Le duo du Buki est rapidement arrivé sur un des pays du Shûkai, mais c'est également le cas pour certains shinobis d'autres villages et même sans affiliation. Si tous les regards se tournent vers la colline, cette dernière est gardée par plusieurs soldats. Et c'est sur une femme que le groupe est tombé. Mais étrangement, elle ne semble correspondre à aucune description des neuf Furyou connus. Est-ce là un dixième soldat ? Possible, car elle ne dégage également aucun chakra, mais une prestance hors norme.
RÈGLES
Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner. Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, le Maître du Jeu viendra poster pour vous laisser une seule et unique fois 12h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe. Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il le demande dans le Bureau de SNH. Ø Le premier tour est un tour d'introduction, vous devez décrire tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. Pas de technique donc. Ø Si combat il y a, résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
ORDRE DE POST
Mihawk Kaguya Shio Kamejirô Mamoru Kurei ?
Hakushi Mihawk
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Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
Durant mon exil je n'avais fait qu'entendre parler des Furyou, leur liaison avec Makka ne m'était pas inconnue mais mes connaissances sur le sujet s'arrêtaient là. J'étais revenu à Kumo dans le but d'apporter mon aide au village contre cette nouvelle menace, j'étais en effet revenu plus fort que jamais mais je ne devais en aucun cas négliger la puissance de ces nouveaux ennemis. On m'avait donné le grade de Jonin et bien sur comme beaucoup j'ai été dépêché dans le pays de l'herbe afin d'apporter ma contribution à toutes les autres forces en présence. Cependant j'avais voyagé seul, ce n'est par ce que je faisais à nouveau partie de Kumo qu'il me fallait forcément faire le même chemin. De plus sur le dos de mon faucon mon voyage était beaucoup plus court.
Le voyage ne fut donc qu'une formalité pour moi puisque à peine une journée avait suffit ce qui m'avait permis de partir plus tard que les autres. Voler permettait aussi un autre avantage, éviter les frontières, car dans les autres pays il était possible que je sois encore recherché ce qui ne me surprendrai pas. En dessous de moi je voyais des dizaines d'hommes aller dans la même direction que moi, et finalement j'arrivais bientôt à l'endroit voulu. Comme la majorité des gens ici mon regard se dirigea automatiquement vers la lettre gravée dans le ciel, puis vers la personne se tenant en haut de la colline, il ne pouvait être que le chef. J'aurais pu me rendre là bas rapidement mais je ne comptais pas me précipiter et faire de connerie.
Mon faucon entama alors une descente rapide vers le sol au pied de la colline, et je sautais de ma monture à quelques mètres du sol provoquant un léger nuage de poussière. Le rapace haut comme un homme savait maintenant qu'il pouvait se retirer, il s'éloigna dans dans le ciel pour disparaître finalement. A côté de moi se trouvaient déjà deux hommes, inconnu pour moi. Mais ils dégageaient quelque chose d'intéressant je ne pouvais le nier. Et en face de nous, nous barrant le passage se trouvait un femme, encore plus inconnue. Mon regard perçant scruta les deux hommes qui avaient remarqué surement mon arrivée, je pris donc la parole sans autre forme de cérémonie.
"Mihawk, Kumo, enchanté."
Machinalement j'allumais une cigarette puis attendais patiemment la suite des évènements.
« « En renonçant à la fierté, nous faisons un pas vers la bête. En renonçant à notre coeur, nous nous éloignons d'un pas de la bête. » »
Mon pied foulait un sol qui ne m'était pas inconnu, les terres de Kusa no Kuni. Un pas plein de conviction, de détermination, sonnant le glas d'une revanche à prendre. Mon Kimono d'un blanc dès plus pur flottait au vent, la brise qui soufflait n'était pas désagréable bien au contraire. Malheureusement, il y avait de la tension dans l'air, je n'avais qu'une envie, faire disparaître ce grand F dans le ciel. Nous avions été prévenu quelques jours plus tard, mon rôle fût donc de préparer les troupes. Le Shûkaï ne connaissait pas encore cette menace, toute la monstruosité de cette abomination de Furyou. Seul Kakeshou, Yuki et moi pouvions comprendre. Nous savions tous les trois, nos coeurs battaient d'une rage sans faille, nous avions tant attendu ce jour et il était temps de mettre fin à tout cela. Nous sommes plusieurs sur place, Kamejiro à ma droite, un Kumojin à ma gauche et enfin un inconnu non loin de là.
Nozarashi, l'épée maudite était bien accrochée à ma ceinture. Je frôlais son manche légèrement, comme un tic qu'on attrape au fil du temps. Il est vrai que j'étais possédé par ce sabre, je ne pouvais plus m'en séparer, comme un enfant et son jouet fétiche. L'homme de Kumo se présenta alors brièvement, il se nommait donc Mihawk, je ne pris pas la peine de lui répondre, nous n'avions pas le temps pour les présentations et je ne portais aucune affection envers leur nation. Mon regard se fixait sur cette colline et sur l'homme perché dans les airs, Sa Majesté. Je bouillonnais, mes jambes me criaient de foncer le tuer, mais en étais-je capable malgré ma puissance ? Je n'étais plus aussi puissant qu'avant, beaucoup de choses avaient changé désormais. Néanmoins, mon chakra était toujours présent et il se dégageait sur le terrain, comme si une aura meurtrière m'entourait, mon regard annonçait une haine sans faille. Vengeons-nous mes frères.
✘ Kamêjiro, aujourd'hui quoi qu'il arrive je veux que tu saches qu'être ton capitaine fut une fierté. Si nous devons mourir sur ce champ de bataille, nous le ferons avec honneur. Ce ne sont pas de simples adversaires, ce ne sont pas ces lâches de déserteurs, ces êtres sont infâmes. Pour nos familles, pour notre survie, pour tout ce que nous nous battons, NOUS DEVONS VAINCRE !
Une vague de chakra quitta tout mon corps, comme un avertissement, tandis que mon genou se plia, une posture défensive ou plutôt prêt à l'attaque. Je n'avais aucune confiance en la jeune femme qui se trouvait non loin de là, nous ne savions pas qui elle était et encore plus dans quel camp ? Je n'allais pas lui tendre la main, pour moi elle était un adversaire et je devais me méfier d'elle. Je me demandais bien comment Kamejiro allait approcher la chose, c'était le moment pour lui de se mettre en avant de montrer de quoi il était capable, j'allais quant à moi me contenter de récolter des informations, d'analyser et d'observer la scène. Mes yeux se tournèrent une fois de plus vers le ciel, je pourrai l'atteindre d'ici, mais à quoi bon ? Il se protégerait de toute manière. Ne t'en fait pas je t'aurai ...
✘ Kamêjiro, je te laisse faire les présentations et t'occuper du reste. C'est ton jour ! Je vais rester en retrait pour le moment.
Toujours en position défensive, je recule d'un pas. Mes bras sont croisés, un peu de chakra s'en dégage, juste légèrement au cas où. Pour le moment je ne peux faire grand chose si ce n'est atteindre, mon oeil droit scrute le ciel sans cesse tandis que ma main me démange. Patience Nozarashi, nous l'aurons, patience ...
Bakushô Mitsue
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Grade : Nukenin de rang B Messages : 816 Rang : B+
« Kamêjiro, aujourd'hui quoi qu'il arrive je veux que tu saches qu'être ton capitaine fut une fierté. Si nous devons mourir sur ce champ de bataille, nous le ferons avec honneur. Ce ne sont pas de simples adversaires, ce ne sont pas ces lâches de déserteurs, ces êtres sont infâmes. Pour nos familles, pour notre survie, pour tout ce que nous nous battons, NOUS DEVONS VAINCRE ! »
Un sourire en coin, c’était tout à fait le genre de parole qu’un Capitaine puisse dire à son subordonné le plus fidèle. Je fis un signe de tête en guise de respect à Shio qui sut faire preuve de patience et de grande fermeté pour faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Je serrais mon poing, hâte que le combat commence. La pression spirituelle présente dans l’atmosphère était dense et très puissante. Je n’avais aucune idée de ce qui allait m’attendre. Je n’avais pas eu la chance de me battre contre eux et aujourd’hui, cette chance se présentait à moi. J’allais montrer au Shûkai et aux autres nations qui j’étais réellement. Quelle force était présente au sein du Buki. Mais avant tout, je devais protéger mon Capitaine pour que celui-ci perdure encore longtemps. Alors que mon bras s’avança devant lui, celui-ci m’anticipa largement.
« Kamêjiro, je te laisse faire les présentations et t'occuper du reste. C'est ton jour ! Je vais rester en retrait pour le moment. »
Je continuais mon geste, le mettant légèrement en retrait. Celui-ci recula d’un pas tandis que je pris position devant lui. Une vague de chakra impressionnante se dégagea de mon corps tandis que mes cheveux bougeaient tout seul sous l’insufflation de l’énergie. Mes yeux devinrent rouges, mes muscles s’étaient contractés au maximum. J’étais prêt à en découdre. Un sourire assuré, je pris la parole tout en gardant le dos tourné à mon Capitaine.
« Vous n’aurez peut-être même pas besoin de vous battre mon Capitaine. »Je brandis mon avant-bras face à moi en serrant le poing encore plus fort. Une veine se dessina au niveau de mon index. « Je les terrasserais tous ! »
Une seconde vague de chakra jaillit de mon corps. Je voulais me battre. Je voulais me mesurer à ces ennemis en face de moi. En aucun cas je ne laisserais quelqu’un me voler la vedette. Je ne serais pas humilié par ces vauriens ! Je fis quelques pas en avant tandis qu’un ou deux mètres me séparaient de mes « alliés ».
« Vous pouvez retourner chez vos mamans. On n’a pas besoin de poids morts ici. »Dis-je d’un ton hautain.
Effectivement, je ne voulais pas perdre de temps avec des personnes qui de toute façon, ne me serviraient à rien. Ils ne feront que me gêner et ça, je ne le permettrais pas. Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses…
Kurei avait reçu les informations nécessaires pour rencontrer les furyou à nouveau. Il restait deux jours avant qu'il refasse une apparition, mais cette fois-ci, ils ne se présenteront pas à Kiri no uni, mais au pays de l'herbe cette fois. Il se prépare rapidement, enfile ses gants et sa veste. Pas de temps à perdre, il prit immédiatement la route pour Kusa no uni. Enfin, pas tout à fait. Gbrrrrlll... Son estomac le retardait un peu. Après s'être remplis la panse avec 6 ou 9 bols de ramen, il était fin prêt à partir en direction de sa destination. Il n'y avait pas d'encombre sur sa route, enfin si. Un seul problème. Il fallait bien faire sortir la nourriture qu'il avait mangée. Une petite pause "pipi" et il était en route. Il arrivait en avance, la veille du jour "J", ou plutôt le jour "F" au pied d'une colline. Il s'adosse à un arbre, et s'endort rapidement pour se préparer à une rude journée qui l'attendait le lendemain.
Il se réveille un peu tard, un "F" centrait le ciel autour de lui. C'était un deuxième soleil, mais celui-ci était noir et ce n'était pas tout, cette lettre avait en dessous d'elle postée sur la colline, un être qui semblait être le commanditaire de cette action. Un amas d'énergies se rassemblait tout autour de cet homme au cheveu long. L'accumulation de puissance augmentait. C'était surement le chef des Furyou vu la description que Kurei avait reçue de lui. Kurei fit une inspection des lieux, pour voir comment agir. Deux hommes étaient présents face à une colline. Un duo armé jusqu'aux dents. Un faucon qui plonge et laisse atterrir un homme au regard perçant. Il était toujours allongé, on ne semblait pas trop l'avoir remarqué, les 3 hommes parlaient, mais Kurei ne les entendait pas, il était un peu trop loin. Il se lève enfin pour commencer à agir, mais il remarque qu'une femme est barre le passage à la colline et regarde dans la direction des autres Shinobi. Elle ne dégageait aucun chakra, mais elle n'avait pas l'air d'être sur la réserve. Bien au contraire. Kurei sort un petit carnet rouge.
"C'est bien ce que je pensais, elle n'y figure pas."
Exactement. Elle n'était pas dans la liste des neuf furyou qui ont été décrit par le passé. Mais alors, qui était-ce ? Une alliée ? Une ennemie ?
"Peut-être une 10e ? Va savoir !"
Toujours est-il qu'elle ne l'intéressait pas plus que ça, c'est l'autre en haut qui avait l'air dangereux, bien qu'elle eût l'air pas mal dans son genre, mais Kurei ne s'est jamais attaqué à ça. Il agit rapidement en sortant un kunai de sa poche et le lance en plein sur le chef des Furyou qui avait l'air concentré à autre chose. Une note explosive était attachée au kunai. Kurei voulait voir ce qui allait ce passé.
Que ce soit ses longs cheveux en arrière, sa posture ou encore sa poitrine, il y avait nombre d’indications que les ennemis avaient du reconnaître. Malgré le fait qu’elle soit encore loin, la Furyou ne ressemblait à aucune de ses compères. Et encore moins à Apeti. Et pourtant, Apetit, c’était bien elle. Elle s’avança, dévoilant son nouveau corps. Son regard était dissimulé sous sa casquette en cuir, mais elle voyait très bien ses adversaires. Parmi eux, il y avait deux membres à priori importants du Shûkai. Etaient-ils d’anciens Kirijins ? Cela aurait été amusant. Mais d’une façon terrible et cruelle. Pas comme l’amusement qu’avait Poupe.
Apeti étira ses muscles, et regarda de plus près ses quatre adversaires. Un nombre pair : elle aimait ça, bien que ce soit présenté comme un détail insignifiant. Qu’importe leur nombre, il était possible qu’il n’y ait pas de combat. Et dans le cas contraire, elle n’aurait qu’à les détruire. Tout simplement.
Elle se retourna, et regarda sa Majesté en haut de la colline. Leur symbole était gravé dans le ciel, et il semblait rentrer dans la dernière phase… C’était donc une réussite totale pour l’instant. Il ne restait plus qu’à en finir. Et pour cela, Apeti avait reçu des ordres bien précis. Elle s’avança d’un pas.
Je ne suis pas ici pour vous combattre, mais pour vous délivrer une réponse. Concertez-vous, et réfléchissez. Vous avez le droit à une seule et unique question pour vous quatre, à laquelle j’y répondrai en toute franchise.
Sur quoi elle attendit. La première question qu’on lui poserait, qu’importe qu’elle soit concertée, réfléchie ou hâtive : elle y répondrait en toute sincérité. Tel avait été le souhait de sa Majesté Monwa. Et ses ordres étaient absolus. Et lorsqu’on le voyait en haut de cette colline, on pouvait se dire qu’ils étaient même divins.
Hakushi Mihawk
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Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
Aucune réponse des deux mecs pas loin de moi, et l'autre derrière ne semblait pas plus s'intéresser à nous. Quel était donc l'intérêt de convier les forces des différentes nations si celles ci en se rencontrant se faisait déjà la gueule... Je n'insistais donc pas et laissais le blaireau aux cheveux courts se vanter devant et clairement nous provoquer moi et l'autre derrière. Mon regard amusé face à cette situation ne passa surement pas inaperçu et j'ignorais totalement celui qui semblait vouloir en finir tout de suite. Et alors qu'il avançait je suivant machinalement le mouvement pour moi aussi pouvoir mieux distinguer celle qui venait d'entrer en scène. Et, à la manière de tout le monde ici elle ne se présenta pas, ce devait être manie d'être impoli dans ce pays, ou une coutume.
Elle nous donna alors l'opportunité de répondre à une de nos questions. Autour de moi je constatais déjà que les lèvres les brûlaient et j'étais persuadé qu'ils voulaient absolument poser la question en premier, je décidais donc d'ignorer encore cette remarque. Je n'avais aucune envie de rentrer de le jeu de cette personne, tout ce qui m'intéressait était de grimper cette colline et de rencontrer le bouffon qui se prenait pour dieu. Dans le ciel un cri de faucon retentit, c'était mon plus fidèle rapace qui observait l'ensemble du terrain depuis les nuages, et apparemment personne n'avait encore osé monter en haut de cette colline. Je me retournais alors puis adressais la parole aux deux gars qui précédemment n'avaient pas daigné se présenter.
"Bon je vous laisse faire joujou avec sa question moi je compte pas rester planté là à jouer son jeu."
Mon regard de faucon se planta ensuite dans celui de l'inconnue. Celui-ci semblait vide, d'ailleurs tout s'on être semblait l'être, c'est comme si elle n'était personne. C'était la première fois pour moi que je rencontrais un Furyou et pour autant je n'étais pas effrayé. On m'avait dit qu'ils étaient surpuissants et qu'ils ne dégageaient aucun chakra. Difficile à croire en voyant la tronche de celle-ci, pourtant je sentais un frisson d'excitation parcourir ma nuque. Un léger sourire traversa mon visage alors que je faisais un premier pas vers cette femme toujours aussi mystérieuse.
"Ta question tu peux la garder, maintenant tu permet je passe."
Puis je faisais un deuxième pas dans sa direction avec la ferme intention de la dépasser et de grimper cette foutu colline. Bien sur je restais sur mes gardes, elle n'était pas ici pour rien, surement pour nous bloquer la route c'est pourquoi j'étais prêt à me servir de mes jeux de cartes à tout moment.
Devant mon Capitaine, la Furyou en face – que je n’avais jamais vu – nous annonce qu’elle n’est pas là pour se battre, mais qu’à l’inverse elle est là pour accepter de répondre à une seule de nos questions. Nous étions quatre Shinobi, quatre Shinobi d’univers différent, ayant une façon de réfléchir différente et nous devions trouver après concertation une seule et unique question. Voilà une situation relativement délicate dans laquelle la Furyou avait réussi à nous mettre. Pourtant, le Kumojin eut une réaction pour le moins peu banal : il ne voulait poser aucune question et laissait sa place. Je souriais : si l’autre jouait aussi à cela, alors je serais le seul avec mon Capitaine à poser une question : réponse que nous garderions pour nous et que nous seul seront en mesure d’apporter à notre nations. J’aimais bien ce concept.
Je réfléchissais laissant l’immaturité du Kumojin de côté tandis que mon esprit se vida littéralement. Je ne savais pas quoi poser. C’était un vide sidéral alors qu’il y a encore quelques minutes, j’en avais à revendre. Que pouvais-je poser comme question ? Je fis un pas en arrière tout en gardant le dos tourné à Shio tandis que j’allais me concerter en premier lieu avec lui.
« Je ne sais pas toi, mais pour ma part, je n’ai aucune question… Généralement, ce n’est pas à nous que revient ce genre de décision… »Je lui montrai un léger sourire de coin en retournant ma tête dans sa direction. « D’habitude, nous sommes toujours bons pour anéantir l’ennemi… »Je repris un air sérieux.« Je pense qu’il y a autre chose derrière tout ça… Tu as une idée ? »
Shio était le plus intelligent de nous deux. Bien qu’il soit Capitaine du Buki, il était une personne avec une extrême droiture, et il savait réfléchir calmement tandis que moi je me laissais souvent emporter par la pression et l’envie de me battre. Je ne pouvais me permettre de me lancer tête baissée vers elle alors que cette simple pression spirituelle suffisait à m’écraser. Cela était si lourd sur les épaules : comme si l’humanité se reposait sur moi. Je n’avais pas l’habitude d’être dominé de la sorte et cela me fâchait. Je n’étais pas content et j’en frissonnais de colère. Je devais absolument évacuer toutes ces mauvaises ondes en moi. C’en était trop. Je serrais le poing et…
« Oh !! »J’interpellais le Kumojin et l’autre qui n’avait encore rien fait de particulier. Ma voix était autoritaire et suffisamment puissante pour que tout le monde puisse entendre.« Il serait peut-être temps de faire preuve de maturité. N’est-ce pas, Kumojin ? »Mes yeux étaient devenu rouge sang et mes tremblements reprirent.« Nous sommes face à une Furyou. Je ne sais pas à quel point tu peux être fort, mais ce que je sais, c’est que elle, elle l’est bien plus que nous tous réunis. »
En effet, avant que je me sente écrasé par tout ce chakra, je me sentais de taille. Désormais, ce n’était plus le cas : mes cervicales me faisaient mal tant la pression était puissante. Je commençais à avoir des courbatures au niveau des trapèzes tandis que je me sentais fléchir petit à petit. Je laissais une goutte de sueur longeait ma tempe et goutter au sol avant de reprendre.
« Même à quatre nous ne faisons pas le poids. Alors réfléchissons à une question ensemble et tentons de trouver la bonne pour peut-être trouver leur faille. C’est notre seule et unique chance, ne la laissons pas passer ! »
Il était temps de savoir ce qu’allait faire l’ensemble des troupes présentes pour faire face à cette puissante Furyou.
Le combat avait commencé, mais c'était lancé par la discussion et non par les actes. Kurei ne comprenait pas pourquoi ça ne se passait pas comme prévu. Ce qu'il voulait, c'était un combat contre les Furyou, mais apparemment, ça ne sera pas le cas. Mais ça lui offre une opportunité. Il n'avait aucun moyen de les battre vu son niveau comparé au leurs. Il comptait leur trouver une faille sur le tarmac, mais il y a une occasion qui se présente et il compte bien la saisir. Elle laisse aux shinobi une question a posé à laquelle elle répondra en toute honnêteté. Le Kumojin, a réagit comme Kurei allait le faire avant de réfléchir. Il laisse les trois autres shinobi gérer le problème de la question, mais lui, il veut juste passer. En observant les deux autres, il constate que le plus grand qui avait l'air d'être le chef de ce duo, ne bougeait pas. Il était peut-être apeuré ou alors il réfléchissait à une question qu'il devrait posée, mais Kurei n'avait aucun moyen de savoir, vu qu'il était dans son dos et qu'il ne pouvait pas voir son visage. L'autre prit l'initiative de la parole et a dit une phrase que Kurei n'a pas appréciée.
« Nous sommes face à une Furyou. Je ne sais pas à quel point tu peux être fort, mais ce que je sais, c'est que elle, elle l'est bien plus que nous tous réunis. »
Kurei le laisse finir. Il nous demande de nous concerter et de réfléchir à une question à lui poser. En gros, il veut faire tout simplement ce que la Furyou demandait. Kurei répond :
"Tu dis qu'elle est bien plus forte que nous tous réunis, mais je suppose que si t'es venu à la base, c'était pour l'affronter en compagnie de ton coéquipier. Vous êtes venu ici comme tout le monde pour affronter les Furyou, pas pour leur poser des questions. En tout cas, pour ma part, je suis là pour ça."
Kurei esquisse un sourire alors qu'il tenait toujours son kunai en main. Il tend ce kunai vers la Furyou et pose sa propre question sans se concerter avec les autres.
"J'ai une seule question qui est : Quant-est ce que tu vas te pousser du chemin pour qu'on puisse passer ?"
Ps : Désolé pour le temps que j'ai mis à répondre.
Des idiots. Les shinobis étaient tous des idiots. L’un avait cru qu’il pourrait avancer sans problème. La jeune femme s’opposa directement à lui, lui barrant la route par sa présence. L’un sembla vouloir raisonner les autres, mais n’arriva quasiment à rien. L’un, qui était pourtant l’un des plus forts selon le premier regard, resta silencieux. Et le dernier posa sa question sans se concerter. Il aurait du le faire, car sa question était tout sauf utile et intelligente.
Apeti regarda autour d’elle. Elle avait senti que Monwa avait terminé ce qu’il faisait sur la colline. Mais ce n’était pas encore le moment du repli. D’ailleurs, elle allait peut-être pouvoir se battre. Le problème était que sa faille était connue, du moins, la faille d’Apeti était connue. Deux questions intervenaient alors : avaient-ils tous connaissance de la faiblesse d’Apeti et surtout, pouvaient-ils se douter qu’ils avaient Apeti en face d’eux.
La première question pouvait avoir une réponse : en effet, les villages shinobis s’étaient alliés lors de la destruction de Kiri. Il était envisageable qu’ils aient continué à le faire. Les Furyous représentaient une grande menace pour eux, et même s’ils n’avaient pas idée de l’écart de puissance, il n’y avait pas de raison pour qu’ils s’emmêlent eux-mêmes les pinceaux. Non, il fallait partir du principe que tous les shinobis pouvaient être alliés. Une chose qui, si sa Majesté décidait de délivrer son message, pouvait totalement changer.
Mais Apeti était morte, elle avait été détruite, pour eux. Alors la femme qu’ils avaient en face d’eux était probablement perçue comme un « dixième » soldat. Dans ce cas, elle pouvait combattre ? Dans tous les cas, même s’ils arrivaient à faire le lien, pourraient-ils déployer autant de force brute que la Sunajin avait pu le faire auparavant ? Il était impensable que parmi ses adversaires du jour, il y ait quelqu’un qui maîtrise la huitième porte. C’était presque impossible.
Sa décision était prise, mais sa Majesté, par l’intermédiaire de Zo, avait rappelé ses troupes. La jeune femme grinça des dents, et se dut de répondre à la question qu’on lui avait posée.
Une question idiote, mais je vous avais promis une réponse : vous allez pouvoir passer, dès maintenant.
Sur quoi elle disparut sous une trainée d’ombre noire.
