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 Farewell [Aohjfefhsuifeshufi]

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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyVen 31 Jan 2014 - 5:28

Spoiler:
La genin sembla nerveuse quand Hattan s’approcha, mais le sourire du jônin la rassura. Dans cet univers où seuls les plus forts survivent, une aide était rare, mais précieuse. Saitan et son fourreau, Kaï, tournoyèrent dans sa main, puis il la posa contre le mur. Il s’approcha plus près entoura ses mains des siennes pour rajuster la position de son épée.

« Tu n’es pas une paysanne. Tiens ta lame plus élevée. Utilise son poids. Si tu dois frapper vers le bas, tu pourras utiliser ta force, et la gravité à la fois. Tu seras donc un peu plus rapide. »

Le sourire nerveux et les joues rouges de l’étudiante confirmèrent sa gratitude… Et sans doute plus. Le futur Mizukage se contenta d’hocher de la tête. Il la regarda faire quelques enchaînements, puis fit de même avec les autres. Il remarqua les regards insistants vers son arme à l’allure étrange. Un d’entre eux lui offrit de faire une petite joute et il accepta avec plaisir, demandant une lame à l’un des surveillants. La genin sembla s’interroger en regardant l’acier planté dans le sol.

« Pourquoi vous n’utilisez pas votre épée ? »

Le jeune homme eut un sourire contraint.

« Saitan ne sert qu’à tuer. Et c’est Kaï , son fourreau, qui la retient de le faire, même maintenant.»

Ce n’était qu’une stricte vérité envers le caractère de cette lame. Hattan n’avait rien d’un mystificateur. Il n’aimait pas les jeux de mots, ou les sens cachés. Le reste n’était qu’une question de tact. Il fit tourner le katana qu’on lui tendit pour tester sa balance. L’étudiant prit une pose de combat classique, arme levée vers l’avant. Le Kentaro prit une grande inspiration, fit tourner la lame une nouvelle fois, et adopta une posture plus libre tout en ramenant la lame vers l’arrière, comme s’il la remettait dans un fourreau invisible. Les évaluateurs s’approchèrent, intéressés.

« De l’Iaijutsu ? »

Hattan eut un petit sourire et hocha de la tête.

« Une variante. »

Coup de sifflet. Le genin bondit vers l’avant pour une frappe verticale classique. Il était rapide, et fort physiquement. Mais le Kentaro avait une longue expérience devant lui et ne manqua pas de remarquer qu’il avait propulsé son poids vers l’avant pour s’accélérer. Le désavantage de cette posture était le manque de contrôle, une fois le bond effectué. Le jônin fit un simple pas sur le côté, laissa la lame adverse trancher l’air… Puis propulsa son genou, frappant au ventre. L’étudiant gronda en se pliant de douleur, mais ramena son arme pour une coupe diagonale. Le Kentaro se pencha vers l’arrière, l’acier lui frôlant le nez. Son regard se posa sur les mains du genin, lisant sa prochaine attaque à la façon dont il retournait la poigne. Il baissa sa posture, posa son bras en travers des siens, empêchant ainsi le genin de relever son arme, une fâcheuse position puisque le tranchant de son épée est vers le bas uniquement. Leurs yeux se rencontrèrent, mais le bras armé du Kentaro bougea le premier. Le pommeau de son épée frappa durement son visage, l’envoyant au sol. Le jônin fit tourner la lame, puis la remit au superviseur. Il n’aida pas le gamin à se relever. L’académie de Kiri n’était pas un lieu de plaisance. Et il avait à faire. Il s’adressa au superviseur en sortant un papier de sa poche, reprenant son arme de l’autre. Kentaro Hattan ne pouvait jamais s’en séparer longtemps.

« Je cherche Kaguya Aoji…Kawa…Manashi. On m’a dit qu’elle passait du temps ici parfois depuis la capture du Mizukage. »

Les superviseurs échangèrent un regard grave entre eux. Leur regard se promena vers une salle plus isolée au fond du dojo.

« Suivez les bruits d’os, Hattan-san. »

Et effectivement, en écoutant de plus près, quelque chose semblait… massacrer… autre chose. Le Kentaro fixa son arme à son dos, puis fit son chemin, s’arrêtant au pas de la porte, préférant attendre d’être remarqué, que le contraire…

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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyVen 31 Jan 2014 - 19:39


Se contenir, on ne dirait pas, mais c'était sans nul doute ce qu'il y avait de pire pour la santé, vu comme j'extériorisais sans mal, normal que ma forme restait olympique. Pour ne pas déroger à mes habitudes, à mes règles strictes, malgré l'être brouillon que j'étais, mon temps libre ne servait qu'à une chose, une seule : m’entraîner. Ça relevait plus du loisir que de l'obligation, bien que seule, le jeu était largement moins amusant, néanmoins parfois, il fallait bien être au calme pour pouvoir réfléchir, malheureusement j'avais horreur de ça. Pas de bol.

Mieux valait pourtant que personne ne soit ici, mon humeur était colérique et mes mouvements brutes, une seule volonté les animait, détruire. Difficile dans un dojo de s'exercer à cet art, c'était là toute la subtilité de la chose, rejoindre un lieu que l'on affectionnait particulièrement pour qu'une voix au fond de moi me rappelle sans cesse : Tu ne pourras plus jamais retrouver ce que tu détruis. Impensable, alors qu'il s'agissait d'un vestige de mon Senseï, une affection ridicule donnée à quelque chose de matériel et non, une pièce et ses souvenirs. On pouvait croire à un geste de respect d'une disciple pour la mémoire de son mentor, mais la vérité était toute autre, moins belle, c'était une nostalgie qui me plaisait, une que je voulais garder, me rappeler, dès le moment où ce sentiment se perdrait, cet endroit n'allait plus rien signifier.

Visiblement, c'était encore loin d'être le cas, bien que je n'étais pas du genre à me tourner vers le passé, il fallait avouer que constater la différence entre le premier jour où j'avais passé cette porte et aujourd'hui me faisait un bien fou. C'était une sorte de constat, la preuve que je ne tournais pas en round, mais bel et bien que j'avançais, parfois à un rythme plus soutenu, parfois moins, aujourd'hui c'était le plus qui était à l'honneur. Une longue sorte d'épée osseuse ressemblant à une colonne vertébrale ; normal,elle était faite à partir de là, s'agitait comme un fouet, pour ainsi se désassembler, se réassembler ou parfois carrément s'éparpiller pour tenter de réceptionner les projectiles que la salle d’entraînement projetait. Rien de bien sorcier aux premiers abords, néanmoins, il m'allait fallu des années et je restais persuader qu'il m'en faudrait encore bien d'autre pour que le potentiel de la chose puisse être exploitée.

J'étais enfin en paix contrairement à ce que laissait entendre les sons s'échappant de là, à vrai dire, j'en étais plus au stade où je jouais, que celui de la vraie recherche. Ce ne fut ni un son, ni une ombre, mais bien la nouvelle lueur qui emmenait de derrière moi qui me poussait vers un intrus à ma porte alors que tous les os soudainement ignorés tombaient au sol avec fracas. Un de mes sourcils s'arquait face à celui qui m'observait, visiblement il m'avait trouvé, mais ce qu'il me voulait ?

Quelque pas lent vers lui, je le rejoignais silencieux sans quitter ce regard azur, intéressante couleur, mais comment dire. Rien à cirer. La porte coulissante se refermait sur son nez sans une once d'hésitation, alors que derrière j'affichais un sourire carnassier, j'avais vu une belle épée et ça de loin. C'était un guerrier, un confrère qui allait venir me filer telle ou telle mission, ou autre truc du genre, ainsi avant de tourner les talons, j'informais...

~ Si tu n'as rien qui m’intéresse, casse-toi.

Je ne pouvais pas me résumer mieux que ça en fait... Pourquoi refermer la porte ? Étrangement, bien que c'était une provocation, le vrai fond du problème était à terre séparé de moi et il fallait à nouveau lui refaire prendre sa place. Chose durant laquelle je n'aimais pas les spectateurs, on a tous nos petites manies après tout...

Hrp:
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptySam 1 Fév 2014 - 22:24

La porte se referma devant lui, provoquant un petit geste de recul involontaire. L’un des responsables se rapprocha en faisant un signe signifiant sa propre incompréhension. Hattan eut un sourire maladroit et presque gêné, même si son émotion intérieure était toute autre.

« Je n’ai jamais compris ce que le Mizukage lui trouve, Hattan-san. »

« J’ai ma petite idée là-dessus. Restez ici et n’entrez pas, quoi qu’il arrive. »


Le superviseur recula et le sourire du jeune homme s’effaça alors qu’il fit coulisser la porte, se glissa à l’intérieur en refermant derrière lui. Relevant le regard, il vit quelque chose de peu agréable et détourner le visage quelques instants, le temps que les bruits de craquements cessent. Kentaro Hattan avait eu bien assez de temps pour l’observer. Assez longtemps pour se faire une première idée de l’épouse du Mizukage. Un titre qu’elle ne porterait plus pour longtemps.

Elle était belle, à tourner les regards, doute. La plupart des Kunoichi le sont. Beaucoup d’hommes aimaient prétendre que l’expérience les rendent imperméables aux charmes d’une femme, si parfaits soient-ils. Le Kentaro voyaient les choses autrement : plus on voit, plus on croit. Il n’était qu’humain. Le regard bleu de l’épéiste se promena dans la pièce. Une zone de guerre. Il n’était pas certain qu’elle fut en colère comme on l’aurait cru en voyant l’état des lieux. Elle cherchait quelque chose, comme un enfant qui perd son jouet.

Que ferait-elle si on lui apprenait qu’elle ne le retrouverait jamais ?

Il garda le silence. Saïtan cliqueta. Hattan se remémora les mots de la dame. Il n’avait rien à lui donner qui ne puisse l’intéresser. Seulement de la douleur et du chaos. Des cadeaux empoisonnés.

Cela ne voulait pas dire que le sabreur ne les lui donnerait pas.

L’épéiste lui fit un petit sourire, puis tendit la main vers l’étagère fixée sur le mur pour en retirer un sabre en bois renforcé. Il le fit tourner entre ses mains comme précédemment, évaluant son poids et sa balance sur le pur fait de l’expérience d’un être manipulant l’épée depuis ses premiers pas. Puis il s’approcha de la femme qui avait manifestement récupérer ses os. Leurs regards se croisèrent. Sous certains points de vue, on pourrait la prendre pour un garçon efféminé, peut-être. À l’adolescence, une androgyne, même. Aujourd’hui, la forme de son visage et ses courbes la trahissait. Mais ces yeux… Il était difficile de savoir quoi y lire. Du défi peut-être, mais certainement pas la sérénité. Il devait y avoir des jours où tenter de découvrir la vraie nature de Kaguya Aoji était impossible. Et Hattan n’avait rien d’un devin, seulement un homme qui a passé trop de temps sur les routes.

À rencontrer des cœurs craquelés.

Il s’élança sans avertissement à travers la salle, et frappa. Encore et encore. Qu’elle se défende ou pas importait peu. L’épéiste multiplia les coupes en enchaînant comme une rivière se déferlant sans cesse contre la berge. Sa chorégraphie était instinctive, comme si le sabre était une extension de son bras. Son visage demeurait inexpressif. Elle était une habituée du combat au corps-à-corps. Leur niveau était presque similaire. Mais Hattan cherchait à chaque attaque la différence, cet écart entre lui et elle, ce fossé qui se creusait. Lorsque le bois de son sabre céda contre la dureté de ses os, il la repoussa d’un coup de paume bien ajusté qu’elle bloqua, la faisant tout de même reculer de quelques mètres. Le silence ne reprit pas sa place. Au travers de leurs souffles courts, un bruit métallique. Saïtan vibrait presque dans son fourreau, accroché à son dos. Comme un enfant qu’on empêche de jouer. Le cliquètement métallique ne s’arrêta que lorsque la main d’Hattan se referma sur sa poignée. Seulement le bruit des souffles. La douleur passive aussi. Elle avait marqué des coups au but. Mais lui davantage encore.

« Je suis Kentaro Hattan. Et j’ai connu les derniers moments de Kaguya Tenzô. Tu peux écouter ses mots à travers moi…. »


L’épéiste obliqua l’arme de son dos.

« Ou me manquer encore de respect et écouter ceux de Saïtan… À travers toi. »

L’arme cliqueta son envie.

« Je t’intéresse maintenant ? »


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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyDim 2 Fév 2014 - 19:09


Un sourd ou un fou, difficile à dire, en tout cas, une chose était certaine, la rencontre ne voulait pas s'annoncer si brève que mon bonjour. Le voilà qui jouait déjà avec mes nerfs, m'étais-je perdue à penser un instant, alors que finalement non, épée en bois ou non, se rendait-il compte qu'il jouait avec moi tout court en fait. Précis, adroit, puissant, pourtant si peu familier, au moins, je pouvais lui reconnaître le fait d'avoir su répondre aux critères d'invitation de mon antre, captiver mon intérêt, si bref aurait-il pu être. Mais tout ça pourquoi ? Il ne tardait pas à m'informer, cela dit, non pas après que le bois est cédé et qu'un petit exemple de ce qui pouvait m'attendre ne soit donné. Damne, fâché, lui ou moi ? Non, amusée malheureusement pour ma part, ce qui je savais très bien allez annoncer la suite compliquée. Et de ces mots je ne retenais qu'une chose parmi les autres, un bruit qui s'était fait entendre et qui vibrait plus que jamais maintenant, comment dire... Encore une question de priorité.

~ Il me semble que Saïtan meurt d'envie d'être présentée. Quel homme cruel pour ignorer les désirs de sa moitié avec tant de facilité.

Le sourire de carnassier n'avait pas disparu sous le poids de la nouvelle, au fond, il ne m'apprenait rien, comme pour tous les autres, je m'étais déjà faite à l'idée, celle où il disparaissait, pourquoi n'avais-je pas suivi ? Parce qu'on m'avait laissé ici par « sécurité », la preuve même de l'issue de cette histoire, un signe déplaisant que beaucoup semblaient avoir perçu. Et des signes, j'en voyais d'autres ici, on me l'avait annoncé captif et maintenant on venait m'offrir les détails de ces derniers instants. Hum comment dire... Il était chanceux au fond, mort d'une épée aussi assoiffée, plutôt que de la main d'une larve militant pour une « paix » ou une « victoire ». Tant mieux pour lui. J'avais sondé ce regard lorsqu'il avait prononcé ces mots-là, une façon de faire et une petite lueur tant connue, celle de l'assassin, une que je me connaissais bien. Un reflet charmant dans des yeux tristement si similaires. Le respect, encore un mot des hommes pour justifier leur besoin de domination, me voilà qui soupirais, mais non plus maintenant parce que je reprenais mon souffle. Les os dégagés de mes avant-bras se retiraient, ma folie avait ses mesures, même si l'on ne dirait pas à premières vues. Je m'avançais arrogante pour ne pas changer, fatiguée ou non, ça n'allait pas changer grand-chose sur l'issue, je le savais. Autant que les choses soient claires alors...

~ Si c'est un message de se part que tu viens m'apporter, il ne m'intéresse pas s'il n'a pas été capable de le transmettre lui-même, il n'avait qu'à rentrer. Si c'est les détails de la façon dont tu l'as tué que tu veux partager, là encore ne perds pas ton temps, le sifflement de ta lame impatiente vient déjà de tout m'avouer, tu n'es que son patin articulé, je te pardonne. Si c'est une excuse pour agrandir sa collection de Kaguya transpercé, tu ne vas avoir longtemps à chercher. Parce qu’à vrai dire, une conversation avec Saïtan m'intéresse plus que tout ce que tu pourrais avoir à me dire.

Un triste instinct murmurait au fond de moi quelque chose que je ne voulais pas entendre, mais que malgré moi je venais de comprendre, un nouveau maître pour Kiri, un nouvel emmerdeur avec qui il allait falloir composé par malheur, une nouvelle fois. Le pire dans tout ça ? Voilà que ça me faisait rire, pour cause, je n'en avais pas grand-chose à faire, la seule personne que je n'avais fait qu'écouter, c'était moi. Une langue se déliant bien trop vite comme toujours, un regret, pas l'ombre, quelque part peut-être que je m'étais leurrée sur mes envies, car c'était bien stoppée que je faisais face. À attendre, oui, mais quoi... ? Le goût du sang bien sûr, à moins qu'il n'eût parlé pour ne rien dire, voilà qui aurait été bien décevant. Encore que, j'avais la cogne dure, rentrer était aisé, mais en sortir ? Tout n'était après tout qu'une question de volonté, la mienne contrôlait des os qui empalaient ou emprisonner fermement tout ce que s'y frotter, ça promettait d'être amusant quelque soit la réaction de cette nouvelle ombre sur mon tableau...
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 3 Fév 2014 - 3:16

Il quitta des yeux la femme un instant pour regarder son arme du coin de l’œil. Il ne pouvait dénier le désir de Saïtan. Mais sa réaction finit par être tout autre. Il souffla du nez de dépit et rajusta sa vue, un sourire en moue au visage.

« Si je suis un homme cruel, je me demande bien qui est Kaguya Tenzô. Et qui est l’épouse qui ne l’a pas poursuivie jusqu’au bout du monde. Mais je ne prétends pas comprendre. »

Il relâcha la poignée de son arme, qui resta silencieuse. Saïtan était peut-être sauvage et agressive, mais son fourreau, Kaï, compensait largement, aussi froid que le métal qui le compose.

« Je ne prétends rien comprendre du tout. Je ne suis pas là pour ton intérêt, mais bien parce que c’est ma voie. Si tu souhaites toujours mourir ensuite, alors je le ferai. Mais au moment où je dégainerai cette arme, elle ne s’arrêtera jamais. Elle te suivra quand tu fuiras ce village dont je t’expulserai, jusqu’au cœur des forêts du feu où tu croiras trouver refuge. Et tu mourras pour rien, pour une question d’attitude, dans la honte. Nous avons tous nos voies et nos principes, mais je ne vois pas pire mort. Je ne la souhaite à personne, pas même à toi. »

Kentaro Hattan était rarement sérieux, mais il ne supportait pas les attitudes illogiques comme celle-ci. Croyait-elle être la première à lui avoir projeté ce sentiment de provocation et de nonchalance ? Croyait-elle le tromper lui ? N’avait-elle pas vu ses yeux ? Et lui, les siens ? Il pouvait voir l’intelligence et la vivacité d’esprit de cette femme. Il envisagea que peut-être n’avait-elle vraiment rien à faire de Tenzô, en le déclarant si aisément mort, si rapidement enterré. Mais Hattan connaissait également le deuil. Il connaissait les mensonges.

Il ne fallait pas être devin pour savoir que Kaguya Aoji n’avouerait jamais sa faiblesse à qui que ce soit qu’elle-même. La question pour Hattan était fort différente : était-elle récupérable ? Il se pencha et ramassa un morceau poterie brisé sans doute pendant son entraînement. L’épéiste le retourna entre ses mains quelques instants. Puis il le lança en courbe devant lui. Le morceau éclata encore davantage au sol, projetant ses fragments.

« Je m’attends à davantage de la chef du Misuto. Tu n’aimes pas mes mots ? La belle affaire. Je n’ai pas besoin de te demander permission. Je suis ton Kage. Si tu veux me tromper, fais au moins preuve d’initiative. C’est toi qui attaquerais si tu voulais vraiment mourir. Peut-être que tu gagnerais. Mais que resterait-il de toi ? Une coquille vide. »

Il secoua la tête.

« Je m’attends à davantage de la femme de Kaguya Tenzö. Il a vu qui j’étais, ce dont je suis capable, en un instant. Il respirait toujours lorsqu’il m’a remis volontairement la gérance de ce village. Et il respire toujours. Mais ne te méprends pas. L’homme que tu connais est mort.Il a lâché prise. Il n’y a plus que toi, et moi. Et nos devoirs envers ce village. Je ne peux y arriver tout seul. J’ai besoin de ton aide. »

Le silence s’installa, et le Kentaro hocha la tête plusieurs fois, comme s’il considérait ses propres mots.

« Tu sais quoi ? Je n’ai pas besoin de Saïtan. Je vais prendre un autre sabre et te ruer de coups jusqu’à ce que tu comprennes que la personne qui s’ennuie le plus ici, c’est moi. Je ne suis pas là pour te consoler. Ma voie ne fait qu’emprunter la tienne. Tu peux me détester, te foutre de moi. Mais tu es sous mes ordres désormais, et tu vas m’écouter, ou quitter ce village pour toujours jusqu’à ce que je daigne te planter ma lame entre les côtes, tout ça parce que t’as pas les couilles de réfléchir à tes actes. Décide ton destin. »




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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 3 Fév 2014 - 4:09


A nouveau ce maudit bleu qui se reflétait dans celui qui était mien, mais cette fois ma mâchoire se crispait se faisant plus marqué, lorsque brièvement j'avais cru apercevoir flotté un couvre chef familier. Le simple mot, un seul venait d'accélérer les battements d'un cœur que j'avais mit au calme et mon regard se faisait perçant alors qu'il s'était mit sérieux, ce fameux arrogant nouveau maître. Il venait de tout déballer, peut-être même trop comme moi en revanche je l'attendais de lui, il ne m'apprenait rien, mais en était-il conscient ? L'homme mort, c'était celui qui m'avait laissé ici, préféré un village qui l'aurait oublié dans quelques jours pour proclamer sa nouvelle ombre face à moi. Il me faisait rire et c'était sans retenu que je partageais mon sentiment, bien que mon humeur ne le fit être aussi bruyant que d'habitude.

~ La mort ? Je l'ai autorisé à me transpercer, à quel moment ai-je dit que je mourais ? Tu te méprends K.a.g.e. Comme sur beaucoup de choses visiblement.

Il avait calmé son épée, perdu son seul intérêt acquis, voilà maintenant qu'il me fatiguait et les menaces, je n'en avais jamais eu grand chose à carrer, ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer. Comment lui dire... Ainsi peut-être...

~ Me chasser. Tu crois que je fuirais face à toi ? Me traquer. Tu crois que c'est un plaisir que je t'offrirais ? Mourir. Je viens de te dire que ça ne faisait pas partie de mes projets et tu crois que le déshonneur selon tes critères m’effraie.

Mon fascié, ni mon ton perdait en arrogance, croyait-il vraiment qu'il suffirait qu'une proclamation pour tout avoir servi sur un plateau d'argent. J'avais presque envie de le pincer pour lui dire d'arrêter de rêver, mais à la place je le regardais détruire un fragment avec aisance, comme il s'imaginait pouvoir le faire avec moi ? Je devais lui reconnaître une arrogance au moins à la hauteur de la mienne, cela dit, il pointait les sujets fâcheux, je savais d'avance l'issue de cette rencontre. Comment lui dire encore...

~ Le Misuto, tu connais ce nom amusant, reprend donc le titre avec lequel tu viens de me nommer, il n'est qu'un mot dont je vais me passer avec le plus grand bonheur, surtout s'il signifie être le chien obéissant d'un jeune premier aussi arrogant. Qu'il t'ai nommé, je m'en contrebas, tu l'as dit toi-même, l'homme que j'ai connu est mort, quelle importance pourrait avoir pour moi les mots d'un passé n'étant plus que le pantin abandonné de cette chienne de citée.

La colère dans mon regard maintenant ? Non, bien qu'elle dominait souvent mon être et que ce dernier avait changé, c'était maintenant avec pitié que je regardais le prochain défunt sur la liste de Kiri. Ma pupille ne quittait pas la sienne et qu'importe qu'il prenne mal ou non mes propos, il n'était que pure vérité et je n'avais jamais été du genre à faire semblant pour quoi que ce soit. Il n'était après tout que le prochain que je verrais ou non se consumait, user à mort par sa « patrie ». C'était amusant de se dire soudainement que j'avais toujours vouée dévotion et admiration envers tous ces prédécesseurs. Senseï, mentor, moitié et lui ? Il pensait déjà espérer pouvoir me chasser, alors qu'il affirmait que mon soutien lui était dû, oui, mais en quoi ? Que pouvait-il faire de pire que ce que ce monde était déjà, rien, il n'était que des mots pour moi et peut-être quelques actes de dressages très bientôt que j'aurais bien vite oubliée. Ma décision alors ? Être fidèle à moi-même. Je tendais une main vers lui qui se solidifiait par mes os la recouvrant...

~ Alors arrêtes de parler et frappe, tu vas voir que la tâche ne sera pas si aisée que celle de me briser et tu seras le premier à te lasser. Si tu t'ennuies tant pourquoi tu perds ton temps ici. A t'entendre, je suis un pion parmi les autres, pourquoi ce besoin que je me plies. C'est ridicule, je préfère la compagnie de Saïtan, aussi sanglante devrait-elle être, ma vie n'est pas si simple à prendre tu verras.

Un mouvement et c'était ma joue qui blanchissait pour cristalliser ce sourire narquois.

~ Une dernière chose, non, je n'ai pas de couille, ça serait bizarre pour une femme non ? Et réfléchir, je ne fais que ça, ça me fatigue probablement encore plus que toi. Peut-être que c'est toi finalement qui en manque, tu veux que le premier pas soit mien? Dis le simplement.

Un grand arc de cercle au dessus de nous, ce n'était pas un fragment insignifiant que moi je détruisais, mais bien le toit et les côtés de la pièce qui nous abritaient s’effondrant progressivement avec fracas. Après tout, il n'était plus question de pion, mais de Kage ? Encore que. Voilà qu'autour ça s'agitait.

~ Plus de simple sabre, à moins que tu ne veuilles fouiller les décombres, l'affaire est classée, allez ! Sors-le, ne fais dont pas tant de manière.

E
t l'air presque sévère encore une fois je présentais ma douce moitié à moi aussi, longue et modulable, tout aussi assoiffée, respect, conséquence, que des mots inventés par les hommes, je me tuais à le dire. J'étais devant un coup latéral élancé, s'en prendre à un kage folie ? Mais allez au diable et laissez moi danser en paix, d'autant que je murmurais déjà ma volonté...

~ Je te promets de te garder occupé. Oh Kage. Toi qui t'ennuie tant, ça aussi tu aurais dû l'attendre. Il n'y a rien à consoler, rien à sauver, je n'ai pas besoin de toi encore moins si c'est pour me grogner dessus.

Ne le savez-vous pas, le vrai courage ou la vraie folie, c'est être soi, quoi qu'il arrive, la seule règle de ma vie devant laquelle je n'avais jamais failli, à tort ou à raison.

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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 3 Fév 2014 - 4:54

Kentaro Hattan soupira alors que le toit s’effondrait autour d’eux. Elle avait frappé avec précision pour éviter de l’écraser directement. Une sorte de test, ou bien elle avait peur d’attaquer. Il y eut des cris alors que les parois minces et fragiles de la salle se déchiraient. Les responsables bondirent en s’avançant vers la scène, mais Hattan les arrêta d’un geste de la main sans pourtant dire un mot. Il fit un simple pas de côté pour éviter un tuyau qui rebondit sur le sol, sans même le regarder. L’épéiste respira lentement. Le cliquetis métallique reprit sa musique, presque indiscernable dans les bruits de la destruction causée par la Kaguya. Son regard se promena sur la salle. Il fit un léger signe de tête et porta la main à son dos en détachant son arme, qu’il fit tourner dans sa main avant de glisser sa poigne sur son fourreau.

Saïtan était une arme plus longue qu’un Katana, car elle n’en était pas un. Elle était bien plus vieille, datant d’avant l’invention des plus célèbres épées de notre temps. Elle date d’une ère où le poids était signe de force. Sa courbure était plus loin sur la lame, sa lame plus large que normale. Mais aussi longtemps qu’elle serait enveloppée dans Kaï, son fourreau, sa vraie nature serait cachée. Sa vraie apparence.

Il la pointa du pommeau de son arme.

« Moi je te respecte, femme. C’est la différence entre nous. Mais ne crois pas que ça m’empêchera de te briser. »

Sa voix perça à peine au milieu de l’effondrement progressif, mais il savait qu’elle l’avait entendu. Il prit une grande inspiration et malaxa son chakra. Les choses seraient bien différentes désormais. Encore un instant… Juste un instant.

*Kaï. Sois vrai. Franc. Simple. Impitoyable. *

Le chakra explosa dans son corps et il s’élança, prenant de la vitesse subitement, bien au-dessus de ce qui serait possible normalement. Ses pieds quittèrent le sol un court instant alors qu’il tournoya sur lui-même avant d’abattre son arme non dégainée sur la femme, visant le torse dans un coup porté avec le plat de la lame, suffisamment gorgé de chakra pour briser ses os. Il continua son mouvement en relevant le pommeau, replaça ses pieds, et frappa directement au cou avec, un coup destiné à assommer. Il compléta sa série en balançant son genou au ventre avant de se laisser tomber vers l’arrière dans un simple saut périlleux. Ses pieds glissèrent sur le sol, sa lame tourna et il la replaça contre sa hanche.

Il respira du nez. Beaucoup de gens les regardait. Peu importe. Il ferait d’elle un exemple s’il y était forcé. Hattan frappa du pommeau un débris qui visait sa tête, attendant de voir la réplique de son adversaire.

Cette femme avait des yeux qui ne mentaient pas.

Il les ferait mentir.

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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 3 Fév 2014 - 5:32


Respect ? Encore ce mot, moi je ne respectais donc qu'une chose : La puissance. Mais bien qu'elle semblait être invitée dans notre échange, ce n'était pas encore assez, rapide, très, voulait-il finir ça rapidement ? C'était hors de question, s'il voulait briser mes os, moi je voulais m'amuser de sa chair, aussi simplement que ça, enfin, il avait commencé à danser et le mot était bien choisi. Sa première charge ? Violente, c'était le moins que l'on puisse dire, je commençais enfin à l'énerver, vraiment j'entendais bien, j'avais cru reconnaître le futon qui l'élançait, forcément, j'usais du même, un cran en dessus cette fois néanmoins, la fatigue malgré l'adrénaline m'obligeait aux concessions. Qu'importe, mes mains se plaçaient devant moi pour encaisser l'impact, presque, au moins, il avait eu le loisir de me faire lâcher mon brook – son épée- qui s’effondrait au sol en morceau le temps du reste du premier round. Un craquement, brisé des os était un objectif atteint, dommage qu'ils n'avaient été qu'un surplus prévu dans ce but en partie...

Un goût de sang dans la bouche, j'avais presque mal, mais définitivement pas assez, il avait la bêtise de reculer, alors qu'au final seule mon épaule c'était vu déboîtée en prenant un coup déplaisant à la place de mon cou. Quant à mon ventre, le responsable de ce goût si plaisant. Je n'avais rien perdu de mon sourire carnassier, bien au contraire, mon bras droit pendait dans le vide, mais qu'il aille au diable, j'étais gauchère et un craquement de ma nuque soulageait mon mouvement brusque alors que ma main gauche paraît d'un étrange gantelet arrêtait le projectile.

Les fragments osseux de mon épées s'élevaient dans les airs autour de moi, alors qu'un geste vif de mon bras valide les lançait à l'assaut quelques secondes avant moi. Juste le temps d'attraper le pommeau sous mon nez une fois arrivée face au présomptueux Kage. Non, Bien que l'entourant, les projectiles ne voulaient pas le transpercer, les voilà à nouveau relié voulant l'enlacer fermement comme une énième provocation.

~ C'est peut-être toi qui faut consoler le plus ici finalement. N'oublies pas tes devoirs Kage !

Un violent vent se levait soulevant les débris au sol offert gratuitement aux spectateurs imprudents. Depuis quand ? La fin de mes mots. Les règles ne pouvaient être dictée aussi simplement, il allait falloir s'y faire. Mon regard perçant n'en démordait pas, il n'était pas mon maitre, jamais il ne le serait.


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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 6 Fév 2014 - 2:12

Le sabreur prit de longue inspiration. Le calme était l’essence d’un bon combattant. Ceux qui triomphaient par la passion mourraient également par elle, bien souvent avant leur temps. Or, Hattan tenait à sa vie. Et aussi longtemps qu’il serait en vie, il aurait un destin à suivre et accomplir.

Le futur Mizukage n’avait aucun doute d’avoir touché au but sur ses attaques, mais le résultat n’avait pas été celui escompté. Son adversaire était une Kaguya, capable de manipuler ses os avec aisance. En briser un ou deux n’allait pas la ralentir. Son bras droit pendait de manière assez effarante, mais Hattan avait vu bien pire. Il n’était pas même certain qu’elle en ressente la douleur. Il leva les yeux et regarda la femme extirper à nouveau sa colonne vertébrale, cette fois sans un apparent souci de discrétion. Le sabreur appuya fermement son fourreau contre sa cuisse, prêt à agir, ce qui vint quelques instants après lorsque l’épée osseuse se fractura pour envoyer contre lui ses morceaux.

Il fit quelques pas en arrière en positionnant sa lame horizontalement devant lui, puis fit courir sa paume sur sa longueur en propulsant son chakra. Le métal blanc s’enveloppa d’un faisceau bleuté. Il fit ensuite tourner sa lame, la repositionna sur sa cuisse puis trancha l’air sans savoir que les morceaux d’os ne le visaient pas spécifiquement. L’épée, même toujours au fourreau, laissa une marque bleuté sur son passage, qui devint immédiatement brillante et sembla exploser. Les fragments d’os partirent dans tous les sens à l’approche de l’épéiste. Mais le Kentaro comprit son erreur en voyant les morceaux le contourner pour tenter de se reformer autour de lui comme un lasso particulièrement sadique. Une bourrasque de vent le dépassa et il porta arme et main devant lui pour se protéger les yeux. Un regard derrière lui confirma que l’attaque ne le visait pas spécifiquement mais bien les spectateurs. Pourquoi fut sa première réaction. Ses dents se serrèrent sur son visage pourtant serein. Croyait-elle l’intimider. Si un shinobi ne pouvait gérer quelques débris, le sabreur préférait encore qu’il meurt ici et maintenant. L’inefficace n’avait plus sa place à Kiri.

Restait à savoir si Kaguya Aoji en faisait partie.

Le chakra défila dans son corps, frappant son cortex moteur et décuplant ses réflexes pendant un court instant. Sa lame tourna puis il la planta dans le sol avant de se soulever en équilibre sur sa garde au moment où les os auraient atteint son corps. Le Kentaro se propulsa en avant en arrachant son arme au passage, s’éloignant de l’amas d’os. Il aurait pu le briser, mais Hattan était convaincu qu’étant une Kaguya, endommager ses os, même un aussi important que sa colonne vertébrale, n’aurait pas plus d’effet qu’auparavant. Ses premières techniques l’avaient prouvé. Le chakra afflua à nouveau dans son corps et il chargea à nouveau son adversaire en repliant son fourreau contre sa cuisse. Son mouvement se termina sur le flanc de son adversaire. Le silence domina pendant une fraction de seconde. Leurs regards se croisèrent, océan contre ciel d’été.


« Hōrō-sha no ikari ( 放浪者の怒り, Wanderer's Revenge ) ! »

Les seconds suivants furent un deluge d’attaques rapides et puissantes, contournant et croisant sa cible pour la désorienter, frappant cette fois avec le tranchant de son fourreau, qui allait se révéler au final tout aussi dangereux que celui d’une vraie lame. L’augmentation de ses réflexes allait lui-permettre de compenser au moins en partie une tentative d’évasion, allié à sa charge pour la surprendre. Son dernier coup le porta bien en avant de sa position d’origine. Sa lame tourna dans sa main pour se reporter à sa cuisse, dans une position typique de l’Iaijutsu.


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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 6 Fév 2014 - 3:43


Le monstre, même pas il n'avait sourcillé pour ses brebis, le pire de tout restait qu'il s'était à cet instant presque rendu aussi intéressant que son épée qui avait quant à elle déjà acquise mon affection. Le maudit Kage avait esquivé mon assaut avec une facilité déconcertante, preuve que je faisais bien de la travailler encore. Mais cela me contrariait-il ? Bien au contraire, il venait de me montre une faille qu'il fallait que je répare, j'adorais ce genre d'adversaire, il rendait à l'affrontement tout son intérêt.

Mon tour était passé, avec une chance, le voilà qui reprenait le contrôle de l'assaut avec encore une violence limite indomptable, même pour la Kaguya à la cogne solide que j'étais, aussi rapide que moi et le premier que j'aurais voulu stopper me rappeler une vérité. Celle d'une douleur dans un bras refusant de davantage bouger, le même qui cassé pour casser, je sacrifiais pour une faible parade. Un bouclier de chair pour conserver mon chakra déjà trop entamé, la douleur, ce n'était pas tant un problème, bien au contraire et même si quelque bruits de mécontentement de mon corps s'échappait parfois de ma bouche, ce n'était rien.

J'avais décidé que cela ne serait rien, pourtant mon regard avait quitté ses yeux depuis longtemps, je le voyais reprendre sa place en garde, mais il me fallait lever la tête. Je sentais la désagréable sensation du contact du sol avec mon genou. Il en était hors de question, mes sourcils se fronçaient et je serrais les dents, j'avais que trop eu le loisir de lire dans ce regard ce besoin de victoire, cette certitude de soumission qu'il pouvait établir. Plus jamais, non jamais plus. Un nouvel élan me soulevait et ma main gauche n'avait pas lâché sa prise Brook se reformait...

~ Même pas en rêve, ça n'arrivera pas.

Un sourire accompagné mes paroles, il n'avait pas eu besoin de parler, il n'avait plus besoin, marche ou crève, l'histoire de ma vie. Un appuie sur mes jambes et à nouveau je m'élançais pour lui, abandonner ? Jamais. Plier ? Encore moins. Qu'il prenne ma vie n'était pas au programme, j'étais peut-être simplement folle, mais pleine de vie, alors comment mourir ? C'était bien de front que je voulais l'affronter, la crainte il n'avait pas su l'inspirer, au mieux il avait gagné mon estime de combattant, mais ça ne lui suffirait définitivement pas. Je refusais d'être réduite à l'état de jouet de cette maudite citée, tout comme lui. J'apprenais vite et je le montrais, ultime provocation qui sait, j'imitais un de ses coups latéraux avec le plat de ma lame de pleine vitesse, avant de glisser sur le côté pour chercher une ouverture, en vain.

Il commençait sérieusement à m'agacer et le tour allait changer, à croire que ça lui plaisait de jouer le tour à tour comme pour prouver une supériorité. C'était mesquin, j'adorais alors que j'en étais la victime, voilà qu'il me redonnait du cœur au combat en m’encourageant probablement malgré lui. Stoppée face à lui après une veine tentative, je gardais mon souffle maintenant que le calme était revenu dans mon esprit, toujours sa maudite épée enfermée, un léger rire m'échappait je ne l'avais jamais quitté du regard, le combat n'était définitivement pas fait que de coups de lame.

~ Finissons en maintenant, assez jouer.

Un ultime appuie parfaitement perceptible, c'était l'attaque de front par excellence un coup partant du bas pour raser le sol et remonter jusqu'à lui en profitant de la distance qu'offrait une épée modulable aurait été folie, il me l'aurait éclaté. J'étais obligé de la garder dense, de m'approcher et l'issue ne fut pas une grande surprise, néanmoins à aucun moment il ne réussissait à changer l'expression qui le fixait inlassablement. Les maîtres ne peuvent pas s'auto-proclamé, ils ne le sont que quand le respect les impose. La douleur n'avait pas suffi à acquérir le mien, elle imposait seulement la cruauté de la vie... C'était amusant, je sentais mon regard perdre en intensité, la fatigue que ces traitres lui avouaient, mais ma détermination elle n'avait pas changée pourtant.
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 6 Fév 2014 - 5:26

Kentaro Hattan observa le sang le long du fourreau de son arme, puis se tourna vers son adversaire, à l’affût. Il avait distinctement senti sa lame frapper à chaque attaque, contre toute attente. À croire qu’elle se laissait faire… Sauf que ça ne faisait pas davantage de sens. Peut-être cherchait-elle vraiment à mourir. Pensait-elle qu’il allait hésiter maintenant ? Il replaça sa position. Ses mots le firent lever la tête, mais il ne répondit rien. Malgré son état, elle continuait. Elle le chargea, sa longue épée osseuse à la main.

Elle frappa latéralement et il se pencha vers l’avant, les nombres protubérances de son arme passant à quelques centimètres de sa tête. Il ne suffirait qu’un seul coup pour arracher la tête du futur Mizukage. La Kaguya semblait avoir compris que ses attaques à distance n’avaient pas la vitesse nécessaire pour l’atteindre. Mais de ce fait, elle entrait dans sa spécialité en même temps que la sienne, le corps-à-corps. Une sorte de test sans doute. Le Kentaro fit un pas de côté pour éviter une feinte, puis un autre. Sa lame glissa et repoussa le tas d’os à plusieurs reprises. Chacun cherchait une ouverture, mais Hattan entendait le souffle de son adversaire s’accélérer, un son dans sa gorge qui ressemblait presque à un gémissement. Le son d’un corps endommagé et en manque de chakra.

Encore quelques échanges. Elle se poussait contre lui, essayait d’annuler l’avantage de son arme. Mais elle n’était pas mieux avantagé, vu la longueur de la sienne et son manque de vrai tranchant. Il pouvait même la toucher si telle était son désir. Il fit un pas en avant et son pied la frappa à la cage thoracique, la forçant à reculer. Son genou se posa au sol. Et la lame d’Hattan tourna à son habitude pour revenir contre sa cuisse.

« Si ta vie est un jeu… »

Sa main se déplaça sur le fourreau, et un tintement métallique sonore fusa dans l’air quand le fourreau se fixa contre sa ceinture. Elle fonça sur lui, l’attaquant inlassablement. Mais ses attaques ralentissaient. Elle avait beau être d’une agilité extraordinaire, ses attaques, elles, manquaient de vigueur. L’épéiste roula sur le côté pour éviter les coups de la sauvage qui s’acharnait coup sur coup. Leurs regards se croisèrent à nouveau pendant qu’elle ramenait la chaîne d’os pour une ultime attaque. Ce n’est qu’à ce moment qu’Hattan comprit ce qu’est la vraie et aveugle certitude. Le vrai refus. Une ferveur presque religieuse. Elle cherchait quelque chose. La poigne d’Hattan se raffermit sur son arme qui se remettait à vibrer. Son visage trahit enfin un petit sourire. D’accord, femme. D’accord. Il s’élança vers l’avant, le chakra pulsant dans son corps. Sa vitesse se démultiplia tellement qu’il en devint pratiquement invisible alors qu’il chargea la Kaguya. Assez rapide pour la rattraper. Il apparut devant ses yeux alors qu’elle levait le bras pour terminer son attaque à ras le son. Sa main repoussa le cran de son fourreau.

«…Alors tu dois apprendre à perdre. »

Une quantité vertigineuse d’énergie se libéra quand il dégaina son épée qui cliqueta. La lame était aussi noire que l’encre, mais son tranchant n’était qu’un amas de dents écarlates. Son coup fut si rapide que lorsqu’elle revint dans son fourreau, le deuxième cliquement se mêla au premier. Au moment de ce dernier, le bras armé de la femme explosa.

***
Des morceaux d’os tombaient sur le sol comme une pluie de restes humains. Le Kentaro se pencha sur la femme. Ses vêtements étaient en partie brûlée, des plaies béantes à plusieurs endroits. Le pire était son bras gauche, qui n’avait plus aucuns doigts. Elle saignait peu, car l’explosion avait cautérisé la plupart de ses blessures. Et elle était consciente. Incroyable. Assez que sa main sans doigt s’agita lorsqu’il l’attrapa par la gorge. Hattan regarda autour. Il n’était pas certain qu’elle puisse se mouvoir avec sa colonne en morceaux de toute façon. Encore quelques instants, puis il la relâcha et s’assied à côté d’elle en plantant Saïtan et Kaï dans le sol. Il regarda autour de lui.

« C’est ça ton truc, Aoji ? Que pouvait donc te trouver Tenzô ? Raconte-moi. »

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 6 Fév 2014 - 13:02


Saïtan, elle était comme je l'avais imaginé, tant que je comprenais quelque peu ce bref sourire qu'il affichait enfin sur ce fascié souvent trop sévère. Veinard va. Sa belle me réduisait à néant, éclatant tout rempart qui m'aurait laissé encore le loisir de la titiller, éclatant mes os, prenant mes doigts en guise de souvenir. L'étreinte dela main de son pantin chatouillait mon cou ôtant mon souffle, tant mieux, il me faisait souffrir à chaque inspiration. Ma vision de lui se floutait alors que je ne le verra jamais plus si clairement qui sait. La douleur n'avait pas suffit à effacer mon identité qui affichait mes dents dans un sourire, un utilisé à toutes les sauces, joies, douleurs. Mon esprit ne voulait pas abandonner la bataille, je restais consciente, fixant inlassablement celui qui semblait avoir gagné. Mais qu'avait-il gagné une bataille ?

Je n'avais plus besoin, ni de mots, ni de coups, je savais qu'avec lui le langage des yeux passait peut-être mieux que le reste. Et les miens lui soufflait encore une arrogance qui était mienne, un défi similaire à celui qu'il m'imposait : céder. C'était me tuer ou que je me plie. Je n'avais pas pliée et il avait utilisé cette lame qu'il disait seulement capable de tuer, alors maintenant, serait-il l'orgueilleux qui ne pouvait revenir sur sa parole. Ou alors le fou qui prendrait le risque que cette bataille soit infinie. Perdre, je l'avais appris depuis longtemps et je savais aussi que parfois les défaites dans les batailles aidaient la victoire sur la guerre.

Un relâchement, ça n'allait pas suffit à m'écrouler bêtement, un genou à terre il ne me restait que mes jambes pour rester digne. Un son dans le sol pour marquer l'arrêt, encore une fois il se voulait maître de toutes décisions me concernant et le voilà posant une question stupide. Une qui me rendait terrible lasse alors que le poids de mon corps se laissait tomber vers celui qui s'était posé à mes côtés. Le choc me faisait grimacer et bientôt tout était blanc, mais j'étais toujours là, toujours... La voix avait une faible portée et mes mots n'étaient pas pressé de sortir, néanmoins, il en fallait plus pour me faire taire. Ce qu'il me trouvait ? Mon truc ? Lui racontait. Il me décrochait un nouveau sourire difficilement étiré sur un visage qui avait fermé les yeux. La fin du combat... ?

~ Je te montrerais quand nous ne serons que tout les deux... Sois patient.

Et ça l'attendait-il aussi ? Ma chute, n'emportait peu, seuls les actes comptaient et une dernière volonté, je les signais, je glissais encore plus sur le côté emportée par la gravité, effleurant le torse de l'homme trop bavard. Un corps trop lourd s'affaissant comme vaincu, une masse inefficace pour le moindre mouvement, pourtant... S'en était une laissant place à une Kaguya subitement recouvert d'ossement pointu, une visant à l'emporté avec moi ou ce qu'il me garde debout, difficile à dire. L'issue n'avait plus d'importance, je souriais apaisé, voilà longtemps que mes yeux s'étaient fermés pour laisser un visage serein, comme si je ne faisais que retourner à mon rêve dont cette journée n'avait été qu'une parenthèse. La suite ? Allons, elle ne m'intéressait plus, il n'y avait jamais que les vainqueurs qui écrivaient l'histoire, je n'avais plus de plume ainsi, mais ils me restaient mes narrateurs. Difficile alors de savoir si mon ricanement n'avait lieu que dans les songes où si il avait percé le monde des vivants. Je sentais encore des vibrations, j'entendais des sons, alors que ma tête pendait dans le vide un dernier moment, un dernier son, mon rire...

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 6 Fév 2014 - 16:12

Kentaro Hattan ne put que soupirer devant la réponse de la femme.

Il n’avait pas menti. Saïtan ne savait faire qu’une chose, tuer. Cela dit, il n’avait jamais dit que cette mort était uniquement d’ordre physique. Il n’était pas certain puisse le voir dans son état, mais elle venait de perdre bien davantage que des doigts et des os. Si elle avait moindrement d’intellect, elle réaliserait que son propre destin était scellé à présent. Hattan n’allait pas reculer. Il n’allait pas la laisser faire ce que bon lui semble. Elle avait un devoir envers Kiri et son feu mari, et l’épéiste n’avait pas l’intention de la laisser s’en tirer à si bon compte.

Quel égoïsme quand même. Il avait des attentes bien plus élevées pour ceux qui avaient marchés dans les pas du précédent Mizukage. C’était peut-être porter un jugement trop rapide que de la condamner. La peine, le regret l’avait dévoré. Peut-être, peut-être pas. Mais Hattan n’était pas de ceux qui accordait un sursis simplement parce qu’on est prisonnier d’un instinct humain. Lui avait dû passer outre sa colère pour ne pas proprement la trancher en deux lors de cet échange. Et il ne demandait jamais rien qui lui soit impossible de faire lui-même.

Son corps se laissa tomber en arrière, signe qu’elle avait flanché. Enfin. L’instinct suivant vint plus rapidement que la femme ne l’aurait voulu cependant. Hattan était peu habile dans l’art de l’illusion, du ninjutsu. Il n’avait pas d’affinité avec les bêtes non plus. Son arme était sa seule balise. Son arme et ses sens. Il sentit le chakra se malaxer dans le corps de la dame un instant avant qu’elle ne devienne une boule d’os. L’épéiste n’eut tout le temps que de porter la main au fourreau de son arme et balayer son flanc du plat de l’arme. Elle tomba contre lui en projetant des os dans toutes les directions. Ceux qui touchèrent sa lame éclatèrent et partirent dans tous les sens. Mais son mouvement l’obligea à se rapprocher et elle tomba dans ses bras. Plusieurs os transpercèrent sa mince chemise en laissant des traits écarlates sur ses bras et épaules. Une en particulier s’y planta proprement. Mais il la maintint en place. Ce genre de blessure lui était familier.

Il serra les dents mais ne la laissa pas tomber. Au lieu de ça, il glissa sa main entre les os subsistants et lui attrapa le menton pour la forcer à la regarder. Le pire des senseurs aurait su, à cette portée, qu’elle n’allait plus lancer de jutsu de sitôt, dans son état.

« Regarde et voit, Kaguya Aoji. Vois ce qu’est le destin. Tu es encore vivante, alors tu en as un. Tu avais perdu bien avant de me combattre. Ne l’oublie jamais. Je viens de te tuer. Reste à savoir sous quel angle.»


Il la déposa sur le sol et arracha l’os enfoncé dans son épaule. La douleur l’éveilla, mais il avait vu bien pire dans sa vie. Des shinobis commencèrent à s’approcher. Il ne fit rien pour les en empêcher. Le responsable bavard s’approcha.

« Cette salope a détruit une partie du complexe d’entraînement. C’est de la trahison. Vous devriez… »
« …Faire ce que bon me semble. Amenez-la à l’hôpital et soignez là. Elle est libre de faire ce qu’elle veut, mais je crois qu’elle se tiendra plus tranquille maintenant, et qu’elle restera. D’ici à ce que je la revois, elle ne sera pas plus considérée qu’une simple Kunoichi. Et… »
« Oui, Hattan-san ? »


Le futur Mizukage fit tourner sa lame dans sa main et l’accrocha dans son dos, en jetant un ultime regard à la Kaguya délirante. Si elle croyait avoir souffert jusqu’à présent…

« Ne guérissez pas sa main. Si elle veut des doigts, elle en trouvera elle-même. »

Il soupira et se pencha sur la femme en lui prenant le menton. Son regard semblait vitreux, mais elle respirait. Elle refusait de mourir, plutôt. Une telle volonté chez un être humain était rare. Précieux. Il la respectait bien davantage à présent, même s’il n’hésiterait pas à la tuer la prochaine fois.

« Rien à ajouter, Aoji ? Je serai patient envers ma nouvelle subordonnée. Peut-être deviendrons-nous amis. Ou bien je laisserai Saïtan faire ce qu’il veut de toi. N’oublie jamais qui est son maître. Et le tien, à présent. »

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyVen 7 Fév 2014 - 12:02


Une fin sans surprise, tant que ça aurait pu finir par être lassant, mais non, on avait qui plus est l'amabilité de me faire profiter du spectacle convenablement, bien que quand il disait « vois », seul un blanc immaculé s'affichait. Regarder quoi ? La fin de mes réserves ? Je n'en avais pas besoin, je savais bien, je sentais ce liquide chaud glissait, cette énergie peinant à se reconstruire, je ne voulais qu'une chose, m'endormir. Mais la tâche ne voulait pas être simple la preuve. Encore une fois, il ne m'apprenait rien, j'avais perdue avant de commencer à combattre, encore heureux, quel Kage ne serait faire face à ses shinobis ? Il m'aurait décroché un sourire à ce moment-là si j'avais eu encore la force, à la place je me laissais porter, écoutant malgré moi la scène qui se poursuivait. Me tuer ? Non. Plus que jamais j'étais vivante, quelque soi l'angle sous lequel je regardais et on m'offrait un dernier mot ?

~ Aojikawamanashi, Hattan. C'est mon nom. Aoji' c'est le son qu'utilisent ceux qui m'appellent souvent. Raccourci même à Ao' dans ton cas.

Car la promesse de Saïtan qu'il venait de faire me forcer à nouveau à vérifier cette volonté de m'achever, à terre et déjà je pensais à la prochaine fois. Rester, évidemment, me tenir tranquille, il aurait fallu qu'il me donne exactement la définition qu'il donnait à ce mot, car ce point-là ne me semblait pas acquis. Néanmoins, il marquait un point quelque part, je n’oublierais pas qu'il était le maître d'une épée redoutable et qu'il s'imaginait aussi être le mien, pour l'heure il n'était plus qu'un nouveau partenaire de jeu. Et si je pouvais le servir, ce n'était pas par l'asservissement qu'il n'avait donné, mais bien simplement pour ne pas le perdre de vue, les adversaires de sa trempe étaient si rares, trop rare. Un rapport de force c'était une forme d'amitié si ça lui sied, après tout je n'avais jamais voulu sa mort, si même sa défaite, j'avais voulu un aperçu de ce qu'il saurait me donner et c'était la promesse de grandir bien encore qu'il agitait sous mon nez. Son côté trop sûr et arrogant, je saurais m'y faire tant qu'au final j'obtenais ce que je voulais, même au prix de quelques doigts. Il était un fou parmi les fous, la preuve, il ordonnait mes soins, comme si j'en avais besoin de cette maudite assistance. Pourquoi ne simplement pas patientait, mes liens ici étaient solides, c'était ce qui faisait que Kiri m'avait gardé soumise à sa volonté, car au final, c'était cette garce mieux que tous qui savait me parler.

~ Je n'ai pas besoin qu'ils emmènent. Je vais patienter et l'on viendra me chercher si besoin est et ça que tu l'ordonnes ou non. Les frères n'ont pas toujours besoin de l'aval de leur père pour se soutenir, mais c'est aussi ce qui doit le rendre fier cette preuve qu'il les a rendus unis. Si personne ne te défie, que tous se taisent sous la crainte ou le respect, qui te stoppera quand tu te tromperas ? Qui seras-tu capable d'écouter ? Tu disparaîtras ainsi, comme tous les autres qui n'ont jamais écouté qu'eux-mêmes. Tu ne seras le maître auquel j’obéis que si les ordres me conviennent. Je te dirais toujours le fond de ma pensée à haute voix, qu'elle te plaise ou non, que tu sois mon maitre, mon père, mon amant ou mon ami, s'il faut arracher la tête de ton corps ou t'abandonner à ton sort je le ferais. Voilà ma définition de l'amitié. Maître n'est qu'un mot qui te plait visiblement.

Des mots choisis à la hâte qui pouvaient sembler être à nouveau une provocation, pourtant leur sens était tout autre. Yoru était le père de cette citée, un père aimant, patient, mais aussi très strict, il était notre père à nous aussi et sa disparition, nul n'avait su la comblé, porté le nom de Mizukage ne suffisait pas. Ce n'était qu'un mot. Un mot pourtant à qui on espérait donner du crédit à chaque fois qu'on l'attendait parce qu'il était une présence rassurante, dommage que son couvre-chef aimait si souvent changer de visage. Kiri unissait ses enfants dans des liens solides et c'était là tout ce que j'avais voulu dire, y rentrer malheureusement c'était ne plus jamais être seul, c'était des chaînes qu'on ne m'avait pas informé avoir passée, les mêmes qui allaient vite peser à ses pieds. D'autant quand on y rajoutait quelques boulets...

À ce niveau-là je ne pouvais plus grand-chose, certes, mais j'étais confiante, parce que je n'étais pas seule, parce que j'étais chez moi, parce que bien qu'il puisse décider de ma vie ou de ma mort comme il se plaisait à me le montrer, il avait choisi ma vie. Puisqu'au fond il était d'un même sadisme que moi, la mort était une libération, la vie dans la frustration, une punition, dommage, il ne me punissait pas vraiment, pas autant qu'il aurait pu. Au fond ne le voulait-il peut-être pas, ce qui me faisait penser... Qu'est-ce qu'il me voulait au final en venant ici d'ailleurs ? J'avais choisi de ne pas croiser son chemin, mon choix lui avait déconvenue visiblement. Mon dernier murmure se concluait si bas pour qu'il ne soit perçu que d'une personne...

~ Un jour nous serons seuls, loin de tous témoins et je montrerais que je peux aussi t'arracher des doigts, sauras-tu les combler aussi simplement que moi? Tu verras ce qui lui plaisait tant toi qui y tiens tant.

Ce que Tenzö appréciait tant? Cette folie qui voulait prendre sa vie, qui l'avait aidé à grandir comme il m'aidait à le faire, qui empêchait son ennui et lui rappelait que l'évolution était éternelle. Que l'important ce n'est pas l'issue du combat, mais son contenu et ce qu'il nous a apporté, celui d'aujourd'hui pour moi? Un nouvel intérêt pour ce village.
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 1:56

« C’est que ton nom est vraiment, vraiment très long. J’aime les choses simples. »

Il soupira en gardant tout de même un petit sourire aux lèvres. L’épéiste prit le bras brisé de la Kaguya et arracha un lambeau de ce qui restait de sa manche autrefois blanche. Elle avait un joli décolleté vu d’ici. Dommage qu’il soit ravagé par des coupures un peu partout. Le jeune homme ramena sa lame contre ses genoux et commença à la nettoyer pendant qu’elle parlait. Il la laissa parler sans l’interrompre, sachant à quel point il peut être important d’écouter en message en entier pour mieux le comprendre. Lui et elle avaient davantage de points communs qu’elle ne pouvait croire…

Le terme de shinobi était étrange, malléable. On en faisait ce qu’on veut. La tradition avait longtemps établi un modèle mais la nouvelle génération avait tout jeté à terre. Même chose pour un Kage. Même à Kiri, la définition d’un leader avait changé. Hattan n’était pas dupe : il ne pouvait pas mener uniquement par la peur et la contrainte. Ce n’était pas lui de toute manière. Mais jamais ne pourrait-il se permettre de paraître faible aux yeux de ses pairs. Et le respect ? Le temps prouverait sa valeur.

Ses derniers mots furent plus mystérieux, presque… Aguichants. Il laissa le silence prendre la place, puis congédia les gens présents d’un geste de la main. Elle disait ne pas avoir besoin de soin, de toute façon. Le Kentaro n’avait aucun doute qu’elle puisse utiliser des os à ses doigts manquants, mais de là à la guérir, il était bien curieux de voir ça.

« Plus je te parle, plus je te découvre. Ce combat, ce spectacle, n’était vraiment utile qu’à toi selon moi. Je pense que tu aurais pu me battre si tu avais été en forme. Ou plutôt, si tu avais mis ta vie vraiment en jeu. Je pense que tu savais que je te garderais en vie. Que ce soit par égard pour Tenzô. Ou parce que tu as vu que je ne suis pas violent inutilement. J’ai ma propre vision de l’honneur. »

Il soupira en essuyant les dernières marques de sang sur le fourreau de Saïtan.

« Je n’ai pas menti. Tu vas m’écouter parce que je vais faire tout ce que je peux pour aider Kiri. Que ce soit maintenant ou plus tard, en tant qu’ami ou amant ou autre, tu me comprendras. Ou bien tu essaieras de me couper des doigts, comme tu dis. Garde simplement à l’idée que j’aurais pu prendre bien davantage. On peut jouer à ça toute la journée. Je te prends ceci, tu me prends cela. On va finir dans une chambre au final. Mais t’as pas de doigts. Ce ne serait pas très amusant. »

Il se rapprocha un peu plus en appuyant son arme contre son épaule. Le Kentaro lui jeta un regard.

« Cette conversation est bien amusante mais je ne suis pas venu te voir pour ça. Nous avons souffert de grandes pertes pendant la deuxième phase de la guerre. Et certains de nos shinobis ne sont jamais revenus. Capturés par l’ennemi, Kumo. Que sais-tu de Samui Yuki et Kyoji ? »

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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 4:38


De l'humour ? Quel homme étrange, si sérieux un instant, si léger ensuite, au moins nous restions dans le même jeu, je n'allais pas me plaindre de son sens de l'adaptation, car c'était bien ce dont il s'agissait pour moi. Un léger bruit de tissus déchiré après une pression sur un bras, le voilà si calme que même sans voir je pouvais bien m'imaginer ce qu'il était en train de faire, un petit rire me parvenait face à ma conclusion. On avait tous nos priorités, la sienne, il ne savait pas s'en séparer longtemps, ce qui me faisait répondre à sa boutade avant que les choses ne deviennent plus sérieuses.

~ Pas amusant pour toi, si je te coupe assez de bout il ne restera que Saïtan ? Moi ça me convient tout à fait, puisque ce n'est que pour elle que j'aurais danser.

J'aimais aussi les choses simples, mais ce n'était pas amusement que je découvrais le pourquoi de sa visite finalement, dans d'autres circonstances, je me serais plus de constater le détour que l'on avait fait. Mais au final, je comprenais. Il savait d'avance qui j'étais contrairement à moi et ma sentence pour l'avoir défié était préparé d'avance, je me serais inclinée devant la performance si l'enjeu n'avait pas été elle. Une fraction de seconde m'avait suffi à placer ces mots dans mon esprit et une montée d’adrénaline dé-flouté un instant ce regard livide qui reprenait son perçant quand ma tête se tournait vers lui.

~ Yuki a été capturée ?!

Le ton était vif, pas autant que mon corps à mon plus grand malheur, je le maudissais, pourquoi ne pas l'avoir dis tout de suite. Là encore parce qu'il savait, oui probablement que d'une folie, je serais sortie d'ici, sans délai pour rejoindre les portes de Kumo. C'était vraiment ça ? Une maîtrise de mon impulsivité, je n'avais plus envie de m'amuser, mais je savais que si je m'agitais il n'en dirait pas plus. Me voilà réduite en pantin avant même d'avoir su qui il était, c'était révoltant, là vraiment en revanche j'aurais voulu pouvoir arracher cette tête de ce corps, mais situation oblige, je ne pouvais pas m'emporter trop vite.

~ Qu'est-ce que tu attends de moi au juste ?

Lui dire qu'ils étaient mes frères n'était pas la réponse qu'il voulait, ce n'était d'Aoji' qu'il attendait un compte rendu et ça m'exaspérait encore plus qu'il daigne profiter des connaissances du chef du Misuto, titre qu'il venait à peine de reprendre. La part des choses, voilà ce qui me semblait être la leçon du jour, soit.

~ Ils sont tout deux semblables en plusieurs points, de par leur compétence que leur clan, néanmoins, Kyoji fait parti du Misuto. Je doute qu'une torture puisse le faire parler, puisqu'au final de toute façon il ne sait pas grand chose, comme Yuki, qui en revanche n'aura pas eu le même entraînement.

Yuki ? Je ne savais plus très bien si c'était son sort ou le danger qu'elle pouvait être ou non qui occupait le plus mon esprit subitement. Les priorités ? Elles s'embrouillaient dans ma tête. Est-ce que je mentais ou non en disant cela, est-ce que je les condamnerais ou pas. Elle était si proche de nous, mais au final, avait-on su la garder loin de tout ça ? Loin de tout ce qui serait un danger pour elle. En tout cas pas loin du combat, mon sang bouillait et mon esprit s'agitait il me fallait des mots qui m'aideraient... pourtant.

~ Tu aurais dû me le dire tout de suite, c'était autant dans ton intérêt que le mien que de vite la libéré. Elle est issue d'une famille influente ici, ils exigeront son retour par la force s'il le faut et crois moi, tu auras bien assez d'ennemis ici pour ne pas t'en faire davantage.

Il n'avait pas menti effectivement, ce spectacle ne servait qu'à moi, qu'à ce qu'il me montre à qui j'avais à faire. Définitivement, il n'était plus question qu'il me laisse jouer, si c'était là son idée, il touchait au but.

~ Qu'as-tu prévu au final Hattan, cessons de tourner autour du pot.

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 5:19

« Allons, Allons… »

Le Kentaro assura son arme dans son dos, puis prit le bras du chef du Misuto et la souleva dans ses bras. Elle pouvait se plaindre autant qu’elle voulait, marcher dans cet état allait provoquer une hémorragie qui ralentirait sa supposée guérison. Et Hattan avait des plans pour elle, des plans qui lui demandait de se rétablir plus vite. Au moins elle avait vu clair dans le plan du futur Mizukage. Son vrai objectif n’avait jamais été de la recruter ou même de lui parler de Tenzô, mais bien des prisonniers, sans pour autant la voir se lancer dans une mission suicide avant même qu’il n’est pu expliquer son point. Certes, il ne s’était pas attendu à la mettre dans cet état, ni deux ou trois autres choses, mais Hattan faisait confiance à son destin.

« Tu sais très bien pourquoi j’ai attendu pour t’en parler, Aoji. Tu crois que je te porterais comme une princesse sinon ? »

Il secoua la tête en enjambant des décombres. Saïtan cliqueta.

« Tu serais déjà à mi-chemin. J’ai lu ton dossier. Celui écrit par ton propre mari. Bref, j’ai ton attention maintenant. C’est l’important. Nous avons très peu d’informations. Selon toute logique, ils ont été vaincus au combat. Mais ils ne sont pas morts. Les senseurs sur les lieux ont distinctement senti leurs présences s’éloigner. Lorsque la piste a été perdue, les traqueurs approchaient vers la position approximative de Kumo. »

L’épéiste resta silencieux le temps d’une minute pour retrouver les dalles des rues. Derrière, les ruines avaient soulevés des nuages de poussière. Beaucoup semblèrent croire que la Kaguya était une blessée de la catastrophe, et les laissèrent passer sans poser de question. Jusqu’ici, Aoji se montrait plus utile blessée que vivante. Ironie.

« Je n’ai pas rencontré Samui Yuki personnellement. Elle était au poste avancé de l’île de la Cendre, mais elle partit subitement pour rejoindre ton feu mari. Quand je suis moi-même arrivé, elle était repartie à Kiri. Ensuite la guerre a fait son chemin et j’ai dû la renvoyer au front sans pouvoir la rencontrer. »

Il repensa à ses derniers mots, à propos de la valeur de la vie des deux Samui. Il secoua la tête, sourire au village.


« La première chose que tu dois savoir de moi, Aoji, est que je ne laisse rien au hasard. On ne façonne pas un destin sur la chance. Mais j’aime penser qu’on crée nous-même sa chance. Je n’ai pas l’intention de les laisser à leur sort. Mais je ne vais pas te leurrer sur le sort qui les attend quand ils retourneront ici. Kyoji s’en tirera de par son passé. Mais Samui Yuki… Le temps décidera du sort qui l’attend. Utilise ta jolie tête et tu comprendras qu’il y a davantage qu’une histoire d’amitié là-dedans. Dans cette histoire, je ne suis pas ton ami, ni celui de cette gamine. Je dois voir les choses comme un Mizukage. »

C’était un cruel destin pour une personne sociable et empathique comme lui. Mais ce fardeau était accepté de plein gré. Il la déposa sur un banc près d’un poste de garde et disparut à l’intérieur quelques instants avant de revenir, plusieurs objets à la main.

« Kaguya ou pas, j’ai besoin que tu sois sur pied très vite. Alors lève la tête. »

Il poussa sur son menton pour s’assurer qu’elle obéisse, et inspecta ses artères principales à la recherche de saignements internes. Il n’avait pas grande connaissance de médecine mais la route lui avait appris beaucoup de choses… Sur beaucoup de sujets.

« Une opération isolée. Quelques hommes. Les prisonniers vont être déplacés. Toi, à leur tête. Ramène-les. Je dois rester ici afin d’empêcher ce village de perdre cette guerre. Mais toi, tu n’es plus qu’une Kunoichi ordinaire. Personne ne se doutera que tu pars en mission. Maintenant, cris si tu as en envie. »

Il n’y avait pas cent manières de désinfecter une main sans doigt. Il versa l’alcool sur la plaie abondamment. Lorsqu’elle eut finit de souffrir, il commença à l’envelopper dans un bandage.

« Tu dois t’assurer de savoir qu’ils ont révélés. Je m’attendrai à l’entendre de ta bouche quand tu reviendras. Je m’attendrai à ce que tu me les amènes directement. Il est important que je leur parle avant le clan Samui. Avant leurs amis. Avant leurs proches. Avant tout le monde. Ensuite, tu reprendras ta place comme chef du Misuto, même si je doute que cela soit pour toi une motivation. Crois-tu pouvoir faire ça, Aoji ? Parce j’ai besoin d’une Kunoichi et non pas de l’amie de Samui Yuki, cette fois.»

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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 14:33


Comme une princesse... Où était passé alors le prince charmant ? Ah oui je sais. Là où je ne pourrais pas le tuer de mes propres mains pour la merde dans laquelle il m'avait mise. Veinard va. A ne pas s'y fier, même en enfer il n'allait pas m'échapper pour ça, le comble, c'était sa maîtresse qui m'avait évincé que je me devais de protéger... La blague. Je soupirais, sans même relever mon orgueil qui ne survivrait pas au souvenir de cette scène alors que j'abandonnais mon poids dans des bras si peu familiers, à quoi bon de toute façon, je ne pouvais pas lutter et une chose était certaine : Je n'aimais pas beaucoup le statut de princesse ! Pas du tout même. Heureusement qu'un son me consolait, mais difficile de dire pourquoi cette dernière s'agitait, elle s'indignait elle aussi ? En hurlant pour moi « Non, mais bon dieu brandis moi plutôt ! », oui comme il m'aurait arrangé qu'elle continu à occuper ces maudites mains.

~ La reine ne cautionne pas le partage, ne l'entends-tu pas ?
Le ton pouvait paraître léger, mais c'était faute de pouvoir faire mieux, la suite de ses mots parlait encore de Tenzö, mon regard se rétrécissait pour affichait mon ambition : Lui faire avaler son foutu dossier. Traître. D'autant que...

~ Quel fou chanceux tu es pour t'y fier, je doute qu'il l'ai écris avec impartialité...
J'étais persuadée qu'il m'y avait diabolisé, foutue victime... Mais la question principale n'était pas là, c'était juste une pause, une douceur pour arrondir les angles réellement formés. En résumé, des routes il n'y en avait qu'une à croire que le destin avait voulu mettre toutes les cartes dans ses mains à lui. Pourquoi abandonner les miennes ? Une leçon de vie encore, j’admettais malgré moi qu'il était bien le Mizukage, pour preuve, il poursuivait une série, Senseï, mentor, amant dans l'ordre et s'en suivait le pire et non pas le meilleur, le maître. Achevez moi de grâce aurais-je bien pu susurrer aux passants, mais à la place mon regard se portait sur Saïtan, vilaine fille trop obéissante qu'elle était.

Un champ de vision qu'il ne déniait pas me laisser en disparaissant, non pas avant en ayant lâcher une bombe, encore une fois, il ne m'apprenait rien, je ne voulais seulement pas l'attendre, un bourreau oui qu'il devenait même à ce niveau là. C'était moi ou la chef du misuto qui devait trancher, hors moi l'amie, j'avais besoin de ce titre dont je voulais me défaire pour aider Yuki. D'un autre côté, j'étais peut-être celle qui la prendrait, au final, quoi qu'il arriverait, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi. Dans tous les cas, je ne pouvais pas confier ça à un autre. Il restait une chose plus rare que savait respecter chez quelqu'un, bien plus que sa puissance, c'était le talent et le maître de cérémonie n'en manquait pas. Maudis soit-il. Lui et tout les autres et même moi en passant.

Quel genre de bourreau soignait ses victimes ? Le genre qui n'avait pas fini d'en jouer et quand il disait de lever ma tête, il m'informait plus qu'il ne le demandait, c'était bien la première et dernière fois qu'il pourrait tant disposer de moi à sa guise. Et non pas content, il n'en finissait pas de monter ma note auprès de lui, si mes yeux avaient pu l'assassiner, il serait mort à chaque battement. Trop occupé qu'il était à perdre son temps, le détail lui échappait, ou tout simplement il l'ignorait en donnant ses instructions. Avant qu'il ne souhaite confirmer son statut de tortionnaire. Criez ? Tu parles, un rire mesquin en guise de réponse à la douleur face au message qu'envoyait mon corps au contact de l'alcool. L'avantage d'être née chez des fous, la douleur j'avais appris à l'aimer pour plus qu'elle ne sache me torturer, c'était malsain en y repensant, mais tellement utile. Seul un sourire restait en patientant la fin, s'il avait parlé à ce moment là, trop concentré, j'avais raté ses dires, néanmoins l'acte sans suivait par plus de douceur, c'était là que j'aurais bien pu crier de mécontentement en revanche.

~ Tu n'étais pas censé me faire crier ?

Comment dire, que je ne voulais pas répondre à sa question, à ce niveau là, je n'avais plus le pouvoir de vouloir, je devais faire, un point c'est tout, il fallait un bref moment de réflexion laissant un silence. Il me fallait chercher le bon côté, c'était un peu dur, il me fallait regarder sous le bon angle, mais je ne voyais plus grand chose. Il fallait réfléchir... Et j'avais horreur de ça. La kunoichi ferait ce qu'il dirait et l'amie de la Samui s’assurerait que sa cadette ne faillerait pas devant les attentes qui assureraient sa survie. Quitte à être avec elle d'une cruauté sans faille si ça la sauver. Et si elle échouait... ? Je préférais que ça soit moi qui prenne sa vie, de façon simple et rapide, qu'elle soit libérée avant même d'avoir pu y penser. Mais ça, inutile de lui dire, je ne lui apprendrais pas, il le savait déjà, voilà pourquoi il était là. Quelle enfant malchanceuse j'étais.

~ Qu'est-ce que tu entends par là, une opération discrète ou coup de poing pour annoncer la nouvelle Kiri ou le retour de l'ancienne plutôt.

Restait encore surtout ces dernières exigences pour me contrarier, chef du Misuto ou non, il était certain d'une chose.

~ Je ne suis pas une femme de devoir ou à la grande morale, je n'ai que faire de l'honneur, ne te fais pas d'illusion là dessus, on ne me changera pas. Néanmoins, je suis prête au meilleur comme au pire quand une idée habite ma tête. Tu as raison sur un point, la chance et le destin se façonnent, celui de Yuki n'échappera pas à cette règle.

Quand à ma motivation au sein du Misuto, comment dire, plus tôt il m'effacerait, plus tôt je me porterais mieux, encore que je savais ce que cela voudrait dire : Ma mort probablement. Même si la simple kunoichi aurait tôt fait de lui prouver qu'elle était bien mieux utile ainsi, officieuse... Même au sein des officieux. Voilà qui serait amusant, il était temps de cesser de perdre notre temps.

~ Rei Samui, je ne fais confiance à personne d'autre, mon repos ne se fera que quand il aura pris ma garde. Il est un irou talentueux qui saura répondre à ta demande de rétablissement rapide.

Et ce nom, Tenzö n'aurait su le mettre, il ne le connaissait même pas si ce n'était comme celui d'un simple Samui, mais il avait toujours été loin de n'être que ça pour ça. Son dossier ne pouvait pas tout dire et ça me consolait un peu. Restait un dernier point...

~ Qui sont ceux que désigne la poignée dont tu parlais ?






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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 21:11

« Pas trop serré, princesse ? Bon, parfait. »

Il ferma le bandage avec un petit nœud. Ce n’était que temporaire. Ce genre de blessure allait se remettre à saigner très vite. Elle aurait besoin d’un médecin. Mais il avait encore quelques détails à régler avec elle avant de la confier à un physicien. Cette opération était d’une importance capitale pour plusieurs raisons. La moins grave d’entre elle aux yeux de la population était la pire aux siens : la légitimité d’un tel acte. Il allait contre ses principes d’agir dans l’ombre. Cela dit, ce cas lui forçait la main. La Kaguya , qui avait ri de la douceur, tenta de le provoquer. Hattan eut un petit sourire en posant sa main sur sa joue pendant quelques secondes en la regardant au fond des yeux.

« Je fais comme toi ! J’attends qu’on soit seul pour te faire crier… »

Il rigola et lui tapota la tête avant de s’asseoir à ses côtés, posant son arme contre le banc. Le futur Mizukage s’étira longuement en regardant le jour et la brume faire son chemin dans le ciel. Ce n’était pas le rencard le plus étrange qu’il ait vécu. Définitivement pas.

« Une sorte d’embuscade. Je sais par où passera la caravane Kumojin. Quelques shinobis, et des gardes civils la garderont. Quelques-uns les occuperont pendant que d’autres libèrent les ôtages. Vous les éloignez au plus vite. Essaie de découvrir ce qu’ils ont, ou n’ont pas, révélé à l’ennemi pendant leur capture. Agis comme tu le voudras pour le reste, en autant que tu me les ramènes vivant. »

Il soupira sans se départir de son mince sourire.

« Inutile de préciser qu’il est préférable que tu ne retournes pas à Kiri si tu échoues, princesse. »

L’épéiste haussa les épaules en se relevant.

« Mais je ne suis pas inquiet. Je pense qu’à un niveau ou un autre, nous nous comprenons. Tout le monde a un peu d’honneur. Nous n’avons simplement pas les mêmes définitions. Je suis impatient de rencontrer cette personne en qui tu dis avoir confiance. Samui Rei, c’est cela ? »

Il entra dans le poste de garde quelques instants, puis ressortit une minute plus tard et revint s’asseoir.

« Il arrive, princesse. »

L’épéiste croisa les jambes en observant le métal poli du fourreau de son arme comme s’il s’agissait de son trésor le plus précieux. Et en vérité, ce l’était. Hattan plaça l’acier de façon à voir le visage de la femme sans tourner la tête.

« Je n’ai pas encore décidé les noms de manière définitive. Il est préférable que tu n’en saches rien avant le tout dernier moment. Une simple Kunoichi ne sait pas ce genre de détails en avance, princesse. Tu veux davantage ? Mérite davantage. »

Il fit tourner la lame dans sa main puis lui tendit le fourreau en indiquant bien où placer sa main.

« Elle semble te fasciner. Saïtan est frustrée car je ne l’aie pas laissée te tuer. Ça n’arrive presque jamais. Prends-la donc quelques instants. »

Le Kentaro n’était pas inquiet. Ni la lame ni son fourreau n’obéissait à un humain ne partageant pas son sang. Et qui sait quelles sensations ressentiraient la femme à son toucher… Telle était la nature d’une épée légendaire. Puisque la Kaguya avait deux bras inutilisables, il appuya le froid métal contre sa joue.

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyLun 10 Fév 2014 - 22:24


Profiter, on pouvait dire qu'il avait fait pour toute une vie et ça me tardait que ça se finisse, je retenais la leçon que je commençais à oublier, foncer tête baissée n'était plus un jeu de mon age. Un mot lui plaisait particulièrement parce qu'il avait dû sentir à quel point il avait le don de m'agacer. Princesse était une définition si horrible, c'était à la limite de l'insultant...

~ Et qu'est-ce qui me dit que le nouveau roi ne veut pas une excuse pour couper la tête de la princesse ? Qui l'entendra crier loin de chez elle... Dis moi Hattan, es-tu ce genre de tordu là?

La fatigue bien que dense s’apaisait, il y avait des mots plus que d'autre qui savaient nous appeler, nous parler, là c'était un sobriquet qui à chaque prononciation me donnait une envie d'arracher cette maudite langue. On aurait dit le nom d'un animal domestique à qui il n'allait pas tarder de jeter une friandise en amadouent ou preuve d'asservissement. Un contact froid sur ma joue, la vibration, je n'avais pas besoin de la toucher pour savoir ce qu'elle voulait, il n'avait pas besoin de le dire.

~ Voilà, elle me boude à cause de toi.
Un frêle sourire restait alors que je me servais d'elle en appuie tête, il n'y avait rien à dire...

~ Tu ne sauras jamais égaler sa caresse, maître ou pas.

A nouveau la conversation virevoltait entre légèreté et lourdeur, le combat n'avait pas fini à tous les niveaux, le voilà qui se sentait bien trop vainqueur. Le métal se réchauffait au bout d'un moment au contact de la peau, perdant ainsi de son agréable, la chaleur humaine n'avait rien de sied pour moi. Même ma propre chaleur arrivait à m'exaspérer, car c'était bien ce que reflétait la lame à son contact maintenant. Attention au sobriquet, certains disaient que les noms influençaient les caractères, une princesse sans caprice n'était plus princesse après tout.

~ Tu crois que je me contenterais de si peu ? Je préfère partir seule que mal accompagnée et une simple kunoichi quand ça t'arrange, c'est quelque peu abusé. L'homme a changé et quelques rôles se sont déplacés, mais le tableau reste le même, j'ai le mauvais rôle.
La maîtresse du chapeau Mizu passait première dame, ma place pour me refiler la sienne, en assimilant qu'elle prenait que le meilleur, à contrario de quand c'était moi qui y était. Tout simplement hors de question.

~ J'ai donnée à Kiri et à ton titre; à toi avant même que tu ne sois là bien plus qu'il ne le faudrait, ne me parles pas de mérite. On sait toi et moi où le mien s'est situé avec Tenzö.

L'art de mélanger les choses ce qui ne pouvait ne plus avoir de sens, mais pourtant ça convenait parfaitement, il avait des jeux et des situations qu'il n'était pas saint de cultiver. Oui c'était moi qui parlait de sainteté... Mais passons, l'essentiel était là...

~ Tu ne déciderais pas pour moi à ta guise, avantage dans tes mains ou pas. Cette conversation est loin de se conclure aussi simplement, crois-moi.

Bien que mes sourcils étaient froncés jusque là, un nouveau fascié se dessinait rapidement, non sans un dernier regard plissé vers le « roi ».

~ Ne m'appelles pas princesse si tu n'es pas capable de me traiter comme telle, ça ne ferait de toi qu'un menteur.

Et voilà que ma tête se tournait un air doux, j'avais abandonné le contact de Saïtan, je tendais ma main déjà bandée au Samui et souriant de toutes mes dents...

~ Rei... J'ai travaillé sur ton entraînement tu vois !

Aucune fatigue ne se trahissait dans ma voix où c'était rassemblée une certaine vigueur pour correspondre à cet air jovial, qui n'était pas faux, le voir me faisait plaisir, qui plus est, j'avais décidé que sa présence mettrait fin à ce calvaire. J'avais reconnu de loin le son de ses pas de quand il était fâché et inquiet à la fois, le sermon allait résonner bientôt. Tout allez bien alors. Vraiment très bien. Un mouvement de tête désignait l'homme assis à côté...

~ Hattan m'a amené ici. Rentrons tu veux, j'ai assez jouée pour aujourd'hui ! Et abusé de son temps.

Une intonation un poil plus sérieuse trahissait une certaine amertume, le « roi » ne payait rien pour attendre, d'autant plus sur un retour triomphant. J'avais failli oublier...

~ Ma manche te sera facturée au prix d'une tenue complète à propos...

Il n'y avait pas de petite économie. Et un murmure plus fin pour seule une paire d'oreilles concluaient le sens de cette phrase...

~ Et je ne te parle pas de tissus...
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Kinzoku Izaya
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyMar 11 Fév 2014 - 19:53

Tout autour de Rei s'étendait 4 couloirs dont il ne parvenait pas à voir le fond. Il choisit d'abord celui face à lui et se précipita à l’intérieur à toute vitesse afin de s'en échapper, mais malgré ses efforts il revenait toujours au point de départ. Toutes les issues menaient à la même conclusion, au même aboutissement, il était piégé, impuissant. Un mélange de honte, de peur et de haine, le Samui se sentait perdu. Le mur qu’il devait escalader ne présentait aucuns interstices lui permettant de s’y accrocher, mais il continua à se battre de toutes ses forces, quel qu’en soit le prix. Rei n’avait pas abandonné durant la période la plus dure de sa vie, tandis que beaucoup d’Hommes se seraient effondrés il était parvenu à rester debout, fier. Il devait maintenant se battre pour se reconstruire, et il n’était pas seul dans cette tâche. Grâce à l’aide d’Ao’ il parviendrait petit à petit à solidifier ces fondations encore fragiles, puis un jour à se construire.

Il se réveilla en sursaut, dégoulinant de sueur une nouvelle fois. Tâtant le lit de ses mains il lui fallut quelques instants afin de reprendre ses esprits et comprendre la situation dans laquelle il se trouvait. Cela ne faisait que quelques jours qu’il était revenu à Kiri no Kuni, son corps le faisait encore souffrir de même que son esprit. Cauchemars, idées noires et autres jeux d’inconscient et du conscient se battait constamment afin de reprendre le contrôle de sa personne. Il ne pouvait perdre le nouveau combat dans lequel il se retrouvait plongé, un combat qu’il avait choisi de mener. Ce n’était non pas une personne tierce qui lui avait dicté sa conduite, mais sa propre conscience. Rei s’était retrouvé pendant plus d’un an à la merci de ses tortionnaires, une situation inacceptable qu’il refusait de vivre. La prochaine tentative de capture se solderait par la mort de ses assaillants, ou la sienne.

Lorsqu’il parvint enfin à apaiser le flux de ses pensées, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Tandis qu’il prenait une douche il eut un très mauvais sentiment, une sorte de vide à l’intérieur de lui. Aoji’ était en danger, le Fuinjutsu qu’il avait apposé sur elle lors de leur rencontre donnait des résultats alarmant sur ses niveaux de chakras. Ceux-ci étaient toujours plus bas, son état physique empirant de minutes en minutes. Ce sceau était le premier dans le genre d’une longue série par le jeune homme qui désirait ardemment maitriser cet art complexe et puissant. Sa première réussite se devait être une action envers la jeune femme, il devait la protéger même s’il n’avait aucun doute sur sa puissance. Il se prépara aussi rapidement que son corps pouvait le lui permettre en fonça en direction de son sceau. Même si celui-ci ne lui apportait pas encore des informations précises, il lui permettait de distinguer avec précision la localisation de la personne sur laquelle il était appliqué.

Il mit toute l’énergie qu’il avait récupérée dans sa course effrénée en direction de la muraille près du complexe d’entrainement de Kiri. Sa sœur devait se trouver près de celle-ci, ou dans un des nombreux corps de garde bâtit sur l’immense rempart. Après quelques minutes, il atteignit une immense tour dans laquelle il se précipita afin de porter secours à la Kaguya. La vision qui se présentait devant lui était celle d’une jeune felle en piteux état. Les doigts de sa mains droites avaient été tranché, ne restait plus que les phalanges. Son épaule droite sortait de son orbite de même que son l’angle que faisait son bras droit indiquait clairement que celui-ci fut brisé. Le précieux liquide rouge avait imprégné ses vêtements tant ses coupures étaient nombreuses. Si elle avait été une personne normale elle aurait déjà perdu conscience depuis longtemps. A côté d’elle se trouvait un homme d’une grande taille. Doté d’une bonne carrure, il se tenait assis à côté d’elle et semblait lui avoir porté les premiers secours. Même si Rei ne pouvait en avoir la confirmation, il était évident que l’homme était à l’origine de l’état de Ao’ ainsi que les premiers soins qu’elle avait reçu. Une certaine confiance émanait de lui ainsi qu’une prestance, un ninja puissant à n’en pas douter. Il lui adressa un regard haineux puis sans un mot se dirigea vers la femme. Il saisit le bras déboité de la jeune femme le plaça dans la ligné du corps à un angle de 45°, puis il effectua un mouvement sec afin de remettre en place son épaule le tout dans un mélodie de craquement d’os. Il s’attela ensuite à la restauration des tissus de la jeune femme à l’aide de sa technique d’Iroujutsu.

« Tu as surement des choses à me raconter, n’est-ce pas ? »

Dit-il d’une voix sèche pendant qu’il se concentrait.

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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 5:57


Magie Hattan tu vois. Je n'avais pas menti et à peine arriver mon frère quelque peu fâché avouons le lançait un air amer à notre ami son futur Kage, voilà qui était une bien mauvaise idée, pourtant ça m'avait fait rire comme une idiote. Il me connaissait si bien, qu'au fond il n'y avait rien à raconter, j'avais simplement chercher la bagarre et je l'avais trouvé, fin de l'histoire. Du moins c'était de cela qu'il allait falloir se contenter.

~ Pourquoi tu râles ? Je viens te le dire, je m'assure que ton niveau croisse. Regarde, je n'ai plus de doigts, mais assurément je ne m’inquiète pas, je sais que tu me les rendras.
Ma tête tombait de l'avant pour percuter la sienne avec un sourire de carnassier alors qu'il avait tant de travail pour mes soins. Oui, j'aimais embêter les gens dans leur travail, surtout quand c'était moi leur boulot...

~ De nouveaux objectifs pour toi, ça résume suffisamment ce qu'il y a à raconter tu vois.
Et mon regard se portait sur Hattan, encore là ? Il fallait croire qu'il n'avait pas fini, mais l'espace d'un instant, un seul, la présence de Rei me l'avait fait oublier, j'avais prit trop de plaisir à le taquiner. Il ne disait rien et même pas n'avait remis en place le Samui à l'attitude limite, étrange. Au final ça m'arrangeait bien, je n'avais pas tant la force de me battre, encore, il allait falloir patienter !

~ Hattan. Je suppose que ta fonction va bien t'occuper, néanmoins, il faudra que tu me montres de plus près cette étrange façon que tu as de manier Saïtan.

Et accessoirement, j'y repensais en tournant ma tête vers le Samui, me voilà redevenu moi...

~ D'ailleurs, le sale nain du dojo m'a traité de salope !Tu y crois toi ?!

Une façon de dire, nous lui ferons la peau quand Hattan ne sera pas là. Bon, il n'avait pas tant menti, ce n'était pas ça qui me gênait, juste, qu'il y avait encore quelques jours, jamais il n'aurait osé. Les temps changeaient. Me voilà simple kunoichi après tout. Dire qu'hier encore je râlais pour retrouver ce titre, pourquoi aujourd'hui il me sonnait faux. Mon regard était sévère et mon énergie me revenait, enfin du moins la douleur se taisait, sacré Rei doué qu'il était, surtout avec moi, ce qui me laissait un petit air fier pour mon petit Samui.

~ La salle de Shinichi est détruite, quelle idée de me laisser m'amuser là-dedans aussi. Sinon c'était une bonne journée que je me plairais à recommencer.

Mon regard avait dévié sur Hattan, je ne mentais pas, si le responsable ne l'avait pas envoyé à ce moment là, ici, le souvenir de mon mentor aurait été préserver, foutu roi qui effaçait ses prédécesseurs d'un coup d'épée. Tricheur. Saïtan faisait tout, la pauvre. Et un détail me frappait alors que ma main blessée frappait le crâne du Samui. Oups, je m'étais fait plus mal que je ne lui avais fait, de toute façon je ne cherchais pas à être violente, je voulais son attention sur mon fascié souriant.

~ Rei, voici Hattan, un ami. Et voici Rei, le frère dont je t'ai parlé. Vous avez belle mine à me faire la morale, alors que vous n'avez même pas eu la politesse de vous présenter ou de vous saluer. Allons donc, tu as oubliée déjà la leçon sur le self-contrôle ? Tu es mignon quand tu t’inquiètes comme ça.
Une façon de dire que j'allais bien. Une autre qu'il n'y avait pas matière à lancer des hostilités. Ça, ça m'était réservé. Et en passant de finir de l'énerver et en prime remettre une couche derrière, genre je testais ta retenue ! Tu parles...
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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 6:28

Hattan caressa la poignée de son arme, un sourire embarrassé aux lèvres, son regard se promenant autour. Bonne chance pour trouver des doigts détruits. Autant pelleter toute la poussière sur cent mètres carrés et commencer le casse-tête. Les shinobis étaient bien les seuls être à pouvoir s’entre-tuer et rire en bonne compagnie le moment suivant.

Il finit bien vite par comprendre qu’elle était bien au courant de son propre état. Elle taquinait le médecin. Le pauvre type, qui arrivait ici sans explication pour découvrir la Kaguya à moitié morte, les vêtements en lambeaux, la main atrophiée. Pas étonnant qu’il le voit comme le seul coupable. Saïtan n’était pas trop subtile non plus. Il se demanda pourquoi il était encore là. Ah oui, toutes ses phrases qu’elle avait lâchées dans son délire à moi-conscient. À un moment, Hattan aurait bien aimé lui prendre la mâchoire et la faire bouger pendant qu’elle parlait, question de la narguer. Il n’avait aucun doute de l’efficacité d’une telle action.

« Il me fera toujours plaisir de te donner des leçons privées, princesse. Mais l’Iaijutsu est un art complexe qui demande vigueur, finesse et flexibilité. Mais je ne suis pas inquiet. »


Il tâta Kaï et en constata la chaleur près de la garde. Princesse pouvait bien le nier, mais elle n’était pas aussi froide que le squelette qu’elle maniait au combat, faut-il croire. Pas aussi invulnérable qu’elle le disait. Des sujets sensibles comme son ancien mari. Comme son devoir envers Kiri. Comme Kiri tout court. L’épéiste prit cet instant pour réfléchir au futur, à l’implication que le Kentaro était prêt à mettre sur les épaules de l’épouse du dernier Mizukage. À son refus du contrôle et sa pourtant, finale obéissance. Étrange créature. Il aimait bien.

« Recommencer ? Tu vas manquer de doigts. Et je doute que tu sois aussi habile de tes orteils. »

Il fut surpris de la voir le présenter comme un ami. Étrange ami que la relation qui pouvait l’unir, elle et lui. Mais la Kaguya reprenait les mots utilisés précédemment : le Kage et la Kunoichi ne s’entendrait sûrement jamais. Mais l’homme et la femme derrière ?... À suivre sur ce sujet passionnant.

« Ravi de te rencontrer, Rei. Cela fait bizarre de voir un Samui s’occuper d’une Kaguya. Surtout Princesse. On vante les extrémités des haines qu’on vos clans l’un envers l’autre depuis des générations. Un travail de Kaguya Tenzô, sans doute. »

Le silence reprit sa place quelques instants et l’épéiste rassembla ses pensées.

« Je n’efface pas ton passé, Aoji. Mais je ne prends jamais rien pour acquis. En retour, j’exige qu’on fasse de même envers moi. Seul le futur dira qui es-tu vraiment. J’aimerais te laisser aux bons soins de ton ami. Mais d’abord, je dois savoir si tu attendras que le temps soit venu pour agir. Voilà un indice : il n’y a qu’une bonne réponse à cette question. Je suis certain que tu tiens à tes amis. Chacun d’entre-eux. »

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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptySam 15 Fév 2014 - 17:54

La raison pour laquelle le jeune était en colère envers son amie était évidente. Ao’ était dans un sale état et ne semblait pas se rendre compte des efforts qu’il faudrait à son ami pour la remettre sur pied. Les sévices corporels étaient guérissables, mais la perte de ses doigts rendait les soins beaucoup plus complexes. Il ne s’agissait pas là d’une simple régénération des tissus simples, mais de nerfs, muscles, vaisseaux sanguins et bien d’autres. Il lui faudrait du temps pour arranger cette main, plus pour qu’on ne puisse la reconnaître avec celle d’avant. Qu’importe, Rei savait bien que la kirijin n’était pas de celles se laissant dicter leur conduite, tout du moins pas sans avoir au préalablement écraser toute résistance par la force, le Samui ne voulait pas ça, il devait donc se contenter de veiller en retrait. N’agir qu’en cas d’extrême urgence et se contenter de regarder sans avoir le pouvoir de changer les choses se trouvait être une chose bien difficile à accepter dans cette situation, Rei devait devenir plus puissant, il le savait.

La kaguya laissa tomber sa tête sur celle du jeune homme, une habitude qu’elle avait prise depuis son retour au village. Il prit garde à ce que ça ne le fasse pas bouger, au risque de ralentir le processus de guérision, puis elle se tourna vers Hattan et commença à discuter avec lui de sa technique. Saitan, nom qu’elle prononça durant leur dialogue, devait être l’épée que portait l’homme. Une épée différente des autres à n’en pas douter, probable qu’il fasse partie des sabreurs, ninjas possédant un sabre unique doté d’un pouvoir. Un guerrier redoutable pour avoir réussi à battre et blesser Aoji’, la plus puissante Kaguya de son clan. Celui-ci lui répondit en citant l’Iaijutsu, l’art de dégainer et trancher, par opposition avec le kendo. Rei s’entrainant de plus en plus à l’art de manier le sabre, il avait pris connaissance de ces deux styles. Peut-être pourrait-il trouver en Hattan un professeur lui enseignant ses techniques, son but étant de naviguer entre les deux styles afin de se rapprocher le plus possible de l’art de combattre originel.

« D'ailleurs, le sale nain du dojo m'a traité de salope ! Tu y crois toi ?! »

A cela Rei ne répondit rien, il savait ce que voulait insinuer sa partenaire et ne manquerait pas de l’aider en ce sens, seul un froncement de sourcil trahit ses pensées. Ses efforts commencèrent à payer et les plaies superficielles se refermèrent tandis que les saignements prenaient fin. Ao’ détourna son regarde sur Kentaro et présenta les deux hommes.

« Rei, voici Hattan, un ami. Et voici Rei, le frère dont je t'ai parlé. Vous avez belle mine à me faire la morale, alors que vous n'avez même pas eu la politesse de vous présenter ou de vous saluer. Allons donc, tu as oubliée déjà la leçon sur le self-contrôle ? Tu es mignon quand tu t’inquiètes comme ça. »

« Enchanté, je m’appelle Samui Rei, Chunin de ce village et ninja médical. »

« Ravi de te rencontrer, Rei. Cela fait bizarre de voir un Samui s’occuper d’une Kaguya. Surtout Princesse. On vante les extrémités des haines qu’on vos clans l’un envers l’autre depuis des générations. Un travail de Kaguya Tenzô, sans doute. »

Princesse, voilà un surnom bien étrange que venait de lui donner le Jonin. Une piste à suivre de près, cette homme représentait une menace à n’en pas douter. Maintenant fallait-il savoir s’il aiderait leurs buts à travers les siens, ou s’il nuirait aux deux amis. De plus, il se trompait lourdement sur Rei s'il pensait que le jeune homme suivait une manière d'agir si simple. Il ne connaissait pas le défunt mari de la Kaguya, mais à n'en pas douter il serait quand même devenu proche d'elle. Seul importait la vrai personnalité des personnes qui lui étaient cher, et non pas querelles passé d'Hommes appartenant également au passé et autres futilités. Après un court instant, le silence prit place puis le sabreur continua son discours.

« Je n’efface pas ton passé, Aoji. Mais je ne prends jamais rien pour acquis. En retour, j’exige qu’on fasse de même envers moi. Seul le futur dira qui es-tu vraiment. J’aimerais te laisser aux bons soins de ton ami. Mais d’abord, je dois savoir si tu attendras que le temps soit venu pour agir. Voilà un indice : il n’y a qu’une bonne réponse à cette question. Je suis certain que tu tiens à tes amis. Chacun d’entre-eux. »

Rei fut surprit à l’écoute de ces mots, parlait-il de lui quand il sous-entendait les amis d’Aoji’. Bien qu’ils soient un nombre non négligeable, pourquoi entreprendre un tel discours en sa présence ? Tout en continuant ses soins, il tendit l’oreille au discours se déroulant.
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Message(#) Sujet: Re: Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] Farewell [Aohjfefhsuifeshufi] EmptyDim 16 Fév 2014 - 5:33


Tenzö ?... Il ne connaissait pas Rei, du tout même, la seule fois où j'avais parlé de lui, il s'était fâché... Je me demandais toujours pourquoi, il ne faisait pas tant de drame pour Yuki, mais elle, elle était notre petite sœur adorée, elle nous avait relié à sa façon. Je soupirais. Le grand homme et sa réunification des clans ne tenait qu'à une gamine de notre connaissance, finalement ça me faisait sourire un peu.

Tenzö m'avait souvent dit, derrière les grands hommes, il y a souvent une femme, dans son cas c'était une enfant issue de ses ennemis jurés. Mais cela avait été décider par le passé et des gens aux idéaux dépassés justement. Je regardais le Samui avec affection, car c'était l'homme et pas son nom qui l'avait toujours caractérisé à mes yeux, aux siens aussi ça devait être la même histoire je pense. Kiri avait changé, tous n'étaient pas encore au courant et ma princesse me manquait terriblement. Cette fois ma tête s'appuyait contre le mur pour regarder les cieux, pas d'étoile en guide, en même temps il faisait jour, je préférais la nuit pour ça, le soleil m'aveuglait.

Le roi voulait sa confirmation, tandis que le Samui intelligent comme il n'était n'allait pas manquer de me demander des comptes, des réponses qu'il n'aurait pas, parce que c'était pour son bien, parce que oui, je savais prendre soin de mes amis, chacun d'eux... A ma façon. Ce n'était plus une question de confiance ou de devoir, c'était une assurance, celle de sa tranquillité, tout partager ne voulait pas dire égoïstement sacrifier. Aussi il n'y avait qu'une bonne réponse pour les oreilles du roi, celle-ci...

~ Je prendrais soin de toi aussi tu verras. Chaque chose en son temps cependant, déjà Rei va prendre soin de moi, pas vrai ?
Je souriais d'un air enfantin à l'intention du Samui, alors que mon émotion était toute autre, j'étais frustrée, mais j'acceptais, je n'avais pas le choix et je savais quand il fallait s'arrêter, si, si, on ne dirait pas pourtant n'est-ce pas... ? Je regardais Rei et très vite je comprenais, je n'étais pas la seule frustrée ici, sa mine en disait long, tant que ça devenait amusant, mon frère adoré avait une sœur si cruelle. Mais c'était pour son bien à lui aussi, ça le motivait, savoir donner et perdre pour gagner, peut-être qu'un jour il me comprendrait.

~ Tu penses à combien de jours de repos Monsieur le médecin ? J'ai vanté tes mérites à Hattan, alors ne me déçois pas !

Et mon regard se retournait sur le roi, satisfait ? J'avais très bien compris où il voulait en venir, non je ne lutterais pas, chaque chose en son temps, d'abord je prendrais tout ce qu'il me donnerait pour la ramener et ensuite, j'aviserais pour la préserver, j'avais du temps pour y réfléchir, tant mieux, ainsi mes arrières allaient être mieux couvertes. La confiance oui, mais jamais aveugle j'étais une shinobi, pas la meilleure, mais pas la plus stupide non plus. Il valait mieux du moins.

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