La journée avait commencé comme bien d’autres. Avec une gueule de bois monstrueuse. Une migraine du tonnerre alourdissait les pas de l’Hakushi qui ne souffrait à chaque mouvement. Il avait un peu forcé sur les shots et les jeux. Faut dire que quand une belle blonde…euh…brune…à moins qu’elle était rousse…enfin bref quand un 95D vous propose d’aller laper son nombril rempli d’alcool pour aller chercher un bout de citron entre ses seins, bah vous en venez à adorer le citron ! Mais bizarrement, il semblerait qu’un ingrédient de cette recette donne un sacré mal de crâne. Le citron semblait inoffensif mais comme quoi il ne faut jamais rien tenir pour acquis ! Fruit mortel va ! Plus jamais de citron pour la peine.

Afin de faire passer ce mal causé par l’agrume néfaste, Zabuza était parti en balade. Il avait quitté sa demeure où il avait laissé la…fille au citron avec un petit mot pour lui expliquer que la guerre sonnait à l’étranger et que Kumo l’envoyait combattre. Par conséquent elle devrait quitter l’appartement et l’oublier car il ne reviendrait certainement jamais. C’était ce qu’expliquait le mot qu’il lui avait collé sur l’un de ses…enfin quelque part où elle ne pourrait pas le louper. Il avait quand même une petite pensée pour cette pauvre demoiselle. Il compatissait pour elle d’un certain côté. Il se sentait mal même. Qu’est-ce que ça devait être de ne plus voir ses pieds ! Z’avez pas compris ? Putain mais vous êtes vraiment…restons polis. Un indice : relisez plus haut et cherchez une lettre avec un chiffre. Ça vous aiguillera.

Enfin bref. Le jeune homme se retrouvait maintenant aux Bois nuageux. Il n’avait jamais mis les pieds ici. C’était une première fois. L’endroit n’était pas désagréable. Silencieux. Pas le moindre bruit, pas la moindre personne. L’endroit idéal pour décuver. Alors qu’il comptait s’installer contre un tronc d’arbre, il arriva dans une petite clairière. Paaarfait ! La vision était assez mauvaise mais peu importe. Au moins il serait au calme. Il rejoignit l’endroit, s’allongea sur la mousse et profita en fermant les yeux. Jusqu’à ce qu’il ressente une sensation très particulière qu’il ne connaissait que trop bien. et il savait qu’il ne devait pas affronter ce sentiment. Dans ce genre de moment, il fallait mieux se laisser aller. Il laissa la sensation l’envahir et…le rot s’échappa de ses lèvres en un bruit sourd et continu. Il dura au moins cinq minutes ! UN RECORD ! Quand il eut terminé, Zabuza ne put s’empêcher d’éclater de rire et de littéralement se rouler par terre. C’était un véritable chef d’œuvre qu’il venait de faire ! Il aurait dû l’enregistrer !