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| | | Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) |  |
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 | | (#) Sujet: Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) Mer 17 Avr 2013 - 0:34 | |
| L’hôpital de Suna n’était pas aussi performant que celui de Konoha, c’était un fait. Leur matériel, sans être désuet, n’était pas aussi perfectionné, et même les lieux en eux-mêmes semblaient d’une autre époque. Mais cela avait son charme. Je n’en étais pas fan, je devais l’avouer. La chaleur, le sable et l’air irrespirable ne me donnaient pas envie de rester longtemps dans ce village, et surtout, me donnaient l’impression que rien n’était à sauver. On devait pourtant leur accorder des prouesses architecturales : le Ten’Ten, dans lequel je me suis battue ce matin, était réellement splendide.
Mes blessures n’étaient pas très graves, mais Udo m’avait tout de même salement amochée. Des brûlures sur tout le corps, ainsi que des écorchures et des coupures. Je dois avouer que j’avais sous-estimé mon adversaire, ainsi que sa volonté. Je l’avais connu gentil, doux et attentionné, et j’ai découvert dans l’arène un homme prêt à se priver de la vue pour remporter son combat. Un tour de passe-passe qui faillit bien me déjouer, mais que je parvins tout de même à surmonter. Parce que le genjutsu et les illusions sont réellement des armes puissantes, car elles surviennent quand on s’y attend le moins, et peuvent vous toucher par des endroits que vous ne soupçonnez même pas. J’avais réussi à vaincre le colosse grâce à une illusion sonore. J’envisageai d’avoir un panel très large de techniques genjutsu, et je savais que le chemin que j’envisageai était encore très long et semé d’embuche en tout genre… Le monde des shinobis est en perpétuel mouvement, et je sens aujourd’hui que quelque chose de grand se préparait…
Je pus sortir de l’hôpital quelques heures après mon entrée. La moitié des matchs de l’examen avait été fait, et tous les Konohajins engagés avaient réussi à vaincre leur opposant Sunajin. Suguato devait être fier de ce que les genins faisaient subir à ceux de Suna. Une bonne leçon pour un village se disant supérieur à nous. Mais j’étais encore loin des affaires politiques de Konoha. J’avais comme projet de m’y intéresser, mais je ne serai jamais prise au sérieux si je restais Genin toute ma vie. Chaque chose en son temps. Je devais d’abord prouver que j’étais méritante en tant que ninja. La journée touchait à sa fin, mais la chaleur restait encore insupportable. J’avais pris des vêtements légers, mais la relativité a fait que ce qui était léger à Konoha devenait une tenue hivernale à Suna. J’avais donc décidé de faire comme beaucoup de filles de mon âge, bien que j’en étais à des années lumières : aller faire les magasins, pour éviter de mourir de chaud pour le reste de notre voyage.
Suna était grand, presque aussi grand que Konoha. C’est là que je me rendis compte de la difficulté qu’avaient les voyageurs à se retrouver dans des endroits qu’ils ne connaissaient pas. Je m’étais souvent moquée, discrètement, des gens qui me demandaient une adresse, alors qu’elle était évidente pour moi… Plus jamais je le ferais. Trouver un magasin de vêtements dans ce tourbillon de sable était l’une des choses les plus difficiles que j’eus à faire de ma vie. Mais après quelques minutes de recherche, je finis par trouver mon bonheur. Un grand magasin, dont les vitrines exposaient de jolies tuniques apparemment idéales contre le sable, le vent et la chaleur.
J’entrai donc, et fouillai rapidement les rayons. Je n’étais pas adepte du shopping, et ça se ressentit très vite : après quelques minutes, je n’avais qu’une seule envie : sortir. Mais je trouvai néanmoins une tenue qui me plaisait : une sorte de pantalon ample en voile blanc, ainsi que le haut assorti, le tout séparé par un bandeau noir. Le tissu utilisé garantissait une imperméabilité au sable, et la légèreté de ce dernier permettait d’être à l’aise et de ne pas se sentir collée à ses vêtements à cause de la sueur et de la chaleur.
Je me dirigeai donc vers les cabines d’essayages, et commençai à me déshabiller. J’enlevai mes chaussures, mon pantalon, mon maillot, le rideau de séparation… Ah non, ce n’était pas moi, ça. Enchantée monsieur, je suis en sous-vêtements. Et vous, vous êtes… ? |
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| | (#) Sujet: Re: Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) Jeu 18 Avr 2013 - 15:58 | |
| Moi ? Moi je suis habillé. Je sais me tenir ! Peut-être que Konoha est un village de nudiste, mais pas Suna ! Nom d’une… Hum ? Tout ça est de ma faute ? … Oui mais tu mens ! Pardon ? Je me contredis ? Je voulais dire : c’est un mensonge vrai ! … Tu préfères qu’on commence par l’explication du comment du pourquoi ? Bonne idée. Alors, je suis né le… Hum ? Pas le tout tout début de l’histoire, juste le début de l’histoire ?
Bon, remettons le contexte, Suna accueillait plusieurs personnes de Konoha à l’occasion de l’examen de Chunin. La moitié des combats s’était déroulée, le mien pas encore. Je n’étais donc qu’un petit Genin à cette époque. Un homme qui n’avait aucune importance au sein du village. Pareil dans le clan Yamada. Cela changera après l’examen, mais à ce moment, au lieu de me conseiller de me reposer et de me préparer pour le combat à venir, on m’envoya chercher un cadeau pour une cousine qui aura anniversaire prochainement. Je ne savais même pas quoi prendre. On achète quoi à une fille ? Des fleurs ? Pas pour un anniversaire. Une bague ? Non plus. Un poney ? Elle n’a plus huit ans…
C’était donc en tirant légèrement la gueule que je me rendis dans un magasin de vêtement, me disant que c’était dans ce genre de lieu que j’avais le plus de chance pour trouver quelque chose. Mais je ne me sentais pas tout à fait à l’aise ici, entouré par tous ces beaux vêtements et des filles me regardant bizarrement. Remarque, je ne portais qu’un pantalon bleu, ouvert au niveau du genou, et un t-shirt blanc, en plus de pieds nus. En même temps, nous étions dans le désert, et je trouvais plus qu’agréable le doux contact du sable sur ma peau. Peut-être parce que les Yamada sont des nomades du désert, et que j’avais donc été bercé depuis ma tendre enfance au gré de fins grains ? Mais au moins, je n’avais pas besoin d’habits spéciaux pour supporter la chaleur, car je la manipulais. Des gouttes de sueur ? Connais pas, jamais eu. Tu es jaloux, toi qui doit prendre trois douches par jour ici ?
Ne connaissant pas les goûts de cette cousine, ni les goûts des filles de manière générale, je cherchais une personne travaillant dans cette boutique. Je l’ai trouvée près des cabines d’essayage, penchée en avant entrain d’ajouter un article sur un rayon. Seulement, au moment même où je comptais lui signaler ma présence en lui tapotant l’épaule, elle se redressa, ayant fini sa tâche. Surpris, ne m’y attendant pas vraiment, mon mouvement de recul un peu tardif fut mélangé à un léger choc contre son dos, me faisant perdre l’équilibre. Comme n’importe qui, mes réflexes me poussèrent à agripper tout ce qu’il y avait à portée pour éviter la chute. En l’occurrence, ma main se referma sur le rideau de séparation, mais cela ne suffit pas, je me retrouvais tout de même sur le sol, accompagné du rideau, face à des pieds et des chevilles nus. Oh oh… Alors que ma tête se levait doucement, je balbutiai déjà quelque chose.
" Pardon, c’est un accident, j’ai pas fait exprès, je regrette… pas… "
Evidemment, au début il y avait la sensation d’avoir fait une boulette, que j’allais me prendre une claque, qu’elle allait m’étrangler. Mais peu à peu, mon regard gagnait du terrain, et un autre sentiment montait en moi. Des chevilles aux genoux, des genoux aux sous-vêtements, en passant par le ventre à la dépression somptueuse au centre, en allant aux épaules fines pour finalement terminer sur un visage nouveau. Si je n’étais pas tombé, je n’aurais jamais vu ce spectacle. Malgré les quelques marques, notamment de brûlures, elle était plutôt mignonne. Etait-ce parce que je n’avais encore jamais rien vu de tel ? Je faisais allusion à la couleur de sa peau, plus blanches que celle à laquelle j’étais habitué. Elle, elle n’était pas accoutumée au soleil du désert. Etait-ce le charme de la nouveauté, ou son charme à elle ? Mes doigts se serrèrent sur le rideau sous moi. Finalement, j’étais bien content qu’il n’était plus à sa place lui. Quoique, les autres filles du magasin tournèrent leurs yeux vers moi, comme si elles allaient me crier dessus, me sauter dessus. Il faudrait peut-être que je modifie la fin de mes paroles, si je ne veux pas que mon espérance de vie s’amenuise fortement.
" En fait, c’est à cause d’elle, elle m’a bousculé… "
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| | (#) Sujet: Re: Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) Ven 3 Mai 2013 - 13:55 | |
| Autant l’avouer, je ne m’étais jamais retrouvée en sous-vêtements devant autre chose que mon miroir. La plupart des filles vous diront que de toutes manières, elles n’avaient aucun intérêt à se montrer en sous-vêtements, car elles sont trop grosses, trop mal formées, trop imparfaites : bref, de faux complexes, la plupart du temps dans le seul but de ramasser des compliments et qui, en plus, est totalement faux. Un homme reste un homme, si la femme en question n’est pas obèse ou juste dégueulasse, il sera ravi de se rincer l’œil. Pour ma part, je n’étais pas spécialement complexée par mon corps. A vrai dire, je m’en fichais juste, ce qui aide à l’acceptation de son physique. L’explication vaseuse du Sunajin me fit sourire. Pour toute réponse, je m’abaissai, ramassai le rideau et, le remettant, lui dit :
- Attends-moi. Pour la peine tu me paieras mes vêtements.
Je finis d’essayer la tunique blanche que j’avais, et, voyant qu’elle m’allait, décidai de l’acheter sur le champ. Je ne passerai pas une minute de plus à subir la chaleur étouffante de ce désert. En sortant, ce fut avec plaisir que je retrouvai notre délicieux voyeur, qui m’attendait comme je lui avais demandé. Plutôt beau, il semblait accommodé à la chaleur du désert, vu qu’il ne semblait ni suer ni même avoir de traces de rougeur. Alors que moi, je passais mon temps dans les bains pour tenter de me rafraîchir. Je suppose que vivre ici nous oblige à être habitués au soleil. Ou alors, peut-être qu’il possédait un étrange pouvoir lui permettant de ne pas avoir chaud, qui sait ? Je ne l’avais pas vu se battre, j’ignorais donc ce dont il était capable.
Sans réellement lui laisser le choix, j’indiquai à la vendeuse que ce serait le grand blond à mes côtés qui allait payer pour mes achats, en même temps qu’il paierait pour les siens. J’avais, après vérification, pas pris la tunique la moins chère du magasin, mais qu’importe. Voir mon corps a un prix… Enfin, façon de parler… Bref. Au dehors, la chaleur était tout aussi étouffante, mais je me sentais plus légère, plus fraîche, et moins compressée que dans mes vêtements habituels. Même si être habillée de blanc était étrange, préférant habituellement les couleurs sombres telles que le noir, le violet ou le bleu foncé. J’attendis le Sunajin devant le magasin, et il me rejoignit rapidement. Je souriais chaleureusement, comme à mon habitude.
- Merci pour cette tunique, je l’adore ! Au fait, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Krystal ! Je suis de Konoha, je suis ici pour l’examen ! Mon combat a eu lieu plus tôt dans la journée !
S’il était observateur, il aurait sans doute remarqué les marques de brûlures encore présentes sur mon corps, faites par la technique impressionnante de Saibogu Udo. Semblant maîtriser la technologie, le colosse m’avait causée bien du souci, tant son ingéniosité et son courage avait mis à mal beaucoup de mes techniques. Mais j’en étais finalement sortie vainqueur, grâce à ma plus puissante technique de Genjutsu, une prison de torture mentale. Cela me fait penser qu’il faudra que je prenne des nouvelles de mon adversaire dès que possible. Depuis notre première rencontre à Konoha, je n’avais plus eu de nouvelles en dehors de ce combat. Mais je l’appréciais, cet Udo…
Extirpée de mes pensées par la nouvelle personne marchant à mes côtés, je le regardai un instant. Il n’avait absolument rien à voir avec Udo. On se fait souvent des idées lorsque l’on ne connaît pas un village. J’imaginais les Sunajins tous comme Udo, des grands hommes forts imposants. Certes, il était grand, mais était beaucoup plus mince, beaucoup moins musclé, et il était blond. Presque l’exacte antithèse du Saibogu.
- Et toi, comment t’appelles-tu ? Et que faisais-tu dans ce magasin ? |
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| | (#) Sujet: Re: Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) Sam 4 Mai 2013 - 0:02 | |
| Attend. Payer ses vêtements ? C’était ça, sa réaction ? Une telle répartie, plutôt étrange. A moins qu’elle ait l’habitude d’être dans cette tenue face à des inconnus ? Et si c’était un piège ? Et si elle faisait ce coup à chaque fois pour obtenir des habits gratuitement ? Cela impliquerait que l’autre employé soit de mèche avec elle. Le rideau se ferma devant moi, alors que je me tournais vers la sortie du magasin. Comme si j’allais vraiment l’écouter. C’était un accident, j’avais rien fait de mal !
Cependant, je sentis comme une tension. Tous les regards de la boutique étaient posés sur moi, des yeux pesants qui me faisaient bien comprendre que je n’allais pas partir comme ça. J’avais l’impression qu’avec un pas de plus vers la sortie, on me sautait dessus. Un soupir s’échappa de ma bouche, j’étais tombé dans un véritable guet-apens boursier. Tu m’étonnes qu’il est rare de trouver des garçons dans ce genre de magasin…
Bon, si déjà j’étais condamné à rester ici, autant remplir mes devoirs et trouver un cadeau pour ma cousine. Je pris quelques vêtements à l’allure potable, ainsi qu’un collier. Enfin, il ne me restait plus qu’à attendre que la demoiselle à l’arnaque bien pensé sorte de sa cabine. Ce qui fut le cas, avec une tunique blanchâtre sur elle, typiquement de Suna. Quoique, je préférais tout de même sa tenue d’auparavant.
Je dus donc débourser à sa place, tandis qu’elle sortait sereinement de la boutique. Seul souci : le prix. Elle n’était pas allée de main morte sur ce coup là. Mon porte feuille se vida en l’espace d’une seconde. Si bien que je dus laisser les vêtements que j’avais choisis, et que je ne pouvais conserver uniquement le collier. Tout ça parce que je l’ai vu en petite tenue ? L’échange était-il réellement équitable ? Je n’en étais pas si sûr. Mais bon, que pouvais-je y faire ?
L’achat fait, je quittais le magasin en espérant oublier cet épisode des plus humiliants, quoique le début fût plutôt agréable. Là, la demoiselle semblait m’attendre. Son sourire m’apaisa quelque peu, mais je n’oubliais pas l’argent qu’elle venait de m’extorquer. Elle me remercia pour la tunique… Avais-je le choix ? Elle l’adorait… Encore heureux, c’est elle qui l’a choisi ! Manquerait plus qu’elle prenne quelque chose qui lui déplait !
Krystal, de Konoha. Il y a peu, nous nous battions contre eux. Heureusement, je n’avais perdu aucun être cher au cours de la bataille, donc pas de rancune de mon côté. Mais peut-être qu’ils n’étaient pas bien vus de tous les habitants. En tout cas, sa nouvelle tenue la rendait déjà plus discrète parmi la foule, bien que son teint fût toujours trop blanc pour la croire d’ici. Je tentais de ravaler mon aigreur pour afficher un sourire et lui répondre avec politesse.
" Et ce dernier s’est-il bien déroulé ? "
Je faisais mention de son combat, évidemment. Puis, cela me permettrait de savoir si les jeunes pousses de Konoha peuvent soutenir la force des notre. Quoiqu’il fallait aussi connaître l’identité de son adversaire, car partout il y a des bons et des moins bons. Ses brûlures devaient probablement venir de là. A moins que le soleil de Kaze no Kuni ne soit si agressant pour quelqu’un qui n’y est pas accoutumé ? Suggestion possible. La demoiselle finit par m’interroger. Mais où sont passés mes devoirs ? J’avais complètement oublié de me présenter. Peut-être parce que ce n’était pas très glorieux que l’arnaqué donne son nom à l’arnaqueur ?
" Kioshi, de Suna comme tu peux t’en douter. J’étais là en quête d’un cadeau pour une cousine, mais suite à notre… échange peu équitable, j’ai dû revenir quelque peu sur ma décision de départ. En tout cas, ça se voit que tu n’es pas d’ici, rien qu’à ton achat unique et rapide. "
En effet, on reconnaissait bien là les touristes. Ils arrivent dans le désert, ils étouffent sous la chaleur et remarquant que certains habitants ne semblent pas souffrir du climat. De là, remarquant les boutiques et le fait qu’ils portent tous des vêtements similaires, ils en concluent qu’il s’agit d’un tissu spécial. Faut dire, c’était l’une des premières rentes du village. Evidemment, la couleur de l’accoutrement et la mode d’ici joue pour l’accommoder au soleil. Mais il n’y avait pas que ça. L’habitude pour la plupart, un don pour d’autres. J’étais dans la seconde catégorie, la plus prisée de tous. Mais bon, la demoiselle allait peut-être se questionner sur mes propos. Peut-être devrais-je développer un minimum ?
" Concernant le climat, les vêtements ont beau aidé, ce n’est pas le meilleur moyen pour que ces rayons brûlant se changent en un berceau chaleureux. Non, la méthode la plus adaptée et la plus efficace est de trouver et de demander à un Yamada. Rien de plus facile pour un Sunajin, mais pour quelqu’un qui ne connaît pas le village… Bonne chance dans tes recherches, Krystal. "
Oui, je n’avais pas précisé qu’elle en avait un sous les yeux. Mais bon, après tout ce qu’elle m’avait extorqué, je n’allais pas lui offrir la solution sur un plateau d’argent. Je comptais bien récupérer mes biens, ou au moins donner une certaine équivalence correcte à l’échange. Quoi de plus normal ? Je lui tournais le dos, feintant ma sortie de scène. C’était la meilleure méthode pour savoir si sa réplique avait fait aussi mouche que sa culotte ou non.
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| | (#) Sujet: Re: Pretty woman, walking down the street ♫ (PV) Mer 5 Juin 2013 - 16:10 | |
| Si l’on m’avait demandée avant de passer l’examen si je pensais qu’il allait bien se dérouler, j’aurais sans doute réponde : « Bien sûr que non ». Cela peut en étonner beaucoup, mais malgré mon apparente sérénité et malgré ce que je peux laisser paraître, la personne en qui je fais le moins confiance est moi. Enfin, en tout cas dans mes capacités. Durant les principales batailles de mon village, et même auparavant, je n’ai fait qu’être une spectatrice, une simple voyeuse qui ne demandait d’ailleurs pas plus. Et mes entraînements n’étaient pas réellement concluants. Alors, au fond de moi, je partais défaitiste à ce combat, mais je fus la première étonnée de ce que j’avais réussi à faire.
Car j’avais gagné. Et je m’étais découverte une facette guerrière, combative et déterminée. Une facette qui m’a beaucoup fait réfléchir, et qui m’effraie autant qu’elle m’impressionne. Car je n’ai été touchée qu’une seule fois dans mon combat, relativement gravement sur le coup. La douleur m’avait un peu faite perdre mes moyens, et j’étais entrée dans un état second. Je n’avais pas perdu le contrôle, pas à ce point, mais je n’avais qu’une envie : gagner, et ce le plus rapidement possible, quel qu’en soit le moyen. Au point d’avoir lancé un ultimatum à l’arbitre. Au point d’avoir mis, ne serait-ce qu’un instant, la vie du Saibogu en jeu.
- Plutôt, oui. J’en suis sortie vainqueur. Comme tous les Konohajins, d’ailleurs !
Je lui souris innocemment et chaleureusement, malgré la petite provocation que j’avais lancée. Rien de bien méchant, au fond, mais quand on connaît la situation politique entre nos deux villages, savoir que tous les Genins de la Feuille en sont sortis vainqueurs était plutôt intéressant.
On le sentait de toute manière déjà morose, le dénommé Kioshi. Il ne devait pas avoir beaucoup d’argent, et je n’avais pas choisi la tunique la moins chère. J’étais une riche héritière, et je n’avais pas prévu de me faire payer cette tunique. Mais on va dire que c’est le prix à payer pour me voir en petite tenue. Même si ça fait un peu fille de joie dit de cette façon.
D’ailleurs, ses propos me faisaient rire. Un Yamada, hein ? J’en avais déjà entendu parler, mais il est vrai que j’ignorais où les trouver. Lui savais, évidemment, mais ses paroles laissaient présager que cette information ne serait pas gratuite. Je lui souriais toujours. Je ne supportais pas la chaleur, alors si quelqu’un pouvait régler efficacement mon problème…
- Sinon tu n’as qu’à me dire où en trouver, ce sera plus simple ! Tu me dois bien ça, non ?
Non, bien sûr qu’il ne me devait pas ça. Il venait de me payer mes vêtements… Alors bon, il ne me devait plus rien. D’ailleurs, avoir vu ce qu’il a vu n’avait pas ce prix-là. Mais bon, attendons la suite. Il rendra peut-être mon voyage agréable, après tout ! |
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