Le soleil était à son zénith depuis quelques minutes maintenant... Une douce chaleur régnait dans les rues de KiriGakure. Celle-ci caressait ma peau, cette agréable sensation suffisait pleinement à me rendre heureuse, à me sentir vivre. Un vent léger s’engouffrait dans les allées. Aucune mission n'avait été prévue pour moi, et je dois dire que ça me soulageait de le savoir. Mais même si j'aimais prendre mon temps, le temps de vivre, il y avait toujours une chose qui passait avant ça, manger. En effet, il est souvent dit que manger c'est vivre. Et c'est donc dans le but de me restaurer que je pris la route en direction du centre ville pour m'y restaurer. Soudainement, une détonation assourdissante se fit entendre. La populace qui se trouvait dans la même rue que moi se figea, elle cherchait visiblement à comprendre la source de ce vacarme tandis que je continuais ma route. Lorsque soudainement, j'aperçus par dessus les habitations une dense fumée noire s'échappant vers le ciel. Il ne me fallu pas beaucoup de temps pour comprendre d'où cela pouvait bien venir. Kiri était attaqué, mais pas n'importe où, tous Shinobis quelque peu digne de ce nom avait comprit qu'un attentat avait eu lieu à la prison. Mon regard passa en revue l'allée où je me trouvais. Visiblement, je n'étais pas la seule à avoir comprit qu'il ne s'agissait pas là d'un affrontement entre deux Kirijins mais une atteinte au village. Hélas, les habitants se ruaient partout, tentant de se cacher le plus rapidement possible dans un chas sans commun. Ils n'hésitaient pas à se marcher les uns par dessus les autres dans le seul but de survivre... Telle est l'espèce humaine.

J'avais moi l'avantage d'être une Gekei, je le savais maintenant, mon instinct animal me faisait garder le sang froid. D'ordinaire disciplinée à ne pas se montrer en démesure, la scène qui se déroulait sous mes yeux en cet instant précis me mettait hors de moi. Était-ce là tout ce dont les habitants de KiriGakure étaient capables ? S'entre-tuer pour mieux survivre ? Encore faudrait-il pouvoir survivre. C'est alors dans une rage excessive que je joignis mes deux mains en forme de Mudras avant de sauter contre le mur du bloc résidentiel le plus proche, je me mis à courir vers une des extrémités de la rue, je passais en revue tout ce qui m'avait été apprit depuis le jour de mon arrivée au village. C'est alors que me revint en mémoire le parchemin sur lequel était dessinée une carte. Le temps qu'il m'avait fallu à me concentrer pour me souvenir d'où se trouvaient les refuges d'urgence suffit à me faire vaciller de mon mur. Je réussi cependant à me rattraper au tout dernier moment à l'aide d'une féline agilité. Reprenant ma route à quelques centimètres de murs et à une vitesse fulgurante grâce à mon Idou Shunji, il ne me fallut pas longtemps pour rattraper l'habitant en tête du peloton. Je savais pertinemment que leur demander d'arrêter cette cohue et de m'écouter ne fonctionnerait pas. Mais je pris quand même le risque de perdre du temps et de tenter le coup.

Arrêtez-vous, écoutez moi, les refuges sont de l'autre côté. DE L'AUTRE CÔTE. Hurlais-je de toutes mes forces quitte à en perdre le souffle.

CONTEXTE RP :


Vous décidez de vous occupez des quartiers résidentiels, et essayez de diriger le plus de civils à l'abri. Soudain, un petit garçon vient vous voir. « Madame, ma mère est là-bas ! Aidez là s'il vous plaît ! » Il pointe alors une jeune femme à quelques mètres, gravement blessée à la jambe qui ne peut plus bouger. Il faut l'emmener voir un médecin, mais surtout il faut être rapide, ce qui ne va pas être facile vu la cohue...

RÈGLES :


• Vous devez absolument résumer vos actions dans un spoiler à la fin de votre post


AUTRE : /