C’est en ces temps-ci que le village de la brume porte bien son nom. Les nimbus matinaux parsemaient la voûte céleste, dissimulant les rayons de l’astre flamboyant de notre système solaire. Un léger brouillard est tombé sur le village caché du pays de l’eau, les citoyens ne sortaient pas trop, laissant la municipalité plutôt flegmatique. Les restaurants, magasins et échoppes étaient presque laissé à l’abandon. En somme, depuis la création de Kirigakure, c’est la première fois que l’adolescent à la crinière opaline voit le village si désert. Si ce n’était pas pour les diverses présences qu’il détecte et les quelques passants dans la rue qu’il a rencontré en rentrant au village, il aurait cru que la cité a été évacuée d’urgence sans que celui-ci soit informé. Malgré le temps d’été, la température a drastiquement chutée, semblable à un temps d’automne. Quoique cela n’ait jamais été un problème pour notre héros au regard vairon, il pense tout de moins aux autres un minimum. Bref, tout cela pour dire qu’au village de la brume sanglante, aujourd’hui, c’est trop calme. D’habitude bruyante et mouvementée, actuellement similaire à une localité fantôme.

À l’intérieur de son funeste logement, l’atmosphère désertique d’un endroit aussi vaste et peuplé qu’est Kiri étant insupportable, le garçon à la scarification se dirigea « sous » la brume sanglante. Car oui, j’ai bien écrit sous. Plus tôt, alors que le Yuuki ne faisait rien dans son petit logement lugubre, quelqu’un est venu cogner à sa porte. Le peu du monde extérieur qu’il voyait de l’entrebâillement des volets de sa fenêtre, soit la bruine qu’avait garnie la région, lui donnait guère envie de sortir à l’extérieur depuis son retour chez lui tôt cette nuit. Dans une pénombre apaisante, diverses pensées occupaient l’esprit du Lutin Argenté. Couché dans son plumard bien pénard, son regard hétérochromique parcourant le plafond sombre d’un point à l’autre. Néanmoins, trois grands coups retentissent. Se levant machinalement pour ouvrir la porte, laissant seulement la moitié droite de son village visible via l’ouverture, il ne dit point mot, jugeant tout simplement la personne qui est venu le déranger en ce matin ardu. L’individu était encapuchonné, muni d’un survêtement obscur et abordait l’un des tristement célèbres masques du Misuto, l’unité spéciale de Kiri en charge des traques et autres corvées assez chiante.

• Yuuki Setsuna, le Nidaime Mizukage vous convoque au siège des épéistes.

Fronçant légèrement les sourcils, il acquiesça silencieusement avant de refermer la porte pour se diriger dans la salle de séjour. Donc, ce Lutin est revenu, pensa-t-il. Ayant rencontré l’homme aux oreilles d’elfe, s’autoproclamant Noble Lutin depuis la nuit des temps, au pays du fer lors de son retour d’une longue mission à l’extérieur du village, il croyait que ce dernier en avait encore pour longtemps. D’ailleurs, il planifiait même faire un tour à Kumogakure selon ses propres dires, histoire de rencontrer le nouveau dirigeant du village des nuages des hautes montagnes. Autre que son attitude digne d’un jeune gamin par moment, prouvé par le bref moment de son addition à la confrérie des Lutins, il le connaissait aussi pour ses illustres talents à l’art du sabre. Celui-ci l’a également appris une technique par pure générosité, jutsu qu’il a maîtrisé en un temps record et dépassé les attentes du second leader de la brume sanglante. Le Sabreur Noir ne savait guère pourquoi son supérieur hiérarchique le convoquait, encore moins si l’endroit en question est le quartier général de l’unité en charge de la protection du Régent. Il spéculait une quête ou une tâche personnelle donné par le Kitase, ce qu’il acceptera avec humilité. Encore drôle, étant Chef des Épéistes, peut-être veut-il simplement lui demander quelque chose de lambda mais ne souhaite pas bouger son derrière de son trône, c’est une possibilité à me pas négliger lorsqu’il s’agit du Lutin Bleu.

Attachant la bandoulière, ses deux sabres bien positionnés à son dos, il sortit de son appartement et se dirigea vers la porte vers la Montagne Bleue, soit le fameux temple. Il pénétra à l’intérieur du lieu de culte, descendit le typhon pour atterrir face à face le gigantesque portique. L’adolescent aux perles céladon et incarnate exposa son bandeau, identification propre de tout Shinobi au service du pays de l’eau, et les immenses portes en pierre s’ouvrirent automatiquement sur un bruit sourd. Arpentant le long tunnel longé de fresques historiques, il arriva finalement au seul lieu de la région où l’air est appréciable présentement. Un soleil artificiel ardent, un zéphyr faisant virevolter les cheveux blafards de notre personnage, une végétation qu’on ne retrouve nullement sur le territoire de Mizu no Kuni. Telle est la beauté de la Montagne Bleue, sans égale. Le lieu légendaire propre à Kiri ; mystique et unique.

Se dirigeant vers le siège des illustres épéistes, il se remémora de la dernière attaque portée sur Kiri il y a quelques temps, juste avant la grande guerre opposant les quatre nations à la déesse des flammes. Une attaque avait touchée Kiri – également les trois autres villages – et par le plus grand des hasards, ou plutôt, en suivant ce que son instinct lui dictait, Setsuna s’était dirigé en ces lieux. Là s’est jouée une poursuite qu’il perdit par malchance. Sa première défaite. Secouant la tête pour chasser ses souvenirs futiles à présent, il l’inclina vers le haut alors qu’il était au pied du bâtiment là où l’attendait son semblable. Pénétrant à l’intérieur du hall d’entrée, le Lutin Martyr fit un signe incantatoire de sa main gauche. Un nuage de fumé apparu et se dissipa rapidement, dévoilant la véritable apparence de notre protagoniste : sa coiffure hérissonnée et ses oreilles pointues. Ses pas sur les dalles de céramique résonnèrent dans ce lieu de pénombre ainsi que ses fourreaux s’entrechoquèrent, créant un tintement métallique. Le Yuuki posa son pied sur la première marche, escaladant la longue ascension jusqu’au dernier étage. Puis, il arriva enfin là et on l’attendait.

Il y était, Kitase Shinichi était là. Mais non, pas seulement lui. Cinq autres silhouettes encapuchonnées, leur visage non visible à cause de leur position dans la pénombre, l’accompagnait. Par leur katana à leur ceinture ou à leur dos, le sabreur devina facilement qu’il s’agissait véritablement des Épéistes, Shinobi qu’il n’avait jamais rencontré ne serais-ce qu’une fois dans sa vie malgré qu’il soit au village depuis sa création. S’approchant lentement, un pied devant l’autre, son regard de jade et de sang se posant sur chaque quidam présent avec respect avant qu’il se reporte sur son supérieur. Il posa un genou au sol et inclina la tête. Ceci est Yuuki Setsuna tout craché, une loyauté sans égale envers son maître.

Sa voix retentit dans les tympans du Yuuki. Son ordre était clair, et il le suivit à la lettre. Se relevant, il faisait désormais de nouveau face à son supérieur hiérarchique ainsi que les Épéistes qui l’encerclaient à un écart assez imposant. Être en présence de personne d’une si grande importance au sein du village de la brume, l’idée de venir en habit n’aurait pas été mauvais. Muni de son habituelle veste noir ténèbres, son pantalon et ses gants de même couleur, notre protagoniste indigène du pays de la neige avait dû venir ici costume. Du coin de son champ de vision sans toutefois quitter le regard océanique du Noble Lutin, il examina les murs, parquet et plafond de l’endroit. Il aurait imaginé le bastion des sabreurs d’élite plus luxueuse et plus adéquate pour des individus qu’il qualifierait de chevaleresques. Le lieu était mal éclairé en soit malgré le nombre de chandelier au plafond non allumé, ne permettant pas à notre héros de bien contempler les détails des fresques parcourant les murs ainsi que les tableaux.

De nouveau, le dit Shinichi parla sur un timbre solennel, ses propos transmirent une réaction horripilation sur la peau du Sabreur Noir. Un frisson parcouru son épine dorsale. Bien entendu, ce n’était pas apparent pour les regards de l’extérieur. Haussant les sourcils, il ne croyait pas bien avoir entendu ce que vient tout juste de lui dire le second dirigeant de la brume sanglante. Lui, le Shinobi solitaire de Kirigakure, élevé au rang d’Épéiste du village ? Il ne s’était pas préparé à une telle nouvelle, un léger entrebâillement était clairement visible sur ses lèvres. Par le passé, l’idée d’affronter l’un de ses légendaires manieur du sabre lui ait souvent passé par l’esprit, voir ce que vaut l’élite du village et comparé sa propre puissance à eux. Mais les rejoindre, jamais il aurait cru ce jour possible. Son attitude esseulée et son arrogance étant les principaux défauts du garçon à la cicatrice pourpre sous son globe oculaire gauche, ce n’était certainement point ce que recherchaient les Épéistes dans leur rang. Et pourtant, le voici à deux doigts d’en faire partit.

Alors qu’il ressaisit ses esprits, le Kitase extrayait d’un magnifique coffre en bois verni une épée d’argent. Le pommeau, la lame, le garde, bref tout était de la même couleur scintillante. Sur un sourire complice, le président de la confrérie des Lutins demanda à son confrère de s’agenouiller comme plutôt, ce qu’il fit sans hésitation. Une simple cérémonie, sobre et classe. Deux petits coups sur chaque épaule du Lutin Martyr sous son véritable jour, c’est-à-dire sans sa transformation. Alors qu’il s’exécuta, un silence religieux régnait en maître, les autres quidams n’esquissant le moindre geste, ni produisant le moindre son perceptible par l’oreille humain. Cette commémoration d’admission était considérée comme étant sacrée.

Suite à cela, l’étiquette respectée et son addition à présent officielle, le Lutin Bleu reprit la parole et expliqua en bref le système de grade au sein des Épéistes. Étant le septième, tout ce qu’il devait faire pour monter en rang n’était que d’affronter dans un combat loyal chaque sabreur qu’il souhaitait détrôner pour obtenir son rang. À la révélation de ce renseignement, son regard vairon parcouru la salle, se posant précisément sur chaque silhouette encapuchonnée présente dans la pièce. Ce simple coup d’œil furtif sur chaque individu venait d’ouvrir une guerre et une atmosphère s'installa illico presto. Non, il ne souhaitait pas être contemplé comme étant le plus faible des épéistes. Il obtiendra le titre de « Second Épéiste » d’ici peu, juste derrière son maître. Et là, il sera satisfait. Malgré qu’il soit nouveau dans la guilde depuis quelques instants, le néophyte venait de marquer sa place au sein des Épéistes.

Poursuivant sa tirade, le supérieur hiérarchique de l’adolescent à la crinière argentée expliqua également qu’il devra choisir un objet sur lequel il devra inscrire le numéro de son rang. Il pouvait toujours bien se le faire tatouer sur le corps quelque part, mais pour le peu de temps qu’il restera au rang de septième Épéiste, mieux vaut rejeter l’idée. Oui, le Lutin Argenté a une confiance absolue que dans peu de temps, il sera à la seconde place. Mais trêve de vérité, il avait déjà choisi l’objet dans lequel le numéro sera gravé et l’effleura de sa main gauche à cette pensée : sa boucle d’oreille. Elle avait été faite par sa défunte sœur, Asuna. Dès lors, il ne l’a jamais retiré une seule fois. Celle-ci est une boule rouge où une longue tresse argentée descend sur son épaule, un peu similaire à une rallonge. Oui, ce sera là que son chiffre sera inscrit. Discret et peu perceptible, comme le souhaitait Setsuna.

Kitase Shinichi lui demanda s’il souhaitait faire le tour du repère qui est maintenant son repère à lui pareillement. Un fin sourire en recoin apparu sur les lippes de notre héros. Cela fait longtemps qu’il n’avait pas ressenti une émotion du genre. Il était heureux, satisfait d’être vu comme l’élite. Peut-être avait-il un besoin de reconnaissance, mais qu’importe au final. Car aujourd’hui…

• Avec joie.

Est le jour que le Sabreur Noir évolue en Épéiste Noir.

Allez, foutez-moi la musique de Pokémon !!

Une salle de réunion, donc. Oui, bien sûr, comme il s’attendait d’une unité spéciale, qu’elle soit amplement moins présente au sein du village comparé au travail des membres du Misuto. Ce n’était qu’une rumeur infondée, mais il avait entendu dire par le passé que les Épéistes avaient une tâche touchant le village respectif à eux. Ce système fonctionne-t-il encore ou bien a-t-il été aboli ? Sauf la protection du Régent de Kiri, il faut reconnaître que le titre en soi n’est que décoration. À l’extérieur, lorsque les autres Shinobis des autres villages, et de la même patrie également, voient un Épéiste, ils y voient souvent de la noblesse et un ninja d’élite. Un certain honneur inspire celui qui possède ce titre, peu importe son rang au sein de l’unité spécial. Le regard vairon de l’androgyne se posa sur son supérieur hiérarchique alors qu’il lui montrait la salle de réunion où, au centre, une large table rectangulaire en bois franc y était posée avec des chaises en ordre analogique. En effet, avec Shinichi comme chef du groupe, il ne fallait pas s’attendre à une table ronde comme dans les légendes de la Grande-Bretagne, radin comme il est.

Refermant la porte, le Kitase emmena notre héros le long d’un couloir où une seule porte se retrouvait au fond de ce sobre tunnel. Le portique n’a rien de spécial, peu importe le temps qu’un individu passe à l’examiner. Pour qu’ils longent un passage aussi long, Setsuna crut que cela devait être une pièce vachement importante. En outre, l’impatience de Shinichi ne faisait qu’accroître la curiosité de notre héros à la chevelure argentée. Or, mariole qu’est le second dirigeant de la brume sanglante, c’était bel et bien une boutade. Le garde-manger… Malheureusement pour le Lutin aux perles océaniques, notre protagoniste resta de marbre face à cette plaisanterie. Cependant, il faut bien avouer que c’est utile d’avoir une pièce réservée à de la nourriture exclusivement. De cette façon, plus besoin de remonter à la surface une fois sous le village. Ou de se préparer un repas, même. Ce siège des sabreurs d’élite possède tout pour que le Yuuki s’y installe définitivement. Vivre à la paisible Montagne Bleue, loin de la vie quotidienne agitée du centre-ville. Sacrilège, ce rêve est à présent devenu réalité !

Choppant un biscuit avant que son agent immobilier referme la porte, ce dernier sembla réfléchir quoi présenter au nouvel Épéiste. Le repère est pourtant gigantesque de vue de l’extérieur, il n’a probablement pas visité la moitié de l’endroit, ne serais-ce que le quart. N’y a-t-il pas quelque chose de plus important que la salle de réunion, comme une pièce où des informations secrètes y sont classées, ou encore, une salle de repos ? Cette réflexion fut coupée nette par les paroles du Noble Lutin, annonçant que le reste étant sans importance et que son confrère aux oreilles d’elfe le découvrira par lui-même. C’est une façon gentille de dire « j’en ai marre » de sa part. Voyant bien que le dit Shinichi hésitait pour la suite de la routine, l’attention de notre héros fut portée sur les cinq autres silhouettes encapuchonnées qui les suivaient depuis un moment déjà. Faisant volte-face vers eux, il les jaugea un instant avant de déclarer sur un timbre fort et clair son désir.

• Que le sixième Épéiste avance d’un pas.

Instant de silence, une quiétude religieuse s’installa dans l’endroit où nos sept personnages se situaient. Il était clair comme l’eau et la roche que, le temps que le Kitase trouve une quelconque idée, le possesseur du duo de catalyseurs de chakra voulait en découdre vite fait avec son comparse Épéiste, histoire de monter d’un rang le jour de son arrivé. Or, l’un d’eux disparu en un nuage de fumé suivit de suite par ses autres compagnons. Ils avaient utilisés le Shunshin pour s’éclipser loin d’ici. Bouche-bé, son regard céladon et écarlate écarquillé et un entrebâillement clairement visible sur sa bouche, il ne revenait toujours pas que l’un des fameux Épéistes venaient de se sauver d’un défi lancé par un confrère. Ces quidams se sont carrément volatilisés de la Montagne Bleue, par peur de mordre la poussière par la main du Lutin Martyr.

• Les… Les bâtards.

La prochaine fois qu’il les voit, il sera certain de tous leur foutre une raclée, pire que celle qu’ils ont eus à leur naissance.

La hargne envahissait l’esprit de Setsuna, à un tel point qu’il commençait à voir rouge. Nan, c’est une blague. Mais oui, quelque part au fond de lui-même, il ressentait la rancune à l’égard de ces quidams qui sont ces nouveaux compagnons. Sans un mot, sans même présenter une seule et même excuse, ils ont tous quittés. C’est quoi, ce rejet ? Pas même foutu d’accorder une simple salutation à la nouvelle recrue. Habituellement, le Lutin Argenté agissait ainsi avec tout le monde dans la vie de tous les jours. Or, par question de politesse, lorsqu’il s’agit d’un truc d’une grande importance similaire à la situation actuelle, il faisait tout de moins un effort. Coupé dans son délire mental, la voix de son supérieur hiérarchique retentit dans ses tympans, lui annonçant que ces bougres doivent partir d’urgence en mission classé de difficulté S. Ses ardeurs calmées, il saisissait parfaitement pourquoi l’Épéiste détenant le sixième rang au sein de l’unité spéciale ne peut allouer le temps d’un affrontement à notre héros. Néanmoins, une explication de leur part n’aurait fait de mal à personne, cette bande quiche.

Terminant sa tirade par un suspens, le Yuuki comprit où voulait en venir le dit Shinichi. Donc, eux aussi étaient envoyés en mission de même rang alors. Habituellement, l’un de ces quidams accompagnent le nouveau dans cette initiation mais pour cette fois, le compagnon de missive du l’Épéiste Noir sera le second Mizukage en personne. L’idée de protester et de demander de faire cette mission en solitaire lui traversa l’esprit mais il se retint, craignant que le Kitase lui fasse la morale à sa façon, c’est-à-dire en faisant le mariole. Il n’appréciait pas spécialement d’être accompagné par quiconque, mais cette-fois-ci, il fera une exception. En outre, il n’avait pas à s’inquiéter d’avoir un gêneur dans les pattes, nous parlons ici bien d’un Kage. Ses preuves ne sont plus à demander, son titre parle pour sa puissance et ses exploits sont reconnus à travers toute la contrée Shinobi… Wait, j’ai rien dit. À pars sa participation à différents événements, il n’a strictement rien fait si ma mémoire est bonne. HRP parlant, je ne peux me souvenir de quelque chose d’utile qu’il a fait. Tout ceci pour dire, serait peut-être temps que tu fasses ta fiche dans les personnages importants du forum, Merwan.

Sans attendre, le Nidaime chercha dans ses poches quelque chose, certainement l’ordre de mission. Après quelques secondes de recherche, il expliqua à notre héros tel un gamin qu’il avait réussi à perdre ce précieux papier. De marbre, les échecs et conneries du premier Épéiste n’étonnait même plus notre protagoniste au regard de jade et de sang. Lui conseillant de retourner au quartier général alors que lui allait retourner au village pour récupérer une copie de l’ordre de mission, il prit son départ tandis que le Lutin Martyr acquiesça d’un signe de tête, synonyme à une réponse positive. Tranquillement, il retourna au repère des Épéistes avec la ferme intention de fouiller de fond en comble les pièces que le Lutin Bleu ne lui a toujours pas présenté. Pénétrant à l’intérieur du hall d’entrée, il passa à travers diverses portes menant à des pièces plus ou moins importantes les unes que les autres avant de tomber nez à nez avec une grande porte luxueuse. Le garçon à la scarification écarlate poussa la grande porte pour y découvrir une grande bibliothèque, plus précisément des archives.

Jackpot fut le premier mot qui passa dans l’esprit de notre héros. L’humain a toujours eu trois désirs en particulier : le désir matériel, le désir de l’acte sexuel et en dernier, le désir de connaissance. Chez notre protagoniste à la chevelure d’argent, il est inutile de spécifier que c’est ce dernier qui est effectivement maître dans sa conscience. À présent, il n’était plus limité aux simples informations offert à la grande majorité des Jônins de la capitale du pays de l’eau. Illico, il ouvrit plusieurs dossiers. Effectif du village, informations étrangères, renseignement secret du village appartenant au Misuto. Bonté divine, ceci est une mine d’or ! Avec ceci, il pourrait presque faire ce qu’il veut avec ça. Il feuilleta de nombreux documents concernant les Shinobis des autres villages – un databook en somme – avant de tomber sur celui d’Aisaka Kira, un Jônin haut placé au sein de la communauté des nuages. Il prit le temps de bien l’analyser, mais rien de nouveau n’était inscrit sur la feuille. Pire : ce document manquait cruellement d’information. Le Yuuki le connaissait personnellement, cela aide évidemment. Mais à voir cela, il se dit qu’il cache bien son jeu, ce Thug.

Rangeant le désordre qu’il avait commis, se disant qu’il jettera un œil sur le reste plus tard, il regarda l’horloge. Trente minutes avaient passées depuis le départ de Kitase Shinichi et ce bougre n’était toujours pas revenu comme l’avait-il dit plus tôt. Se dirigeant vers la pièce de détente, il se coucha sur le canapé et commença à compter les moutons… En priant pour que ce con ne l'ai pas oublié.

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