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Suna
Tsugeku Getaku
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Message(#) Sujet: Casino glacial Casino glacial EmptyDim 11 Déc 2011 - 0:03

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Le casino de Yuki no kuni est à priori géré par des ninjas pas très recommandables. Plusieurs villageois du village se plaignent que le casino fasse de l'argent sale et trafique quelques machines. Toutefois, nos relations avec le pays de la neige sont bonnes et nous ne voulons pas que cela change. Vous devrez donc changer d'identité par n'importe quel moyen et en aucun cas vous faire remarquer. Votre mission consiste à dérober le livre de comptabilité du casino, en faire une copie pour l'autre shinobi puis le ramener au village.

J’étais cette fois sur la route vers le Nord-Est. À mi-chemin entre les frontières de Kumo et celle de Konoha, sur une espèce de péninsule qui s’avançait sur le territoire de Kiri. De là, nous devrions prendre un bateau, de petite taille, pour discrètement traverser la mer jusqu’au Pays de la Neige. J’ignorais comment Baku réagirait au voyage, mais je savais que je pouvais lui faire confiance. En plus de mes vêtements habituels, veste de cuir, lunette, pantalon, armes et provisions, j’avais opté pour une toile, des gants épais, des bottes et des couvertures pour nous protéger du froid dans le territoire de Yuki. Mon sac était bien plus lourd comparativement à celui que j’avais lors de mes missions sur le continent, mais je savais que ce n’était pas inutile. En tant qu’Inuzuka, presque tout le continent était mon territoire, mais le Clan ne prenait pas la mer et l’île enneigée m’était inconnu. Je connaissais les bases de la survie, mais il serait difficile de me repérer. Kumo avait probablement plus d’informations sur ces terres que Konoha, vu sa relative proximité, du moins, je l’espérais.

Après mon retour de la rencntre avec Kumo et la mission à Kawa no Kuni, j’étais plutôt heureux de ces nombreux voyages en extérieur. Il semblait que l’Hokage me faisait assez confiance pour me faire accomplir une mission de rang B avec un membre d’un autre Village Caché. D’ailleurs, si j’avais pu croire le choix s’était pour moi par hasard, la présence de Law dissipait mes derniers doutes. J’avais combattu contre lui pendant l’Examin Chûnin à Kiri et avait accompli une mission avec lui. Notre nouvelle coopération ne pouvait pas être le fruit du hasard. Cependant, sa présence me posait certains problèmes. La dernière fois que je l’avais vu, il était direct et pouvait manquer de subtilités, pas par manque de capacité, mais par choix. Je me demandais s’il pourrait faire fi de ses envies et agir pour réussir la mission. Par contre, je le savais imprévisible et parfaitement conscient que c’était à son avantage. Il n’était pas bête, il était simplement direct.

Après presque deux jours de marches, j’aperçu enfin le petit village rural, des pêcheurs, près des côtes. C’est là que le petit bateau nous attendait. Law et moi devions nous rencontrer dans une auberge, nous partions le lendemain avant l’aube. Après une brève exploration de la version miniature de Konoha, avec plus de poisson, Baku sur mes talons, je me dirigeais vers l’auberge en question. Je poussais la porte alors que le soleil s’éteignait dans un orangé. Je jetais un regard circulaire sur la salle, à la recherche du Kumojin, qui avait la même distance que moi à parcourir, mais qui avait les montagnes à traverser à cause de la baie entre ici et chez lui. J’espérais qu’il serait déjà là. Sans perdre un instant, je m’approchais du responsable des chambres, un jeune homme, au visage déjà travaillé par la vie au grand air et les mains musclées par le travail de la pêche. Je lui donnais en silence les ryôs pour prendre une chambre, puis, sans monter, je m’assis dans un coin de la pièce en attendant Law, ne sachant s’il apparaitrait du haut des marches ou de la porte vers l’extérieur. Baku s’assis à mes pieds.

Ce n’était pas une auberge de grand luxe, on ne nous demandait pas d’où nous venions, ni notre nom et je savais que l’on tolérait mon compagnon canin… On tolérait peut-être moins Law, s’il s’excitait. Le Pays de l’Eau était dans une relation tendu avec Konoha, je préférais ne pas aller plus loin sur leur terre, même si je gardais mon bandeau caché dans mon sac à dos. Il valait mieux être discret. À cette pensée, j’eu une vague inquiétude au sujet de l’arrivée de Law. Faites qu’il ne cause pas d’ennuis avant que nous ne partions. En plus, j'ignorais si Yuki no Kuni était assez froid pour justifier toutes mes fournitures en cette saison.
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyMar 20 Déc 2011 - 0:39

  • Dans l’monde, y a Kumo, Kanaha, Kighi, et… c’tout. C’un peu comme quand tu manges du poulet ‘vec des patates. Quand tu r’gades l’plat, tu vois le poulet, et… c’tout. Il est donc temps pour moi d’apprendre aujourd’hui à voir aussi les patates qui accompagnent le poulet. Avant ça par contre, va falloir faire disparaître les cuisses.

    J’finis d’manger, la flemme d’ranger, j’balance le tout sous le lit, j’m’essuie la bouche ‘vec mes draps que j’balance aussi sous le lit. J’laisse un p’tit mot au propri’ qui nettoiera un peu pendant que j’suis là, et j’dégage. Aujourd’hui, je prends l’bateau, et j’vais chercher des patates à Yuki no kuni.

    J’traverse l’village, en direction d’la mer. En chemin, j’ai l’temps d’acheter une canne à pêche, et des limaces. Ouai bon, en vérité, j’les ai pas achetés, j’les ai recup’ dans un jardin. Parce qu’entre Kumo et Yuki, vivent…

    LES SARDINES MAN. LES SARDINES !


    L’mec sur la p’tite barque là avait pas voulu s’arrêter pour ma p’tite de pêche. Forcément, j’allais pas y renoncer si facilement. J’allais juste attendre le temps de nous éloigner assez du rivage pour l’balancer dans l’eau. Et c’est ce qui arriva. Il était assez rapide d’ailleurs l’enfoiré, j’ai dû l’repousser à coup d’bâton jusqu’à ce qu’il soit à bout d’souffle. Du coup, j’me retrouvai seul, au milieu d’nulle part. Devait être midi. Et ouai, j’mange du poulet au p’tit dej’ si jamais ce p’tit détail vous tourmentait.

    Et donc, j’me mets à l’aise, et j’pêche. On commence mollo, ‘vec des p’tites sardines. Et puis, c’un espadon qui s’y met aussi. Même que j’l’avais tiré si fort qu’son nez m’avait troué l’épaule. Alors pour oublier c’p’tit incident, j’me dis que j’allais l’manger de suite. J’allume un p’tit feu dans la barque. D’ailleurs, j’avais pas mal galéré. Et…

    La barque coula, dans un silence sourd.

    L’reste du trajet, j’l’avais fini en nageant. Ca m’avait pris un temps fou. Mes bras étaient niqués. Mes pieds aussi. Ca caillait à fond à Yuki, et j’étais trempé. Pour retrouver l’auberge aussi, c’était la galère. J’m’étais arrêté dans un coin où ça sentait la merde. Et là j’me dis qu’effectivement, j’avais déjà senti cette odeur quelque part. J’jette un coup d’œil à droite, à gauche, et j’retrouve une crotte d’chien. Et l’gars qui f’sait l’déplacement ‘vec moi, c’était bien l’moche au clébard puant. Suffisait donc de suivre les traces de pas… et éventuellement l’odeur.
    Plutôt ingénieux. Diaboliquement efficace. J’étais bel et bien d’vant une auberge. Y avait un vieux m’sieur assis à côté d’la porte, comptant ses billets. Dernière étape donc, avant de conclure, d’mander au vieux quelque chose à propos du détail qui change tout :


    -Si jamais j’veux pioncer ici, mon clébard, il peut v’nir ?
    - Ouai. Du moment que tu payes sans faire ton connard.


    Et bingo. J’entre. Le moche est bien là, au fond d’la pièce.

    -Yo. T’veux des sardines ?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyMar 20 Déc 2011 - 4:42

Je levais la tête en entendant quelqu’un approcher. Je savais que Law avait la capacité d’être surprenant, mais agaçant. C’était un provocateur, il aimait essayer de nous pousser à bout. Il était doué. Les gens finissaient par le croire, par se laisser influencer… Comme avec l’odeur de Baku. C’était une corde sensible, il le savait, il jouait avec ça, mais je savais que ce n’était que de la provocation. Je me levais en le voyant arriver, un sourire satisfait sur les lèvres. Je le regardais de haut en bas, avec un sourire en coin. Baku lui venait de se redresser sur ses pattes, curieux de voir le nouveau venu.

- « Tu as l’air crevé… Et tu es trempé… Je pensais que les Kumojins avaient l’habitude de la mer. »

Je ne savais pas trop comment il réagirait. La dernière fois, je travaillais avec un Nukenin et lui. Aujourd’hui, j’avais pris du galon, j’avais combattu plusieurs fois, je savais que s’il me trahissait, je pourrais toujours me défendre. Je savais qu’avec lui, je pouvais lui témoigner le même respect qu’il me témoignait. Ce n’était pas plus mal, à vrai dire, et je devais avouer que les gens hors de Konoha m’étaient presque tous plus sympathiques que ceux de ma nouvelle « patrie ». Je tendis la main en silence, quelques secondes, avant de parler, plus sérieusement.

- « Je vais prendre les sardines, chez nous, c’est un met rare. »

Effectivement, dans ma vie, je n’en avais mangé qu’une fois. J’étais encore un enfant et nous venions de traverser ce qui deviendrait le territoire de Kiri. C’était avant que les conflits entre les Pays ne se généralisent comme actuellement. Je ne savais pas trop ce que nous devrions faire pour entrer dans les petits papiers. Il y avait deux options, les deux demandaient une certaine discrétion, l’une plus mesurée, l’autre totale. Je pris une grande inspiration avant de m’asseoir, un peu découragé par la discussion à venir. Dans mes souvenirs, Law ne voulait que se plonger dans l’action. Il n’était pas bête, mais je me demandais si c’était l’attitude à adopter. Je m’assis en lui faisant signe de faire pareil. À côté de moi, Baku s’assit. Je déposais ma main sur sa tête en rangeant les sardines dans une de mes sacoches, m’attirant un regard de mon canin avec une agitation de la truffe limpide. Je baissais la voix, dans l’auberge sombre, en me penchant un peu sur la table.

- « On a deux manières d’entrer… Soit on fait le tout discrètement, en s’infiltrant. Ça va demander de longues heures de surveillance, des informations sur les gens concernés et tout le reste. Soit on entre en étant invités, on s’arrange pour que le livre disparaisse et que l’un de nous deux, sous une fausse identité, porte le chapeau pour que l’autre ne soit pas trop soupçonné et éviter qu’on ne découvre nos Villages respectifs. »

Je m’adossais confortablement sur ma chaise en attendant sa réponse. Je m’attendais à un truc plutôt direct, qui ridiculiserait tout ce que j’avais dit comme si c’était idiot. Baku lui venait de se relever pour faire le tour de la chaise et aller du côté des sardines. Comme si je ne me doutais pas de ce qu’il voulait…
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyJeu 22 Déc 2011 - 21:30

  • J’ai l’air trempé, fatigué. SANS BLAGUE ? J’viens d’traverser un océan au crawl, hein.

    Ca crève les yeux quoi. Pas la peine d’le dire. Il aurait pu m’donner c’qui porte, et m’payer quelque chose de chaud. Et tout c’qu’il fait l’connard, c’est d’prendre mes sardines. Met rare, mes couilles.

    Met rare, dit-il ?


    Il s’paie ma gueule. C’pas possible, c’juste des sardines quoi. Ca peut pas être rare. Ca peut pas valoir la peau du cul. C’quoi l’délire ‘vec ces Kanahajins ?

    « Dis-moi… »

    C’est quelque chose qui pourrait être exploitable. Y a moyen d’se faire d’la tune.

    « A quel point c’est rare chez vous, la sardine ? »

    J’en sortis une, la déposais sur la table, et l’écrasais d’ma main. Simple réforme pour vérifier si c’le bon coup.

    « Sur une échelle d’un à dix, à quelle point ça t’a torturé l’cœur que j’écrase ce « met rare » »

    C’était pas la réaction à laquelle j’m’attendais. Il aurait dû crier, pleurer, m’planter un kunai dans la main pour que j’arrête. Finalement, c’était juste des paroles en l’air.

    Et puis, à peine arrivé, il commence à être sérieux. J’ai même pas lu l’ordre d’mission l’ami. Tout ce que j’savais, c’est que c’était toi qu’allait être mon coéquipier. Alors ton délire livre, infiltration, surveillance et informations, tu t’les gardes…

    Jusqu’à ce que je lise mon bout d’papier.

    J’le sortis, pour lire l’ordre d’mission. Ca parlait d’argent, casino, de Yuki no kuni, et étrangement, d’un livre. Je jette le papier, j’sors mon air sérieux, et j’me tourne vers Ryoken.


    « Tout ce qui prend de temps et qui est chiant, on en a rien à foutre. On rentre, on les cogne, on prend ce qui nous intéresse, et on s’casse au clair d’la lune. »

    Et puis non…

    « J’aimerai bien jouer un peu dans leurs casino. J’sens que j’ai une veine d’tarés ces derniers jours. On fait comme t’as dit. On entre. On joue quelques parties. On les cognes tous, et on se casse. C’était ça, ta proposition, nan ? »

    Mais avant ça :

    « J’sors m’acheter quelque chose à mettre sinon j’vais crever avant qu’on puisse faire quoi que ce soit. Entre temps, ça t’gênerai pas d’aller laver ton clébard ? Ca m’concerne peut être pas, mais si jamais on va au casino, j’aimerai être vu en tant que moi, pas en tant que c’lui qui traine ‘vec le moche au chien puant. T’sais, y a plein d’femelles en chaleur là-bas. C'pas une chance qui s'offre à toi deux fois par mois. »

    On le lui répétera jamais assez.


Dernière édition par Law le Dim 25 Déc 2011 - 11:03, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptySam 24 Déc 2011 - 21:44

Il pose une question avec la même attitude qui m’a rendu aussi méprisant chez les Konohajins. Je ne suis pas totalement étonné de ce genre de comportement, mais j’espérais qu’il y mettrait moins de sérieux. Je lève les yeux vers lui en secouant la tête de gauche à droite, conscient de l’idiotie de se prendre la tête pour si peu, mais je ne peux pas m’en empêcher. Surtout qu’il continu avec des commentaires sur mon chien et en faisant preuve de la même obscur logique que la dernière fois. Je me demande encore s’il est vraiment comme il semble être ou si c’est encore une espèce de manège pour surprendre. Je laisse échapper un soupir par mes narines avant de reprendre la parole, agacé, mais méthodiquement.

- « Pour les sardines, je n’ai juste pas eu l’occasion d’en manger souvent. Ça m’a torturé de zéro, à vrai dire, sauf que je me dis que tu viens de pêcher pour rien et perdre ton temps. Pour ce qui est chiant… Je te signal que ta vie consiste à recevoir des coups et en donner autant. Alors soit tu es maso, soit tu sais que tu dois faire ce qui est chiant. »

J’étais relativement content de le voir, maintenant, j’ai surtout hâte de terminer sans me retrouver dans une geôle. Je le regarde lire, me retenant de poursuivre, sachant déjà qu’il se contentera de hocher les épaules. Il me parle, de jouer, je ne sais pas s’il le fait pour masquer les apparences ou s’il est idiot. Est-ce qu’il fait tout ce qui lui passe par la tête ? Si oui, il devrait tenir en infiltration, il risque d’oublier pour il le fait. Je juges quand même inutile de dire ce que je vais dire, mais après tout, au pire il va l’ignorer, au mieux, il va écouter. Je n’ai rien à perdre.

- « Je doute que leur taper dessus soit très utile. Il faut juste leur voler les documents et en faire une copie. Le reste, je m’en fous bien. Je te laisse les taper si ça t’amuse, tant qu’on ne se fait pas reconnaître et que tu ne m’obliges pas à participer.

Tout commentaire sur le chien ne demande pas de réponse, vu le ton sec. Baku d’ailleurs vient de se dresser, soit par un espèce d’intelligence que je ne lui connais pas et qui lui permet de comprendre, soit, probablement, en sentant mon agacement. Presque en symbiose avec moi, il représente plus mes réactions que je ne le ferais moi-même. Néanmoins, il a soulevé une question importante. Il sera difficile d’entrer dans le casino avec mon chien et en m’en séparant je risques de devenir une proie plus facile. Je fronces les sourcils.

- « Et bien d’accord, tu trouves le moyen de te mettre dans leurs petits papiers en t’amusant pendant quelques jours. Tu notes mentalement comment s’est placé et j’essaierai d’y entrer. Toi, tiens ton rôle, mon « clébard » reste avec moi et voilà… Maintenant qu’on est d’accord. Va acheter tes vêtements avant de cailler, si tu veux, tu sens plus que le chien… »

Après tout, avec ce plan, il a tout ce qu’il veut, moi aussi, tout le monde est content. Ça évite pour moi de devoir me séparer de Baku. Tout le monde est content, effectivement. Il prend le bon rôle, le moins de risques, il s’amuse et moi aussi, je prends moins de risques qu’en l’ayant dans les pattes. Pourtant, je suis certain qu’il n’est pas si bête…
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyDim 25 Déc 2011 - 14:54

  • On s’est mis d’accord assez rapidement cette fois. Sur un truc pas réalisable, hélas.

    « J’ai bien dit que j’voulais jouer un peu. Mais avec ce que j’ai, j’aurai à peine d’quoi m’amuser deux trois parties. Si vous êtes tous bourges à Kanaha, chez moi, on crève la dalle. »

    Moi en tout cas, j’crève la dalle.

    « -Et pendant que j’y suis, j’tiens à ce qu’on finisse ce soir. Faut juste récupérer un livre. On va pas squatter chez eux plusieurs jours rien qu’pour ça. »

    A moins que j’tombe sur le jackpot dès le début. ‘Fin c’une idée à laquelle j’ai renoncé. Voyez, ils parlent d’un casino trafiqué. A la fin, j’retournerai sûrement les poches remplies. Mais pas avec ce que j’aurai gagné.

    « -T’as pas l’air d’aimer le lieu, reste dehors au pire. J’vais jouer un chuya, j’retourne t’informer de ce qu’il en est à l’intérieur. Tu rentres ‘vec ton clébard foutre la merde, je vais récupérer le livre entre temps. Et on s’casse. Y a pas moyen d’se faire reconnaître s’tu caches ton bandeau. L’mien, j’le porte jamais. »

    Il y avait c’pendant une grosse faille dans mon plan. Oui, une très grosse. Obèse. L’éventuelle présence de danseuses…

    «- Faut être professionnel. Je pense résister moi aux appelles des dames qui s’ront là-bas et qui m’demanderont d’leur glisser quelques billets entre leurs seins. »

    Juste parce que j’suis fauché, mais ça, on s’en foutait.

    «-Mais qu’en est-il d’toi ? S’il y a ne serait-ce qu’un tout p’tit peu de doutes, faudra t’bander les yeux avant d’entrer. Ton chien peut te guider, nan ? Comme font les aveugles. »

    Il aura juste à m’dire qu’il est fauché aussi. Ca résoudra l’problème. J’ai pas envie d’me faire chier pendant qu’lui soit entrain d’nourrir son érection.

    J’me levais. Pour quitter les lieux. Aller acheter d’quoi me faire beau, et pas crever de froid. Beau, oui, beau…

    D’ailleurs, il est pas beau du tout, le Ryôken. Même le mot laid tient pas. J’l’examine d’plus près. Et j’me dis qu’ça va être inévitable.


    « J’vais m’acheter des vêtements. Tu viens aussi. Même pour quelqu’un qui n’fait que se promener au clair d’la lune, j’te trouverai suspect. Te défaire d’ta combinaison un soir, ça devrait pas être difficile. »

    P’tit caprice qu’on allait s’offrir.

    L’soir vint. Repérer l’casino, c’est facile. Même yeux fermés, j’peux dire facilement qu’il est juste derrière. Là d’où émanent les voix de toute une populace. Pute par ci, enfoiré par là, j’veux la baiser des deux côtés. On était pas très éloignés. L’était temps d’se lancer.


    « Aucune objection par rapport à ce qui a été convenu ? Le chien ? Ryôken ? »


    Oui, le chien vient en premier. J’avais d’la peine pour lui. Toujours mis à part.

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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyDim 25 Déc 2011 - 22:42

Je l’écoutais parler, il semblait presser, trop presser. Il n’avait pas l’air d’avoir vraiment conscience qu’avec Baku j’étais relativement facile à identifier comme membre de Konoha, même sans mon bandeau. Il me parlait de ses problèmes d’argent, mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en coin. Les citadins avaient cette maladie de l’argent, alors que chez nous, le Clan Inuzuka, s’était presque toujours débrouiller sans. Je chassais quand j’avais faim, je gardais un peu de mes produits quand je devais demander de l’aider à mes confrères pour échanger de quoi vivre. Ma caravane ne coûtait pas chère, j’avais de l’aide pour ce que je ne savais pas faire, etc. Je secouais la tête avant de fouiller dans mon sac et de déposer une pile de ryô encore retenus par la bande de tissu pour les garder ensemble. Je la fis glisser vers lui.

- « C’est la moitié de ma solde que je garde depuis que je suis à Konoha. Tu peux la prendre, je n’en ai pas besoin. Tu pourras jouer plus longtemps, si tu évites de dépenser avec les filles, tu ne joues pas de gros montants. Tu pourras même me payer un peu de vêtements puisque tu y tiens… »

Je m’amusais à admirer sa réaction et l’effet qu’elle produisait. Effectivement, je n’aimerais pas les lieux, je serais facilement remarquable et me séparer de Baku était hors de question. Aussitôt qu’il se leva pour acheter quelques objets, dans la trop petite bourgade, je le suivis en silence, sans entrer dans la plupart des magasins, en évitant d’acheter quoi que ce soit. Après presque deux heures de ce caprice du Kumojin, nous nous dirigions vers le casino.

Étrangement, je ne m’imaginais pas le bâtiment de cette manière. Dans les grandes villes, surtout proche de Kawa, on parlait du casino comme d’un lieu immense. Celui-ci était plutôt petit, relativement isolé, mais la lumière qui venait de l’intérieur était relativement tamisée. On pouvait voir à travers les fenêtres gelées quelques personnes, la silhouette d’un bar, des tables éparpillées où quelques personnes s’affairaient, sans que je puisse voir exactement ce qu’il faisait. Je jetais un regard vers Law en espérant voir un signe comme quoi c’était le bon endroit. Aussitôt que j’eu un geste de sa part de confirmation, je fis signe à Baku de me suivre en laissant Law partir en éclaireur à l’intérieur, en espérant qu’il pourrait durer plusieurs jours ou, au pire, quelques heures.

Je refermais mon manteau sur moi, pour me protéger du froid. Mes oreilles picotaient presque douloureusement et mes joues me semblaient moins flexibles. Baku faisait le tour, un peu plus loin du casino, en silence. Moi, je me contentais de marcher, en regardant deux ou trois passants qui, contrairement à moi, titubaient un peu. Après quelques minutes, je compris la raison de ce titubant et essaya de calquer mon attitude sur ce que je savais des saoulons rencontrés parfois de villes en villes. Après plus d’une heure de marches, le froid devenait franchement agaçant. Soudainement, sur un coin, je vis deux hommes sortir du casino, plutôt larges d’épaules, me pointer du doigt et approcher. J’eus un regard vers Baku, un peu plus loin, avant de me laisser approcher. Je crois que j’avais trouver comment entrer, pendant que Law avait fait pareil de son côté : la porte d’entrée, avec la sécurité.
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyMar 27 Déc 2011 - 0:32

  • C’était un pur moment d’tristesse. Oui, tristesse profonde. J’en avais les larmes aux yeux. Ca picotait, et j’essayais d’les retenir. Parce qu’un homme ne pleure pas. Sa virilité le lui permettrait pas. Il a sa fierté. Et c’est pour ça que j’ai pas chialé. J’ai agi en homme. J’ai pris l’argent. Sans hésiter. En m’disant…

    Non, mais il est con ou quoi ?

    J’étais à l’intérieur. C’était déjà ça de fait. Les voix étaient dignes de toute une population d’babouins, et pourtant dans la pièce, y avait pas grand monde. Et dans le pas grand monde, un gros nombre était occupé à jouer. L’reste avait, même s’il n’était que le début d’soirée, déjà dépasser la ligne rouge. Des ivrognes que se cognait l’crâne en boucle contre la porte, s’demandant pourquoi ça s’ouvrait pas. Ou d’autres qui dégueule un peu partout. Y en même un qui l’a fait sur une roulette, et qui du coup, ne tournait plus. Sûrement un p’tit morceau recraché d’déjeuné qui la bloque.

    Oui, je sais, c’est dégueulasse.

    D’ailleurs, en parlant de saouls, une vieille là m’avait passé l’bras sur la nuque, et m’tira fort mais vraiment super fort. Et l’temps que j’me dise :

    « P’tain comment ça se fait qu’elle soit si forte »

    J’me retrouve dans une chambre, fermée à clé. Clé qu’elle avala d’ailleurs…

    -Grand-mère, c’quoi l’délire…
    -Ne bouge pas, p’tit chocolat. Tu vas passer du bon temps.


    Elle s’approcha pour défaire les boutons d’mon pantalon. En temps normal, j’l’aurai dégagé, mais j’me disais qu’elle risquait d’crever. Elle sortit le cyclope, et …

    Me fit du bien ‘vec sa bouche.


    -Attends, comme ça, ça sera encore plus agréable.

    Elle enleva son dentier. C’était du sans obstacle. Elle s’appliqua. Et moi, je dégueulais à côté. Ventre vidé, j’me dis que finalement, on s’en foutait. Qu’elle crève, la vieille poute.

    -FAAAALCON PUUUUUUUUUNCH

    En plein crâne. Heureusement qu’elle avait enlever son dentier, la vieille. Sinon, en fermant sa bouche, ça aurait été section complète de l’organe génitale. Et J’ai pas eu encore l’occasion d’m’en servir réellement.
    Elle perdit connaissance. C’était galère après pour me détacher d’elle tellement il, c'est-à-dire mon cyclope, s’était fourré quelque part loin dans sa bouche. Ceci fait, c’était l’obsession. Fallait s’casser.

    D’un coup d’pied sec, la porte vola en éclat. Et du coup, j’avais tous les regards braqués sur moi. Pas vraiment sur moi, mais un peu plus au dessous. Normal, j’ai oublié d’remettre mon pantalon.


    -‘Scusez-moi…

    J’vais l’chercher, et j’le mets. La sécurité allait sûrement s’pointé pour faire l’ménage et chasser l’indésirable. Moi en l’occurrence. L’plan avait foiré. C’pour ça que je lui avais d’mandé dès l’début d’tout cogner pour aller chercher le livre. Là, j’étais cerné des trois côtés, et du quatrième, les mecs bossant au casino allaient sûrement s’ramener. Sachant que Ryôken était dehors, il n’y avait plus qu’un seul moyen.

    Faire un trou dans l’mur.

    Et ainsi, le mur sauta.


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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyMer 28 Déc 2011 - 22:06

La porte d’entrée, oui, mais pas la principale. Le premier gaillard était un grand blanc, aux cheveux blonds, comme la majorité des gens que j’avais pu apercevoir dans ce Pays froid. Il avait la peau aussi pâle que la neige, on aurait presque dit qu’elle brillait. Il avait les lèvres fines et le regard bleu, presque glacial. Il se déplaçait lentement, avec des petits mouvements courts, mais implacables. En m’agrippant l’épaule, je sentis ses os des doigts presser mon bras, malgré les couches de vêtements. Il avançait très rapidement, ses pas étaient petit, mais ils s’enfonçaient dans la neige avec force, pour prendre un solide appuie dans le sol glacé. L’autre détonait gravement avec son collègue. Il avait la peau noire, une fine barbe couvrait son visage à la grandeur et des yeux petits. Trop petit, on aurait presque dit un petit animal, comme une fouine. Ses dents étaient un rappel de la blancheur des neiges. Ses gestes étaient beaucoup plus larges. Lui me serrait moins, mais me guidait dans une direction précise.

Je faisait mine de trébucher en avançant, volontairement parfois, en traînant une de mes pattes alors que j’aurais dû faire un pas. Je pensais entrer par la porte principale, mais c’était une idée bête. Au lieu de prendre cette direction, il se dirigeait vers la porte arrière, beaucoup plus discrète, éclairée par une lampe qui grésillait parfois à cause du froid. En regardant autour de moi, faisant mine de laisser ma tête balancer, je vis la silhouette sombre de Baku qui s’agitait un peu plus loin. Je me débattis un peu entre les deux hommes, avec force. Le noir laissa sa prise glisser, mais l’homme du Nord était comme un étau. En sentant la tension sur mon épaule, je laissais mes jambes devenir molle. Il fut déstabilisé et dû se pencher pour me retenir. Je fis de grands gestes de la main avant de siffler doucement. C’était le signal, Baku savait que tout était bon, qu’il devait rester calme.

Les hommes me firent entrer par des couloirs qui tranchaient radicalement avec le reste du bâtiment. C’était surtout des portes, petites, en fer, sans fenêtre, des tuyaux couvraient les plafonds, des néons éclairaient et, en approchant de la salle des visiteurs qui étaient plus bruyantes, l’endroit devenait moins austère, se rapprochant de pièce d’entreposage. Soudainement, ils s’arrêtèrent. Le noir sortit une clef de sa poche de veste, ouvrit la porte, alors que le blond me secouait un peu. Il me força à entrer et me jeta sur une chaise, alors que son confrère referma la porte. Je plissais le nez en relevant la tête, fixant la scène, oubliant mon rôle de saoulard, inquiet de les voir bloquer la sortie. Le deuxième fouilla mon sac, à la recherche d’un indice, sans succès. J’avais pris soin de vider mes affaires, juste quelques toiles, du fil de fer et des vêtements pour dormir sous la neige, juste de quoi éveiller leurs soupçons. Pendant la fouille, on m’attacha.

Soudainement, l’un d’eux porta la main à sa ceinture alors qu’une voie sortait d’un talkie-walkie. Ils se regardaient, tout ce que je pus entendre fut un mot à propos d’une racoleuse et de problème. Le noir hocha la tête brièvement, puis le blond s’éloigna en refermant la porte derrière lui. Le noir réagit en se retournant vers moi, alors que je venais de me défaire de mes liens à l’aide d’une des plus vieilles techniques du monde. Sans arme, il serait difficile de le mettre hors d’état de nuire sans qu’il appel du secours. Il s’approchait en mettant un gant, sans rien dire, puis en refermant le poing. Je laissais ma tête retomber sur ma tête, faisant mine de dormir. Il posa son doigt non protégé sur mon menton et releva ma tête. Violemment, je lui mordis le doigt, provocant un geste de recule de sa part. Mon autre main se leva et se saisit de sa radio pour l’arracher et le jeter au loin dans un bruit qui augurait la cassure. Son poing ganté me frappa en plein visage.

Je fis une roulage en tomba sur le dos et me remis sur mes pattes. Je savais que cet homme avait une solide formation. Il était noir. Aucun homme n’engage un inconnu pour ce genre de boulot sauf s’il est compétent. Je devais rapidement trouver une arme ou un moyen de rompre le combat. Il s’approcha de moi avant d’un geste brusque pousser la chaise renversée dans mes jambes. D’un coup pied, je l’écartais, mais c’était suffisant pour lui permettre d’approcher. En levant les yeux, il était presque sur moi. J’eu à peine le temps de me protéger en levant le bras. D’un coup sec, je lui frappais le flanc, en agrippant sa veste pour le déséquilibrer. Plus rapide que moi, le gaillard se contenta de rouler sur lui-même pour en sortir et profiter de l’élan du tour sur lui-même pour me frapper à la mâchoire. Je vis quelques étoiles en titubant vers l’arrière, le vêtement dans la main, alors qu’il s’approchait, un sourire satisfait.

Aucune arme, aucune solution, il frappait bien plus fort, il était rapide et bien mieux entraîné que moi au corps à corps. Recourir à une technique risquait de me démasquer comme un ninja, faciliter notre identification. Soit je le tuais, en risquant d’être filmé, soit je trouvais un moyen de lui prendre une arme. Il tournait dans la pièce, cherchant une ouverture. Je me préparais à me défendre avec sa veste, la levant de moi, malgré son sourire moqueur. Je souris en coin alors que mes mains touchaient le métal à travers le tissu de son vêtement.

- « Tu gagnerais contre moi, sans aucun doute… Mais le but n’est pas de tuer l’autre ! »

En un instant, je me retournais en lâchant sa veste, la clef dans ma main. Je me dépêchais d’ouvrir la porte et de m’y glisser en la refermant entre mon adversaire et moi. Je souris en coin, bien trop satisfait et presque déçu qu’il n’y ait pas de fenêtre pour me moquer de lui. Au moins, maintenant, je savais que tout allait bien. Même s’il avait mon argent, je savais que Law ne tiendrait pas plus de dix minutes sans causer le chaos dans le casino. Baku pourrait certainement se faufiler par la porte principale et lui porter secours. De cette manière, si Yuki no Kuni cherchait Law en tant qu’Inuzuka, jamais il ne le trouverait à Konoha puisqu’il n’existait pas. Il ne restait plus qu’à trouver le bureau pendant que Law faisait diversion et de récupérer le document avant de nous séparer très rapidement. Le casino ne risquerait pas de chercher des Shinobi si Law agissait intelligemment, sinon, il chercheraient un Inuzuka qui n’existait pas en plus de n’avoir trouver aucun papier.

[On peut la terminer dans un ou deux posts chacun d'après moi, mais moi je ne suis pas pressé. Razz]
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyJeu 29 Déc 2011 - 21:12

  • Et ainsi, le mur sauta.

    Mon plan consistait à retrouver Ryoken, sachant qu’à deux, l’boulot s’ra fait plus rapidement. On allait du principe qu’évidemment, derrière le mur qui vient d’voler en éclats, y avait que dalle. Sauf que nan, derrière l’mur, y avait une autre salle.

    Pas le choix, on fonce. Et on redéfonce le mur en croisant les doigts pour que mène dehors. Et ça rate encore. Et puis j’les emmerde, les enfoirés d’sécurité. J’retourne dans la salle, et j’fais sauter les deux murs restants. En vain.

    Je reprends donc mon trajet du début, ‘vec une seule conviction : Aller de l’avant, et c’tout. Parce que j’suis sûr que ça s’ra plus rapide. Plus les murs éclataient, et plus j’me dis qu’il y avait un détail d’importance capitale que j’avais zappé. Quelque chose sur laquelle avait insisté Ryoken. Quelque chose comme : faut pas qu’ils sachent qu’on est shinobis.

    Et là, j’jette un coup d’œil sur mon bras, qu’est totalement recouvert de chakra fuuton. J’me dis que j’ai peut être merdé. Puis j’me dis qu’ils ont sûrement pas eu l’occasion d’faire la remarque. Et puis j’en arrive à la solution qui nous arrangerait bien : Tuer tout le monde.

    -Et puis merde, si jamais c’est l’cas, ils vont juste s’dire que j’vais d’la sorcellerie vaudou.

    Faut pas abuser non plus, et d’mander l’impossible. Même s’ils savent que nous sommes shinobis, i’s’ront pas d’où on vient. C’pas comme si j’avais tout bêtement écris ‘vec un couteau d’poche KUMAUO sur mon bras gauche.

    Au fait, si. Mais on s’en foutait. La première chose qu’on voit chez un homme au corps sexy comme moi, c’est… le bras, le torse, et le bras, le zboub, et le bras.

    Et donc, j’devais être à ma dixième salle d’affilée. Et lui, c’était l’premier mec que je rencontrai. J’avais détruit l’mur d’la salle, j’avais fais une entrée fracassante, et qu’est ce qu’il fou ? Il cogne sur une table. Y avait aussi une p’tite odeur familière dans la salle. Une odeur de crotte. Une odeur de Ryoken.


    -Dis moi l’ami, t’as pas vu un bonhomme aux lunettes ? Ah non, il les portait pas. T’as pas vu un bonhomme qui puait l’bon vieux fromage de campagne ?

    Il cria comme un sauvage. Nan, comme un babouin. ‘Fin peu importe, il cria, leva son bras, et s’apprêtait à me marteler avec.

    -Franchement, j’saaaais pas si j’dois prendre ça pour un oui ou un non.

    Pas de discrimination entre l’mur, et l’mec. J’ai trouvé le mur, j’vais trouer l’mec. Je l’ai troué, et l’sang gicla sur moi, ce qui m’encouragea pas forcément pour la suite.

    -Crève en paix. Dis toi que grâce à toi, tes semblables qui suivront s’ront épargnés. Et toi aussi, peut être.

    J’me retournais, y avait quelques personnes derrières qui jetaient des coups d’œil pour voir ce qui s’passait.

    -APPELLEZ UN DOCTEUR, IL Y A UN BLESSE. IL PISSE LE SANG.

    Sinon, changement de direction. J’vais suivre l’odeur de Ryo. Et l’odeur me dit qu’il faut prendre la gauche.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptySam 31 Déc 2011 - 8:26

[Va falloir achever ça avant dimanche. Parce que elle a déjà traînée.]

J’entends un large bruit. Le sol tremble et je comprends que Law vient de commencer à faire ce qu’il fait le mieux : mettre le bordel. Je regarde précipitamment autour de moi, avec une inquiétude pour Baku, en réalisant que je dois rapidement me cacher, au moins pour quelques minutes, le temps que la sécurité passe et aille voir ce qui se passe. C’est d’ailleurs probablement pour ça que mon deuxième tortionnaire, le grand blond, n’est pas resté. J’ai fait quelques pas, je me tourne vers une porte semblable à la mienne. En tournant la poignée, je sens la résistance du verrou. Pas étonnant, lorsqu’ils m’ont amenés, ils ont dû déverrouiller. Je fouille rapidement dans ma poche pour récupérer les clefs que j’ai volé et ouvrir la porte. Je la referme derrière moi, après un regard pour vérifier si elle est vide, ce qui est le cas. Je sais que mon tortionnaire, s’il frappe assez fort sur la porte, sera probablement libéré après quelques minutes, mais le boucan qui règne me laisse croire que Law fait bien son boulot. Après une légère hésitation, j’exécute les mûdras d’un jutsu de mon cru.

Soudainement, seul le son et l’odeur de la pièce font partis de mes sens, ma vision n’est plus mienne. Je vois de la couleur en teinte de gris et de noir. Je vois ce que Baku voit. Il vient de franchir l’entrée, enfin, je le crois. Dans le petit casino, j’aperçois de la poussière et des murs qui se sont écroulés par pan entier. Law en a encore trop faite, je sais que la présence de mon chien rendra son identification presque impossible. Des hommes dans le même uniforme que les deux précédents se précipitent et commencent à écarter les clients, mais surtout cherche le coupable. Baku semble plus excité et se tourne vers un homme au sol. Law est au-dessus de lui et hurle des mots que je ne comprends pas trop. Mon chien se tourne, à droite, à gauche, il semble presque paniqué, incertain, mais je ne peux pas communiquer avec lui. Law se relève et l’approche, il le laisse faire, en se méfiant. Le blondinet des glaces, celui qui est partie, s’approche, furieusement de Law. Baku grogne et s’accroupit, se préparant à attaquer.

Je mets fin à la technique. Si elle dure plus longtemps, à cause de mon inquiétude pour Baku, je risque d’oublier ce que j’ai à faire. Je suis seulement inquiet. Avec le blond qui m’a fait entrer de force et le Kumojin qui a hurlé ma description, je sais qu’il va rapidement comprendre que je vais poser des problèmes. D’ailleurs, c’est la raison de l’attaque de Baku sur ce dernier et j’espère que Law va l’aider. En attendant, je dois réaliser la mission pour m’assurer que l’évacuation se fera correctement. Je sors de la pièce et m’éloigne, avant de remarquer un couloir, près de l’accès des employés entre leur section et celles plus publiques. Des escaliers descendent à la cave. Je me contente d’hésiter, puis de hocher la tête pour moi-même et d’y descendre. Je vois bien que des lumières éclairent les lieux, un peu trop pour que le sous-sol ne serve que de débarras. En arrivant en bas, deux bifurcations me font encore une fois hésiter.

Après quelques mètres dans celle de gauche, je réalise que les murs sont moins décorés, qu’une porte la sépare de l’autre chemin et que de nombreuses étagères suggèrent un lieu pour les employer. Je fais immédiatement demi-tour pour prendre l’autre direction. La différence est frappante et je sais que le propriétaire des lieux, si son bureau est à cet étage, je le trouverai. Une des portes est ouverte. J’y entre pour apercevoir un bureau, avec un grand coffre-fort, probablement toutes les recettes de l’établissement. Je me dirige immédiatement à côté, vers un classeur et, sans m’embarrasser de subtilité, je glisse un kunaï dans l’ouverture et la force. Pas besoin de le cacher, Law m’a déjà fait découvert. Rapidement, je cherche des livres de compte. Je lâche un juron avant de prendre ceux les plus proches du tiroir du haut, en imaginant que les plus vieux, qui servent moins, vont être en bas et à l’arrière. Je les fourre dans mon sac et me dépêche à sortir.

Je monte quatre à quatre les marches, mais au lieu de passer par la salle des clients, je me dirige vers la porte qui m’a servie d’entrer. En passant devant ma salle d’interrogatoire, j’entends le noir qui tambourine. Je le dépasse rapidement et sort à l’air frais, sans vraiment la sentir à cause de l’adrénaline. Je sais que plus loin, mes effets personnels m’attendent, ceux de Law aussi, qu’il va falloir les récupérer, parce que dès que le calme reviendra, il va y avoir des recherches. Je passe devant et, en entrouvrant la porte à peine, je lâche un cri sans équivoque.

- « Le sardinier, on doit pas moisir ici ! »

J’ignore si Law m’a attendu, mais Baku oui, je le vois déjà s’éloigner et pousser les portes battantes pendant que je m’éloigne à toute vitesse en direction de nos quelques bagages cachés. J’espère juste que Law sera assez brillant pour faire confiance au « clébard puant »… Je devrais le laisser là lui.
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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyDim 1 Jan 2012 - 15:58

  • L’odeur me dit qu’il faut prendre la gauche. J’pense avoir une piste. Sauf que l’odeur n’était pas celle de Ryo. C’était son clébard, qu’était à côté.

    -Qu’est ce tu fous là, p’tain, j’avais d’l’espoir…

    Sinon, fallait bouger. J’apprête à passer à la salle qui suit, quand j’entends quelqu’un crier « Les sardines doivent pas moisir ici ». La voix m’était familière. C’était sûrement le Ryoken, qui s’inquiétait lui aussi à propos d’ma récolte d’sardines. On est à Yuki no kuni, pays d’la neige. Même sans réfrigérateur, le froid naturel préservera l’poisson. C’était bien pensé.

    M’enfin bref, il m’semblait qu’là voix v’nait d’la droite. Et donc, le mur d’la droite y passa. Sauf qu’il donnait sur nulle part, le mur de droite. Derrière, c’était la rue. Et c’est ainsi que je pu apercevoir Ryoken, dehors, courant, trainant ‘vec lui quelque chose.


    -Moi qui croyais que t’étais plutôt rassuré. On dirait qu’t’es pressé d’aller goûter aux sardines.

    Les gars d’sécurité étaient arrivés. Et ils m’demandaient de plus faire un geste. C’quoi l’délire ? S’ils pensent vraiment que j’vais m’plier à leurs volontés et plus bouger, c’est qu’leur situation est très grave. L’truc qui rend la situation plus louche, c’est que je pense leurs avoir rendu service, en aérant un peu l’casino. C’était trop compressé, et ça manquait d’lumière. Trois quart d’heure de plus et j’aurai été asphyxié.

    -Désolé, mais nan. J’me casse. En preuve d’ma bonne foi, j’vous ai fais un balcon ici. Un peu d’ménage, et ça s’ra une pièce parfaite pour VIP. Il y aura un p’tit compromis par contre.

    Le trou dans le sol, plus précisément. Le par terre avait explosé sous mes pieds. C’était entre autre mon moyen express pour passer du deuxième au premier étage sans chercher les escaliers. J’étais à nouveau dans la salle des jeux, désormais déserte. Ou pas finalement. Tous les clients s’étaient rangés d’un seul côté. Ils tiraient d’sales gueules. Z’avaient sûrement peur que j’les cognes aussi.

    -BOUAAAAAAAH.

    Ca, c’était ma feinte. Les pourris gâtés avaient criés de peur. L’un d’eux avait carrément mouillé son pantalon.

    -Paniquez pas. J’suis juste venu récupérer un p’tit truc. J'suis un homme bien.

    Ouai, j’y avais pensé d’puis l’début. A l’éventualité d’prendre ‘vec moi une machine à sous. Il devait y en avoir deux paires de rangées de cinq. J’les avais secoué un par un, vite fait, pour prendre ‘vec moi celle qui était la plus lourde. On va juste dire que c’est mon p’tit pourboire.

    Et c’ainsi que j’avais quitté l’casino gruyère. Quelques mecs m’avaient suivi mais je m’étais perdu dans la forêt. Du coup, ils m’avaient pas retrouvés, et moi, j’savais pas où j’étais.

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Message(#) Sujet: Re: Casino glacial Casino glacial EmptyDim 1 Jan 2012 - 19:47

Après quelques pas, il s’arrêta pour discuter avec nos poursuivants. Je me retournais, un peu surpris de le voir faire. Encore une fois, je me demandais s’il disait tout ce qu’il pensait ou si c’était tout simplement de la bêtise. Il avait réagis à mon appel, avec quelques commentaires qui semaient le doute et, maintenant, le voilà qui discute avec les gens du casino. Moi, je préférais mettre de la distance entre moi et lui en faisant signe à Baku de rester près de mon coéquipier. Au moins, comme ça, il aurait un soutien proche et je pourrais intervenir en cas de problèmes. Le voilà qui s’évertuait à voler une machine à sous. Mes yeux devinrent comme des billes, en réalisant que Law n’était qu’un gros imbécile sans vision d’ensemble. Plusieurs hommes l’entouraient, je ne pouvais pas utiliser de jutsus et il fallait se déplacer rapidement. Un des gars de la sécurité s’approcha, furieux, et je reconnus le blondinet. J’eu un sourire satisfait en réalisant que je pourrais me débarrasser d’un témoin gênant.

Je me baissais vers l’arrière pour éviter le gros poing du blond. Ma main saisit son poignet pour le tirer et le forcer à continuer dans son élan. Déséquilibré, il faisait un pas alors que je le frappais solidement au genou, l’obligeant à s’écrouler. D’un geste précis, je me saisis de sa tête et la frappa sur le sol. Il fut agité de quelques spasmes avant de s’arrêter définitivement pour perdre conscience. Je me relevais, les lèvres pincées, en espérant que tout se passerait bien à partir de maintenant. Les aboiements furieux de Baku sonnaient comme des explosions, surprenantes, et gardaient à distance la sécurité. Law venait de prendre son cadeau et mettait le cap vers la forêt. Ce n’était pas une grosse forêt, mais largement suffisant si la nuit et la neige s’y mettait.

Nous nous étions séparés, sans beaucoup d’inquiétude, car je savais que Law était ralenti par sa machine et je pourrais le retrouver rapidement. En quelques heures, cachés dans les bois, je retrouvais mon coéquipier. Il semblait plutôt en forme, même s’il fallait l’aider un peu avec ses sous. La sécurité semblait avoir abandonné la surveillance, probablement parce que dans le territoire glacé de Yuki no Kuni, les gens ne survivent pas. Malheureusement, la présence d’un Inuzuka et d’un Kumojin rendait les choses plus faciles avec leur entraînement. Quelques jours plus tard, Law serait de retour chez lui avec de l’argent. Durant tout le voyage, je devais avouer me demander encore une fois si l’imbécile de Kumo n’avait pas volé la machine pour couvrir le but de sa présence. Tout le long, je recopiais les colonnes de chiffres incompréhensibles, avant de donner la copie à mon coéquipier.

[Un peu vide comme post, je voulais surtout faire le retour. Law m’a dit que c’était son dernier post dans le topic, alors j’ai voulu abréger. Je suis désolé.]
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