Un envoûtement ? [PV : Eishiro]

(#) Sujet: Un envoûtement ? [PV : Eishiro] Sam 15 Sep 2012 - 18:47

Spoiler:

Les missions s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Un coup me voilà embarqué dans une traque, un autre, dans une enquête. Je me remettais peu à peu dans le bain et cela faisait du bien de retrouver les bonnes vieilles habitudes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. En effet plus le temps passait plus je reprenais la forme. Une mission de rang A par ci, une de rang S par là et ainsi de suite. Aujourd'hui, j'étais parti pour accomplir un ordre de niveau B. Certes c'était moins impressionnant et moins glorifiant qu'un travail jugé de rang S ou de rang A néanmoins cela représentait toujours un bon défi, même pour un ancien Mizukage. Après tout, il ne faut pas perdre de vue que grand nombre de mes exploits furent accomplis lors de missions de niveau inférieure à celles de rang A. Tenez par exemple, la fois où j'avais fais sauter une crypte avec Kiru, et bah c'était lors d'une mission de rang B ! Ah lala...Un excellent souvenir ! Mais revenons en aux faits je vous prie.

Pour m'accompagner dans cette tâche qui s'annonçait âpre, un genin du village de la brume avait été appelé. Un certain Eishiro. Un inconnu en définitive. Dans tout les cas, on me confiait la vie d'un de nos hommes et je me devais d'en prendre soin. D'autant que comme vous le savez, partir en mission avec un néophyte permettait d'aider ce dernier à engranger de l'expérience. Mais bref, passons. Notre tâche du jour consistait à enquêter et à comprendre qui détruisait les champs d'un agriculteur du pays. Celui-ci avait remarqué qu'à plusieurs reprises dans la nuit, une horde d'étrangers venait massacrer ses cultures. La rumeur courrait que lesdites personnes n'étaient pas consciente de leur méfait. D'après la missive, il y avait donc quelqu'un qui se tramait derrière tout ça. Un homme, tapi dans l'ombre, qui envoûtait ou droguait des villageois histoire que ces derniers aillent faire le sale boulot à sa place.

Après quelques heures à me préparer, je me dirigeai vers les longs tunnels du village, armés jusqu'aux dents. Fil de fer, kunais, shurikens, j'avais en ma possession toute la panoplie du parfait petit shinobi en somme. Longeant les tunnels, je me retrouvai devant un navire, celui qui était censé nous mener vers l'île où vivait l'agriculteur mécontent. Comme d’accoutumé, j'étais venu avec une bonne demi heure d'avance. J'ai beau avoir été malade, avoir frôlé la mort, je n'avais pas changé mais bonnes vieilles habitudes, toujours aussi ponctuel le Shinichi ! Après quelques minutes de patience, un homme arriva. Visiblement il s'agissait du fameux Eishiro, genin de Kiri. Bien. D'un geste de main, je saluai le blondinet. Ceci-fait, je pris les devants.

« Bonjour bonjour. Eishiro c'est ça ? Content de te rencontrer. Comme tu t'en doutes, je suis Shinichi, Kitase Shinichi. Je serai ton partenaire pour cette mission. Enfin, ça aussi tu dois t'en douter... »

Dans le registre : Entrée en matière totalement naze, j'avais fais fort ! Il est vrai que j'ai fais bien mieux – ou pire, au choix – néanmoins là, on entrait facilement dans le top dix des présentations les plus pourries. Cela-dit, qu'importe les banalités. Il était désormais temps pour nous deux d'entrer dans le vif du sujet. Pour faire simple, disons qu'il était temps pour nous de commencer la mission. Et pour cela, il n'y avait pas trente six solutions, nous devions prendre ce fichu bateau. C'est dans ce but bien précis que je lâchai les mots suivants :

« Bon ce n'est pas tout mais je pense qu'il est l'heure pour nous d'y aller. En route l'ami ! »

**Mira** Informations **Messages** : 117 **Rang** : C+

« Monsieur Kouryo, j'ai un message Urgent à vous transmettre »

Hurler un fou qui était dehors en train de me harceler de si bon matin, mais que me voulait-il à huit heures trente du matin ? Un simple message ? Dans ce cas cela pouvait attendre m'étais-je dit dans ma tête en décidant de rester allonger sur mon lit à me rendormir lentement dans les bras de Morphée.
Quelques minutes plus tard je sentis comme un courant d'air froid qui venait tout juste de me parcourir de long en large. Ce qui avait malheureusement réussi à me faire ouvrir les yeux et le hasard avait souhaitait que la vision d'horreur d'un étranger ce fit devant moi, même si je me doutais bien qu'il s'agissait du messager qui hurler dehors.

« Enfin réveiller mon seigneur ? » Disait-il avec un large sourire

Cet étranger était sans doute la cause de ce vent glaciale, mais comment était-il entré ? Cette question me taraudait l'esprit lorsque que j'aperçu le double de ma clé dans sa main, j'avais rapidement fait le rapprochement avec ce maudit régent qui m'avait fait venir dans ce pays tout humide...

« Bon que me veux tu ? Et sois bref par pitié... et si c'est urgent vous pouviez tout simplement m'envoyer une lettre..» Disais-je exaspéré par ces histoires de kirijins tout en me levant du lit...

Celui-ci avait l'air déçu de ma réaction comme s'il s'attendait à autre chose de ma part, mais bon cela ne m'importais que trop peu...

« Vous ne vous êtes même pas énervé sur le mot seigneur qui était là dans ce but... Mais bref passons »» Disait-il avec un large sourire avant de reprendre « Et si vous n'aviez pas la mauvaise habitude jeter votre courrier sans le lire je n'aurais pas eu besoin de venir de force chez vous... »»

Disait-il en se moquant ouvertement de moi.... Mais d'un coup celui-ci devient alors d'un sérieux irréprochable tout un me lisant un document officiel qu'il venait de sortir de son manteau. Il s'agissait donc d'une mission de rang B qu'on venait tout juste de me confier avec un certain prénommé Kitase Shinichi qui devait me suivre lors de cette mission, mais un détail me titilla l'esprit, car d'après son message je devrais être aux longs tunnels du village vers dix heures trente.

« Donc surtout ne sois pas au retard, car ton équipier pour cette mission est une personne importante de ce village et oui il s'agit d'un seigneur de Mizu no kuni ! Bon sur ce je vais te laisser te préparer et au passage il est neuf heures donc dépêche toi un peu ! »
Pendant que celui-ci s'était éclipsé en me laissant comme un idiot en train de me dépêcher de mettre mon armure afin d'être présentable devant ce sois disant seigneur. Il était presque dix heures lorsque j'avais tout juste fini de manger, que je devais piquer un sprint vers le point de rendez-vous, tout laissant ma pauvre porte ouverte, mais les seigneurs du pays de l'eau étaient connus pour être des impatients.

……………….

Une fois arrivée sur les lieux un jeune homme étrange arriva droit sur moi sans même laisser le temps de dire quoi que soit, que celui-ci m'embarqua dans son histoire qui était devenue pour moi un vrai trou noir, car si à Tsuchi no kuni je n'étais pas un exemple en tant que seigneur. Lui il me battait de loin et surtout que j'avais entendu dire que les seigneurs du pays de l'eau étaient quasiment tous vieux et lui il était juste un peu plus vieux que moi sans doute...

N'écoutants plus ce que le jeune homme disait tout en le suivant. J'avais des envies de meurtres en repensant à cette vermine qui avait réussi à me faire venir ici en me faisant croire que j'aurais l'honneur de travailler pour le compte d'un seigneur lors d'une mission politique.
Je levai ma tête et le fixa longuement avec un sombre regard tout en me rapprochant de lui.

« En effet, je suis Eishiro et vous je suppose qu'on m'a mentit et que je ne pars pas en mission pour le compte d'un voyage politique n'est-ce pas ? »
Je soupirais par la suite l'air déçu, car j'avais directement compris que cela ne servait à rien de lui parler de ça, mais s'il n'était pas un seigneur qui était-il en réalité ?

« Donc jouons carte sur table ! Je suis un émissaire de Tsuchi no kuni qui travaille avec chance temporairement à Kiri et vous qui êtes vous et surtout dans quel mission de rang B on m’envoie par-dessus le marché ? »

Disait-il de ton amusé et surtout très agacé par la situation, voir même confus...

[hrp] Je m'excuse d'avance pour ce poste [hrp

Hein ? Un voyage politique ? Mais de quoi il me parle celui-là. Qui a donc pu lui mentir et, plus important, comment a-t-il pu croire une seconde qu’un simple genin irait en voyage politique ? Toutes ces questions restent sans réponse et me taraudent. Je ne sais pas trop où nous en sommes mais un petit débriefing s’impose. Car l’auto-proclamé émissaire de Tsuchi ne sait vraisemblablement pas dans quoi il s’est embarqué. Il n’est même pas au courant de ce qui se passe et pourquoi on l’envoie. Devant un tel tintamarre, je ne peux m’empêcher de plaquer ma main contre ma figure et ainsi d’adopter la fameuse posture du « facepalm ». Mon dieu, qu’ai-je fait à la nature pour que cette dernière m’envoie un compagnon pareil ? Et comment se fait-il que les hautes sphères du village aient envoyé un tel gus alors que ce dernier n’est même pas au courant de l’affaire sur laquelle nous travaillons. Je suis outré par tellement d’incompétence, si peu de professionnalisme. A une époque, il y avait un minimum d’organisation. Depuis peu j’ai la sensation que tout est fait de travers et à la dernière minute. C’est un peu comme si on s’était dit : « Ah bah il faut un gars pour accompagner Shinichi, prenons ce mec là ; Il a le profil et le visage d’un gagnant, ça suffira ! » Eishiro veut jouer carte sur table ? Et bien soit.

« Je suis Kitase Shinichi, Nidaime Mizukage et la mission de rang B dans laquelle « on t’envoie » est la suivante. Lis ça, j’ai la flemme d’expliquer des heures et les informations sont plutôt bien condensées là-dedans. »

A ces mots, je lui donne l’ordre de mission. Peut-être qu’il ne l’a pas reçu – ou alors qu’il l’a reçu mais ne l’a tout simplement pas lu. En tout cas, je ne vais pas répéter ce qui est écrit dans ce bout de papier. Le blondinet a des yeux et il sait lire alors qu’il fasse. Me concernant j’avance dans le but de ne pas rater le navire censé nous amener sur l’île où va se dérouler notre mission. Le voyage n’est normalement pas long donc si le Kouryo a des questions ; qu’il fasse vite. Car une fois arrivé sur place, j’attends de lui qu’il soit exemplaire. Cela implique donc qu’il soit au courant du : « pourquoi nous sommes là » et qu’il fasse du mieux qu’il peut pour ne pas me gêner. Oui, à défaut de pouvoir être utile – ce qui, espérons-le, sera le cas – il a intérêt à ne pas me retarder dans mon travail.

***

Finalement, le trajet a été un peu plus long que prévu mais nous sommes bien sur l'île dont il est question dans la missive. Afin de bien commencer, nous devons d'abord nous rendre sur les lieux du crime, c'est-à-dire les champs saccagés. Là-bas nous trouverons peut-être des indices pertinents. En outre, interroger le propriétaire du domaine peut nous être bénéfique. On nous a affirmé que les fauteurs de troubles sont en proie a une drogue ou à un puissant sortilège, il serait donc judicieux de voir ce qu'en pense le principal intéressé. Selon toute logique, il a vu les fautifs de ses propres yeux, il pourra donc affirmer ou infirmer cette information selon laquelle les coupables sont dans un état second lors de leurs méfaits. Dans de communiquer un minimum avec mon partenaire, je lui explique mes intentions. À lui de voir si ma manière de procéder lui convient. À noter que si elle ne lui convient pas, c'est la même chose, ah ah. Je ne lui demande pas son avis de toute façon. Cela-dit n'étant pas un tyran, je reste poli. De plus, le ton employé comme les mots utilisés ne sont en rien offusquant :

« Allons voir les champs sinistrés ainsi que le propriétaire des lieux. »

Et c'est ainsi que, dans un premier temps, nous allons voir la propriété dévastée. Cette dernière est incroyablement vaste – elle fait aisément plusieurs hectares – mais il suffit de quelques minutes à notre duo pour nous rendre compte de la violence et de la barbarie des vandales.

« Eh bah... Ils n'y sont pas allés de main morte ces casseurs. »

Et compte tenu du chaos de la scène, c'est un euphémisme croyez-moi. De cette scène de crime, il n'y a presque rien à tirer si ce n'est un constat alarmant : les personnes concernées dans cette affaire ont fait preuve d'une violence inouïe. Allons voir l'agriculteur. Peut-être qu'il pourra nous aider un minimum.

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