~Épreuve de survie~

Lieu: Kindan Mori, Forêt de la Mort

Ordre de Poste:
Akimichi Tanjiro
Inuzuka Takeo
Hyûga Hito
Chroniqueur

Contexte : Laissant son parchemin aux deux Genin de son groupe Hyô Kôhei avait misé sur la faible chance de rencontrer un ennemi lors d'une exploration au sein de l'immense forêt de la mort. Malheureusement, c'est en plein milieu de la forêt, près d'un site susceptible de renfermer plusieurs parchemins tant convoités, que Akimichi Tanjiro et Hyûga Hito rencontrèrent Inuzuka Takeo, lui aussi possesseur d'un parchemin. Les deux groupes avaient désormais le choix...

Règles:

[*] Inuzuka Takeo et Hyûga Hito dispose de leurs atouts naturels respectifs (Odorat et Vision).
[*] Vous êtes tous à découvert
[*] Le Lieu de votre rencontre se situe en pleine forêt d'arbre géant, devant une gigantesque montagne.
[*] Vous pouvez attaquer dès le premier tour.
[*] 36h Max entre chaque poste.

Konoha se préparait à la guerre, ou peut-être à l’extermination.

De toute évidence, le monde shinobi courait un grave danger. Tanjiro ne comprenait pas tous les tenants de l’affaire, mais cela semblait avoir un lien avec Hai no Kuni, là où ses parents étaient morts pour Konoha. Ce lien consistait en un mot qu’il ne comprenait pas vraiment, mais qui était souvent prononcé avec effroi : Furyou. D’après ce que Tanjiro en avait compris, il existait des individus, à priori pas vraiment des shinobi, mais dotés de capacités ressemblant tout de même à la maitrise du chakra, qui semblaient déterminés à réduire à néant l’existence des villages cachés. La preuve en était la destruction, quelques temps auparavant, du village caché de Kiri. Brutale et d’une rapidité extrême, elle avait laissé sans voix le monde shinobi.

A présent, la défense s’organisait. Tous semblaient redouter un retour des Furyous, que ce soit à Kumo, Suna, ou Konoha. Et il était évident que ces villages n’étaient pas encore prêts à recevoir l’assaut implacable des Furyous – du moins, pas encore. C’était pour cela que les intendants de Konoha avaient décidé d’organiser une épreuve de survie dans la célèbre forêt de la Mort, afin d’évaluer le potentiel des forces vives du village tout en les secouant un peu.

Et, aussi incroyable que cela pouvait paraître, Tanjiro y participait. Si on lui avait dit cela quelques semaines plus tôt, il aurait éclaté de rire ; aujourd’hui, il prenait ça avec le plus grand sérieux du monde. L’occasion de prouver sa valeur et de parfaire ses capacités de shinobi s’était présentée à lui, et au vu de son désir de participer activement à la défense de la Feuille, ce n’était pas une opportunité à laisser passer.

Des équipes de trois shinobi, un Chûnin et deux Genin, avaient été dispersés dans la forêt de la mort, en possession d’un parchemin, dont le contenu semblait ne pas importer. Leur objectif était simple : il leur fallait sortir de la forêt en possession de trois parchemins, dérobés à des adversaires ou trouvés en des lieux secrets de la forêt. Le principe était simple, mais évidemment, avec plusieurs équipes se battant pour posséder les parchemins, ainsi que les dangers de la forêt, ce ne serait pas une partie de plaisir.

L’équipe de Tanjiro était composée d’un Chûnin du Clan Hyô, naturellement désigné comme le meneur, d’un Hyûga, et de lui-même, Akimichi. En un sens, ils représentaient les traditions de Konoha, chacun membre d’un clan ayant participé à sa création. Mais cela ne changeait rien à l’épreuve : ils devraient se battre comme les autres pour en sortir vainqueurs. Et pour cela, ils avaient convenu d’une stratégie. Simple, mais qui pouvait se révéler efficace : ils se sépareraient en deux groupes, ce qui doublait leurs chances de ressortir victorieux – mais pouvait aussi leur compliquer la tâche. Le Chûnin, Hyô Kôhei, partirait seul à la chasse aux parchemins, tandis que les deux Genin conserveraient le leur et tenteraient d’en trouver en évitant si possible les affrontements.

C’était comme cela que Tanjiro s’était retrouvé aux côtés de Hyûga Hito, autre Genin de la feuille dont le Byakugan s’avérait plus que bienvenu dans un tel contexte. Un atout de poids, c’était certain : il permettrait de localiser aussi bien d’autres escouades de shinobi que des parchemins dissimulés quelque part. L’Akimichi s’en remettait d’ailleurs entièrement à la pupille du Hyûga pour l’orientation, sachant que sans cela, leurs directions auraient été purement aléatoires du début à la fin.

Leur progression s’était la plupart du temps faite dans le silence, tout simplement parce que faire du bruit au milieu de la forêt n’aurait pas été très avisé. De fait, ils ne communiquaient que pour échanger des informations importantes. Et, alors qu’ils arrivaient non loin d’un édifice rocheux qui se détachait partiellement de la cime des arbres, Hito donna l’alerte : un adversaire potentiel se trouvait à proximité. Et, plus intéressant, il semblait que le Hyûga avait repéré une cache à parchemins grâce à son Byakugan. Si cela était le cas, ils tenaient leur chance, mais que faire du shinobi qui se trouvait à quelques encablures de là ?

Accompagné d’un chien roux aussi flamboyant que ses propres cheveux, il était sans l’ombre d’un doute un membre de la famille Inuzuka. Les avait-il pistés jusqu’ici ? C’était possible : son odorat avait probablement une portée supérieure à celle du Byakugan de Hito. Ce qui signifiait aussi que leurs chances de le semer à présent étaient quasiment inexistantes : il faudrait le combattre. Ils possédaient en un sens l’avantage du nombre, même si la présence du chien limitait son impact.

Il fallait réfléchir rapidement. La présence apparente de parchemins à une relative proximité, d’après les observations de Hito, pourrait être leur salut, mais y foncer aveuglément dévoilerait sa position et leur ferait courir le risque de voir les parchemins subtilisés par le maître-chien. Il fallait autre chose. Essayer de l’attaquer pour lui voler un éventuel parchemin ne semblait pas une stratégie valable non plus : seul, il avait moins de chances d’avoir conservé son parchemin que les deux membres restants de son équipe. Une idée traversa l’esprit de Tanjiro, qui ne tarda pas à la partager avec son compagnon :

- Si tu as vraiment repéré quelque chose, alors vas-y. Si tu les trouves et que tu réussis à sortir, nous aurons réussi.

Evidemment, cela avait aussi des implications concernant l’Akimichi.

- Je le retiendrai. Ou plutôt, les retiendrai, autant que je pourrai.

Car face à l’Inuzuka accompagné de son fidèle molosse, les choses ne seraient pas si faciles. D’autant que son niveau n’était même pas connu... se basant sur la stratégie adoptée par son propre groupe, Tanjiro avait envisagé le fait que son futur adversaire soit de rang supérieur, ce qui serait loin de lui faciliter les choses. C’était quitte ou double, mais il n’avait pas vraiment le choix. Son rôle était de gagner du temps, et Hito semblait d’accord.

C’est donc sans plus de cérémonie que Tanjiro s’élança dans la direction de l’Inuzuka. Sautant rapidement de branche en branche, il arriva bientôt à portée de saut de celle qui devait supporter son adversaire. Il s’élança une dernière fois, concentrant un peu de chakra dans son poing droit, préparant son coup.

- Donne-moi…

Un peu de bluff ne ferait pas de mal. Le forcer à dévoiler quelques informations, ou même détourner son attention de façon prononcée pour le faire oublier le Hyûga, tout cela était bon à prendre.

- … ton parchemin !

Son coup chargé, l’Akimichi allait atteindre la branche supportant l’Inuzuka. Malgré son apparente agressivité, il ne visait pas le shinobi en lui-même, mais le tronc de l’arbre juste derrière. De quoi, peut-être, perturber un peu son adversaire ? Pour l’instant, son objectif était surtout de le jauger : après son coup, il sauterait rapidement sur le côté afin de mettre –peut-être – une légère distance entre lui et son adversaire. Et surtout, il garderait un œil sur lui. Il ne pouvait pas le laisser prendre Hito d’assaut, où qu’il soit à présent ; mais si il le faisait, l’Akimichi comptait bien profiter de l’ouverture alors laissée par l’Inuzuka pour lui porter un coup décisif.

Alors que les immenses arbres de la Forêt de la Mort se dessinaient au loin, grossissant à chaque pas que nous faisions, je ne pouvais sortir de ma tête ce que j’allais vraiment faire là-bas. Une épreuve de survie. Enfin, c’est ainsi qu’ils l’appelaient, mais c’était avant tout qu’ils voulaient nous évaluer, tester notre force. D’un autre côté, je ne pouvais pas leur en vouloir; au contraire, je leur en étais reconnaissant. Je n’avais pratiquement jamais eu d’opportunité de pratiquer de vraies situations de combats. J’avais beau m’entraîné comme un fou, si c’était de l’entraînement individuel, cela ne me donnait pas d’expérience de combat. Hors, c’était ce dont j’avais cruellement besoin à voir la façon dont notre rencontre avec le Furyou s’était déroulé. J’avais même entendu des rumeurs que certains shinobis avaient réussis à en éliminer un. N’étant pas assez au courant pour discerner le vrai du faux dans cette histoire, je m’en servis toutefois comme élément motivateur. S’ils avaient été capable de coucher une de ces abominations, alors un jour je serais aussi capable de le faire.

C’est un peu pour cette raison que je me portai volontaire lorsque j’entendis parler de cette épreuve pour la première fois. Bien que l’épreuve s’adressait principalement aux Genins, les Chûnins et même les Jônins avaient été invités à participer à ce grand événement. Une vraie situation de combat, mais de façon contrôlée et entre Konohajins. Je m’inscrivis rapidement et on me mit en équipe avec deux Genins : Nara Koro, du célèbre clan Nara, ainsi que Namikaze Yuko. Nous apprîmes rapidement à nous connaître, puisque c’était là la base de tout travail d’équipe, avant d’aussitôt commencer à parler stratégie. Nous allions affronter plusieurs groupes de shinobis, tous avec le même objectifs que nous : ramasser leur trois parchemins. Nous étions toujours en train de discuter lorsque nous vîmes pour la première fois la cime des arbres de la fameuse forêt du pays du Feu. Toutefois, voir leur cime n’était pas signe que nous étions bientôt arrivés; ceux-ci étaient tellement grands que nous pouvions les voir de très loin. Ce n’est que lorsque nous arrivâmes finalement au pied des arbres et que nous entrions dans la forêt, qui normalement est interdite d’entrée, que j’eu un frisson me parcourut. Mais pas un frisson de peur, une peur qu’aurait pu m’inspirer cette forêt à la réputation sinistre. Avant peut-être, sauf que maintenant le frisson qui me parcourait était un frisson d’excitation. En même temps de pouvoir me pratiquer dans un vrai combat, je vais être capable de jauger mes futurs compagnons d’armes.

À peine sommes-nous rentrés que nous éloignons des autres groupes afin de mettre un petit campement. Sans aucun doute que nous n’amasserions pas les trois parchemins en une seule journée, il nous fallait donc un endroit où revenir pour se reposer et reprendre des forces. Une fois installés comme on le pouvait – expérience qui fut beaucoup moins pénible grâce à ma jeunesse passée en forêt – nous décidâmes qu’il serait plus judicieux que je garde le parchemin avec moi. Après tout, j’étais le plus haut gradé, le chef d’équipe, mais aussi le plus fort d’entre nous. S’il y avait bien une personne qui avait le plus de chances de garder notre parchemin en sécurité, c’était moi. Ce détail réglé, nous essayâmes de nous mettre d’accord sur un plan d’action. Malheureusement, nous n’arrivions pas à un consensus. Alors que j’optais pour l’exploration, un moyen plus prudent de commencer l’épreuve, le jeune Nara s’obstinait pour aller chercher un parchemin d’une équipe et ainsi les prendre par surprise. Toutefois, débuter l’épreuve avec toute l’attention sur nous ne nous permettrait pas de survivre au long terme et c’était bien l’objectif de cette épreuve, survivre.

Après plusieurs minutes d’argumentation que ne menait nulle part, je dus finalement opter pour la méthode forte, voyant que la méthode douce qui consistait à les convaincre n’avait pas fonctionné. Utilisant de mon statut de chef d’équipe, je tranchai et optai pour mon option d’exploration. Après tout, je savais bien que c’était la meilleure chose à faire pour l’instant. Après avoir fait un tour des lieux et une fois que les autres équipes vont avoir commencé, là sera le temps où nous frapperons. Il était inutile de se jeter la tête baissée vers les premiers ennemis que nous rencontrions. Voyant le mécontentement de ma décision chez le Nara, je décidai qu’il resterait au campement, afin de surveiller les alentours; nous ne voulions personne qui nous tende des embuscades. Sur cette leçon d’humilité, qui lui ferait peut-être réfléchir deux fois avant de remettre en question la décision de son chef d’équipe, je partis avec Namikaze-kun afin d’explorer les alentours, loin de me douter que le Nara ne resterait pas en place bien longtemps.

Nous avancions à un bon rythme tous les trois, Namikaze-kun, Akamori et moi, quand soudainement une brume commença à nous entourer. Figurant que cela n’augurait rien de bon, j’intimai au Genin de rester près de moi alors que nous allions passer à travers ce nuage de brume. S’il s’agissait d’une technique d’un adversaire, il fallait mieux pour nous de quitter cet endroit tout de suite. Je dois reconnaître que là j’ai fait une gaffe, une erreur d’inexpérience. Tant j’avais mon idée de m’évader de ce brouillard, je ne pris pas la peine de vérifier si mon confrère me suivait bel et bien. C’est ainsi que lorsque je me retrouvai hors du brouillard, Namikaze-kun n’était plus avec moi. Malgré tout l’envie que j’avais de retourner dans ce brouillard pour le chercher, je devais me rendre à l’évidence que si je retournais une autre fois là-dedans, les chances que je ressorte de nouveau étaient très mince. Il y avait quelque chose déconcertant avec ce brouillard. Inutile aussi d’essayer de l’appeler, c’était comme si je criais « venez me chercher, je suis ici » ! Espérant qu’il s’en sortirait bien seul, je continuai mon exploration.

Rapidement, je sentis que nous avions de la compagnie en avant. Ainsi, je rencontrais mes premiers adversaires. Mon odorat me permettait d’identifier deux odeurs différentes, signe que je serais en désavantage de nombre. Enfin pas tellement puisque Akamori était avec moi, mais mes opposants ne le compterais peut-être pas comme un adversaire. Secrètement, je l’espérais juste pour qu’ils réalisent quelle erreur ils avaient fait. C’est entouré d’immenses tronc d’arbres, au pied d’une montagne, que je le rencontrai. Un jeune homme à la chevelure bleutée que la corpulence me laissa supposer qu’il appartenait au clan Akimichi, mais je ne voulais pas sauter trop rapidement aux conclusions. L’autre, par contre, je le reconnus assez rapidement. Avec des pupilles blanches comme les siennes, il était difficile de ne pas deviner son appartenance au clan Hyûga. Connaissant très bien la puissance de clan prestigieux du village, je fis aussitôt de lui ma menace principale. S’ils venaient tous les deux sur moi, c’était celui dont je devrais m’occuper le plus rapidement. Ce n’est toutefois pas ce qui arriva, puisqu’après une concertation à laquelle je n’entendis rien, je vis l’Hyûga se diriger vers la montagne. Allait-il chercher des renforts ou bien décidait-il de continuer ses recherches sans son coéquipier? Il m’était impossible de deviner leurs intentions, mais j’eus bientôt quelque chose de plus pressant à penser quand je vis le shinobi sauter de branche en branche. Malgré sa corpulence, il était d’une agilité et d’une vitesse surprenante.

Évidemment, il était évidant qu’il se dirigeait vers nous, c’est pourquoi je solidifiai mon ancrage au sol et attendit qu’il s’approche et attaque. S’il s’élançait ainsi vers moi, c’était forcément qu’il avait un petit plan derrière la tête. Maintenant que les choses avaient évolué, mon plan avait changé. Se séparer allait être ce qui allait leur coûter leur épreuve. Alors qu’il était presque sur moi, je vis son poing s’en aller derrière lui, sans aucun doute possible sur ses intentions. Il voulait y aller avec un simple coup de poing. Parcourant les derniers mètre nous séparant, il m’intima de lui donner mon parchemin – si c’était une coïncidence qu’il me demande ça ou s’il savait vraiment que j’en avais un était un vrai mystère – en même temps de balancer son poing vers l’avant. Cependant, il y avait quelque chose bizarre dans son arc de cercle. C’était comme s’il… allait me manqué. Pour être un spécialiste du corps à corps, je voyais très bien la trajectoire que son poing prenait et je n’étais définitivement pas dans cette trajectoire. Je n’eus donc aucune difficulté à esquiver son coup, mais réalisai trop tard sa vraie cible: le tronc. Ce dernier ne vola pas en éclat mais l'endroit où il avait frappé n'existait plus, créant un trou dans l'arbre. Aka, avec ses réflexes bestiaux, avait sauté à temps pour ne pas ressentir la secousse, mais je ne fus pas aussi chanceux. Chancelant, je perdis pied et glissai le long de la branche, avec comme direction la terre ferme. Laissez-moi vous dire qu'une chute de cette hauteur de me ferait pas de bien, c'est pourquoi lorsque mes mains arrivèrent au niveau de la branche je l'agrippai le plus fort que je pouvais et, aidé de mes griffes, tournai autour de la branche pour atterrir sur celle-ci.

- Voilà une demande bien présomptueuse! Qu’est-ce qui te fais dire que c’est moi qui aie le parchemin de mon équipe? Est-ce que c’est nous qui avons le parchemin, Aka?

Secouant la tête, Aka embarqua aussitôt dans mon jeu et émit un gémissement plaintif, comme s’il était déçu pour le jeune homme de ne pas être tombé sur la bonne personne. La supercherie était excellente, si jamais il avait reçu de source sûre que j’avais bien le parchemin, ce qui était pratiquement impossible en y pensant, sûrement serait-il déconcerté par ma déclaration. Dans l’autre cas, s’il avait simplement spéculé, et bien j’espérais que cela serait assez pour semer le doute dans son esprit. Bien sûr, entretemps, il avait eu le temps de mettre un peu de distance entre nous, tactique prévisible lorsqu’on ne savait pas grand-chose sur son adversaire. Il ne pensait toutefois pas que cette distance serait suffisante pour le mettre à l’abris de quoi que ce soit ou encore pour lui permettre de voir l’attaque venir. Cette simple pensée me fit naître un léger sourire sur mon visage. J’ignorais pourquoi il m’avait manqué, mais je ferais sûr de ne pas le manquer, moi. Sans même concerter Aka – il devait déjà savoir ce que je voulais faire – nous nous accroupîmes avant de bondir et… disparaître.

Utilisant le côté bestial en moi, je sentis une nouvelle énergie, plus sauvage, m’envahir alors que je m’élançais encore plus vite que d’habitude vers mon adversaire, donnant presque l’illusion que j’avais disparu. L’œil averti saurait toutefois voir nos mouvements, alors que nous nous dirigions vers le shinobi. Sans même lui laisser le temps de nous apercevoir, nous sautâmes tous les deux sur lui, le prenant sans doute par surprise. Après tout, comment aurait-il fait pour nous voir arriver à la vitesse que nous allions? Après avoir touché mon adversaire, je profitai de ma vitesse pour immédiatement retourner sur la branche sur laquelle Akamori avait sauté, celle qui n’était pas endommagée. Ne vous avais-je pas dit que c’était une bonne tactique, quoique prévisible, lorsqu’on voulait se donner un peu de temps pour observer son adversaire? Attendant mon adversaire, qui voudrait sûrement rendre les coups que nous lui avons donnée, je jetais des coups d’œil réguliers autour de moi, à la recherche de la moindre anomalie. Les jeux psychologiques c’étaient bien, même si c’était pas vraiment mon fort pour être honnête, mais au-dessus de tout cela, je devais faire attention et rester sur mes gardes. Autant l’autre shinobi pouvait reprendre l’offensive que l’autre Hyûga pouvait être caché dans les couverts, attendant juste que je sois inattentif à mes alentours pour me sauter dessus.

Spoiler:

Cette fois c’était sûr, ce test sera mon dernier. Le foret interdit, son seul nom me terrifiait, celui de la mort. La seule idée qui hantait mon esprit et celle de mon dernier souffle alors que je me tenais devant les portes de cet effroyable amas d’arabe, l’un plus grand que l’autre. A un seul regard sur la forêt, on pouvait sortir la dangerosité de cette dernière, une aura noire encerclait celle-ci. Malgré un soleil haut dans le ciel, on pouvait voir la pénombre qui régnait devant nous. La forêt était tellement denses que rares était les rayons de soleil traversant cette mer verte d’arbre.

Je me tenais devant un grillage de fer admirant d’un regard à la frontière du religieux, l’immensité des arbres qui me faisait face. Autour de moi quelques shinobis dont quelques visages familiers tels que le jeune Nara aux cheveux roses. Quelques instants plus tard, les équipes étaient annoncées. Un jeune garçon a la corpulence un peu plus grande que la normal pour un shinobi s’avança vers moi. Il devait faire partit du clan des Akimichi, il arborait une drôle de chevelure bleue sur la tête ainsi que des yeux de la même couleur, des traits peu ordinaire chez les Akimichi. Je ne savais pas si cela venait du fait de sa forme ou de son visage, mais le jeune shinobi me paraissait très amical. Une deuxième personne s’avança vers nous, cette fois plus jeune que l’Akimichi. Le nouveau venu et moi partagions quelques ressemblances surtout au niveau de la couleur de notre chevelure, ce dernier aussi avait des cheveux blancs. Au premier regard que je posai sur ce dernier je le savais, malgré son jeune âge, à son expression on pouvait facilement deviner l’écart de puissance qui nous séparait. Il était clair que les ordres allaient venir de celui-ci.

Les présentations faites, voilà les portes qui s’ouvraient et la première équipe qui partait. Quelques minutes après, nous voilà sur les arbres géants qui ornaient la forêt, sautant de l’un à l’autre on suivait dans un silence total le jeune chunin devant nous. Alors que nous avions traversé une bonne partie de la forêt, ce dernier me lança un parchemin dans la main tout en nous faisant signe de nous séparer. Sans poser de question, L’Akimichi et moi changèrent de direction laissant Kohei dans sa lancé.

J’étais maintenant seul avec le shinobi aux cheveux bleus, continuant a sauté d’arbres en arbres à grande vitesse. Tout au long de notre traversé, peu de mots furent partagés. A peine ai-je murmuré quelques mots en activant mon Byakugan. Voilà que ma vision s’éclaircissait dans la profonde pénombre qui régnait sur le décor. Je pris les avants, faisant signe à mon coéquipier de me suivre. Celui-ci s’exécuta sans un mot, il devait connaitre l’étendu du pouvoir de mes yeux. La notoriété de mon pouvoir héréditaire était d’habitude assez agaçante, du fait que cela gâchait l’effet de surprise, mais dans ce cas nous avait permis d’éviter un long discours explicatif.

Je continuais à avancer dans la forêt suivit de mon camarade, la peur au ventre. Un face à face contre un ennemi me terrifiait, qu’elles étaient les chances de rencontrer toute une équipe lors de cette épreuve. Dépourvue de notre chef d’équipe, on serait désavantagé face à une autre équipe et la fuite aurait était la seule option. Alors que je craignais le pire, une nuance d’espoir m’apparut, un semblant de parchemin m’apparut quelques kilomètres au loin. Alors qu’on se rapprochait de plus en plus du parchemin, une autre présence de chakra m’apparut plus loin, plutôt deux présences. Deux silhouette m’apparaissaient au loin, je fis signe a l’Akimichi de ralentir. Tout devenait plus clair, alors qu’il ne restait plus quelques mètres nous séparant. Un shinobi accompagné d’un chien avait fait leur apparition devant nous, un membre du clan Inuzuka. Cela expliquait son manque de surprise en nous voyant, les Inuzuka était les meilleurs pisteurs du village même mieux qualifié que les Hyugas et leur Byakugan, leur coté animal sauvage leur donnait avantage dans un tel environnement.

Suivant les instructions de l’Akimichi, je disparus de la vue de nos adversaires, sautant entre deux branches d’arbres pour rejoindre la terre ferme.

-Fait attention, il a l’air plus coriace qu’un simple genin. Furent mes dernier mots avant de me séparait de l’Akimichi.

Certes l’Inuzuka était plus fort que mon coéquipier, cela se voyait à travers le chakra qui parcourait son corps, mais les Akimichis sont connut pour leur techniques de duplication était efficace quand il s’agissait de retenir des adversaires plus puissant. Je devais me dépêcher, Tanjiro n’avait que très peu de chance de s’en tirer et l’Inuzuka allait facilement pouvoir me rattraper. Des que mes pieds touchèrent le sol je me lançais dans un nuage de poussières vers le parchemin que j’avais aperçu il y a peu. Plus qu’un et j’allais pouvoir finir l’épreuve, la facilité dont je trouvais le premier parchemin me terrifiait et le silence qui régnait sur place me laisser perplexe. Je scannais la zone une nouvelle fois, ma surprise fut grande quand je vis cet amas de chakra fonçer sur moi.

Spoiler:

La situation avait changé. Akimichi Tanjirô avait donc décidé de ne pas faire alliance avec l'Inuzuka, et de le ralentir tandis que Hyûga Hito prendrai le parchemin...

S'éloignant du groupe, le jeune Hito ne s'attendais pas à percevoir une araignée gigantesque, ayant tissé des toiles semblant incroyablement solide.. Qu'allait-il faire ?

[*] Hyûga Hito est actuellement hors de porté de Inuzuka Takeo et de Akimichi Tanjirô
[*] Une araignée sauvage apparaît devant Hyûga Hito, l'empêchant de rejoindre son objectif.
[*] Hyûga Hito dispose d'un camouflage primaire au vu de la distance.
[*] Les fils de l'araignée sont difficilement esquivable.

Alors que Tanjiro fondait, poing en avant, sur l’Inuzuka, il ne put qu’être surpris de voir que ce dernier ne semblait même pas daigner esquiver son assaut – qui ne brillait pourtant pas par sa vitesse. Néanmoins, son mouvement était lancé et il ne pouvait qu’achever sa trajectoire, redoutant un contre qui profiterait peut-être des nombreuses ouvertures qu’il devait alors laisser. Rien ne vint, cependant. C’était comme si l’Inuzuka avait perçu qu’il n’était pas la cible du coup. On disait que les membres de ce clan possédaient un don pour le Taijutsu, et qu’ils se battaient comme des bêtes sauvages. Peut-être était-ce la raison de l’absence de mouvement du roux face à l’assaut de l’Akimichi ? Il avait dû lire son mouvement, et n’avait pas daigné nécessaire d’esquisser un geste pour le parer ou l’esquiver. Soit.

Un brin secoué par la nonchalance de son adversaire, Tanjiro vint finalement frapper le tronc de l’arbre de toute la force de son poing renforcé de chakra avant de se retirer rapidement d’un bond, s’éloignant sur une branche proche. Curieusement, aucune contre-attaque n’était venue, et l’Akimichi pouvait à présent apercevoir le roux dans une mauvaise posture, s’accrochant à présent à la branche sur laquelle il se trouvait l’instant d’avant… pour s’y rétablir aussi vite. Tanjiro ressentit un brin de déception. Certes, ça aurait été trop facile, mais bien pratique de se débarrasser de son adversaire si rapidement.

A peine rétabli, l’Inuzuka ne perdit pas un instant pour narguer Tanjiro, prétendant qu’il ne possédait pas le parchemin de son équipe. Ca, l’Akimichi ne le savait pas, mais pour être honnête, cela ne l’intéressait pas vraiment. Il se contenta de hausser les épaules lors de la petite mise en scène de son adversaire et de son chien, se demandant à quoi ils jouaient, lorsqu’ils passèrent à l’attaque sans crier gare, bondissant tous deux et disparaissant littéralement.

Ce fut un instinct réflexe qui « sauva » peut-être Tanjiro d’une défaite immédiate face au coup dévastateur du duo – car c’était définitivement un duo combattant, comme venait de le prouver cet assaut – auquel il faisait face. Toute chance d’esquiver ou même de bloquer l’assaut semblait vaine : il n’en avait ni le temps, ni même la possibilité, ayant perdu toute trace visuelle de ses assaillants. Tout ce qu’il pouvait faire était essayer d’atténuer l’impact. C’était une possibilité d’utilisation de la technique de décuplement de son clan, et probablement sa seule chance de s’en sortir. Il l’utilisa sur son tronc, la cible la plus large donc probablement celle qui serait touchée en cas d’impact.

- Bubun Baika no…

L’impact vint avant même qu’il ait pu annoncer la totalité du nom de sa technique. Néanmoins, les mudrâs avait été faits, et la technique bien lancée, transformant Tanjiro en un véritable ballon humain – ses membres semblaient bien ridicules à présent, face à son tronc surdimensionné. Il fut violemment percuté par les deux fusées de griffes et de crocs qu’étaient devenus les compères. Une partie de la peau de son flanc, et du vêtement le couvrant, fut littéralement arrachée, lui laissant une estafilade brûlante et douloureuse, tandis que son torse était également recouvert de traces de griffes, son vêtement beige et ample couvert de sang. Et il avait été projeté… soufflé par l’impact du choc et toujours gonflé par sa technique, Tanjiro chutait à présent, se rapprochant toujours plus du couvert de feuilles que constituait le sol de la forêt.

Au moment du choc, aveuglé par la douleur, il avait failli perdre espoir. Mais sa chute, si brève fut elle, lui laissa le temps de reprendre confiance. Comme Hito le lui avait indiqué avant de filer, ce n’était probablement pas à vulgaire Genin qu’il avait affaire. De fait, ses chances de remporter l’affrontement étaient minces, surtout après ce premier coup, mais ce n’était pas son objectif… il lui fallait juste gagner du temps. Encore un peu. Alors que sa chute se poursuivait, branches et feuilles lui fouettant tout le corps, il tenta de s’accrocher à quelques-unes, en brisant une grande partie au passage. Ce fut néanmoins suffisant pour accomplir son objectif : ralentir un peu sa chute. Sa technique de décuplement fit le reste, atténuant une partie de l’impact lorsqu’il percuta le sol, mais cela fut loin de se faire sans douleur. A ce stade, il était vraiment mal en point, mais s’il ne réagissait pas rapidement, il était fini. Sa technique à présent interrompue – trop difficile à maintenir au vu des dégâts subis -, Tanjiro se plaqua à l’arbre le plus proche. Le but était de se dissimuler sommairement pour ne pas immédiatement être repéré par l’Inuzuka, qui ne tarderait malgré tout pas à le trouver grâce à son légendaire odorat. Et là, dans l’ombre, au sol de la Forêt de la Mort, l’Akimichi prépara quelques mudrâs. Il préparait une technique de son clan qui, habituellement utilisée comme une charge pour se rapprocher des adversaires, pourrait peut-être lui servir à éviter un prochain assaut de son adversaire… qui n’allait probablement pas tarder à se montrer à nouveau. Tout ce que Tanjiro espérait, c'était que de son côté, Hito s'en sortait.

Silencieux devant ma provocation – il fallait croire que cela n’avait pas fonctionné – je pus toutefois lire la surprise sur son visage juste à avant que je ne disparaisse de son champ de vision. Je dis disparaître, mais je n’ai pas encore la capacité de me rendre complètement invisible; c’est simplement que ma vitesse doit être trop rapide pour qu’il soit capable de suivre mes mouvements. Profitant pleinement de cet avantage, je fonçai droit sur lui en compagnie d’Aka avec la ferme intention de le percuter. Seulement, les choses ne se passèrent pas exactement comme je me l’étais imaginé. Remarquez, elles se passent rarement comme on l’aurait souhaité, mais bon. Tout ça pour dire qu’à peine quelques secondes avant que je ne sois sur mon adversaire, ce dernier eu tout de même le temps de faire quelques mudras et grossir considérablement. Cependant, il gonfla que du torse, ses autres membres beaucoup trop petits pour le corps, et je n’eus d’autre choix que de lui rentrer face première dans ce gros coussin.

Nul ne va s’en dire que je perdis tout momentum, toute vitesse, que j’aurais pu accumuler en me rendant d’où j’étais jusqu’ici. Néanmoins, même si j’avais perdu mon élan, je n’allais pas faire en sorte que tout cela soit pour rien. C’est pourquoi lorsque j’entrai en contact avec le coussin humain, technique qui confirma aussitôt mes soupçons sur l’origine du shinobi devant moi, je pivotai sur moi-même. Quand bien même que je rentre dans l’Akimichi, les quelques restes de mon élan me permettrait sans doute de pouvoir faire quelque chose. Me suivant dans mon mouvement, Akamori contourna l’adversaire et nous le lacérâmes alors que nous allions atterrir sur une branche juste à côté. S’il avait été déstabilisé par notre attaque, puisque ce corps ne devait pas être facilement contrôlable, nous devions en profiter le plus possible. Sauf qu’encore une fois les choses ne se déroulèrent pas comme je l’avais pensé. Il fallait croire que nous n’avions pas été les seuls à ressentir l’impact de notre collision parce que quand je me retournai, l’Akimichi n’était simplement plus là; il avait disparu lui aussi. Redoutant une attaque surprise comme je l’avais fait, je me mis sur mes gardes, mais des bruissements en dessous de nous me firent baisser le regard. Il était là, en train de tomber! Toute la force que j’avais accumulé avait été stoppé trop abruptement pour qu’il n’en ressente pas les répercussions, c’était comme si en plus de l’attaquer je l’avais lancé en bas. Je devais profiter de cette brisure dans le tempo du match afin de lui implanter ma cadence. Seulement après m’être occupé de lui que je pourrai rejoindre l’autre et leur voler leur parchemin, si c’était eux qui l’avait.

Utilisant plutôt les branches que la méthode vol plané, je descendis prudemment mais rapidement afin de ne pas laisser le temps à mon adversaire de fomenter un quelconque piège pour moi, ou plutôt pour nous. Je n’avais cependant rien à craindre, puisque l’autre Konohajin ne semblait pas avoir l’offensive en tête pour l’instant. Sans aucun doute sa chute n’avait pas été des plus délicates. Arrivé au niveau du sol, je remarquai un gros cercle de feuilles tapées ainsi que plusieurs petites branches pliées ou cassées. Il avait donc utilisé son grossissement afin de réduire l’impact de la chute, pas mal… Je ne pouvais toutefois pas m’attarder sur les prouesses de mon adversaire, il pouvait m’observer de n’importe où et m’attaquer à n’importe quel moment. Je voyais dans les traces qu’il avait laissées dans la nature autour de lui quelle direction il avait pris. Encore une fois, je remerciai mon enfance en forêt et les partis de cache-cache que j’y avais joué. Suivant silencieusement ses traces, je reniflai l’air afin d’essayer de retrouver l’Akimichi, qui devait se cacher et attendre le bon moment. Il ne devait sans doute pas penser aux talents de pisteurs qui font la renommée de notre clan. Trouvant sa trace très rapidement, j’essayai de trouver un moyen de le contourner de le prendre lui par surprise. Je m’imaginais facilement l’étonnement dans son visage lorsqu’il me verrait sortir de nulle part alors qu’il se cachait sûrement au meilleur de ses capacités.

Nous avançâmes tranquillement jusqu’à ce que son odeur soit tellement poignante qu’il ne pouvait qu’être à côté. Les traces faites dans la végétation semblaient également indiquées qu’il s’était arrêté dans le coin. Signalant à mon ninken de le flanquer de la gauche alors que j’irais de la droite, nous procédâmes avec encore plus de soin, pour être certain de ne pas être entendu. Par précaution, je donnai à Aka l’arme que j’avais de réservée pour lui avant de se faire avoir, soit le feu. Après quelques secondes, sur les griffes de mon ninken dansaient des flammes que j’avais réussi à lui transmettre grâce à mon chakra. Eh oui, notre connexion nous permettait de faire ce genre de truc! Fin prêts, nous sautâmes soudainement dans le champ de vision de l’Akimichi, qui était collé sur le tronc de son arbre. Mauvaise idée; le tronc était tellement large que s’était comme s’il se retrouvait dos à un mur. Impossible d’esquiver. Avec un arbre normal cela aurait été faisable, mais les troncs des arbres de la Forêt de la Mort étaient simplement immenses. Ce ne fut donc pas une, mais bien deux attaques, qui lui tombèrent alors dessus. Aka avec ses griffes de feu et moi avec mes coups de griffes qui le lacèrent une fois de plus à une vitesse fulgurante. Redoutant ses techniques de décuplement du corps qui pourrait bien me prendre par surprise avec le peu de distance qui nous séparait, je reculais légèrement pour me mettre dans une zone où je pensais être à l’abri.

Spoiler:

Une gigantesque boule de poil fonçait dans ma direction, un monstre hideux aux pattes poilues, des dents acérées, des yeux aussi rouges que le sang. La bave qui coulait de ce qui lui sert de bouche n’était pas un bon présage. Une immense araigne, de plusieurs fois ma taille, se baladait dans cette forêt. Ce n’était pas sans raison que cette partie du territoire de la feuille était interdite au public et le monstre qui se trouvait à quelques mètres de ma position en était l’une des raisons. Il était frustrant de voir les parchemins à la fois si proche et en même temps hors de ma portée.

Il me fallait agir avant que ce monstre me repère et récupérer les parchemins sans attiser sa colère. J’avais l’avantage sur ce dernier, le fait que je l’ai localisé avant qu’il n’en fasse au temps aller me permettre de prendre l’avantage sur celui-ci. Accroché à mon arbre, je planifiais ma trajectoire en usant de mon Dojutsu. Quelques secondes après, me voilà dans les airs sautant d’un arbre à un autre restant hors du champ de vison du monstre. Je sortais de ma poche de Kunai en m’accrochant à un tronc. Ma main plongea dans ma pochette arrière, en sortant de Kunai. Ma main tremblait, j’aurais étais plus rassuré devant un adversaire humain qu’un monstre dénué de toute pitié. La seule chose que pouvait voir en moi cette monstrueuse araigne était un dessert pour ses enfants. Le kunai faillit me glisser de la main alors que j’y accrochais avec toute la peine du monde un parchemin explosif, le stresse de me faire attaquer par une telle créature ne m’était pas d’une grande aide, tout mon corps transpirait sous l’effet de la pression. Je reprenais mon sérieux, levais les yeux vers ma proie qui ne se doutait de rien jusqu’à maintenant.

Je devais me presser, j’avais déjà perdu assez de temps et mon coéquipier devait en souffrir. Je sautai alors après avoir repris ma respiration, apparaissant à quelques mètres de l’araignée, caché derrière les arbres et buissons je lançais mes deux Kunai équipés de parchemin explosif. J’entrevis derrière tout cet amas d’arbre et de feuille une ouverture à l’aide de mon Byakugan ce qui me permit d’atteindre ma cible tout en minimisant les risques de me faire avoir. Alors que mon attaque fonçais sur ma cible, je me repris dans les airs tournant sur moi-même avant de prendre appuie sur un autre tronc. Je concentrai mon chakra sous mes pieds en quelques secondes et m’élançais plus loin dans un bruit de frottement contre les feuilles changeant ma position. Ma proie devait être sous l’effet du choc, sans vraiment prendre le temps d’observer ce qui se passait, je lançai une deuxième attaque. Un flux de chakra émana de ma main se dirigeant d’un autre angle que ma première attaque vers l’animal encore surpris.

Afin de garder mon avantage, je sautais d’une branche à une autre m’éloignant de ma dernière position. Je finis par atterrir sur une autre branche, m’adossant sur celui-ci je reprenais mon soufflant gardant un œil sur la créature, je commençais à fatigué et je ne donnais pas cher de mon camarade qui faisait face à l’Inuzuka. Si ce dernier finissait par perdre contre son adversaire je me retrouverais dans une situation bien pire.



Resumé:

Tandis que les deux autres shinobi mène un rude combat, Hito lance un assaut sur l'araigné, qui explose dans un large nuage de fumée blanche. Une invocation ? Avant de comprendre, tu vois une ombre qui arrive sur toi à grande vitesse, tandis qu'un autre jeune ninja te fais un signe distinctif avec ces mains...


Rang C - Blocage
Genjutsu
Dès que l'adversaire vois les mains du Yamanaka faire ce signe, il est pris dans le Genjutsu. Tant que le Yamanaka ne le romps pas, les deux protagoniste sont dans l'incapacité de bouger.

Rang C - Kageman no Jutsu
Ninjutsu
Technique de base des Nara. Le Nara envois son ombre vers l'adversaire pour l'immobiliser.