parles? Pourquoi vouloir une paix si hardiment? Tu vas trouver ça bizarre, mais je ne comprends pas comment une personne peut arriver à ressentir quoi que se soit pour un mort. Vouloir venger un défunt, je peux le concevoir, mais par la suite, cela n'est-il pas composé que d'un amas de chaire inerte? Pourquoi ne pas limiter ses sentiments à voir l'avenir d'une autre manière?

L'ours fut cuit. Le temps passe et même si le temps que j'ai est long je ne dois être en retard. Je regarde l'horizon puis réfléchis. Non j'ai encore du temps devant moi. J'arrache un morceau de viande puis je la mange:

L'ours c'est bon.

Regardant le feu bruler, j'attends de connaitre la réponse. Quand je pense à la suite de ma vie, je ne pouvais que voir la mort des gens. Je ne vis que pour les accomplir. Tu vas trouver ça bizarre, mais je ne comprends pas comment une personne peut arriver à ressentir quoi que se soit pour un mort. Comme celle de Katano à l'époque. J'arrivais aisément à faire chavirer un cœur pour le faire virer à mes idées.

Paroles/ Traduction

La première phrase qu'il prononça lui fit relever la tête. Serait-il donc un déserteur? Il annonça qu'il n'avait pas connu son frère. Ce n'était pas étonnant. Il n'avait pas eu le temps de beaucoup vivre à Suna, après tout. D'après Goren, mourir au combat était honorable. Car ainsi on mourait de la main de quelqu'un de plus puissant que nous. Nozomi n'y voyait rien de tel. Mourir au combat, d'une maladie ou d'autres choses c'était toujours mourir. De plus, mourir durant une guerre était stupide. Toutes les guerres l'étaient! Les puissants devraient s'entretuer entre eux au lieu d'y mêler les innocents. Voilà ce qu'elle en pensait.

Puis il en vint à parler de la paix. Il n'était pas quelqu'un qui agissait en ce sens. S'était-elle trompée à ce point? Il ajouta qu'il avait ses propres idées ainsi que ses propres instincts. C'était en fait un électron libre qui n'agissait que pour lui-même. Cet instinct dont il parlait. Il s'y fiait complètement. Devenant ainsi plus proche d'un animal que d'un homme. Pourtant, les animaux avaient bien plus de respect pour la vie que les humains eux-mêmes. Dans les meutes il y avait toujours des dominants et des dominés. Parfois il y en avait un qui se rebellait, et s'ensuivait un combat sans merci. Où le gagnant devenait ou restait le nouveau chef. N'incluant personne d'autre dans leur querelle. Oui, les animaux étaient parfois bien plus respectueux que les humains. Était-ce cette voie qu'avait choisie cet homme? Ne vivre que pour soi? S'était-il querellé avec sa meute? Avec Suna? Il était désormais un loup solitaire. Lorsqu'il s'associerait à quelqu'un, il était certain qu'il éprouverait alors beaucoup de respect pour cette personne. Voir même de l'admiration.

Leurs regards se croisèrent. Il lui demanda qui était l’homme dont elle parlait. La jeune femme détourna le regard. Il lui posa différentes questions. Toutes demandaient un peu de réflexion à la jeune femme. Répondre à ce genre de questions ne s'improvisait pas. Elle ne répondit donc pas de suite. Elle se contenta de lever les yeux au ciel et de fixer une étoile un peu plus brillante que les autres. Pour lui, un mort n'était qu'un amas de chair inerte. Médicalement, c'était bien cela aussi. Il voyait cela de façon rationnelle. Pourquoi ne pas en faire autant? Elle se faisait du mal toute seule à y repenser. Il la sortit de ses pensées, en ajoutant que l'ours c'était bon. Il goutait avidement les nouvelles choses. Devait-elle prendre exemple sur lui? Sur un homme qui ne se fiait qu'à ses instincts les plus primaires? Fixant toujours l'étoile, elle entreprit de lui répondre.

- "Il était mon frère. Ou plutôt, le fils du couple qui m'a recueillie, enfant. Il était la seule personne à qui j'avais réussi à me confier un peu. Il était le seul à tenter de me comprendre. Le seul à prendre soin de moi, à me regarder différemment. Le seul à me faire rire. Il était... Tout."

Et jamais elle ne lui avait avoué. Le laissant partir loin d'elle. Elle reporta son regard sur l'homme qui lui faisait face. Pourquoi lui racontait-elle tout ça? S'il voulait comprendre à son tour son point de vue, il fallait bien qu'elle en passe par là. Il ne comprenait pas comment on pouvait ressentir quoi que ce soit pour un mort. Mais peut-être n'avait-il pas eu quelqu'un dans sa vie, à qui il aurait tenu à ce point.

- "As-tu déjà aimé quelqu'un, Goren? Chaque objet lui ayant appartenu, chaque endroit où j'allais me le rappelait sans cesse. Tous ces moments passés avec lui. Il obsédait mes pensées, jour et nuit. Mais on me l'a enlevé. Je ne verrais plus jamais son sourire, je n'entendrais plus jamais sa voix, je ne sentiras plus jamais son parfum. Et tout ça me manque. Ça m'a fait souffrir. Énormément. Et tant que l'on souffrira de ce manque, de cette tristesse, un mort ne sera pas qu'un amas de chairs inertes. Il sera cet ensemble de souvenirs et d'émotions."

Elle prit une pause pour rassembler ses pensées, une nouvelle fois. Puis reprit.

- "Tu dis que tu comprends la vengeance. Or la vengeance c'est vouloir faire du mal à quelqu'un qui nous a fait du mal. Lui rendre la pareille. Parce qu'il nous a enlevé un être cher, et que l'on en souffre. Mais moi je n'ai personne sur qui me venger, Goren. C'est la guerre qui me l'a prit. Tout comme elle a prit tout mon clan, et a fait de moi une rescapée."

Elle se leva pour prendre un morceau de l'ours, et vint se rasseoir.

- "La paix... Je la désire pour que personne d'autre ne souffre comme j'ai souffert. Pour que personne d'autre n'ait à subir ça. Elle est en quelque sorte ma vengeance à moi."

Elle observa le morceau de viande dans sa main. Elle n'y avait jamais gouté non plus. Lui n'avait pas hésité.

- "Limiter ses sentiments et voir l'avenir d'une autre manière?"

Le temps avait passé depuis qu'elle avait apprit cette nouvelle. Plusieurs années s'étaient écoulées. La douleur qu'elle ressentait s'était muée en mélancolie. Et il faisait désormais partie de ses souvenirs. Et de son passé. Pour avancer maintenant, devait-elle penser à autre chose? Cesser de penser à lui? Suna ne serait-ce donc pas sa destination finale? Elle croisait cet homme qui l'avait déserté, juste avant d'y aller elle-même. Et c'était avec lui qu'elle avait cette conversation. Trouverait-elle une nouvelle voie que celle ci en ce pays, où elle avait rencontré ce Goren?

- "Je vais essayer."

La vagabonde mordit à pleine dents dans la viande. Celle ci était forte, le gout puissant emplissait toute la bouche. Puis ensuite, venait un gout plus suave, presque sucré. Agréable. Elle avait fait son deuil. Il lui fallait maintenant trouver sa voie.

Elle a perdu son frère et alors? Moi je n'ai qu'un père et je veux ça mort. Une perte qu'elle n'a jamais réussie pour le moment à oublier, j'écoute attentivement affin de comprendre. À son teint, à ça manière de parler je vois bien que cela semble l'a toucheré sur un point qui m'est difficile d'imagier. Mon incompréhension est de plus en plus grande en voyant ce que cela immerge en elle. Pourtant ce n'est pas la première fois . Katano aussi a souffert de la perte de son maitre, ce dernier en soufre toujours autant. Quand j'y pense, j'en ai profité pour amener ses idées d'avenir vers la route que je souhaite qu'ils prennent. Vous pensez ça mesquin? Le sabreur quand je l'ai rencontré n'était qu'une boule de nerf prêt à exploser sur n'importe qui, un homme qui sans moi aurait surement fini quelques mois après en prison voir à la morgue. J'ai simplement fait un échange de procédure. Je l'ai libéré d'un fardeau et domptais ça hâte en échange de ses bras. C'est ce que l'on appelle clairement de la manipulation, mais es vraiment mal? Quand j'y pense, j'en ai profité pour amener ses idées d'avenir vers la route que je souhaite qu'ils prennent. Katano à encore un avenir que sans moi il n'en aurait jamais eux? Mon incompréhension est de plus en plus grande en voyant ce que cela immerge en elle. Je cherche simplement un homme docile pour me suivre et m'épauler. Tout faire pour atteindre son but. Nous suivons les mêmes idées et c'est bien le seul auquel je peut dire qu'il me comprend en partit. Cela est voué à l'échec, ce dernier est trop stupide pour y chercher une raison. Moi je tente d'élucider leur mystère. Que j'y arrive ou non n'est pas vraiment un souci en sois, même si à la fin je reste sur ma position pour n'importe quelle raison même la plus stupide comme l'entêtement, au moins on ne pourra me dire que je cherche à me défiler dans mes propres idées.

La sauvageonne se met maintenant à répondre à mes questions. Cela de manière d'un questionnaire. J'aime beaucoup faire ça aussi, car cela amène à se poser les bonnes questions. Avant de trouver des raiponces à des questions, le mieux c'est de commencer à comprendre se qui se cache derrière une question. Es que j'ai aimé une personne? Je ressasse mon passé, les indications qu'elle donne de cela ne me donnent pas l'impression d'en avoir vu. Seule une personne avait réussi à me faire donner une impression qui y ressemble:

Pas vraiment, enfin, du moins. Un compagnon d'armes, je ne pense pas que l'on peut appeler ça de l'amour, je ne sais pas si c'est un sentiment amical comme vous vous amusez a dire, du moins je n'en suis pas certain. Nous suivons les mêmes idées et c'est bien le seul auquel je peut dire qu'il me comprend en partit. C'est surement le seul type à qui je métrais vraiment ma vie en jeu pour lui sans autre raison. Il est le seul qui a tenté de vraiment percer le mystère. Je pense...... Que sans... J'aurais du mal a comprendra ça mort si cela arrive. Il est le seul à réussir à me canaliser un minimum.

Quand j'y pense ma route est faite pour le rejoindre, pour faire une action commune. Encore est toujours. Peut être que j'ai de la gratitude envers lui. De la gratitude de m'avoir suivis moie t non un autre. Après mes mots elle se mets à continuer. Elle parle de la vengeance de se qu'elle ressent envers cette dernière. Elle place ses mots de manière convainquant. Se qui la peinait était les guerres ce qui lui a valus la perte de son clan et de son frère. Cette femme est bien pure, même dans la vengeance elle garde cette attribut pour en faire une force positive. Ce venger de la guerre en y adossant une paix. J'aurais pue à se moment là mettre des mots des phrase toute faite, des choses pouvant la manier à faire rejoindre mon idée. D'une manière de la briser moralement, faire de ses idées, de sa manière de penser une chose aussi ridicule que de suivre un plus grand serait une manière de recommencer d'une façon plus correcte. Lui dire se que je pense. Se que je crois vrais, pourtant dans l'état présent, je ne saurais si mentalement elle supporterais la chose. Dans des cas ordinaire j'aurais quand même tenter le coup et dis que si elle se serais tuer c'est que ca faiblesse aurait pris le dessus. Cependant ce cas est différent, Il est raisonné, elle a réagit devant la brute d'une manière dont peut ont osés faire. Avec une véritable franchise et écoute. C'est donc dans cette idée que je m'arrêterais là. Du moins m'arrêterais d'encré les idées obscures que j'ai lui laissant juste quelque chose pour la laisser réfléchir, prendre conscience toute seul. Après une phrase ayant tout un sens, elle mord d'un geste vif et puissant la viande. Je vois dans ce geste une détermination à changer. A cette action, je me mets à rigoler à pleine mâchoire, puis dit:

Ca c'est ce que j'aime voir. A se moment là. Juste à l'instant, tu viens de faire une chose importante. Tu viens juste de faire une chose dont tu voulais. Tu as pris ton courage à deux mains et quoi cela peut faire tu l'as fait sans te soucier du reste. Dis-moi alors. Tu l'as sentit?

Je la regarde fixement attendant une réponse. Après un petit temps d'attente, je me remets à parler:

Tu n'as pas senti la sensation que cela fait de se laisser bercer par nos instincts? Faire ce que l'on veut. Dis-moi petite sauvageonne. Si tu es attristé de ne plus avoir de famille. Fais-toi-en une nouvelle. Efface ses mauvaises choses et prend ce que tu as besoin, quoi qu'il en coute.

J'attends un petit temps. Je mange et garde un petit silence, j'ai beaucoup parlé et c'est rare de me voir dans un tel état. Le temps s'est écoulé. Je souffle. Je ne dois pas m'attarder de trop longtemps qui sais ce qui peux encore me retarder. Je me lève puis m'arrache une partie de la viande:

Je n'ai plus le temps, je dois rejoindre mon frère d'armes, je ne peux être en retard.

Je me retourne, puis je fais trois pas et je m'arrête un petit temps sans le moindre son et geste. Sans bouger, je me mets à lui dire:

Si un jour t'est idées deviennent les mêmes que les miennes..... Je ..... Je serais content d'être de ta nouvelle famille.

Une chose dont je ne pouvais prendre par la force. Une chose qui donc me fais enrager. J'aurais très bien pue mettre cette idée hors d'état de nuire en la tuant. Purement et simplement, pourtant je voulais jouer. Voir ou peut mener ce genre de situation. L'humain n'est jamais tout blanc ou tout noir. Moi-même je sais que je ne suis pas tout noir. C'est donc suivant cette envie que je pars. Pas un au revoir ni un adieu, cela simplement car j'enfouis cette idée à l'intérieur de moi:

Je suis content d'avoir pue discuter avec toi. Ce fut..... Je ne dois pas m'attarder de trop longtemps qui sais ce qui peut encore me retarder.

Oui il ne faut pas trop lui en demander quand même. D'un coup, la carrure du Golem de pierre disparait, laissant juste un peu de poussières au niveau de là où est ses pieds. Ce fut..... Je ne dois pas m'attarder de trop longtemps qui sais ce qui peut encore me retarder.

Le golem répondit à sa question. Sur le fait qu'il ait déjà aimé quelqu'un. Un compagnon d'armes. Il ne semblait pas éprouver de l’amitié pour cet homme, mais il y tenait. C'était déjà un bon début. Les deux hommes avaient les mêmes idées et semblaient tenter de se comprendre, l'un et l'autre. Celui ci avait réussi à le "canaliser". Il avoua même qu'il pourrait mettre sa vie en jeu pour lui. Cet homme dont il parlait avait de la chance de l'avoir à ses côtés. En était-il conscient? Était-ce le même pour qui il s'était fait graver ce nom dans la peau? La confiance du golem semblait être des plus difficiles à obtenir. Mais lorsqu’on l'obtenait... Alors il devenait l'un des meilleurs alliés possible.

Il écouta patiemment la jeune femme. Tentait-il de comprendre son raisonnement, à son tour? Avait-elle réussi à lui faire saisir ce qu'elle lui expliquait? Quoiqu'il en soit, lorsqu'elle mordit dans la viande, il éclata de rire. Elle le regarda, un peu décontenancée. Ne sachant pas vraiment si il se moquait d'elle ou non. Avait-elle fait quelque chose de travers? Ou n'avait-elle tout simplement pas compris ce qu'il disait? La raison en fut toute autre. Il lui dit que c'est ce qu'il aimait voir. Qu'elle venait de faire une chose importante. Quelque chose qu'elle désirait. Elle ne s'était plus contentée de regarder la vie se dérouler devant ses yeux. Il lui dit qu'elle avait osé prendre son courage à deux mains. Elle avait tenté la nouveauté. Puis il lui demanda si elle l'avait ressenti en faisant cela. La jeune femme avala sa bouchée, puis tenta de lui répondre.

- "La volonté d'avancer?"

Du courage, ce n'était pas ça qui lui manquait. Elle en avait toujours eu. Mais sans but, à quoi bon? Suite à sa réponse, il reprit. Se laisser bercer par nos instincts. Prendre son destin en main de la plus naturelle des façons. Puis il lui demanda autre chose. L’appelant par un surnom des plus appropriés. Une petite sauvageonne. Voilà ce qu’elle était. Elle sourit. Ça lui plaisait bien. Mais ce qu'il ajouta ensuite lui plut encore d'avantage. Si elle était triste de ne pas avoir de famille, il suffisait de s'en faire une autre. Et pour cela il lui fallait effacer les mauvaises choses. Tous ces souvenirs et sentiments qui la paralysaient sur place. Comme un boulet au pied d'une prisonnière. Ce qu'elle était, finalement. Prisonnière de son passé qui l'étouffait jour après jour.

Elle était encore jeune. Elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Et pour cela il lui suffisait de prendre ce dont elle avait besoin. Quoiqu'il en coutait. Prendre ce dont elle avait besoin... Elle ne savait pas encore ce que c'était. Mais elle trouverait bien, un jour. Pour l'instant, elle venait de se libérer d'un poids qui lui pesait depuis longtemps. Et ça faisait un bien fou. Le sourire aux lèvres, pensant à cette nouvelle vie qui l'attendait, la jeune femme mangeait sa part de viande. Puis soudain le golem brisa le silence qui s'était installé. Il se leva, prenant une part du gibier qu'il avait chassé. Puis il annonça son départ. Son frère d'armes l'attendait. Il se retourna alors et commença à partir. Puis il s'arrêta.

Et annonça à la jeune femme une chose qui la toucha. Elle releva brusquement la tête. Il lui proposait d'être de sa famille. Qu'il en serait même heureux. Avait-elle réussi à gagner sa confiance? Ne serait-ce qu'un peu? La jeune femme doutait fortement que leurs idées puissent se rejoindre un jour. Mais qui aurait pu prévoir qu'une pacifiste et qu'une brute sanguinaire se seraient tranquillement parlé autour d'un repas? Le monde était plein de surprises. Et qui sait, peut-être qu'un jour elle accepterait sa proposition. Ou bien que lui agirait en faveur de la paix.

- "Merci, Goren. Je n'oublierais pas."

Il ajouta qu'il avait été content de discuter avec elle. Il en était de même pour elle. Il commença une phrase, qu'il ne poursuivit pas. Sans doute étais-ce trop demander pour cet homme que de trop fouiller dans ses sentiments. Il ne voulait pas être retardé d'avantage.

- "Pour ma part ce fut très enrichissant. Bonne chance sur le chemin de la vie, Goren."

Peu importe si leurs chemins allaient de nouveau se croiser. Mais une chose était certaine. Ce jour là, il avait été un tournant dans sa vie. Il l'avait aidée à trouver la force qu'elle gardait en elle. Et tandis qu'elle le regardait s'éloigner, une toute dernière question s'invita dans son esprit. Qu'allait-elle donc pouvoir faire de toute cette viande?

Spoiler:

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