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 Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo}

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Suna
Yamada Kioshi
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Message(#) Sujet: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyDim 6 Jan 2013 - 21:55

    Ah, enfin une journée sans mission, sans rien au programme. Mis à part respirer, se lever, s'habiller, manger, se brosser les dents, … Mais vous m'avez compris, rien de spécial. Je commence donc par la seconde tâche, la première étant perpétuelle. Me lever. Quitter ce drap, cet oreiller, ce matelas. Certaines fois, c'était plutôt difficile. Mais pas aujourd'hui. Non, pas aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que je n'avais rien à faire, donc aucun risque pour ma vie. Je n'avais qu'à forger une nouvelle journée de souvenir, sans aucun souci, avec la garanti qu'une autre suivra celle-ci. Peut-être même une suivante ? Qui sait. Pas moi en tout cas. Personne ne peut connaître l'avenir, hormis l'avenir lui-même, peut-être. Devrais-je lui demander ce qu'il me réserve ? Hé avenir, raconte un peu pour une fois, qu'est-ce qui va m'arriver ? Pas de réponse. Tant pis, je commence à avoir l'habitude. Il joue la sourde oreille, à moins que ce soit le muet. Je ne sais même pas s'il a des oreilles et une bouche. A dire vrai, je m'en foutais un peu.

    Me voilà enfin debout. Tiens, ma main a encore le drap entre les doigts. Lâche te dis-je, tu le retrouveras ce soir. C'est bien. Manquerait plus qu'elle ne m'écoute plus. Bon, comme d'habitude, la première chose que je fis, fut de sortir. Voir la météo, le temps, le ciel, la présence de nuage, … Mais comme à chaque fois, pas de nuage. Juste un grand soleil au milieu du bleu éternel. D'ailleurs, je ne me souvenais plus à quoi ressemblait un nuage. Cela faisait trop longtemps que j'étais dans ce désert, trop longtemps que je n'ai pas vu de pluie. Et encore moins de neige. Cela me faisait penser que nous étions en hiver. Pourtant, la température était la même qu'à l'accoutumé : chaude. Enfin, chaude pour les autres, pas pour les Yamada. L'avantage de pouvoir réguler sa température interne. Pardon ? Tu es jaloux, cher voisin qui vient de sortir pour voir le temps qu'il faisait toi aussi ? Je sais, tu n'as rien dit, mais la goutte de sueur qui perle sur ton front parle à ta place. Tu m'envies car je ne sue pas. Dans tous les cas, va vite prendre une douche avant que l'odeur vienne aussi. Ah, il est rentré.

    Je devrais aussi rentrer. Tiens, une lettre dans ma boîte aux… bah aux lettres. Quoi d'autre ? Je la prends, puis je rentre. Ce n'était qu'une fois installé à table que je l'ouvris pour en… et bien en lire le contenu. Saibogu Udo… L'homme aux cheveux rouges de l'avant poste ? Je me rappelle de lui, cela fait quelques jours à peine. Alors, que me voulait-il ? Bla bla bla, bla bla bla… Ah, un apprentissage ? Lui qui semblait plus expérimenté, de part son âge ? Il fallait croire que j'avais fait forte impression. Soit, que voulait-il apprendre de moi ? Le multi-clonage… Héhé, j'avoue que c'est une technique très utile. D'ailleurs, comment sait-il que je la maîtrise ? Ah, il m'avait sans doute vu l'utiliser à l'avant poste, au début de la fête avant que je le rejoigne. C'est vrai, j'avais envoyé un clone me chercher une coupole de saké. Héhé, quand la paresse nous prend. Par contre, je me souviens aussi qu'il l'avait bu, la coupole, au lieu de me l'apporter. Il faudra que je lui donne une leçon à ce clone… Mais lequel était-ce ? Bah, là n'était pas la question. Très bien Saibogu Udo, nous allons voir ce que tu vaux.

    Et ainsi, je me retrouvais sur un terrain d'entraînement en ce début de journée. Celui qui était mentionné dans la lettre. Parce que pour apprendre quelque chose, il valait mieux se voir. Donc voyons-nous ! Ah non, personne. Je devais être en avance. Et bien, pas étonnant, je n'avais rien d'autre à faire. Il s'agissait d'une sorte de terrain vague, aménagé au beau milieu du village, à distance raisonnable des bâtiments, évidemment. De toute façon, ce qui allait avoir lieu n'était en rien dangereux pour les œuvres de nos architectes. A ce propos, n'avons qu'un seul architecte dans ce village ? Toutes les bâtisses se ressemblent. A dire vrai, elles ressemblent à des vases… Faisait-il dans la poterie auparavant ? Remarque, peut-être que les contraintes du désert ne laissaient d'autres choix… Bref, il ne manquait plus que ce Saibogu pour commencer.
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Akimichi Chikin
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyLun 7 Jan 2013 - 3:33

CRICHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. Le bruit d’une nouvelle feuille arrachée, depuis que la guerre était finit il n’avait de cesse de chercher un moyen de devenir plus fort, il avait décidé d’essayer d’élaborer une machine qui permettrait à un shinobi de décupler ses forces et de devenir une sorte de super ninja. Pour le moment les plans de la machine étaient en cours d’élaboration, ce n’était qu’un projet, une volonté. Mais cette volonté était forte, elle était retentissante dans le cœur du jeune genin qui tenait par-dessus à s’améliorer, il voulait avancer et donc quoi de mieux, qu’une super invention dans ce style pour devenir un shinobi plus fort. Même si la théorie était plutôt bonne, enfin l’idée en elle-même était bonne, sa réalisation était bien plus compliquée. En plus le genin avait peur de perdre son temps sur un truc qui ne marcherait jamais alors qu’il pourrait s’entrainer pour devenir plus fort c’était là un véritable problème pour lui, il n’avait absolument aucune idée de comment il allait bien pouvoir s’y prendre pour devenir plus fort. Il existait plusieurs moyens mais qu’est ce qui pouvait être le plus efficace. Il avait mis la main sur plusieurs feuilles de recherches du clan, malgré de nombreuses études personne n’était parvenu à créer un super soldat.

Cependant au détour de ses nombreux papiers l’un d’entre eux disait que le meilleur moyen de gagner en apprentissage était en utilisant plusieurs clones, le principal défaut de cela était la perte de chakra, qui se faisait de manière très important et si la technique n’était pas bien maitrisée l’utilisateur pouvait rapidement se retrouver à court de chakra. Il lui fallait absolument maîtriser cette technique le Kage Bunshin lui permettrait de devenir un meilleur ninja et aussi de réfléchir deux fois plus vite cela ne pouvait être qu’un bonus pour lui. Mais qui pouvait le lui apprendre ? Connaissait-il quelqu’un sachant maitriser le Kage Bunshin ? Un nom lui revient à l’esprit Yamada Kioshi. Le blondinet qu’il avait rencontré à l’avant post de l’oasis, les deux genins avait partagé leur point de vue sur la situation actuelle du village et il était quelqu’un de sérieux mais assez sympathique. Si quelqu’un pouvait être un bon professeur pour le Saibogu, il était certain que cela ne pouvait être que ce gars.

Mais comment contacter Kioshi pour le lui demander, il ne pouvait pas débarquer dans le quartier des Yamadas comme ça et demander à Kioshi de lui apprendre une technique se serait des plus ridicules. Il voulait pas forcer la main du Yamada et arriver à présenter les choses de manière plutôt diplomate en lui laissant la possibilité de refuser si il le souhaitait. Le Saibogu se tourna donc vers l’écriture d’une lettre qui serait remis à un coursier du village en espérant que le blondinet accepte. Dans cette lettre il fixait un rendez-vous aux terrains d’entrainements de Suna, en début de matinée, il espérait que Kioshi s’y rendrait.

Il s’y rendit assez tôt et arrivant avec juste une ou deux minutes d’avance, quel ne fut pas sa surprise en voyant que le Yamada était déjà là, le Saibogu se précipita donc pour arriver à la hauteur de son homologue, histoire de ne pas lui faire perdre patience. Il faut bien le reconnaitre le rouquain était assez surpris que son professeur du jour soit arrivé aussi tôt, il devait vraiment être motivé à enseigner et il faudrait donc que le Saibogu soit plutôt attentif à ce que lui dirais Kioshi, en tout cas le Saibogu était tout ouïe.

-Kioshi je vous remercie de bien vouloir m’apprendre cette technique, c’est très généreux de votre part, je vous appellerais donc Kioshi Sensei pour le moment. Je vous écoute m’expliquez de quel manière fonctionne le Kage Bunshin

Le genin s’assit sur une bûche qui lui servait de chaise haute et écouta avec attention le blondinet parler et expliquer le fonctionnement de cette technique ainsi que la manière de la réaliser.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyLun 7 Jan 2013 - 12:49

    Tiens, voilà que l'intéressé arrive. Il a l'air de se dépêcher. L'enthousiasme ? La hâte ? Aucune idée. Mais ce qui était sûr, c'était qu'il était prêt. D'ailleurs, je me demandais toujours pourquoi moi. N'existait-il pas de Saibogu sachant utiliser cette technique ? Surtout qu'il était bien plus âgé que moi, et disons qu'il était rare de voir une personne d'expérience se tourner vers plus jeune que soi. Mais là n'était pas la question.

    " Bon, maintenant que vous êtes là, commençons. Plus vite on aura fini, plus vite je pourrais… Ah non, je n'ai rien d'autre à faire en faite… Bref. "

    Dans ce monde, nous étions tellement habitués à toujours devoir faire quelque chose, que lorsque ce n'était pas le cas, cela nous sortait de la tête. En même temps, juste après une guerre, il était normal d'avoir plein de tâches. Udo me remercia donc. Encore fallait-il attendre la fin de l'apprentissage pour cela. Il alla jusqu'à vouloir m'appeler Sensei, ajoutant encore plus d'étrangeté à ce moment. Pourquoi ? Disons que je n'avais pas vraiment l'habitude qu'une personne plus âgée me témoigne d'autant de respect. C'était comme si ton père se mettait à t'appeler monsieur. Troublant n'est-ce pas ?

    Mais là n'était pas le sujet. La technique, voilà ce pourquoi il était là, voilà ce qui l'intéressait. Il était déjà installé, prêt à écouter les instructions. Bon, ce sera ma première en tant que professeur, mais on verra bien ce que ça donnera. Commençons par l'utilisation, comment faire apparaître un clone. L'explication des risques viendra ensuite. Une chose après l'autre.

    " Et bien, pour réussir une telle technique, vous devez d'abord vous souvenir de l'académie. L'un des exercices était de créer un clone inconsistant, une image virtuelle. La base est la même. Sauf que pour celui-ci, vous n'aviez utilisé que la vue, il vous suffisait d'imaginer, de voir l'image pour que celle-ci apparaisse. Un peu comme si vous vous voyez à travers un miroir. "

    Bon, cela il devait s'en souvenir et savoir le faire, vu que c'était l'une des conditions pour passer d'aspirant ninja à genin. Cependant, comme il devait s'en douter, le multi-clonage est à un niveau de difficulté bien supérieur. Sinon, on l'apprendrait également à l'académie.

    " Cette fois-ci, il faudra aussi user des autres sens. Si vous voulez donner une consistance à votre clone, vous ne devrez pas seulement le voir pour qu'il apparaisse. Vous devrez aussi écouter ce qui vous entoure, vous concentrer sur les oreilles pour qu'il puisse aussi entendre. Vous souvenir de la sensation du touché, pour que sa peau puisse aussi sentir le moindre contact. L'odeur, la morphologie du nez, ce qui vous chatouille les narines jusqu'à vous faire éternuer. Et enfin, le goût, le sentiment d'avoir une substance dans la bouche, qui excite vos papilles gustatives. Pourquoi tout ça ? Car une personne est caractérisée par ses sens. Or, si vous voulez que l'image virtuelle devienne réelle, il lui faudra ressentir ce que tu ressens, de la même façon que ce que vous ressentez. Ce ne doit pas qu'être une image, mais une personne à part entière. Un clone, un frère, un ami identique à vous. "

    En gros, il fallait faire la même chose qu'à l'académie, mais le généraliser à tous les sens. Que l'image sorte du miroir. Un dessin ne respire pas, ne ressent pas. Un clone si. Voilà toute la complexité de la chose. Mais une fois que l'on a compris le truc, ça va tout seul. Bon, il fallait encore lui montrer les signes. Cette technique ne demandait l'utilisation que de quatre doigts. Les deux index, et les deux majeurs. Le reste du poing restait fermé. La main droite se mettait verticalement, tandis que la main gauche se positionnait horizontalement, donnant ainsi l'apparence d'une croix. Puis, en ajoutant une dose de chakra à toutes mes belles paroles, deux clones apparurent à mes côtés, identiques à moi-même.

    Dans un même geste, nous levions la main vers Udo, totalement synchronisés, et nous prîmes la parole à l'unisson.

    " A ton tour à présent. "


    Spoiler:
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Akimichi Chikin
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyMer 9 Jan 2013 - 1:52

Bon à présent la leçon commençait et Udo devait se montrer des plus attentifs, déjà qu’il était arrivé après son professeur du jour. Celui-ci semblait plutôt heureux d’avoir quelque chose à faire de sa journée, au final cet apprentissage s’avérait donc assez bénéfique pour les deux hommes, occupant le Yamada et permettant au Saibogu de devenir plus fort qu’auparavant. Le Saibogu voulait rapidement réussir à maitriser la technique de multiclonage cela lui permettrait d’aller de l’avant de l’avant et d’être bien plus fort que présentement. L’envie du rouquain de progresser était réellement grande et il avait pensé que ce serait moins chiant d’apprendre avec le Yamada plutôt qu’avec l’un de ses congénères. Et puis les réflexions et explications du Yamada serait sans doute pour lui une véritable mine d’or. Lorsqu’il avait rencontré le blondinet, Udo avait immédiatement remarqué que son camarade genin avait un peu de jugeote, il savait réagir et s’expliquer de manière concise. Le Saibogu connaissait beaucoup de personnes intelligentes mais bon nombre d’entre elles, avait tendance à se perdre dans leurs divagations et au final, ils étaient les seuls à comprendre leurs propres réflexions. D’une certaine manière le colosse avait mis une pièce sur Kioshi pour expliquer de la bonne manière qui soit, en quoi consistait cette technique.

Il expliqua que pour cette technique, il fallait d’abord se rappelé de la technique de l’académie qui était le Henge no jutsu, une technique permettant de matérialiser un ou plusieurs clones inconsistant, cette technique était régulièrement utilisé par Udo, elle permettait de faire diversion et de tromper l’ennemi. Son principal défaut était que son inconsistance, ne permettait nullement d’attaqué l’adversaire, ainsi il était difficile de profiter pleinement de cette technique, cependant si il arrivait à matérialiser son clone pour en faire un Kage Bunshin, il pourrait bénéficier d’une panoplie de technique bien plus varié qu’auparavant et avoir une dimension bien plus tactique. Il écoutait attentivement les remarques du blondinet.

D’après son professeur du jour les deux techniques de clonage avait de grosse similitude, il fallait simplement se concentrer sur l’éveil des différents sens, le Henge jutsu, consistait simplement à faire voir un clone, en quelque sorte c’était simplement un genjutsu. On devait au final passer d’une illusion à une matérialisation. Au lieu de croire simplement au visuel, il fallait que ça passe par une matérialisation complète. Udo tenta une première approcha et matérialisa un clone cependant celui-ci devient très vite transparent et finit par se dissiper au bout de 1 ou 2 secondes. Le Saibogu retenta l’expérience une seconde fois, cette fois-ci le clone était plutôt stable cependant un des bras faisait une sorte de scintillement comparable à une ampoule sur le point de grillé, c’était assez déroutant. Il mit donc un peu plus de chakra au niveau du bras de son clone mais cela aboutit à un déséquilibre si bien que le clone se dissipa. Pour sa troisième tentative, le rouquain réussit enfin à faire un clone stable cependant il avait entendu dire que le Kage Bunshin, consistait à invoquer plusieurs clones. Udo s’empressa donc d’invoquer un clone supplémentaire, non seulement il n’y arriva pas mais en plus cela dissipa le premier clone. Au moins il avait compris les bases de la technique, c’était en tout cas ce qu’il pensait.

-J’arrive à peu près à matérialiser un clone, mais si il a du mal à garder sa consistance. Mais comment faire pour en invoquer plus d’un là est mon problème je n’arrive pas à stabiliser mon chakra.

Les conseils de Kioshi avait jusque-là été plutôt utile, a vrai dire le Saibogu était impressionné par la manière dont ses explications étaient claires et précises, c’était tout bonnement incroyable. C’était aussi une chance que le genin utilise aussi souvent le Henge no jutsu. Il espérait pouvoir continuer à maitriser la suite de la technique assez rapidement.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyJeu 10 Jan 2013 - 21:21

    On dirait qu’Udo apprenait vite. A dire vrai, sans professeur et sans explication, il y serait aussi parvenu. Bon, avec plus de temps, probablement pas aujourd’hui. Mais vu la facilité qu’il venait de montrer pour trouver le bon bout, il aurait réussi à maîtriser cette technique. Peut-être qu’on y mettra pas la journée, quoi que, cela ne me dérangerait pas plus que ça. Le fait d’aider un camarade est toujours bien vu des autres habitants. Il améliorait ses capacités, j’améliorais mes relations. On y trouvait chacun notre compte. Cependant, vu qu’il allait plus vite que prévu, il me fallait commencer les préparatifs du test final dès à présent.

    " Quel est votre met favori ? "

    Oui, je l’interrompais dans ses tentatives, avec une question qui ne semblait rien avoir avec son entraînement. Mais il en comprendra la raison bien assez tôt. Une fois la réponse fournie, et qu’il reprenait ses tentatives, mes deux clones de tout à l’heure quittèrent les lieux. Evidemment, comme ils étaient moi, ou moi eux, je savais ce qu’ils allaient faire. D’ailleurs, il fallait que ce soit eux qui le fassent, sinon le test ne fonctionnerait pas. Mais avant de parler de fin, occupons nous d’abord du milieu. Le présent avant le futur.

    L’observation, j’observais Udo dans ses tentatives, à l’affut de ses faux pas, afin de pouvoir, le cas échéant, le remettre sur la bonne voie. Il avait compris le principe. Un clone inconsistant n’abuse que la vue, mais rien d’autre. N’importe quel sens, hormis la vision, pouvait démêler le vrai du faux. Le toucher et le goût ? On passe à travers le faux. L’ouïe ? Il ne produit pas de son. L’odorat ? Il n’a pas d’odeur. Or, le multi-clonage consiste en le fait de créer de parfaites répliques, que personne ne puisse savoir lequel est l’original. La technique de dissimulation ultime, la technique qui trompe tous les sens. A part le sharingan peut-être, mais aucun Uchiwa ne viendra le confirmer, vu qu’il n’y en a plus. Et c’est tant mieux !

    Je continuais à observer, jusqu’à ce qu’Udo arrête ses tentatives pour me demander conseil. Car ce n’était qu’à ce moment là que je devais intervenir. Avant, c’était l’étape de découverte, de recherche. Il devait trouver par lui-même le fil qu’il devait suivre, et arpenter ce chemin jusqu’à tomber sur un obstacle ou sur la ligne d’arrivé. Dans le cas où l’obstacle est une impasse, c’est au professeur de faire apparaître une porte. Et voici la porte du problème d’Udo :

    " Le problème ne provient pas du chakra, il vient de vous. Vous vous empressez trop. Sitôt le bras s’était mis à clignoter que vous avez ajouté une dose de chakra pour essayer de rétablir le souci. Et qu’en était le résultat ? La hâte n’est pas toujours la solution. Les clones sont vos répliques, ils sont vous. Si vous ne gardez pas votre calme, ils réagissent de la même façon. Or, le chakra n’est qu’une facette de l’âme. Un chakra n’est stable que si son utilisateur est calme. Si vous voulez que ce flux circule normalement, il vous faut garder votre sang-froid. Prenez votre temps, respirez profondément, et retentez encore une fois. Mais calmement, nous ne sommes pas pressés, alors ne vous pressez pas. "

    Le chakra circule en tout être, à la façon du flux sanguin. Or, le moindre état d’âme peut faire varier la circulation du sang. Par analogie, le chakra possède les mêmes propriétés. Une instabilité prouve un certain empressement. Peut-être la hâte de réussir cette technique ? Ou la panique de voir le clone disparaitre ? Je l’observais, j’avais vu ses réactions lors de ses tentatives. Le clone au bras bizarre, il n’avait même pas pris le temps de réfléchir dessus, ajoutant une couche avant qu’il ne disparaisse, avant que cet état ne se propage sur tout le clone. De même pour sa dernière tentative, il n’avait même pas pris la peine de vérifier si le clone était réel qu’il s’était empressé d’en créer un autre. Si le cœur accélère subitement, le flux sanguin en fait de même. On peut supposer une similitude pour le chakra.

    A présent, voyons voir comment se débrouillera Udo face à cette nouvelle contrainte. L’excitation est normale dans ce genre de cas, j’étais moi aussi pressé de voir mes sosies. Je me souvenais même l’avoir caressé le visage, pour m’assurer qu’il était réel. Officiellement, c’était ce que je racontais. Officieusement, c’était encore un clone inconsistant et j’étais passé à travers, me retrouvant ridiculement au sol. Oui, la version officielle était meilleure, de mon point de vu en tout cas…
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Akimichi Chikin
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyVen 11 Jan 2013 - 0:26

Le Saibogu avait désespérément essayé pendant un long moment de réussir à matérialiser son clone, ses progrès était plutôt bon en tout cas c’est ce qu’il estimait. Il avait tenté de comprendre et d’appliquer ce que lui avait dit Kioshi, ce dernier l’avait d’ailleurs beaucoup aidé dans son avancement. Selon Udo le fait de bien savoir maitriser la technique du Henge était une base primordiale et obligatoire pour pouvoir bien avancé dans la réalisation d’un bon Kage Bunshin, il était parfaitement conscient de ce que pouvait lui apporter cette technique. Dans tous les cas il était clair qu’il devrait un fier fier service au Yamada qui pour ce coup assurait bien au-delà de ses espérances. Celui-ci avait su le guide de manière subtile mais efficace afin de pouvoir lui montrer la voie qui ferait de lui un shinobi encore plus puissant que présentement. Le rouquain était pressé d’avancer, pressé de montrer de quoi il pouvait être capable, il était tout à fait ravit de ce qu’il était en train d’accomplir. Certains se seraient sans doute retenu de demander de l’aide à un autre genin qui plus est à un qui le connaissait à peine. Sur ce coup il fallait bien l’avouer, le colosse y avait été un peu au feeling et pour le moment il n’était pas déçu quand il voyait les progrès et l’avancé qui avait été accompli.

Le Yamada avait posé une question au début de l’exercice, cela avait été fort troublant pour le genin qui n’avait tout simplement pas vu le rapprochement entre cette question et sa faculté à pouvoir apprendre et acquérir cette technique. Ce dernier supposait d’ailleurs un test de concentration venant de son professeur du jour, peut être que si Udo n’était pas totalement concentré et investit sur sa mission alors celle-ci ne pourrait absolument pas avancer. Après tout maitriser une technique que tu ne pourras pas utiliser en combat à cause de la pression et de la nervosité était tout bonnement inutile. Pire encore, elle pouvait représenter une gêne et un handicap pour ses partenaires, encore une fois c’était là une bonne raison de s’appliquer, le genin au manteau rouge ne tenait pas à devenir responsable de la mort de ses camarades car il n’aurait pas su contrôler ses nerfs, cela lui était impossible et par la suite cela pouvait même devenir insupportable. Il avait tout de même répondu à la question par des sushis.

En ce qui concernait le problème de circulation de chakra Kioshi expliqua que c’était l’empressement d’Udo qui était la cause de tout cela, il tenta d’expliquer au Saibogu que l’empressement n’était pas toujours la meilleure façon d’agir et qu’il fallait faire les choses avec plus de sérénité. Le rouquain se mettait peut être un peu de pression en voulant devenir plus fort et en voulant se dépêcher d’agir pour le village. Même si cela occasionnait certaines défaillances, il était assez fier de ça, il se montrait ambitieux mais si sa tendance à aller de l’avant allait lui jouer des tours, il pourrait même mener d’autres ninjas au suicide, cela risquait d’être vraiment compliqué pour la suite des évènements. En général la question du chakra était peu importante pour les Saibogus qui misaient avant tout sur leurs inventions. Mais ici ci cela pouvait permettre la stabilisation des clones, cela devenait une donnée importante.

-Je vois c’est donc ma trop grande envie de bien faire qui me fait foirer dans ma précipitation. Et je dois me concentrer plus sur les détails plutôt que sur ce qui serait grossier.

Le genin se concentra et créa un clone, il ne fallait pas se précipiter en tout cas, il fallait étudier calmement le clone, les deux Udo se regardèrent en même temps. Puis ils crièrent en même temps « Shifumi », tout en se reculant chacun, c’était comme si ils étaient un homme et son reflet, les deux firent pierre et se tapèrent dans la même comme si il se checkaient. La vue était ok, l’ouie était ok, le touché était ok.


-Tout semble être bon Kioshi sensei, quel est la suite ?
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptyVen 11 Jan 2013 - 1:21

    Sushi, alors sushi ce sera. Tandis que Udo continuait son entraînement, mes clones s’en allèrent dans le village, parcourant les ruelles à la recherche d’un restaurant de sushi.

    " Hé, et si on en achetait aussi pour nous ? "

    " Tu es fou ? C’est pas notre argent, ni notre mission d’ailleurs. "

    " Mais si. Nous sommes le vrai et le vrai est nous, donc c’est autant son argent que le notre. Et puis, tout travail mérite salaire, toute mission débouche sur une récompense. "

    " C’est vrai… Je dirais même plus : c'est pas faux."

    Pendant ce temps, le Saibogu appliquait à la lettre mes directives. La différence était fulgurante. Au lieu d’agir, il réfléchissait, prenant le temps d’utiliser ses yeux avant ses bras. D’ailleurs, cela semblait fonctionner. Les grains de sable que faisait voler le vent ne traversaient pas l’actuel clone, mais restaient plaqués contre ses vêtements. Il arrivait à parler, les mouvements de ses mains étaient audibles également. Ok, mais je n’irais pas jusqu’à vérifier le goût. Mon rôle était de lui apprendre la technique, pas à jouer l’inspecteur.

    En tout cas, il semblerait qu’Udo avait enfin fini par comprendre le truc. A ce propos, peut-être qu’il envisagera plus souvent le calme à la hâte à l’avenir ? Car seul le calme permet une parfaite observation de la situation, afin de choisir l’option la plus adéquate à ce cas. Peut-être… On verra bien, si cet entraînement avait changé son opinion face à cela. Mais l’entraînement n’était pas encore fini, il manquait une dernière épreuve à passer.

    " D’abord, parlons des risques de cette technique. Votre chakra se répartit équitablement entre chaque clone. Donc, si vous en avez un, vos réserves seront diminuées de moitié, ce qui risque de vous affaiblir. Faites donc attention à ne pas créer trop de clone, ou vous risquerez de tomber rapidement à cours de chakra. Mais il y a bien sûr des points positifs, comme le fait que toutes les informations détenues par vos clones vous reviennent à sa disparition. Ainsi, il est un bon moyen pour servir d’éclaireur sans que vous ne soyez en danger. "

    En parlant d’information, l’un de mes clones venait de disparaitre, intentionnellement, évidemment. C’était pour m’indiquer que l’achat avait été fait et que… mon portefeuille était vide car ils s’étaient également empiffrés ? Espèce de clone ! Pourquoi ils n’écoutent pas simplement les ordres ? Comment ils font dans star wars pour qu’ils obéissent ainsi ? Hein ? Star wars n’existe pas dans Naruto ? Désolé.

    Revenons donc à ce monde dénudé de petit lutin vert sautant dans tous les sens malgré son âge avancé. A ce monde où l’estomac d’Udo prit la parole. Héhé, pas étonnant, après toutes ces tentatives, il avait dû utiliser pas mal de chakra et d’énergie, ce qui se traduit par une faim afin d’assouvir ce manque de nutriment. Venons donc au test final.

    " Pour finir cet entraînement, vous allez pouvoir déguster vos sushis. Mon clone vient d’en acheter… et d’utiliser mes dernières économies… Mais là n’est pas la question. Si vous les voulez, vous devrez d’abord le trouver. Mais avant de partir, écoutez plutôt la consigne : vous devrez rester ici, avec moi. "

    En gros, il devait envoyer des clones à sa place. Et plus il en enverra, plus la recherche sera rapide. C’était bien lui qui me parlait de rechercher Makka, et bien, nous allions tester ses capacités en tant que chercheur. Et ainsi, il découvrira lui-même les défauts de cette technique, car il devra trouver le juste milieu entre efficacité de recherche et nombre de clone, pour ne pas s’évanouir. D’ailleurs, plus il en créera, plus sa faim s’agrandira. L’apprentissage se terminera à la fin de cette partie de cache-cache.
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Akimichi Chikin
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptySam 12 Jan 2013 - 2:14

Visiblement la technique était bien meilleure à présent, Udo resta assez calme et visiblement cela lui réussissait bien mieux, bien sûr ce n’était pas encore la perfection et il y avait encore de gros progrès à faire, son clone n’était pas encore tout à fait solide comme il avait pu l’espérer mais avec de l’expérience cela serait sans doute de mieux en mieux. Déjà il arrivait pour le moment à pouvoir toucher son propre clone. Sa patience finissait par payer au final, patience quel mot détestable pour lui qui n’aimait pas trainer. Il était heureux de pouvoir enfin constater des progrès celui permettrait vraiment d’aller de l’avant et de faire en sorte de devenir un meilleur shinobi, c’est en tout cas ce qu’il souhaitait du plus profond de son âme. Avancer dans la voie du shinobi était pour lui une priorité importante de sa vie, il ne comptait pas faire du surplace, devenir un membre important qui pourrait jouer un rôle au sein du village était essentiel pour lui.

Kioshi continua à lui donner des conseils. Il devait évoquer les gros désavantages de cette technique, il semblait être plusieurs. Tout d’abord le premier problème était la répartition du chakra qui semblait être équitable, il fallait donc y aller mollo pour ne pas tomber à court de chakra et surtout éviter d’en créer une tonne. Il devrait bien prendre ces paramètres en compte afin de ne pas fauter, il ne manquerait plus que ça. L’un des avantages cependant serait de pouvoir réussir à exécuter ses techniques. Kioshi expliqua également que grâce à cette technique il pourrait récupérer des informations bien avant d’arriver au combat, c’était là un très gros avantage tactique. Il pouvait faire l’éclaireur et surtout apprendre deux fois plus vite. Cet aspect intéressait énormément le genin, il pourrait étudier deux fois plus rapidement et concevoir plus facilement. Même dans la manipulation de ses outils et engins, si il avait besoin de personnes pour l’aider dans des manœuvres délicates, il ferait appel à ses clones, c’était véritablement parfait, exactement ce qu’il attendait. Et c’était exactement dans cette optique qu’il avait créé voulut apprendre à maitriser cette technique maintenant il faut bien l’avouer, il commençait à être assez fier de lui.

Kioshi avait cependant une dernière épreuve à lui imposer, c’était plutôt pénible car Udo commença à avoir la dalle, comme pouvait en témoigner son estomac. Le blondinet lui imposa de réussir à chercher à manger en utilisant simplement les clones. Dans un premier temps, le rouquain ne fît rien, son sensei du jour lui avait dit que son impatience était sa faiblesse alors il voulait prendre le temps de bien faire les choses de réfléchir et d’y aller sereinement. Auparavant le Yamada avait demandé quel était le plat préféré du colosse et celui-ci avait répondu qu’il s’agissait des sushis, le clone avait probablement dût aller dans un magasin de sushi des environs. Le genin devait donc quadriller le secteur de manière méthodique de sorte qu’il puisse faire le maximum de chemin possible vers les vendeurs de sushi et cela avec un minimum de clone. Il crée a donc trois clones qui partirent dans trois directions différentes, il avait estimé que c’était la consommation de chakra la moins élevé. S’il en avait pris que deux cela lui aurait pris plus de temps et donc fait consommer plus de chakra. A l’inverse si il en avait pris 4 il aurait mis un tout petit peu moins de temps mais sa consommation de chakra aurait été trop importante et il n’aurait pas pu faire l’ensemble des restaurants à temps.

Ils firent le chemin en direction des restaurants avant que l’un de ses clones ne trouve le Yamada aussi tôt le clone en question en fit un supplémentaire et le désagrégea quasi immédiatement. Le vrai Udo ainsi que les deux autres clones de ce dernier savait où se trouve celui qui avait le repas. Les deux clones devenus inutile se désagrégeaient à leur tour. Le clone restant alla à la rencontre du Yamada possédant les sushis et lui sourit.

-Je t’ai trouvé.

Il n’avait pas fait attention mais c’était la première fois qu’il tutoyait le Yamada non pas un signe de non-respect mais plutôt de reconnaissance pour ce qu’il venait de faire. Le jeune homme au manteau rouge avait apprécié le temps que lui avait consacré son homologue et il partait grandit de ses enseignements.
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Suna
Yamada Kioshi
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Message(#) Sujet: Re: Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} Un Udo, deux Udo, trois Udo... {Saibogu Udo} EmptySam 12 Jan 2013 - 2:53

    Le plus intéressant lors d’un apprentissage était de pouvoir comparer le passé et le présent. Evidemment, dans le cas où l’entraînement finissait sur un échec, le résultat était bien souvent la colère. Quoique, l’on dit bien qu’on apprend de ses erreurs, non ? Cependant, il ne fallait pas prendre cette expression au pied de la lettre. Car sinon, on enchaînera intentionnellement des fautes, ce qui n’aura alors aucune utilité. Hormis des regrets, comme la mort, ou la destruction d’un foyer, ou, plus simplement, la perte de temps.

    Cependant, on pouvait aussi apprendre de ses réussites. Et heureusement, car sinon la réussite ne servirait à rien, et on se contenterait d’échecs. La preuve, je l’avais devant moi. Ce genin, cet adulte aux cheveux rougeâtre qui avait plaidé mon assistance. Preuve de maturité dès le départ, mais durant cette épreuve, il avait encore davantage grandi. Evidemment, je ne faisais pas mention de sa taille. Quoique, je n’avais pas pris la peine de le mesurer à son arrivé, ni à présent, donc qui sait ? Hormis son corps, l’univers, dieu, l’homme qui sait tout, ceux qui le savent, … Ca fait pas mal de monde en fait. Mais là n’était pas la question. Je parlais plutôt du mental, une maturité psychologique.

    Saibogu Udo, son clan était connu pour la création et l’invention de toutes sortes de machines et d’engins. Cette particularité pouvait laisser penser qu’ils étaient tous patients. Car il le fallait non ? Pour étudier tous les mécanismes ? Parce que leurs œuvres ne se font pas en un claquement de doigt ? Du moins, c’était ce que je pensais, avant d’avoir rencontré cet homme. D’abord lors de notre première rencontre, à l’avant-poste, j’avais cette impression d’avoir affaire à quelqu’un d’empressé. Aujourd’hui, j’en avais la preuve avec ses nombreuses tentatives sur les clones consistants. Et là encore, avec cette dernière épreuve. Connaissant ce que j’avais vu de lui, j’aurais pensé qu’il créerait un maximum de clone pour minimiser le temps de recherche, au point de tomber dans les pommes. Pas ceux du pommier d’à côté, les pommes de l’épuisement, un arbre plus dangereux et ô combien plus embêtant.

    Mais non, le Saibogu était là, immobile alors que les consignes avaient déjà été données. Un autre aspect de sa personnalité : il écoutait, il était attentif à ce qu’on lui disait, s’abreuvant du moindre conseil pour l’appliquer directement après. La seule question était si ce nouveau trait persistera, ou si ce n’était qu’éphémère, le temps de l’apprentissage. Je l’ignorais, mais je ne devrais pas tarder à le savoir. Voilà deux fois qu’on se rencontre, et jamais deux sans trois. Remarque, cette expression parait logique, car deux cents trois risque d’être beaucoup. D’ailleurs, j’ajouterais même, jamais trois sans deux. Là, on était encore plus sûr de la véracité de ces propos.

    Revenons à l’homme aux cheveux rouges, voulez-vous ? Mais pourquoi je demande ? J’y reviens qu’importe votre avis de toute façon. Trois, c’était le nombre de clone pour lequel il opta. Un bon compromis entre les capacités et le temps, soit sur l’efficacité. Et les voilà partis, il ne restait plus qu’à attendre. Patienter jusqu’à ce qu’ils reviennent, afin que nous puissions enfin nous régaler. Bah quoi ? L’observation et le professorat consomment également de l’énergie. D’ailleurs, au sourire d’Udo, je pouvais aisément deviner que mon clone avait été découvert. Plus qu’à attendre le chemin du retour.

    Mais le repas n’arriva jamais. Au final, c’était les deux clones qui mangèrent notre récompense, notre satisfaction de la journée. Comme quoi, il n’y avait pas que mes clones qui avaient un sale caractère, ils l’avaient tous !
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