Journée qui commence vraiment bien. Une lettre dont j'ai dû faire lire par un passant du coin. Bien sur rien de mieux que de menacer un homme pour avoir satisfaction. Cette lettre est simplement une convocation pour un entrainement spécial avec le Kazekage lui-même. Autant être certain, que c'est très intéressant pour moi. Phénix, elle, fut par contre un poil plus perplexe. Pour ceux qui ne la connaissent pas. C'est une petite fille de six ans aveugle dont j'ai eu le malheur d'aider. Après quelques bavures de ma part. Je me suis vue dans l'obligation de garder un œil sur l'enfant. Autant dire que ce n'est pas la meilleure décision qu'a faite le village pour le bien d'un de leur citoyen. Autant dire que la petite est martyrisée jour après jour. Pourtant, elle ne semble pas triste du tout, et même montrer une grande affection pour la grande brute que je suis. Pour le rendez-vous, elle fut comme dans mes habitudes mon lèche-botte qui me suit encore dans les lieux où je vais.

Que je suis content. Je vais pouvoir enfin me mesurer à un Kazekage. Il parait que je ne trouverais pas plus fort dans le village. Enfin, c'est ce qui se dit après ce n'est pas dans toutes les hiérarchies ou l'homme le plus fort et à la tête de la meute. J'ai même des fois vu, des vieux ne tenant quasiment plus sur leurs jambes avoir se rôle. Que des crétins qui ne savent toujours pas que seule la force brute compte dans ce monde. Phénix me rabâchant sans arrêt de ne pas faire de vague et de me rappeler que ce n'est pas un défi, mais un entrainement. Elle commence à me chauffer les oreilles la gamine. Je commence même à me dire que de la trainer derrière avec une corde pour la trainer, serais une meilleure idée. Par chance, pour elle, nous sommes arrivés. Le lieu, un terrain d'entrainement avec une délimitation et un terrain de terre avec quelques petits rochets. Le terrain semble plus un terrain plat qu'un terrain avec obstacles. Un terrain comme je les aime, sans fioriture ou merde inutile.

Face au Kage avec a peine quelques minutes de retard ce qui est plutôt une action positive de ma part, j'arrive face au Kage tout en disant :

Salut me voilà. Autant le dire maintenant. Je suis loin d'être effrayé par ton grade. Je ne sais même pas quel niveau. Et j'ai hâte de le savoir. Aller mec montre-moi ce que tu as dans les tripes avant même que l'on commence un quelconque apprentissage ennuyant à mourir.

Autant dire que les entrainements ce n'est pas mon fort et si je ne suis pas persuadé de l'intérêt que peu procurer le résultat de cet entrainement, c'est sans moi. Quitte à en avoir des problèmes par la suite. C'est donc en position de combat. Laissant au départ une charge de chakra survoler autour de moi. Ce chakra faisant voler, des morceaux de terre se détachant du sol. Un acte ne montrant simplement l'envie de combattre. Me mettant à courir vers l'adversaire avec la gamine sur une de mes épaules. Je sais bien que cette foi autant utiliser toutes mes forces dès le départ des hostilités. Pour cette raison, j'augmente mes muscles ce qui me donne une carrure encore plus grande. Déjà que je suis largement plus grand que des hommes dits grand. Alors maintenant disons que je ne passe pas inaperçue. Ce qui pourtant laisse croire en voyant ma musculature augmenter. Je ne me vois non pas ma vitesse réduire, mais je me vois bien avec une vitesse qui augmente. Le sourire sanguin Montrant, la hâte d'être à l'impact. J'entame avec une tentative de bon coup de poing visant à atteindre le visage.

technique:

Une action irraisonnée. Je le sais très bien, pourtant, je ne peux me résoudre de ne pas tenter le diable au moins une fois. Augmentant ma vitesse, je n'en crois pas mes yeux. Je crois un instant que mon coup va pouvoir toucher le Kazekage sans vrai problème. J'eux tors, à peine j'eu frôlé. L'homme en face de moi se met à avoir une sorte d'armure avec des pointes, et cela tous juste avant l'impact. Le coup fut violent. En tout cas pour moi. Car avec l'impact qui est aussi augmenté par la vitesse que j'ai pris. Mon poing fut plus qu'abimé, pourtant, je sais pertinemment qu'il n'a pas montré beaucoup de ses capacités. Après cela, il prit mon bras et d'un regard sombre avec une aura des plus malsaines. Voilà ce regard dont j'ai tant eu l'habitude. Un sourire provocateur, je laisse sortir de ma bouche un petit « haa » d'un ton grave. C'est peine perdu de continuer le combat. Phénix était à la limite de la supplication de me pardonner de mes actes et cela commence à m'irriter le tympan. Gardant mon poing dans son emprise, il semble attendre une réponse :

Oké, oké mec. J'en ai fini pour la bagarre. Tu veux quel genre d'entrainement ?

Autant qu'il évite le genre d'entrainement de tentouse. Je suis loin d'être un mec que l'on garde chez soit avec une tasse de thé et des petits gâteaux. L'âme guerrière, l'appel du sang, je sens que l'homme en face de moi à certain projet qui semble être vraiment intéressant. Moi un homme plus animal qu'humain. Dans l'idée qu'ils doivent tousses se faire de moi, c'est que je suis un simplet. Pourtant dans cette carapace de brute. Je sais quand l'on cherche à faire quelque chose de moi. Et lui, il a des idées derrière la tête. Rien que ce rendez-vous est ne louche. Même le fait qu'il n'ait simplement fait que prononcer des menaces de m'envoyer en tôle n'est pas logique. Quoi qu'il veuille me faire. Il n'aura jamais toutes les cartes qu'il pensera posséder. Je vis que pour moi et dans cette idéo, me contrôler est exclue. S'il me fait faire ce que j'ai envie, je ne dirais pas non. Pour le reste, c'est une autre idée. Son regard à cet instant ressemble beaucoup à celui de mon père et ce genre de regard ne peut venir que d'un homme ayant vécu beaucoup de combats. Ayant le sang sur les mains, l'instinct de survie. Pourtant dans cette même furie. Il protège un bien qui le dépasse. Un village. C'est vrai que ce que l'on peut ressembler à une même raison. Moi envers Phénix et lui envers son village se peut-être différent. Lui veut surement le bien de son village, comme pas mal de personne qui défend l'intérêt commun du village. Alors que moi envers Phénix, ce n'est simplement qu'un jeu. Une sorte de passade. Elle m'occupe et m'est utile :

Dis-moi. Pourquoi protèges-tu Suna ? Quel intérêt.

Bon, trêve de parole. Puis même si les mots continues, on peut quand même s'entrainer en même temps.