Je n’avais pas de temps à perdre encore, je devais me rendre à la porte ouest du village le plus rapidement possible, sinon je raterai toute chance d’arrêter les criminels et le vieux vendeur qui m’a arnaqué en beauté, je n’arrive guère à croire comment j’ai été aussi naïf, je ne devais en aucun croire un homme sur des paroles en l’air, quoi qu’il fallait avouer qu’il a très bien joué son rôle, le décor de son magasin et son air sérieux et son mécontentement m’ont tous poussé à le croire ajoutons sur cela ses informations précises et sa soi disant enquête qui semblait parfaite et digne d’un détective de premier ordre. Je courrais et je me donnais à fond pour y arriver à temps, tout mon corps transpirait et je ressentais une chaleur énorme tout le long de mon corps, j’enlevai ma cape blanche et je la jetai par terre et j’espérais la retrouver au même endroit en revenant sur mon chemin, et je continuai mon parcours vers le port.

Arrivé à destination, je regardais de tout les cotés essayant de trouver une quelconque action suspecte ou de trouver le vieux qui devrait être normalement avec trois ou quatre hommes entrain de remplir un petit bateau avec des boites en bois qui contenaient des objets précieux, ou la même clique entrain de quitter le port, je continuais de marcher avant d’apercevoir une petite foule qui entourait quelque chose, je mis mon bandeau frontal et je m’approchai pour voir ce qui se tramait et dés mon arrivée je retrouvai l’arnaqueur par terre, je poussai tous ceux qui étaient dans mon chemin et en essayant de le prendre violemment afin de le menacer et en tirer le plus d’informations possible je remarquai qu’il saignait du bras et du torse. Je ne pouvais cacher mon étonnement en ce temps même, et je laissais faire le civil qui essayait de lui fournir de l’aide, car ce monsieur était la clé de ma mission et il devrait tout connaitre et il était de son devoir de me raconter la vérité cette fois, mais avant tout il fallait qu’il reste vivant. Le civil qui était peut être médecin essayer de faire arrêter le saignement, avant de prendre un bandage et entourer son bras et mettre des pansements sur son torse, d’après ces dires, les artères n’ont pas été touché et le criminel a raté de quelques centimètre le cœur, donc le vendeur allait s’en sortir sain et sauf et je pourrais tirer toutes les informations nécessaire pour accomplir cette mission qui a duré assez longtemps alors qu’à première vue je l’ai prise à la légère et je croyais qu’elle était très simple vu que d’autres ninjas n’étaient pas impliqué dans le vol, j’ordonnais tous ceux qui entouraient le vieux arnaqueur de quitter le lieu sous prétexte qu’il était une connaissance et que j’allais le ramener à l’hôpital, et après m’être éloigner de quelque mètres, je le reposai par terre et je m’adressai à lui avec mon ton le plus sérieux.

« Où sont-ils ? Je n’ai pas le temps à perdre et j’en ai assez de tes futilités donc soit bref et dis moi le plus important. »

Le vieux homme mesquin, n’avait pas vraiment la force nécessaire pour parler, mais il était obliger de le faire, mon regard sérieux et froid ferait frissonner n’importe quelle personne et surtout un homme dans son état dont le destin était entre mes mains vu que j’avais le choix de l’emmener à l’hôpital pour le soigner ou de le laisser pourrir ici et mourir à petit feu, il baissa les yeux et me répondit.

« Ils ne sont plus la, ils sont partis, l’un d’eux t’as remarqué sur le toit d’un bâtiment et t’as soupçonné, donc nous avons vidé un peu le magasin pour attirer ton attention et ensuite te tendre un piège. J’étais le seul parmi eux qui maîtrisait des jutsus, et c’était bien moi qui vous a emprisonné dans un genjutsu dans la forêt de la brume pour qu’on ait suffisamment de temps et de partir de la, mais ils m’ont attaqué et m’ont laissé devant le port ...En tout cas si vous les cherchez ils ne sont plus là.»

Je me demandais un instant s’il était toujours entrain de mentir, mais d’après son état il en était pas capable, je continuais de le regarder et j’avais une envie énorme de lui cracher sur le visage, mais j’essayais de me retenir car il a eu ce qu’il méritait, je l’épaulai encore une nouvelle fois et je pris le chemin de l’hôpital qui était dans l’autre coté du village, mais après quelques pas je décidai de l’abandonner dans le milieu de la rue, il ne méritait pas mon affection ni ma pitié et si jamais il restait vivant ça lui apprendra à arnaquer des shinobis qui sacrifient leurs vie pour le bien de ce village. Je revenais donc sur mon chemin pour me rendre la où j’ai jeté la cape et comme je m’y attendais, elle n’était plus là, je pouvais tout simplement dire que cette journée était merdique et que la mal chance m’a poursuivit tout le long de cette mission, une mission qui restera dans ma mémoire vu que c’était la première que je n’arrivais pas à l’accomplir. Je ressentais des regrets et des remords et je me sentais imbécile et naïf, je n’aurais jamais cru me faire prendre de cette façon, moi qui était supposé être intelligent, malin et perspicace.
Je rentrai dans mon habitation et je pris une douche qui était la meilleure chose qui m’est arrivé en cette journée et je commençais à réfléchir au rapport que je devais fournir aux forces du village qui n’allaient surement pas être satisfait.