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 Groupe #3 : Le retour de l'Ombre

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Message(#) Sujet: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMar 8 Avr 2014 - 21:10

L'ÂGE DES FURYOU
ACTE IV
« Jamais ils ne seront attendus à une telle punition, et c'est pour ça qu'elle prendra tout son sens. »
─ Sa Majesté parlant à ses Furyou
CONTEXTE
    Les Kaguya combattent, mais rapidement un nom les fait trembler : l'ancien Mizukage est de retour. Comment est-ce possible ? D'où vient cette information, et tant les Kirijins que les Sunajins envoyés pour aider peuvent-ils se fier à cette information ? La vérification en tardera pas à arriver. Et l'intéressé répondra de tout cela, alors qu'il approche du centre du village.

RÈGLES
    Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
    Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, le Maître du Jeu viendra poster pour vous laisser une seule et unique fois 12h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
    Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il le demande dans le Bureau de SNH.
    Ø Le premier tour est un tour d'introduction, vous devez décrire tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. Pas de technique donc.
    Ø Si combat il y a, résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide.
    Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.

ORDRE DE POST
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    Hassei Lucy
    Kaguya Shio
    Maigo Keijiro
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 9 Avr 2014 - 13:16

Amertume


Il y'avait une tombe. Il y'avait une rose de cendre. Il y'avait une épouse et un guerrier se recueillant. Ceci, tandis que l'infamie guettait. Sous le silence, à lauré du crépuscule, la sépulture fut bafouée. Par désir d'outrage, un homme malfaisant ressortait le cadavre d'un chef de guerre déjà oublié. Alors que cet homme ne visait qu'à outrager un frère qui avait pris l'épouse de ce cadavre pour élève. Il ignorait qu'une ombre guettait elle aussi, qui comptait faire preuve d'une bien plus grande ignominie. Impossible à remarquer, car son énergie ne peut l'être, ce n'est pas du chakra, c'est une source qui ne peut être comprise par le commun des mortels. Elle était dans un corps de passage. Choisis par le manque de temps. Mais pas assez puissant pour la contenir. Cette ombre malfaisante cherchait un nouveau réceptacle. Sa majesté avait ordonné le concert de Kiri... Quoi de mieux le Furyou s'était alors dit, qu'un homme dont la haine pour ce village doit dépasser les limites de l'imaginable...

Même mort il ne fut pas respecté, jeté à l'océan comme un sac... Le Furyou plongeait alors. Se détournant de l'homme qui s'était lui-même détourné du cadavre. C'est ainsi dans l'océan bordant Mizu no Kuni. L'entité trouva son hôte "idéal". Ce corps de Kaguya. Ce corps malmené. Cette âme déchiré par la haine et la colère. Rien n'est comparable à une telle renaissance. Pauvre corps oui. Deux âmes en son sein. Des battements de cœurs. La folie qui sommeillait déjà en cet esprit ne pouvait que trouver crédit sous les funestes impulsions de ZO... Zo... Tenzo... Un Furyou dans le cadavre d'un Kage. Y rappelant son âme tourmenté... Et un visage qui s'extirpe de l'océan. Prenant une inspiration à faire imploser les poumons. Mais qui renaissait alors ? Tenzo ou Zo ? Peut-être simplement les deux... Nageant sans comprendre vers le rivage. C'est sous un soleil rouge qu'il se redécouvrait... Ses mains puissante, ses muscles imposant. Une énergie si débordante qu'elle poussait à l'orgasme. Sur les rivages sanguins, une conversation muette s'opère. L'esprit est scindé en deux et c'est dans le coeur même que la rencontre s'achève.

-Qui suis-je ?
-Tu es moi.
-Je suis Tenzo !
-Je suis Zo.

La bête humaine se prit les tempes entre les mains. La rage se révélait déjà avec fureur. dix-neufs années de souvenirs lui revinrent en un seul tenant. Ses yeux se brouillèrent alors. Un cash noir sous les cernes de la mort paisible. Le Furyou était déjà Tenzo et Tenzo était déjà Furyou. L'un attisant la haine de l'autre. Une obsession malsaine. La valeur de l'âme. La quête de l'innocence sous une forme délectable de la perversion. Quand l'un voulait les âmes, appliquer la punition qu'ordonnait sa glorieuse sa "Majesté", l'autre ne voyait que la succession des trahisons. L'abandon. Un pays qui lui avait imposé sa condition et qui le laissa sombrer pour récompense. L'un et l'autre s'accordèrent aisément. Sans réelle négociation. Le prix d'un pouvoir trop grand, car le corps et l'âme se pervertissait déjà piteusement. Les deux s'unissaient avec tant d'ardeur et de simplicité que le crépuscule résonnait déjà comme une prophétie chaotique en sa présence.

-Je veux des âmes !
-Je veux Kiri.
-Prenons les âmes de Kiri.
-Pourquoi moi ?
-Personne n'a plus de raison que toi. Je n'ai même pas à te convaincre. Tu n'as qu'à m'accepter. Prendre mon pouvoir. Et je prendrais ton corps. Tu auras ainsi ce que tu désirs.
-Quel est le prix ?
-Ton âme. De toute façon tu n'as pas le choix.
-Kiri a déjà dévoré mon âme. Même ma femme m'a trahis.
-Alors trahis Kiri.
-Je vois en toi et je suis toi. Je le sens. Qui est sa Majesté ? Qu'est ce que tout ceci. Je le décèle plus ma mémoire de la tienne.
-Dors et tu sauras.

Quelques jours plus tard. L'heure de placer l'ombre sur Kiri était venu. La pluie s’abattit sur le pays comme un mauvais présage. l'âge de la mort venait. L'âges des... Furyou ? Et le plan était ordonné. Le nouveau réceptacle s'y soustrayait sans dommage. Il ne résistait qu'à peine à son nouveau maître. Pourtant,... Pourtant j'ai réclamé une condition avant de venir. Il y'avait une chose, une seule, que je ne permettrais pas. Mon nouvel ami y consentit car je trouvais l'argumentaire pour le convaincre. Sous la pluie, un clone se promenait aux abords de Kiri. Tandis qu'un jeune Kaguya s'essayait à tirer du doigt sur un arbre des balles d'os. Sous la pluie, mais avec une étonnante dextérité pour son âge. Je souriais. Peut-être la dernière fois tandis qu'il continuait alors qu'il ne m'avait pas vu. Il semblait s'amuser en lâchant des "pan !" à chaque coups réussis. Enfin, je me laissais entendre, d'une voix naturelle et égale en tout point à celle qu'il pouvait entendre autrefois.


-Tu maîtrises la technique parfaitement maintenant Teï. Tu as beaucoup progressé.

A peine m'entendit-il qu'il se retournait vivement en hurlant sans cacher sa joie. TENZZOOOOOOOOOOOOOOO !!!! Puis il me sauta dans les bras où je l’accueillis avec tellement de joie et de force j'eu du mal à retenir une larme. Le pressant fortement contre mon cœur, ce fut comme si je ne pouvais plus le lâcher. Zo observait, sans me parler. Cela faisait partis de note arrangement. Je le dorlotais comme un trésor. Mon trésor. Caressant ses cheveux sans pouvoir cesser de le regarder.

-Mais Ao et Hattan et Teichirô ont dit que tu étais mort !
-Ao... Hattan... Teichirô. Ils t'ont fait une mauvaise blague ces gredins.
-Je pouvais pas savoir ! Vu que Hattan habite avec nous maintenant !

La dernière déchirure s'opérait alors. La tache noir sous les yeux s'agrandissait et je pouvais sentir la joie machiavélique de Zo en mon cœur. Il y trouvait satisfaction. Mais à moi, cela ne fit qu'annihiler toute hésitation. Je demeurais silencieux un instant et m'efforçant de garder calme et sourire je repris en masquant autant ma rage que ma peine. Lui, il était mon bien. Ma voix et même mon sang. Je ne voulais pas qu'il voit jusqu'où mon cœur fut déchiré. La trahison était totale. J'étais le plus grand imbécile du monde en cet instant mais aussi surtout, nul au monde ne pouvait désormais m’ôter l'idée que ce pays devait souffrir mille plaies avant que je ne sois assouvis.

-Ne t'en fait pas. Ils vont être heureux de me revoir eux aussi crois-moi ! Très heureux même ! J'ai un cadeau pour toi.
-Hooo ! C'est quoi ?! Donne donne donne !
-Pour mon retour. Un trésor. Il est caché dans une grotte que j'avais trouvé avec Yuki. Elle est à peine 3 kilomètres d'ici. Mais il te faudra y attendre une journée entière pour qu'il apparaisse. Il ne faut pas en sortir sinon tu ne l'auras. Tu vas y rester hein tu me le promets ! Et j'ai mis des bonbons dedans. Comme la première fois qu'on a discuter. Tu te souviens ? J'avais dû te laver les fesses.
-Hey ! Je suis un grand maintenant ! Je suis entré à l'académie ! Tu verrais ce que je fais tu serais super fier !

Je me saisissais de sa joue tendrement. Ce qui le surpris. Il n'était pas habitué à cela venant de moi. Je n'avais jamais en fait montré la moindre marque de tendresse. Mais cette fois c'était nécéssaire, au delà de mes efforts de ne pas le faire. Cette caresse. Je voulais qu'il l'a garde en mémoire.

-(refait un calin) Merci Tenzo !!! Je suis trop content que tu sois là ! Tu vas rester cette fois hein ! Je suis sûr que Hattan sera d'accord ! Et puis on s'en fou de lui hein ! Bon il me donne des bonbons. Mais c'est pas pareil !
-Je t'aime tu sais... Tellement fort... Promets-moi. De ne jamais laisser les autres de dicter ta conduite. Jure le moi. Tu devras toujours faire comme tu le veux toi !
-Hu ?
-Allez file. On va se retrouver bientôt.
-Promis hein ?!
-Promis.

Un oeil démoniaque larmoyant tandis qu'il s'éloignait. Et enfin Zo rompait le silence. Ne saisissant pas toute la portée de cet acte.

-Pourquoi ?
-Il est innocent. Le seul que je considère innocent. Et c'est mon fils.
-Son âme m'aurait satisfait. Tu aurais pu me la laisser.
-Imagine la haine quand il découvrira la vérité. Elle sera plus goutue à ce moment.
-Tu es un monstre né. Je ne te regrette décidément pas.
-Quel est le trésor de la grotte ?
-La vie. Quoi d'autre...

Un mensonge... Il n'était simplement pas question que Tei soit mêlé à ça... Zo n'y pouvait rien. Il demeurait encore des parcelles de mon âme qu'il ne contrôlait encore... Cependant. Du reste. Un village n'avait pas la même chance. Le ciel pleurait déjà d'ailleurs pour ma venue. C'est lentement et sagement, que je me dirigeais vers la porte. Seul, paisible. Je conversais avec mon nouvel ami, qui augmentait déjà significativement ma masse musculaire. Un pur produit de haine et de folie. Ses derniers instants en tant qu'humain il venait de les vivre. Il n'avait maintenant qu'un seul but qui concordait parfaitement avec les aspirations de Zo. Et lorsqu'il atteignait la porte. Les deux Chunin à l'entrée tombèrent la langue si basse qu'on aurait pu marcher dessus. Me découvrant, habillé par dessus ma tenue en lambeau d'une superbe toge noir.

-Mizukage-Sama ! On vous a même pas sentis arrivé ! Mais vous n'êtes pas mort ! Comment C'est !
-Je ne suis pas ton Kage.

Zo était maintenant à l'oeuvre... De simple os si rapidement déployés que les têtes transpercées saignèrent à peine. Puis l'horrible spectacle du monstre aspirant l'âme des vaincus. Attirant les têtes vers lui en rappelant les os sortit de sa poitrine. J'ouvris grande la bouche. Enfin j'y aspirais les âmes des condamnés. Savoureux. Jouissif. Une seule réflexion venait alors autant à l'un qu'à l'autre. J'en veux plus !

-Cela te plait Tenzo ? Tu vois comme c'est simple.
-Non. Imbécile de Furyou. Laisse moi faire.
-Je suis une arme absolue !
-Qu'est ce que je m'en branle. Je démembrais des gens avant de savoir ce que voulait dire démembrer...
-Vraiment ? Montre moi ton talent alors.

Un simple souffle ? Comment était-ce possible ? Tout le quartier de l'entrée était déjà balayé d'un seul souffle. Il n'avait véritablement que soufflé... Immeubles, maisons, habitants, en l'espace d'une seconde. Pourtant Tenzo habituellement excentrique ne faisait que fixer intensément devant lui. Ténébreux et silencieux. Il continuait d'avancer ainsi. Déployant sa terrible armure Kaguya. Surnommé d'ailleurs la main droite des Kaguya.. Il était ainsi surplombé d'un immense squelette qui lui sortait du corps dont les bras pouvaient attraper un homme entier en leurs mains. La première rencontre fut une femme à genou conte un pan de mur restant. Tenant son bébé pleurant dans ses bras. Elle le protégeait en se recroquevillant dessus. Mais je continuais d'avancer sans la regarder. Les âmes de mes victimes attirées dans la bouche de la tête du squelette qui me surplombait dès qu'elles étaient à portées. Passant à côté d'elle. Je l'écrasais d'une des mains d'os, ne laissant que deux corps broyer desquels Zo pouvait se délecter des âmes. Plus j'avançais, plus les coups de tonnerres, les souffles de vents, balayaient toutes habitations. La plus part du temps en ayant qu'à lever les bras où le pensant plus simplement. Je voyais tous les civils hurler et fuir dans un désordre innommable. Devant ma marche macabre, mais je n'en faisais aucun cas. Les Shinobis qui tentaient de m'arrêter avec des Jutsu et de m’interpeller par des tristes 'Pourquoi Mizukage-Sama !' 'Ne faites pas ça !' où ce que je préférais le moins... Les horribles si sincères 'Pitié !" ne m'intéressaient même pas. Ce n'était que des âmes et je m'amusais à laisser mon armure d'os les dévorer, désormais transpondeur de la soif de Zo. Traînant d'ailleurs un corps dans la bouche du crane. Celui d'un bébé inanimé. Celui-ci retenu par le bout du pied me tombait juste au dessus du visage tandis qu'un autre était traîné par l'un des bras pour le lancer sur qui voulait s'opposer à moi. Arrivé assez profondément dans le village. Je savais qu'un autre Furyou, un allié, s'appliquait lui aussi à note oeuvre. Je me stoppais en levant les bras au ciel. Quelle pluie magnifique et idéale me disais-je. Puis les abaissant violemment. La foudre ne cessa de tomber de toute part. Foudroyant femme, enfant shinobi et même les animaux ! Cela ne faisait aucune différence. Assourdissant, comme si le dieu du tonnerre lui-même exprimait sa sentence. L'important était les âmes pour satisfaire Zo. Je me saisissais ensuite d'un mourant au sol au milieu des ruines et des hurlements. Le prenant à la mâchoire je mettais son visage à hauteur du mien. Un Samui. Clan que j'avais pourtant choyé alors qu'il m'avait traité comme un mal propre.

-J'ai faim quand je te regarde disais-je affreusement....

Puis je lui dévorais le visage en l'offrant à mon armure d'os, le dépiautant pas à pas. Le dépeçant lentement pour qu'il reste en vie le plus longtemps possible. Un plaisir jubilatoire. Jetant les morceaux un à un de ci de là j'hurlais alors.

-KIIIIIIIIIIIIRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.
-Tu es magnifique. Continue ! J'en veux plus ! Encore encore !
-Attend Zo. Ils sont nombreux. Prenons notre temps. Les meilleurs âmes devraient bientôt venir à nous.[/font]
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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 9 Avr 2014 - 19:33


La fin de l'histoire.
"Et ils vécurent heureux..." était la phrase des talentueux menteurs...


Un cri, je n'y avais pas cru quand ils l'avaient dit, mais c'était bien sa voix parmi les dizaines qui criaient que je reconnaissais... L'horreur très vite que je croisais, pourtant non, ce n'était pas sur le fracassage de civils que je me choquais, c'était qu'un détail qui ne me frappait même plus. Il y avait bien pire devant moi.

Le manque d'air, cette sensation qu'on nous vole tout l’oxygène autour, j'avais beau vouloir, ça n'avait jamais été pouvoir et le fou qui se jouait de moi ce jour-là avait frappé fort. Stoïque, je ne voulais pas bouger pour ne pas montrer la faiblesse qui s'emparait de moi et je crispais mes membres pour ne pas avoir l'humiliation de les sentir frémir, trembler. Ce coup-là, impardonnable trop injuste alors que malgré toute la volonté du monde je ne pouvais pas aussi bien contenir la fureur de mon regard, un qui mouillait mes joues si pâles subitement. Incapable de me maîtriser, la faille à nouveau, l'échec.

C'était impossible...

Je l'avais tué moi-même, perforer son cœur, attendu que les vibrations de ce dernier se taisent à jamais, je l'avais gardé dans mes bras jusqu'à ce qu'il soit totalement froid, mis en terre chez nous, comment pouvait-il être en face de moi ? Un mauvais coup de Dame Destin à ne pas en douter, si cruel, était-il réel ?...

Qu'importe, son illusion avait déjà suffi à m'hypnotiser, ma faiblesse, les sentiments trop forts, trop grands, un instinct et plus aucune logique alors que ma marche ne se satisferait de repos qu'arriver à sa portée, à son contact. Folie du corps et de l'âme, déconnexion ce bruit sourd dans mes oreilles et le poids s'envole, un sourire niais, je m'en fichais, réel ou non, je voulais me libérer de tout. Je n'écoutais plus, ou qu'à moitié, tout se filtrait pour l'essentielle, pourquoi il était là ? Ce qu'il voulait ? Qu'importe tant qu'il restait le temps que je profite de nos retrouvailles à nouveau. Il était fâché, furieux, intenable, une évidence, il avait de quoi l'être et limite le sourire se faisait mesquin quand tous prenaient panique, c'était malsain, mais j’éprouvais un certain plaisir à les voir puni ainsi, ces ingrats de Kiri. Horrible créature que je devais être, je comprenais mieux quand Teichiro me disait que la haine est dure à faire taire, mais qu'à l'inverse elle se réveille facilement.

Plus de larmes, c'était un appel un sang, quel manque de respect que de ne pas y répondre cela serait, ni discours, ni mots mielleux, juste un regard profond, un sourire familier et l'attitude hautaine des premiers jours qui nous avait liés. Sourire de carnassier, mélange extrême d'une joie née de folie, un certain plaisir alors que les os familiers armeraient bientôt mes avants-bras.

~ Tenzö.

Un mot et subitement tout qui s’enchaînait dans ma tête coupée du monde, que des ombres, qu'un décor, plus de valeur à tout ça, juste lui et moi, une demande sans mot qui grondait... l'appel du sang... La promesse de la violence d'un échange, comme avant. Il m'était égal que l'on ne me le pardonne jamais, Kiri ne récoltait que ce qu'elle avait semé, la haine, la désillusion, le désespoir et la perte, la sienne. Elle n'était plus mon souci actuel, la protégée ? Plus un instant je n'y songeais, mon intervention était personnelle, irraisonnable, douteuse même. Plus aucune hésitation, plus aucune perturbation dans les membres un retour en arrière, loin, très loin derrière, le jour où les monstres avaient ôté leur masque et s'étaient aimé quand même. Tels qu'ils étaient. Hautaine à souhait dans le ton ou l'attitude alors que l'aura verdâtre pointerait son nez qu'il connaissait, trahissait maintenant ma volonté de trancher quand je viendrais chercher le contact. A ne pas en douter, c'était ainsi que ça se passerait.

~ Eh bien quelle fureur... Tu ne m'invites pas à la fête, encore tu voudrais faire cavalier seul... A moins que...

L'animosité dans son regard... Quelle insultante révélation je lisais là, il me mettait dans le même sac qu'eux et je regardais autour de moi l'impuissance de la plus grande nation shinobi... De la brume sanglante saignant impuissante face à son ancien protecteur. Un soupir moitié rire de quelques instants, quelle blague. Vraiment.

~ Ao-sama ! Ne reste pas là ! Il va...

Me tuer ? La mort était un cadeau, une libération qu'on ne pouvait offrir au hasard sans quoi elle perdait sa valeur... Ils ne comprenaient pas ses fous de Kiri... Mais c'était mon pseudo sauveur qui venait de mourir. Non il ne finirait pas sa phrase moi aussi je savais trancher en deux, comme ça juste parce qu'on cachait ma vue, la fin de la retenue ? C'était ce qu'il voulait, lui qui m'avait toujours convaincu de me contenir, convaincu que la force ce n'était pas condamné les faibles, mais les protéger ? Quand avait-il changé... ? Et moi ? Le blanc éclatant du deuil en prenait un coup en se teintant de rouge, tant mieux, cette couleur ne serait jamais plus de circonstance. La goutte de trop, c'était intolérable, de lui je ne savais pas le supporter, c'était ma faute ou celle de Kiri ce qui se déroulait là ? Aucune idée, mais cette fureur, j'étais certaine, elle était mienne.

~ Tu peux me tuer, vite et bien, facilement sûrement... Jouer des heures vers l'agonie d'une fin terrible... ou alors... tu peux patienter, je ne peux me racheter, Kiri non plus... mais ça ne veut pas dire que je n'ai rien à t'offrir encore. Tu veux qu'elle tombe ? Eh bien qu'elle meurt enfin cette citée de malheur, tu veux ma mort ? Ma vie je te la donne si tu m'assures ta survie. Tu me vois traîtresse, mais tu n'as jamais eu ombre plus fidèle, si tu doutes de moi, c'est alors que je t'ai vraiment perdu, mais ça m'est égal, je vais te frapper, tu vas m'empaler et affaire classée. Comme avant. Réunis à jamais tu sais bien.

J'avais cru la destinée de mauvaise foi à se jouer ainsi de moi, mais finalement je réalisais peut-être, moi aussi je récoltais les fruits de ses semences, peut-être avais-je mal agis, mais quelle importance aujourd'hui ? C'était la fin du cycle, je ne lutterais pas contre le courant venu m'emporter, c'était fini tout ça.

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Hassei Lucy
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 9 Avr 2014 - 23:42

La nouvelle s’était vite répandue. Des heures que Lucy tournait, cherchait, attendait sa jumelle. Cette réunion, cette impatience, tout devenait trop long. Une attente interminable, insoutenable. Elle en avait des choses à lui raconter, des câlins à lui faire, des rires à partager, des sentiments à dévoiler, et pourtant, elle n’en eu pas l’occasion. Les portes s’ouvrèrent, dévoilant les visages dépités, sévères et froids des personnes conviées à ce sommet. Pas un mot, pas un geste. Incompréhension. De ses yeux, la chanteuse cherchait le regard de sa jumelle, mais rien. Puis si, d’abord le Mizukage, Hattan lui fit signe de le suivre, sans joindre parole aux gestes, et la Kazekage, Zanshi, poursuivit dans l’élan, indiquant elle à la genin qu’elle devait les accompagner, les aider, donner un soutient autant physique que moral. Elle aurait aimé comprendre de quoi il s’agissait, mais en même temps, au fond d’elle, elle savait. L’heure était grave. La face du monde aillait changer. Sans poser de questions, elle s’exécuta, suivit le mouvement, attela le pas vers où ? Vers quoi ? … Kiri. Kiri était la réponse qu’elle cherchait.

Le sac en bandoulière, elle tourna la tête pour regarder une dernière fois derrière elle, graver dans sa mémoire un ultime souvenir de son village. Suna. Aujourd’hui si actif, si paniqué et en même temps tellement ordonné, le Godaime n’y étant pas pour rien. Ses proches, ses amis, elle les quittait pour servir une cause tout aussi louable… son sang. Aoji’ à ses côtés, elle ne se sentait pas d’humeur à craquer. De sa main posée sur ses lèvres, elle envoyait un baiser volé. Quelques pas plus loin, ce fort de sable ne ressemblait plus qu’à un mirage. Mais il ne fallait plus y penser, ne pas abandonner ses esprits aux tourments de la tristesse. Tellement facile en de pareilles situations. Elle partait sur le front, il lui faudrait s’y faire. Sous ce soleil de plomb, elle se faisait guider par les deux émissaires du pays de la brume. Ces derniers lui expliquèrent la situation durant le trajet. Tout allait tellement vite, mais le temps manquait malheureusement. Raison d’une telle précipitation : quatorze jours…

***
Jamais elle n’avait fait de tels rêves, imaginée une telle scène. On l’invitait à entrer chez sa jumelle, mais pas pour les raisons dont elles avaient si souvent parlé. D’autres se trouvaient là, les meubles encombrants avaient été échangées par des tables, supportant des plans, des cartes. Des gens dessinaient sur ces dernières, parlaient, argumentaient, criaient… Dans son coin, isolée de tous, Lucy ne disait rien, écoutait, mais faisait surtout de son mieux pour ne pas gêner, apporter son aide quand il le fallait. Au milieu des grands de ce monde, elle n’avait pas sa place, ne se reconnaissait pas, aussi petite était-elle. Pourtant, elle faisait bonne figure, s’intéressait, ne comprenait pas tout, mais essayait. A côté de celle qu’elle ne quittait plus, peut-être parce que leurs mains ne se lâchaient pas, mais aussi par peur et crainte, la chanteuse profitait de ses instants de soulagement. Chacune pouvait ressentir le pouls de l’autre. L’un était serin, l’autre ne savait trouver le calme, ou alors tous deux se confondaient et s’emballaient. Impossible à déterminer. Trop de stress, trop concentrée sur autre chose pour savoir qui paniquait et qui ne paniquait pas. Tout le monde dans la pièce était tendu. Cette atmosphère n’aidait pas…

Soudain les cloches raisonnaient, l’ennemi était là. Silence. Dongs à nouveau, puis le silence revenait, et ainsi de suite. Lucy, tendant l’oreille, tentait de comprendre. Un chuunin posait sa main sur son épaule « Les avant-postes tombent les uns après les autres… ». Sueurs froides. Panique. Souffle qui s’emballe, impossible à contrôler. Une seconde main, plus douce, apaisante, celle de la Kaguya. Auprès d’elle, la genin puisait sa force, tant elle en avait à partager. Le partage. Chacune des deux pratiquait cette notion tout naturellement en présence de l’autre. Sereine, la princesse l’embarquait avec elle, la tirant par la main. A Suna, la jeune Hassei menait la danse. A Kiri, Aoji le faisait. “Ça“, avait commencé. Elles, les jumelles, partirent dans un sens, le Kentaro, dans l’autre. Chacun son petit groupe. Le poids d’un village, d’un monde reposait sur leurs épaules, aucune ne pouvait flancher. Aoji’ s’en assurait quant à sa jumelle…

Les sentiers, larges au début, réduisaient de moitié, puis s’effaçaient sous les cadavres d’innocents. Le ciel pleurait ses morts, le sol s’en délectait d’une mare rougeâtre. Les cris devenaient récurant, dénotaient avec le fracas des édifices qui s’effondraient. Plus elles avançaient, plus elles se retrouvaient seules face à cette atrocité. Désormais, à force égale, elles se soutenaient pour avancer, pour ignorer les corps inanimés, rejoindre les auteurs de ces crimes, de ce génocide. Elles se rapprochaient, Aoji’ tomba.

« Ao’ ? »
Elle se relevait, sans un mot. Trempées, la pluie avait choisi son camp.
Une silhouette se distinguait. Un homme seul se tenait fièrement au milieu de tous, une structure osseuse trônant sur lui. Démembré, il tuait sans répit. Captivé, ou plutôt terrifiée par cette scène affreuse, Lucy ne remarqua pas de suite l’état de sa jumelle. Ce n’est que lorsqu’elle lâcha prise, leurs mains se dénouant, qu’il y eut ce déclic. Mouvement de tête rapide pour suivre la course la Kaguya. Elle courait vers lui, sans explication, sans se soucier des risques encourus… Que se passait-il ? Sans comprendre, sans contrôle direct de ses membres inférieurs, la chanteuse suivit, ou du moins poursuivit Aoji’. Une course courte, inexpliquée pour rejoindre cette personne. Spectatrice de la scène, la sunajin ne pouvait agir autrement. Désemparée, la kirijin, cette fois-ci, venait de perdre tous ses moyens. Coupée du monde, elle n’avait d’yeux que pour lui. Hypnotisée, elle ne répondait plus de rien.

« AOJIIIII’ !!!!!! »
Criait la plus jeune pour faire en sorte qu’elle revienne. Non pas vers elle, mais à elle. Situation complexe. Lucy arrivait à son niveau, se laissant tomber. A genoux, à ses côtés, elle la secouait, tentant de la raisonner. « Tenzö. » furent les seuls mots qu’elle arriva à obtenir. Les pires. Lucy se stoppa elle-même dans ses mouvements, ferma les yeux, serra les dents, puis tourna la tête vers cet homme… Lui… Soudain, les poings serrés, la chanteuse se levait. La mèche de cheveux rebelle, ne se fit pas prier. Dès le premier souffle, elle dégageait la vue de la demoiselle. Cette dernière sentait la colère l’emparer, monter en elle, une soupape sous pression, prête à exploser. Son regard, haineux, ne voulait croiser celui de ce monstre, sous peine de ne plus être maitre de ses mouvements. Sa jumelle, au sol, dans cette situation, était sa motivation. Les rôles venaient de s’inverser. Celle qui tirait l’autre au départ, allait être extirpée de ses songes, d’une manière ou d’une autre. Mettant tout d’abord son propre corps en opposition, elle s’interposait entre eux, ne lâchant pas Aoji’ du regard. Aucun effet, elle ne la voyait même pas, continuait à parler avec l’homme dans son dos.

« Regarde-moi !!! Ignore-le, il n’est pas réel ! Ce n’est pas celui que tu penses, ça ne peut être lui ! Ao’ !!!! Reviens à toi, reviens vers moi ! Entends ma voix ! Ao’ !!!! »
Cette dernière voyelle résonnait tel un écho. Puis elle sentait un regard dans son dos. Sa mâchoire se crispa. Sans se retourner, elle s’adressa à lui.

« Toi ; barre-toi !!! J’te jure, fou moi l’camp !!!! »
Ahhhh !!! Rien n’y faisait, la princesse restait envoutée… Lucy s’approcha, déterminée, gifla sa jumelle, puis retomba à genoux, face à elle. La haine laissa place à la tristesse. Des larmes, plus grosses que les gouttes qui ruisselaient sur son visage, coulaient de ses yeux rouges sang. Elle l’enlaça, posa sa tête sur son épaule, pleura à son oreille. Elle pleurait, pleurait à sanglot, ne pouvait se retenir, ne pouvait s’arrêter. Quand bien même elle arrivait à respirer, elle murmurait son nom pour qu’elle se ressaisisse. Démunie face à situation qu’elle ne maîtrisait pas, Lucy se sentait faible, incapable d’agir. Elle la serait si fort pourtant, de toutes ses forces. Une de ses mains tenait sa tête derrière, tandis que l’autre tentait de grappiller le moindre centimètre pour la serrer encore plus fort. Peut-être lui faisait-elle mal, peut-être la griffait-elle, mais rien n’était comparable à la souffrance qui frappait la jeune Hassei. Elle se balançait d’avant en arrière, comme tenant dans ses bras sa défunte jumelle. Hors de question que cela n’arrive un jour. Sa vie, elle la donnerait pour elle, quoiqu’il arrive. D’ailleurs, dans cette position, elle se sacrifiait, prête à recevoir les coups du monstre osseux pour celle qu’elle aimait, sa fleur bleue, sa princesse, sa… jumelle…

« Aoji’… reste avec moi… bats-toi… ne m’abandonne pas… »
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Hisashi
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 11 Avr 2014 - 0:34

« Les anges pleurent en voyant un tel désastre, la pluie est leur plus beau requiem ...»


Un bruit sourd, surplombé d'une explosion, un tremblement. Mes yeux s'ouvrent en grand, fixant le plafond. Quelques secondes avant de comprendre ce qu'il se passait. Une autre plus loin, des flammes apparaissent par la fenêtre, une attaque. Il n'y avait pas d'autres explications. Je me lève d'un bond, le stress et l'adrénaline mélangés accéléraient ma préparation. Mes pensées étaient floues, encore à moitié plongé dans mon rêve et surpris face à cette réalité qui me réveille. Ne perdons pas de temps, je dois être disponible au plus vite. Mon chapeau vint alors se hisser sur ma tête comme à mon habitude, la porte s'ouvre avec fracas. J'avance d'un pas, la seconde d'après ma vitesse n'était plus la même, il fallait que je rejoigne le monde extérieur, que je découvre ce qu'il se passe. Je sens une masse arrivée droit sur moi, je ne peux voir ce que c'est, mais elle souffle tout mon bâtiment et celui-ci commence à s'effondrer. Il me faut réagir vite, avant que tout s'arrête. Ma concentration est alors à son paroxysme en quelques secondes, tout mes sens sont en éveil, mon visage se lève vers le plafond qui s'écroule. La moitié des personnes auraient tenté de fuir pour attendre la porte, pas le temps, trop faible. En un instant mes pieds décollent du sol, le poing tendu vers le ciel ou plutôt le plafond. Un choc, un énorme impact, le bruit est affolant et voilà que je ressors du bâtiment par le haut. Ma réception elle, devient plus complexe. Sautant de débris en débris je joins le sol assez rapidement. Mais alors tout s'arrête, mon regard semble bloqué, une vision d'horreur apparaît devant moi ...

Tant de corps jonchent sur le sol, tant de sang, d'immeubles qui s'effondrent. Tout n'est qu'horreur, la désolation frappe le village de Kiri. Je ne bouge pas, mon corps semble bloqué, mon sang est à deux doigts de bouillir, mais quelle est cette sensation ? Toi que je déteste tant, ton odeur, tes morpions et ta brume ? Pourquoi ma colère semble s'exprimer devant un tel carnage ? Finalement c'est peut-être ça ma voie ? Te protéger ? Est-ce inscrit dans mes gênes ? Moi qui pensait te haïr, mon cœur me fait désormais comprendre l'inverse. Pardonne moi mes infidélités, mes nuits de doute. Toutes ces choses que je te reprochais tant, aujourd'hui je vais te venger. Pour ce que tu as pus m'offrir, une vie pleine de rebondissements, d'affrontements. Sois en sur, dans cet épais brouillard résonnera les cris de nos ennemis, tandis que nos clameurs seront ceux de guerriers. Entends-tu le plus profond de mon être rugir pour ta vengeance. Ce sera peut-être mon dernier serment, mais tant que mon corps tient debout, je ferai tout pour que chaque coups rendus soient en ton honneur !
Mon regard se fait plus perçant, un léger rictus s'empare de moi, tandis que d'un seul coup ma vitesse me propulse juste devant un ennemi, trop tard. Le coup part en pleine face, mon poing n'a fait qu'une bouchée de sa joue. Son corps se retrouve projeté quelques mètres plus loin, mais d'autres arrivent. Cependant, plusieurs d'entre eux sont envoyés valsés par un faciès que je connaissais bien, Aoji'. Elle aussi est présente face à un tel désastre, comment peux-tu être si forte ? Tu sembles si calme, si absente. Réunis une fois de plus hein et dans le combat ... Faut croire que la mort nous met souvent à l'épreuve tu trouves pas ? Je commence à me demander si elle va pas finir à nous avoir un jour, mourir sur le champ de bataille, l'ultime danse. J'en rêve tant. Mais, ce ne sera pas aujourd'hui. Nous devons vivre une fois de plus encore, nous relevés face à nos adversaires, car Kiri ne courbe jamais l'échine. Marche ou crève, on nous la toujours enseigné. N'oublie pas ça.

La scène change alors tout d'un coup, une présence m'interrompt. Ma tête se détourne un instant, une ombre avance dans la brume. Il ne lui faut que quelques secondes, le spectre va bientôt apparaître sous nos yeux. Une telle puissance ... Un rictus apparait sur mon visage, viens à moi. Il est temps pour moi de rendre des comptes.
Le visage me fit tressaillir l'espace d'un instant, autant être franc. Un tel adversaire, c'était juste un coup de poignard en plein cœur pour Aoji'. Il avait déjà gagné un combat, la tourmenter comme jamais. Mais ne rêve pas Tenzö, je ne te laisserai pas en profiter une minute de plus. Je vais te ...
Une Sunajin apparaît alors, sortis de nul part. Je ne l'avais même pas sentis, bien trop absorbé par le retour de cet homme, de l'ancien Mizukage en personne. La jeunesse tente alors de résonner la veuve, qui ne cesse de parler de ses douleurs. Elle est faible face à lui, c'est son talon d'Achille, sa seule faille. L'ennemi est stratégique et sa plus belle carte vient surement d'être déployée. Ne souris pas, ne me sous estime pas, ne crois pas pouvoir lui faire du mal. J'ai juré de la protéger si elle se laissait mourir, je crois que le moment semble propice de tenir ma promesse. Tu te rappelles, ce but que tu me parlais tant ? ...
Aoji', j'ai juré de ne pas te laisser mourir de la sorte ... Me refuserais-tu une dernière danse ? Je t'ai connu plus forte que ça, tu faiblis face à un homme ? Je suis déçu ... Allez, battons-nous jusqu'à ce que notre cœur s'arrête, accompagne moi dans notre plus beau ballet...
Je fais alors un pas devant Aoji' et la Sunajin, une distance nous sépare de Tenzö, si tu dois attaquer alors viens je t'attends. Je vais te broyer les os et te faire regretter un tel affront. Allez, fais pas le timide, soit dans le rythme ...


Dernière édition par Kaguya Shio le Ven 11 Avr 2014 - 11:41, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 11 Avr 2014 - 1:37

Aux aurores, quelques mots manuscrits attirèrent mon regard : « Prend bien soin de toi, on se reverra à notre retour et je te préparerais une de mes spécialités ». Sacre Kibo, il s'était donc livré à une fuite nocturne dans le but d'éviter des adieux et cela n'était pas pour me déplaire finalement. Tout comme lui, j'étais loin d'apprécier ce genre de moments et je préférais de loin penser que nous nous retrouverons après tout cette agitation. Devant mon bol de riz, que je ne touchai pas, je restais pensif. Kiri, ce village à la réputation sulfureuse est donc ma prochaine destination.

Depuis maintenant plus de deux ans, je n'ai jamais quitté ce village. La première fois que j'ai passé la Voie Illusionné, je le faisais inconsciemment avec l'aide d'un vieil homme devenu avec le temps un vieil ami, sans le moindre souvenir de mon passé. Cette fois, je franchis ce passage vers l'inconnu en toute connaissance de cause. Cette fois, je laisse un passé, des souvenirs, des amis et des connaissances derrière moi. Je quitte ces terres avec une certaine tristesse, qui sait si je reviendrais, que me réserve le futur ? Mais en moi se cache également une sérénité que Suna m'a léguée, une sérénité qui me permet de ne pas avoir peur de l'inconnu. C'est une certitude dans mon esprit tandis que ma terre d'accueil s'éloignent de plus en plus au fur et à mesure de chacun de mes pas dans ce désert ensablé, peu importe le nombre de jours, le nombre de semaines, je reviendrais à Suna !

__________________________

Je scrutai la voûte céleste obstruée par toute cette brume caractéristique de la région. Ce pays est en pleurs et ces gouttes de pluie ruisselant le long de mon visage en sont les larmes. Posé sur cette toiture assez haute pour me permettre de scruter les alentours de Kiri, une innommable hécatombe se déroulait sous mes yeux. Les dépouilles de ninjas, de civils, d'hommes et de femmes mais encore plus déplorable, d'enfants jonchaient le sol humide. Et lorsque ce ne fut pas la vue qui fit inonder d'images intolérables, l'ouïe était forcée à entendre ces déflagrations récurrentes tandis que l'odorat était soumis constamment à cette odeur poussiéreuse et sanguine. Les secondes s'écoulaient et les événements m'entourant en devenaient presque, malheureusement, monotoniques. Lorsque...


- " -KIIIIIIIIIIIIRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. "

Ce cri respirant la haine et la rancœur vint me glacer le sang. Cela n'eut pour conséquence que d’affûter mes sens plus qu'ils ne l'étaient actuellement. Néanmoins, une pointe de tristesse résonnait dans ces paroles.

Cependant, en contrebas se déroulait une scène d'une tristesse encore plus intense. Il était là, un individu arborant une structure osseuse, à n'en pas douter l'auteur de ce massacre. Face à lui se tenait deux visages qu'il m'avait était permis de croiser dans notre village et un inconnu a leurs cotés, de Kiri comme le signifiait son bandeau, dont je n'avais jamais entendus parlé. La kirijin semblait avoir perdu toute conscience de ce qui l'entoure. À tel point que je me demandais si elle avait remarqué que son ami, une camarade de Suna du nom de Lucy si ma mémoire ne me fait pas défaut, était en train de tout faire pour la ramener à la raison. Je dois bien avouer être touché par ces images, quand vous aimez une personne comme ces deux-là le font, elle fait partie de vous. Mais le fait est que l'heure n'est pas à la tristesse. Dans cette position, elles ne discernent apparemment plus le danger auquel elles sont exposés. D'un bond, je descendis de mon perchoir pour me retrouvai à leurs côtés. Les yeux d'une personne peuvent raconter toute son histoire et étrangement, je ne vis qu'une lividité déconcertante dans ceux de notre ennemi. Sans même un regard sur mes compagnons d'armes, je m'adressai à eux d'une voix grave et solennelle.


- " Toi la kirijin ! L'abandon et la mort ne sont en aucun cas une option ! Tu pense que la mort est honorable ? Penses-tu à ce que serait le monde sans toi ? Comment réagiraient les gens qui comptent le plus pour toi ? La mort est sombre et peut envahir n'importe lequel d'entre nous en ce jour donc on va avoir besoin de toi pour faire en sorte que ça n'arrive pas ! "

Du haut de mes 12 ans, cela pouvait semblait un peu présomptueux de donner de tels conseils mais en ce qui me concerne, je n'avais pas envie de mourir aujourd'hui. Qu'est-ce que ma maigre expérience de la vie pouvait apprendre à ces Shinobis plus âgés que moi ? Dans quel pétrin suis-je fourré ? Quatre ninjas envoyés en défense de Kiri, une qui a perdu la raison. Cela diminue déjà nettement les forces en présence, forces dont nous aurions bien eu besoin pourtant...
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 11 Avr 2014 - 21:45

De l'amour à la haine... C'est la même chose...


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L'orage et la pluie gronde. L'eau ruisselant sur mes cheveux d'ébène. Le claquements des gouttes est assourdissant, des ruisseaux de sang coulent entre les débris et les ruines, évoquant le mythe antique du stix... Mon visage est affaissé et le regard est vide... Perdu. Malgré les cris de terreurs, les fuyards courant dans un sens et les soldats dans l'autre. Cet atmosphère chaotique et prenant. Je me sens vide et inerte. J'avais clamé haut et fort que je voulais leur sang à tous. J'avais promis leur âme à mon maître ténébreux. J'avais réclamé la vengeance sans doute. J'avais fais serment de satisfaire sa glorieuse majesté. Mais le fouet de la tempête ne m'empêcha pas de douter. Immobile tant le choc fut rude. Le crane d'os lâcha le corps du nourrisson qui s'écrasa au sol inerte. La main géante lâchait son corps. Je l'avais frappé sans m'en rendre compte. Elle... Tu y crois toi à tu ce qu'on te raconte ? Qu'on laisse crever nos vieux, pour que tout aille mieux... Parce qu'on est égoïste. Qu'il suffirait d'aimer. Et se consumer. Mais qu'aimer de travers peut mener en enfer. Tu sais bien quoi... L'ivresse et les vertiges... La connais toi... La caresse et la guerre... Et l'envie de s'y perdre. Dans les bras l'un de l'autre. Peut-être j'y ai cru...
Peut importait quel perdait autant pied que moi. Peut m'importaient les menaces de ses alliés. Peut m'importait ces attaques d'autres shinobis. L'armure d'os se voyait impérissable... Mais a folie sommeillait. Trop de coeur et rancoeur. De l'amour ou la haine lequel est le plus intense. Difficile à dire qu'on l'être en son ensemble est saisit par les deux... Je me prenais la tête en en pleurant. La pluie ne suffisant à noyer les larmes... Le temps s'arrêtait pour moi. La folie... l’orgueil... Zo le sentait... Il paniquait. Sa majesté n'accepterait pas l'échec... Et me griffant les joues de rage je relevais le regard au ciel grisâtre. Il exprimait la nuance de mes sentiments. La couleur de l'homme est dans son sein. Son œil d'Azur où je redécouvrais le monde... L'espace d'un croisement de regard à la partie mélancolique. Comme une aube que l'on confondrait au crépuscule.


-JE SAIS PLUS JE SAIS PLUS !!!

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Zo ne le permettrait pas... Il me saisissait de nouveau le corps. Prenant le relais. Pouvait-il en être autrement... C'est alors que sa voix retentissait aussi sombrement que l'aura qui transpirait du squelette... Mais je lui parlais... Même si il ne m'écoutait pas... Et je me parlais. Même si je ne m'entendais pas. Instant de doute aussi long qu'une vie... Il serait sans pitié. Tu y crois toi ? La magie des rencontres... Et la peur de mourir. Dois y avoir autre chose... Tu y crois toi ? Les enfants de l'amour. Ho putain j'ai du mal, dois y avoir autre chose. Tu sais bien quoi ? L'ivresse et puis la fête... Tu sais quoi... La paresse et la chaire... Et l'envie de se perdre. Dans les nuits l'un dans l'autre.. Peut-être j'y ai cru... Je sais plus...
Zo tapotait mon coeur de ma main devant mes ennemis. Nos ennemis. Ceux faisant face et ceux dissimulés parmi les débris. Ils nous guettaient comme si nous étions des proies... Ils ignoraient dont qui était le chasseur aujourd'hui ? Pendant que je mourrais de l'intérieur, lui s'amusait de mon corps et de leur vie. De leur situation désespérée. Du destin déjà tracé. Instrument de Kiri à jamais. Après être voué à sa protection je m'étais voué à sa destruction...


-L'odeur des charniers... Voyez ce cœur... Il saigne. Il pleure. Je le sens en moi. Il devient fou. Vous revoir nourrit sa tourmente et sa haine. Quelle belle âme vous m'avez offert. Vous Kirijin. Et toi sa femelle. Quelle fragilité que l'amour. Vous savez que je n'ai même pas eu à me convaincre ? Mouahahaha. Te revoir le remplit de rage. Ta tête sera le plus beau cadeau que je pourrais faire à mon hôte. Et vous ces alliés ? Me briser ? M'en aller ? Vous n'avez pas encore comprit ? Vous êtes les intrus aujourd'hui.

Que dit-il ? Où je suis ? Mes yeux et ma vision se perdent sur les corps qui jalonnent la cité. Monceau de cadavres brisés. Mutilés. Destinés à pourrir au soleil. Je n'ai pas de peine pour les Kirijins. Je n'ai pas de peine pour eux non... Ils m'ont tous abandonnés. Mais elle ? Pourquoi... Je sens le doute et la profusion des sens. Je sens l'ardeur et la colère. La quête d'une vérité absolu. Un besoin de tendresse au milieu des ténèbres... ZOOOOOOO Rend-moi mon corps ! Je veux savoir ! Je veux comprendre ! REND-LE MOI !!!!

-NON !

Les Shinobis dissimulés saisissent alors le moment. Un Kunaï explosif et une profusion de Jutsu fusent sur l'armure osseuse. La rudesse de l'impact fait tressaillir la bête d'un pas en arrière. Mais le regard du crane s'illumine d'une funeste et majestueuse soif de sang... Non ! D'âme ! Un cris primitif retentit dans la cité. Glaçant le sang même des cadavres encore chaud. Entre l'animal et l'homme. Entre l'eau et les flammes, entre le métal et le bois. Ils chargent avec fougue et courage. Pleurant, tenaillant, mordant et trépassant ! Un amoncellement de sang orne le squelette, confondant la pluie à la couleur écarlate. Tant de hurlement retentissent qu'il n'y est décelable que le chaos. Le mal et la douleur, la peur et la rage... Les membres fusent en tout sens au pont qu'on ne sait plus à qui ils appartiennent. Des Shinobis restent caché terrorisés. Il rit. Mon corps. Mais ce n'est pas ma voix qui s'annoncent si machiavélique. Les mains géante broie ce qui leur passe dedans, la foudre frappe le malins pensant se cacher derrière un mur et le vent balaye ce qui n'est pas assez lourds pour lui résister... Je sens alors la honte de m'être fourvoyer... Mais pas de retour n'est possible je le sais... Zooooooooooooooooooooo Rend-le moi !!!!! Je veux savoir pourquoi !!! Rend-le moi !!!!!!!!!

-J'ai dis non !!!!

Et l'envie de s'y perdre dans les bras l'un de l'autre... Peut-être j'y ai cru. Je sais plus je sais plus ! Mon visage se tort de douleur. Il s'y découvre amoncellement des émotions les plus épouvantable. Le bonheur des familles et la fragilité.Ce n'est plus lui, ce n'est plus moi ! C'est nous ! Je lutte et je me bas. Je hurle et je pleure. Je veux savoir et comprendre ! REND-LE MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Les Shinobis n'osent plus approcher. Ils sentent que la perte de contrôle peut conduire aux plus regrettable extrémités. Les mains géantes s'écrasent sur le sol, obligeant mon corps à se pencher. Tel un orgasme colérique. Les ombres s’extirpent au points de souffler la pluie tout aspirant les âmes des cadavres alentours. C'est moi ! C'est moi ! C'est moi ! Aojiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Elle souffre et doute ! Je dois lui parler ! J'ai besoin de lui parler ! Mon amour ! Entends-moi ! JE SUIS LÀ !

-Comment oses-tu !!!!! Tu m'appartiens !
-JE NOUS APPARTIENS !!!!! TU ES MOI !

L'orage gronde si fort que la terre en tremble. Loin de là sa majesté est aussi à l'oeuvre et frappe la source de ma rage. Mais mon corps je le retrouve. Ma voix retentit comme une naissance. Entre le pleure et le cris. Comparable à ceux des nourrissons à leur naissance. Une main surgit du sol aux pieds de la Kuguya qui s'en emparant la propulse dans les airs jusqu'à moi. La main géante s'en saisissant au vol. Entièrement sous son emprise. Nos visages sont si proche. Si confondu... Enfin... Aoji... Je m'exprime alors gravement. Non à elle mais à lui. Tel un murmure.

-Je te confie Kiri quelques instants.
-Soit.

Autour de nous, des os en forme de lamelles s'élèvent pour se renfermer sur nous... Formant une fleur en cocon. Parfaitement. Blanche. Pure et glorieuse. Seule le crane d'os en son sommet s'en extirpe. Il semble pourtant loin d'être inerte. Son regard est effrayant et pénétrant et c'est alors que le ciel s'assombrit. Quelque chose se trame manifestement. Soudainement des os souple éventrent le sol pour pourchasser le moindre être vivant du centre ville et lui dérober son âme. Pourfendant, tranchant et transperçant. Sans faire la différence entre l'enfants, la femme, l'homme ou le guerrier. Ils courent, immense et imprévisible, doté un instinct de chasseur à tout épreuve. Ce sont les racines de notre fleur qui réclament tout ce qu'il y'a d'innocent et de sale en Kiri. Y comprit les alliés de Aoji. Ils sont poursuivit par ces os. Mais était-ce tout ? Bien plus lentement, sortait de terre des squelette humains aux yeux remplit d'une ombre noir. Y émanant les sons les plus glauque qui soient, en rampant comme des araignées entre les bâtiments et les ruines, eux cherchaient à dévorer la chaire. Ils étaient faible, facilement destructible. Mais tellement effrayant et nombreux. Le centre ville devenait le territoire des ombres. Même les rats fuyaient. Des gens priaient le ciel et leur dieux. Certains perdaient l'esprit. Ce chaos ne naquit pas de la volonté de Zo. Il traduisait mon âme. Seulement mon âme. Qui n'était désormais plus éloigné de la sienne...


Dans notre fleur. Impénétrable et insondable. Aussi sécuritaire que le ventre d'une mère pour son enfant. Nos regards se croisaient enfin. Ao... La retrouver maintenant... Ma main la pressait à la limite de la broyer. Une partie de moi voulait la vider de ses entrailles en serrant comme un damné. Mais une autre partie ne pouvait s'y résoudre. Je l'approchais un peu plus de mon visage. Lui faisant découvrir toute la confusion qui me souffrait. Un an de vie me traversant de part en part se transmettait à son oeil si beau. Celui où je me perdis tant de fois. Cette prison était mon étreinte. Puis quand la peine s'effaçait je lui découvrais les premiers regards d’antan. Ceux que je lui offrais à notre premier baiser, nos premiers ébats et nos premiers combats... Que je l'aimais à m'en damné. Au point d'avoir vendu mon âme à un démon. Au point de lui avoir laissé la vie quand elle me transperçait le cœur... J'approchais une main de sa joue, délicate et aimante.. Tandis que l'autre déployait un os de la paume prêt à lui traverser l'oeil... Mais l'os était tremblant. En ou en arrière il le savait pas... Pour cause qu'il n'était pas le mien. Zo voulait m'obliger à rompre mon dernier lien. Nos voix se mêlaient l'un à l'autre. Audible par la belle....

-Je t'ai déjà accordé la survie de Teï. Je ne t'accorderais pas cette femelle.
-Sa vie est à moi !
-C'est une Kirijin ! Aucune différence !
-Laisse-moi lui parler ! Tu ne le regretteras pas !

L'os revenait ainsi à la paume. Zo comprenait la manœuvre. Nous nous manipulions l'un et l'autre mais ce qu'il avait lu en moi ne pouvait que lui plaire... La profondeur de mes sentiments pouvait alors se porter à toute leur intensité. C'était enfin à elle que je m'adressais. Rien qu'à elle... Le timbre d'autrefois. Nul doute que c'était bien Tenzo qui lui parlait. Mais Dieu que je me perdais en ces yeux. Combien en étais-je arrivé là... Sa faiblesse m'avait-on désigné. Mais que savait-il de nous ? Ces Kirijins. Même au delà de la mort notre amour est vivant. Mon corps frisonne à la seule pensée d'elle que je pourrais me sentir vivant à travers l'éternité...

-Pourquoi ?... De la bouche de Teï j'apprend que tu t'oublies avec celui qui m'a bannis. Alors que je venais de lui donner Kiri ? C'est pour ça que tu m'as tué ? C'est ça mon ombre la plus fidèle ?! Pourquoi Ao ! Je suis revenue. Je suis là. J'ai donné tout ce que je pouvais ! Je t'ai offerts ce qu'il y avait de bon et de mauvais de moi sans mensonge. Je t'ai donné ma confiance ! Je t'ai donné les clefs de ma vie.... Et tu me trahis ? Combien de temps a duré ton deuil avant de lui tomber dans les bras ?! Tu n'étais donc attiré que par le pouvoir ?

La main se resserrait une dernière fois sur elle jusqu'à l'étouffer puis la relâchais soudainement... Une seule chose se lisait alors dans mon regard. La déception... Mais je n'y pouvais rien. Si je la tuais je mourrais avec elle. Je n'avais de sens que si elle existait. Nous étions indissociable l'un de l'autre. Si je la tuais je vendais définitivement mon âme à Zo. Peut-être pour cela qu'il espérait qu'elle échouerait au teste. Mais moi j'avais espoir. Espoir qu'elle se rappelle "nous". Que mon âme ne s'est réveillé qu'à son contact. Kiri devait périr. C'était ainsi. Je ne pouvais faire demi-tour. Mais à elle je ne pouvais faire autrement que lui accorder mon pardon. Que ce soit par la vie ou la mort. Tombant à genoux je la serrais fortement contre ma poitrine. Cachant mon visage au creux de mon épaule. Zo veillant à ce qu'on son hôte ne se fasse pas trahir une seconde fois. Cette embrassade. Je m'étais vendu à un monstre pour en jouir. Jamais je n'y mis tant d'intensité auparavant... Aoji....

-Soit à mes côtés... Détruisons Kiri ensemble. Cette cité maudite, faite de sang et de malheur qui nous a volé notre amour et nos vies. Qui nous a corrompu et pervertit. Détruisons-la ensemble mon amour. Accepte et nous serons ensemble. Et pour cadeau, je t'accorde une vie à sauver. Une seule. Choisis-la bien.

Le teste. Du nom qu'elle me donnerait notre destin serait scellé à jamais. Allait-elle commettre sa dernière erreur....



Code:
Défense rang S en forme de cocon d'os

Attaque rang S, des os souples sortent du sol au hasard pour vous attaquer.

Attaque rang A, des squelette humain qui rampe comme des araignées vous attaque pour dévorer vivant. Ils sont tous équivalent à des clones rang B mais trop nombreux pour être compté
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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 11 Avr 2014 - 23:40


Un écho, un chant même, la mélodie de la tendre qui rappelait à la raison... Mais qu'est-ce qui était raison ? Ici l'azur ne voulait pas se prendre en son reflet, je ne voulais pas qu'elle me fasse douter, me raviser, plus jamais, personne, pas pour autant que je ne l'avais pas entendu, cependant...

J'étais une enfant égoïste.

Plus fort que moi, elle m'enlaçait et sa chaleur, son parfum me réconfortaient, mes bras pour lui rendre l'affection et un long souffle sur son cou tiré d'un sourire amer. J'aurais pû fermé les yeux ça aurait été parfait, mais lui, trop bien je le connaissais, ça aurait été la condamner et d'un appui je la décalais avant du même élan m'aider de ses épaules pour me relever. Non pas sans poser un tendre baiser sur le haut de son crâne, pas une seule fois il n'avait disparu de mon champ de vision, un esprit de défi. Un langage entre lui et moi.

~ Je ne fais que ça, me battre, vous ne comprenez pas.

Mais cette fois la perspective ne lassait pas d'avance et ma main glissait dans sa chevelure avant de quitter son contact, j'avais repris ma place à l'avant, une que Shio voulait sienne très bientôt, je ne voulais plus jamais perdre personne, peut-être que j'espérais encore que c'était possible. Une tape derrière le crâne de ma belle en ultime réponse à son appel.

~ Toi ressaisi toi Lucy, te laisser tuer, c'est m'abandonner aussi. Accompagne moi si le cœur t'en dit, mais ne t'interpose pas. Le vrai combat, le vrai sacrifice, c'est pour celui qui reste incapable d'avoir su protéger quoi que ce soit. Cette cité m'a tout pris encore une fois... Celle de trop ma fleur des sables... Tu ne comprendras pas... Mais ça n'y changera rien.

J'aurais pu dire que j'étais désolée, mais ce n'était pas le cas, j'étais en colère, amère, accusant le coup, perdu entre deux sentiments, eux, lui, les désirs d'un autre côté, les pulsions et la raison déjà en affrontement dans ma tête que je voulais faire taire. Je ne voulais pas être raisonnable, je ne voulais pas comprendre assimiler leur dires, je savais qu'ils disaient vrai, Shio ou le gamin des Sables, elle... Mais je n'en avais rien à faire...Mais, Lucy en avait décidé autrement, alors aujourd'hui, nous serions franches, je voulais du sang moi aussi, qu'on est mal autant que moi de le retrouver ici, comme ça, maintenant.

Menteuse.

J'avais choisi la facilité et j'étais trop lâche pour l'avouer, tant qu'à être noire autant l'être jusqu'au bout ? Vieille phrase sortie de ma mémoire, punition que j'aurais dû donner à un géniteur, mais curieusement, tout ça m'était égale, minime, un sourire et un regard brillant pour le sunajins qui me rappelait mon petit frère, douze ans et déjà plus fort et sage que je ne le serais jamais. C'était ma façon de dire merci et désolée. Puis... j'attrapais le bras de mon homologue Kaguya pour le tirer en arrière, me couver ne m'aidera pas, ça ferait que leur faire perdre leurs vies.

Ils n'avaient pas compris, leur chance c'était que son intérêt premier serait pour moi, quoi de plus logique et je faisais l'erreur volontaire de quitter son regard pour me plonger dans celui de Shio, une vérité si lisait, j'avais deviné la suite. Tenzö était Tenzö, impulsif, téméraire, mais contenu au dernier moment... Quoique là, sa façon de me ramener à lui me coutait quelques os qui craquaient sous l'étreinte, un poil trop surdosé. J'étais bloquée, incapable de me défaire, sale posture, pourtant je souriais contente... Folle ? Non. Confiante... Peut-être si oui finalement, faible d'esprit certainement.

Qu'importe, il était à nouveau à ma portée si réel alors que je tendais la main vers lui alors qu'il coupait mon souffle en me broyant, sourire de carnassier, vilaine fausse façade, je voulais qu'il se calme, qu'il m'écoute et je découvrais qu'il ne serait pas le seul à le faire... Et subitement un mot encore et je sentais une adrénaline faire reprendre ses droits à mon corps las.

~ Tei' ! Qu'est-ce que tu as fait à Tei' ?!

Mais là j'eu beau me débattre, il était trop tard et l'évidence fut là, même lui mon précieux, je l'avais oublié pour moi, quelle mère horrible le monde lui avait offert au final, mais le voilà enchainant me rapprochant pour des reproches. Il avait vu l'enfant, le même lui avait appris, ce qui n'était que vérité, mon sourire s'était effacé et mon air se faisait mauvais. Oui et après... ? Idiot.

~ Et tu crois que je suis arrivée comment à Konoha... ? Le pouvoir ouvre toutes les portes, mais il casse tout ceux qu'il touche, ne t'avais-je pas dit de refuser d'être Mizukage ? Ne t'avais-je pas dit que ce rôle te dévorerait ? Tu ne m'as pas écouté, tu as perdu une bataille et tu t'es laissé tomber comme si ça avait été la fin de la guerre. Ne pleure pas ma relation avec Hattan, cet homme que tu hais tant, c'est toi qui lui a donné Kiri, ta femme, ta place...

Dur ton, amère façon de penser, mais réalité pour moi, il avait été le premier à nous abandonner, mais je l'avais pardonné, car j'avais jaugé et le regard était vif, quand je concluais de la façon aussi terrible que j'avais commencé...

~ J'aurais dû Tenzö... ? J'aurais dû agir avec On' comme avec Hattan alors ? J'aurais dû tenter de le convaincre de te laisser partir, j'aurais dû fuir, abandonner les miens, Tei' ? Ou alors le trainer avecx nous quand Kiri nous aurait traqués, moi son ancienne chef du Misuto, j'aurais dû faire ça pour les quelques jours, semaines ou mois qu'il te restait, ça pour toi qui t'es laissé mourir, TOI qui lui a donné ta place ! Pourquoi j'aurais dû moi ! TA FAUTE AUTANT QUE LA MIENNE !

Et le cri venait du cœur, comme si dès le premier jour il avait attendu ce jour pour sortir et ce n'était pas tant la lourdeur avec laquelle ses doigts osseux m'écrasaient qui me faisait pleurer, mais bien la rage, mêlée à la peine. Au fond, nos sentiments étaient identiques encore aujourd'hui. Des fous, des enfants maudits. Les mêmes qui se hurlaient dessus pour s'enlacer ensuite couper du monde, mais alors qu'il resserrait tendrement de ses vrais bras, moi je n'avais qu'encore plus mal après l'assaut de son monstre. Qu'importe, ce n'était qu'un détail au fond quand il soufflait ses mots comme une ultime chance. Pauvre fou. Sourire de carnassier et mes yeux se fermaient, un dernier instant pour peser, sa tête sur mon épaule et la mienne se perdant dans ses cheveux. Un seul nom ?

~ Je choisis Tenzö. Je choisis de le sauver du monstre qui lui ment, allons, Kiri ne t'a pas servi de leçon, tu ne veux donc qu'être à jamais le pantin des autres ? Détruisons-la. Elle est déjà morte de toute façon cette cité ! Mais!

La phrase se stoppa net et mes mains attrapaient sa tête pour que son faciès me fasse bien face. Un regard dans lequel il s'était perdu souvent quand je voulais quelque chose, impossible qu'il ne s'en souvienne pas.

~ Là tu es train de t'en prendre aux miens, avant même Kiri. Impardonnable. Si Lucy, Shio, Keijiro, Rei, Yuki, Tei' ou même Hattan et les êtres qui leur sont chers meurent à cause de toi, je ne peux pas te suivre, l'amour, ce n'est pas demandé à l'autre de tout sacrifier pour soi, c'est être capable de lui donner ce qu'il attend. Je veux leur survie Tenzö, mais je veux que les pierres de cette citée tombe. Tuer est aisé, mais conserver la vie... ? Tu as oublié à quel point c'est difficile, moi qui les enterre tous, plus jamais... Plus jamais... jamais.

Le mot en boucle comme pour sceller la décision dans un esprit avant que je ne la reprenne.

~ Si tu n'es pas capable d'être celui que j'ai aimé... Alors...

Autant disparaître tous les deux si le destin en avait décidé autrement et dans ce sombre cocon, la chaleur dissipait l'humidité de la pluie, les flammes chassaient les ombres à l'intérieur même de ce qu'il avait créé lui-même... Un four.

~ Disparais à jamais, prouve que t'être vendu à cette chose n'a servi à rien, fais-moi disparaître aussi si tu comptes ne les retirer eux aussi. Car combien même je m'étais promis de tous vous aimer pareil, je t'ai toujours mis au dessus d'eux.. Je refuse d'être ce monstre là, tu comprendras n'est-ce pas. Je ne peux pas les laisser disparaitre. Et ton choix à toi, ta haine ou nous ?

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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMar 15 Avr 2014 - 0:53

« Les anges pleurent en voyant un tel désastre, la pluie est leur plus beau requiem ...»


Mon bras me fait mal, Aoji'. Son étreinte est si forte ... Quelle est cette peur qui te peine tant ? Pourquoi me regardes-tu de la sorte ? Qu'est-ce qui va se passer ? Qu'essayes-tu de me dire ? Vas-tu te battre ou abandonner de si tôt ? Arrête tu ne m'as jamais habitué à ça, tu as toujours su te montrer plus forte,ou est la lionne qui fait taire mes lions ? Fais moi taire cet homme, sinon je vais devoir le faire taire une bonne fois pour toute. Cependant ce n'est pas ma mission, mais la tienne, il est venus le temps pour toi de prendre ta revanche sur la vie. Coupe lui la tête, la langue, les mains et les pieds, qu'il meurt une bonne fois pour toute. S'attaquer à Kiri, s'en prendre à toi, il avait fait plusieurs erreurs et je n'étais pas le seul à penser la même chose. Hattan ? Que fais-tu en ce moment ? Si seulement tu pouvais m'entendre, n'intervient pas dans ce combat, tu gâcherais un spectacle.
La scène semble arrêtée, mais très vite quelque chose vint briser le silence établit. Sous terre ... Rapide. Alors que mes yeux étaient plongés dans ceux de la Kaguya, je la vois disparaître, emporter par l'homme dans les airs. Néanmoins il me faut moi aussi réagir et au plus vite. Le petit garçon à ma droite, celui de Suna. Trop jeune pour mourir, les os commence à sortir du sol, mon pied décolle de la terre ferme. Ma vitesse et prodigieuse et cela grâce à l'ouverture de la première porte. Une légère aura verte m'entoure alors, une petite lueur pour l'adversaire. Mon but dans ma course ? Protéger le Sunajin à l'aide de mon cocon. Mon bras l'agrippe, le voilà contre moi tandis qu'un cocon se forme aussitôt autour de nous. Bloquant les os sortant du sol dans un fracassement qui devait sans doute effrayer le Chunin. Il est temps de faire un récapitulatif rapide de la situation, mon cerveau est pleine ébullition.

FUTAÎ ...

Quelques mots, ma concentration atteint son paroxysme tandis que nous sommes toujours enfermés dans le cocon. Je peux sentir le chakra de l'ennemi ainsi que celui d'Aoji, néanmoins des chakras plus petits, se font sentir, ils sont beaucoup. Surement des sbires de l'ennemi au vus de leur auras sombres. Il va falloir redoubler d'effort pour réussir à vaincre un tel monstre. Rien n'est joué, mais ce qui est sûr, c'est que seul je ne peux le vaincre. Je vais avoir besoin de son aide, le roi de la jungle et de tout les lions va faire son apparition, rugit, écrase les.
Rapidement mon pouce se place entre mes dents, une légère pression et une goutte de sang en sort. Ma main se pose alors à vive allure sur le sol, au même instant le cocon se désintègre autour de nous, il a remplit son rôle.
Il y eut tout d'abord un nuage de fumée, puis un rugissement, enfin le corps imposant de l'animal apparut aux yeux de tous. Sa crinière semble flamboyante, il se tient droit et fier. Kaïos, le lion blanc. Bien rare sont les fois où je fais appel à lui, cela signifie que la situation s'annonce complexe.
Face à moi une sorte d'armée squelette, nous l'avons échappé belle, néanmoins tout restait à faire et je comptais bien sur le Chuunin et mon lion pour faire parler d'eux. Ma porte était toujours activée, mon regard lui se porta sur Aoji' et Tenzö. Une explosion avait eut lieu dans leur cocon, qu'est-ce qu'il se passait ? J'espère que tu l'as eu ...
Toi, le Sunajin J'espère que tu es en forme, tu vas devoir t'occuper de ces squelettes là, il me faut un petit peu de temps, ne t'en fait pas si la situation devient trop complexe j'interviendrai. Néanmoins je dois surveiller l'ennemi principal ...
Mon lion rugit une fois de plus comme pour montrer sa détermination. Ses griffes énormes apparaissent alors, tout comme ses canines, il veut en découdre et les pantins en face de lui semblent de bons jouets. Allez amuses-toi va.
Cependant, tout se joue désormais pour moi, je dois réfléchir rapidement à un plan, nous sommes faces à un Kaguya, ce qui signifie forcément pour nous une approche au corps à corps. Néanmoins face à un tel ennemi et une telle maîtrise en Taijutsu, je vais être obligé de tout donner. Mais pas seul, j'ai bien quelques idées en tête. Je vais le briser et elle viendra lui porter le coup final et si je dois me sacrifier avec lui je le ferai. Il va me falloir du temps, j'espère que tu n'as pas peur Sunajin, car désormais beaucoup repose sur tes épaules.

Le combat prend une tournure intéressante, Tenzö,il y a bien une erreur que tu commets une fois de plus. Aveuglé par ton désir de vengeance, tu ne remarques même pas ta fin approchée. J'arrive ...

____________________________


Récap : J'ouvre la première porte, fonce vers Keijiro et le protège dans mon cocon S. Ensuite dans le cocon j'utilise une tech de senso pour te repérer et te suivre et je sens ton "armée squelette". Le cocon disparait, mon lion est présent à mes côtés ainsi que Keijiro. Voilà.
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMar 15 Avr 2014 - 19:00

Un sourire et un regard pétillant que je considérai, peut être me trompai-je, comme un signe de reconnaissance avant que les jolis yeux de la Kaguya ne se reposent sur notre ennemi commun avec un air beaucoup plus grave. En l'espace de quelques secondes, sa silhouette disparue, emportée par l'ex Mizukage aux desseins les plus maléfiques. Quelle est cette sensation ? Ce sentiment d'écrasement, de piétinement ? Je posais un genou a terre tandis qu'un coup d'œil vers les deux protagonistes en face de moi me fit comprendre que c'était bel et bien leurs pouvoirs qui me rendaient ainsi... Je ne dois pas rester comme cela sous peine d'être à la merci de toutes attaques éventuelles. Je dois bouger ! Je n'y arrive pas ! Ce tremblement lancinant de mes mains, cette faiblesse perpétuelle, serait-ce... De la peur ? Je ne dois pas rester comme cela sous peine d'être à la merci de toutes attaques éventuelles. Suis-je si fragile mentalement et psychologiquement ? Il semble que pour moi, l'aventure de la vie va s'écourter plus vite que prévu. Il ne me reste plus qu'a fermer les yeux, baissés la tête et attendre le coup fatal...

Quelle vitesse fulgurante ! L'espace d'un instant, je me suis cru mort mais grâce a l'intervention de ce kirijin, me voilà en vie protéger dans ce cocon osseux. Difficile de nier que ce ninja possède un taijutsu impressionnant. Pensif, il semble être déjà passé a autre chose, une réflexion poussée pour se sortir d ce merdier tandis que d'un signe de tête, je le remerciais. Un signe de tête ? Cela est loin d'être suffisant pour remercier quelqu'un qui vient de vous empêcher de mourir mais pour l'instant c'est tout ce que j'avais à lui offrir, et cela ne sembla pas l'intéresser plus que ça de toute façon. À la place, il préféra désintégrer son cocon osseux pour invoquer un lion blanc des plus massifs. Finalement, je suis heureux que cette bête soit dans notre camp. À la demande de mon compagnon d'armes, je m'occuperai de ces ossatures squelettiques faible mais nombreuse. Ce kirijin m'a montré la voie, il faut se servir de cette peur pour se transcender et c'est exactement ce que je vais faire !

- Venez par la saloperies !!!!! "

Ce cri sortit tout seul, comme pour me donner le courage qu'il me manquait depuis le début tandis que je me mis en travers du chemin de ces saloperies. Une armée innombrable qui risque de me poser pas mal de problème, mais il faut que je gagne du temps pour le Kaguya situé derrière moi. Peu importe mon sort dans cette bataille, il faut que je les occupe le plus possible. Au côté de l'invocation féline, je commençai a user de mon Fûton pour en éliminer quelques-uns, des bulles d'airs certes pas très puissantes mais suffisantes pour ces créatures hideuses. Un constat reste néanmoins flagrant, j'en élimine mais il en reste toujours un nombre conséquent. Je n'ai plus trop le choix, je vais devoir l'utiliser en situation réelle cette fois. Au côté de l'invocation féline, je commençai a user de mon Fûton pour en éliminer quelques-uns, des bulles d'airs certes pas très puissantes mais suffisantes pour ces créatures hideuses.

- " Sutegosaurusu ! "

L'occasion que j'attendais pour savoir si l'entrainement a porté ses fruits... Pas le temps de tergiverser, Sutegosaurusu se mit en boule. Suivant mes ordres et le rythme de mes doigts, il roula sur nos nombreux petits adversaires en mettant en évidence les pics placés sur son dos avant de revenir se placer au côté de l'invocation du kirijin. La supériorité numérique de ces squelettes s'est nettement amoindris et maintenant, il y a désormais deux monstres massifs sur le terrain !

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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyJeu 17 Avr 2014 - 16:44


Les flammes écarlates. Égales dans leurs grandeurs à la passion résiduelle qui nous prenait jusqu'aux os. Nous Kaguya. Maître de la mortalité dans ce qu'elle a de plus passionnée. Faisant du meurtre et de l'amour, un méandre grec, symbiose légendaire où le sens de l'amour se confond à la haine. Car la frontière entre la haine et l'amour n'est pas plus épaisse qu'une feuille de papier. Un papier rouge, taché du sang de la trahison. J'offris mon cœur et mon âme à la belle de mes songes. Lui octroyant la plus grande importance qui soit. Tenaillant l'espoir d'une nouvelle vie. Faite de débauche et de liberté. Se libérant des entraves pénétrante, les entraves de la vie. Quand le bonheur semble être la somme de ce que nous possédons ! De ce que nous réussissons ! Réduisant ma culpabilité à un sac de briques. Dont on se serait délesté ! Sans barrière et sans frontière, je lui donnais le sens de l'éternité. La vérité macabre. Une corruption innommable, pervertissant le cœur à sa racine. L'arbre des mortels, dont les feuilles exprimaient les ressentiments les plus orageux. Une confiance aveugle, comme un sabre antique qui ne perdit jamais soif de sang. Une liaison dangereuse. Jamais homme et femme ne convint leurs esprits, au point de se perdre en l'autre jusqu'à devenir ce qu'il y'a plus diabolique. Nous sommes nourris l'un de l'autre. Jusqu’à pervertir notre chaire avec des espoirs mal entendu. JE SUIS TOI ! Nous sommes l'un et l'autre ! Unis dans la douleur et l’orgueil ! C'est un orgasme, la chaleur et la fournaise de la prophétie féminine. Cette chaleur, cramant corps et espoirs, dans un cocon de fleur d'os. L'os oui ! La base de l'homme ! Ce qui maintient tout équilibre du corps. Son socle et sa forme. Être l'homme qu'elle aimait ? Mais je l'étais plus que jamais ! Une fougue édulcorée à la patrimoniale marchandise du clan Kaguya. L’expression folle du sacrifice au sein de la vierge désirée. Embrasse ma mort ! J'ai pourvu à ton ardeur par les rires et les pleures ! Nous sommes si liés toi et moi que nous ne serions embrasser les vérités du monde l'un sans l'autre Aoji ! Me sauver ?! MAIS ME SAUVER DE QUOI !!!! Je suis le mal ! J'ai perdu tout idéal de paix dans le bleu de tes yeux ! J'ai vendu ce qu'il me restait d'humanité pour découvrir les vertus de la liberté ! Ce n'est plus une question de mort ou de perdition. Ce n'est plus la question d'être l'un avec l'autre ! De trahison et d'amour ! Ce n'est plus toi et moi ! Nous sommes les apanages des amants ! Le sang nous a trop nourrit pour se croire prompt à la noblesse ! Le village de la brume est la symbolique de notre union ! Une brume sanglante. Une brume de sang ! Aveugle, romantique et putride. L'odeur que me laisse la chaire brûlée n'est qu'un parfum de lavande. Mon corps marqué par le tien ne se soucis plus de tes vanités. Tu es la plus sombre pécheresse. Et moi que l'on peut désigner comme le diable ! Je suis l'ange qui vient te libérer du poids de la brume sanglante ! Le jeu prend fin ! Le jouet que j'étais se libère !

La fleur éclos sous ta résignation. Tu tentes une dernière carte ! Tu veux et désire tant jouer ta vie sur un jeu de tarot ! Ne comprends-tu pas que je ne suis déjà plus moi que toi ! ZOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO. Il m'a fait devenir l'homme que je suis. Celui qui sommeillait et retenue par les astres. Tu fus une lumière, aveuglante et réchauffante. Celle que j'embrassais avec une telle passion que les draps de nos chambres se faisaient nature de la souillure ! Je suis le produit de toi ! Je suis le produits d'eux ! Pays de perfidie. Pays d’orgueil ! LE PAYS DU PÉCHÉ ! Ils peuvent m'amuser avec les rugissements des lions. En combattant les squelettes de la colère. Ils peuvent garder espoir de jours meilleurs. J'ai donné à ce pays mon être dans son ensemble. PAR CE SACRIFICE INUTILE ! Est venu à moi l'aube d'une vérité nouvelle. Nous allons nous battre jusqu'à la jouissance. Jamais au cœur de la guerre homme et femme n'aura connu plus de mélancolie et plus d'horreur ! Le souffle de ton explosion te laisse au sol. Contemplée par la magnificence de ma décision ! Il n'y a maintenant plus d'équilibre. Il y'a plus rien hormis le sombre et le malsain. Tu veux dont saisir l'opportunité de connaître la folie ! ET BIEN VOIT !

-Tenzo tu perds pieds là... Laisse moi reprendre le contrôle !
-SILENCE DÉMON ! Observe la folie à son apogée ! Elle veut me sauver ! Le seul et l'unique ! L'homme qu'elle ne soumis jamais réellement à son corps damné ! JE SUIS L HOMME EN CET INSTANT ! Car j'aime l'homme dans toute sa splendeur et sa folie. SES DÉFAUTS FONT DE LUI LA CRÉATURE LA PLUS LUMINEUSE !

Les os sont craquelés jusqu'à se fendre et laisser apparaître la misère. Une femme resplendissante en apparence. Mais qui se saura perdu dans l'égoïsme ! Brûlée dans la chaire et dans l'âme. La douleur et la tristesse deviennent la pitance des hommes ! Ton lion ou ton vent à toi manant ne saura expier le poids des malheurs que vous m'avez causés ! Craignez la mort ! Craignez la vengeance ! C'est un moteur bien plus terrifiant que l'amour que je porte à cette femelle ! Mon dernier élan d'humanisme fut trahis ! Ni vos âmes ni votre courage ne pourra arrêter l'horreur. Tu veux rugir lion de pâquerette ! MAIS QUE SAIS-TU DE LA COLÈRE ET DE LA HAINE ! Vous les Kirijins n'êtes que des misérables nourrit à la gloire ! Habitués à entendre que vous êtes les élites de la guerre ! La guerre hein ? Vous la voulez ! Je vais vous montrer ce qu'est la folie guerrière dans ce qu'elle de plus prenante ! Ma punition sera de vous mettre face à vous-même ! Démon ! Monstre ! Voyez maintenant que mon armure est en branle. Que la flamme d'Aoji a creusée ma peau jusqu’à l'os ! Je me saisis du symbole de l'union ! Le médaillon qui liait à l'amour ! Tant que le sien et le mien seront liés nous ne pourront être désunis avait-elle annoncée ! Ce qui me raccordait comme une ficelle rouge à la plus majestueuse et noble envie. Le désire de vivre avec parcimonie. Baiser, dormir et manger, combattre, tuer et se reposer ! VOILA LA VIE DE KIRI ! Une fumée opiniâtre tandis que les squelettes sont abasourdis et craignent le courroux de leur maître ! Ils fuient en rampant devant l'ignominie ! Comme des insectes ils saisissent la fuite sans se faire attendre. Le médaillon est jeté aux pieds d'Aoji après arrachement. La pauvre m'observe ne sachant quel machiavélisme me fait frisonner. Je cris ! Je cris oui ! Jusqu’à assombrir le ciel et nourrir l'orage ! Je cris à en faire pleurer les âmes que le crane dévore ! Je cris à faire fuir les animaux et faire jouir les insectes qui sortent du sol ! Ni homme ni femme dans la tonalité ! La pluie étant le lavement. Elle frappe et claque le sang alors que ma peau retrouve sa beauté d'entant ! Une larme dans plusieurs. Il chiale le ciel. Car je vais pourfendre l'idéale de la guerre d'une main pieuse ! Vous êtes assourdis par l'horreur désormais ! Soyez terrifiés par mes cris ! Ni homme ni animal ! Tellement sanguin, que mes ongles arrachent ma peau ! Que les femmes et les hommes désirent se retirer les oreilles ! Les nourrissons pleurent ! Mon visage se tord et mon corps exprime la retenue qui ne parvient plus à se mouvoir ! Les âmes s'enfuient du crane d'os. Elles craignent la douleur. Si grande et si puissante qu'elle ferait pâlir Jesus ! Voici la folie ! Devant le corps de mon aimée. Découverte au ciel de l'enfer.

-Tenzo !!!! Ca suffit ! Qu'est ce que tu fais !!!!!
-SILENNNNNNNCE !!!!!!!

Les squelettes paniquent et fuient la scène. Les os se désagrègent. Le noir embrase Kiri sans ménagement. Il n'y a plus rien ! C'est le vide et la panique ! Est-ce illusion ! Rien n'a plus de sens. Les yeux se perdent à l'horreur. Enclavés dans l'idée du vide. Une ombre s'extirpe de mon corps. Elle semble dévorante. Malsaine. Pourtant attractive comme un astre. Les âmes des cadavres marchent vers moi. Le bras levé, comme des drogués en état de manque. Ils ne peuvent courir mais leurs voix appellent mon sang et et mon cœur. JE LEUR DONNE CE QU'ILS SOUHAITENT ! Le malheurs ! Oui ! Âmes damnés ! Nourrissez-vous de ma folie et de ma douleur ! Venez vous abreuver de ma peine ! Sentez-là, qu'elle vous fasse gémir ! Je veux vous entendre frémir ! Qu'il n'y est plus de règle et de lois. Qu'il n'y est plus de sens à l'existence ! je veux Kiri ! je veux la vie et la mort à la fois ! JE VEUX MA FEMME ! Je vous ouvre les portes de l'enfer sur terre ! Venez à moi ! Protégez-moi de la connerie des hommes ! Frappez ! Trancher et mordez tout ce qui vit !!!!!!!!!!!!!!

-Tenzo....

Un son macabre. Je ne suis plus qu'une marionnettes aux mains de ma douleur. Les esprits ne savent plus... Me prendre moi ou prendre Kiri ? Mon visage devient soudainement aimant. Posant l'oeil maussade sur celui de la muse qui inspira toute cette perversité. Un pas ! Les âmes commencent à se reculer. Elle sentent qu'il n'y a plus de résolution. Je relève subitement le regard sur le monde. Et je les vois ces Kirijins vaillant. Mon souffle se fait balbutiant, je ne me contrôle plus depuis longtemps. Un nouveau cris retentit. Mais il n'est plus d'horreur. Il est de douleur. Les larmes coulent à nouveau. Le chaos devient ordre. Mon visage n'exprime plus qu'alors la devanture d'une fin qui s'annonçait naturelle. Le ciel gronde par l'orage à chaque pas. Mon armure d'os craint pour moi. Alors que les esprits cherchent à dévorer tout ce qui peut apporter du sens à la vie. Ils ne s'attaquent pas seulement aux vivants. Mais aux bâtiments. aux photos de famille, aux poupées des jeunes filles. Ils n'y a plus d'équilibre. Plus de paradis et d'enfer. Il n y'a que toi et moi. Aoji... Dieu est l'être le plus sadique du monde. Offrant le monde et ses joies et leur parfait contraire. Il nous observe pour son plaisir. Il nous observe nous déchirer. Il nous observe perdre ce que nous avons battis... Je suis alors proche de toi. Que tu es belle. Dès l'instant où mes yeux se sont posés sur toi je l'ai su. J'ai vu ma fin. Je savais que nous étions liés. Je savais que ma puissance se targuerait d'évoluer à chaque contact de tes lèvres. Je savais que Kiri me boufferait. Je savais qu'être Kage nous réduirait à l'impatience. Je savais qu'ils ne supporteraient que nous ayons le droit au bonheur. Je savais oui. Je tombe à genoux... Le sang sur le médaillon et la main à ta joue. Je n'entends ni cris ni orage. Nous sommes un pays de fleur. Au milieu de celles que tu préfères. Me sauver.... Tu m'as tué. Tu m'as déjà sauvé.... Accepterais-tu toi que je deviennes une ombre ? Que je ne me possède plus ? Que je ne t'appartiennes plus ? Je ne l'accepterais pas pour toi. Je ne le pourvoirais pas pour moi...

-Je te pardonne mon amour... Parce que tu es toi. Parce que je suis ce que je suis et que cette faute m'incombe. Ils veulent nous voir terrible et malheureux. Que peuvent-ils comprendre de nous ? J'aimerais que nos âmes investissent le destin et se retrouvent. Sans toi je suis incomplet Ao... Sans toi je suis démon... Sans toi je ne suis plus moi...

Ma main s'élève. Annonciatrice de la fin. Je ne lui offrirais pas un dernier baiser. Vous les humains avez confondus l'amour et le sexe. La possession et l'envie. Ce n'est pas un baiser qui est l'expression de la plus sainte appréciation du cœur. C'est un regard. Celui de l'enfant devant son cadeau de noël. Celui de l'homme lorsqu'il déshabille la femme comme il déballerait un paquet cadeau. C'est l'union des sens. Ce n'est pas se regarder l'un et l'autre. C'est regarder dans la même direction. Ce n'est pas dévaler une pente ensemble. C'est se porter pour la gravir... Il n'y a même pas besoin de l'exprimer. Le vrai amour coule de sens. On le sait, on le vit et on le sent. Sans mesure et sans retenue. Que je t'aime Ao... Au point de mourir avec toi. La première fois j'ai refusé de t'emmener. Par orgueil. Une hésitation brève. Je croyais que te laisser la vie était une preuve d'amour mais ce n'était que de l’orgueil. Passant pour le héro et le bon et te condamnant à la tristesse. Mais cette fois non. Nous étions trop pur pour le monde. Trop pure pour Kiri. Nous étions trop grands pour eux. Alors je t'emmène avec moi.

-Tenzo !!! Ton âme ne supportera pas ! Tu vas mourir !
-Nous allons enfin vivre au contraire. Que Kiri soit damné à jamais. Pour tous ce qu'elle a commis d'horrible.

Mon os s'extirpe de ma peau tandis que je porte mon regard aux Kirijin. Jamais plus grande dépression ne découla d'un regard si vaincu... L'emporter c'est tuer Kiri... Et je les aime. Malgré tout ce qu'il m'ont fait... Malgré tout ce qu'ils m'ont battu... Je les aime... Elle voulait me sauver...

-Fuyez Kirijin... Fuyez pour votre salut...

Je lui transperce le cœur. Regard plongé l'un dans l'autre. Ce n'est pas un au revoir. Nous allons nous retrouver. Je le sais. Car on ne peut nous séparer. Par delà la mort et les âges. Je lui souris un instant. Un sourire comme j'en offrais aux temps jadis. Quand nous nous découvrions. je n'avais que 16 ans. Elle en avait en avait 17. J'étais cuité et elle m'arrangeait l'affaire... Je l'avais comparé à la lune. Je l'avais comparé au soleil. Je l'avais comparé à tout ce qu'il y'a de plus beau... Mais Ao... Tu es juste Ao. Et cela a toujours suffit... Le sang coule sur le sol. Je ne la quitte pas du regard. Les esprits s'affolent, ils sentent que Tenzo meurent de l'intérieur. Mon âme tombe du corps. Visible et lumineuse pour embrasser une dernière fois la belle. L'union de l'ombre et de lumière. Nous sommes désormais seuls. Sans entrave. Sans politique ou condition. Il n'y a plus que nous... Zo est désormais le maître....

-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! VOUS KIRIJIN !!!! VOUS ALLEZ ME LE PAYER !!!!

Il est devenu fou le Furyou. La seule âme qui ne l'a jamais compris. La seule âme qui lui évoqua de la compassion. La seule histoire qui pouvait lui faire entrevoir la vérité humaine. Les âmes hurlent si fort autour de lui qu'elles en deviennent démoniaque. Elles veulent dévorer le monde. Elles veulent dévorer les Kirijins. Les yeux de mon corps sont désormais entièrement noir. En tuant Aoji je me suis tué. Il n'y a plus rien d'autre que la colère qui puisse émaner de Kiri. La colère... La source de la haine. Une fureur comme dernier rempart à l'humanité... Le monde est finit....



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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyJeu 17 Avr 2014 - 22:53


On m'avait dit un jour, « aimer ce n'est pas possédé, c'est accompagné... », pour moi aimer avait toujours été protéger, céder à tout ce qui rendrait heureux ceux qui savaient prendre place dans mon âme si vide. Entourée, mais seule, toujours définitivement, mais au final, ce n'était peut-être qu'une idée, une mauvaise volonté. Cette isolation je la voulais, parce que j'avais peur et toutes mes erreurs je les commettais pour la même raison, mais c'était fini. Grandir hein Sempaï...?

Je me contenterais de survivre pour l'apprendre un jour ce mot, car récemment, j'avais appris ce que voulait dire « respect », en partie du moins. Respectueuse, désolée, mais je ne l'étais pour rien, ni personne, ma nature, pas forcément mauvaise, car comme m'avait dit Rei, c'était à moi que je devais plaire en premier lieu. Mon reflet dans mon miroir que je ne devais pas avoir mal en le regardant, je t'avais entendu mon frère, bien que souvent j'avais l'air d'ignorer tout leur conseil... C'était faux, j'entendais sans entendre pour qu'un jour cela fasse écho dans ma tête, qu'ils me sauvent moi, eux... Eux que je voulais protéger...

Je voulais mourir ? Souvent. J'étais lâche, égoïste, en ce moment même encore, mais alors, mais alors pourquoi, pourquoi, pourquoi ce chakra qui m'imprégnait, pourquoi mon corps de se défendait, pourquoi je le faisais se défendre d'instinct en le recouvrant d'écailles osseuses pour m'épargner des flammes qui très vites noircissaient ces dernières. Si vite, peut-être trop, cet air calciné me donnait un air vaincu, détruite, mais c'était loin d'être le cas, je l'écoutais, une expression figée au visage... Le cocon s'était effrité, il tombait, les flammes dévoraient tout, apaiser et purifier même mon être, comme un ménage qui devait se faire et l'homme face à moi, je ne le reconnaissais pas. C'était l'ultime signe du destin que j'attendais, il parlait de vie, mais son os s'enfonçait pour me donner la mort, maintenant un sourire s'extirpait de mon visage...

~ Me connais-tu donc si mal que ça ? Depuis quand les choses sont si simples avec moi... ?

N'avait-il pas vu les os noircis sur mon corps ? J'aurais compris, après le four d'où nous sortions, on aurait pu croire à la déformation de ma peau, de mon corps, mais lui, berné si aisément, par mon discours ou mon acte. Quelle déception, le monstre l'avait rongé, la preuve était là. Il avait percé à travers mes écailles par la violence de son poignardage, mais.... J'avais senti, réagi, retenu sa pointe si douloureuse dans ma poitrine, je voulais me sauver moi, car il avait dit vrai sur un point, lui s'était moi... associons prêt alors qu'il était déjà mort. De mes mains. Le sang, le mien qui s'écoulait le long de mon buste, de ses doigts, avait-il senti la marche stoppée de son os dans ma chair ? Qu'importe, seule une vérité comptait maintenant qu'il avait volé son ultime baiser, un adieu...

~ Kiri ne meurt jamais, elle vit à travers ses enfants Tenzö... Non et nos horreurs entre autres.

Le sourire s'étirait encore, la fin ? Le commencement plutôt, l'ancien Mizukage disparaissait enfin, j'étais incapable de me battre contre lui, mais ne resterait plus que la chose maintenant, je ne pouvais disparaître sans la faire payer elle, mal me connaître. Une de mes mains longeait son visage jusqu'à sous de son menton, ma main se posait sur son cou, mon regard une dernière fois plongeait dans le sien, j'ignorais le chaos autour, la bête allait rager bientôt, je n'attendais qu'elle, que ce moment. De longues griffes au bout de mes doigts, un futon et toutes mes forces dans ce geste qui s'abbatait en bas de ventre et remontait le long de son torse. La volonté de trancher, le faciès avait changé, limite mauvais déterminée. La fin n'était pas si simple, comme la vie qui ne le serrait jamais.

~ C'est toi qui va payer ton affront !

À nouveau le sang, le mien, c'était certain... Le sien ? Le nôtre, le leur ? La fin pouvait être si simple que ça ? Non. Je ne voulais pas, pas quitter ma princesse, pas les abandonner à leur sort, pas me résoudre à un aussi minable pour moi, pas à donner raison à la fatalité.

¤ Shio, aide-moi, à notre portée, viens ! Allez !

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Dernière édition par Kaguya Aoji' le Ven 18 Avr 2014 - 2:21, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 18 Avr 2014 - 1:06

« Les anges pleurent en voyant un tel désastre, la pluie est leur plus beau requiem ...»


Et le monde s'écroule, nous ne sommes que les spectateurs d'un carnage. Incapable de réagir face à tant de haines, de violences, qu'est-ce qui pouvait bien les ronger autant ? Pourquoi ? Les Hommes sont-ils faits pour ce détruire de la sorte, dans les cris et les larmes, dans des bains de sang ? Des corps sont à ma gauche, d'autres à ma droite, le sang coule sur le sol, chassé par une pluie s'abattant sur nous avec une force incroyable. Comme si même les Dieux n'étaient pas avec nous aujourd'hui. Serait-ce une vengeance, Kiri devait-il payé pour ses erreurs, ses atrocités ? Tout semble disparaître peu à peu autour de moi, cet homme était si puissant ...

Je pouvais sentir son chakra, du moins c'était différent, une aura meurtrière s'en dégageait, ça en devenait presque troublant. Comme si le mal l'avais rongé, il pourrit de l'intérieur. J'ai l'impression de croisé toujours les mêmes personnes ou plutôt que tu étais l'amour de Aoji'. Et je comprends mieux sa douleur en t'observant, vous êtes pareil. Sauf que elle l'utilise pour le bien, que fais-tu toi ? Comment un homme aussi réputé que toi pouvait en venir à de tels actes, un ancien Mizukage ! N'as-tu donc aucune peines à détruire ton ancien village, ceux qui t'ont bercé et essuyer tes excréments lors de ton enfance ! Tout comme moi tu dois tout à ce village et il fallait que je le vois partir en cendre pour comprendre. Que te faut-il à toi ? La mort de celle que tu aimais tant, c'est ça ta fierté ?

Comment peux-tu mourir de la sorte, PARS EN HOMME EN ARRÊTANT CETTE FOLIE ! Prends ma vie, pas la sienne, ne lui enlève pas son goût pour la liberté, ses sourires volés ici et là, toutes ces petites choses qui la composent. Ne lui retire pas ce que nous n'avons pas, des gens qui comptent sur elle. Tu serais bien un égoïste en l'enlevant à Kiri, tu ne t'en rends pas compte des répercussions. ELLE EST L'OSSATURE DE CE VILLAGE ! Je ne te laisserai pas me la prendre, nous la voler, quitte à devoir tout donner. Viens je t'attends, tu serais fou de penser que je plie le genou facilement, il n'y a qu'un seul homme qui eut la chance de me toucher. Regarde cette balafre sur mon visage elle est là preuve de la terreur du village caché de la brume, elle est la seule présente. Je ne me suis pas entraîné toute mon existence pour échouer aujourd'hui, ne m'oublie pas je suis encore là.

Pour l'instant je ne fais que t'observer, si bien que tu ne me regardes même pas. Sache que je peux apparaître devant toi à tout instant, la distance n'est pas si grande, mes appuis sont présents et ma vitesse suffisante. Mais je garde ce duel pour la fin, si je dois mourir, ce sera face à toi, quant mon cœur cessera de battre. Et plus je te regarde, plus ma haine grandit, tu retardes l'explosion et j'ai le doigt sur le détonateur. Attention ne me pousse pas trop où je saurai obligé d'appuyer.


Et le cri vient briser la scène, le décor tourne autour de moi, cela résonne dans ma tête encore et encore. Quel est donc ce pouvoir, je n'avais jamais vus quelque chose de la sorte, je pensais peut-être à du Genjutsu, mais jamais je n'avais senti une tel douleur. Mon sang en est glacé, mes poils se redressent, je suis pris de frayeur, tu es plus triste que moi. Oui, le jeune insouciant que j'étais, pensant être le seul à souffrir, mais en fait ce monde nous bouffe tous. Néanmoins nos chemins sont différents, le mien est pour le bien, pour un jour défendre les générations futurs, même si cela doit me couter la vie.

Et qui sait si l'un d'eux viendra à instaurer la paix éternel. Mais revenons en à toi et cette douleur dans ta voix, j'ai l'impression de devenir fou, ce cri d'horreur qui ne cesse de me tourmenter, je n'arrive pas à comprendre, je me perds dans mes songes, oubliant l'espace d'un instant la raison. Je restais fixé dans le décor, tout tournait, mes yeux restaient fixes, seul mon esprit était ailleurs. Si bien que je ne les avais pas vus arriver, d'un seul coup des âmes foncent droit sur moi, cette allure spectrale, une odeur de mort s'approchant de moi. Incapable de bouger, le cri me tourmente trop. Pas d'échappatoire, mon esprit se ferme, ils arrivent. C'est alors que la sensation vient à moi, je ne me sens ni en colère ni même blessé, elle est traversée et repartie.

Je me sens juste vider de toute ma haine, celle envers Hattan et tout ce qui me ronge depuis mon existence C'est comme ci j'étais purifié. Mais comment cela était-il possible ? Pourquoi Tenzö ? Pourquoi nous aider de la sorte, te déchires-tu de l'intérieur ? Une partie de toi, infime soit-elle, possède encore de la compassion ? J'aimerai tant te poser toutes ces questions, mais ce n'est pas le moment ni le lieu et cela ne se produira jamais. Puisque aujourd'hui l'un de nous mettre un genoux au sol, jusqu'à finir par l'épouser. Puis d'un seul coup, une voix apparaît dans ma tête, plutôt douce et aigüe, féminine, néanmoins le ton est pressé, il me faut quelques secondes pour bien comprendre qu'il s'agit d'Aoji'.

Elle vient de me libérer du cri, sa voix ma ramener à la réalité, c'est surement ce qui me rattache à ce village dans le fond, cette femme. Tu vois, tu nous lies tous. Néanmoins la vision qui s'offre devant moi me fait rugir de colère. Il l'a transpercé de plein fois et je n'ai rien pus faire. Cependant elle semble le bloquer, il est temps pour de rentrer en action, je suis fou de rage, tout me démange. Plus le temps d'observer, regarde bien ce dont je suis capable :
Gamin couvre mes arrières !
Pas le temps de polémiquer ou bien même d'établir un plan. Mon regard se pose sur le lion, nos entraînements en commun nous ont permis de nous comprendre facilement. Je bouge ma tête vers Tenzö, désormais il est notre cible. J'avance alors d'un pas, puis d'un seul coup libère tout les flux de chakra en moi ou presque, mon aura devient alors bleutée et mon chakra se fait de plus en plus intense.

Mon prochain pas me propulse directement dans le dos de mon adverse, avec une seule idée en tête, le détruire. Néanmoins je ne suis pas seul à arriver dans son dos. Mon félin apparaît aussitôt pour lui apporter un énorme coup de griffe en pleine jambe. Un balayage des plus réussis et pouvant aller jusqu'à la paralyse du membre touché, j'avais entraîné ces bêtes pour de tels enchaînements le voici. J'apparais alors d'un seul coup, quelques secondes à peine après le lion, mon bras n'est plus humain, il est recouvert d'une grosse couche d'os, pouvant trancher n'importe quoi.
NE ME SOUS ESTIME PAS !!!
Le coup est partit, avec la puissance des portes et la force de base de cette technique, si il est touché il ne se relèvera pas ...

____________________________


Récap : Je prend le cri de plein fouet, les âmes me passent dessus. Néanmoins ces âmes sont censés bouffer tout ce qu'il y a de mauvais en nous, c'est donc un moyen de nous purifier, je n'utilise donc aucun chakra et laisse les âmes pénétrer en moi. Mais la voix d'Aoji par télépathie me sort du cri et me ramène à la réalité. Je la vois transpercer et te bloquant, ma sixième porte s'ouvre alors rapidement, je disparais de ton champ de vision tout comme mon lion. Celui ci utilise un boost de charge rang A. Quant à moi ma vitesse est multipliée par 4 et ma force aussi. Donc si mon lion te touche il te paralyse une jambe, tandis que moi je te frappe avec le gros bras en os (cf Kimmimaro) technique rang A x 4 par les portes. Équivalent à peu près à du S. Et c'est tout pour le moment.
Santé : Intacte.
Chakra : Bonne partie consommé.
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Dernière édition par Kaguya Shio le Mer 23 Avr 2014 - 20:25, édité 4 fois
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyVen 18 Avr 2014 - 12:55

Le ciel s'obscurcissant au-dessus de nous n'annonce rien de bon. Mêlée a la brume, cela limiterait notre visibilité si les flammes d'Aoji n'avaient pas permis d'y voir plus clair. Cela ne fit cependant qu'accentuer cette inquiétude qui m'habitait depuis le début de cet affrontement entre monstres de Kiri. Je n'avais jamais pensé rencontrer des personnes avec une telle force, Kiri possède une réputation sulfureuse et je dois bien avouer qu'elle n'est pas usurpée. J'essaye de faire bonne figure au milieu de ce trio impressionnant, mais mes capacités ne me le permettent pas toujours malheureusement, je suis limité par rapport au Kaguya et leurs maîtrises de leur art, je me tiens a distance, prêt a aider qui que ce soit qui semblerait en avoir besoin. Quelle est cette sensation malsaine ? Ce sentiment pesant qui m'inquiète au plus haut point !

- " Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!! "

Ce cri de douleur, sortant des profondeurs de mon être, inaudible et caché par un cri encore plus démoniaque. Un cri qui en plus d'être douloureux me donnait des frissons, jusqu'à en frôler la paralysie. Posant les genoux a terre, dans la mare de sang groupillant d'insecte en tout genre qui se noyait, je tentait par tous les moyens d'atténuer cette souffrance horrible. Se boucher les oreilles, je peux toujours essayer, mais ce hurlement ne semblait en aucun cas du monde des mortels et cela ne marcha que très peu. Ma vision se trouble, je ne distincte plus que les reflets orangés des flammes de la Kaguya et les silhouettes des personnes présentes que très vaguement. Je suis dans l'incapacité de faire quoi que ce soit pour aider mes camarades, cela m'exaspère, mais le fait est que ce cri me rend complètement inapte a toutes attaques, et même toutes défenses pour le moment. Et pour ne rien arranger, qu'est-ce que c'est ces saloperies volantes ? Ça n'a rien d'humain et je suis à leur merci, je ne peux malheureusement rien faire une nouvelle fois. Je suis faible, mais... Que se passe-t-il ?

Les entités malsaines passent au-dessus de moi sans me calculer, sans me prendre en compte. Comment est-ce possible ? Je m'étais préparé au pire, mais ces ennemis ne seraient donc pas une menace pour moi ? Un coup d'œil sur ma gauche, je vis le kirijin qui m'a permis d'éviter la mort un peu plus tôt être pénétré par une de ces ames. J'ai beau tendre la main vers lui de façon désespérer, au risque de m'évanouir sous l'accentuation de ce cri démoniaque, cela ne l'aidera en aucun cas. Je la vis ressortir aussitôt entrer, la silhouette du Kaguya semble encore debout à mon grand soulagement. Cette dernière me fixa et avec difficultés, je parvins à distinguer le mouvement de ses lèvres. Te couvrir ? Comment ça ? Je suis dans un état peu recommandable en ce moment et il risque difficile pour moi d'effectuer la tâche que tu me demandes. À peine, le temps de gueuler un " NON ! " Que sa silhouette disparut de ma vision troublée. Sa fulgurance lui a permis une nouvelle fois de se retrouver derrière notre adversaire accompagné de son félin des plus dangereux. Cela devient insupportable, je plonge face la première dans le sang jonchant le sol. Il faut néanmoins que je parvienne à un dernier effort ! Un ultime ! Dans un léger regain de lucidité, je parviens à mouvoir ma main droite pour faire en sorte que ma marionnette envoie une corde afin d'entraver un des bras du démon dont il aurait éventuellement pu se servir pour se défendre. Cette entrave est loin d'être solide, dépêchez-vous de le renvoyez d'ou il vient ! Je ne tiendrais pas longtemps...

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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 23 Avr 2014 - 0:30


Un regard noir. Entièrement noir. Plongeant son amertume dans l’œillade désespérée de la Kuguya qui osait se rebeller faca à ma suprématie. Tenzo n'était plus là pour me retenir. Comprenait-elle que mon sang, celui du corps de son défunt mari, n'était pas si glacial par hasard ? Je vis, je suis là, mais ce corps est mort. Nul douleur ne peut m'être communiqué de celui-ci et selon mon point de vue elle ne faisait que mutiler un peu plus ce qu'il restait de l'image qu'elle garderait de celui qu'elle aimait. Le sang coulait le long de sa main tandis que je me penchais en avant pour lui offrir le plus horrible de mes sourires. Les cheveux sous la pluie gouttant sur son visage. En l'observant avec un peu plus d'attention et après tout ce qu'il venait de se passer je comprenais mieux l'amour qui lui fut porter. Tenzo, je ne connaissais sans doute mieux son âme qu'elle. Et je pouvais dire que cette hargne, cette capacité à ne pas abandonner quoi qu'il arrive. C'est réellement sans doute ce qui séduit mon hôte dans leur jeunesse. Il lui fallait une guerrière à ses côtés, capable de lui tenir tête, de lui résister à chaque instant. Car il était de ceux-là comme elle. Sauf que cet amour, finit par le dévorer. De mon point de vue, elle était bien la cause de ses malheurs et le véritable passage qui me permit de me saisir de ce corps.

-Toi symbole de Kiri ? Alors je n'ai pas vraiment à hésiter.

Les âmes pourtant ne perdirent pas de vue dans ce méli-mélo l'état des choses. La plus part des Shinobis devaient se démener comme ils pouvaient pour leur échapper. Ils n'avaient apparemment pas compris que cette technique avait été orchestré par Tenzo comme une dernière chance... Je le savais moi-même mais n'allait pas faire entendre cette trahison. Le malheureux leur avait ordonné de dévorer ce qu'il y avait de sentiments néfaste dans les Shinobis de Kiri. Sa majesté me chatirait pour cette erreur. Je devais donc me dépêcher. Malgré tout je ne comprenais pas pourquoi ? Il était tellement convaincu. Tellement certain de vouloir leur mort. C'est en dévisageant la femelle que je me disais finalement qu'il n'avait pas pu se résoudre à un accès de rage définitive... L'état des choses devenaient chaotique. Cela avait trop traîné. Et maintenant que j'étais en pleine possession des capacités de ce corps je me devais de faire entendre quelle était la puissance des meilleures armes du monde. Cependant on ne me laissa pas le temps de le prouver dans la seconde. Je me retrouvais attacher à une corde. Surpris, mes yeux noirs se levait au ciel. J'offris un faciès mécontent mais serein. Je me voyais dépositaire de la mort en ce jour. Ils allaient rapidement le comprendre. Ils étaient bon. Je devais l'avouer. Les coups du Kaguya et du lion qui suivaient me tordit le corps en deux. Comme si mon squelette se disloquait au point de n'être maintenu que par la peau. Mais ensuite ? Au milieu des hurlements je jouissais de plaisir. Ma tête se retourna sur elle-même. Tordant la peau de la nuque à l'extrême. Le sourire jusqu'à l'oreille n' annonçait rien de bon au Kaguya. Malgré le sang glacé des morts sur leurs membres et mon état je ne semblais retenir aucune douleur. C'était étrange et captivant à la fois.

-A moi maintenant.

Ce corps.... J'en déployais toute la virulence par le déploiement de mes facultés à leurs extrêmes nécessités. L'ombre du ciel devenait cyclonique. Juste au dessus de nous. Il en vint des milliers d'âmes. Encore moins attachante que les précédentes. D'un bleu glauque aux visages et aux membres déformés. Poussant cris d"horreur et désir de violence. Elles plongeaient vers le sol pour investirent la cité telle une armée de folie. Je ne pouvais plus me retenir. Je me mettais à rire à plein poumons.

-HA HA HA HA HA ! C'est l'heure de vous entendre que la vie des morts est de survivre dans l’esprit des vivants ! J’ai cueilli ce brin de bruyère ! L’automne est morte, souviens-t’en ! Nous ne verrons plus sur terre. Odeur du temps, brin de bruyère ! Et souviens-toi que je t’attends !

Alors que j'étais encore attaché et tordu. Les âmes se lancèrent sur mes adversaires par plusieurs dizaines. Cette fois avec la ferme intention de dévorer de l'intérieur tout ce qu'ils avaient de raison. Ce spectacle me saisissait jusqu'au coeur. Emplit d'une joie malsaine qui ne trouverait assouvissement que dans le silence qui suivrait cette attaque. Certaines d'entres-elles s’agglutinèrent à moi. Vision macabre et malsaine, emprunt de toute la perversité que les hommes puissent découvrir. Elles me suçait le corps et le sang, leur visage collés à ma peau faisant office de soin dans un son d'orgasme autant masculin que féminin. Mon corps se remettait ainsi petit à petit. Je retrouvais une forme normal jusqu'à être à nouveau capable de me mouvoir comme un mortel. Je caressais la joue de l'une des âmes avec tendresse dès que je le pus sans prêter attention à ce qui m'entourait.

-Haaaaa mes enfants que vous êtes belles.

Je redressais le regard vers l’horizon et quelque chose me dérangeait. Les âmes de Tenzo. Bien que beaucoup moins nombreuses. Elles s'attaquaient aux miennes. On se serait cru dans une guerre des enfers. Les démons opposés aux autres dans une cacophonie assourdissante de douleur et malheur. Mon nez se ridait traduisant l'entrée de mes instincts animal.

-Je vais la prendre pour te montrer que tu as tord Tenzo. Quel sacrifice inutile...

Je relevais les mains au ciel. Telle une prière. Le trou dans l'ombre du ciel devint plus grande encore. Quelque chose se préparait. Mon faciès devint médisant et arrogant. Le son des cloches tintèrent dans l'assemblée. Un son mortuaire semblable à l'humeur des enterrements. Les adversaires repoussés par les âmes qui devaient se démener, devaient désormais faire avec une plus grande ardeur. La pluie qui tombait du ciel devenait de tristesse. Chaque goutte accentuant la voracité des âmes tout en amenuisant la volonté de combattre de mes adversaires par un odieux procédé. Le ciel devenait en effet un dévoreur de bonheur. Son ombre portant en son sein le souhait le plus maudit qui soit. La peine sur terre. Je tirais sur mon corps. J'étais tellement heureux. Cette fois. Pas un mot n'aurait suffit à décrire la scène. Pas un descriptif. Ce n'était plus compréhensible. Ce n'était plus concevable par la conscience humaine. Je me sentais déjà vainqueur. Cependant.....


-TENZOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Son âme s'était mêlé aux autres et il se collait à mon corps. Tentant de me dévorer comme un damné. Un crève la faim. Physiquement. Il me dévorait la chaire. Il savait que je ne pouvais plus l'atteindre physiquement alors que lui oui ! Si je relâchais les bras ou agissait la technique cesserait d'opérer. S'en était trop !!!! Même si je ne ressentais aucune douleur. Je le voyais me dévorer jusqu'à l'os, arrachant chaire et muscle comme une bête en rage. Fallait-il en être arrivé à un point de non retour pour se dévorer soi-même. Cela me plaisait dans un sens. Il devait en souffrir de se voir. Il y'avait de quoi perdre ? L'esprit ? HAHA !!!

-SALE TRAÎTRE ! JE VAIS T ENVOYER LA OU LES TOURMENTS N ONT NI FIN NI LIMITE TU ENTENDS !

Tenzo... Moi.... Je me retournais un instant sur les Kirijins. Le visage fluidifiée et bleuâtre comme les autres. Je savais que Zo ne me laisserait pas éternellement le ralentir. De mes yeux suppliants je leur ordonnais de fuir. Tel que je l'aurais en tant que Mizukage. Kiri était perdu mais pas eux ! Je ne pouvais pas parler. Mais je pouvais crier comme les autres âmes. Ce cris que j'offrais était sans appel. Je voulais qu'ils s'enfuient. Mon psychisme était unique, de nouveau libre de l'emprise de Zo. Et je savais qu'il allait achever sous peu son oeuvre... Je portais alors le regard sur Aoji. Quelques unes de mes âmes saisissant son corps perdu et brisée... Mais de ce regard, il fut trop bref pour qu'elle ne ressente quoi que ce soit. A moins que... Vint les âmes venant au secours des derniers rescapés... Maintenant Zo serait impitoyable. Une aura noirâtre émana de mon corps ce qui lui permit de me saisir la mâchoire en lâchant l'espérance de sa technique.

-TU AS OSE !!! KIRI VA SOMBRER DANS L OMBRE !

Il me pressait la mâchoire dans l’orgueil colérique tandis que son aura devenait grandissante. Le ciel se tordit littéralement au dessus de nous et toutes les âmes sans exception se mirent à fuir. Du sol sous nous pieds naquit flot de sang porté vers le ciel. C'était invraisemblable. Le sol pleurait du sang du sol vers le ciel ! Le ciel qui s’abaissait sur nous ! Son ombre prête à dévorer le centre ville, la cité ! Des visages commençaient à se former aux aussi dans le sol. Pleurant des larmes de sangs et au faciès d'âmes en pleine compensation de leurs pêchés... Ils hurlaient comme des furies, comme des harpie ! Cette fois Kiri devenait la terre où le vice et la damnation prenait tout son sens. Des mains sortirent ensuite, attrapant tout ce qu'elles pouvaient pour attirer leur prise dans les dents des visages... L'air était emplit de sang et le ciel continuait son avancée. C'était au delà de la folie... Et moi Tenzo, je finissais par être emporté dans l'un d'eux en hurlant.... La brume sanglante... Le sang dans l'air....

-LA BRUME SANGLANTE N AURA JAMAIS AUSSI BIEN PORTE SON NOM !!! HA HAHAHAHA
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 23 Avr 2014 - 2:28


Inhumain. Mes yeux s'écarquillaient, tous les assauts avaient touché leur but pourtant, mais entre mes doigts, un froid, le même que celui du contact de sa peau à la chaleur si réconfortante autrefois... Il vivait, mais il était mort... Vivant, mais mort?

Encore?...

Je me perdais dans son regard, non en faite, j'étais perdue de ne pas le trouver, un sourire, celui du carnassier, mais pas que, celui du prédateur avide, celui de mauvais augure, une horrible sensation de froid longea mon doux avant de se perdre quand ma mâchoire se crispait avec pareil face à face. Puis aussi insififiante que chaque bâtisse ici qu'il avait réduit à néant il m'ignorait pour se concentrer sur Shio, un instant encore avant de se défaire de l'action du Sunajins. Il parlait peut-être, mais dans ma tête s'était créé un étrange silence, un vide incontrôlable. Une de mes mains se posait sur celle qui tenait l'os tentant de transpercer mon cœur tandis que mon regard fatigué se jetant dans celui de l'enfant des sables, pourquoi se battait-il ici? Pourquoi perdre sa vie pour un conflit qui au final ne le concernait pas, j'avais laché mon adversaire des yeux, grave erreur, mais ça ne me semblait plus très important...

Non, car je venais de comprendre. Je ne pouvais pas gagner, il n'était pas ici question de rivaliser de puissance, c'était un corps mort, mais une âme éternelle, un truc du genre du Temple du Kentaro? Mon air se faisait sévère comment rivaliser avec ça?

Bien soudain un sourire tendre, en fait, je savais, dès le début j'avais su, mais je refusais que ça soit cela, une question d'orgueil qui sait... l'azur de mes yeux s'assombrissait dans l'obscurité du Chaos qu'avait créé notre destructeur, il croisait celui d'un noble animal pour qui j'affichais une mine convaincue. Ma main quittait la sienne, sans ne plus sentir l'utilité de le retenir, non, mes doigt s'étaient tendu pour claquer devant son nez des lucioles enflammées bleutées se mélangeaient bientôt à ses âmes. Étrange spectacle, elles étaient sereines et suivaient la montée du sang dans le ciel monstrueux se rassemblant, tandis que moi aussi j'affichais ce sourire de carnassier.

~ Echec.

Le sien, pas le mien, un seul d'entre nous qui survivait et l'âme de Kiri gardée à jamais, il échouerait, il voulait nous détruire, la punition pour avoir cédé aux autres humains et pas à sa majesté comme ils l'appelaient. Ici, Zo était imbattable, trop de morts à utiliser à sa guise, sale fourbe. Le sol saignait, la terre tremblait, le ciel tombait et Kiri hurlait à ses enfants de l'aider, qu'elle se mourait et que répondait sa fille à ça....

- Courage, Fuyez -

Inscription immense dans les cieux qui perçait à travers la haine sombre de Zo. Une lumière vive dans le ciel sombre, une bleutée, des milliers de petites flammes de la même consistance d'une chaleur que j'avais connu dans le temps, à la couleur emblématique de celle qui nous avait ralliée, qui nous détruirait si nous ne l’abandonnions pas. Il suffisait de suivre le mouvement, Tenzö... C'était ça qu'il voulait dire, son ultime cadeau à ceux qu'ils détestaient...? En fait non. Similaire... Il avait appris à aimer la partie la plus détestable de ses problèmes, ce n'était pas la bataille qui était rude, c'était l'idée de survivre à ça qui l'était... D'abandonner. De tout perdre alors qu'il était si facile aujourd'hui de mourir en héros en martyre plutôt que subir la suite, enterrer les siens, ses souvenirs, sa vie.

Ce n'était que maintenant face à ce choix que je comprenais, j'avais parlé sans savoir, blamé sans être consciente, à quoi bon rester quand on avait plus rien? Cela avait été ça le début de sa mort. Les liens forts étaient à doubles tranchants la preuve... Et les miens...sauraient-ils faire le poids à me garder alors je tendais déjà la main vers celui qui disparaissait dévorer par les ténèbres. Seul. Attend moi...

Mais cette fois encore le destin qui en décidait autrement, le fuinjutsu de ma paume s'effaçait... Le sceau de Lucy. Stoïque les premières secondes, très vide une adrénaline me captivait... Lucy?! Je balayais la zone du regard, introuvable, impossible, le fuinjutsu se désactivait qu'à une seule condition... Un manque de chakra, hors vu ce qu'il consommait, impossible, je fixais ma main perdue et voilà que celui de Yuki commençait à s'effacer aussi... Non. Impossible, elle mourait, elles mouraient...?! Un air paniqué cherchait Shio, Rei...? Hattan? Nodoka... Ah moins que c'était moi qui perdait ma vitalité...? Ma main se posa sur ma poitrine ensanglantée, je tenais encore droite pourtant, je sentais ses horribles pulsations qui me faisaient même mal par leur seule existence, sur plusieurs points. Mon nez pointait vers le ciel... Courage hein?

Mes mains se tapaient entre elle, une ombre sur mon visage subitement dans un nuage de fumée, hommage à mon senseï, à mon père spirituel, une pancarte immense, une encore jamais utilisée, un jeu d'autrefois... Avec Shord & Tenzö... Un privat joke à mes précieux que je venais de perdre à jamais, je l'acceptais et l'inscription du "Battez-vous !" ne collait plus à la scène, à moins que se battre consiste à fuir pour survivre, se battre pour se faire violence à le faire...? Exactement mon cas en tout cas et le sol peu stable ne la gardait pas droite longtemps, elle hésita un moment avant de finalement opté pour le bon choix, s'écraser vers Zo. Un signe sûrement alors que j'avais tendu la main au Sunajins pour qu'il m'aide à m'éloigner de là en le rejoignant pour le trainer lui hors d'ici, seulement le temps de quelques pas pour se rapprocher de Shio qui m'avait sortie de là, mon dernier regard se portait sur l'emplacement où un temps, régnait en maître le palais du Mizukage...

Le vide maintenant à sa place au loin. Comme mon quartier ou celui des Samui, le néant partout, non le chaos, comment quitter cet endroit, d'autant que j'avais des détours à faire...? Zo ne nous laisserait pas faire, un de nous devait rester l'occuper...?

C'était ça... Pas obligatoirement.

~ Il faut fuir, on ne pourra rien faire contre lui avec autant de source si fraiche en arme... Toi tu es trop jeune pour mourrir, tu vas rentrer chez toi, ne t’inquiète pas.... Pas vrai Shio, tu vas le ramener? Je vais chercher Lucy, allez y, on aura plus de chance de lui échapper disperser.... Allez.

Mon regard se perdait dans la paume de ma main, plus qu'une ombre difficilement observable des dessins d'antan...

~ Shio... Tu ferais quelque chose pour moi....? Il faut trouver Yuki, Rei, Nodoka et Hattan, je refuse de partir sans eux, dis moi si tu arrives à les repérer, où ils sont...

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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyMer 23 Avr 2014 - 15:25

Si j'avais cru en la fin du monde, j'aurai pu dire que c'était aujourd'hui.

Mais c'est pas le cas. N'empêche que c'est bien angoissant ce gros trou noir dans le ciel, tout ce sang qui se déverse, ces visages tourmentés se dessinant partout où je pose le regard. Mais ça, au fond, c'était que de la mise en scène. Kiri venait de se faire détruire. Mais pourtant, au fond, je m'en moquais bien. J'aimais pas ce village de toutes façons, alors qu'il crève, se fende ou s'écroule sur lui-même, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Nan. Alors que je courais dans les rues abandonnées, accompagnée uniquement du clipclop de la pluie sanglante et des cris de choses n'appartenant pas à ce monde, une seule chose avait de l'importance.

La vengeance.

Le Quartier Gekei s'était effondré sur lui-même. Beaucoup de frères avaient disparu. Et même Motoko ... Motoko, j'croyais que tu déconnais, affalée au sol, j'pensais pas qu'une survivante comme toi ... Serait morte comme ça. T'as survécu aux Temps des Troubles. A la Première et Seconde Purge. T'es une vieille de la vieille, une vétéran, une ... Comment on appelle ça, déjà ? Ah oui ... Une idéaliste. Tu pensais vraiment qu'on pourrait vivre ici, en paix. Avec les humains. Que des conneries. N'empêche, t'y as cru. Et t'es morte comme ça.

Vie de merde.

Vengeance. Il faut du sang pour payer le sang.

Pourtant, c'était assez risible. Je m'attendais à quoi, moi ? Quelqu'un qui fait pleuvoir du sang, qui assombrit le ciel, et qui invoque les âmes des sept enfers, qu'est-ce que je peux imaginer faire face à ça ? J'ai pas vécu aussi longtemps en vagabondant en étant complétement stupide et en laissant mes sentiments dicter ma vie. Ouais, ouais, je sais. Ça vous fait rire, hein. Moi, la colérique et impulsive chaton. Au fond, c'est Kiri qui m'a rendu comme ça. A exacerbé ces traits de caractère, maintenant que l'urgence était passée. Qu'il n'était plus dangereux d'être aléatoire. Et puis ça m'amusait bien, hein. J'aimais bien ces rares éclairs de peur dans le regard de ces petites choses.

Vengeance. Colère. Au fond, je n'étais dictée par rien de tout ça.

J'étais assez sereine, en fait. A moins que pas du tout. A moins qu'en réalité, ce soit la terreur qui guide mon pas. Une terreur que je peine à contrôler. Qui, si elle prend le dessus, me jettera au sol, tremblante, et me fera éclater en sanglots hystériques. Au fond, toute ma vie, qu'est-ce que j'avais fait à part fuir ? Pas grand-chose de remarquable. Et maintenant que mon clan a besoin d'une figure charismatique, une figure telle que moi, pour les diriger, qu'est-ce que je fais ? Je fuis, une nouvelle fois. Comme une petite fille.

Vers le lieu où mon Destin va s'accomplir.

Vous savez, j'ai beau pensé ce que je veux ... Je pense que le clan serait mieux, sans moi. Sans quelqu'un comme moi. La seule chose pour laquelle je suis douée, c'est traquer et tuer. C'est très bien en temps de guerre, on a besoin de gens comme moi. Et en temps de paix, on est qu'un poids. Des trouble-fêtes, des éléments instables. Des révolutionnaires, ayant soif de sang. Kirtash m'avait dit que le clan Gekei avait besoin d'une figure comme moi, pour le représenter. Qu'il fallait couper court à l'absence de décisions du Conseil des Marrais. Qu'il fallait frapper fort, et vite, si je souhaitais un avenir meilleur pour mes frères. Ça sonnait bien, si bien à mes oreilles. Je m'imaginais Reine de la Meute, comme il m'appelait.

Mais la fin du monde vous fait voir les choses d'une façon différente. Vous fait voir que dans un autre monde, vous n'avez pas votre place.

Je voyais une silhouette à moitié dévorée suspendue dans le ciel, c'était le maelstrom. Et, surprise ! Elle n'était pas seule. Que voyais-je là ? Ma Kaguya préférée, oooh ! Elle était venue pour m'accompagner dans l'amère fin ? Comme c'est mignon. Sa vue m'avait rassurée, infiniment. Mais il n'était pas question de le lui montrer, hein. Elle ne m'avait pas vu, mais j'étais derrière elle. Et je lui avais foutu un grand coup de pied dans le dos, histoire qu'elle s'écroule au sol. J'avais gloussé avec un rire un peu méprisant avant de lui dire.

- Bah alors, ma mignonne petite catin, on s'est fait mal ? Ooooh ! Mais c'est que tu as l'air de souffrir, avec toutes ces plaies ! J'aimerai vraiment, vraiment pas être à ta place, tu sais ...

Je faisais onduler ma queue féline autour de moi, un large sourire sur mes lèvres, alors que mon regard ne se détachait du sien.

- Mais ne t'inquiète pas, je sais que t'es pas très douée. Je suis là pour tout arranger. Alors, hmm ... Cours, fuis, rampe aussi loin que tu peux ! Après tout, tu me connais ... J'aime bien les dégâts collatéraux, et dans ton état, chérie, ahem ... Je pense pas que t'y survivrais ...

Je gloussais à nouveau, regardant cette fois autour de moi. Il y avait le petit chiot et un inconnu au bataillon, mais ça n'avait pas beaucoup d'importance.

- Ah bah alors, chiot ! T'es pas saoul aujourd'hui ? Pourtant, vu que c'est la fin du monde, ça aurait été le meilleur moment, enfin ... Ça aurait été surtout le dernier, quoi.

Je pouffais de rire, lui adressant un petit geste condescendant de la main.

- Tu veux bien te rendre utile sinon ? Genre, je sais pas. En évacuant tout ce beau monde ? Pas que je pourrai pas le faire, vois-tu, mais j'ai des trucs plus importants à l'esprit, tu sais ?

Sourire de connivence, alors que je dardais mes pupilles dorées sur les siennes, porteuse d'un avertissement clair. Barrez-vous, ou c'est moi qui vais vous faire partir.

Après tout, aujourd'hui je deviens une légende. Et je refuse de partager la vedette avec qui que ce soit.
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptySam 26 Avr 2014 - 13:05

« Les anges pleurent en voyant un tel désastre, la pluie est leur plus beau requiem ...»


AOJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII


Le chiot venait d'aboyer, les mots étaient sortis tout seul, comme si ma bouche n'était plus mienne. Mes lèvres tremblaient, les perles salées quittaient peu à peu mes yeux. Un frisson me parcourut tout le corps, j'avais l'impression de la voir mourir sous mes yeux et de ne rien pouvoir faire. Crier fut alors mon seul refuge, comme pour me rassurer, m'encourager ou peut-être même me rassurer. Non ce n'est pas un cauchemar, c'est bien la réalité sous mes yeux, c'est bien la mort qui approche. Le monde s'écroule, nos épaules ne sont-elles pas assez solides ? Mon regard se perd, s'évade l'espace de quelques instants, le vide. Puis le réel reprend peu à peu place, son empire funeste se dessine sous mes yeux ...

Le coup frappa l'ennemi de plein fouet. J'y avais presque mis toute ma force, en général un humain n'aurait pas résister à un tel choc. A l'instar de mon adverse qui se démembra simplement et retrouva peu à peu vie grâce à des âmes apparues de nulle part. Mais qui était-il ? Quel était ce diable ? Tout est sombre autour de nous, même l'attaque de Kaïos ne semble n'avoir eut aucun effet. Comment vaincre un tel ennemi ? Je restais totalement perplexe. Mais tout s'enchaîna très vite, des âmes s'en prenaient à Tenzö désormais, il semblait totalement incontrôlable. Tandis qu'au même instant Aoji s'extirpait de l'emprise du Kaguya. Un message dans le ciel, fuir. C'était le moment et elle l'avait comprit, eux aussi et surement lui aussi. Nous laissait-il une chance dans le fond ? Aucune idée, impossible d'avoir la réponse, il fallait seulement profiter de l'instant.

Un sifflement vint alors rompre la scène, c'était bien moi. J'appelais Kaïos, le signal de retrait. Il était temps de prendre la fuite et je devais ramasser le jeune Chunin qui semblait bien mal en point. Avec les portes d'actives tout cela devrait se passer vite. Je comptais aussi sur la vitesse de mon lion, j'avais confiance en lui d'autant plus que ça tache était dès plus importante. Très vite je contourne l'ennemi, attrapant Aoji' d'un seul coup et la jetant sur le lion qui la rattrape en plein vol sur son dos. En quelques instants je réapparais face au Chuunin, l'attrapant par le cou et le glissant sur mon épaule. Nous étions prêts, il ne restait plus qu'une solution fuir. Mais, la Kaguya m'avait demandé une faveur et je me devais de l'honorer. Je vais tous les localiser ...

Futaî


En un rien de temps je découvrais les signatures chakratiques des environs. Bien que celle de notre adversaire soit immense, je pouvais sentir celle de mes confrères. Et une surprise fut au rendez-vous. Nodoka ... Elle approchait à grand pas, tandis que nous quittions la scène, en fait nous nous croisâmes. Elle semblait déterminée, tout son chakra était en ébullition, mais pourquoi était-elle ? Je le compris quelques secondes plus tard lorsqu'elle se mit à parler. Je ne pouvais l'arrêter, personne ne le pouvait et même si le ton était sous le signe de l'humour, mon cœur se serra, c'était comme si elle venait de le broyer entre ses mains. Ne pars pas comme ça, tu ne devrais pas avoir à le faire. Nos regards se font dur, tandis qu'à la fin de sa phrase une larme coule déjà le long de ma joue.

Les adieux ne devraient pas se faire de la sorte, nous pouvons nous dire aurevoir sur un champ de bataille. Il ne devrait pas y avoir tant de morts, pourquoi ? Le simple caprice d'un Homme ? Ne sommes-nous que des pions qui servent à défendre la cité ? Pourquoi payer de ne propre vie ... Pourquoi mes amis partaient tous un par un, emportés par la mort elle même, sans trajet retour. Nodoka, toi qui commence à peine de vivre, pourquoi un tel sacrifice ? Pourquoi une telle envie de le retenir, pour tous nous sauver ? Mais pourquoi ? Notre vie compte-elle plus que la tienne ? Et si tu avais raison, c'était peut-être ça être un ninja. Protéger les autres au péril de sa propre vie ... Il fallait que je la vois mourir pour m'en rendre compte, il fallait que les miens disparaissent un à un pour m'ouvrir les yeux ...

Nous quittons donc le champ de bataille, mais je me sens obligé de faire quelque chose. Ma vitesse m'emmène directement devant Nodoka tandis que le lion commence déjà à quitter le champ de bataille à une vitesse folle. Je le rattraperai après. Me voilà donc face à face avec la Gekei, ma coéquipière, cette jeune femme pétillante de vie. Les larmes ne s'arrêtent pas de couler, tu vois ton petit chiot ne peut s'arrêter de pleurer. Mon visage s'approche du sien, mais mes lèvres se déposent sur son front, un adieu en bonne uniforme. Je ne peux parler, ou même attendre, il me faut partir. Un instant plus tard je disparais de sa vue à toute vitesse, elle est désormais seule face à ce monstre, seule face à son destin. Nodoka, tu seras une légende et soit en sur, personne n'oubliera ton nom.

Je rattrape donc peu à peu le lion, nos vitesses sont spectaculaires, mes sens sont tous en éveil. Je localise peu à peu toutes les signatures de chakra, Hattan, Yuki, chacun d'eux semblent encore en vie, mais pour combien de temps ? Pas le temps de les rejoindre, il faut vraiment qu'Aoji se fasse soigner. Mais où est Rei ? Il faut vraiment que je le trouve au plus vite, seul lui pourrait m'aider dans une telle situation. Néanmoins je crains que la blessure ne soit trop profonde, il lui faudra des soins bien supérieurs. Mais que reste-il de l'hôpital de Kiri ? Surement que des gravas, comment allons-nous faire ? Mon regard se porte sur Aoji, qui s'affaiblit peu à peu, ne meurs pas toi aussi ... Au bout de quelques minutes nous nous arrêtons dans le village lui même, à ce qui devait ressembler à l'ancienne place principale de Kiri.
AIDEZ-MOI, AIDEZ-MOI !!!!!
Mes cris étaient désespérés, mon souffle se faisait de plus en plus court, j'étais épuisé. Mon lit disparaissait alors d'un seul coup, laissant Aoji' devant moi sur ce sol froid. Instinctivement je déposais le jeune Sunajin à côté, il commençait à peser lourd et j'allais devoir m'occuper de la Kaguya. Mes mains se posèrent alors sur sa blessure, il ne fallait pas que le sang coule, les larmes ne s'arrêtaient toujours pas le long de mes joues, j'étais comme désespéré, détruit. J'avais envie de crier, me tuer, pourquoi tout cela ? Ne pars pas Aoji' je t'en supplie reste avec moi, je préfère mourir que de te voir partir dans mes bras, sans te sauver. Le sang coule entre mes mains, tandis que je fais de mon mieux pour stopper cette hémorragie.
HATTAN, HATTANNNNNNNNNNNNN !!!
Le cri du désespoir ... Je te déteste tu sais, mais tu es le seul à pouvoir m'aider maintenant. Mais tu n'as pus m'entendre, du moins je ne pense pas. Aide moi face à une telle situation, merde il s'agit de ta femme, comment devons-nous faire ? Rejoins moi vite, très vite. Car d'ici peu de temps je serai totalement épuisé et je viendrai rejoindre le sol froid tout comme eux. Accroupi face aux deux corps devant moi je ne sais pas quoi faire, les larmes coulent encore et encore, je semble totalement démuni une fois de plus ...
____________________________

Récap : Bon, nous profitons du moment où les âmes t'attaquent pour fuir. Shio, agit alors lorsque Aoji s'extirpe de toi, il l'attrape et l'envoi voler sur le dos du lion. Le félin utilise un boost de charge A pour fuir ( A defaut de plus avoir de boost vitesse pour les Kuchy j'ai pensé que ça ferait l'affaire). Ainsi ce groupe a déjà pris la fuite. J'utilise aussi ma senso pour savoir où tout le monde se trouve.
Je ramasse alors le Chuunin ( je suis toujours en vitesse x4) et le prend sur mon dos, nous partons et je croise Nodoka, quelques instants comme elle dit et nous fuyons (vitesse x4). Tu es seule face à elle désormais.
Santé : Intacte.
Chakra : Plus beaucoup je pense.
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyDim 27 Avr 2014 - 1:14

« Bordel, Shio, pas obligé de crier… »

Kentaro Hattan, Godaime Mizukage, sabreur de la brume, instant de Kiri, fit son entrée en scène, ou plutôt, la fermeture de rideau.

Il parcourut les mètres de distance, titubant en s’appuyant sur son arme ensanglantée de son sang et de celui des autres. Quelque part près du palais, un tas de cadavres sanguinolents. Le Kage ne devrait pas être debout. Ni vivant d’ailleurs. Mais Hattan était un survivant. Il avait déjà vu la mort de près, plusieurs fois. La logique lui dictait une mort tragique mais il la refusait à chaque fois, pour une raison différente. Et cette fois, cette raison risquait bien de lui filer entre les doigts. Le sabreur essuya la sueur sur son front en s’approchant du Kaguya. La douleur avait disparu au moins, il constata en se penchant sur les deux corps. Hattan se sentait livide, vidé ; ce qui lui gardait les yeux ouverts, c’était cette sensation. Ce chakra. Cette femme.

Kaguya Shio semblait bouleversé par la situation, mais Hattan n’avait aucun réconfort à lui donner et son visage était inexpressif. Il cligna lentement des yeux.

« Aoji… »

Sa main se posa sur la joue de la femme en replaçant ses mèches. La pluie détrempait son manteau et cachait ses propres larmes. Il avait échoué, tellement échoué. Laisser ce village sombrer n’était pas une partie du destin ou du chemin. C’était un choix qu’il avait fait inconsciemment, en laissant le mal s’installer. Il avait brisé sa promesse envers Aoji. Il n’avait pas su la protéger, elle et les autres. Tant de morts…

Si on ne se lève pour rien, on tombera pour tout ce qui viendra. Les regrets ne faisaient pas parti des principes d’Hattan, pourtant il les ressentait plus que jamais. Seul, il n’aurait jamais causé ce génocide. Seul, il ne serait pas le destructeur d’un héritage ancestral. Seul… Il n’aurait jamais brisé sa vie à elle. Et pourtant…

La question était, jusqu’où pouvait-il aller ?

Il serra ses doigts entre les siens. Ils étaient si froids, comme les siens d’ailleurs. Encore un peu et ils allaient y rester. La Kaguya ne voulait pas d’excuse et Hattan n’en ferait jamais, car ce n’était pas lui. La différence, c’est le respect. Son regard se tourna vers le Kaguya Shio.

« Tu as ma gratitude, Shio. Ils te doivent la vie….Mais j’ai encore… une dernière requête à te faire. Je ne sais pas si on va tous… s’en tirer. L’hôpital est en ruine et l’escouade de médecins-ninjas… Je ne perçois pas leur présence. J’aimerais… que tu sois mon témoin. »

Sadness And Sorrow by Naruto on Grooveshark

Sa main déposa son épée et alla chercher dans la poche devenue écarlate de son manteau une petite boîte de bois barbouillée de sang, endommagée et cabossée. Hattan essaya de sourire mais même les traits de son visage se dérobaient à son contrôle.

« Avant Kiri, je n’étais pas un être humain, et avant toi, Aoji, pas un homme. Tu m’as appris… appris à faire mes propres choix, à cesser d’attendre, de seulement survivre… »

Il toussota un peu et essuya le sang sur sa manche.

« Tu m’as appris que les règles servent à être transgressées… À l’ordre, rompu… Tu m’as appris à sourire et à vivre. Alors… Je refuse… d’attendre avant qu’il ne soit trop tard… Pour toi ou moi »

Sa main tremblotante ouvrit la boite pour dévoiler un anneau au métal argenté. Un fragment refondu de Kaï, l’éternel grand-frère. Un fragment de lui. Une demande impensable. Une qui n’incluait, pour une fois, pas seulement que lui.


« Où que j’aille… Je voudrais y aller avec toi, dans cette vie ou dans l’autre. C’est la seule certitude qui me reste… Épouse-moi. »


Regarde, Kaguya Shio. Qu’il ne soit jamais dit que le dernier Kage de Kiri était incapable de l’incensé, ou de proposer ce qu’il n’avait jamais compris lui-même. De celui qui a failli à tous ces engagements et pourtant demande et ose. Regarde et décide de l’image qui doit rester de ces ruines. Qui a gagné ?





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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyDim 27 Avr 2014 - 2:34


Un cri, une voix, un dernier regard pour celui qui disparaissait, je sentais une étreinte sur ma taille, mais même pas je ne cherchais à comprendre, car au final je voulais rester là. Partir avec elle, elle que je déteste, partir avec eux, avec lui aussi. Arrêter de courir pour survivre, enfin, enfin...

J'aurais voulu crier non, son nom pour qu'il attrape la main que je lui tendais, qu'il finisse ce qu'il avait commencer, m'achever... Pas à nouveau me laisser regretter... Recommencer. Je voulais qu'on me lâche, me laisse, mais la pression sur mon torse coupait mon souffle, étouffer ma voix avant qu'elle ne puisse naitre, aucune force pour me débattre, mais ce n'était pas la volonté qui manquait pourtant. Imaginez-le ridicule, vouloir s'enfuir de celui qui me sauvait ?...

Mais me sauver pourquoi... ?

Mon regard mouillé regardait la paume de ma main, Lucy, son sceau, notre lien, disparue et Yuki... ? À peine plus qu'une ombre qui m'abandonnerait bientôt aussi. Rei... J'avais mal, peur, j'étais seule au final, malgré toutes nos promesses, mon frère non plus n'était pas là, avait-il besoin de moi ?...

Non, c'était toujours moi qui avais besoin de lui, besoin des autres, pas l'inverse. Aujourd'hui encore je l'avais pensé... Mieux si je n'avais pas été là, définitivement convaincu quand je voyais le Kaguya se démenait, la douceur des poils humides de son lion m'accueillir et Nodoka... Que faisait-elle... ? Il fallait fuir ! Ne pas le retenir ! C'était moi qui devais faire ça ! Pas elle. Non pas elle.

~ Chaton...

À peine un murmure au milieu des sanglots, « ne disparais pas, viens avec moi... », n'avait pas voulu suivre la suite de l'effort et dans le mouvement de la bête, une vision floue ne me permettait pas vraiment de constater le carnage... À vrai dire, je m'en fichais, tout autant que la sensation désagréable qui s'en suivait quand j'échouais au sol... Le lion disparu ? Sa fin de bataille à lui aussi et arrière fond le cri du chiot qui avait perdu son statut de loup face à sa meute qui le quittait à lui aussi. Un petit sourire en coin sur mon facies quand il appelait à l'aide. Je me redressais...

Désolation, un néant et moi inerte qui restait là au milieu de la fumée et des restes à regarder, pourtant il n'y avait plus rien qui méritait d'être contemplé, non plus rien. Un air difficile à prendre un instant, comme si de cette source vitale soudain il n'y en avait plus, pourtant, quelques secondes et l'inspiration remplissait à nouveau mes poumons. Stoïque encore un instant, pourtant pas de larmes, c'était malsain même cette chaleur irrésistible dans mon cœur, ce sentiment ingrat, sourire qui passait rire, progressivement, long, lent, cynique. Terrible.

Comme la tragédie qui c'était jouée là, alors pourquoi rire ?

Une question de point de vue, aussi mal que ça me faisait, ça me faisait aussi incroyablement du bien, un poids qui tombait, une revanche sur une rancune qui me dévorait, mais la morale qui aurait dû me rattraper. Tant de morts, une si grande perte, je n'y pensais même plus, c'était un détail, comme ils avaient été pour eux de changer de Kage, Yoru, Tenzö et d'autres que je n'avais pas connus, leur revanche à eux aussi face à l'ingratitude de la grande bleue, tombée, défigurée à jamais. Celle de mes frères, morts au nom de la sélection barbare et inutile, de Yuka dévouée qui s'était fait gober, abuser, de Shord sacrifié, s’il était resté sur les routes, sa vie peut-être il l'aurait conservé. Et Hattan ?

Ni triste, ni fâchée, ni heureuse, incapable de donner un poids à mes sentiments. Si j'avais mal, c'était pour les autres qui souffraient de leur perte, mais là encore, seulement les miens qui m'intéressaient. Où étaient-ils... ?

Un nom, une voix encore et une ombre qui approchait, un contact réel, vivant entre mes doigts et son regard sombre qui me quittait tout aussi vite, après tout moi aussi j'avais laissé le mien se capturer sur celui qui m'avait sauvé. Je n'écoutais pas en vrai, simplement j'observais, je méditais quand ma tête se tournait vers l'arrière, là où Nodoka n'apparaissait pas. La vie qui filait entre mes doigts... ? Chat noir. C'était vraiment moi ?

Et quand l'homme parlait de choix et règle à enfreindre, mon attention lui revenait entièrement, je réalisais un peu bête... La première fois de ma vie, je crois qu'on me laissait choisir en fait, à moins que...

~ C'est un ordre Kage ?...

Étrange objet, similaire à un que j'avais appris à affectionner avec le temps, tellement bien poli que je me voyais refléter dessus avant de refermer la boite, une que ma main poisseuse ne quittait pas, quand ma tête se posait sur la sienne. Pas si vite, pas si simple... Une canne pour avancer quand la jambe lâche, c'était une bonne idée.

~ Je refuse d'être veuve, encore ou que tu le sois toi que tu découvres ce malheur. Alors survi Hattan et j'en ferais autant déjà...

Une petite fumée sur l'épaule du Kentaro, ma main ayant quitté la main qui me retenait pour un appel important, une petite salamandre bleue qui s'affolait aussitôt...

~ YUKI VA MOURIR ! YUKI VA MOURIR ! J'ai perdu Rei !!! Shin ne sait pas soigner ! J'ai perdu Tei', Vash a disparu ! Sumimasen Ao'! Sumimasen !

Le chaos et moi qui souris... Normal ? Oui deux sensos pour les retrouver, pas tout perdu encore... Quant au médecin qui ne savait pas soigner... Juste besoin d'être secoué.

~ Allons-y. Les chercher, on peut encore tous survivre... Ou presque.

Je confisquais la boite, certains... J'en étais sûre, je ne les reverrais plus jamais, mais devais-je pour autant abandonner les autres ? Non. Évident...
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Hisashi
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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyDim 27 Avr 2014 - 3:40

« Les anges pleurent en voyant un tel désastre, la pluie est leur plus beau requiem ...»


Tout semble perdu, le village, la vie, l'espoir. Tout cela paraît absent de notre village ou plutôt de ce qu'il en reste. Penché face à Aoji je me demande ce que nous avons bien pus faire pour mériter tout cela. Et quant tout n'est que chaos, la lumière apparait toujours au dernier moment, tel le soleil après la pluie. Hattan ... Son ombre se dessine au loin, au delà de la fumée, son épée lui servant de canne. Ingénieux. Souffrant il semble bien amoché comme Aoji', un vrai couple ces deux là. Il s'approche alors m'ordonnant de crier moins fort, bah quoi ? Je voulais être qu'il entende moi, tout simplement. Déjà que je sauve ta femme espèce d'ingrat, tu pourrais au moins me remercier hein, surtout que c'est pas a première fois. Tu pourrais quand même faire un petit effort quoi !

Mais, il se pourrait que j'ai parlé trop vite. Je l'entends alors marmonner à Aoji quelques mots doux, les retrouvailles sont émouvantes. J'ai pris un peu de distance par rapport à eux, avec mon recul j'observe la scène. Les larmes continuent de couler, peut-être de la joie de les voir se retrouver ou de la tristesse justement. Moi-même je ne le sais pas vraiment, je suis simplement là face à cette scène. Je me sens même de trop l'espace d'un instant, lorsque Hattan décide de me remercier, de l'avoir ramener en vie. Néanmoins, une requête particulière semble suivre, il me veut comme témoin ... Ne me dis pas que tu penses faire ça devant moi ? Pourquoi veux-tu me faire subir ça ? Tu sais que je l'aime tout comme toi, mais elle ne m'a pas choisi. Si tu savais la chance que tu as Mizukage, tu dors dans ses bras, te réveille au près d'elle, tandis que je lutte pour la faire apparaître dans mes rêves. J'aimerai tant te ressembler ...

Une boîte semble faire son apparition, l'ouvrant elle contient une bague à l'intérieur. Je suis totalement surpris par la tournure des évènements, dans le pire des chaos total nait l'amour. Tant de choses se passent dans ma tête, je n'ai même pas répondu à Hattan, je n'en suis pas capable. Je dois prendre une décision maintenant, il faut que je fasse vite et dans tout ce bordel psychologique cela ne semble pas facile. Je regarde alors Aoji qui refuse l'offre du Mizukage, mais pourquoi ? Ma présence te gêne-elle ? Je ne veux pas être un frein à votre amour tu sais ... Je ne suis qu'un shinobi destiné à mourir sur le champ de bataille, je suis une arme ... Je n'ai pas vocation à être un grand homme comme Hattan, je n'ai pas d'avenir. Alors épouse le, ne le rejette pas, prend le par le col, embrasse le pendant qu'il est encore temps. Et si tu ne le fais pas je me dois de te le dire.

La Kaguya fait alors apparaître une salamandre bleue sur l'épaule du chef du village, celle-ci lui transmet tout un tas d'informations que je perçois à peine. Surement à cause de la fatigue. Aoji' semble vouloir aider les autres, une fois de plus elle veut sauver tout le village. Cependant, ce n'est pas possible. La blessure présente dans sa poitrine est bien trop profonde, elle ne peut plus se mouvoir sous risque de perdre trop de sang. Je ne m'en faisais pas pour le reste des shinobis, tout les ennemis avaient disparu, désormais nous étions seul face à notre destin. Et le mien se jouait ici désormais, tandis que j'essuyais mes larmes, j'avançais d'un pas face à Aoji et Hattan accroupi, me relevant par la même occasion.
Où crois-tu aller Aoji' ? Le trou dans ta poitrine ne te semble pas être un frein ? Tu veux mourir en marchant ? Je me serai démené autant pour que tu meurs aussi bêtement ??
Mon visage est sérieux, j'ai du mal à parler, la fatigue m'oblige à prendre mon souffle de temps en temps ...
Hattan, si je te la laisse ... Promets moi de la protéger, de mourir pour elle, de donner ta vie pour la voir sourire rien qu'un peu. Promets moi de ne jamais la laisser tomber, de ne pas l'enlever à ses amis, à sa famille ... Jure le moi, donne moi ta parole d'homme, gagne mon respect une fois de plus.
Mon regard se tourne alors vers la Kaguya, une larme coule alors tandis que mon visage s'approche du sien, je le soulève par le menton comme elle l'avait fait pour moi dans le passé :
Et toi ... Comment peux-tu refuser une telle preuve d'amour ? Épouse le Aoji', cet homme te dévore des yeux, je sens l'amour couler en lui, il te veux. Tu sais ce que je pense de ce sujet, nous avons un pacte toi et moi et rassure toi je ne compte pas le rompre. Plus sérieusement ... Vie un peu pour toi, arrête de penser aux autres, fais une pause ... Voyagez ... Je ne suis qu'une arme, un shinobi qui rêve de mourir sur le champ de bataille et je n'ai pas encore trouvé mon repos éternel. J'irai là où le vent m'emmène et peut-être que nous nous croiserons à l'avenir lors d'une tempête ...
Mes lèvres s'approchent alors de son visage, pour lui déposer un bisous sur le front en signe de protection. Rassures-toi Hattan j'ai perdu la guerre depuis bien longtemps et je le sais déjà. Une larme coule alors le long de ma joue, glisse de mon menton pour attérir sur le front de la jeune femme. L'as-tu sentie Aoji ? C'était la dernière ... Pour toi. Je tourne alors les talons difficilement, j'avance d'un pas hésitant tout en boitant, les portes sont tout justes devant moi. C'est maintenant le grand voyage ... Ma tête se tourne une dernière fois vers le couple :
C'est surement des adieux ou un simple aurevoir ... Peu importe, n'oubliez pas mon nom, ni même mes actes. Restez toujours ensemble, l'un allant avec l'autre. Rend fière ton homme et toi Hattan, fais en la plus heureuse des femmes ...
Et j'avance alors d'un pas, puis un autre, accompagnés d'une larme, puis d'une autre. Je pleure comme une madeleine, mais qui est là pour le voir ? C'est mon départ, c'est la fin et le début à la fois. Adieu Kiri, adieu Aoji' ...

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Message(#) Sujet: Re: Groupe #3 : Le retour de l'Ombre Groupe #3 : Le retour de l'Ombre EmptyDim 27 Avr 2014 - 5:44

Hattan fit de même en appuyant sa tête. C’était apaisant, même si au final il restait dans l’ombre. Pas grave, il avait trouvé son feu follet. Il soupira en regardant les ruines.

« Regarde autour de toi. Il n’y a plus de Kage… »

C’était à la fois horreur et apaisement, comme une montagne qui libérait et pourtant lui piétinait les épaules. Des centaines de personnes venaient de périr sans même savoir pourquoi. C’était injuste. Mais Hattan n’avait aucune réponse à fournir. En devait-il une ? Il fut interrompu dans ses pensées par les paroles de son témoin, plutôt étrange, ce qui le fit lever la tête. Cette façon de parler, comme si… Le Kentaro comprit, même si cette situation lui était étrangère. Pouvait-on compétionner sur un sujet comme celui-ci ?

Il fut enclin d’insister pour qu’il reste. Shio était le moins blessé, encore capable d’utiliser son chakra. D’un autre côté, l’atmosphère devait être pour lui insoutenable ; puis, ses mots indiquaient son vrai désir : partir. Et Hattan ne pourrait jamais retenir un voyageur. Il en était un aussi, après tout. Le Kentaro le regarda partir et ne trouva presque rien à dire.

« Je ferai ce que je peux… Au revoir, Shio. »

Un pas en amène un autre puis lentement, il disparait de leur vue. Hattan vérifia les signes vitaux du chuunin. Une analyse de son chakra confirma ses craintes et il soupira.

« Il ne se réveillera pas… Il est vivant mais son cerveau… n’émet plus de chakra par rapport à son… corps… »

Une autre victime, même pas née sur ce sol. Mort pour avoir défendu une cause. C’était ça, être un héros ? Alors Hattan n’était pas bien davantage qu’un lâche… Et maintenant ? Ils ne pouvaient pas rester là. Mais déplacer Aoji était hors de question, surtout dans son état à lui… À ce sujet, il commençait à se sentir plutôt… Mal. Le manque de sang ? Dysfonction d’un organe ? Chair manquante ? L’embarras du choix surtout. Il tourna son bleu dans le sien.

« Toi … Et Shio ? Ha.. Ha ha… »

***

Lui l’aida à vider les lièvres, et ils consommèrent leurs prises au bord d’un feu discret aux abords d’une caverne naturelle. Lui ne semblait pas avoir d’ennemis mais faisait comme-ci à tout instant. Hattan lui demanda pourquoi. Rictus. Je me prépare à mourir. Toutes mes précautions perdront leur sens ce jour-là. J’aménerai ce que j’ai, pas ce que je voulais. Vivre sert à mourir. La question est, comment mourir de la bonne manière.

J’aimerais mourir épée à la main, comme un grand guerrier, un shinobi ! Vraiment dis-tu ? Que sais-tu de la mort d’un shinobi ? Qu’a-t-elle de grand ? Je ne sais pas. Alors tu vis dans le mensonge et si la mort te fauchait maintenant, tu serais une disgrâce. Que faire ? Cherche à mourir. Du mieux que tu peux.

***

« Mizukage-sama ! Réveillez-vous »

« ..Que… »


Il ouvrit les yeux sur des visages inconnus. Leurs bandeaux indiquaient des sunajins, une demi-douzaine de soldats. L’un d’eux semblait appliquer des soins sur Aoji. Son interlocuteur diffusait une lumière plus apaisante sur son épaule… Un calmant…

« Qui… ? »

« Mon nom est Saibogu Ureno, jônin en charge de 3e commando de soutien de Suna. Nous avons été envoyés dès que l’écho de l’attaque nous a rejoints, sur les berges du continent.»

« Vos hommes… »

« Nous avons vu les corps … On ne peut plus rien faire pour eux. Mais nous pouvons et devons vous évacuer immédiatement. »

«… Non! Tei… Chez nous… »

« Le quartier résidentiel est soit effondré soit en flamme. Il y a de fortes chances pour qu’il ait été déjà évacué sur le continent. Vous avez perdu deux litres de sang et une partie de votre épiderme est absente. La Kunoichi à vos côté a une artère endommagée et des saignements internes. Elle devrait être morte. Comme vous. Nous devons vous évacuer maintenant. »

Le Kentaro considéra l’homme puis regarda sa fiancée.

« Elle… choisit. »

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