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 Un quinquennat d'absence...

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Ryukuu Namiko
Ryukuu Namiko
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Message(#) Sujet: Un quinquennat d'absence... Un quinquennat d'absence... EmptyJeu 19 Déc 2013 - 22:14

Année 3 Automne...

Namiko venait tout juste de recevoir la missive de son Raikage, Kadoria Urio. Il avait pour objectif de porter un message d'espoir aux sunajins après le terrible assaut que venait de subir le village du sable. Cet événement l'avait fortement secoué, lui qui était présent lors de l'attaque. Alors qu'il était en réunion diplomatique, on lui avait sommé de quitter les lieux dès la première explosion. Impuissant, il avait assisté à la chute de la cité désertique et de son triumvirat. Le cœur noué, il avait pris ses distances avec son coéquipier pour prévenir son supérieur. La haine, comment pouvait-elle atteindre ce stade ? Au point de s'attaquer à la population entière d'un village. Kuroishi avait un bon fond malgré son caractère sombre et renfermé, il ne comprenait pas comment un être vivant pouvait en arriver à cette action. Depuis, il ne cessait de se questionner et de se demander si le monde shinobi n'était qu'une éternelle répétition d'actes sanguinaires. Les périodes de paix étaient courtes, dès que le calme arrive, le mal se cache dans son ombre, prêt à bondir dès que l'occasion s'en présente. Un ennemi est terrassé, un autre le remplace dans la foulée. Jusqu'à présent, la volonté des Kages n'avait pas suffit à contenir le danger, et quand il n'y en avait pas, ils le créaient eux-même. Finalement, les villages étaient-ils réellement capables de maintenir la sécurité ? C'était peut-être une bataille perdue d'avance. Namiko, qui était habituellement un homme ayant foi en son village et son système, doutait. Il doutait de lui également. En voyant ce spectacle apocalyptique, il n'avait rien fait, mais qu'aurait-il pu faire ? Etant médecin, il protège, il sauve des vies, mais peut-il sauver tout un peuple ? Ce sentiment d'impuissance le rongeait.
Le jônin arriva à Suna. La toile qui se dessinait sous ses yeux le crispa, le poing serré il ne put s'empêcher de pester contre le sort. Des ruines à perte de vue, et des cendres. Une fumée grisâtre s'échappait encore des décombres par endroit. Dans la rue, les habitants de village qui venait à peine de réunir les clans nomades du désert vivaient désormais dans la pauvreté. Blessés pour certains, affamés pour d'autres, déshydratés pour la plupart, Namiko apporta instinctivement son aide. Il ouvrit son sac et commença à sortir une gourde d'eau qu'il tendit à une petite fille. Le visage rond, les cheveux noirs, de grands yeux, elle le remercia, les larmes aux yeux. Le liquide vint se mélanger à la suie qui recouvrait sa peau. D'un revers de la main, l'eisei-nin lui essuya la joue. Il s'apprêta à lui adresser quelques mots quand un garde l'interpella.

- Toi là-bas ! Nous n'avons pas eu d'informations concernant l'arrivée d'un kumojin, qui es-tu ?

Namiko fit mine de ne rien entendre.

- Tout ira bien maintenant.

Le jeune homme se releva s'avança vers le garde avant de lui passer à coté sans même le regarder.

- J'apporte un message du Raikage...

Année 5 Eté...

Cela fait désormais plusieurs mois que Namiko est enfermé dans sa geôle. Ingénieux, il réussit à se repérer dans le temps en effectuant des marques sur le mur. Kumo ne l'a toujours pas retrouvé, ou le croit mort. Cette guerre contre Kiri a semé le trouble dans les troupes du village de la Foudre. Le registre des ninjas est perturbé, personne ne sait vraiment qui est où, qui est encore là, qui n'est plus. Capturé par un groupe de mercenaires ayant établi son quartier général dans les marais nauséabonds de l'ouest du pays du Givre, le médecin croupit dans ce trou à rat. Il avait sauvé une vie, mais il avait visiblement donné la sienne en échange. A bout de force, cette forteresse semble être son denier lieu de vie. Le métal qui composait sa prison lui pompait le chakra de façon très lente, assez pour l'empêcher d'utiliser n'importe quel jutsu. Pour des raisons incompréhensibles, les propriétaires des lieux ne semblait pas vouloir le tuer. De temps en temps, il les entendait parler d'échange ou de rançon. En effet, un shinobi avec ses capacités pouvaient valoir une certaine fortune. Deux repas par jour, aucune lumière hormis celle d'un flambeau en face de lui, lueur d'espoir dans l'obscurité, c'était son quotidien. Heureusement, ces connaissances en survie lui permettait de ne pas tomber dans la folie. Chaque jour, il se répétait des poèmes pour exercer sa réflexion et maintenir une activité cérébrale qui peut-être un jour lui permettrait de quitter cette situation.

Année 7 Hiver...

Soudain, les forces lui reviennent. Le système qui alimentait sa prison semble dysfonctionner. A peine Namiko eut-il le temps de s'approcher de ses barreaux qu'il entend une explosion, quelque part au-dessus de lui. Ses soupçons sont justes, quelque chose d'anormal se passe. Au loin, il entend des cris, des ordres lancés avec précipitation, d'autres détonations. Gardant son calme, Kuroishi attendit le moment opportun pour tenter sa chance. Cela faisait trop longtemps qu'il pourrissait là-dedans. Utilisant son chakra acquis par le gêne Seki il tenta de créer un imposant marteau d'énergie pour tordre les barreaux. Concentré, il balança tout ce qu'il avait pour arriver à ses fins, poussant même un cri pour accompagner son mouvement. Malheureusement, sa tentative fut vaine. Il n'avait pas encore récupéré ses moyens. Le métal avait à peine plié. Dépité, Namiko tomba les fesses au sol, regardant face à lui.
Tout à coup, une silhouette féminine passa en courant devant sa cage. Le médecin eut à peine le temps de tendre le bras pour arrêter la passante que celle-ci venait de fuir. Difficilement, il poussa un râle pour indiquer sa présence. Sa gorge le faisait souffrir. Le son des pas refirent leur apparition. Une petite tête brune, visage rond, grands yeux le fixa. Instantanément, un souvenir effleura l'esprit perturbé de Namiko, il l'avait déjà vu. Au vu de sa réaction, elle se souvenait également de lui. Là, elle prit une énorme faux qu'elle portait dans le dos et fit signe au jeune homme de reculer. D'un coup puissant accompagné d'une fulmination, elle brisa les barreaux. Elle entra dans la cage et aida le médecin à se relever.

Apparence Ema:

- Vite ! Les autres nous attendent, il faut faire vite !

Sans chercher à comprendre quoi que ce soit, Namiko la suivit tant bien que mal. Elle était sa seule chance de quitter cet endroit...

Année 8 Printemps...

Ce clan de mercenaires était bien étrange. Depuis que cette jeune désertrice Saibogu l'avait sorti de son enfermement, Namiko avait passé quelques temps avec eux, pour leur rendre service comme eux l'avaient fait jusqu'à maintenant. Il s'était même lié d'amitié sa bienfaitrice, Ema. Ils ne l'avaient pas seulement sorti de la pénombre, ils l'avaient également remis sur pied et gardé avec eux jusqu'à ce qu'il recouvre toutes ses forces. C'est une chance que son ancien geôlier soit un pervers dégénéré et ait eu l'idée tordue d'obliger cette jeune fille à se dénuder en pleine rue. Malheureusement pour lui il ne savait pas à qui il s'en prenait. Muroto Ren était un mercenaire puissant et juste, et surtout extrêmement protecteur envers les siens. Dès qu'il eut appris l'affront qu'on avait porté à l'une de ses protégés, il n'en fallut pas moins pour le mener à raser entièrement le repère de ses oppresseurs. Et par la même occasion, de libérer les prisonniers, dont Namiko. Ren et ceux qu'il considérait comme sa famille vivaient dans le pays des sources chaudes. C'était un groupuscule nomade qui vivait tranquillement. Ils étaient déserteurs pour la plupart mais tous avaient un même point commun : ils avaient fui leurs villages pour fuir la guerre. Un comble. Mais leur philosophie plaisait à Namiko, c'était une autre vision du monde. Il n'y adhérait pas forcément mais cela faisait réfléchir. Néanmoins, il était tenu des informations mondiales et de la situation de son village par les différents informateurs de Ren et il savait que sa place était à Kumo, auprès des siens...
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