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Paix, honneur, guerre, lâcheté, il y en pour tout les goûts à travers ce monde. La chose la plus drôle est certainement lorsqu'un paradoxe se crée et qu'il devient un honneur d'être lâche. Ne pensez vous pas ? Je vous entraîne donc en ce jour dans une quête défiant votre imagination, vous voguerez dans les mystères des tréfonds du monde. En effet, une gigantesque crevasse, un maelström d'eau et de boue s'est formé dans un large fleuve du pays mineur, Kusa no Kuni. Cette Catastrophe que l'on pense d'origine non naturelle a provoqué l'ouverture d'un passage menant à une destination inconnue. Malheureusement, un temple avait été construit sur les rives et a été emporté dans le tourbillon. A l'intérieur de celui-ci se trouvait des croyants mais surtout des reliques, un livre sacré nommé Ereshkigal, la fureur des étoiles et Val'anyr le marteau des anciens rois. Ces reliques selon la légende permettrait d'identifier l'élu, un seigneur capable de régner sur le trône du monde. Une équipe Kumojin s'est formée sur le champ afin de récupérer les artefacts. Suivi de prêt par un Sunajin qui obtint un renfort grâce à l'embauche d'une mercenaire par Suna. Qui de l'une ou de l'autre équipe ramènera les artefacts au temple de Yggdrasil, second temple de cette religion à Kusa no Kuni ? Vous le saurez assez vite, j'imagine.

Paix, honneur, guerre, lâcheté, ce monde est remplie de choses vaines et stupides, malgré tout nous ne sommes rien sans. Des êtres vides, sans sentiment, sans convictions, sans caractère, voilà ce que les dirigeants souhaitent avoir sous leurs ordres. Communément appelé « chairs à canon », les shinobis sont utilisés pour protéger les territoires et les villageois. Bien entendu l’expansion du territoire est la principale motivation des dirigeants, le pouvoir a toujours changé les hommes. Moi-même je tomberai dans cette spirale si j’avais un poste assez haut hiérarchiquement, voilà pourquoi rester un simple ninja m’allait très bien. La complexité n’étant pas mon fort, je préférais avoir une vie de routine mais la vie en a décidé autrement.

De la chaleur et des gouttes de sueur, voilà mon quotidien dans ce village au centre du désert. Pour que ma vie change, le destin décida de m’envoyer une quête assez étrange. En effet une crevasse s’était formée à Kusa no Kuni emportant un temple ainsi que plusieurs croyants, pour l’instant rien de dramatique donc. Le plus important réside surtout dans ces reliques qui partirent avec tout le reste, je ne vous parle pas de simple relique mais bien de trésors très rares. Leurs particularités, désigné le maître du monde, oui rien que ça. Lorsque la nouvelle arriva aux oreilles du Kazekage, un ordre de mission fut lancé dans le village pour aller récupérer les fameuses reliques. De rang S, peu de shinobis pouvaient prétendre y accéder, voilà pourquoi je décidai d’accepter. Je voyais cette mission comme une sorte de défi ou plutôt d’appel du destin, moi qui me plaignais de ma vie monotone, j’allais être servie.

Kusa no Kuni n’était pas ma destination favorite, je préférais les coins tranquilles vers les grandes étendues d’eau, mais bon, on ne choisit pas tout. On me signala avant mon départ que sûrement d’autres villages allaient tenter de récupérer les reliques et que ma vitesse allait donc être primordiale. Arriver le premier sur place me donnerait un avantage certain, à moi de me débrouiller pour que cela arrive. Si seulement tout ceci était si simple, si seulement la vie était simple ! Malgré la grande confiance que le Kazekage me donnait, il me fit accompagnée par un énergumène hors du commun. Une mercenaire qui était donc là pour me prêter main-forte, la confiance règne… Je ne pouvais que me soumettre à cette idée, de toute façon n’étant pas du genre à trop discuter, je voyageais en compagnie d’une teigne aux cheveux noirs. Son déguisement quotidien me m’était mal à l’aise et sa façon de dialoguer… Sans commentaire. Je ne donnais peut-être pas l’impression de m’intéresser à elle, et en effet c’était bien le cas, mais je pris quand même le risque de lui poser une question.

- Mercenaire… C’est tranquille comme vie non ? A moins que tu sois recherché par tous les villages… Tu n’es pas recherchés n’est ce pas ??

Je travaillais avec un criminel ! J’en étais presque sûr ! Ma journée commençait très mal et j’espérais que la suite allait être beaucoup plus intéressante. Après tout nous étions alliés, aucune raison de s’inquiéter d’une quelconque trahison, si je devais exécuter une mission de rang S et en plus surveiller mes arrières, mission impossible. J’allais devoir faire confiance à mon Kazekage sur ce coup-là, il ne l’avait pas choisi au hasard, du moins je l’espérais… Oui j’espère beaucoup de choses pour cette mission, je n’étais pas pessimiste mais j’avais un mauvais pressentiment. Continuant notre route vers Kusa no Kuni, nous n’étions pas loin du but.

hrp:

Une belle tisane, voilà ce qu'on venait de me mettre, m'obliger à partir en mission avec l'homme auquel j'éprouvais le plus de ressenti dans ce village, le Raïkage et sur ordre du conseil en plus, je pense que je suis maintenant en mesure d'affirmer qu'il y a par moment de l'abus dans ce village. Malheureusement je n'étais pas en mesure de refuser cette proposition et même si elle me faisait grincer des dents pour la bonne raison qu'après le futur coup d'état qui était entrain de se manigancer, j'aurais besoin de l'appui du conseil afin d'installer quelqu'un de confiance sur le trône. Oui, certains pensent que je le désire pour moi-même, or non, je ne suis à mon sens pas taillé pour le rôle de chef de village mais j'en connais beaucoup qui sont assez capable pour prendre cette place. Les convaincre ne serait d'ailleurs pas quelque chose de fondamentalement difficile. Enfin pour le moment nous n'étions même pas encore aux préparatifs, la rébellion ne serait que dans quelques mois.

Bien concentrons nous sur cette mission, que disait-elle ? Apparemment deux reliques avaient disparu avec le temple qui les conservait. La cause ? Un maelström était apparu dans un fleuve de Kusa no kuni. Autant dire que cela sentait curieusement l’œuvre d'un ninja ? Pour quelle raison ? Les deux artefacts peut-être ? En tout cas, une chose était sûre, cet événement avait dû faire le tour des quatre puissances ninjas et plusieurs ont du dépêcher des troupes afin de se rendre là bas. Aucun doute qu'un affrontement éclaterait afin de garantir l'obtention de ces trésors qu'à un seul des grands villages shinobi.

Des jours passèrent avant que nous arrivâmes devant ce spectacle désolant qu'était cette crevasse au milieu de ces terres. On pouvait voir les restes du fleuve s'écouler sans discontinuer dans le creux sans fin. Voilà que pour la première fois depuis notre départ, le Raïkage s'adressa dans ma direction avec comme simple ordre d'y aller. Ce n'était pas celui-ci qui me dérangeait d'ailleurs mais bien le fait qu'il venait de me nommer par mon prénom, or il s'agit d'une chose que je détestais venant d'une personne qui me méprisait au moins autant que lui. Je me mis donc à lui répondre de manière polie mais intransigeante.


« C'est Chunwoo-san pour vous. Il est hors de question qu'un membre de votre clan ne s'exprime envers le président du conseil Kadoria sans utiliser un suffixe de politesse. Rappelez-vous en, Bakushô-san. »

A mes yeux il n'était pas le Raïkage, il n'était rien qu'un usurpateur qui avait voler le trône à Kadoria Uriô, le seul homme ayant été digne de s'asseoir sur le trône du tonnerre jusqu'à maintenant de mon point de vue. Je me doute que mon interlocuteur ne l'entendait pas de cette manière mais malgré tout, cela serait ainsi. Et si je devais finir par en découdre avec lui, aucun doute que je mettrai toute la volonté possible pour le tuer. J'allais entré dans le trou béant quand soudain j’aperçus des personnes sur la rive en face elle devait se situer à plus d'une centaine de mètre, nous pouvions à peine les discerner.


« Des individus en face, je ne peux voir leur blason, si conflit il y a, il doit avoir lieu à l'extérieur. En bas avec vos pouvoirs, nous risquons notre vie tout autant qu'eux. Encore une fois, cela prouve à quel point votre hérédité est ridicule. Rejoignons-les de l'autre côté. »

Je m’exécutais sans même attendre une réponse, bien qu'elle reste audible s'il se mettait à parler maintenant. Je sautais de pierre en pierre sur les bords du précipices, marchait sur la paroi solide du trou à l'aide de mon chakra. Si une pierre lâchait j'étais dans de beaux draps. Heureusement pour moi ce ne fut pas le cas. Nous arrivâmes sans encombre de l'autre côté. Maintenant que nous étions face à eux, nous pouvions clairement discerner nos interlocuteurs. Il était temps de s'adresser directement à ces personnes, de cette manière je lançais ces quelques mots.


« Je me nomme Chunwoo. Ces ruines et tout ce qui se trouve à l'intérieur est désormais considéré comme zone de recherche par le village de Kumo. Disparaissez ou mourrez, votre choix est simple, jeune gens. »

J'avais dis cela sur un ton strict qui n'admettait aucune autre proposition. Que ces dernières soient diplomatiques ou non et ce n'est pas le Bakushô qui pourrait me faire changer d'avis, quitte à affronter les trois personnes en même temps. Maintenant, la seule chose importante était de voir à quelles limites ils estimaient leur intelligence. Le terrain nous était favorable au vue de nos talents personnels. Qu'allez vous faire, bonobos.

Spoiler:

Ma jeune camarade mercenaire était donc bien recherchée, voilà qu’à présent le destin venait jouer les troubles fêtes. Me sentir en sécurité était bien le dernier sentiment que je pourrais ressentir, il ne fallait pas qu’elle me déconcentre durant cette mission, enfin, plutôt qu’elle n’essaye pas de me tuer. Regarder à la fois devant et derrière, cela serait un peu trop complexe pour ma part. Devant nous le spectacle de Mère Nature, on pourrait croire à un début d’apocalypse et qui sait ce que nous réserve l’avenir. C’était donc à l’intérieur de ce tunnel qu’il fallait nous engouffrer, que cette mission devenait périlleuse. Tout pouvait s’écrouler en un instant. Tenter de consolider tout ça ne serait qu’une perte de temps, surtout que nous ne devons pas être les seuls à chercher ces reliques. Et il fallait que j’y pense pour qu’en face de nous se dévoilent deux hommes, nous étions bien trop éloignés pour réussir à nous identifier. Mais aucun doute, ils étaient là pour la même chose que nous et la suite allait parfaitement prouver mes pensées. Se rapprochant de nous, nous pouvions tous deux distinguer leurs visages ainsi que leur bandeau qui me rappelait de mauvais souvenirs. Kumo no uni, les tensions avec ce village étaient à son comble, une autre goutte dans le vase et celui-ci exploserait en mille morceaux et malheureusement ce n’allait pas être une goutte mais bien une vague qui allait s’abattre sur ce pauvre vase.

Leur arrivée fut claires, net et précise, surtout de la part de cet homme qui ne nous laissait que très peu de choix. Partir ou mourir, le choix allait être vite fait. Partir ? Je ne voulais même pas en entendre parler, s’ils croient avoir affaire à un lâche ils se trompent. Plutôt mourir que de continuer à vivre dans la honte, voilà pourquoi ma réponse fut immédiate.

- Kumo, Konoha, Kiri, peu importe de qui vos faites parties, je ne vous laisserai pas accomplir cette mission sans combattre !

Je mis mon bras devant ma partenaire et sauta en arrière, mon geste était avant tout là pour qu’elle recule avec moi et ne soit pas prit dans mon attaque. Une fois sur la terre ferme, nous avions tous les quatre compris que pour résoudre le mystère des reliques nous allions avant tout devoir s’affronter. Une dizaine de mètres nous séparait des deux shinobis de la foudre, j’exécutai une série de signe pour ouvrir les hostilités. Ma technique favorite si l’on pouvait l’appelé ainsi, crachant du sable en grande quantité sur le terrain de quoi me sentir chez moi si l’on pouvait dire. La masse de sable qui tombait devant nous allait sans doute gêner mes adversaires bien que cette technique ne soit pas offensive, ils allaient devoir bouger s’ils ne voulaient pas être prit sous des tonnes de sable. Mourir étouffé, une mort bien triste et très douloureuse psychologiquement. Alors que ma technique s’abattait sur le terrain j’envoyai un message oral à ma partenaire.

- J’espère que mon Kazekage ne vous a pas choisit pour votre statut mais bien pour votre puissance jeune mercenaire. Réglons ce problème rapidement.

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