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 Enfin libres ! [PV Hiro]

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Message(#) Sujet: Enfin libres ! [PV Hiro] Enfin libres ! [PV Hiro] EmptyVen 16 Mai 2014 - 1:14

La liberté… Connaissez-vous la chance que vous avez-vous autres qui n’avez jamais goûté aux geôles, à l’emprisonnement, à la privation de liberté ? Je crois que non. Vous ne réalisez pas combien chaque instant de votre vie que vous passez est un don du ciel. Vous n’avez pas idée combien vous êtes chanceux de pouvoir aller où vous voulez, quand vous le voulez ; de faire ce que vous voulez, quand vous le voulez… Ah ! Toutes ces senteurs qui empreignent mes narines, les combles. Toute ces végétation qui m'entoure, ces textures, ces couleurs, ces choses que je ne voyais plus qu'à travers un coin de ma mémoire... Imaginez ma joie ! C’est un sentiment merveilleux qui n’avait pas empli mon être depuis si longtemps. Tout me paraît si beau, si grandiose, si unique ! C’est une nouvelle vie qui s’offre à moi. Une vie que je ne gaspillerais pour personne. Cette nouvelle opportunité, je comptais la vivre pleinement ! Avec plaisirs et luxures !

Voilà déjà quelques heures que je fuyais, en compagnie de mon compère. Nous fuyions, ou plutôt nous courrions pour rattraper notre destin, notre liberté. Le vent frappait à nos oreilles, réduisant drastiquement nos conditions d’auditions et pourtant nous continuions à courir. Cela a duré 6 heures ? 7 heures ? Je n’en sais rien. Quelque chose dans ce genre. Notre première halte fut dans un bourg très peu habité. Les rares âmes que nous y avons trouvées nous ont rapidement fait comprendre que nous n’étions pas la bienvenue. L’expérience ou plutôt, notre sens de l’observation aiguisé par tant d’années de prison, nous permit de rapidement comprendre que quelque chose s’était passé ici. Quelque chose de récent qui avait impacté sur les habitudes des indigènes. Certains en étaient allés jusqu'à quitter la zone, ce qui impliquait donc qu’il y avait beaucoup de maisons libres. Imaginez-vous notre joie, notre compère et moi ? Nous avions à disposition des endroits où nous baigner, nous refaire une petite beauté, et changer nos vêtements usagés que nous portions depuis trop longtemps déjà. Mais j’oubliais le plus intéressant ! Il y avait là beaucoup de ryos, de l’or que les réfugiés n’allaient pas manquer de laisser derrière eux dans leur fuite.

Après avoir brisé une porte d’une demeure plutôt vaste et luxueuse, mon compère et moi nous étions engouffrés dans ce qui semblait être le salon. Là, au premier coup d’œil, nous avions compris que nous ne nous étions pas trompés d’endroit. Tout ce qui restait en cet endroit respirait le luxe et Hiro et moi n’avions pas tardé à trouver quelques objets de grande valeur. A tour de rôle, nous montions la garde, tandis que l’autre se douchait et se changeait après avoir amassé ce qui allait constituer sans conteste notre fonds de roulement pour plusieurs mois. Je m’étais choisi, après m’être douché, un uniforme brun qui me donnait un air… princier. I like it ! D’un air arrogant, j’avais demandé son avis à mon compère, à la recherche de quelques compliments dont je n'avais plus eu droit depuis Mathusalem. Ce dernier m’avait envoyé balader. Un bougre, voilà ce qu’il était ! Une saleté de vermine, mais lui au moins je l’appréciais.

Alors que tard dans la nuit, nous comptions profiter d’un sommeil réparateur dans un endroit douillet, nous fumes enquiquinés par quelques gars couillus qui avaient cru pouvoir faire régner l’ordre dans une maison qu’on le leur avait vraisemblablement confié. Trois bons gaillards qui auraient fait peur à n’importe quel civil de par leur carrure plutôt respectable. Mais à deux salauds tels qu’Hiro et moi, ils étaient perdus ! Est-ce la peine de vous compter quel plaisir fut le nôtre d’étriper ce trio ? Je crois que c’est inutile. Vous seriez plus avancé si vous saviez que c’est grâce à ces trois pauvres gens que nous étions parvenus à en savoir plus sur le pays de la terre et la raison de tous les bouleversements que nous n’avions pas tardé à noter. En réalité, le pays de la terre venait de changer de régime après que les 4 grands pays ninja aient décidé de choisir l’endroit pour zone de guerre contre des êtres que l’on désignait comme des Furyous. Rien que ça ! Ainsi le pays de la terre était devenu le Shukai, une sorte de nouveau village ninja, alliance d’ancien pays neutres. Dès lors, avions-nous quelque chose à craindre encore ? Pas vraiment. Si le Shukai, organisation naissante se chercher encore, ils auraient probablement d’autres chats à fouetter que de tenter de combattre les criminels.

Une fois qu’on en sut plus sur ce qui se passait dans le coin, nous primes la précaution de sortir en douce avec nos biens. Car si ce trio avait osé pénétrer la maison que nous squattions, d’autres n’allaient pas se faire prier pour le faire, dans l’espoir de nous déloger. La course folle reprit alors jusqu’à la lisière du pays de l’herbe. Là, une grotte nous servit de refuge tandis qu’un sommeil impossible à repousser plus longtemps s’emparait de mon être. Demain, nous parlerons de nos projets. Fallait-il en avoir d'ailleurs ?
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Message(#) Sujet: Re: Enfin libres ! [PV Hiro] Enfin libres ! [PV Hiro] EmptySam 17 Mai 2014 - 19:44

Hiro était libre. Il courrait, il s’échappait, il fuyait sa prison. C’était instinctif, à ce moment-là il ne réalisait même pas que sa condition avait radicalement changé. La lumière du jour l’éblouissait, le vent lui donnait l’impression d’exister. A chaque fois qu’il ressentait cette petite sensation de bonheur, sa haine la balayait. Il se remémorait sans cesse que si il en venait à être heureux d’être libre, c’était qu’il avait perdu trop longtemps de son existence à pourrir enfermé sans recevoir une quelconque aide de son village natal. Et pour Ozaï, cela devait être pareil. Nul ne sait ce qui les avait finalement liés, leur haine ? Leur situation ? Certainement un peu des deux. Leur destin suivait encore le même chemin, et ce n’était qu’un début. Tout le monde a besoin de quelqu’un pour couvrir ses arrières, ou pour ne pas sombrer dans la folie. Et lorsque l’on a qu’une seule personne sur laquelle compter, le choix se fait naturellement. Hiro n’éprouvait strictement aucune compassion pour ses homologues humains, shinobis ou non, mais il était prêt à suivre son seul ami dans n’importe quelle situation. L’un comme l’autre savait ce qu’ils avaient enduré et feraient tout pour que cela ne se reproduise jamais.

Les deux ex-détenus couraient sans relâche. Ils parcoururent une importante distance en environ sept heures de temps. La notion de temps leur était encore floue, ils ne savaient toujours pas quel jour, quel mois et même encore en quelle année ils étaient. Le Yamanaka savait avoir passé des années derrière les barreaux, mais sa perception du temps était biaisée et il en était conscient. Après ce long trajet, le duo se posa dans un petit bourg. Il n’y avait plus grand monde. Les quelques personnes qui se trouvaient encore là étaient méfiantes, aigries. La dégaine des deux hommes ? L’odeur qu’ils dégageaient ? Non, c’était autre chose. Le binôme trouva une maison qui semblait inhabitée et qui était un peu à l’écart des autres. Elle leur servirait à se remplir les poches et à se faire le minimum de toilette requise. Ils enfoncèrent donc la porte et y découvrirent une demeure spacieuse et qui respirait la bourgeoisie. Comme ils s’y attendaient, personne n’était là. Chacun leur tour montèrent la garde pendant que l’autre faisait le tour du propriétaire et s’octroyait une douche. Lorsqu’il en ressortit, Ozaï avait enfilé un costume brun, plutôt classe. Enfin, cela ne provoqua pas grande réaction de la part de son compère.

    « C’est pas parce que t’as enfilé un costume pas dégueu que ta tête c’est arrangée. Enfin, tu n’empestes plus, c’est déjà ça. A mon tour, garde la porte. »


Hiro se dirigea donc vers la salle d’eau. Tout le confort désirable y était, et le luxe ne manquait nulle part. C’était appréciable dans une certaine mesure, mais le but de la manœuvre était bien ailleurs. Ce pied-à-terre ne servirait qu’une nuit et seulement dans l’optique de se cacher, de dormir, de trouver des armes et de se remplir le porte-monnaie. La vie de déserteur coûte cher, ce n’est une surprise pour personne.

Durant la nuit, des bruits se firent entendre. Des gens avaient peut-être pu être alertés par la fracture de la porte et avaient décidés de venir jeter un coup d’œil. Ce fut une grave erreur pour eux, car le Yamanaka et le Jisetsu les attendirent juste derrière la porte. L’ex-konohajin c’était saisi d’une arme un peu particulière qui était accrochée au mur. C’était une sorte de grand baton qui possédait une ramification un peu plus courte sur le côté. C’était original d’une part, et plutôt efficace aussi. Lorsqu’il assomma d’un grand coup sur le crâne le premier homme à passer la tête à l’intérieur de la maison, Ozaï se chargea des deux autres derrière. Le trio était à terre, et un par un, Hiro leur sonda l’esprit.

    « Ce ne sont pas des shinobis. Je ne sais pas si leurs informations sont viables ou si ce sont des rumeurs de bistrots, mais il se pourrait que les quatre grands villages se soient coalisés… Pour lutter contre un ennemi commun… Des furyous... Ecoute, je ne pense pas qu’on puisse se fier à eux, partons maintenant avant d’être encore dérangé et allons trouver des informations là où il y en a. Ah et… les villages ont été créés il y a bientôt dix ans. »


Hiro embarqua son bâton et une épaisse veste avec un col en fourrure, puis le duo quitta la maison.
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Message(#) Sujet: Re: Enfin libres ! [PV Hiro] Enfin libres ! [PV Hiro] EmptyMar 20 Mai 2014 - 19:05

Nous étions parvenus, mon compère et moi, au pays de l’Herbe. Kusa no Kuni. Il semblait régner beaucoup de tension ici. Les gens étaient comme qui diraient… suspicieux ? C’est certainement le terme exact. Ils semblaient tous sur leurs gardes. Les civils, ou ceux qui sembaient l’être, regardaient tout le monde avec de gros yeux du style « Qu’est-ce tu fous là toi ? Tu m’as l’air louche toi ! » que des pleutres, de pauvres âmes à qui le sort avait donné la malchance de vivre une vie misérable. Je crachais par terre à chaque fois que je croisais un de ces regards mi- apeurés, mi- haineux. Qu’avais-je donc à voir avec ces gueux ? Eux respiraient la peur, eux agissaient selon ce que le monde leur imposait. Moi ? J’étais tout le contraire ! J’étais maître du mot et unique maître de MA vie ! J’en faisais ce que je souhaitais. Restreint physiquement entre quatre murs ou libre de mes mouvements, le résultat était le même : je restais Ozaï, le maître du temps. Ce temps, j’en disposais à ma guise. C’est d’ailleurs ce qui me faisait rester si… Zen, si calme. Car qui maîtrise le temps agit sur la vie et sur la mort. Telle est ma philosophie. Telle est ma vision du monde. Vision qui ne serait jamais partagée par de simples civils et même par le commun shinobis. Je n’avais croisé pour le moment, qu’un seul être qui fut comme moi : Hiro et lui marchait à mes côtés tandis que nous approchions du bourg le plus proche de la frontière entre le pays de l’Herbe et ce que certains nous avaient désigné comme le Shukai.

Je m’étais arrêté à l’entrée du bourg, monté sur une majestueuse bête que j’avais subtilisé peu avant, à un espèce de dresseur ou un va nu pied. La bête était puissante, au pelage blanc. Elle avait un air digne et probablement une haute estime d’elle-même vu les regards enflammés qu’elle jetait chaque fois que la faisait freiner trop brusquement. Une bête comme je les aime. Moi sur ce cheval, je devais avoir l’air d’être un haut dignitaire du Shukai ou de je ne sais quelle entité. En tout état de cause, vu ma mise, mon air que je savais supérieur, on ne pouvait que m'obéir au doigt et à l’œil lorsque je questionnais, d'un ton impérial, au premier venu qui traînait là devant moi :

_ Hey toi ! Où se trouve l’auberge la plus proche ?

D’un air mi soupçonneux, mi révérencieux, l’individu m’indiqua le chemin menant à la bâtisse que je lui avait demandé. Je faisais alors un clin d’œil moqueur à Hiro du style « c’est comme ça qu’on traite les gueux ! » avant de heurter de mes talons les flancs de ma monture, tout en lui tirant la bride histoire de lui faire comprendre ce que je souhaitais : galoper droit devant, à vive allure jusqu’à l’endroit qui devait nous permettre, mon compère et moi, de goûter à un repos mérité dans un lit des plus douillet. Pour le coup, j’avais expliqué, chemin faisant, à mon ami, qu’il nous faudrait faire profil bas le temps d’en savoir plus sur ce qui se passait dans le coin et dans le monde de façon générale. Ce que j’appelais faire profil bas ? Eh ben, louer un appartement histoire d’être pépère quelques jours. Et surtout rester... "réglos". La chose la plus compliquée à faire car cela impliquait payer pour toutes les choses qui seraient achetables au lieu de prendre de force. Ce serait gacher des ryos ? Mais qu’avait-on à faire de ces malheureux ryos ? L’objectif n’était pas de les accumuler tel un Picsou, mais plutôt, de les dépenser et de prendre du plaisir ! Du moins, tel était mon avis. Hiro, lui, me donnerait sa vision du monde plus tard. Je doutais d’ailleurs qu’elle soit différente de la mienne.

J'ai une question pour vous chers amis. Que pouvaient bien faire deux anciens taulards venant tout juste d’être libéré de taule ? Certainement pas accumuler du fric ! Rattraper le temps perdu serait plutôt le mot juste. N’est-ce pas ?

Nous étions au pas de la porte de l’appartement que nous avions loué lorsque je me tournais vers Hiro, une lueur étincelante dans l’œil :

_ Allons, on a quelques sous à dépenser vieux frère ! Je me prendrais bien une de ces bonnasses du bar d’à côté après m’être bourré de saké. Alléchant le programme non ? C’est parti !

Je tournais les talons après qu’il m’eut répondu pour filer vers le bar. Comprenez, mes besoins en ce moment étaient comme qui diraient… pressants !
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Message(#) Sujet: Re: Enfin libres ! [PV Hiro] Enfin libres ! [PV Hiro] EmptyVen 23 Mai 2014 - 21:09

Alors qu’ils s’étaient mis en route, Hiro n’en revenait toujours pas. Dix ans… Dix ans que les villages avaient vu le jour, soit plus de huit ans pendant lesquels le Yamanaka n’avait vu la lumière que par un coin de fenêtre. Le temps ne lui avait pas paru aussi long, mais en y repensant, il se souvint de tous les moments pendant lesquels il avait eu l’impression d’avoir croupi dans sa cellule pendant des siècles. Cette découverte qu’il avait faite remuait le couteau dans la plaie, et sa haine en ressortait renforcée. Son séjour à l’ombre l’avait tellement changé. Lui qui fut autrefois très, ou trop, détendu et je-m’en-foutiste se retrouvait alors prêt à tout pour assouvir sa soif de vengeance. Et avec elle, son besoin d’épancher sa haine. Ozaï parlait peu, en réalité, personne ne parlait vraiment. Le temps était au silence, car cela ne faisait encore que peu de temps, et ils ne s’en rendaient pas tout à fait compte, mais ils étaient libres. Enfin libres…

Le duo avait volé deux chevaux afin de pouvoir voyager sans trop se fatiguer. Ozaï les avait trouvé on ne sait où, mais ils étaient frais et vifs, ce qui était parfait pour soulager les deux hommes encore assez frêle. Ils ne tarderaient pas à reprendre du poil de la bête, et c’était bien la leur premier objectif. Ils s’arrêtèrent dans un petit village, où les regards des riverains leur rappelaient bien qu’ils étaient ici des touristes. Enfin, c’était le genre de regards bons à effrayer un gamin de huit ans, mais surement pas à intimider les deux déserteurs. Lorsqu’ils croisèrent un civil sur leur chemin, le Jisetsu, du haut de son destrier, et de son orgueil, lui demanda où se trouvait l’auberge la plus proche. L’homme indiqua une direction d’un signe de main, et sans même le remercier, Hiro et son compère partirent au galop.

Les deux shinobis arrivèrent donc bien à la bâtisse indiquée. C’était un bâtiment assez grand, d’extérieur plutôt bourgeois. Cependant, lorsqu’ils rentrèrent, l’ambiance fut autre. Il n’y avait pas grand monde, l’endroit semblait déserté par la clientèle, un peu à l’image de la ville tout entière. Il n’y avait que le bar, où l’on pouvait aussi trouver des filles, qui conservait un bon nombre de clients. Le Yamanaka prit la parole en premier afin de réserver une chambre, ou plutôt, une suite. Sa demande ne fut cependant prise réellement en compte que lorsqu’il déposa sur le comptoir une bourse depuis laquelle tombaient quelques pièces. De l’argent, il en avait, il en aurait de toute façon. Mais comme il en avait discuté au préalable avec Ozaï, le but était de se faire discret et de reprendre des forces. Leur chambre serait leur point de chute pendant qu’ils iront visiter les alentours, et glaner des informations. Le monde avait beaucoup changé, et il leur faudrait du temps avant de se mettre à la page au vu de tout ce qui est susceptible de se passer en quasiment une décennie. Hiro avait la ferme intention de rattraper le temps qu’il a pu perdre derrière les barreaux, et au vu de la proposition de son équipier, il n’était pas le seul. Ils déposèrent leurs quelques biens dans leur nouvelle chambre, assez grande pour accueillir une bonne quinzaine de filles, sait-on jamais, et se mirent en direction du bar.

    « T’as raison, allons-nous souler et se faire deux ou trois gonzesses. Avec un peu de chance, il y aura deux ou trois douzaines de mecs avec qui se friter, ça va être amusant. Ah et oublie pas : le pognon, à la pogne ! Ne laisse rien trainer ici, on ne sait jamais. »
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Message(#) Sujet: Re: Enfin libres ! [PV Hiro] Enfin libres ! [PV Hiro] EmptyMer 4 Juin 2014 - 0:22

L’alcool à profusion, ses senteurs, ses effluves qui vous retournent le cerveau et vous laisse dans un état groggy. Je venais après quelques années d'abstention, d’en profiter à nouveau à ma guise. Tout paraissait flou à mes yeux tout tandis qu’il me semblait que je m’observais en train de besogner violemment une fille de joie pas plus malmenée que cela par mes accès de brutalité. Était-ce qu’on appelait l’expérience pour ce type de femmes ? Je ne saurais le dire, tout ce que je sais, c’est que ces plaisirs du monde m’avaient manqué. Ces bruits significatifs de mon bas ventre heurtant de manière saccadée, rythmée, le postérieur de cette créature, me donnaient un sentiment de domination inouïe. Oui, j’étais fort, j’étais invincible, mais surtout j’étais homme. Un homme qui montait farouchement une belle de nuit aux courbes mortelles. Celle-là je l’avais repérée dès que j’avais pénétré en ces lieux de haute fornication. Je ne sais pas si mon compère l’avait remarqué, mais à aucun moment je ne lui avait laissé l’occasion de lui causer. Faut savoir ce qu’on veut dans la vie ! S’amuser juste un peu, ou s’amuser à fond ? Dans mon cas j’avais déjà choisi et j’espérais que le bougre d’Hiro, lui aussi avait trouvé une bombasse qui lui ferait frétiller sa petite… Ahem !

Tout mon petit manège avait duré fort longtemps. Il m’avais semblé que jamais je ne m’épuiserais. Combien de temps avait sauvagement et goulûment malmené celle qui me servait de compagne d’un soir ? Qu’en sais-je ? Deux heures d’affilée ? Trois heures ? Peut être plus, peut être moins. L’alcool a cela d’extraordinaire qu’il décuple diablement les forces et surtout les performances. Tout abus restant nuisible à la santé. Au petit matin, je m’étais retrouvé, par la force des choses, couché sur mon lit, avec un mal de chien. Je ne me souvenais même pas de la veille, de comment je m’étais débrouillé pour arriver jusqu’ici. Avec cette folle soirée, j’aurais pu me faire coffrer à nouveau ! Fort heureusement, qui ici pouvait devenir que j’étais un ancien bagnard qui vraisemblablement n’avait pas fini de purger sa peine ? Qui ?

Un petit creux, voilà ce qui me prenait à présent, tandis que ma tête menaçait d’exploser. Je filais vers le restaurant clandestin le plus proche, là où l’on sert la bouffe à l’hygiène douteuse, mais au goût tellement parfait ! Là j’étais certain que je pourrais me délecter de bonne viande de bœuf assaisonné aux parfums dont seuls les cuistots de ce type d’endroit décelaient les recettes. Après m’être rempli la panse et avoir acheté quelques kilos à emporter pour mon compère qui ronflait encore dans notre chambre d’hôtel, je ramenais le tout à ce qui pour l’instant n’était rien d’autre que notre QG.

Là, une fois sur place, j’eu tout le loisir de goûter à quelques repos, après tous ces excès. Un bain bien mérité, qui avec la viande que j’avais ingurgité, allait m’aider à apaiser ces maux de tête et me permettre de ne plus souffrir de cette gueule de bois qui me pourrissait ma journée. L’eau avait coulé à flot jusqu’à remplir la baignoire à moitié. Je m’y glissais calmement après avoir m’être déshabillé. La tête sous l’eau pendant quelques secondes, j’émergeai pour ensuite poser ma nuque sur le rebord de la cuvette. Mon esprit se mit à divaguer, rassemblant les fragments d’informations qui jusqu’ici m’étaient parvenus. Une réflexion. C’est de cela qu’il s’agit. Tout homme à qui l’on offrait une liberté inespérée se devait de réfléchir, de planifier un minimum ses actions s’il ne voulait pas être rattrapé et retrouver sa situation originelle : in jail ! En mon for intérieur, je savais cependant que les risques étaient faibles que je sois poursuivi. Car ce qui avait détruit notre prison, semblait être imprévisible et terriblement puissant. Nos anciens tortionnaires avaient fort à faire ! Les images des environs de la contrée où se trouvait notre prison à Hiro et à moi, me revint en tête. Une bonne partie du pays de la terre avait été ravagé et pourtant, l’on voyait partout les prémisses d’une reconstruction, d’un semblant d’organisation. Qu’est ce qui se tramait donc ? Ce monde avait changé, et Hiro et moi devions en savoir plus.

_ Qui détient l’information, détient le pouvoir, avais-je murmuré. Puis je replongeai la tête sous l’eau.

Cinq heures plus tard, j’avais complètement dessaoulé. Il devait être 15h, ou 16h je ne sais pas. Les besoins s’accumulaient à nouveau, démesurés. Une nouvelle nuit d’excès se profilait, mais cette fois-ci, il ne s’agirait que d’amour. Enfin, vous me comprenez. La gueule de bois, j’avais déjà donné et dans mon esprit, Hiro et moi devions disparaître avant le lever du jour de ces environs, non sans avoir braqué le commerce le plus prospère des environs au préalable. Une routine qui allait devenir une coutume. Se remplir les poches avant de fausser compagnie aux habitants de la ville qui nous avait accueilli peu avant. N’était-ce pas ce mode de vie que nous avions choisi ? Riches et libres ! Pas vrai Hiro ?

Nos pas nous menèrent droit à Ame no Kuni. Là nous pourrions écrire de nouvelles lignes à notre CV... Quelques excès supplémentaires en perspective.
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