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Ne jamais sous-estimé le réseau d’information d’un nukenin. C’est ce que j’ai rapidement compris quand j’ai moi-même vu a qu’elle point il est simple d’obtenir des informations sur les nukenin quand tu en es toit même un. Normal en même temps, en étant un des leurs ils se confient plus facilement et ne se doute pas un instant que tu vas faire appel à un village pour t’aider à arrêter un de tes « Camarades ». Après ce n’est peut-être que moi qui fait cela… En même temps, peu de village aiderait un nukenin et encore moins un déserteur.

Pourtant, j’ai bien fait appelle à Kumo pour m’aider sur ce coup. Bien évidemment, je fais passer ça en douce pour que le Raikage s’en charge lui-même. Imaginez le village qui reçoit une lettre d’un déserteur du village «  Ouais bah envoyer moi de l’aide je suis dans la merde là », je finirais avec une embuscade dans la gueule ça c’est sûr. J’espère au moins que le Sandaime va avoir l’intelligence de m’envoyer quelqu’un qui ne me connait pas. Si je tombe sur Ryûji ou Shinzô je suis dans la merde.

M’enfin. L’information si importante que j’ai obtenu n’est autre que celle d’un gros tournoi clandestin… Encore. Vous aussi vous avez une impression de déjà vu ? Normal vu que j’ai déjà arrêté un tournoi de nukenin clandestin à l’époque où j’étais à Kumo. Malheureusement, celui-là m’a l’air plus gros… Et surtout, l’organisateur est d’une puissance classé S d’après les rumeurs. Autant dire que ce ne sera pas aussi simple qu’à l’époque, là il va me falloir un puissant équipé, pas un genin comme la première fois.

Une semaine après avoir envoyé la lettre au Raikage, pile poil le jour où doit commencer le tournoi, je reçois une réponse m’indiquant qu’il m’envoyait un de ses meilleurs Shinobi. Merde. Je sais que je devrais être plus content qu’autre chose mais non. Cela ne fait qu’augmenter les chances que je tombe sur Ryûji. Après tout, il possédait déjà une très grosse quantité de chakra à l’époque où je l’ai ressenti, qui sait s’il est devenu encore plus puissant qu’il ne l’était ? Il est possible qu’il comprenne ma désertion vu les idéaux qu’il m’avait expliqué la dernière fois mais je n’ai vraiment pas envie de prendre quatre jours pour tout lui expliquer en détails. Déjà que j’ai dû le faire une vingtaine de fois depuis que j’ai quitté le village…

Dans la réponse se trouve un lieu de rendez-vous ainsi qu’une heure. Celui-ci se trouve non loin de ma position et du tournoi. Espérons qu’il n’y a pas d’espion qui traine dans les parages afin d’éviter les intrus. C’est ce que je ferais en tout cas.

Après quelques minutes de marche, je ressens légèrement une source de chakra non loin, à seulement quelques mètres de moi. Je rêve où… IL EST ARRIVE AVANT MOI. Je crois bien que c’est la première fois qu’un de mes partenaires de mission arrive avant moi… C’est tant d’émotions… Enfin bref, revenons à nos moutons. Je m’approche de lui et remarque directement sa chevelure blanchâtre.

- Tu dois être mon partenaire pour cette « Mission ». Je suppose que j’ai n’ai pas besoin de me présenter, je dois être assez connu au village pour devoir faire ce genre de chose, du moins je crois. Par contre je ne te connais pas…  

Hein ? Ils sont sérieux là ? Ce n’est pas tant la mission qui m’étonne, mais plutôt… Notre cible. Je veux bien que certaines personnes aient des noms ridicules, mais là, on dirait que c’est fait exprès. Tamalou Gebobaula. Je le plains, ça n’a pas dû être simple tous les jours avec un nom pareil. Etrangement, je commence déjà à comprendre pourquoi il cherche à engager des mercenaires. Tout était désormais clair, il n’y avait plus qu’à accomplir la mission, sans chercher le pourquoi du comment. De toute façon, ce n’est pas vraiment dans mes habitudes. Pour moi, une mission est une mission. Je ne cherche pas à savoir les détails, j’agis. Il faut tuer quelqu’un ? Bien. Même si c’est un innocent ou autre, je ne chercherai pas à savoir. Alors, pas question d’avoir pitié d’un mec, parce qu’il a un nom pourri.

N’empêche, je ferai bien de m’en méfier. Le bougre a l’air d’un comique, mais il était tout de même classé comme étant un rang S. Ah ouais, quand même. Sa puissance serait équivalente à la mienne ? La honte. Et encore plus pour ceux qui n’ont pas son niveau. M’enfin, je me moque, mais il allait être un adversaire très coriace, si combat il y a. J’ignore de comment va se dérouler cette mission pour l’instant. Elle allait sûrement se révéler palpitante, je le sentais. En traitre, cette idée de tournoi était relativement intéressante. J’aimerais bien y participer, mais non. Ce tournoi n’était pas pour nous, et on devait l’arrêter même. Pas question d’y participer donc, même si ça me démange bien.

Autre point important : mon coéquipier. Après des Kumojins, et des Konohajins, voila un Nukenin. Encore, si ça n’était que ça, ça irait. Sauf que là… C’est un déserteur de Kumo. J’étais assez étonné d’apprendre ça. Pourquoi me faisait-on faire équipe avec un déserteur ? En tout cas, il était assez connu au village. Kadoria Shuji. D’après une certaine source sûre, je n’avais pas à me méfier de lui. Bien que je fasse confiance à cette personne, mon équipier n’en restait pas moins un déserteur. Enfin, n’y pensons plus. Je n’aurais qu’à me méfier, et au moindre faux pas de sa part, je riposterai. Je n’en ai peut-être pas l’air, mais je sais très bien me défendre, et je sais rester sur mes gardes. Si c’est sa volonté, il ne m’aura pas.

Peut-être que je me fais trop de films. En tout cas, il fallait déjà arriver au point de rendez-vous, qui se trouvait à Kawa no Kuni, le Pays des Rivières. Le tournoi allait se faire là-bas, dans un peu moins d’une semaine. Ca me laissait bien le temps d’y aller, puisqu’il me fallait au moins quatre ou cinq jours pour m’y rendre. Ils n’en ont pas marre de m’envoyer à l’autre bout de la planète à chaque fois… ? Je veux bien effectuer un bon nombre de missions, mais je perdais plus de temps à marcher qu’à faire la mission. Véridique. Tetsu, Yuki, Hi… Et maintenant Kawa no Kuni. À quand le désert de Kaze no Kuni ? Vaut mieux que je me taise, avant que ça arrive pour de bon…

Les jours passèrent donc, et j’avançai, traversant tous ces pays qui me séparaient de ma destination. En attendant, un message devrait parvenir au Nukenin, lui indiquant le lieu et la date du rendez-vous, histoire que l’on fasse le point sur cette mission avant de la débuter. Et de mon côté, on m’avait assigné comme une « deuxième mission », qui était à titre plus… Personnel. De quoi il s’agit ? Vous verrez bien. En attendant, il fallait déjà que je rencontre le Kadoria. Oui, commençons par là…

C’est donc ainsi que je parvins à destination, à attendre mon coéquipier. Il n’était pas encore arrivé. D’un côté, j’étais plutôt en avance, il faut le dire. Pas de trois heures non plus, mais d’au moins une vingtaine de minutes. À son tour, je le vis arriver. Mes prunelles rubis se fixèrent sur lui, afin de l’observer. Il concordait avec la description que l’on m’avait faite de lui, pas de doute là-dessus. Il parla alors, me certifiant que j’avais bel et bien à faire à ce Shuji. Il prétexta ne pas avoir à se présenter, puisque je devais déjà le connaître. Pas faux, c’était même très vrai. Même moi qui venait d’arriver le connaissait. Enfin, ce n’est pas la même chose… À vrai dire, je le connaissais de nom jusqu’à partir. Un peu avant mon départ de Kumo pour cette mission, j’en avais appris sur lui. Parce que je connaissais quelqu’un qui le connaissait plutôt bien.

- Je suis Yukio, Jônin de Kumo. En effet, tu n’es pas obligé de te présenter, Ryûji m’a parlé de toi après avoir su que j’allais faire équipe avec toi. D’ailleurs, il aurait bien aimé être tenu au courant de ce qui t’es arrivé, c’est ce qu’il m’a dit. Enfin bref, là n’est pas le sujet.

Oui, Ryûji voulait avoir des nouvelles, et notamment savoir ce qu’il l’a poussé à en arriver là. J’ai fait passer le message, maintenant ce n’est plus mes affaires. Revenons-en à ce tournoi, auquel j’aimerais tant participer. C’est sûr qu’on s’amuserait bien, mais la mission ne serait pas remplie… Attendez. Mais… Je sais.

- Je te propose la chose suivante : si ce tournoi se déroule, il y aura forcément un vainqueur. Il ne le faut pas… J’ai une idée qui nous permettrait d’éviter qu’il y ait un gagnant, et qu’on se mette tous les participants plus l’organisateur à dos… On va y participer. On y participe en tant que Nukenin, et on se débrouille pour gagner, et dans le meilleur des cas on arrive en finale tous les deux. Et ensuite, on s’occupe de l’organisateur. T’en penses quoi ?

En fait, je ne te laisse pas vraiment le choix.

J’ai vu juste. Je m’avance doucement dans sa direction et l’observe de plus près. Je suis sûr et certain de ne l’avoir jamais vu à Kumo. Pourtant il doit être puissant donc au moins Jonin et je connaissais quasi tous les Jonin… Il y a quelque chose d’étrange. Il me délivre son nom ce qui m’enfonce encore plus dans la confusion. Je ne me rappelle même pas avoir vu son nom dans le registre des Jonin à l’époque. Il serait arrivé entre temps alors ? Mais qu’a-t-il donc fait pour passer Jonin directement ? Huum… je el saurais bien assez tôt à mon avis.

La suite de sa phrase me fait blêmir d’un seul coup. Le petit sourire amicale qui arborait mon visage s’éteint rien qu’en entendant son nom. Ryûji. Une des rares personnes que je regrette. Certes nous nous sommes rencontrés d’une façon assez spéciale mais il reste une des seules personne à m’avoir soutenu dans la période difficile qu’a été la disparition simultanée d’Asuna et Rikku. Je dois vous avouer qu’il était sorti de ma tête depuis ma désertion. Normal, j’ai fait une croix sur le passé. J’aurais peut-être dû lui envoyer une lettre pour lui expliquer, non ? Après tout il défend la paix lui aussi. D’une manière plus extrême mais ça reste la paix.

Pendant que j’étais perdu dans mes pensé par rapport à Ryûji, Yukio reprend la conversation en se concentrant cette fois ci sur la mission. Il expose une stratégie qui me rappelle bien des souvenirs. Un nouveau sourire illumine mon visage. Je ne le connais peut-être pas mais je sais qu’on peut bien s’entendre lui et moi. Après tout, qui peut se vanté de m’avoir redonné le sourire ? Il y a bien une personne mais disons qu’elle est hors-jeu sur ce coup.

- Pour revenir à Ryûji, tu pourras lui dire que je lui enverrais une lettre dès mon retour de cette mission s’il te plait ? En tous cas ça fait plaisir de savoir qu’un Kumojin préfère demander des nouvelles plutôt que de me demander comment je préfèrerais qu’il me tue.

Ça c’est fait. Il fallait que j’éclaircisse se point si je veux me reconcentrer sur notre mission qui m’a l’air fort risqué. Je reprends la parole afin de lui exposé mon point de vue sur ce plan très peu original pour moi.

- parfait surtout que j’ai déjà procédé à une mission dans ce style avec exactement la même stratégie. Bon, elle était classé rang B alors que celle-ci est classé S si je ne me trompe pas… On va faire comme si ça changeait rien, hein.

Puis je repars dans mes pensés. Je me remémore ma dernière mission avec Asuna. Notre entré qui n’est pas passé inaperçu, sans parler de ce qu’il s’est passé dans les vestiaire en passant bien sûr par nos combats tous plus bizarre les uns que les autres. N’empêche qu’elle vendait du rêve cette mission. Sûrement la meilleure que j’ai fait de ma vie. J’espère juste que Yukio ne va pas finir enfermer dans les toilettes lui… Pas comme Asuna.

- Bon on y va alors ?

Voila, le message était passé. De plus, j’avais une réponse à transmettre au Kyoku : il lui enverrait une lettre lorsque cette mission serait terminée. Au moins, il n’était pas pessimiste au point de se dire qu’il va mourir durant cette mission. J’aime mieux que quelqu’un aie cette mentalité, ça peut énormément influencer le déroulement de la mission. De manière positive, bien entendu. Il rajouta quelque chose à son sujet, comme quoi il était content qu’un ninja de mon village prenne de ses nouvelles au lieu de vouloir le tuer. Sauf que… J’en sais rien moi. J’ai juste dis ce que j’avais à dire.

- Ah mais… Je n’ai jamais dis qu’il ne voulait pas te tuer. J’en sais rien, je t’ai juste dis ce qu’il voulait que je te dise. J’ai pas essayé de chercher plus loin. Enfin, c’est pas mes affaires.

C’est juste une précision. Qu’il ne se fasse pas de faux espoirs. Quoiqu’en fait, je m’en fous. C’est à peine si je me connaissais moi-même, alors ne parlons même pas des autres. Qui sait ce qu’il se passe dans la tête du DJ de Kumo ? Sûrement pas moi en tout cas. Dans le fond, je ne le connaissais pas plus que ça encore, bien que c’est l’une des rares personnes en qui je peux avoir confiance pour le moment. Je vais m’y appuyer le plus possible, jusqu’à que je n’aurais plus besoin de lui. Après, il fera sa vie, mais d’abord, il va m’aider. D’ailleurs, je ne sais toujours pas comment avance ses recherches… Il faudra que je me renseigne là-dessus.

En tout cas, le Kadoria approuva mon plan, en précisant qu’il avait déjà accompli une mission similaire, de la même manière. C’est donc que ça peut marcher, s’il y est déjà parvenu. Seulement, il ajouta que ce n’était qu’une banale mission de rang B, là, c’est carrément du S. Ce n’est pas du tout la même chose, ne l’oublions pas. Mais bon, le principe était apparemment le même, c’est juste les bêtes de foire qui changent. Et pas qu’un peu, il faut le préciser.

- Donc on est bon, on peut y aller.

Un détail subsistait par contre. Shuji devrait pouvoir se faire passer pour un Nukenin sans problème, puisqu’il en est un. Mais moi… Ce sera plus compliqué. Déjà, la tradition veut que les déserteurs rayent leur bandeau frontal, en plein dans le sigle du village. Ce n’était pas obligatoire non plus, mais ça aiderait bien. Bon, bah tant pis. Prenant le bandeau dans mes mains, je le rayai en plein dans les nuages. Ca me faisait mal de faire ça, mais c’est pour le bien de la mission.

- J’en demanderai un nouveau, tant pis.

Bref, on va pouvoir y aller. Attachant le bandeau autour de mon bras gauche, je me mis en route, suivi par Shuji. Il devait y avoir une heure de marche entre le lieu du tournoi et notre point de rendez-vous. L’évènement devrait commencer dans trois heures, ce qui nous laissait peut-être assez de temps pour négocier notre inscription. Car oui, c’était peut-être un peu trop tard pour s’inscrire, mais ils ne rateraient peut-être pas l’occasion d’avoir deux potentiels sbires puissants dans leur troupe. C’est ce que je me disais.

Après plusieurs foulées à longer les rivières, un grand monument se dressait devant nous. On dirait une arène, un colisée. Incroyable, c’était énorme ! On dirait que ça a été invoqué comme par magie, puisqu’un truc pareil ne serait pas passé inaperçu. L’entrée était juste devant nous, et un garde bien baraqué surveillait l’entrée. Super.

- Défense d’entrer.

Derrière lui, des feuilles, des stylos. C’est lui qui gérait les inscriptions ? Tant mieux.

- Nous voulons nous inscri…

- Dégagez, les inscriptions sont closes.

Bon. Marre d’être pacifique. Concentrant du chakra, je repris la parole.

- T’as pas le choix.

- Dég…

Et il s’endormit, debout. Une petite illusion hypnotique pour le calmer, ça ne fait de mal à personne. À son réveil, il ne se rappellera même plus ce qui s’est passé, à tous les coups. Prenant l’un des stylos, j’inscrivais sur l’une des fiches nos noms, c’était les participants au tournoi. Avec nous deux, ça faisait seize. Par chance, cette fiche n’était pas encore rendue, et du coup le déroulement des matchs n’étaient encore pas officiel. Tant mieux. Une fois cela fait, je fis signe à Shuji de me suivre, et une fois loin j’annulai mon illusion. Comme prévu, il ne se souvint de rien, ou alors c’était très flou. Ou alors, il n’en avait plus rien à faire. Toujours est-il qu’on s’était inscrit, et qu’on pouvait participer au tournoi.

Nous n’avions plus qu’à prier pour que Shuji et moi n’allions pas nous rencontrer avant la finale. Sinon, ça allait se corser pour la suite, car il fallait qu’on soit les deux derniers…

Comme il le dit si bien, ce n’est pas ces affaires. Certes il est bien gentil de faire passer nos mésusages mais son rôle s’arrête ici. J’ai pas envie qu’il s’amuse à fouiller dans les rares relations que j’ai à Kumo surtout que mon histoire avec Ryûji est quelque peu…étrange. Surtout les circonstances de notre rencontre. M’enfin, je ne pense pas qu’il veuille me tuer, surtout qu’il défend en partie mes idéaux alors bon…

Au moment où je vois Yukio prendre son bandeau et un kunaï, mes yeux s’écarquillent. Il est sur le point de réaliser l’acte que j’ai commis il n’y a pas si longtemps, juste après ma désertion. Je ne sais pas si il est très attaché à Kumo mais je sais que pour certaine personne, devoir faire ce geste est une véritable torture. Appuyant fortement sur son kunaï, la lame entaille le métal de son bandeau, barrant littéralement l’insigne de Kumo. Il peut ainsi afficher clairement sa désertion.

Avant de la rattacher à son bras, le Jonin qui me sert d’équipier lâche d’un ton neutre qu’il en demandera un autre. Bon au moins ça n’a pas l’air de lui faire de mal à lui, heureusement d’ailleurs. Je n’avais pas envie de me retrouver avec un dépressif pendant toute la journée pour motif « J’ AI BARRE MON INSIGNE QUE J’ AIME TANT ! ». Autant dire que je lui aurais gueulé dessus un bon coup si ça avait été le cas.

Après cela nous nous sommes mis en route assez rapidement. Pas un mot n’est échangé pendant tout le long du trajet, autant dire que l’ambiance était mort à en faire jouir un nécrophile ! Ahahahah. Oui bon j’arrête avec mes conneries. Après tout nous avons mieux à faire tout els deux. A savoir réfléchir à comment nous allons éviter de tomber l’un contre l’autre avant la finale. Et puis il y a le paysage aussi, autant en profiter avant de regarder un bain de sang non ?

Après une petite heure à longer le long d’une rivière, nous apercevons une énorme arène comme si elle avait poussé ici comme par magie. Et c’est le cas. Si ce n’était pas ça alors les forces spéciales de la plupart des villages l’auraient déjà repéré. Puis me revient le souvenir d’une technique dont j’avais déjà entendu parler. Celle-ci consistait à sceller d’énorme bâtiment afin de les ré invoqué quand ils le veulent et où ils le veulent… Je n’ose même pas imaginer la tonne de chakra que les mecs ont dû dépenser pour transporter cette arène ici. J’ai beau être un puissant maîtrise du fuinjutsu je suis à des années lumières de pouvoir sceller un bâtiment aussi immense tout seul.

Une fois face à l’entrée, un imposant garde du corps baraqué nous barre la route. Ah oui je n’avais pas pensé à ce détail. On arrive un peu tard pour les inscriptions… Ça commence bien dit donc ! Le tournoi n’a même pas commencé qu’on est déjà face à un problème. Etant resté en retrait, je peux voir mon partenaire de cette mission tenté gentiment de nous grappiller une petite inscription mais sans succès. Puis il prend un ton froid d’un seul coup en lui disant qu’il n’avait pas le choix. Le garde du corps s’endort quasi instantanément avant même qu’il n’ait le temps de dire oups. Du genjutsu.

- Huum… Du genjutsu. Je maîtrisais cet art avant. M’enfin, c’est du passé maintenant.

Il s’avance et inscrit nos noms sur le formulaire comme si de rien n’était. Heureusement qu’il ne l’avait pas encore rendu sinon on aurait été dans la merde. Quoique… On aurait pu choper le nom de deux participants, les enfermer quelque part et se faire passe pour eux… Ouais en gros il y avait un moyen de passer dans tous les cas.

Nous nous avançons dans ce qui s’apparent a un labyrinthe géant. Normal après tout vu la taille du bâtiment, même si il aurait été judicieux de mettre quelques panneaux pour s’y retrouver. Déjà, avant toute chose il faut qu’on sache ce qu’on fait en attendant que le premier combat soit lancé. Personnellement je pencherais pour aller observer nos adversaires afin d’essayer de trouver quelques faiblesses.

- Je pense qu’on ferait mieux d’aller a la salle d’entrainement afin d’observer nos adversaires et essayer de trouver leurs point faible. Ainsi nous auront un certain avantage sur eux puisque nous sauront leur style de combat alors qu’eux ne connaîtront pas le nôtre.

Après il faut encore trouver où se trouve la salle d’entrainement… A mais… Je suis con ou quoi ? Il me suffit d’utiliser ma sensorialité pour voir où se trouve la plus grosse concentration de « gros » chakra. C’est donc sous le regard de Yukio que j’exécute un mudras afin de ressentir toute les émanations de chakra. Très rapidement j’analyse la majeur partit du stade avant de trouver un endroit où sont réunis une quantité phénoménale de chakra. Sûrement les autres participants.

- C’est par là.

Je souligne mes propos d’un geste de la main afin d’indiquer la direction et avant même d’attendre sa réponse je m’engage dans le petit couloir qui mène à notre destination. Je doute fortement qu’il soit contre mon plan actuel vu qu’a vrai dire on a un peu que ça à faire. Je pourrais éventuellement essayer de trouver où se trouve l’organisateur mais avec le chakra des participants qui est aussi puissant… Je ne suis pas sûr de pouvoir faire la différence. Autant attendre qu’on ait envoyé tous les autres candidats à l’infirmerie pour que je sois sûr de pouvoir faire la différence.

Le Kadoria m’informa qu’il était autrefois un spécialiste des illusions, mais qu’il ne maitrisait plus cet art. Intéressant à savoir. Je savais à quoi m’attendre pour la suite des évènements. Pas besoin de compter sur lui pour ce qui est du Genjutsu. De toute manière, je faisais l’affaire à ce sujet. Cependant, je savais qu’il était un adepte des techniques sensorielles, et me le montra bien assez vite. En effet, il proposa à ce que l’on se rende dans les salles d’entraînement, afin d’analyser le style de combat de chacun. Et grâce à ses capacités, on pouvait sans aucun problème retrouver la salle en question.

Observant les alentours, je constatai bien vite qu'on avait tout intérêt à suivre son plan pour retrouver notre chemin. C'était tellement grand et spatieux... Impossible de ne pas s'y perdre.


- Bonne idée, je te suis !


C’est ainsi qu’on se mit en route, à marcher dans ce dédale impressionnant sorti de nulle part. Même moi, qui n’étais pas pour autant un as de la sensorialité, je pouvais ressentir une fois proche toute cette masse de chakra concentrée.  On va vraiment avoir fort à faire pour cette mission. Discrètement, on s’y infiltra par un point plus en hauteur, en tentant tant bien que mal de dissimuler notre émission de chakra. C’était bien plus simple pour Shuji que pour moi. Mais bon, je pouvais faire le strict minimum. Au moins, on sait que ceux qui vont nous repérer seront des senseurs, tout comme Shuji. Ca serait mieux qu’il y en ait aucun, mais je ne me fais pas trop d’illusions. Doit y en avoir un dans le lot… Ah bah non. Personne ne nous a encore captés. Mais c’est génial ça !

Au moins, on peut en profiter. Il y avait un peu de tout, quelques utilisateurs de Ninjutsu, d’autres de Taïjutsu… Mais je sens qu’ils cachaient encore bien leur jeu. Ca se voit sur leurs visages, et ça serait contre leurs intérêts de dévoiler toutes leurs cartes maintenant. Tss… Ca aurait été trop beau. Mais non. On pouvait cependant grappiller quelques informations, même si on n’avait pas le nom pour associer chaque candidat à ses aptitudes. Du coup, on ne le saura qu’une fois dans l’arène. Tant pis. Même s’ils n’usent qu’un dixième de leurs pouvoirs respectifs, on obtenait un certain avantage à rester dans l’anonymat. Pourquoi ils n’y ont pas pensé ? Peut-être qu’ils ont une confiance en eux ? Ca risque de leur coûter cher. On était que deux à ne pas avoir suivi la foule… Euh. Quoique…


- Shuji, il en manque un. On est censé être seize, il y en a treize en bas, plus nous deux…

- Et le seizième est ici ! DJ Ryû est dans la place ! Yeaah !


Mais… Qu’est-ce qu’il fout là lui ? Il ne me laissera jamais tranquille, vraiment…


- Bah quoi, tirez pas ces tronches ! C’pas bien de partir s’amuser sans m’inviter, je retiens ça ! Heureusement que je me suis douté que vous allez vous inscrire à ce tournoi, sinon j’aurais raté ça ! Bon, j’voulais voir Shuji aussi. Surtout que…


Il se tourna vers Shuji, un grand sourire aux lèvres. Je crois que je commence à comprendre. Il a dû se charger d’éliminer l’un des participants pour prendre sa place. Et tel que je le connais…


- J’vais me faire passer pour un certain Kima Atsuko. Shuji, on va pouvoir régler nos comptes dès le premier tour. T’es prêt j’espère ?


Quand je te disais qu’il pouvait vouloir te tuer… Ca va être marrant comme combat. En entendant cela, je ne pus m’empêcher d’en rire. Voila qui allait être intéressant, et qui allait lui compliquer la tâche. mais je fus coupé court par une voix retentissante dans ma tête. Télépathie.


*Bonjour mes enfants, ici Tamalou Gebobaula, tous les concurrents sont priés de se rendre dans l'arène, pour que la boucherie commence.*

Après avoir acquiescé, mon cher coéquipier m’emboite le pas afin que nous nous rendions là où s’entraine tous nos futurs concurrents. Des mètres et des mètres de couloirs se dérobe sous nos pieds, à croire que cette arène est plus grande qu’une ville entière. Mais non, je le sens, nous approchons de nos adversaires, et plus j’avance, plus je ressens leurs chakra surpuissant. Il y en a un ou plusieurs qui peuvent à coup sûr rivaliser avec le niveau d’un Kage si c’est pour dire.

Enfin bref, une fois arrivé à destination, nous contournons la porte principale pour aller sur un endroit plus en hauteur afin de pouvoir analyser chaque personne sans se faire repérer. Même si un senseur aguerri pourra nous repérer avec une facilité déconcertante. Je m’applique donc à seulement réduire la perception de mon chakra. Ainsi nos adversaires penseront que j’ai une réserve de chakra équivalente à celle d’un genin, ce qui n’est pas du tout le cas bien évidemment.

On peut ainsi regarder pendant quelques minutes dans un grand silence, des hommes et des femmes de corpulence bien différente, s’entrainer au Ninjutsu et au Taïjutsu principalement. A vrai dire je n’aperçois pas grande monde utiliser des techniques de fuinjutsu. Peut-être suis-je le seul à être vraiment spécialisé dans cet art ou alors qu’il le cache, gardant ainsi un atout dans l’arène comme nous le faisons-nous actuellement.

C’est finalement Yukio qui brise le silence morbide en m’indiquant qu’il manque un concurrent. En effet on peut en compter treize en bas, plus nous deux en haut. En sachant qu’on est censé être seize, même un enfant de six ans pourrait en déduire qu’il manque une personne parmi nous. Puis une voix retentit derrière nous annonçant que c’est lui le seizième, mais il y a un problème. Je connais cette voix, malheureusement. Mes yeux s’écarquille quand je comprends qui c’est. Kyoku Ryûji, Jonin des nuages.

Je ne pourrais décrire l’expression qui se dessine sur mon visage. Un mélange de doute, de peur, de nostalgie et d’incompréhension. Et encore ce n’est rien comparé à ce qu’il se passe actuellement dans ma tête… C’est comme si mon cerveau surchauffais, si je devais décrire mes pensées sa ressemblerait à ça : Mais…Qu’est-ce… Quoi… Hein…Pourquoi…Mais…Comment…Nyu ? Ou peut-être comme ça : ILUEFBZLUIDBNZLDUISYKDVBFTZUKLFBSLDNSLIJFBYIB. Ah oui, la deuxième version est mieux je trouve, pas vous ?

Le pire c’est que pendant que je suis en mode Off, que je lui tire une sale tronche, il reprend la parole. Malheureusement mon cerveau est trop embrouillé pour capter ce qu’il dit, ou du moins pas avant la dernière phrase qui dit qu’on va pouvoir régler nos comptes. Je reconnecte mon cerveau deux secondes pour pouvoir lui donner une réponse en bafouillant.

- Heu… O-Ouais… !

Mais c’est une voix directement dans ma tête qui me reconnecte de façon définitive. Tamalou Gebobaula, alias notre cible, s’amuse à nous parler directement dans nos têtes grâce à une technique de télépathie. Donc soit il maîtrise le genjutsu soit un de ses gardes ou subordonné le maîtrise. Au moins ça nous fait une information en plus. Son message bien qu’assez flippant avec le « Mes enfants » est que nous devons nous rassemblé dans l’arène. Tous ? Je pensais qu’ils appelleraient uniquement que ce qui doivent se foutre sur la gueule quand c’est leur tour… Boarf, on verra bien au pire. Il ne nous reste plus qu’à suivre nos adversaires.

Après quelques minutes de marche, vu la taille de l’arène on met quatre jours avant d’arriver là où on veut, nous arrivons au cœur de l’arène. Les acclamations de la foule environnante, sûrement composé exclusivement de nukenin, nous parviennent aux oreilles avec puissance. A tel point que je me permets d’utiliser une technique onkyôton pour réduire le son arrivant de mes oreilles. Puis, après avoir réclamé le silence, une énorme voix prend de nouveau la parole. Sûrement Gebobaula.

- Mes enfants l’heure est arrivée pour vous de combattre. Vous êtes seize, et afin de réduire grandement le nombre de participants, j’ai décidé de vous faire une petite surprise.

Soudainement, toute les portes de l’arène se ferme.

- Vous avez vingt minutes pour vous foutre sur la gueule. Seul les huit derniers encore apte à combattre après ce laps de temps continueront le tournoi ! Vous pouvez bien évidemment, tuer vos adversaires, sinon ce ne serait pas drôle ! Ah et dernière précision, le combat a commencer dès que les portes se sont fermé hein… AHAAHAHAH.

Non mais franchement. Qu’est-ce qu’il fout là. Il ne me lâche jamais les basques, ça en devient lourd. Je veux bien que je lui dois beaucoup, mais quand même. On dirait que c’est mon père par moment, alors que je suis plus vieux que lui. Enfin, j’ai l’air de l’être. Apparemment, il ne comptait pas venir à la base, et c’est d’ailleurs pour ça qu’il a voulu que je passe un message au Kadoria avec qui je faisais équipe. Sauf qu’il s’ennuyait, et a compris qu’on allait sûrement s’inscrire au tournoi pour le démonter de l’intérieur. Du coup, il est venu. Je ne sais même pas si le Raïkage lui a donné l’autorisation. Avec lui, je ne sais pas. Il est complètement imprévisible. Sauf pour un détail : son combat contre Shuji. Il compte bien se battre à fond, j’en suis sûr. Au risque même de faire échouer notre mission. Enfin, de son côté. Je ne suis pas censé l’accomplir avec lui.

Enfin bref, on se dirigeait donc vers l’arène, suite à la demande de Tamalou Gebobaula. Une fois à l’intérieur, on pouvait constater que l’arène était très volumineuse. Un vrai chef-d’œuvre. Il faut l’avouer, je n’ai rarement vu quelque chose d’aussi beau. Pour une arène, c’était tout simplement fantastique.


- Woooh ! C’est dans ça comme va s’fighter ? T’as vu un peu Shuji toute la place que tu vas avoir pour courir en espérant que je t’épargne ? Ca va être magnifique à voir, vivement que ça commence !


Oui, c’est maintenant sûr. Il allait être un handicap de taille à cette mission. C’est triste à dire, mais il va falloir l’éliminer de ce tournoi à un moment ou à un autre. Et d’après ce qu’il a dit, ce sera Shuji qui allait s’y coller. Il a intérêt à réussir. Connaissant le Kyoku, il n’en avait rien à battre de la mission. Tout ce qu’il voulait, c’est de gagner le tournoi, quitte à nous battre tous les deux. Et le pire, c’est qu’il était entièrement capable de remporter la victoire.

Une fois qu’on était tous arrivé, on prit connaissance des règles. Et contre toute attente, il y avait comme une épreuve éliminatoire. Ca, ce n’était pas prévu. Même les organisateurs n’ont pas du être mis au courant au vu des matchs déjà prévu. Encore un coup de Gebobaula. On allait donc tous devoir se battre face à quinze concurrents. Moi encore, j’étais un peu plus tranquille, car je sais que ni Ryûji, ni Shuji ne m’attaquera. Moi non plus. Par contre… Je pense que personne n’avait à craindre Ryûji durant cette épreuve. La raison était simple : tel que je le connais, il n’allait que s’attaquer au Kadoria. Et je vis juste, il attaqua immédiatement sa proie avec des scalpels de chakra. Sauf qu’ils étaient particuliers ceux-là. Il me les avait appris, ses scalpels tiraient leurs particularité de leur fonction : ils ne tranchent pas. Non, ils empoisonnent.


* Shuji, c’est Yukio. Fais attention, ses scalpels sont empoisonnés, s’il te touche avec, tu seras grandement désavantagé, et il en te fera pas de cadeaux. Garde une certaine distance avec lui, et tu pourras prendre l’avantage. Et si t’arrives à le convaincre de taper d’autres personnes, je t’en prie. *


Oui, ce que je voulais, c’est que Shuji ne perde pas maintenant. Sinon, notre plan tombera à l’eau. Mais il fallait aussi que je ne perde pas cette épreuve non plus. Les combats avaient déjà commencé. Les treize concurrents se tapaient déjà l’un sur l’autre, alors qu’un autre dirigeait son regard droit vers moi, avant de disparaitre. Hm. Danger. Il y avait bien donc des senseurs dans le lot, ils cachaient leur jeu. Sachant que j’allais bientôt être pris pour cible, j’activai une armure de terre, qui se forma autour de mon corps, pour me protéger d’une éventuelle attaque. Bien vu. L’homme réapparut aussitôt après, en train de marteler de coup mon armure. Puis, de ma main jaillit un violent rayon électrique, qui vint littéralement percer mon assaillant. Il y en a qui doivent leur puissance à certaines combines, mais une fois déjouée, ils ne sont plus que des faibles. C’est son cas à lui. Sans son avantage de l’expertise en camouflage, il ne valait plus grand-chose, ce qui l’a mené à l’échec. Un candidat venait d’être éliminé, et bon nombre de regards se tournaient vers moi. Mauvais choix.

Deux qui se tapaient dessus arrivèrent alors. Ou plutôt, deux attaques simultanées : deux dragons de terre. Pas de réel souci encore. Fonçant dans le tas, je savais que mon armure allait me protéger de cette attaque. Les deux dragons s’éclatèrent sur moi, et volèrent en poussière, tout comme mon armure. Epée en main, je l’imbibai d’un puissant poison, avant de sortir du nuage de poussière à toute vitesse, afin de porter un coup latéral à mes deux assaillants. Malheureusement pour moi, l’un s’écarta, et évita mon attaque. Bien joué à lui, ce n’était pas le cas de son autre adversaire, qui se fit entailler le bras de justesse par la lame. Des spasmes l’envahirent de toute part, et il se retrouva bien vite dans l’incapacité de bouger. J’en profitai pour le transpercer avec mon épée, à un endroit bien précis : le cœur. Et de deux, ils tombaient comme des mouches. Ils avaient beau être très puissants, ils ne pouvaient pas se concentrer sur une quinzaine de candidats en même temps. C’était beaucoup trop. Du coup, plus ce nombre allait diminuer, et plus ça allait se compliquer. D’autant plus qu’il n’y avait eu que deux candidats éliminés pour l’instant, et les deux de ma main. J’attirais peut-être un peu trop l’attention sur moi. Danger. Il faudrait que j’évite d’avoir tous les autres concurrents sur mon dos.

Sincèrement. Je commence à me demander si Ryûji m’a vraiment manqué. Non mais parce que le mec ne pense qu’a une chose : Me casser la gueule. Je suis bien d’accord que je suis un déserteur, que je suis méchant et blablabla, mais faut pas pousser. Il pourrait au moins demander des explications avant de vouloir me sauter dessus comme un chacal sur un bout de viande. Surtout qu’en faisant ça, il nous handicape dans notre mission. Mission qui soit dit en passant, est déjà bien assez complexe. Elle n’est pas classé rang S pour rien.

En sachant que nous avons 14 adversaires si j’enlève Yukio, je ne vois pas franchement de raison de pourquoi notre cher Ryûji s’amuserait qu’a m’attaquer. Et pourtant c’est bien ce qu’il compte faire. A peine l’annonce terminé, le Jonin des nuages me fonce dessus avec des scalpels de chakra. Mais avant même de faire quoique ce soit, une voix se met à parler dans ma tête. Yukio s’identifie rapidement et m’explique la stratégie à adopter. Les scalpels du Kyoku serait empoisonné, de ce fait, si je me fais toucher je suis légèrement beaucoup dans la merde. D’après mon camarade je devrais garder mes distances.

Génial. C’est pas du tout comme si je suis principalement basé sur le corps à corps hein… Niveau attaque à distance je ne suis pas spécialement fort, loin de là. En plus je n’ai pas encore mis au point ma technique d’attraction inversé. Avec cette technique je pourrais le tenir à distance avec une facilité monstre. Ça m’apprendra à passer mes journées étalé contre un arbre au lieu de travailler sur de nouveau jutsu…

*-Tu ne sais pas par hasard s’il est bon en sensorialité ou non ? Si ce n’est pas le cas je devrais pouvoir esquiver ses coups jusqu’à qu’on ne soit plus que huit.*

Malheureusement je n’ai pas vraiment le temps d’attendre sa réponse, je dois agir vite avant de me faire toucher par les scalpels de mon adversaire. J’attrape donc un fumigène et le lance au sol, brouillant ainsi la vue de toutes les personnes présente autour de moi, y compris le Kyoku. Très rapidement, je fais apparaître au-dessus de tous les participants un toit fait entièrement de terre. Je pense que vous avez très bien compris ce que je compte faire. L’appel du métal. Un de mes combos préféré. Mais avant cela…

D’un mudras, la gravité qui agit sur mon corps s’inverse totalement, me faisant m’envoler dans les cieux jusqu’à avoir les pieds contre le toit, arrêtant ainsi ma monté. La tête en arrière, je commence à prendre tous les kunaï et shuriken que je possède. La suite de mon plan est simple. Je vais parcourir de long en large mon jutsu en prenant soin de planter un peu partout des kunaï et des shuriken. Ensuite il me restera plus qu’à activer l’appel de Gaïa pour que toutes mes armes viennent planter nos adversaires sans qu’ils ne puissent se défendre. Le seul problème est de trouver comment faire cela sans pour autant blessé Yukio…

Peut-être si il  possède une technique pour se cacher dans le sol… Et encore. La puissance de l’attraction risque de  faire en sorte que les projectiles vont traverser le sol sur un ou deux mètre de profondeur… Non, le mieux reste qu’il se protège. Mais comment le lui faire comprendre ? Je ne maîtrise plus la télépathie et lui crier de se protéger risque de griller le fait qu’on soit un duo… Ah mais… Il est télépathe lui, et j’attends encore qu’il me réponde. Huum… C’est risqué, mais je vais attendre qu’il me recontacte pour le prévenir, en espérant qu’il le fasse.