Niak, naik ! Devinez qui frappe à la porte à six heures du matin devant chez son cousinet ! Moi, bien sûr. Pourquoi ? Simple, la veille il m’a promis une mission, si , si ! Donc dès cinq heures, heure où un peczouille de l’administration avait pointé le bout de son nez, je n’en étais venu le harceler et de là, l’habitué, le pauvre, m’avait filé d’ambler de quoi me faire déguerpir. Une mission d’escorte où il s’était empressé de rajouter nos noms, eh eh !

=| -Alllooo !! Cousinet !!! Tenzö !! Debout ! Oyé ! Dépêche-toi, j’ai notre mission ! Aller, aller ! Viens te promener avec ta cousinette !

La chieuse, oui je savais très bien, je savais aussi la gueule de bois qu’il aurait ce matin, vu tout ce qu’il avait bu hier et vu en plus l’heure tardive où je l’avais laissé ici, allez savoir combien de temps il avait dormi ou pas. Mais là n’était pas mon problème, bien au contraire ! Sadique moi ? Non, non. D’ailleurs puisque la porte refusait de s’ouvrir, je faisais le tour, eh oui, les fenêtres toujours ouvertes de la veille n’avait pas échappé à mon attention. Quelque bond et devinez qui était dedans ? Hey ! Ne me jetez pas la pierre ! Il m’avait dit de faire comme chez moi pour rappel…

=| -Tenzö !!! Debout ! Debout ! On part en mission, genre maintenant !

Pas de chance, l’emmerdeuse que j’étais déambulée dans la baraque, mais un répit lui était cependant accordé, c’était son frigo à qui en premier je venais dire bonjour. Quoi, quoi je pensais qu’à bouffer ? J’étais en pleine croissance, vous voyez que j’étais une naine encore ! C’était pour mon bien… Mais à part, de l’alcool et un jus de fruit… Il n’y avait pas grand-chose à me mettre sous les dents, tant pis, on réglerait ça en route et attrapant ce que je pouvais dans les placards de sa cuisine, je débarquais en fanfare dans la piole, tiens, j’avais pas visité celle-là encore, bordélique encore, logique ma foi… Du bout des pieds, je secouais alors le propriétaire des lieux, oyé, on partait là et il allait pouvoir profiter ma douce voix au réveil… C’était ironique bien sûr.

=| -Tu as trois minutes et je viens te trainer tel quel derrière moi jusqu’à notre point de rendez-vous pour la mission. Et ne crois pas que je n’en serais pas capable même si tu fais deux, voir trois fois mon poids ! Debout Tenzö ! Tiens c’est l’ordre de mission.

Un niak dans ma pomme pour un sourire de carnassier, je lui laissais tomber le papier, le « la » de sa journée était donnée et sortant de là, je découvrais mon loup assis devant la porte d’entrée que je venais de déverrouiller…

=| -T’inquiète, cette fois je ne t’ai pas oublié.

Non mais What THE FUCK ! Six heures du mat. Qui débarque ? Ma Kaguya préférée certes. Mais non didiou de bordel de merde. Six heures du mat ! J’ai du dormir trois heures grand max. Et la voila qui débarque par la fenêtre, en hurlant dans l’appartement comme une furie. Pire que tout, elle m’ordonne, oui oui ! Vous avez bien lu ! Elle m’ordonne de me bouger le cul. J’ouvrai un œil difficilement, grimaçant, pas franchement réveillé, j’émergeais à peine en fait. J’entendis vaguement le mot mission. Mais ce ne fut pas suffisant pour me faire sortir si vite du plumard. Que fait-elle donc ? J’entendais au loin vers la cuisine qu’elle se servait. Tant mieux ça l’occuperait. Et me donnerait un quart d’heure de sommeil en passant. De toute façon je bitais rien de ce qu’elle racontait. Et là, non mais accrochez-vous, elle ose entrer dans ma chambre sans frapper ! Je dors à poil, il faut le savoir. L’idée qu’elle pénétrait dans ma chambre me fila un coup de fouet que je ne pourrais pas réellement définir. J’attrapais le premier objet que me tombais sous la main. Un chausson, parfait ! Vous imaginez la suite ? Je lui jette dans la face avec le maximum de force dont je pouvais disposer à une heure pareille… Mais elle ? Rien à battre. Je ne suis même pas certain qu’elle l’avait manger dans la tronche. Je râlais, vous imaginez comment je pense. Genre « putain pitié laisse-moi dormir, je vais mourir, tu as apporté le café ? Putain ta gueule pas si fort ma tête .» Croyez-vous que cela pouvait arrêter Aoji la furie ? Que NENI ! Voila qu’elle m’attrapait les pieds pour me secouer me faisant bégayer au passage. Malheur à elle si elle osait retirer le drap. Je jurais intérieurement que je lui mettrait le coup de pied de la mort qui tue avant qu’elle n’ait le temps de voir quoi que ce soit. Heureusement elle ne le fit pas… Ouf… Enfin ouf. C’était vite dit… Maintenant elle me menaçait. Mais gennnnnnnnnnnre quoi ! Pas le temps de répondre. Elle me jette la feuille de mission dans la face et repart directement dans le salon. Trois minutes ? Là ma cocotte tu rêvais ! Je fis quand même l’effort (sans me brusquer), le temps de foutre mon slip, une tenue légère, et de lire le papier (lire étant un grand mot tant ma tête me faisait mal). Et me voilà dans le salon. Qu’est-ce que j’y trouve ? Rien du tout ! Elle était déjà à l’entrée avec son loup, et moi, bah limite je pleurais de pitié. Le visage cerné, la gueule enfariné, même pas le temps de boire mon café… Je soupirais longuement. Je voyais bien que c’était pas la peine de lutter de toute façon… Je me saisissais de ma sacoche à objet sans même regarder ce qu’il y avait dedans et je la rejoignis à l’entrée. Voila, j’ouvrais enfin la bouche, un peu vénère je l’avoue.

-Je t’annonce, moi le matin tant que j’ai pas bu mon café, c’est mort je suis incapable de quoi que ce soit. Et le prochain coup que je te vois rentrer dans ma chambre sans frapper, je te promets que tu auras le droit à un bottage de fesse dans les règles, voir pire ! Oui oui tu as bien entendu ! Tu aurais pas pu me faire genre un bisou ou être passée chez le boulanger avant non ? Morue va !

Voila ce que donne un mec, qui a mal au crane à cause de la cuite de la veille et qu’on réveille en sursaut sans prévenir et sans café (oui oui j’y tiens à mon café). Bon je me reprenais petit à petit. Je fis un clin d’œil à Nectus en signe de salut et retourna mon regard vers ma Kaguya préférée après avoir relu rapidement le papier qu’elle m’avait donné.

-Il faut donc qu’on escorte un tobib jusqu’à Haï no Kuni… Il nous attend où d’ailleurs ce pignouf ? Moi ce que je te propose. C’est d’abord mon café, après on le prend et ensuite on se casse vers l’île. Ou d’abord on le prend et après le café. Mais le café de toute façon c’est pas négociable. Et c’est toit paye ! Ca t’apprendra à entrer dans ma piole alors que je suis à poil.

Sans prévenir je descendis l’escalier du bâtiment. N’omettant pas de râler bien comme il fallait au passage. C’était surtout pour la forme, mais bon, je sentais bien que si je me montrais pas un peu renfrogné avec elle, il y’aurait plus de limite ! Maintenant la mission. Un tobib. Lui posez pas de question c’est écrit. Parce que genre j’allais lui demander de raconter sa vie à ce tebé. Je m’en foutais éperdument. On le prend au point de rendez-vous, on l’escorte sur l’île, on se casse basta. Maintenant un petit secret entre nous. Oui, toi qui me lit là. Fait pas genre je t’ai vu. Bref. Je râlais c’est sûr. Mais j’étais super emballé. Vous imaginez ? Je lui avais proposé une mission hier soir pour se revoir. Le matin même elle débarquait chez moi comme si elle était chez elle. Et ses manières de furie, vous allez me dire à chacun son trip c'est sûr, mais j'adorais ! Au moins on se faisait pas chier avec une nana pareille ! C’était pas bon signe ça ? Moi je le sentais bien. Avisez-vous de secouer la tête négativement et c’est la baffe, je veux du soutiens ! Bref, revenons-en à notre histoire, nous étions maintenant à la sortie du bâtiment. Je me retournais alors vers elle et lui poussais légèrement l’épaule, (en effet descendre les escaliers en foulée m’avait un peu réveillé) plus amicalement qu’autre chose.

-Bon alors il est où notre client ?!

Blablabla… Cause toujours ! Quelle gonzesse franchement au réveil, même moi je ne me plains pas autant… Comment ça je ne suis pas une référence de féminité ? Merde… Bref.  Monsieur se lève, mais monsieur avait aussi fait de la résistance, grave erreur, rien de mieux pour m’encourager à être encore plus actif dans ma « chiante-attitude ».  Pour le coup il parlait beaucoup, je l’avais énervé ? Ah il fallait dire que j’étais douée pour ça, pour le coup, je me sentais satisfaite au fur à mesure que je l’entendais brailler. Habitue-toi, ce n’était que le début et là encore, j’y avais été avec le dos de la cuillère hein ! J’avais presque envie de dire, heureusement ! Quant à sa réflexion sur ma prochaine entrée dans sa chambre, je me permettais de rire et d’en douter…

=| -Vu ta tronche là tout de suite, ça m’étonnerait, c’est plutôt moi qui botterait tes fesses, si je ne  décide pas de t’empaler à ton lit pendant ton sommeil ! Promis, la prochaine fois je t’offrirais un réveil plus tendre…

Disons avec mon pied dans sa tronche ? Quoi ? C’est affectueux… Si si… Je vous jure… Je ne suis pas crédible ? Passons.  Non, mais il rêvait trop le cousinet, j’avais une tronche à apporter son déjeuner, puis quoi encore ? Ca va ta tête mon gars… Non franchement et le voilà qui voulait me faire racket maintenant, celui-là je vous jure, pourtant sur ce point-là aucune réclamation de ma part, soit, je lui payerais son café, tant qu’il me soulait plus en suivant…

=| -Nan, mais normal… C’est moi qui t’offre ton café ce matin et ton déjeuner à midi, puis le dîner ce soir et demain je viens faire le ménage, mais attention ! Après ton petit déjeuner au lit !

Ironique bien sûr. Ce n’était là alors qu’à peine que je ne tiltais sur la dernière phrase, à poil ? Ah bah tout s’expliquait, voilà pourquoi monsieur se la jouait vierge effarouchée au réveil…

=| -Tss, ça va respire, y avait un drap ! Et on va aux portes du village pour commencer notre escorte, t’as même pas lu bordel ? Oyé ! Réveille-toi ! T’abuse là franchement !

Et maintenant il me poussait, ah s’il voulait jouer à ça, bien sûr que je lui rendais, même si pour ma part, son épaule était trop haute pour moi… Je me contentais d’un bout de dos… bah ouais ! Bref, pas de commentaire sur ma taille ou on va se fâcher et ça serait triste vu qu’il avait fini de râler et que la bonne humeur revenait. Non, mais j’allais attendre pour lui dire qu’il enchainait directement au retour pour l’entrainement qu’il m’avait promis, sans compter cette escape en forêt pour mes arbres… Bah oui, minuit, quatorze heure, quelle différence pour moi ? Ouais, allez, je gardais ça pour moi, il ne fallait ne nous le démotiver à peine lancer, même ! Gentille comme j’étais j’allais lui chercher son café tandis qu’on se rapprochait de notre client et notre départ. Caféine = énergie et de ça croyez-moi il allait en avoir besoin, mais avant toutes choses, mes affaires !

=| -Ohayo Doc ! Nous sommes votre escorte, duo de Kaguya petit veinard, vous avez fait quoi pour un pareil piston ?

Quoi j’en faisais trop… mais, mais… bref. J’en étais où moi déjà… Ah oui les cafés ! Et en bonus, même, les viennoiseries riches au petit cœur de cousinet…

=| -Le petit déjeuner est servi messieurs, nous partons.

Sur quoi, je me débarrassais des gobelets et autres à leur intention recueillant les merci avant de conclure, enfin, question de timing…

=| -Bien sûr, ma note de frais est à vos frais cher client, ça va de soi. Allez, allez ! Hop ! pas le temps de discuter, on se dépêche ! j’ai pas que ça à faire sérieux….

Bah oui, j’avais d’autres choses de prévu avec cousinet ! Et accessoirement, je ne vais pas réexpliquer encore la ruse de enchaînement rapide pour ne pas revenir sur un moment qui aurait matière à être discuter. En l’occurrence, les frais de déjeuner… Un simple, « mais elle est sérieuse… ?!!! » retentissait… rien à cirer, il avait passé les portes, la mission était lancé, maintenant il ne pouvait que me payer et d’un sourire malicieux à Tenzö, silencieuse je le regardais l’air de dire : T’as vu comment on fait ! Ouais la routine quoi. Non, il n'y a pas de petites économies et non je ne suis pas radine...

Haaaaaaaaaaa La moruuuuueeeeee !!!!! Elle m’a fait payer le petit déjeuner ! Vous le croyez ou pas ? Obliger de payer mon café, déjà ça me gonflait, et en plus, hyper active comme elle est (vous commencez à la connaitre hein), pas le temps d’apprécier, forcément. J’ai pas déjeuné, j’ai ingurgité comme un porc, je crois même que j’avais encore un croissant dans la bouche en partant ! Elle cherchait les fessées moi je vous le dis. Allais-je lui en donner une ? Si vous le croyez c’est que vous me surestimer. Je ne suis pas assez taré pour ça. Je ne suis pas tout frais de la caboche, cela je l’admets volontiers, mais quand même, jamais j’oserais aller jusque là ! Bon. Retournons à notre mission. C’est vrai qu’à force de se concentrer sur elle (quoi comment ça je fais une fexette ? Le premier qui ose le dire je le tatane fois dix), donc, j’en étais où, ha oui la mission. La mission consistant à escorter le médecin de je sais pas quoi. C’est vrai que deux Kaguya pour sa pomme c’était quand même l’ultra-classe. Mais je doute que ce soit du piston. Oui pour rappel je suis un Genin, mes compétences guerrières sont totalement inconnus. Donc, nous nous mettions en route pour Haï no Kuni. L’ancienne terre de Makka. Un putain de cailloux au milieu de la mer recouvert de cendre. C’est pas vraiment la croisière que j’espérais. Mais cela signifiait que nous devions déjà nous diriger vers le port. Oui oui, je sais, je déborde de logique…

Pendant que nous avancions, pour ma part j’ignorais complètement le doc. Franchement d’une part, le mec aux allures hyper strict, hyper studieuse, un peu hautaine voir carrément supérieur. La représentation suprême de la blague pourrit là vous savez ? Mais si rooooh. Quelle est la différence entre un médecin et Dieu ? Dieu ne se prend pas pour un médecin. Elle est nul oui je sais. Mais bon, je voyais pas comment le décrire autrement. Et puis "pas de question" le message avait dit. Et bhé ? Si je lui décoche pas un mot, je respecte tout à fait les ordres non ? Donc, pour occuper mon temps, parce que marcher l’arrière du crane coincé sur les deux mains jointes à bouffer une brindille pour avoir la beau gosse attitude ça va bien cinq minutes. De même que mater le boule de Aoji (Surtout qu’elle absolument pas de cul… Ou alors faut qu’elle change de fringue). Ça fait une cible à suivre certes mais à force, ça hypnotise et si je me fais griller je sens la baffe venir. C’est Aoji quoi. Donc, bah je cherchais une connerie à faire. Mais en marchant pas simple… Qu’ai-je fais donc ? Bah rien… Oui oui, vous avez bien entendu, absolument rien. Du moins, jusqu’à ce que nous arrivions au port. Mouhahahaha, le bon air marin, l’odeur des poissons, les mouettes qui gueulent, oui, je suis un romantique, je sais que cela ne se voit pas comme ça au premier abord mais si si je vous jure ! Donc, nous nous rendions au dock sensé accueillir le bateau que nous devions prendre. Pas franchement le rafiot de luxe vous voyez. Mais bon je m’en tamponnais carrément les mirettes. Et là, l’autre tobib qui fait des siennes. Soi-disant monsieur monseigneur de medeux doit absolument avoir une cabine ! Ce coup-ci je ne laisserais pas le temps à Aoji de parler, c’était moi qui allait le calmer vite fait le pépère.

-Comment ça je n’ai pas de cabine ? Vous savez qui je suis ?

-Non et sincèrement je m’en bas les reins tu vois. Tu crois que le voyage c’est gratuit ? Monte sur ce rafiot ou je t’y enfourne à coup de botte dans le fion.

-Comment osez-vous me parler sur ce ton ! Je me plaindrais à vos supérieurs !

-Bah voyons, fais fais. Mon rôle c’est de t’amener vivant sur Haï No Kuni pas de te lécher les bottes. Et tu vois le loup là. Bah tiens, résiste moi, je te fou un steak aux fesses et je te laisserais négocier avec lui.

Le bon doc, décida finalement de monter sur le rafiot. Avait-il vraiment le choix ? Vous vous doutez bien que non. Toute façon la traversée durait deux jours maximum, selon le vent. Alors il allait pas chialer là hein. Ensuite. Z ‘avez vu cette performance là ? Pour impressionner la belle. Genre je suis un mec viril vous voyez, je prends les choses en main et je fais obéir. Je sens le tiquet là je vous le dis ! D’ailleurs, sur le moment je lui proposais de l’aider à passer le ponton et puis après réflexion je me suis dis que d’une ça faisait trop, de deux que de toute façon je prendrais une crampe… Pour le doc par contre celui-là il allait se démerder !
Et voilà. Nous embarquions….

C’était calme, trop calme et face au bateau j’avais déjà envie de faire demi-tour, il faut dire que j’aimais autant rester sur terre, la mer avait été souvent pour moi de mauvaises expériences ! En parlant de ça, je me retournais, car oui c’était moi qui ouvrait le convoi, ça se chamaillait derrière, telle une maman tendre j’avais envie de leur dire : Fermez-là… Ah bah non, Cousinet se chargeait de lui faire fermer, le regard perçant et un sourcil relevé je guettais la scène et à sa fin je rajoutais même…

=| -Au pire, ce n’est pas notre travail votre confort, voyez avec le capitaine.

Calme et tout, pas de vanne… Eh, il faut dire que moi d’expérience encore, je savais qu’un client content s’était un client qui crachait plus de biftons…. Comment ça obsédée par le fric ?!!!Vous n’y êtes pas du tout, puis déjà mon mentor,  je vous rappelais que c’était le lutin le plus radin de l’univers, je dis ça, je dis rien, là n’était pas la question, j’avais simplement des frais. Eh oui, ça faisait partie des joies en devenant grands et cons… Là encore, je ne parlais pas de ma taille, pas de commentaire, mais bien du temps qui voulait défiler, car certes l’air de rien j’étais une gamine à l’allure immature, mais derrière je me devais d’assurer, j’avais notamment une maison à payer. Et oui, j’étais bien moi dans ma petite vie, mais voilà qu’on voulait la contrarier et voilà que j’étais contrariée ! L’air de rien, avec toutes cette histoire de rencontre avec mon cousin, j’avais zappée la base ! À savoir les soucis et l’air de rien je lui rendais le coup de l’escalier d’un croche-patte en montant à bord, ça c’est fait et d’un sourire je signais mon forfait, quoi deux jours à patienter je vous rappelle…

Bref, le bateau partait, les mouettes elles volaient, le client il gueulait, mon cousinet il somnolait… je crois… Bref, on se faisait chier et ça jusqu’à la nuit tombée, pour palier à ça je faisais le tour du bateau inlassablement, j’avais une sainte horreur de rester en place…  Et non toujours pas sommeil, donc si moi je ne dormais pas… Tenzö non plus ça va de soi, puisque je le trainais de long en large pour continuer ma conversation, à savoir quel était sa position préférée. Mon petit doigt me disait à l’avant…

=| -C’est quoi ta position préférée au fait ? Non parce qu’il faut qu’on se met d’accord avant d’arriver dans le feu de l’action tu comprends. Je suis assez possessive concernant mes places…

Quoi… ? J’ai dis quoi ? Il ne savait pas s’il préférait être à l’avant des offensives ou en défense, non parce que en cas d’attaque fallait savoir qui allait mener la danse ou garder l’autre peczouille ! Néanmoins, un violant choc me rabattait vers l’avant, merde on avait percuté un truc ou bien… ? Ah non ! je refusais de nager !

Mesdames et messieurs. Cher lecteur. Mesdemoiselles. Je vous demande d’être à cet instant si particulier très attentifs. Nous  allons relire ensemble une phrase importante. Celle-ci, au demeurant, exprime toute la nature de notre relation à cette cher Aoji et moi-même. C’est le résumé en long, large et travers et tout ce qui s’en suit. C’est la cerise sur le gâteau. C’est l’invitation à la débâcle la plus totale. Elle aurait même pu me faire oublier cet odieux croche pieds qu’elle me fit, ne comprenant point le risque de passer par-dessus bord durant la traversée pour ce seul affront. Oui cher lecteurs. Préparez vous à comprendre, comment, moi, si jeune et si pudique, si innocent, se retrouve pervertis par la féminité dans ce qu’elle de plus fourbe, de plus impétueux et de plus téméraire. Vous pourrez jugez par vous-même, toute l’atrocité, cette torture odieuse, que je dois subir au contact de ces femelles toutes plus délurée les unes que les autres. Attention. Vous êtes prêt ? Sûr hein ? Ok allons y ensemble.

"C’est quoi ta position préférée au fait ? Non parce qu’il faut qu’on se met d’accord avant d’arriver dans le feu de l’action tu comprends. Je suis assez possessive concernant mes places…"

Non mais les gars, sans déconner, entre nous là, bon tout le monde lit c’est vrai, mais personne vous entends alors soyez honnête. Non didiou de bordel de merde !!!!! A ma place vous penseriez quoi ? Vous répondriez quoi ?! Allez osez le dire ! Levrette !!! Oui oui ! Moi j’ai pas peur de le dire ! Bon je suis puceaux, du coup comme tout bon puceau c’est la seule position que je connais et je vous emmerde. C’est pas abusé de balancer cela à un homme qui s’est mec en tête de pecho la cousine en question ? Non mais c’est moi ou bien ? On est plein délire là ! Imaginez la tête que je lui fis. Complètement perdu. Ne sachant pas vraiment si elle osait réellement parler de ça. Je la savais sans gêne mais quand même. Du coup, que répondre ? Que faire ! Il fallait trouver la bonne réponse à tout prix où je ruinais toutes mes chances définitivement ! Alors j’avalais ma salive. Mon cœur battant la chamade comme un tambour sonne avant une charge.  Mon cerveau bouillonne. J’ai besoin d’une inspiration et vite. Alors je m’accoude au bastingage, je prend ma posture beau gosse, les yeux voguant vers l’horizon et mon timbre de voix aussi viril que suave.

-Ho tu sais moi, ma belle, je fais selon l’inspiration du moment. Il faut s’adapter à l’autre, se laisser entrainer par le rythme qu’impose l’action. C’est souvent lors de ces si intenses moments, que dans une symbiose parfaite, on forme un duo si fusionnel.

Magnifique. Superbe. Je réclame vos applaudissements. Je veux et exige des applaudissements même ! Pour moi c’était emballé. Il ne restait plus qu’à finaliser le tout. L’autre connard de tobib matait de l’autre côté. Nous étions seuls sur le pont. Avec les étoiles pour maison. Je retournais mon regard sur elle. Je sentais que c’était le moment. Allez ce coup-ci je me lançais ! Je m’approchais d’elle, plus où moins discrètement, mon visage prêt à embrasser le siens avec une passion dévorante que je n’aurais su exprimer aussi efficacement que je voudrais. Et puis, quand mes lèvres allèrent étreindre les siennes, un connard, oui oui, un connard, a surgit de nulle part. Sortit de l’eau je vous assure c’est pas des conneries. Il m’a balancé un Shuriken. A moi ou Aoji j’en sais fichtrement rien. Je pousse violemment Aoji pour qu’elle ne le mange pas et voilà que je le prend dans la nuque. Je me retrouve avec une pointe de shuriken enfoncé et sur le moment je tombe à genoux, le sang dégoulinant de la nuque à mon flanc. Le mec débarque carrément sur le pont. En son centre. Suivit ensuite de plusieurs grappins s’accrochant aux bastingages tribord et bâbord. Six types débarquent sur le navire maintenant. Tous armés. Mais je sais pas vraiment de quoi. Pour tout vous avouez. J’avais la rage. Mais une telle rage. Que ça pouvait se sentir, se voir même. Il m’avait empêcher de conclure. Mon visage niais était tombé, je me redressais avec un regard d’assassin sur nos nouveaux ennemis. Cette fois, pas de prisonniers. J’arrachais le shuriken de la nuque. La colère sans doute effaçait-elle la douleur. Je ne pensais qu’a cette occasion manquer. Je jette le Shuriken aux pieds de celui qui me l'avait planté. Un os conique pointu sortit de ma main droite lentement. Je frissonnais, transpirais de fureur.  Et c’est d’une voix tremblante de folie que je m’adressais à eux.

-Sales petits enfoirés. Ca faisait une heure que je préparais ça. Vous avez tout gâché. Fuyeeeezzzzzz, car je vais tous vous tuer.

Hein… De quoi il parlait lui, puis il ne le jouait quoi là… Il avait bu en douce… Bordel.  Je levais les yeux au ciel, bah non mon gars, soit tu défends, soit tu lances l’assaut, soit voilà quoi ! Pas fichu de comprendre où il était en train de divaguer, je ramenais mon regard  vers lui,  mais en tout cas, il était parti loin, très loin, trop loin. Mon visage se fermait tandis que le sien approchait, mais il faisait quoi la cousinet ?  Un délire de grand théâtre et ça quand moi je parlais de stratégie. À nouveau je levais les yeux aux cieux, avant de sagement soupirer pour ne pas m’énerver, mais là son faciès était bien près et en sentant pas d’alcool… Bref, mon enquête sur le sujet se voyait contrarier, le bougre m’avait retournée au sol, mais ça va pas bien oui ?!! Réflexe oblige je voulais l’empaler et mes os de paume avaient rejoint ma pensée, cependant mon regard rageux voyait rouge, mais ce n’était dans  la suite que son sang qui tentait la scène. Une attaque… ?

Mon premier réflexe me redressait, une main sur l’épaule de mon confrère en encouragement, je rejoignais une cible bien différentes des siennes, notre client.  Pourquoi, simplement qu’il avait l’air vénère et que dans ces moments-là moi je n’aimais pas avoir quelqu’un dans les pattes,  non je préférais encore attraper le doc  pour le jeter dans le fond  de cale, tandis que je venais faire obstacle face à la seule entrée. De là un joli duo venait me rejoindre, puis là, mon cerveau démarrait, une heure qui préparait ça… Préparer quoi ? Il était con celui-là ou bien c’était moi ?

Une grimace et je laissais venir le premier assaut dans mon étroite entrée, je réfléchissais à l’épisode que j’avais raté là les gars ! Venez pas me faire chier ! Et « pam-pam », façon révolver d’une phalange expulsée de mon doigt,   j’avais troué deux gorges en frôlant à peine une à coup portant. Juste tendu la main, jutsu un morceau d’os, deux hommes à terre agonisant de l’air qui ne venait plus, du sang qui les étouffait. J’étais moi aussi vénère et sortant de mon trou après un coup pour dégager les déchets humains déjà classés, je m’approchais du combat en cours, je patientais… En fait non un troisième fou croisait ma route, deuxième doigt et cette fois l’os transperçait depuis sa bouche grande et trop ouverte. Voilà qui apprendrait à la fermer à certains, six corps à terre, affaire classée ? Je regardais celui que les intrus m’avait fait quitter, d’ailleurs, pour un si petit bobo faire toute une histoire… Oui bon, ça va bien la mauvaise fois, je sais, je ne l’avais même pas vu venir en vrai celle-là…  Mais maintenant je voyais bien.

=| -Tenzö… Merci.

C’était bon là il s’était calmé ? Allez retrouver son côté niais… ? Je m’avançais, tendais un bras en arc, allez viens par-là, rejoins moi, j’avais baissé mes doigts meurtriers.  Et bientôt de près très près sa chair je la sentais, chaude et humide, pour cause, de ma main droite je venais de l’empaler d’un coup traitre, sec et net.

=| - Voilà mes marques d’affections. Ne t’avise plus jamais.

Il avait oublié une adversaire, moi et qu’est ce qui m’avait fait passer dans le camp adverse ? Rien, j’étais son alliée. Mais en revanche qu’il veuille s’activer dans une affection trop débordante ça m’avait gonflé, bordel, pourquoi tout le monde se plaisait tant à vouloir accélérer ma poussée…  La pulsion noire et violente se taisait, j’avais vu noir et agis dans un automatise effrayante, c’était l’instinct, ce qu’on appelait nature profonde, par-delà les facettes, par-delà le bon sens… Comme si dans un corps il y avait la tueuse d’os et moi. Pourtant un instant d’après toute cette noirceur s’effaçait, mon os retiré avait même retrouvait mon corps et mon ouïe n’était plus captivé par la résonance de son souffle, mais plus par les bruits arrivant, ce n’était là que le menu fretin et je venais d’empaler mon allié…

=| - On va dire qu’en t’en que Kaguya c’est une routine pour toi, autant que pour moi.

=| - Mais ! Mais ! Mais qu'est-ce que vous faites vous devez me protéger !

Ma coéquipière me laisse semble t-il gérer mon affaire. Et c’était temps mieux ! Ce n’était vraiment pas le moment de me les briser. Mon regard était donc fixé sur nos invités de la soirée. Je ne remettrais pas sur le tapis le pourquoi de la haine qui m’emporta. Je sais seulement que deux types sur les six sont aller à la rencontre de ma cousine. Soit, vous fuyez, vous savez pas sur qui vous allez tomber. Elle au moins avait la présence d’esprit de mettre à l’abris notre client. Mais je savais bien que je pouvais compter sur elle. Il était maintenant temps de montrer quel autre genre d’homme je pouvais être. Mes yeux exorbitant un instant, complètement sous l’emprise d’une aliénation subjuguant les adversaires. Je me léchais les lèvres avec délectation. Plus pour provoquer qu’autre chose.

Ils se lançaient donc. Honnêtement c’est pas ultra important de décrire ce qu’il s’est passé. Ce fut rapide et sanglant quoi. Beaucoup d’hémoglobine, quelques râles de douleurs et voilà. Mais ce n’est pas le point primordial de notre histoire. Aoji, comme vous vous en doutez si bien, à simplement anéantit les pignoufs qui s’était attaqué à elle. Je vous laisse imaginer le carnage sur le pont hein, on entendait en dessous l’équipage (tout petit l’équipage en passant), qui se remuait pour remonter. Mais ma cousinette d’amour, voyant que j’étais encore un peu vénère. M’a sortit une seule et courte phrase qui me laissa sans voix. Ce « Tenzö, merci… ». J’y croyais dur comme fer. C’était emballé, elle s’approcha de moi, presque tendrement, j’ignorais même la douleur de la blessure tellement j’étais heureux. Une histoire d’amour tellement belle naissait. Elle approchait sa main. J’attendais enfin ce baiser merveilleux, et… Un coup d’Os dans les cotes. Mes yeux deviennent crispés, autant par la surprise, que de la douleur et la déception… « Voilà mes marques d’affection, ne t’avise plus jamais. »… Curieuse façon d’aimer… Bon. Analysons le truc. Il est temps de redescendre sur terre. Ceci est un… Magistral, sans précédent même EPIC FAIL. Par réflexe je lui saisis violemment la mâchoire. Mais me reprend aussi tôt et la relâche tandis qu’elle ajoute que en tant que Kaguya je suis autant habitué qu’elle… C’est pas faux… MAIS C’EST PAS UNE RAISON !!!!

Bon. Faisons un bilan. Selon vous mes chers lecteurs assidu. Est-ce que j’allais pour autant abandonné la partie ? Non mais vous blaguez ? Impossible ! J’aime les femmes résistante ! Je lui sauve la peau, elle me plante un os dans les cotes. Prochain coup je lui ramène des roses. Non peut-être pas quand même… Mais quand même ! Je n’allais pas abandonner si facilement ! Mouahahahaha. Il me restait toute la vie pour lui tenir tête à la donzelle. Une femme comme ça, ça sne e lâche pas si facilement. Et puis qu’elle me plante un de ses os dans le bide à la limite… C’est pas comme si mon corps sortait pas des os tous les jours. Donc à défaut de sortir ça rentre c’est pas trop grave…. C'est comme une forrme d'intimité hein... Elle m'enfonce des trucs à défaut que je le fasse sur elle... Oups je m'égare... Oui oui je relativise mais je vous emmerde. Du coup j’en avais oublié l’autre tebé de tobib qui criait à l’aide alors que la baston était finit. Je le gratifiais donc d'un époustouflant...

-Ta gueule !

Puis retournant mon regard sur Aoji, je posais une main sur l’endroit qu’elle avait percé pour ne pas que cela saigne trop et la gratifiait à son tour d’un magnifique sourire satisfait. Sans parler je lui fis comprendre qu’elle allait pas se débarrasser de moi comme ça. La guerre commençait. Le duel était entamé. Cette bataille elle l’avait gagné. Mais qu’à cela ne tienne. Elle n’avait pas gagner la guerre. Et la prochaine bataille je comptais bien la remporter. Oui cher lecteur vous avez bien entendu. J’avais définitivement décidé de serrer Aoji la furie ! Avait-elle compris ce que pouvait signifier ce regard et ce sourire ? Je pense sincèrement que oui. Et c’était tant mieux ! Je me retournais calmement vers le tobib. C’est à ce moment que l’équipage débarquait sur le pont, tous ces bons matelots portant sur le carnage un regard ahuris. Je murmurais alors à Aoji.

-Je vais aller soigner ça mais avant…

Je me dirigeais alors vers le doc. Tranquillement, presque serein comme si je venais en ami. Il rallait, prenant ce calme pour victoire sur moi. Il m’insultait, me reprochait de ne pas m’occuper de lui (gratifiant la belle en passant ce connard, quel suce moule). Puis arrivé à sa hauteur. Je lui décocha une magnifique baffe pour le foutre au sol.

-Je te le dis mon gars. Tu as intérêt à m’expliquer ce qu’ils foutent ici les macabés là. Sinon, je jure sur ce que j’ai de plus cher que je te fou à l’eau et que je repars chez moi séance tenante ! C’est clair là ?!!! Alors je t’écoute ! Pourquoi ils sont là !

Cousinet, cousinet… Bordel un maso, je voyais que cette explication, en même temps, l’étant moi-même je me disais qu’on devait tous l’être, c’était dans les gênes, bon bah, j’allais lui couper la main qui avait osé venir sur moi encore ? Bah non. Pourquoi, bah parce que mon cher client venait nous emmerder, bon mon gars, c’était là où je devais t’expliquer que les affaires entre Kaguya passaient avant celle de Kiri, donc la mission, donc toi… Mais Cousinet le faisait avant moi avec un magnifique : Ta gueule. Quelle équipe…

Ca le faisait sourire ou c’était moi, voire les deux, qu’importe le doc lui ça le faisait rager, mais comme un des deux Kaguya saignait, pas moi donc Tenzö, je m’imaginais qu’il allait courir vers un soin de sa part, mais non, il lui en collait une… Euh Cousin, tu ne te trompais pas de cible là… ?

=| -Oyé ! Tu fais quoi là ! Frapper le client n’est pas dans nos attributions, qu’importe le pourquoi, il n’est pas tenu de répondre à nos questions, passe tes nerfs ailleurs Cousinet.

Le ton était sec et froid, j’avais l’impression de faire la leçon, moi, la blague… Loin d’être une fille aux grands principes ne vous imaginez pas des trucs, je voulais juste une belle paie à la fin de ma mission… Accessoirement, le pourquoi du comment de cette attaque ne m’intéressait pas, je devais le défendre, pas mener une enquête sur sa vie, en temps normal, si je me faisais chier, effectivement, j’aurais cherché à comprendre, mais là mon occupation étant toute trouvée…

=| -Bref, vous soignez le doc. Vous faites repartir le bateau et moi je jette les ordures par-dessus bord. Des objections ?

Qu’ils en avaient ou pas, rien à cirer, je relevais le doc en lui tendant la main et accessoirement le poussant gentiment vers mon cousin, puis à l’aide d’un marin bien brave –surtout terrifié- je jetais ce trop plein de chair à la mer, mais pas sans les avoir dépouillé de tous biens utiles… Rapace moi ? Oui et alors ?  Le bateau repartait et mon petit doigt me disait que les surprises n’étaient pas fini, autant de la part de la mission que de mon coéquipier, j’allais devoir être sur tous les fronts, la plaie !

=| -Bon, je prends le premier tour de garde si tu veux ou le second, comme ça t’arrange, il faut qu’on se repose, cette histoire ne va être de tout repos.

Ce à quoi d’ambler le client rétorquait qu’il préférait fermer l’œil près de moi, c’est lui le patron, pas de chance, le premier tour de garde était donc pour Cousinet jusqu’au matin, mais là encore le client n’avait aps compris un détail. Par tour de garde j’incluais sa garde et me voyant le laisser en tête à tête avec mon cousin pour partir faire ma sieste sur le mat du bateau, il avait tôt fait de déchanter !  Moi aussi d’ailleurs…

=| -On a un problème ! On ne peut pas repartir !

Bordel… Quoi encore…

Tech utilisée:

Enfoiré de médecin de médeux. Il se mettait Aoji dans la poche ! Non mais vous le croyez ?! Un Kaguya protégeant un civil d’un autre Kaguya… Le monde avait changé… J’allais pas le buter ! Je le bousculais un peu pour savoir c’était quoi le délire… Pas moyen de luter contre Aoji de toute façon et je pissais quand même le sang… Comme je n’allais surement pas compter sur ma dulcinée attitré pour me bande les plaies (dont une qu’elle m’avait causée elle-même quand-même), je me dirigeais vers ma sacoche laissé dans pour en sortir un bandage. Je vous épargne la description des soins. Je recoud pas. Je serres le nœud comme un taré sur les cotes. Je fou du désinfectant là-dessus et je bande même pas la nuque. Je vais avoir l’air con avec ça c’est mort, je désinfecte et basta ça s’arrêtera saigner quand cela aura coaguler. Bref. Je me trouvais assis à faire mon affaire tandis que Aoji prenait les choses en main pour organiser tout ce bordel. Puis un matelots vint à nous pour nous annoncer le drame… Le bateau avait été saboté, le gouvernail ne marchait plus, plus moyen d’avancer… Putain les enfoirés quand même. Une mission suicide, et voilà qu’on se retrouve bloqué au milieu de l’océan comme des cons et dans le noir ne plus. Je regardais Aoji un instant et les marins qui refusaient d’aller descendre à la proue pour réparer le gouvernail… Bande de mauviette de marin de mes fesses…

Je me relevais pour aller parler à Aoji tranquillement, jettant plusieurs fois un regard haineux sur le doc. Lui c’était clair que maintenant je l’avais dans le piff. Heureusement qu’il avait Aoji aux miches pour lui tenir chaud parce qu’avec moi il aurait intérêt à se tenir tranquille. Je faisais venir le capitaine du navire en même temps pour savoir comment nous pouvions réparer cet engin.

-Et bien quelqu’un doit descendre à l’eau attacher à une corde. Pendant que nous on va descend avec une autre corde le gouvernail de rechange. Mais il est Cousteau le machin ça nous prendre la nuit.

-Peut-être mais si on se laisse dériver toute la nuit on va pas savoir où on sera demain je me trompe ?

-Non…

-Dans ce cas pas le choix… Va y c’est bon j’y vais moi à la flotte. Toute façon question chaleur humaine ici hein c’est pas la joie et le sel sera bon pour mes plaies. Aoji tu vas les aider avec le doc. Arrange toi pour qu’il me lâche pas le gouvernail sur la tronche s’il te plait. Ca me ferait de crever noyer avant de t’avoir rouler une pelle.

J’en faisais trop vous croyez ? Bah mettez-vous à ma place. Pour détendre l’atmosphère tous les moyens étaient bon ! C’est le capitaine qui disait que le gouvernail ne fonctionnait plus. Pour moi il était pas cassé. Il juste du être bloqué par un mécanisme ou un truc du genre. Parce qu’on avait entendu aucune explosion, ni sentit le moindre choc. Je savais pas vraiment ce qui m’attendait là-dessus. Alors pour faire le beau à bonne figure je blaguais et provoquait….

Donc… Le capitaine me mit une bougie sur le crane. Le premier à faire une remarque désobligeante sur la dégaine que je devais avoir avec ça, prendra une baffe je le promets. Attacher à une corde retenu par les matelots je descendis donc le long du cul du bateau jusqu’au gouvernail. J’y voyais strictement quedal. Même avec cette putain de bougie. Alors je décidais de simplement la jeter. Usant de chakra sur mes pieds pour m’accrocher à la coque de temps à autre. Quand j’atteignis l’objectif, je trouvais comme une étrange barre de métal placée en travers de toute le mécanisme de navigation. Elle empêchait le gouvernail de tourner. C’était bien ce que je pensais. Je gueulais alors en hauteur pour les prévenir.

-Laissez le gouvernail de rechange ! On en aura pas besoin ! Aoji descend ! Je vais avoir besoin de toi par contre !

Oui… Car déplacer un machin de cette taille. J’allais pas pouvoir le faire tout seul. Déjà je savais pas comment l’enlever sans tout péter là-dedans… Bref… Avec Aoji, je savais de toute façon qu’on trouverait une solution.

-Magne ton cul morue ! Ca te fera maigrir !

Oui je la vannais allègrement. Je vous rappelle qu’elle m’a planté un os et empêcher de corriger l’autre pignouf. Je trouve pas ça chère payé personnellement ! Alors pas de commentaires… D’autant que c’était que c’était pas comme si c’était vrai… Elle était toute petite et toute fine. Oui vous avez bien entendu ! J’ai commenté sa taille ! Si vous me balancez je vous défonce de toute façon.

Un quoi… Gouvernail ? C’était quoi ça encore… Bref les aspects techniques ne m’intéressaient pas , encore moins maintenant que Tenzö s’en débrouillait avec, soit, moins à faire pour moi. Quant à l’interpellation des propos de mon cousinet adoré sur la chaleur humaine, très vite la suite de sa phrase m’inspirait ceci…

=| -Et à l’état de cadavre tu serais plus jamais foutu de te réchauffer de cette chaleur « humaine »…

Il n’allait pas crever noyer, ni même d’un gouvernail dans la tronche, mais probablement de mes mains s’il continuait avec ses vannes foireuses ! Mais d’un autre côté…

=| -Le bon côté avec ta théorie, c’est que tu  n’es pas  prêt de mourir…

Ceux qui n’avaient pas compris étaient justes très cons, mais visiblement les matelots ne l’étaient pas ça ricanait sagement, à moins que ça soit la soudaine face de pecnouille de mon cousin qui fasse cet effet… hum… La classe la bougie sur la tête… Bref, mes crocs se rentraient à cette vue, forcément j’avais envie de rire, un qui cependant là encore me passait vite, comment ? Bah mon Cousinet qui avait encore perdu l’occasion de se taire… Inutile pour lui de demander, j’allais le rejoindre de toute façon et en shinobi digne de ce nom je ne stoppais un instant ma marche vers lui en contrebas, pas même quand mon sol avait viré de degrés pour passer à la verticale. C’est cool le chakra sous les pieds hein ! Mais là, fini de rire… Alors soyons clairs ! Mon prochain pied quittait le bois de la coque, mais plus pour avancer cette fois… Non, je ne lui avais pas mis dans la tronche ! Raté ! Je prenais juste appuie sur le gouvernail coincé avant d’activer mon jutsu à l’aide de mundra. Paf le vent de la liberté soufflait ! Par là j’entendais bien sûr celui de mon futon tranchant sur mon kunai tandis que je coupais la barre en rondelle façon master chef et son concombre, en parlant de concombre tient…

=| - Tu vois à quel point je coupe bien aussi, méfies toi de ne pas être la prochaine barre sur ma liste.

Ce qui se soldait bien sûr par un dernier tranché sur sa corde en plus de mon pied dans sa tronche ! Bah oui ! C’était le moment du pied dans la tronche et toc ! Et là pour mon action, c’était l’avantage d’être au-dessus pendant notre manœuvre !  Sans jeux de mots bien sûr… Quoi que…

=| -Pour ça que j’aime bien être au-dessus tu vois.

Aller je n’attendais même pas un plouf et je remontais… J'étais une fille, même si ça se voyait pas beaucoup et une demoiselle très susceptible et bé oui ! Il l’avait pas volé celle-là, ne me jetez pas la pierre ! Et à peine retournée je voyais le regard satisfait de notre client. Ouais, ouais je sais mon gars, là pour le coup je suis ton idole ! Allez ! Allez ! Elles sont où mes fleurs ?!!

Tech utilisée:

Elle à coupé la barre. Assez facilement, m’enlevant une épine du pied. A mais que je l’aime cette femme… Par conte la suite… Heuuu. Comment dire cela sans trop passer pour un con . Mouais j’ai beau chercher je vois pas comment alors disons les choses comme elles sont. Pour cette fois cher lecteur je ne cacherais rien et assumerais tout. Oui, j’ai fais un plouf dans la flotte… Et alors ? J’étais occupé à essayer de mater ce que je pouvais au dessus, mais elle a coupé ma corde, et par-dessus m’a foutu un coup de pied dans la tronche… Comment ça je l’ai cherché ? Arrêtez votre délire là c’était affectueux ! Si je commençais à lui envoyer des fleurs toutes les deux minutes en lui disant comme elle est bonne, que je l’aime et autre blabla faisant vomir. Quelle serait l’intérêt de cette relation ? Croyez-moi c’est beaucoup plus saint comme ça. Moi je me fais moins et vous aussi du coup cela me parait tout à fait logique !

L’eau était glacé ! Je vous explique pas comment le sel de la mer m’a brulé les plaies… Je m’accrochais malgré tout à la coque pour la remonter. Remettons nous un instant et plus précisément sur cet épisode de l’histoire. Je remonte donc la coque. J’ai mal, j’ai froid, je suis vénère, mais genre, colère furieuse vous savez, plutôt sourde, intérieur, ruminant ma vengeance avec délectation (a la genre Drow dans les MMO, et si j’ai le droit de parler de MMO dans Naruto ! Ça rime). J’arrivais enfin au bastingage tandis que le navire se remettait en route. Il me fallait un moyen de me venger… Mais vous savez quoi ? Rien à battre. Demain on déposait le doc. Et j’aurais alors toute la latitude du monde pour savourer mon forfait.

Bref en remontant sur le pont. Je me secouais comme un chien qui ébrouerait. Puis, ignorant magistralement l’acte de Aoji de même que la face du médecin d’abord. Je vins enfin vers elle l’air tout calme. Comme si de rien n’était. Comme si jamais elle n’avait osé me foutre à la flotte. D’un timbre de voix calme je lui dis alors.

-Demain on l’aura déposé à Hai no Kuni. Je pense pas qu’il va encore arriver quoi que ce soit jusque là. Je vais me reposer un peu pour ma part.

C’est en commençant à passer à côté, trèèèèèèèèèèèès lentement, sans même lui jeter un regard. Je murmurais prestement et d’un absolument glaciale.

-Ça se paiera ma petite.

Oui j’ai bien dit petite ! Non sans déconner. Vous croyez que j’allais m’écraser ? Non seulement elle résistait à mon charme haut combien puissant (interdiction de dire le contraire), mais en plus elle voulait jouer au jeu de la plus grosse pute qui soit. Pas de problème ma grosse je suis ton hommes. Les hostilités sont ouverte. Et même, pour montrer à mes chers lecteurs comme je suis bon prince et talentueux. Voici le défis une fois qu’on déposer l’autre pédale de médecins. C’est de gagner le jeu de la plus grosse pute qui soit tout en serrant la jeune fille. Vous m’en croyez pas capable ? Vous avez pas saisit les mecs. Les nanas comme ça. C’est fait pour moi ! Comme à dit un vieux con dans une pub bison, et si c’est pas bon ! Je mange mon chapeau ! N’ayant pas de chapeau je prends pas de risque. C’est là tout le génie, bref, allons nous coucher, mais en n’omettant pas de rester un œil ouvert. Aoji la furie rode n’oublions pas !

Le doc me félicite et le Cousinet s’intériorise. Non, il ne me la fera pas, je voyais bien que son calme était contrôler tant bien que mal, ça faisait mal d’ailleurs j’en  étais sûre de l’eau salée sur une belle plaie fraiche et tandis qu’il se la jouait killeur froid en passant à côté de moi j’envoyais un baiser dans le vent à l’aide d’une main.   Que ça se paye ou non, pour l’heure j’avais la deuxième victoire dans la poche et là au moins, je commençais à imaginer pourvoir rester concentrée sur ma mission, il disait vrai, demain sur terre les ennuis n’étaient pas prêt de  s’arrêter.

=|-Soit. Repose toi bien mon grand, ça t’aidera à rester concentré sur tes objectifs de mission.

Accessoirement, malgré le calme, j’avais envie de dire : La petite elle t’emmerde sale con ! Mais là encore, c’étais relancé le petit jeu que la froideur d’un bain avait stoppé.  Allez, un partout,  dirons-nous. Le grand « Kaguay » disparaissait et face à mon client, je me retrouvais en tête à tête, soudainement, ce dernier me faisait un signe discret, hum ? Il voulait faire du mystère… ? C’était peut-être ça, mais en attendant il en brisait un avec moi…

=| -Écoute, je suis spécialisé dans l’étude génétique, mon travail constitue à améliorer ou comprendre la spécificité des clans, ce qui fait qu’un gêne en domine un autre et pourquoi. Tu sais peut-être que quand deux individus de clans héréditaires se mélangent , leur progéniture n’obtient qu’une seule des spécificités de ses parents…  Tu vois, le souci c’est comme accouplé un chat avec un chien, ce n’est pas possible, c’est soit l’un, soit l’autre, mais je trouve injuste que le hasard décide de notre don… Ne crois-tu pas que l’on pourrait devoir choisir par nous-même ?  Genre, pourquoi je n’userais pas de mes os à l’excès tel que toi ? Et ça seulement parce que je ne suis pas un Kaguya… ? C’est là où tu vois j’interviens.

 
Difficile de qualifier ce genre de confessions, bien qu’elles soient instructives, je ne comprenais pas tout, si ce n’était qu’ici un homme voulait se prendre pour un dieu, faisait ce qu’il voulait de qui il voulait. Soit, la vie était injuste, mais c’était la diversité des êtres qui la rendait si complète finalement et à trop vouloir les changer, on les détruisait. Je n’étais pas d’accord, mais là encore ça aurait pu ne pas être mon problème, si le rhum que l’on buvait sagement ce soir-là ne l’avait pas poussé à plus de confessions. Enfin, qu'il buvait et si j'avais bu aussi j'aurais peut-être pu l'oublier...

=| -Là bas, après mon expérience qui s'avère concluante on enlèvera le fétus d’une pauvre brebis qui s’est égarée de son clan, grâce à cet enfant je pense pouvoir faire avancer mes travaux… Eh eh !

Perplexe, je ne disais rien, simplement j’écoutais, la moralité dans tout ça ? A vrai dire, je n’étais pas ici pour la juger, ce n’était pas cette femme que j’étais payée pour protéger, ni même son enfant.  Le bateau finissait par débarquer et avec lui, nous et les secrets partagés, le doc avait la gueule de bois et moi ma sale tronche elle était attisé par ce qu’il m’avait dit, quant à Cousinet… Inutile de refaire le topo pour l’expliquer… Ainsi donc joyeux nous pouvions quitter le port et soudainement,  moi qui l’avait protégé ce doc de malheur, j’étais bien tenté de le laisser crever face à mon homologue masculin, mais l’idée de l’utiliser de pareille façon me sortait vite de l’esprit, ce n’était pas très noble. Je préférais là encore marcher silencieuse, cependant ma langue elle en avait décidé autrement…

=| -J’ai les réponses à tes questions.  Son équipe a capturé une femme, on l’escorte pour qu’il aille voler son enfant et on nous a attaqué, parce qu’il n’est pas le seul irou fou qui lorgne sur elle. Là encore je te le dis, nous sommes payé pour le protéger, seulement ça.

Mieux valait prévenir peut-être pour qu’il s’y fasse, car moi, même préparé à ça depuis plusieurs heures, j’hésitais à ne pas le planter ici là au milieu de nulle part et ne plus en parler… Bref, comme je l’avais dit, je n’étais payé que pour l’escorter.

Nous descendions du navire. Moi dans mon coin à ne rien dire, je boudais limite c’est vrai mais normale non ? Ce ne fut pas ce baiser dans le vent (comme s’il était sincère !) qui allait me faire oublier ma vengeance. Cependant après le débarquement alors que nous partions vers où nous l’ordonnait monseigneur trou de balle de médecin de medeu, Aoji la furie vint à ma rencontre l’air de rien. Je me préparais déjà à un coup de pute, et donc le poivre allait lui arriver dans le tronche (comprendra qui pourra), mais je devais néanmoins attendre avant de savoir ce qu’elle avait à dire. Je me stoppais limite. Non pas limite. Carrément en fait. Pas possible pour moi d’accepter un truc pareil. Si Aoji semblait s’en accoutumer sans difficulté moi cela me faisait pas du rire. Pas moyen que j’y adhère encore une fois. Comme quoi, dès le début je le sentais pas ce type, vous comprenez maintenant pourquoi. Du coup l’air de rien en marchant je saisissais le bras de Aoji pour l’entrainer un peu en retrait du Tobib, prétextant qu’on voulait parler d’un truc entre amoureux (comment ça c’est pas crédible ? Bien que si c’est crédible, faites pas chier) donc qu’est-ce que je disais… Ha oui, je lui tirais donc le bras pour nous mettre à l’écart. Il fallait qu’on en parle. Surtout je devais trouver l’argumentation qui allait faire mouche pour me la mettre dans la poche (pas dans le sens que vous croyez cette fois). Murmurant donc je lui fis par de mes sentiments avec honnêteté.

-Sans blague. On peut pas laisser faire ça. Tu voudrais que quelqu’un d’autre que nos enfants puisse porter le pouvoir du clan Kaguya ? Notre pouvoir c’est pas seulement faire sortir des autres. C’est notre identité. Laissez faire un truc pareille déséquilibrerait le monde. Les villages se tire déjà la bourre pour les techniques… Après ils le feront pour les gênes de clan. Me tourne pas le dos Aoji. Parce que coup-là, ça à beau être toi, tu seras mon ennemi si tu me laisses pas faire…

J’y étais aller franco pour le coup. Honnêtement pour quelqu’un d’autre je ne lui aurais jamais fais part de mes pensées. Juste je me serais contenté de lui faire un coup fourré de derrière les fago voir de m’en débarrasser pour ensuite falsifier le rapport. Ha oui tiens le rapport d’ailleurs… Merde… Maintenant j’avais plus le choix. Aoji devait être de mon côté sinon les supérieurs allaient nous la mettre sévère. Je comptais immédiatement lui en faire pat. Une part d’affection certaine (le premier qui dit amour je le défonce, un Kaguya n’est pas amoureux, il se lie avec ce qui lui permet de… En fait je trouve pas, merde quand même on parle pas d’amour) donc oui, Une part d’affection certaine voilà, m’empêchait de la trahir elle. Ce n’est pas notre petit jeu. A ce niveau je pouvais pas me le permettre. Je continuais donc sur ma lancée.

-Un rapport cela se falsifis tu le sais. Il faut juste trouver le moyen pour que cela paraisse crédible. On peut le faire, mais avant que son groupe ne chope le gosse. Mais de toute façon on doit attendre de le rejoindre ce groupe. Il nous faut un plan. Je veux pas te faire de mal à moi. Alors dis-moi. Tu es avec moi, ou contre moi ?

État d’âme, visiblement ça ne touchait pas que moi, néanmoins n’étions-nous pas des soldats avant tout ?  Ne nous avait-on pas appris à obeir à des ordres, combien même parfois il nous dépasse, il en était ainsi que pouvions nous y changer, ainsi allait le court des choses pour un shinobi peut grader et ce n’était pas si mal. La curiosité est vilain défaut on comprend mieux pourquoi aujourd’hui, en ce moment même où un frère de sang me menaçait de retourner sa veste si je ne le laissais pas suivre son envie de sauvegarde de ses principes. Cependant là encore j’avais envie de lui dire, que là n’était pas la question, chaque chose à une place et une fonction, la mienne était l’escorte de cet homme et combien même il soit un monstre ou non, ça ne changeait rien. Après tout, s’il n’avait pas parlé jamais je n’aurais su, jamais il n’aurait su, le monde était fait ainsi et face à cette fatalité, je n’avais plus envie de me rebeller, peut-être même par esprit de contrariété vis-à-vis de mon homologue. C’était peut-être de ça que j’avais besoin, qu’il fasse ce à quoi j’avais pensé et que je m’y oppose comme si je m’opposais à moi-même.

=| -Soit. Dans ce cas battons-nous, car je suis escorte et tu lorgnes sur mon contrat. Que tu sois mon frère, un ennemi ou n’importe qui d’autre ne change rien pour moi. Un contrat est un contrat. Tu avais voulu savoir et là tu n’aurais peut-être pas dû, toute action a une conséquence et parfois elles offrent de plus vilaines surprises comme tu vois.

Je voulais qu’il meurt, certes, mais allais-je le tuer pour autant ? Non. Allais-je le laisser mourir pour autant ? Non.  Et qu’il comprenait ou non n’avait pas d’importance, Ao était Ao en mon temps libre j’agissais telle ma volonté me le dictait, mais la kunoichi elle, elle ne suivait que les ordres, le principe de la machine à tuer ne s’enclenchait que sur les cibles que l’on me désignait et ainsi mes mains tachées de sang ne m’empêchaient pas de dormir. C’était facile et lâche, certes, mais c’était ainsi. Sans plus de mots, je retournais près du doc, en espérant que Tenzö avait bien compris les règles du jeu, pour l’atteindre lui, il fallait passer outre mon escorte et que cela lui convienne ou non. Nos faciès parlaient d’eux même et notre ainé qui était maitre de situation ne s’en laissait pas fourber, il avait semé la discorde et elle pouvait bien lui tomber sur le nez. Nous étions arrivés et l’homme entrait après un ultime regard en notre direction, un qui affichait une lueur satisfaite une fois arrivée dans mes pupilles et tandis qu’il disparaissait dans l’ombre faire sa besogne je couvrais ses pas tout en rejoignant le regard de mon cousin. La suite ne m’appartenait, mais ma place était clairement établie et pas même le cri venant au loin ne me dégageait de ma décision.

=| -Maintenant? Tu comptes faire quoi?

Elle refusait de m’aider. Pire, elle s’opposait à moi. Passons les délires habituels. C’est une déchirure. Elle préférait la mission à l’éthique. Elle préférait la mission à moi. Je le pris très mal. Pour mon orgueil d‘une part il ne fallait pas se mentir, mais aussi pour ce que je ressentais personnellement à son égare. Elle disait aimer la nature. Elle s’opposait pourtant à ce que je protège ses lois. Elle me laissait donc en arrière face à mes choix. Je devrais l’affronter si je voulais empêcher l’autre fou de mener à bien ses plans. Le dilemme était difficile. Affronter Aoji. Ce n’est pas que je la craignais. C’était que je l’aimais. Les convictions personnelles valent-elles de passer outre toute forme d’amour selon vous ? Je ne m’étais jamais posé la question jusqu’à aujourd’hui? Pourtant je devais bien choisir. Je demeurais silencieux durant le reste du trajet. Le médecin avait sans doute compris ce qu’il se passait. Il avait bien vu quelle discorde nous tourmentais. Il devait en profiter. A sa place j’en aurais fais autant. Vous n’imaginez pas une seconde la pression qu’on peut avoir dans un moment pareil…

Après un bon moment. Le médecin nous demanda de rester en retrait. Nous nous trouvions alors sur une crête, aux aborde de l’entrée vers un dédale de rochers escarpés. La voix y menant tournant brusquement et masquer par un début de montagne. Le médecin s’y engouffra donc sans nous. Tout assuré qu’il était. La cendre tombait sur nos têtes et Aoji gardait l’entrée. Comme s’il avait comprit d’avance que je risquais de m’y engouffrer moi-même avec de mauvaises intentions. Nous demeurâmes immobile à nous regarder. Fixement, neutre et froid. Puis un cris féminin retentit dans le dédales de rochers. Surement porté plus fort par la résonnance que la pierre provoquait. Aoji ne bougea pas. Elle paraissait déjà prête et me… Je ne sais pas. Elle me mettait au défis ? Non je ne pense pas. Je pense que cette situation ne l’a faisait autant pas rire que moi. Et maintenant que vas-tu faire  m’a-t-elle dit.

Nous y voilà. Le moment le plus difficile. Ce n’était pas vraiment le plus gros dilemme de ma vie. Ni même mon choix le plus difficile. Mais il n’y avait rien à y faire cela me touchait profondément. Je ne répondis alors pas sur l’instant. Je la regardais simplement. Droit dans les yeux la tête penchée. Un sourire s’esquissa sur mon visage. Un sourire très léger. Je regardais un moment les cendres tomber. Cheveux blanc, grisé par la cendre. Une journée grise et triste donc. Je levais ma main pour en récolter un peu et soufflait le tout en la plaçant devant ma bouche. Je la soufflais,… Vers elle. Symbolique oui, mais de quoi ? Je m’avançais enfin tranquillement vers elle. Les cris ne cessèrent dans le gouffre. Mais cela ne me pressait pas pour autant. Arrivé très proche d’elle je me stoppais. Nos visages étaient alors assez proche pour que je puisse murmurer ou presque. Cette fois nul sourire ne vint orner mon visage. Juste la neutralité la plus totale. Mais le regard lui, semblait plus profond. Je lui murmurais alors ce que mon cœur me dictait, sans me soucier du reste ou de ce qu’elle en penserait.

-Il oppose ses lois à la nature. J’aime la nature. Je ne le laisserais pas faire Aoji. Mais je ne peux pas te tuer non plus… Je me sens déjà bien trop proche de toi. Et si tu ne comprends cela m’est égale. Maintenant je vais entrer dans ce tunnel. Je vais y faire ce que j’ai à y faire. Et en assumerais les conséquences comme je le dois. Si tu veux me tuer va y. Moi je ne pourrais pas te faire de mal.

Je passais alors mon chemin. Avançant lentement vers le gouffre. Les cris de la femme ne cessaient toujours pas. Ils appelaient à l’aide avec horreur. Et moi je me stoppais maintenant juste à l’entrée, dans le dos d’Aoji.

-Et maintenant Ao ? Que vas-tu faire ?

Le silence me permettrait de m’y engouffrer. Mais mon dos tourné était aussi une invitation à me tuer. S’il fallait en arriver là, et bien tant pis. Je n’allais pas me renier pour une femme quelle qu’elle soit, quelque soit sa valeur. C’était la vrai liberté. Respecter nous sommes avant tout.

Et maintenant ce que j’allais faire, ce que nous allions faire… ? Bonne question à laquelle je n’avais pas de réponse. Ultime acte il provoquait ou mettait au défi de passer à l’acte… Parce qu’il en doutait. Tuer peut-être pas, certes je n’aurais pas le courage de lui ôter la vie, néanmoins, il y avait différente façon d’entraver les actions des autres et protéger ne voulait pas forcément dire le faire avec des méthodes extrêmes, simplement alors dos à dos je lui expliquais.

=| -Pour moi il existe deux mondes, deux parties de mon être.  Hors devoirs de Shinobi, je suis moi, mes convictions, mes envies, ma nature.  Mais la Kunoichi elle, n’obéit qu’à Kiri et les choix qu’elle fait pour elle. C’est aussi simple que ça.

Et à cet énoncé, je m’étais accroupie prête à faire sortir de quoi le faire se tenir tranquille, mais Dame Destin en décidait autrement, face à moi une silhouette et une voix grave…

=| -Casse toi de là gamine si tu ne veux pas mourir. Je viens chercher ma femme et je tuerais tous ceux qui me barrent la route.

C’était curieux, ça me rappelait quelque chose, mais honnêtement pour le coup j’étais bien emmerdé, pas question que je le laisse passer, pas question que je laisse mon cousin entrait, pourtant, mes chances de protéger le doc tournaient au néant et là une évidence : Quel intérêt à mourir pour rien. Je me relevais blaser, avant de m’écarter et le laisser passer… Du moins assez pour retourner vers Tenzö.

=| -Il faut croire que le destin ne veut pas délier nos chemins.

Et le poussant vers l’avant j’ouvrais la marche vers l’intérieur laissant en plan l’autre protagoniste toujours en garde. Certes j’aurais pu tenter, certes il n’était pas dit que je ne pouvais pas gagner, cependant, je préférais m’arranger d’une réalité, même malhonnête, de toute façon c’était ce que je voulais, il me fallait juste l’excuse pour suivre mon envie. Et avec un certain soulagement la chance me l’avait donné, cependant je faisais preuve d’une pointe d’honnêteté rattrapant le tout.

=|- Je ne pourrais pas te tuer non plus Cousinet, en revanche de botter les fesses, il ne faudra pas beaucoup pour me tenter.

Un courant d’air nous avait dépassé et moi les mains dans les poches je suivais, face à l’opposant le doc  m’hurlait de venir là, sauf que je ne le faisais pas. Désolée pour lui, mais son ordre exact avait été : Reste ici garde l’entrée et ne rentre sous aucun prétexte. En somme, j’obéissais à un ordre mal avisé en arrangeant les mots à ma sauce… Là encore ne me jeter pas la pierre, à la limite de l’entrée et de la sortie, je regardais la scène en restant stoïque.

Le destin nous interdisait-il d’avoir à lutter l’un contre l’autre ? Cela semblait bien être le cas. Elle tenait à me faire entendre son dévouement au village. Une dévotion aveugle. Je ne lui en voulais pas tellement. Elle, à Kiri, avait sans doute des amis, elle avait un senseï, une équipe, et moi qu’avais-je dans ce village ? Un appartement et… Et c’était tout. L’arrivée de ce mari lui opposa une nouvelle barrière. Cette fois elle ne s’interposerait pas. Il faut croire que le destin ne veut pas délier nos chemins m’a-t-elle dit… Je me retournais ignorant moi aussi complètement le jeune homme qui l’a menaçait. Un sourire m’échappa. C’était ainsi.

Bien des choses me traversèrent l’esprit à ce moment. Mais je doute sincèrement que ce fus les même qui pouvaient son esprit à ce moment. J’hésitais une seconde. L’homme continuait de nous ordonner de le laisser passer et elle s’écarta du chemin. Mon visage se tourna sur lui à ce moment, puis, d’un signe de tête, je l’invitais à s’y rendre en m’écartant aussi. Silencieusement, sans parler. Il y couru sans demander son reste, mais moi je ne m’y rendis pas. Je restais là avec Aoji. Ce n’était pas vraiment que je voulais du coup l’empêcher d’y aller. C’était plutôt que j’étais mieux ici. La justice faisait son office. Je me demandais alors si je devais lui dire ce que je pensais de tout cela. Si je m’étais retrouver dans la situation de cette homme. Je baissais le regard au sol à cette idée. Un peu gêné. Et ce ne fut pas la promesse de me botter l’arrière train qui allait m’en dépêtrer. Ce n’était pas comme si c’était la première fois.  Cela faisait en quelque sorte partis du jeu. J’aimais ça, je voulais moi aussi le lui botter son derrière. Mais pour cette fois, ce n’était pas le moment de jouer à ce petit jeu.

Dans le gouffre le médecin appelait à l’aide. Signe que le mari faisait ce qu’il fallait pour sauvegarder sa femme de sa connerie.  Mais ni elle ni moi n’allions intervenir. Je le regardais fixement. Elle dos à moi. Il faut peut-être décrire l’ambiance pour comprendre quelle mouche me piqua à ce moment là. Souvent c’est l’ambiance qui fait que nous agissons d’une façon ou d’une autre. Les cendres tombaient sur nous, le ciel était gris, ses long cheveux en était recouvert, de dos elle ressemblait à une sorte de louve.  Et vous souvenez sans doute comme elle et moi adorons ces animaux. Mon regard fuyait alors quelque peut cette silhouette qui me paraissait sur l’instant si irrésistible. Le ciel était gris, le monde silencieux. Ce qu’elle venait de faire, je le prenais comme un cadeau pour moi. Alors à travers la cendre je m’avançais vers elle. Confiant, décidé, je n’avais pas une once de doute. Je faisais cela naturellement, sans condition.

J’atteignis cette silhouette bien rapidement, alors que dans mon esprit ce fut tout un voyage. Puis l’encerclant de mes bras je l’étreignais contre moi. Plongeant mon visage dans ses cheveux. Ainsi la mission prenait fin. Vous me direz que j’étais fou, que j’allais me faire transpercer par un os, prendre un coup de tête ou me faire rembarrer séance tenante. Peut-être bien oui. Mais cela m’était égale. Pour cette fois, je devais lui faire sentir tout le bonheur que fut qu’elle prenne cette décision. Et peut-être lui faire ressentir un peu plus. Au n’ayez crainte. Ce mélodrame n’est pas une conclusion. Qu’il y est officiellement un couple Kaguya ou non, nous ne cesserions pas de nous tabasser, maudire, faire les pires crasses du monde et de nous faire mutuellement tourner en bourrique. C’est bien parce qu'elle était indomptable qu’elle me faisait vibrer la donzelle.

Du gouffre sortit alors le Mari et sa femme. Mais sans le médecin… Ils nous voyaient étreint. La femme sourit à son homme avant de lui mettre la main devant la bouche pour lui faire un non de la tête. Il allait sans doute faire un commentaire. Ils passèrent à côté de nous et laissèrent chacun échapper un simple « merci ». Le temps passa alors, et ils disparu dans la pluie de cendre. Je lâchais enfin Aoji. Restant dans son dos. Je pris mon inspiration. Et engrangea le maximum de courage que je pouvais. Car vous n’imaginez pas quel courage il faut pour parler de ce qu’on ressens. Plus que pour affronter qui que ce soit.

-Tu as fais ce choix… Je… Je ne suis pas forcément le mieux qui puisse se proposer. Je suis Kaguya Tenzö… Et je n’ai que ça à offrir…

J’allais pas le dire plus nettement. Déjà que le côté mélodrame était à son comble je n’allais pas en rajouter. D’autant que, il fallait rappeler qu’on était sacrément dans la merde. Le médecin était mort semble t-il. Et nous devions quand-même retourné à Kiri. C’est-à-dire qu’il allait falloir expliquer cet échec…  Mais pour le moment; Ce n’était pas tant ma priorité. J’attendais qu’elle se retourne. Qu’elle me dise quelque chose. Hooo attention je ne m’attendais pas un baiser fougueux, ça ne lui ressemblerait tellement pas. Plutôt à une grande gifle bien placé avec ce sourire dont elle a le secret. Mais cela vous alliez bientôt le savoir.

Dans quelle galère je m’étais mise, difficile à dire, mais ce n’était pas la première fois qu’un côté fourbe en moi trouverait la solution, au fond j’avais toujours su m’arrangé des règles et de mes principes. Restait à patienter que cela se passe, que ça soit trop tard pour agir, pour n’avoir plus qu’à subir, il ne fallait pas prendre ça pour un état d’âme, que mon client meurt ou bien que ça soit l’inconnu parti au secours de la belle, là n’était pas la question, dans tous les cas il n’y avait que mon cas, le mien seulement qui m’intéressait. Lui et les conséquences à toutes les finalités qu’il pourrait y avoir, mais là tout de suite je ne pensais pas et pas même l’étreinte sur moi perturbait mon état patient. Quelle faiblesse, vraiment de la part de mon homologue masculin qui se présentait là, cependant, parfois j’éprouvais la même, ainsi je me voyais mal lui jeter la pierre.  Cependant, il n’imaginait le choix égoïste de mes décisions, il n’était pas question d’eux ou de lui, ni même de ce doux village pour lequel j’affichais tant de dévotions. La vérité était toute autre et c’était finalement d’un simple tapotement d’une main sur la sienne encore sur moi que je répondais à son geste inconsidéré. Une façon de lui dire : Pour cette fois je laisserais couler. Car qu’on se le dise le réconfort éprouver dans la chaleur des creux des bras d’autrui, n’avait lieu d’exister que si moi j’en avais le besoin, enfant égoïste je n’avais pas le don de l’empathie et heureusement pour moi. Les deux oiseaux passaient laissant envoler un merci se pensant sauver, me pensant alliée. Les fous.

Sa voix avait résonné et me retournant j’avais parfaitement écouté, soit, alors ne fallait-il pas le leurrer sur ce que moi je proposais sous ses airs légers et niais, je n’étais pas que ça malheureusement et d’une main posée un instant sur sa joue avec douceur, je m’en allais le lui montrer. Le laissant là, moi je partais bondir vers les fuyards trop heureux de se retrouver pour être attentifs, dommage, la première cible fut l’homme forcément, dans son dos j’avais planté un os sorti de ma paume venu lui perforer le cœur. Par la même action j’en brisais un autre, voire peut-être deux, mais qu’ils se rassurent, je n’allais pas les séparer de la même action ou presque elle partait le rejoindre. Jusque-là le loup, mon frère d’âme faisait face à Tenzö, car lui mieux que personne avait compris, lui il me connaissait sous toutes ses facettes qui jonglaient à travers mon âme. Qu’importe que le Kaguya se soit décidé à bouger ou non, il était déjà trop tard pour eux, non nul à part lui ne serait témoin de ce jour aussi cruelle devait être la méthode pour l’éviter et encore le conserver était une fleur à son égard que je ne m’expliquais pas. Néanmoins, il ne fallait pas douter qu’il soit un jour le prochain s’il venait à gâcher le monde doux que je m’étais bâti.

=| -J’ai tuée deux de mes frères entre autre comme ça… Et tu sais pourquoi ? Parce que ma sauvegarde passe avant toute moralité et autre connerie de ce genre. Je suis Kaguya Aojikawamanashi. Et c’est ce que j’offre quand il faut réparer mes erreurs.

De là, je retirais le collier osseux à mon cou caché sous les tissus pour le lui montrer, deux os de plus allaient bientôt le rejoindre, elles étaient maintenant au nombre de cinq.  Cinq vies dont la mort n’avait été que le profit de mon intérêt, maintenant il fallait rentrer, il fallait mentir et être à jamais complice de ce moment.

=|-Je vais aller voir s’ils sont tous morts dedans, puis nous rentrerons à Kiri et face à l’embuscade qui a eu lieu  dans cette grotte, nous n’avons rien pu faire, puisque tout c’est effondré tandis que nous gardions l’entrée…

Et voilà ce qui était la nouvelle vérité de ce moment pour moi, voilà simplement ce qu’il en resterait dans l’histoire et commençant à trainer le cadavre de la femme à l’intérieur, j’invitais mon coéquipier à m’assister, c’était le moment pour lui de choisir la place qu’il voulait prendre dans cette mascarade…

=| -Une fois qu’ils seront tous à l’intérieur on plaquera les parois de parchemins explosifs et on restera devant l’entrée quand ils exploseront balayant avec eux toute cette histoire.