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![Le Lys et le Coquelicot [PV Jikan] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: Le Lys et le Coquelicot [PV Jikan] Sam 23 Mar 2013 - 16:15 | |
| Dans son sillage, la saison de l'été avait apporté l'envie de se balader à Yokuro. Le jeune homme, encore une fois libre pour la journée, avait décidé d'aller plus loin à Konoha. Habituellement, il préférait s'aventurer dans des lieux déjà visités. C'était chose révolue, avec pour point de rupture le solstice d'été : l'Opalin aspirait désormais à aller en terre inconnue. Enfin presque. En effet, le jeune éborgné avait décidé de se promener dans les quartiers résidentiels. Auparavant, du fait du froid entre son clan d'origine, le clan Yamanaka, et lui, il avait du mal à revenir sur les traces de son passé. Ce n'était pas tant les relations entre sa famille, et surtout son clan, qui le préoccupait : malgré ses aspirations peu traditionnelles, le quidam restait apprécié des siens, sans pour autant faire figure d'exemple et de célébrité parmi les siens. Ce qui justement créait un rift entre Yokuro et ses semblables, c'était la tradition. Les uns campaient sur leur position, avec des coutumes désuets et des habitudes inutiles, les autres s'écartaient de ces us, pour s'abandonner à des pratiques plus nouvelles.
Faisant pour l'occasion fi de ces discordances, Yokuro quitta dès lors le centre-ville pour les quartiers claniques. Sans pour autant revenir au domaine du clan Yamanaka, il désirait découvrir plus en détail le village dans lequel il résidait. Dans un premier temps le jeune homme passa dans les quartiers du clan à l'iris opalescent : le clan Hyûga. Famille réputée noble au sein du village caché de la Feuille, ces conservationnistes étaient redoutés pour leur Taijutsu unique : le Poing Souple. Contrairement aux Yamanaka, les Hyûga pouvaient jouir d'une bonne réputation au sein du village, considérée comme une élite constituée de génies militaires. Sans vraiment trop s'attacher aux quartiers de ces idoles d'une population dénigrante à tout va, le songe-creux changea de quartier comme d'ambiance. Et sans plus attendre, il finit par se retrouver dans les locaux d'un clan étrange, les Hyô. Sur le papier, on savait que ces hommes et ces femmes avaient un lien étroit avec l'encre, capable de le dompter comme le ferait aisément un adepte du Suiton. Dans la réalité… le Yamanaka put vite comprendre la passion de ces shinobis. Si tôt entré dans les locaux des manieurs d'Inkûton, il fut alors abordé par deux Hyô, qui n'étaient pas dans un état sobre. L'un titubait pour venir à l'encontre du borgne, l'autre avait le hoquet de l'ivrogne. Tous deux restaient mine de rien dans un sale état, au vu de leur haleine alcoolisée, et de leurs yeux érubescents. — Hé, Doburoku, t'as vu qui va là ? *hips* C'est l'toubib du cent'ville ! Doc' Yamanaka j'crois, hips !
— Ah ouaiiiiiiis… t'as raison Genshu, il appartient au clan Yamanaka, haha ! Une famille de tapettes pas foutu de savoir se battre correctement, j'te l'dis ! Y a qu'à voir leur pouvoir héréditaire, c'est bon pour les fillettes ce truc, j'te l'dis ! Les deux poivrots continuèrent de rire, avec leur souffle trahissant leur penchant pour le saké de mauvaise qualité. En temps normal, Yokuro aurait tenté une approche sereine, neutre : par la parole, il aurait essayé de calmer le jeu, de convaincre par la raison ses antagonistes. Mais face à deux ivrognes de la trempe de Genshu et Doburoku, c'était peine perdue. Aussi le quidam à l'unique œil valide ne répondit aucun mot à ses agresseurs oraux, et décampa lentement des quartiers Hyô. Quelques instants plus tard, alors que la silhouette des grisés s'atténuait progressivement, celle d'un jeune homme se dessina. Il semblait n'avoir absolument rien à voir avec les Hyô. Un bon point pour le psychagogue, qui risquait fort de se lasser d'une telle concentration d'alcooliques dans un seul quartier.— Fait attention, les gens ici deviennent facilement méprisants dès qu'ils ont eu leur dose quotidienne de saké. Je te déconseille d'aller par là, si tu ne veux pas que ces deux bonshommes ne viennent nuire à ta journée avec leur haleine fétide ! Son léger sourire se forma dès lors qu'il eut fini son discours. Au même moment, il laissa son iris céladon dévisager la silhouette masculine qui se profilait devant lui. Yokuro attendait de lui un comportement plus agréable que les deux fondus de saké. |
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