Il y avait un de ce vacarme dans la maisonnée lorsque je me réveillai. C’est ce justement ce vacarme qui m’avait tiré des bras de Morphée. Je me cachai dans mes couvertures, essayant de bloquer le son en me plaquant mon oreiller sur les oreilles, mais il n’y avait rien à faire, le bruit était beaucoup trop fort. Je me levai donc du lit à contre cœur et me dirigeai vers mon garde-robe, où je saisi ma veste longe, ma camisole et mon pantalon. Je lançai le tout sur le lit pour ensuite enlever mon pyjama et enfiler ma tenue. Une fois fin près je sortis de me chambre et fus aussitôt agressé par le vacarme qui venait d’amplifier d’une bonne centaine de décibels facilement. Je me dirigeai vers la cuisine, où je m’attendais au moins à voir quelqu’un, mais à bien y penser, qui serait rester dans une telle ambiance? Je ne fus donc pas bien surpris de n’y trouver personne. Je fis donc le tour de la maison, sans trouver la moindre trace de vie. Commençant de plus en plus à m’inquiéter, je portai instinctivement la main dans le bas de mon dos, pour empoigner mon tantôt, mais je ne l’y trouvai pas, n’ayant pas pris la peine de m’équiper de ma lame en me levant. Toujours sur le qui-vive, je lassai rapidement mes bottes puis je me dirigeai vers l’extérieur pour voir de quoi il en retournait.

Lorsque j’ouvris la porte, je fus submergé par l’atmosphère d’été qui régnait déjà dehors. Un Soleil chaud plombait sur Konoha, venant m’aveugler les yeux aussitôt dépassé le portique. Le bruit que j’entendais de l’intérieur était encore plus fort qu’il ne l’était plutôt, ce qui me convaincu que ça ne venait pas de l’intérieur. Laissant le temps à mes yeux de s’habituer à l’éclairage, je cherchai aussitôt les membres de ma famille des yeux. Je cherchai pendant quelques secondes pour voir mes deux parents au pied de la maison, les yeux levés vers le ciel avec la main en visière, même s’ils faisaient dos au Soleil. J’allai donc les rejoindre au pied de la maison pour apercevoir en chemin une échelle accoté sur le mur de notre demeure. Une fois rendue près d’eux, ils ne me portèrent pas la moindre attention et gardèrent les yeux rivés sur le toit. Je me décidai enfin à les imiter et je portai donc les yeux sur le haut de l’échelle, sans rien voir. À peine quelques secondes plus tard, une tête fit son apparition, demandant un outil à mon père que le lui lança quelques instants plus tard. Je lançai un regard interrogateur à mon père, qui sembla comprendre ma confusion et m’informa que c’était l’homme qui venait réparer la fuite dans le toit que nous avions découvert lors de la dernière averse. J’hochai la tête à l’affirmative, puis je tournai les talons. Mon père me héla, me demandant où je m’en allais.

- Je vais faire une tour…., lâchai-je sans grande conviction, saluant mes parents d’un signe de la main alors que je m’en allais.

Je déambulai donc dans les rues chaudes et bondés du village. Ce n’était pas noir de monde encore, mais ça s’en rapprochait beaucoup. Je regardai les marchands essayer de vendre leur marchandise aux passants, sans grand succès la plupart du temps. Il y en avait toujours bien sûr qui avait le tour avec les gens et réussissait à faire un peu de sous avec leur biens. Je marchai donc dans les rues, évitant de me laisser prendre à mon tour dans les attrapes touristes. Je gardais donc le regards fixé devant moi, leur donnant le moins d’attention possible. C’est à cet instant que je vis parmi la foule ce qui semblait être une jeune fille, de derrière du moins. Ça aurait très bien put être un petit garçon, mais quelque chose me disais que c’était une fille. À la voir allée, elle avait l’air pressée... non, pas pressée. Déterminé. Il y avait quelque chose dans sa démarche, je n’arrivais pas vraiment à mettre le doigt dessus.

« Mais où peut-elle bien s’en aller ainsi? »

Intrigué par cette jeune fille, je la pris aussitôt en filature et je la suivi dans son itinéraire. Je la suivi donc le long de la route principal, puis continua son chemin vers le palais des Hokages puis je le vis finalement commencer à grimper la montagne. La suivant de loin, je la regardai gravir l’à pic rocheux pour finalement arriver à son sommet. Une fois en haut, elle ne fit que s’asseoir et admirer la vue. Je la comprenais, la vue de là-haut été magnifique. Après quelques minutes de contemplation, elle sembla changer de plans et se mit debout, juste sur le bord de la falaise. J’en eu un petit pincement au cœur, mais elle semblait savoir ce qu’elle faisait. Je la vis adopter une pose étrange, que je n’avais jamais vu nulle part à Konoha, puis débuta un enchaînement de coups impressionnant, tant pas sa vitesse que par son exécution et sa précision. Je me demande bien si c’est l’impression qu’ont les gens quand ils nous vois, nous les Hyûga, lorsque nous pratiquons notre Poing Souple. La voir aller ainsi me donna des petits picotements aux mains et aux pieds. En la regardant aller pendant quelques autres minutes, j’eu la soudaine envie de comparer nos techniques. C’était du taïjutsu, aucuns doutes là-dessus, mais je n’avais jamais vu de tel mouvements auparavant. Je sortie alors de ma cachette puis je me dirigeai vers elle, atterissant à quelques mètres d’elle pour éviter de manger un de ces coups au visage.

- Wow, tu es vraiment bonne! Où as-tu un appris taïjutsu pareille?

De loin, je la complimentai sur sn exécution avant de lui demander de quel genre ide taïjutsu il s’agissait. Au départ, je n’eu aucune réponse. Je restai donc là à la regarder, analysant ses mouvements, leur amplitude, leur rythme. Elle s’arrêta finalement après quelques minutes, terminant accroupie sur le sol pour se relever en me faisant face, un sourire aux lèvres. Après quelques pas, elle me fit signe de la main, s’excusant de ne pas m’avoir répondu sur le coup, mettant apparemment une importance sur la conclusion d’un enchaînement.

- T’inquiètes, je comprends tout à fait.

L’ayant attrapé directement après ses enchaînements, je lui laissai le temps de reprendre son souffle un peu. Je l’avais observé pendant plusieurs minutes avant de me décider à sortir et j’avais attendu quelques minutes encore le temps qu’elle en finisse avec son enchaînement. Puis, comme si elle avait pris cette pause pour penser à quoi dire, elle me raconta que c’était un style familial qui, plus concrètement, se rapprochait plus de la danse voire même du conditionnement que d’une forme de combat. Je comprenais totalement, un peu comme de la méditation active comme le yoga ou le tai chi.

- Je vois, je vois. Eh bien c’était impressionnant à voir en tout cas, dis-je en lui adressant quelques applaudissements.

Je ne sais pas ce qui se passa, mais lorsqu’elle fut à proximité, quelque chose changea dans son visage. J’ignorais ce que c’était, j’essayai de faire comme si de rien était et allait engager la conversation, mais elle m’y devança, quoi qu’elle se parla plus à elle-même qu’à moi en remarquant à voix haute que j’étais du clan Hyûga.

- Pas très évident de mentir sur celle-là, hein?, demandai-je à la rigolade. Oui, effectivement, j’appartiens au clan Hyûga., finis-je pas ademettre.

Elle expliqua alors que au début de sa formation au corps=à-corps, la première chose qu’on lui avait enseigné contre un Hyûga était la fuite. En entendant cela, je sentis mon cœur accélérer et une sensation de chaleur au niveau du visage et des oreilles. N’ayant même pas le temps de rien ajouter, elle continua en faisant mention du « fameux Poing Souple » comme étant « quelque chose ».

- Euh… ouais, effectivement , c’est quelque chose…, répondis-je d’une voix hésitante. Il ne s’agissait pas simplement de « quelque chose », mais il ne valait pas la peine d’aller dans les détails. C’est un taïjutsu familial. Tout comme toi, d’ailleurs. Au fait, est-ce qu’il a un nom ton style?

Je lui laissai quelques secondes pour réfléchir à sa réponse. Après quelques secondes de silence, je laissai échapper un rire léger. Je venais de constater quelque chose.

- Il faut croire que nous sommes aussi curieux l’un que l’autre.En fait, j’avais comme intention de venir échanger quelques coups avec toi, histoire de comparer un peu nos styles respectifs mais, voyant qu’il ne s’agit pas d’un taïjutsu offensif, je vais devoir faire une croix là-dessus.

J’aurais bien aimé découvrir un nouveau style de taïjutsu, peut-être même intégré quelques notions de son style au mien, mais je n’en eu malheureusement pas l’occasion. Elle lâcha un petit ricanement, rapportant aussitôt mon attention sur elle. J’appris donc que même si j’avais voulu échanger quelques coups avec elle, cela aurait été doublement impossible. Non seulement il ne s’agissait pas d’un style offensif, mais en plus elle ne pouvait même pas combattre au corps-à-corps. Effectivement, ça aurait été bien décevant de se mesurer à quelqu’un qui n’est pas à sa pleine forme. Elle me sourit timidement, essayant probablement de se faire pardonner. Quelques instants de réflexion plus tard, elle me revint avec une proposition de combat, si elle pouvait obtenir l’accord de l’unité spéciale qui la surveillait. Intrigué par ses propos, je relâchai mon Byakugan quelques instants, essayant de repérer ladite unité. Comme de fait, je repérai, à une vingtaine de mètres tout au plus, une faible signature de chakra. Il avait réussi à cacher sa présence, le rendant pratiquement indétectable, mais il ne pouvait pas se cacher de mon Byakugan. Je retrouvai ma vision normale alors qu’elle mettait l’emphase sur l’interdiction de taïjutsu, m’informant par le fait même qu’elle voulait se remettre le plus rapidement de sa convalescence.

- Tu es convalescente?, demandai-je d’un ton intrigue. Elle n’en avait pas du tout l’air. Si tu crois pouvoir combattre, j’accepte avec plaisir. Ça va me faire pratiquer un peu mes autres disciplines.

Hochant la tête à l’affirmative, elle se mis à la recherche des unités spéciales qui, pour une raison que j’ignorais, la suivait à la trace. Que pouvait bien avoir de spéciale une fillette pour qu’elle soit sur la liste des individus à surveiller. Je laissai ces interrogations pour plus tard, l’écoutant plutôt demander l’autorisation pour un combat amicale aux unités qui la surveillaient puisque apparemment, ils étaient plusieurs. Elle prit alors leur silence pour un consentement, se retournant alors vers moi, se demandant à vive voix ce dont j’étais capable.

Sans attendre une seconde, elle se mit aussitôt sur l’exécution de mudras. J’allais lui foncer dessus mais je me souvins de la restriction de taïjutsu, qui finalement allait sûrement poser plus d’un problème. «Hyouton Awayuki», s’écria—elle, me sortant à coup sûr de mes pensées. M’attendant alors à voir un projectile me foncer dessus, j’étais prêt à réagir mais rien ne vint à me rencontre. Au lieu de cela, quelques flocons de neiges firent lentement leur apparition, venant tout droit du ciel. Levant alors les yeux, je vis la neige tomber plus abondement que je ne l’aurais cru. Mais d’où pouvais bien venir cette neige en pleine été? Je ne pus que conclure que la jeune fille en face de moi en était l’instigatrice. Bon, il était temps de pensée à un plan d’action. Le fait de ne pas pouvoir trop m’approcher d’elle me donnait évidemment un énorme désavantage. Je n’avais toutefois pas mis tous mes œufs dans le même panier. J’exécutai à mon tour une série de mudra et, alors qu’elle libérait un second jutsu, le mien était aussi achevé. Dans un nuage de poussière, une demi-douzaine de clones vinrent me rejoindre. Trois d’entre-eux disparurent aussi vite qu’ils étaient apparu. Nous étions maintenant quatre Tenshi face à la fillette. Voyant toute cette neige à l’entour de moi me donna alors une idée.

- Tiens, qu’est-ce que tu dis de ça? MANIPULATION DE L’EAU!!

Tirant profits de toute cette neige, je me dépêchai à former une première aiguille d’eau que j’envoyai directement sur elle. Presque aussi rapidement, j’en formai une seconde que j’envoyai dans la même direction. Puis, sans même avoir à rien dire, nous nous séparâmes tous les quatre en deux groupes de deux Tenshi chacun.

- le Poing Souple est peut-être un taïjutsu à la base, mais ce n’est pas uniquement ça!

Résumé:

Elle était douée, la petite. Bon, j’avais peut-être manqué un peu de subtilité, mais ça n’aurait pas eu le même effet dramatique sans ça. Je décapsulai alors ma gourde dans un ample mouvement de bras, manipulant immédiatement l’eau qui s’échappait des goulots pour former deux aiguilles qui filèrent aussitôt vers la gamine. Presque instantanément, elle mit ses doigts en actions pour faire apparaître in extremis deux blocs de glace sur lesquelles mes aiguilles s’empalèrent. Les blocs éclatèrent quelques secondes suivant l’impact et s’affaissa au sol.

Je l’examinai quelques instants, voir si elle allait aussitôt lancer une contre-attaque, mais elle se retint. Elle semblait en réflexion lorsque soudain, elle sembla tomber sur quelque chose qui ferait son affaire. Quelques mudras rapidement exécuté plus tard, elle lançait finalement s contre-attaque. Ayant déjà prévu une contre-attaque, j’étais déjà venu avec un plan. Effectuant à mon tour quelques mudras, je devins invisible quelques secondes après mon dernier mudra. Je roulai alors vers l’arrière, me plaçant un peu derrière mon dernier clone. Lorsque je me réceptionnai, je restai accroupi au sol, guettant la moindre attaque, mais rien ne nous fonça dessus. Les quelques secondes que je restai sur place suffirent au vrai jutsu de faire effet, sentant soudainement une sensation de succion venant du sol. Effectivement, mes clones et moi avions commencé à enfoncer dans le sol. J’étirai alors instinctivement les bras vers l’avant, essayant de rejoindre le clone qui se trouvait juste devant moi.

- Hey, sort-moi de là!, lui commandai-je.

Nous devions faire vite, car ce truc enfonçait rapidement. Tirant alors de toutes ses forces, mon clone me tira enfin de la neige qui s’était quand même rendu à la moitié du mollet. Je roulai le plus loin possible, essayant de sortir de cette euh… neige mouvante? Peu importe. Je devais concentrer et penser à la suite des choses. Je réfléchissais lorsque je l’entendis s’exécuter à nouveau. Évidemment, ce n’était que le premier maillon de la chaîne. Je la vis alors bombarder ce qui restait de mes clones avec des petites aguille de glace qui me rappelèrent aussitôt mon adversaire lors de mon examen chûnin. Mes clones disparurent l’un après l’autre pour finalement laisser la gamine seule. Je réapparus à quelques mètres devant elle, suite à quelques mudras. J’étais toujours en position de combat.

- Whou! Ça en était moins une. Tu m’as vraiment surpris avec cette neige qui coule. J’avoue y être allé un peu léger puisque tu étais en convalescence, mais c’était une erreur de ma part. Sans vouloir te vexer, tu es vraiment doué pour ton âge.

Je me mis alors à avoir chaud tout d’un coup. Je sentais mes joues se réchauffer ainsi que mes oreilles. Je secouai vivement la tête de gauche à droite puis j’essayai de reprendre mon sang-froid ensuite. Nous étions tout de même en duel. Bon, c’était plus un combat amicale qu’un duel à proprement parlé, mais intérieurement ça avait tout d’un duel. Je ne pouvais pas me permettre, en tant que shinobi, de baisser ma garde en combat.

Résumé:

Ouais, je devais l’admettre, j’étais sur la défensive. Le ninjutsu, je l’utilise mais contre une spécialiste comme elle semblait bien être, je ne faisais pas le poids. J’avais vu ce dont elle était capable, et qui sait combien d’autre trappe encore pire a-t-elle sous sa manche. Non, je ne m’venture pas sur ce terrain-là sans mon Poing Souple. Je m’étais restreins de tout taïjutsu car elle avait bien précisé sans corps-à-corps et que le Poing Souple ne pardonne pas lorsqu’il frappe. Adoptant alors une position défensive, elle sembla remarquer le changement et inclina la tête, me dévisageant clairement. Elle me demanda finalement pourquoi j’étais surpris. La question me pris de cours et j’hésitai avant de répondre.

- Parce que je ne m’attendais pas à ce genre d’ingéniosité. Avec du sable, je m’y serrais attendu, mais la neige ne m’avait même pas effleuré l’esprit.

Je ne perdis toutefois pas ma concentration et je gardai ma position fermement, prêt à réagir à tout moment. Je le fixai un moment avant de finalement la voir sourire. Elle se mit aussitôt à exécution ses doigts en formant plusieurs mudras. Elle me cria de ne jamais sous-estimé ms adversaires et de ne jamais baisser ma garde. Oh mais ma garde étais très bien monté, surtout contre ce qui s’en venait. Je vis de la glace s’accumuler dans ses mains pour finalement former un arc de glace dans ses mains, une flèche déjà encoché. Elle fit apparaître cinq autres flèches à sa corde puis, elle tira fermement la corde puis visa. Elle tint sa position quelques instants puis, elle relâcha la corde de son arc en criant ce qui devait être le nom de son jutsu.

Les six flèches s’arrêtèrent presque en l’air, comme s’ils étaient supporté par quelque chose. Je senti alors un forte brise me poussé dans le dos, se dirigeant vers le paquet de flèche. C’était le moment d’agir. Elle voulait voir le poing souple, eh bien elle allait être servit. Je me concentrai sur mon système chakratique puis je relâchai mon chakra par chacun de mes tenkestus, initiant alors mon mouvement de rotation. Plus je prenais de la vitesse, plus la défense était efficace. J’activai alors mon Byakugan, question e voir ce qui se passait à l’extérieur du bouclier. Je vis les six projectiles fondre sur moi de six directions différentes. Je ne portai alors mon attention uniquement sur les flèches de la petite, et non sur. J’augmentai ma vitesse le plus possible avant l’impact puis je sentis alors les six flèches simultanément foncer sur la barrière. Celle-ci me protégea certes des dégâts directs mais elle ne résista pas à la force de l’impact, elle disparut une fois l’impact reçu, me laissant dans un nuage de petites glace fine qui me lacéra finalement à plusieurs endroits en retombant au sol. Une fois la douche de glaçon terminé, je reportai aussitôt mon attention sur mon adversaire, me préparant à m’élancer vers elle. J’avais l’intention de lui servir un petit combo du Poing Souple, question de lui montrer ce qu’était vraiment le Poing Souple. Mais lorsque je la trouvai enfin, elle était étalé au sol, un genou dans le dos. Je me portai immédiatement à son aide.

- Qu’est-ce que se passe ici, Messieurs? Nous ne faisions que disputer un match amical. En fait, je voulais voir ce dont j’étais capable sans mon Poing Souple, voyez-vous. Il y a du travail à faire en tout cas, lâchai-je à la blague pour détendre un peu l’atmosphère. Bon, et si vous la laissiez aller maintenant?

Les deux shinobis se jetèrent un coup d’œil simultané puis le maintinrent comme s’il pouvait communique par la pensée ou un truc du genre. Bref, après quelques secondes de consultations silencieuse, ils décidèrent finalement de se retirer. Le shinobi se releva de sur ma nouvelle amie puis il alla rejoindre son coéquipier. Il nous avertis toutefois qu’il nous avait à l’œil avant de disparaître aussi rapidement qu’ils étaient apparu. Le regardant s’en aller jusqu’à ce qu’ils disparaissent, je rapporté ensuite mon attention sur mon ancienne adversaire.

- Est-ce que ça va?, lui demandai-je en m’accroupissant à ses côtés, lui tendant alors la main pour l’aider à se relever.

Résumé:

Pour gâcher le plaisir, ils étaient vraiment doués en tout cas. Avec ses bracelets anti-chakra, il lui était impossible de terminer notre échange. Même sans cela, je doute que nous ayons pu terminer notre échange. On nous aurait sûrement arrêter avant même d’avoir pu recommencer. Je m’approchai donc d’elle, pour l’aider à se relever, mais elle n’avait pas l’air dans l’état de se lever. S’asseyant d’elle-même sur le sol, elle refoula quelques larmes en regardant dans le vide. Lorsque je m’adressai à elle, elle détourna le regard avant de me répondre.

- Oh, ce ne sont que des petites égratignures, rien de plus. Je vais m’en sortir, t’inquiètes, lui répondis-je avec un sourire, retenant un petit rictus de douleur face à la sensation de brûlure qui émanait de chacune de mes petites coupures.

Réagissant probablement à mes paroles, elle leva finalement ses yeux légèrement rougis par les larmes sur moi. Voyant la main que je lui tendais, elle la saisi quelques instants plus tard pour commencer à se relever. Elle tira alors une grimace, me doutant alors qu’elle était elle-même blessé. Pas étonnant, avec la démonstration de force abusive dont je venais d’être témoin. Comme de fait, elle tourna son attention l’un de ses genoux qui saignait assez abondement. Se penchant sur elle-même, je la vis posé les mains sur son genou. Elle patienta quelques instants puis, voyant que rien ne se passait, elle les retira en laissant échapper un juron. À en juger par sa réaction, elle n’avait pas l’air d’avoir l’habitude de saigner. Pourtant, le sang, ce n’est pas ce qui manque dans la vie d’un shinobi.

- Est-ce bien grave? On devrait aller faire un tour à l’hôpital, question de s’assurer que tout est correct?

Sans même lui demander son avis, je saisis la jeune fille dans mes bras puis je me dirigeai vers l’hôpital, qui heureusement n’était pas bien loin du mont Hokage. Je sautai de toit en toit, m’assurant que je tenais bien la jeune fille.

- Au fait. Moi, c’est Tenshi, lui annonçai-je sans m’arrêter, réalisant que nous ne nous étions même pas encore présentés.

Hrp:

Je filais à toute allure vers l’hôpital, sautant de toit en toit d’un seul bond. Je réalisai alors que nous ne nous étions toujours pas présentés. Un shinobi se présente par sa puissance en tant que shinobi. Les noms, ça vient ensuite, quand les hostilités sont terminés. Je me présentai donc en premier puis elle me regarda quelques instants avant de finalement me répondre par son propre prénom. Samui, ce sont des Kirijins si ma mémoire était bonne. L’élément de la glace, oui, je me souviens. Nous arrivâmes devant l’hôpital quelques minutes à peine plus tard. Nous entrâmes ensemble, lui ouvrant la porte, puis on s’occupa de nous immédiatement. Une infirmière s’occupa du genou de Yuki tandis que deux autres s’occupaient des multiples égratignures dont on me rappela l’existence à coup d’alcool à désinfecter. Elles me passèrent ensuite quelques sparadraps sur mes coupures. Yuki prit alors la parole, s’excusant de s’être laisser emporter.

- Oh, ne t’inquiète pas, j’ai déjà vécu pire…, répondis-je avec un brin d’amertume dans la voix.

Nous restâmes en silence le temps que les bandages soient finis et les pansements soit placés. Elle ne put tenir le silence plus longtemps, me faisant remarquer d’éviter la surprise au combat. Son point était juste, ça n’avait pas été intelligent de ma part. Mais le contexte n’était pas le même. J’ai honte de l’admettre, mais je l’ai sous-estimé à cause de son âge. C’était plus ça que j’avais à me reprocher que de m’être fait surprendre. Je gardais tout de même son conseil en notes. Nos bandages ne durèrent quelques minutes encore puis nous pûmes finalement rentré chez nous. Nous marchâmes encore en silence jusqu’à la sortie. Cette fois, elle tira elle même la porte et je ne pus m’empêcher de remarquer les menottes anti-chakra qu’on lui avait mise. Il fallait faire quelque chose à propos de ça. Je tenais aussi ma petite part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé. J’attendis d’être à quelques pas des marches avant de finalement lui part de ma pensée. Je vérifiai de plusieurs coups d’œil allant de gauche à droite et de droite à gauche. Je ne le voyais pas, mais je savais que des unités spéciales était toujours aux talons de la Samui. Je me penchai alors vers son oreille, chuchotant le plus subtilement que possible.

- Alors, on fait quoi de ces menottes? Tu dois sûrement vouloir t’en débarasser?

Oui, je savais que cela signifiais aller contre les « ordres de l’Hokage », mais je suis certain que l’Hokage n’aurait probablement réagit ainsi. Il devait y avoir moyen de faire quelques chose, d’une manière ou d’une autre. Sans nécessairement m’en rendre compte, je pris instinctivement le chemin vers la maison alors que je parlais à la jeune kunoichi.

Je semblai la faire rire avec ma remarque. Pourtant moi j’étais sérieux. Elle se pencha alors à son tour à mon oreille. Ce n’était une question de rébellion, je voulais seulement l’aider dans la situation dans laquelle je l’avais mise. Elle jeta alors un bref coup d’œil derrière nous, comme si elle cherchait quelque chose du regard. Elle m’annonça alors que je n’avais pas à me mettre dans le pétrin pour ça, ça n’en valait pas la peine. Sans m’en rendre compte, j’avais pris le chemin de la maison, étant habituellement ma seule destination après un séjour à l’hôpital. Nous passâmes le torii qui indiquait l’entrée du quartier Hyûga en continuant notre conversation mais quelques mètres à peine notre entrée, elle s’arrêta soudainement. Elle sembla reprendre conscience comme si pendant l’espace d’un instant elle s’était égaré je ne saurais où. Je vis alors son visage devenir rouge tomate mais je n’en vit pas plus puisqu’elle se précipita vers l’une des colonnes de l’entrée. Je m’approchai d’elle lentement, ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre. Laissant alors apparaître une moitié de visage, elle me demanda si nous étions dans un quartier clanique. Je la regardai d’une drôle d’air, ne voyant pas où elle voulait en venir. Je me souvins alors qu’elle n’était pas du village. Comme je le craignis, elle n’avait pas l’air chaude à l’idée de s’y balader.

- Mais non, ça va, t’inquiète. Et puis tu techniquement tu avais déjà traverér et personne n’as rien dis. Pas mes les unités spéciales qui sont probablement encore là.

Elle n’était définitivement pas convaincue. Son regard était toujours aussi fuyant et ses épaules toute refermer sur elle. Je m’approchai d’elle jusqu’à finalement me tenir devant elle. Je luis mis alors la main droite sur son épaule, ce qui attira inévitablement son regard.

- Écoute, je ne te forcerai pas à venir. Seulement, je peux t’assurer que tant que je serai là, il ne t’arrivera rien ici.

Je la regardai dans les yeux tout au long de mon petit discours, lui témoignant ma sincérité. Toutefois, si elle ne se sentait pas à l’aise à entrer, je ne pouvais pas lui en vouloir. Il y a probablement un autre endroit où nous pourrions aller.

Hrp: