Un sourire se dessinait graduellement sur mes lèvres à mesure que mes précieuses prunelles parcouraient l’ordre de mission qui venait tout juste de m’être attribué. Quelque chose m’assurait que cette tâche allait s’avéré être très intéressante… Officiellement, il s’agissait de ma première mission en tant que Soldat de l’armée Sunajin et il va s’en dire que j’attendais ce moment avec une impatience plus que marquée. L’occasion en or de mesurer mes compétences à un défi de taille en plus de gagner une petite prime lorsque le travail serait terminé.

Une autre jeune femme m’accompagnerait afin d’exécuter cette tâche ardue, selon ce que disait l’ordre de mission. Apparemment, il s’avérait nécessaire d’être plusieurs pour accomplir cette affaire convenablement. Étant donné que l’objectif était de transporter le plus grand nombre possible de fleurs au village, un plus grand nombre de bras ne pouvait qu’accentuer les bénéfices de l’opération. Surtout que, selon l’écriture sur le bout de parchemin, le nombre de variétés de plantes aux abords de notre destination est impressionnant.

Mon énorme Claymore sur l’épaule, je me mis en marche en direction de la Voie Illusionnée, également appelées les portes du village caché du sable. Ma partenaire pour la mission y était peut-être déjà, qui sait. Mon épée ne me servirait probablement pas au cours de notre tâche, cependant il était formellement précisé que des nids de Frelons, une créature considérée comme étant très agressive lorsque l’on s’approche d’elle, s’y retrouvent en grand nombre. Par mesure de précaution, l’armure de cuir que je portais quotidiennement me serait très utile.

Une fois à destination, mon regard rose se posa sur une jeune femme à la chevelure dorée. Assurément la Kunoichi avec laquelle j’allais coopérer. Je m’avançai vers elle, déposant la lame de mon épée au sol tout en maintenant son manche dans ma main.


« Bonjour, vous devez être la fille du Clan Kawaguchi n’est-ce pas ? Je suis Ōgasawara Agumi, je vous aiderai à effectuer votre mission qui est également la mienne. Ravie de faire votre connaissance, très chère. »

Laissant la jeune femme placer quelques paroles et assimiler celles que je venais de prononcer, je me contentais de sourire doucement et d’hocher la tête.


« Je suis une fille de nomade, je connais bien l’endroit où nous allons. Si vous me permettez, je nous guiderai à travers le Désert Aride. »

Une nouvelle mission attendait la blondinette de Suna qui reçu son ordre le matin même, fraichement levée d'une nuit éprouvante. L'objectif de la journée allait être de réussir a cueillir un maximum de fleurs plutôt rare qui poussait au niveau des Oasis. La Kawaguchi se réjouissait d'une telle mission, pour une fois que ça n'impliquait pas de combattre et de se mener la vie dure qu'elle avait pourtant choisie d'emprunter. Les fleurs, rien que d'y penser, Malaw savait que la journée allait être intéressante et amusante ! Cependant, son ordre de mission stipulait qu'elle ne serait pas seul ce jours-ci. En effet, une des nouvelles recru de l'académie allait l'accompagner pour la cueillette de fleur. Pourquoi être deux pour une mission si banal ? Les insectes la bas étaient-ils si féroce qu'on le raconte ? Quoi qu'il en soit, la kunoïchi se mi en route sans trop savoir ce qui l'attendait exactement, son attention retenait juste le fait qu'elle trouverait des fleurs et cela la mettait d'une humeur plutôt agréable.

C'est donc de si bon matin qu'elle fit route vers l'Oasis d'Eden en direction de Kaze no Kuni, un endroit qui paraissait paradisiaque. La route fut rapide, elle connaissait bien le désert et eut nul besoin de demander son chemin a qui que se soit, même si le dit désert n'était pas si peuplé en ces temps de paix. C'était là, les vertes contrées qui se dessinaient dans le paysage sablonneux, l'Oasis d'Eden était vraiment miraculeux et les fleurs y poussaient en abondance par ici. Elle ne savait pas exactement où trouver sa complice du jour et par conséquent décida de se balader un petit peut, c'était la première fois qu'elle parcourait cet endroit majestueux. Tournant en rond elle se mit a penser.

* Hmpf. Je pense que je suis partie un peut tôt, je vais l'attendre ici, ça me semble l'endroit idéal et je ne pourrais pas la manquer a ce niveau. *

Ce fut l'affaire de quelques minutes avant qu'une silhouette ne se dessine au loin. Se rapprochant doucement, on pu apercevoir que cette silhouette n'était autre que la complice de Malaw qui se faufilait a travers les verte contrées. C'était une kunoïchi elle aussi, elle arborait fièrement une armure de cuir et une étrange claymore sur l'épaule qu'elle rabattu au sol la tenant par son manche et se présenta a Malaw poliment. Elle rétorqua.

« Ôhayo Ōgasawara Agumi, je suis Malaw du clan Kawaguchi » dit-elle en laissant échapper quelques mouvement de sable autour d'elle même, comme pour lui montrer qu'elle disais vrai.

Le ciel dégager et ensoleiller, la mission s’annonçait de bonne augure et l'Ōgasawara qui connaissait apparemment bien cette région lui proposa de la guider, ce qui l'arrangeait parfaitement.

« Très bien ! Partons a la recherche de ces raretés. »

La blondinette se redressa pour adopter une posture enjoué et ainsi suivre La Dame Noire dans cette nouvelle aventure.

Notre premier obstacle : Traverser à pied l’aride désert de Sunagakure. Probablement pas le problème le plus compliqué que nous aurions à surmonter, hélas. Mes connaissances concernant le territoire nous seraient très importantes afin de mener à bien ce pourquoi nous sommes rassemblés aujourd’hui. Un brin d’excitation s’élève en moi lorsque je songe à l’épreuve qui se dresse devant nous. Malgré tout ce qui peut arriver, je demeure confiante. Cette jeune fille me parait être la partenaire idéale pour exécuter notre mission, en plus de sembler sympathique. Peut-être qu’une amitié saura naître de cette coopération ? Mais d’abord, réfléchissions.

Nous, les nomades, avons appris à se déplacer au cœur du désert et à s’orienter avec ce qu’il y a de plus fiable dans ce monde : Les astres. Avez-vous déjà vu le soleil changer de position, du jour au lendemain ? Non. C’est pertinemment pour cette raison que je me fie sur ce dernier pour connaitre ma position notamment ou tout simplement pour savoir l’heure. Il en est de même avec la lune ainsi que les millions d’étoiles qui parsèment la voûte céleste lorsque la nuit tombe. Mon regard se posa sur le ciel, prêt à déchiffrer cette carte vivante.

L’Oasis d’Eden s’avérait être notre unique destination et faire des détours pour s’y rendre n’était pas une nécessité. Au contraire, plus rapidement nous y seront arrivés, plus rapidement nous pourrions nous mettre à l’ouvrage. Il ne nous fallut que peu de temps pour plonger au cœur de cet Oasis dont la végétation abondait.

« En espérant que tout se passe au mieux ! J’avoue ne pas désirer très ardument tomber sur une de ces créatures dangereuses. Rentrer chez nous dans le meilleur des états serait très apprécié. »

Mes iris rosés cherchèrent autour de nous la rouge couleur de ces rares fleurs, mais les feuillages verdâtres se montraient beaucoup trop imposants pour que la tâche ne soit aussi facile. Levant les feuilles à l’aide de mes mains histoire de voir ce qui s’y cachait en dessous, je me mis à la recherche de ces raretés. Blanches, roses, bleues… De toutes les couleurs il y en avait ! Mais pas celle que nous recherchions jusqu’à maintenant. Je relevai la tête, dégainant mon épée au même moment.

« Je vais faire un peu de ménage dans cette broussaille. On n’y arrivera jamais sinon ! Juste un petit peu… »

Quelques délicats coups de lame pour tailler les plus grandes feuilles et on y voyait déjà un peu plus clair là-dedans. Mais il n’y avait rien qui ne puisse nous intéresser. Soudainement, un bruit retentit derrière nous. Des feuilles qui se froissaient… Que se cachait derrières-elles ?

Les deux kunoïchi se mirent donc petit à petit à s'enfoncer dans l'Oasis d'Eden pour accomplir leur mission et trouver ces fleurs. La tâche s'annonçait ardu car elles n'avaient aucun réel moyen de savoir par où commencer les recherches de celle-ci. Les deux complices tournèrent en rond, recherchant inlassablement ces raretés qui savaient définitivement se faire attendre. Peut être prie de nervosité ou d'impatience, l'Ōgasawara dégaina sa grosse Claymore pour débroussailler ce merveilleux habita où résidait toute la faune et la région. La Kawaguchi qui elle, fouillait derrière un rocher tourna la tête en direction d'Agumi quand elle brandi son épée. Malaw, gardienne de ce paysage somptueux ne pu laisser faire la nomade qui s'apprêtait a passer a l'acte. Les fleurs qui jonchait le sol de sable se mirent a s'écarter doucement pour laisser place a une main sablonneuse sortant de parterre. La dite main s'interposa entre la Claymore et la végétation qu'elle allait couper, Malaw teins alors ces paroles.

« Ne fait pas ça Agumi-chan. Ne cède pas a la facilité, concentre toi et on la trouvera ne t'inquiète pas. Tu ne peux pas détruire cette flore ! La plus inutile des herbes a tes yeux est une résidence chaleureuse pour d'autre qui vivent ici. Allez, continuons nos recherches. » dit-elle amicalement.

Le Sunaton de la Kawaguchi s'effacait rapidement de la vue de l'apée qu'Agumi tenait en main pour la laisser libre de la rengainer. Le reflex protecteur de la Kawaguci était le sable et le sera toujours, l'Ōgasawara, ne connaissant pas Malaw aurait pu penser que ce geste était quelque peut brutale mais en réalité c'était la vraie nature des Kawaguchi, le sable, leur protection.

Juste le temps de souffler un peut après cette échapper belle, qu'un bruits suspect venu de derrière les deux kunoïchi se mit a les inquiéter. Des feuillage combattaient entre eux pour laisser place a une truffe, une tête, un chameau. Rien de grave pour les deux camarades, cet animal voulait juste s'abreuver a la source d'à cotée, heureusement.

* Hmpf. Un chameau *

Malaw regarda Agumi quelque peut amusé par la scène et lui conseilla de s'enfoncer un peut plus au centre de l'Oasis.

« Agumi-chan, allons plus au centre de l'Oasis nous auront plus de chance de les trouver ne pense-tu pas ? »

La blondinette se mi a exécuter une sorte de bond pour arriver au cotés de l'Ōgasawara en l'attente de sa réponse.

Une espèce de force retenait mon épée, l’empêchait de terminer sa course. Fronçant les sourcils, je cherchai la source de cet évènement et aperçu une main gigantesque composée apparemment de sable qui maintenait ma Claymore hors de portée des feuilles. Ma tête se tourna vers la jeune femme qui m’accompagnait, ne saisissant pas les raisons qui la poussait à agir ainsi. Ses intentions étaient bonnes, elle le faisait pour préserver la flore ainsi que la faune par la même manière que renfermait cet oasis où nous étions venus chercher les plantes. Lentement, je relâchai l’effort exercé sur mon épée, me résignant à ses demandes. Elle avait raison. Mais j’étais beaucoup trop orgueilleuse pour dire quoique ce soit.


« Comme tu voudras ! »
, soufflai-je simplement.

L’expression apeurée qui avait auparavant empreint mon visage se dissipa aussitôt que j’aperçus la créature qui fit son apparition. Un sourire se dressa sur mes lèvres, rapidement remplacé par un éclat de rire. Cette chose n’avait rien d’effrayant, au contraire. Un vulgaire chameau… Moi qui pensais que nous allions tomber sur une créature malveillante telle qu’un de ces dangereux frelons. Drôle d’apparition. La créature mâchouilla une feuille, puis cracha quelque chose au sol. Mon regard se fixa sur la chose en question. C’était rouge, violet même. LA FLEUR ! Je me retournai immédiatement vers Malaw, lui pointa la fleur mâchouillée par terre.


« Regarde ! Tu sais ce que ça signifie ? Il faut qu’on suive les traces du chameau au travers l’Oasis. On tombera ensuite, je l’espère, sur l’endroit où sont nichées ces ravissantes fleurs ! »


Avec un enthousiasme certain, j’empoignai mon arme et passai aux côtés de la créature poilue dans l’intention de suivre le chemin qui avait une chance de nous mener à destination. C’était facile de suivre sa trace, cette gourmande bête avait mastiqué un grand nombre de plantes durant son trajet et avait également cassé plusieurs branches.

Soudainement, mon pied frappa une pierre. Je perdis l’équilibre, tombant directement dans un buisson qui se trouvait sur mon chemin. Quelque chose frôla ma main… Puis une douleur intense se fit ressentir. L’impulsion de l’agonie me permis de me relever rapidement pour observer mon doigt douloureux. Une… Une piqure!

Je venais de déranger l’un de ces fameux insectes. Le frelon en question donna quelques coups de ses ailes blanches pour s’élever à la hauteur de nos visages. Cette abeille était bien plus grosse que normale… Elle avait la taille d’un animal d’une dizaine de kilos. Il fallait réagir et vite. De ma main disponible, je concentrai une quantité de Chakra pour former une balle d’eau que j’envoyai directement sur le frelon. Malheureusement, cela n’avait eu pour but d’énerver la créature…

La remarque de la kunoïchi était tout a fait pertinente, suivre les traces du chameau. En effet, si le chameau était un fin gourmet de ces fleurs, il n'y avait pas de raison que les deux jeunes femmes ne les trouves pas ! C'est pourquoi, malgré la chaleur qui martelait l'Oasis, elles reprirent de l'espoir.

* Finalement, on va peut-être y arriver ! * se dit-elle.

L'Ōgasawara décida de prendre les devants et empoigna dignement son arme pour suivre les dites traces de l'animal. Malchance ? Ou Maladresse ? La kunoïchi heurta brusquement une pierre au sol qui la fit trébucher mais plus de peur que de mal, heureusement pour elle. La chaleur ou juste sont esprit moqueur, Malaw eut un rictus et éclata de rire, un rire incontrôlé, en espérant que ça complice ne le prenne pas contre elle.

« HAHAHAHAHAHAHAHA »

Très rapidement, son rire s'étouffa d'inquiétude en voyant Agumi en détresse. En effet, dans ça chute elle bouscula une énorme bestiole pas très contente qu'on vienne la déranger. Une douleur se posa sur sa main, suivie d'un gémissement. L'Ōgasawara se releva et sans doute sous le coup de l'émotion eut pour reflex de se défendre et c'était légitime. Quelques mudras suffirent pour qu'une boule aqueuse s'abattu sur sa cible mais hélas sans aucun réel effet. Malaw qui venait de subir un ascenseur émotionnel regardait ce qui se passait d'un air ébahi. Sa réaction fut immédiate après cela.

« AGUMI-CHAN ! ATTENTION ! C'est un frêlon ! Je m'en charge, écarte toi ! »

D'un signe de main, la kunoïchi gonfla ses poumon de chakra Fûton pour en souffler une tige mélanger d'air et de chakra de la taille d'un senbon en direction de l'insecte. Comme ce fut le cas pour La Dame Noir, l'attaque de la blondinette n'eut pour effet que de l'émoustiller, mais c'était tout ce dont elle avait besoin pour poursuivre ça manœuvre.

* Il est distrait, c'est le moment ! Kori Shinchuu ! *

Elle venait de lui lancé un Genjutsu qui avait pour effet de lui faire perdre toute notion environnementale. Le Frêlon, après s'être remit de la distraction que la Kawaguchi lui avait asséné ré ouvrit ce qui lui servait d'yeux et resta immobile comme s'il ne voyait pas les deux Genin qui lui faisait précédemment face. Il se mit a tourner bêtement en rond pensant sans doute pourchasser les deux kunoïchi qui pour lui, s'étaient tout simplement enfuies. Malaw murmura doucement a l' Ōgasawara.

« Il est piégé, vite c'est le moment d'en profiter de passer et traquer ce chameau de malheur. Ne fait pas de bruit et avançons, je te suis, tu te débrouille mieux que moi dans cet art... Mais cette fois ne tombe pas. » dit-elle en étouffant un certain rire.

C'est donc après ce premier bémol que la Kawaguchi succéda de près la gardienne de la Claymore.

Spoiler:

Cette gamine osait se moquer de moi. Que faire… ? Hélas dans les circonstances présentes je ne pouvais absolument rien faire. Le temps nous était compté et cette piqure sur mon doigt commençait vraiment à me faire mal. Ces créatures ne possédaient aucun poison, heureusement, sinon je serais probablement déjà morte à l’heure qu’il est. La jeune fille avait toutefois raison : il s’avérait inutile de perdre notre temps à combattre cette maudite abeille, de toute façon mis à part gaspiller inutilement notre énergie cela ne servait strictement à rien, même si j’aurais bien aimé lui renvoyer la monnaie de sa pièce.

La kunoichi insista à nouveau pour que je passe devant histoire de nous rendre à destination. Non mais elle est malade ? En fait elle voulait que ce soit moi qui se prenne tous les coups, non ? Je préférai ne rien dire et faire comme elle avait dit. Bon, de toute manière, ce n’était peut-être pas son intention. Je suis légèrement paranoïaque, il faut m’excuser. Mon regard se focalisa sur le chemin que s’était frayé l’animal entre les branches et plantes de cette abondante végétation. Nous finirions par trouver, j’en étais persuadée. Prenant mon courage à deux mains, je traversai à pas de course la forêt, tout en faisant attention à l’endroit où je posais les pieds.


« Les traces continuent dans cette direction. J’ai l’impression que nous approchons ! Malgré cela, je n’aperçois aucune de ces fleurs à l’horizon. Continuons de chercher. »


Soudainement, le bruit d’un écoulement d’eau retentit. Probablement un ruisseau qui se trouvait à proximité… Il ne devait pas être bien imposant, si je m’en fiais à ce que mes oreilles percevaient. C’est à ce moment-là que nous arrivâmes devant une toute petite étendue d’eau, comme je l’avais prédit. De la couleur, beaucoup de couleur se trouvait au sein de ces lieux. Les traces du chameau s’arrêtaient ici.

Mon regard scruta les environs à la recherche de la dite fleur. C’est à cet instant là que j’aperçu un spécimen qui ressemblait très étroitement aux descriptions que l’on nous avait refilé pour le bien de la mission. Rouge, au centre violet, en forme de clochette… C’est ça ! Mon doigt pointa la fleur à la blondinette qui m’accompagnait.


« LÀÀÀÀÀÀ ! C’est ça, nous en avons trouvé ! Reste plus qu’à aller les cueillir et ce sera par… »


Un grésillement dérangeant se fit entendre, attirant mon attention sur la gauche. Les Frelons avaient été alertés de notre présence. Peut-être n’avaient-ils pas apprécié de m’entendre crier… ? Merdeeeeeeee. Ma main se glissa simultanément dans ma sacoche ninja, où je récupérai trois kunais que j’envoyai machinalement en direction des bêtes. Il y en avait 5, à première vue. Sans même avant d’avoir vu si j’en avais touché quelques uns, je composai une série de mudras dans l’intention de provoquer une pluie fine. Les gouttes qui touchaient les insectes permettaient de réduire leur vitesse… Cela permettrait surement à mon alliée de profiter de cet avantage pour en toucher quelques-uns.

L'Ōgasawara mena la Kawaguchi a travers l'Oasis d'Eden toujours a la recherche de ces maudites fleurs qui pour le moment restaient introuvable malgré les pistes de chameau qui ne semblait pas porté ces fruits. Après un certain moment de marche, les deux kunoïchi arrivèrent devant une source d'eau de petite envergure. Agumi émerveiller, pointa du doigt une direction que le regard de Malaw intrgué se mit a suivre des yeux, c'était un parterre des fleurs qu'elle recherchaient depuis toute la journée ! Cependant la kunoïchi n'eut le temps de finir ça phrase qui fut interrompu après un grésillement plus ou moins étrange mais si familier : Les Frêlons. Cette fois-ci ils étaient venu en bande rencontrer les deux jeune femmes. Au nombre de cinq, ils se mirent en ligne et pas très content qu'on souille cette endroit sacré a leur yeux.

L'instinct d'Agumi prit le dessus se voyant obliger de leur jeter machinalement, par reflex, trois kunais qui firent mouches et se plantèrent dans leur abdomens. Les trois Frêlons blessés titubaient quelques peut mais de ce fait, les cinq se mirent a charger les deux Genin. C'est pourquoi la porteuse de Claymore se hata d'invoquer u pluie fine qui semblait les ralentir, maintenant c'était au tour de la Kawaguchi d'agir car elle n'allait certainement pas laisser l'autre femme s'accorder le mérite de tous les battre a elle seule! Elle s'exclama alors.

« Parfait ! A moi de jouer maintenant ! Finissons en rapidement, il me tarde de rentrer pour le souper ! »

Se tenant au coté de sa complice, elle se munit d'un kunaï attacher avec un parchemin explosif qu'elle lança immédiatement au milieu des cinq Vespas devenu agressifs. L'explosion fit un massacre. Les trois précédemment amoché perdirent connaissances et les deux restant balbutiaient sans savoir ce qu'il s'était passé. La fumé fut adouci par la pluie fine qui s'estompa paisiblement laissant une vision complète entre eux.

« Excusez-moi mais... Je ne peux vous laissez nous barrer la route aux portes du succès. » dit-elle aux Frêlons.

En effet, elle parlait a des Frêlons... C'était plus dans le feu de l'action qu'autre chose. Suite a cet assaut décoiffant, les deux Frêlons restant qui avaient repris leur esprits s'en allèrent apeurer par la démonstration de force qu'opposèrent les deux Sunajins a leurs égards. Nul besoin de les suivre pensa-t-elle et se tourna vers son amie.

« Ca va ? Allez dépêchons nous de cueillir un maximum de ces fleurs pour les rapporter au village ! »

Munit de son kunai porte bonheur si joliment décoré par un de ses camarade de Suna, Malaw et Agumi se mirent a la récolte du parterre si bien caché.

La jeune femme à mes côtés s’empara de l’occasion que je lui avais procurée avec ma technique pour achever les trois Frelons, les deux autres s’étant enfuit par peur de finir leurs vies écrasées comme des merdes au sol comme leurs frères. Le parchemin explosif avait été très efficace. Un sourire chaleureux se dessina sur mes lèvres alors que je félicitais ma partenaire pour son coup parfait. Maintenant, rien ne pouvait se mettre sur notre chemin. Récupérer les fleurs et filer d’ici s’avérait être nos prochaines actions. D’un pas assuré je me dirigeai en compagnie de la Kawaguchi jusqu’au plan de fleur, chacune un kunai à la main histoire de récolter le fruit de nos efforts.


« Je croyais que nous n’y arriverions jamais. Heureusement que ce drôle d’animal a croisé notre chemin, sinon je ne pense pas que nous serions parvenus aussi rapidement à trouver ces plantes. Disons que nous avons eu de la chance. »


Récolter les plants fut l’étape la plus facile de notre aventure au sein de cet Oasis miraculeux. Le plus difficile s’avérait apparemment être derrière nous. Taillant les fleurs comme demandé, je les déposais dans un panier d’osier que j’avais emporté pour pouvoir en transporter un plus grand nombre. J’espérais simplement qu’elles seraient encore en bon état lorsque nous retrouverons le village caché du sable. Essuyant mon front du revers de la main, j’observai le ciel.


« Mine de rien, le temps passe. Nous devons partir si nous ne voulons pas attraper froid. Les nuits sont encore plus dangereuses que les journées au cœur du désert. Partons, de toute façon nous ne pourrions pas emporter plus de fleurs avec nous. Au moins si jamais nous devons en récolter davantage nous saurons où elles se cachent. »


Me relevant, je passai mes mains sur mes vêtements dans l’intention de retirer la terre ainsi que le sable qui s’y étaient accrochés. Je ramassai notre panier et ma Claymore avant de jeter un dernier coup d’œil à cet endroit paradisiaque. Peut-être que l’occasion de revenir explorer ces contrées spéciales se représenterait, qui sait. Qui aurait cru que l’aride pays de Kaze no Kuni abritait des endroits pareils ? C’est tout à fait inhabituel. De la magie, peut-être ? Il faudrait inspecter plus étroitement les lieux pour ne serai-ce qu’espérer en découvrir les secrets. Un sourire aux lèvres, je me mis en marche, faisant gaffe à ne pas trébucher sur une pierre cette fois-ci.

C'est ainsi que les deux jeune kunoïchi se mirent a cueillir bon nombre de ces raretés. Il y en avait de partout, elle jonchaient le sol sablonneux de l'Oasis d'Eden. Malaw comprit pourquoi ces fleurs étaient si rare, c'est tout simplement car elle ne poussait justement qu'a cet endroit précis et nul par ailleurs. Cependant, la Kawaguchi, contrairement a l'Ōgasawara, n'avait pas apporter un panier ou quoi que se soit pour garder les fleurs en sécurité le temps du trajet pour revenir au village. Agacée, elle réfléchissait a un moyen, ne voulant pas laisser Agumi porter toute la gloire de l'exploit et ni une ni deux pensa a la chose qu'elle utilisait quotidiennement, qui l'aidait toujours quand elle avait besoin : Le sable. Une légère manipulation lui permit de façonné une sorte d'énorme soucoupe de sable durcit qui lui permettait de les y déposées. Agumi-chan annonça que leur du départ était arriver et elle avait raison de dire que les nuits était froide en ces lieux, cela lui rappelait l'ancien temps où sans maison elle dormait dans le froid désertique.

« Oui tu as raison Agumi-chan ! Partons d'ici. La journée fut éprouvante mais j'ai été ravie de faire ta connaissance et j'espère qu'une fois rentré au village nous nous retrouverons. » dit-elle amicalement.

Malaw portait la soucoupe de sable sur la tête et en compagnie de l'Ōgasawara se mirent a rebroussé chemin, le butin en poche, vers leur village, Suna. Quittant ainsi l'Oasis d'Eden.

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