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Tout commença sur un matin d'hiver glacial, une horrible journée en soit, où un vent assez violent frappait le pays du feu. Moi, le mec pas chanceux de la troupe, j'étais bien entendu au travail cette journée là et on m'avait fait savoir qu'une mission de haut rang me serait confié. C'est donc avec une expression maussade et une tunique blanche assez épaisse que je quittai mon domicile du quartier Hyûga. Le temps était vraiment horrible, même les colombes qui avaient l'habitudes de venir se reposer en ses lieux avaient disparus. Et moi, alors que tout le monde se reposait en dedans, j'allais travailler, pas de chance. Je pris tout de même la situation d'un point de vu optimiste, cette mission augmenterait ma côte au sein du village et peut-être qu'un jour on m'affecterait à une de ces dites unités spéciales. Mais n'en parlons plus, pas de plaintes aujourd'hui c'est décidé ! Une fois arrivé au palais du hokage, on me fit attendre dans une salle d'attente aux murs d'un vert étincelant. J'aimais bien la couleur, c'était d'ailleurs beaucoup plus chouette que mon petit appartement tout blanc. Après quelques minutes d'attentes à regarder les murs et le type bizzarre à côté de moi, un type au crâne dégarni se présenta à moi en me serrant la main mollement, trop mollement. Il me remis un gros papier avec les indications de ma mission et me recommanda de me rendre immédiatement aux portes du village pour y rencontrer mon partenaire, un certain Saitô je ne sais plus quoi.

→ Génial, par le temps qu'il fait, il n'y a pas mieux qu'une promenade ! Lui dis-je à voix haute, d'un ton hautement sarcastique.

Je quittai l'homme en le dévisageant assez froidement, qu'il le fasse son foutu rapport à Nikkou sur mon manque de courtoisie. Non mais on m'envoyait prêt pays du riz, certainement l'endroit le plus laid de notre monde pour y combattre un puissant clan de nukenin. Malgré ma soudaine lassitude, je me rendis immédiatement au porte pour y rencontrer le Saitô, un chûnin selon les maigres informations que j'avais. Il était mieux d'être compétent et sympathique, vraiment pas envi de traverser le pays avec un idiot. Mais étonnamment, un troisième ninja nous accompagnait, un certain Aisaka Kira qui lui devrait nous attendre dans un petit village au nord du pays du feu qui n'avait pas encore été ravagé. J'avais bien hâte de savoir ce que Kumo avait à faire dans cette histoire mais au moins, cette petite escapade pouvait renforcer les liens diplomatiques entre nos deux contrées. J'arrivai une dizaine de minutes plus tard aux majestueuses portes du village, en ce tôt matin, il n'y avait pas foule et je reconnu facilement celui avec qui j'allais faire équipe.

→ Salut, Saitô Atasuke je présume ? Je suis Hyûga Kenzo, ton partenaire. Alors on y va ?

Je commença à marcher car moi, je n'avais vraiment pas de temps à perdre. Attendre pendant dix minutes pour se présenter l'un à l'autre ne m'intéressait pas même si papoter en chemin serait un plaisir. La traversée du pays promettait d'être longue mais je m'imaginai que Kira devrait faire un voyage encore plus long que nous et en solitaire, pauvre lui. À l'instant où je commençai à avancée, le même homme qui m'avait donné la mission tout à l'heure courrait vers moi en faisant des grands gestes de ses bras.

→ Ne partez pas, ne partez pas ! Il y a eu changement suite à une problème dans l'administration. Atasuke sera chargé d'une autre mission, Kenzo, tu devras te débrouiller seul avec le kumojin ! Bonne route.

J'étais pas chanceux, au final, c'est moi qui allait traverser tout le pays seul. J'avais bien hâte de rencontrer Kira, j'espérais un type sympa.

Génial… La routine, une fois de plus. Une mission de plus à mon actif, évalué en tant que rang A. Et c’est très ordinaire, j’ai déjà fait affaire avec ce genre de menace. Nukenin ou bandit n’ayant aucune compétence dans le domaine. Pour moi, cela ne faisait plus aucune différence. Quoi, ils me disent qu’ils sont dangereux ? Pff, au nombre de fois qu’on m’a dit que les bandits que je fou inconscient peuvent s’avérer une menace… Toutefois, vu que le travail est classé en tant que haut niveau, je serais sur mes gardes. Je ne sais pas si c’est le fait que je sois accompagné par deux membres de la feuille qui augmente le niveau de la mission d’un cran. M’ouais ; logiquement, non. J’aimerais bien savoir pourquoi dois-je faire équipe avec des Konohajins. Non, je n’ai rien contre eux, loin de là. Pourtant, si nous pensons avec la logique de notre situation présente, nous sommes supposé d’être méfiant du pays du feu. En tant qu’allié de Sunagakure, officiellement ou non, nous sommes tout aussi en guerre que le pays du vent. Enfin, ce n’est qu’une pensée en voyant les choses d’un certain angle. Déjà que nous avons Kiri à nous occuper, je ne crois pas qu’avoir le village de la feuille sur notre dos serait avantageux. Encore heureux que ce genre de missions « améliore » les relations diplomatiques entre villages.

Mon départ se fit sur une matinée gelée par la température d’hiver, encore plus froide en hauteur qu’au niveau de la mère. Les citadins de Kumo se gèle les couilles alors que je suis probablement le seul originaire de Yuki à se balader en veste de couleur sombre avec un simple jean qui se confond avec la neige. D’habitude, j’adore faire mes expéditions en silence, ayant comme seule mélodie le bruit du vent et les chants des animaux dans la nature environnante. Cette fois-ci, n’ayant guère envie de poursuivre le chemin jusqu’au pays du riz à pied, un civil assez généreux me laissa me mettre à l’aise au haut de sa botte de foin dans sa charrette. Dieu, avancer en chemin et me reposer. Qui l’aurait cru. Moi qui croyait que j’allais passer un bout de mon voyage à dormir, je dû passer plus de la moitié à parler avec cet homme. Malheureusement pour moi, ma réputation a fait des ravages dans les frontières du pays de la foudre. Je n’aimais pas tellement le surnom qu’on m’a donné ; « Émeraude en fusion ». Oh putain, j’ai eu la peur de ma vie lorsque j’ai entendu ça. Je peux comprendre que ma maîtrise de la lave soit parvenue aux oreilles de tout le peuple, mais pour ce qui est de ma maîtrise de l’émeraude, j’ai besoin d’explications. Par chance, il m’avoua qu’on me donna ce surnom uniquement pour mes yeux étincelants. Haha… Si jamais il y aurait eu une fuite dans les infos du village des nuages, je m’invite personnellement à faire une inspection.

À pars le fait que je me suis chié à écouter le cocher parler de mes différents exploits comme la capture de Nukenin et mon affrontement contre la Nécromant lors de l’attaque traîtresse de Kumo, le voyage se passa rapidement. Quatre jours de pur silence à l’extérieur. Ne parlons pas des moments passés dans les auberges, je n’ai presque plus aucun souvenir de ces soirées. Vive l’alcool je dis. J’étais à présent aux portes de ce petit village. Misérable et déplorable, je ne pouvais pas mieux décrire cet endroit. Le sol, couvert par une couche de neige et de gel, était souillé par la terre et la poussière. Les quelques passants dans la rue n’avaient pas l’air sympathique ; le genre de personnes que tu ne veux pas fréquenter à moins de chercher le trouble. Agréable comme endroit. Selon les informations récoltés par Kumo, ce petit endroit crasseux fait partie des prochaines cibles. La question qui devrait passer à l’esprit d’un quelconque être intelligent n’est pas qu’est-ce qu’on va faire, non. C’est plutôt ; pourquoi s’en prendre à un village, inconnu aux yeux du monde et n’ayant aucune valeur économique et politique ? Ne vous méprenez pas, je tiens à cœur la vie des gens ici. Mais ce qui m’intéresse grandement, c’est les motivations de ce clan. Un coup d’état ? Un moyen de se faire connaître ? Je ne vais pas commencer à énumérer les nombreuses possibilités, j’en aurais encore pour tenir jusqu’à demain matin.

Enfin, il est temps de me choisir un endroit pour attendre le Jônin et le Chûnin. L’un est un Hyûga si je ne me trompe pas. L’autre détient un nom inconnu à mes oreilles. Le point de rendez-vous n’était nul autre qu’une taverne disponible aux voyageurs pour passer une journée. Le bâtiment avait une structure plutôt ordinaire, rien de bien spécial. La première impression que j’eu de l’endroit en question lorsque j’ouvris la porte fut plutôt… mauvaise. Une tasse de thé me passa à côté du visage, le liquide chaud me frôla la peau. N’esquissant le moindre geste, je regardais d’un air blasé l’origine de ce bordel. Mon regard d’émeraude se posa sur deux hommes en particulier. Une rixe semblait avoir débuté jusqu’à ce que l’un des individus sortent un couteau de boucher de je ne sais où.

« Toi, t’es mort mon gars !! , cria l’homme armé. Tu sais que ma famille va venir piétiner ton petit village de merde ? Fais chier, y’a pas une seule pute ici ! J’ai bien hâte que mon clan vienne tous vous tuer les uns après les autres. Et moi, Tusei, membre de sang pur de la grande lignée des Akuma, je ferais couler votre sang à flot- »

Chiant, chiant, chiant. L’homme barbu et musclé aux allures d’homosexuel, en plus de posséder une voix aigüe et stridente, se vantait de faire partie de ce que je soupçonnais fortement d’être le fameux clan en question. Mais avant tout, ce type me tapait sur les nerfs. Et je vois des gens en détresse. Pour remédier à ce problème, vif comme l’éclair, j’attrapai par derrière le dénommé Tusei par le col et le projeta à l’extérieur par la porte toujours ouverte. Comme un badass, je sortie de l’auberge et observa de haut l’individu qui s’amusait à faire des représailles. Il se releva et me cracha copieusement des insultes avant de me menacer de mort, tout en brandissant son couteau dans ma direction. Me craquant les doigts, je me suis dit qu’il serait temps de faire un petit échauffement et de passer à l'acte sans mes coéquipiers, histoire de prendre un peu d'avance. Comme ont toujours dis les philosophes : frapper en premier, les questions après !

« Viens, dis-je sur un sourire narquois tout en regardant la foule qui se rassemblait autour de nous. Divertis-moi un peu. »

Spoiler:

Un pied, puis l'autre, encore et encore jusqu'au pays du riz ! Heureusement Ta no Kuni n'était qu'à un peu plus d'une journée de Konoha ce qui me permettrait de souffler un peu. J'allais rencontrer pour la première fois de mon existence, un kumojin soit un allié de notre ennemi, Suna. Je me demandais si l'accord passé entre les deux puissances tenait encore... Dans le cas où ils s'allieraient pour nous combattre, le village de la feuille n'aurait autre choix que de demander assistance à Kiri, un ennemi d'antan. Le conflit qui allait venir dans les prochains mois promettait d'être rude et de faire beaucoup de morts. Je ne pensais pas y laisser ma vie mais si la situation m'y obligeait, je me sacrifierais volontier pour mon village. Même si Nikkou et son bras-droit étaient des hommes puissants, ils ne l'étaient selon moi pas suffisamment pour combattre un homme comme Teichirô ou Kadoria Uriô. C'est le genre de réflexion que je fis au cours de mon avancée dans la forêt. Je sautais d'arbres en arbres et de branches en branches sans regarder le temps passer. Ce déplacement était pour moi une période de relaxation et rien n'y personne ne pourrait m'empêcher d'avoir un peu de repos. J'enchainais très souvent missions par dessus missions et quand je ne devais pas me rendre à l'autre bout du monde ninja, j'avais une équipe de trois gamins à qui je devais apprendre pleins de trucs barbants. Je savais au plus profond de moi que cette situation ne pourrait pas durer longtemps... Les tâches répétitives me lassaient et quand je voyais tous ces autres jônins profiter à fond de leur journée, ça me décourageait un peu. Certes, je gagnais en notoriété mais à quel prix ? Celui de mon bonheur probablement.

Après avoir parcouru plus du trois quart du trajet, je décidai de m'arrêter pour me reposer toute une nuit. J'allumai un petit feu de camp et je disposai rapidement des fils ainsi que quelques petites cloches autour de moi. J'étais à peu prêt sur que personne ne viendrait m'attaquer mais il valait toujours mieux d'être prudent, surtout quand une bande de criminels affamée de pouvoir rodait à la frontière. Je m'endormis en même pas une minute, toutes les pensées de la journée m'avaient épuisés, me vider l'esprit en dormant me ferait du bien. Ma nuit fut longue, un peu trop même, je me réveillai après l'aube ce qui n'était pas coutume pour moi lorsque j'étais en mission. Tant pis, Kira, celui avec qui je faisais équipe m'attendrait. Selon les informations que l'on m'avait donné, c'était un jônin d'élite, il était donc plus fort que moi. Ça ne me dérangeait pas du tout de faire équipe avec quelqu'un de plus qualifié, c'était même tant mieux. Je n'aurais pas trop à penser car il était un peu en charge que tout se passe bien. Dans tous les cas, je m'efforcerais de travailler fort pour ne pas amoindrir les relations diplomatiques entre Konoha et Kumo. J'avalai un bref petit déjeuner composé en majeure partie de fruits et de pain et je me remis en route. Il ne me restait même pas une heure à faire, j'aurais pu compléter mon trajet la veille mais je préférais arriver reposer et prêt à combattre sur les lieux du crime. Konoha m'avait informé de ma destination précise, soit un village à peu prêt sur la frontière. Je trouvai le paysage assez étrange, ce n'était pas tout à fait le pays du feu mais pas non plus celui du riz, un mélange amusant. Les lieux paraissaient dénudés de présence humaine, avaient-ils déjà frappés ? Pourtant, les bâtiments étaient tous en bon état ce qui me soulageai un peu. Au fur et à mesure que je convergeais vers le centre du village, je commençai à entendre plus de bruit et je rencontrai aussi quelques personnes à la mine correct.

→ Excusez moi, pouvez-vous me dire d'où vient tout ce bruit ? Fis-je à une vieille dame qui se rendait chez elle.

→ Il y a de la bataille à la taverne, un étranger a mit le bordel... Je savais que ça arriverait un jour vu les brigands qui rodent dans le coin mais pas comme ça...

Je pris la route du centre de village en courant d'immeubles en immeubles après avoir bien remercié la dame qui m'avait informé de la situation critique. La bande était-elle entrain de frapper ? Je vis alors un homme qui volait littéralement en dehors de la taverne. Il avait peut-être tenté de résister aux bandits ? Ma surprise fut beaucoup plus intense quand il sorti un couteau et qu'un ninja de Kumo sorti de l'endroit. Ça ne pouvait qu'être Aisaka Kira, celui avec qui j'allais faire équipe. Ses yeux verts trahissaient son anonymat. Plutôt que de le laisser s'en prendre violemment à l'homme - ce qui n'aurait pour cause que d'attirer ses amis - je pris une grande respiration et je fonçai à mon tour vers le petit combat. J'arrivai à gauche de l'homme qui se relevai péniblement de sa chute, son regard était haineux et terrible, il voulait tuer le jônin, ça se voyait dans ses yeux. Il s'exclama ensuite en ma direction.

→ Viens pas te mêler de ce qui te regarde pas le jeunot et laisse moi foutre une raclé à ce bâtard !

Pas trop sympa cette homme, à vrai dire, j'avais bien envi de lui occassionner moi aussi quelques dégâts. Je chargeai ma paume en chakra et lui donnai un coup sur le bras où il tent le couteau. Il cria, ça avait fait mal, c'était généralement la réaction des gens qui n'avaient jamais reçu de coups sur un tenketsu. Je le poussai d'un simple coup de pied à la renverse et déposai ce dernier sur sa gorge. S'en était fini de ce combat.

→ Tu peux m'expliquer qu'est ce qu'il se passe Kira ?

Il était mieux de tout me dire en détail, déjà que son comportement avait été un peu trop expéditif à mon goût.

Voici un brigand. Certainement un homme sous-développé intelligemment et vu comme étant une vermine au sein de la société. Il jappe plus souvent qu’il mord et utilise des manières peu honorable pour arriver à ses fins. Malgré qu’il ne soit pas si effrayant que ça, il peut s’avérer assez gênant en groupe. Ouais, le pokédex a toujours raison. Bref ! Trêve d’âneries. Je viens tout juste de créer une sorte de rassemblement général près de la taverne où je viens tout juste de sortir à coup de pied dans le derrière un certain membre du clan ayant un rapport avec ma mission, soit le clan Akuma. Si ce qu’il prétend est vrai, alors je suis chanceux d’avoir trouvé une piste dès mon arriver dans cet endroit piteux. Ouais, il fait pitier, cet endroit. J’me demande ce que veut un clan de ninjas errants à une poignée de village n’ayant presqu’aucune valeur économique à notre monde. Et au sein du pays du riz ! S’ils cherchent à se faire connaître dans le monde, c’est mal partie. Personne ne se soucie de Ta no Kuni malheureusement. Ce n’est qu’un pays sans grand intérêt. Au moins, on lui accorde un minimum de sécurité, on peut dire que c’est déjà ça. Alors que le petit voleur allait passer à l’assaut avec son arme, mon sceau m’envoya un signal qu’un chakra hors norme est apparu dans le périmètre. C’est loin d’être un frimeur, prudence.

Le niveau d’énergie se déplaçait en vitesse jusqu’à atteindre la grande réunion devant cette petite auberge sans grande renommée. C’était en fait un adolescent d’à peu près mon âge avec les cheveux… mauves. Mis à part cela, je vis qu’il abordait le bandeau de Konoha. Tiens, en parlant de ça, j’ai encore oublié de mettre le mien haha. Rien à foutre. Pourquoi est-il seul ? J’étais supposé de rencontrer deux konohajins il me semble. Selon ses yeux sans pupilles, je jure que c’est le Hyûga gradé Jônin. Mon « coéquipier » se posta ensuite à la gauche de l’homme pour ensuite se faire aboyer dessus par le vilain chien. Et voilà qu’il pète un câble et qu’il utilise une technique de son clan pour lui faire lâcher son couteau pour ensuite crier comme un demeuré. Tapette… Je veux bien croire qu’un coup à la Hyûga, mais à ce point, nan. Surtout qu’il s’agit d’un coup extrêmement simpliste. Les rôles s’étaient visiblement échangés entre ce Kenzo et moi. À présent, c’est lui qui fou une raclée enivrante au larbin. Pour couronner la baston, il dépose son pied sur la gorge et demande des explications sur un air sérieux. J’avais regardé la scène du début à la fin avec un air désintéressé, connaissant avec logique le résultat de ce petit affrontement à moins que le Hyûga ne soit rien d’autre qu’un charlatan. Lorsqu’il posa sa question, je fis un sourire moqueur. Qu’elle drôle de situation auquel je fais affaire. Je me déplaçai tranquillement vers les deux hommes tout en expliquant mes actes.

« Relaxe. Je peux comprendre que tu trouves ça bizarre que j’attaque un bandit, mais j’ai une très bonne raison. Tu n’as qu’à demander aux personnes encore présente dans la taverne si tu doutes, dis-je en faisant signe avec ma tête pour désigner l’auberge à mon dos. Après tout, je n’ai fait que mon travail de Shinobi. »

Mes actes sont justifiés. Si je n’aurais pas agis, la victime serait probablement disséquée à l’heure actuelle. S’en prendre à un homme sans défense pour une connerie, c’est vraiment affligeant pour la race humaine, une honte. Plus qu’on recule et qu’on regarde le plan, plus qu’on constate que les humains sont incapables de vivre en harmonie entre eux-mêmes alors que d’insignifiantes fourmis le font. Mais bon. Je demande peut-être l’impossible. Pour en revenir à notre homme qui est devenue notre victime, il était toujours sur le sol souillé par la terre et la neige. Ce dénommé Tusei avait de la difficulté à respirer puisque le pied du membre de la feuille l’étranglait. À l’aide de mon pied droit, je poussai doucement le pied du Hyûga pour laisser le supposé membre du clan Akuma respirer un coup. Oui, un seul coup. J’ai bien dit ça. Sa grande bouffé d’air pris, je plaquai aussitôt mon pied sur le torse de la tapette lucide. Il poussa un grognement de douleur et de rage à la fois. Pour calmer son attitude désobligeante, je levai ma main pour viser quelques centimètres à côté de son cou et j’activai ma technique de l’épée de foudre. Elle se planta à trente centimètres de sa gorge, plus précisément à sa gauche. Il arrêta de se débattre. Tous se taisait et regardait ce que je préparai. Sur un faciès neutre, n’exprimant le moindre sentiment et sur un ton de voix grave, je prononçai ses quelques mots.

« Toi… Tu as dit que tu te nommais Tusei, membre d’une grande famille de ninja errant, les Akuma. Des murmures commencèrent à se propager dans la foule. Une certaine panique apparue assez vite chez les citoyens. Il s’avère que j’ai affaire avec ta famille. Soit tu parles, soit tu meurs. Capiche ? »

« Je ne fais pas partie de cette famille ! La réponse est sortie de sa bouche instantanément après mes paroles. »

Lentement, très lentement, je commençais à bouger ma lame de foudre vers le cou du bandit. Un silence religieux s’était installé sur notre zone. Les femmes détournaient le regard, s’attendant au pire de ma part. Tous croyaient que j’étais à ce point sans cœur alors qu’il s’agissait du bluff joué à la perfection. Tout ce qu’on entendait, ce sont les pleures de l’Akuma. Il disait qu’il faisait seulement partie d’une guilde de voleur sans réelle importance. Est-ce la vérité ? Je ne saurais le dire. Mon instinct me dit qu’il raconte seulement une partie de cette vérité et j’allais faire sortir de sa bouche la pièce manquante du puzzle. Alors que je commençais à frôler la peau de ce Tusei fondu en larmes, il lança un ultime cri.

« J’ai des informations !!! Je travaille pour eux !! »

Aussitôt dit, je désactivai mon Raijin Kusanagi et enleva mon pied de sa cage thoracique. Il répéta sans cesse qu’il détenait des informations et qu’il allait tout dire à condition qu’on le laisse vivre. C’est pathétique, mais c’est pour le mieux des choses. Il se releva pour être en position assise et tremblait légèrement. Je me tenais droit devant lui, les bras croisés. J’étais à présent plus accueillant et plus conciliant. Mon air sérieux avait pris le bord et je regardais d’un air neutre ma victime de torture psychologique. Un membre d’une guilde de voleur qui travaille pour un clan de Shinobi… Plausible. Après tout, on m’a bien dit qu’il y avait des sous-fifres dans leur camp.

« Vas-y, je t’écoute. »

Je m'accroupissais pour être à son niveau. Pour être sûr qu'il ne mente pas, il fallait que je regarde ses yeux.

Spoiler:

Notre formation était comment dire... expéditive ! Kira était un homme d'action et ça ne me déplaisait pas. Plus vite la mission serait terminé plus vite je pourrais retourner à Konoha. Après tout, le conflit avec Suna qui approchait ne me permettait pas de rester loin très longtemps... Si ils attaquaient et que je n'étais pas là, je m'en voudrais jusqu'à la mort, surtout si nous étions déclaré perdant. Je pris une grande respiration pour me calmer et tout en regardant le jônin de Kumo faire son spectacle, j'évaluai la situation. À l'aide d'une technique qui consistait à matérialiser une lame d'électricité, le jeune homme aux yeux verts tentait de faire peur à notre ennemi. Je n'étais pas là quand le combat entre les deux hommes avait commencé mais une chose était sur, Kira n'y était pas allé de main morte. Le bandit disait maintenant être à la solde d'un certain clan Akuma, très certainement celui que l'on faisait mention dans notre fiche de mission. Intéressant, il ne nous restait plus qu'à l'interroger et on pourrait aller buter les méchants. Évidemment, ça ne serait pas aussi simple que ça mais j'espérais que le futur se rapprocherait de mes prédictions. L'homme, sous la peur de se faire trancher la tête par l'impulsif guerrier de la foudre révéla être à la solde du dit clan Akuma. Il révéla aussitôt quelques informations mais je vis sa main droite, toute discrète se tendre vers sa poche. Je vis un petit éclat de lumière, surement une lame qui réflétait le soleil ou même un shuriken.

→ Ils ont établis leur campement prêt du village et toi, shinobi, tu ne pourras pas le voir !

Il s'écria de la sorte en levant son couteau d'un geste vif pour pourfendre Kira de ce dernier. Malheureusement pour lui, j'avais très bien vu la scène et c'est en moins de temps qu'il ne faut pour le dire que j'envoyai une impulsion de vent en sa direction pour rabattre sa main sur le sol. Dans l'impossibilité de lever ce membre, l'homme était furieux, son plan n'avait pas fonctionné et ses supérieurs ne devaient pas vouloir qu'il révèle des informations compromettantes sur le clan. Armé du désir de faire peur à celui qui était couché sur le sol, je m'approchai d'eux à l'aide d'un bond et j'arrivai de l'autre côté du bonhomme. Je lui arrachai alors la lame de sa main et la plantai tout droit dans la mienne. Enfin, plutôt que de me transpercer la peau, elle se brisa, un peu comme si ma main avait été fait de fer, une de mes techniques, bien entendu. L'homme me regarda aussitôt avec des yeux effrayés, mon geste avait eu l'effet escompté.

→ Tu n'as aucune chance contre nous. Alors révèle tous ce que tu sais sinon mon comparse se fera un plaisir de réactiver sa technique... Tu sais c'elle de l'épée de foudre ?

Il s'exclama immédiatement, peureux comme jamais.

→ Je vous dirai tout, mais ne me faites pas de mal, je vous en supplie ! Je suis fournisseur d'armes au service des Akuma, je vole pour les fournir mais je fabrique aussi car j'ai une formation de forgeron. Je ne sais pas grand chose sur eux, leur chef, un certain Akihide est selon les dires de plusieurs redoutables au combat. Pour les avoir vu faire, les autres ne valent pas grand chose, c'est lui le maître du clan et c'est à peu prêt le seul qui sait combattre convenablement. Sinon, leur campement est à quelques kilomètres au sud d'ici.

Je me redressai et lui dit qu'il pouvait partir, mais que s'il s'avérait que ses informations étaient fausses, ma colère serait immense et que cette fois il n'y aurait pas l'ombre d'une négociation. Je fis signe à Kira de me suivre, il était clair que nous devions nous rendre au campement des Akuma et j'avais bien envi de me battre contre Akihide. Rares étaient les clans qui n'avaient pas encore rejoins des villages. Certains, comme les Gogyou étaient encore isolés mais ce n'était que parce que personne ne voulait d'eux... Nous marchâmes vers l'est, en suivant les exacts indications du fournisseur d'arme. J'étais sur qu'il disait vrai, il avait eu trop peur pour ne pas dire la vérité. En ce moment, il devait être entrain de fuir vers une contrée éloigné pour ne pas subir les représailles du clan si jamais nous ne réussissions pas à mettre fin à leur complot. Au loin, je vis de la fumée s'élever dans le ciel. Les feux avaient très certainement été allumés par les Akuma alors nous n'étions plus trop loin du but. Tout en continuant à courir dans la plaine, je m'adressai à Kira.

→ Tu comptes t'y prendre comment pour entrer dans leur campement ? Il fait jour et je n'ai pas envi de m'éterniser jusqu'à la nuit. Je propose d'y aller avec discrétion... on pourrait peut-être voler les équipements de deux membres du clan et se faire passer pour eux ? Ça marcherait surement assez longtemps pour nous permettre de nous glisser jusqu'à la tente du chef.

C'était lui qui trancherais, après tout, suivre ses idées ne me dérangeait absolument pas, du moment que ce qui allait sortir de sa bouche n'était pas complètement débile et dénudé de sens.

Une petite séance de torture psychologique, quoi de mieux pour arriver à soutirer des informations le plus vite et le plus propre possible. Personne n’est blessé, aucun dégât et voilà, le travail est fait. Si le bourreau à une bonne maîtrise de ses émotions et est capable de prendre diverse forme de personnalité, tout comme moi d’ailleurs, on se sauve pas mal de temps. Certains croient que c’est inhumain, je dis que c’est mieux de faire ainsi avec l’intention de le garder en vie que le battre jusqu’au bord de la mort. Enfin, revenons plutôt au présent. Mon petit jeu semble avoir fonctionné. Les sueurs froides se voient sur toutes les parcelles de peau du petit brigand si inoffensif à mes yeux. Le voilà qu’il reprend ses esprit, assis sur cette terre couvert par une mince couche de neige souillée par la terre. Accroupi, je le regardais sans relâche. J’attendais impatiemment qu’il me donne les informations nécessaires pour continuer la mission et la finir le plus tôt possible. Non, pas que je n’apprécie la compagnie d’un membre de la feuille, mais plutôt la hargne que j’ai sur toutes ses missions. Après une mission de rang A, je vais sûrement être en paix jusqu’à la guerre. Du moins, c’est un de mes nombreuses fantaisies.

Aucun mouvement de la part du larbin du clan Akuma ne m’échappa. Discrètement, du moins, c’est ce qu’on peut dire pour mieux décrire ses actions, il tendit sa main droite dans sa poche pour ensuite sortir un nouveau couteau tout en s’écriant que le campement est non loin de ce village et que je n’allais pas vivre assez longtemps pour le voir. Et moi, ma réaction face à tout ce bordel ? FACEPALM !! Oui, c’est vraiment ça. Legit, no lie. Ma main gauche avait vraiment atterri durement sur mon visage qui avait pris un faciès vraiment désespéré. Tout d’abord, il m’attaque à nouveau après une petite démonstration de force alors qu’il n’a aucune chance de s’en sortir vainqueur. Et deuxièmement, c’est qui l’imbécile qui crie comme ça la localisation de son quartier général comme ça ? Misère, le monde tombe bien bas ces derniers temps. Oh, attend, ça fait depuis quelques centaines d’années que nous sommes à ce stade… J’étais si préoccupé par cet échec dans la vie de mon adversaire, si l’on peut appeler ce mec un adversaire, que j’en avais presqu’oublié le danger qui m’attendait si je ne me magnais pas le cul d’ici les prochaines secondes. Heureusement pour moi, toujours dans la même posture et la main sur la figure, ce fut mon comparse le Hyûga qui me « sauva ». Il utilisa une technique Fûton pour le désarmer pour ensuite briser son couteau à l’aide d’une technique de renforcement physique. Enfin, c’est ce que j’observais du coin de l’œil.

Et voilà qu’on reprend sur les menaces. Kenzo s’expédiât de suite sur les conséquences de ses actes si jamais il refusait de coopérer, à savoir l’empaler avec ma lame de foudre. Ouais, mais non. Je lui réserve bien plus pire que ça s’il refuse et j’espère pour lui qu’il ne souhaite pas voir sa peau blanche devenir noir. Sous l’emprise de la peur, le vilain chien tout grognon révéla des informations très intéressantes, mais insuffisante à mon goût. Après tout, je ne pouvais pas trop espérer d’un larbin du clan des démons, encore moins d’un forgeron. Selon lui, il faut plus se méfier du chef du clan que des larbins qui ne représentent qu’une once de sa puissance. Ça, c’est marrant. Bon, bah c’est tout. Au sud à quelques kilomètres, les méchants préparent leur coup et Batman et son lèche-cul Robin vont arrêter cette menace à coup sûr ! Sur un coup de générosité, Kenzo laissa le bandit prendre ses jambes à son coup et me fit signe de le suivre. Ce que je fis pour ensuite me retrouver quelques minutes plus tard dans une prairie. Au bout d’un moment, on s’arrêta et Kenzo me fit part d’un plan bien… ordinaire. Je ne pus m’empêcher de faire un commentaire sur ce point.

« On peut simplement foncer dans le tas, arriver au beau milieu du campement et exploser la zone d’un coup, non ? Je levai les bras au niveau des épaules. Bien sûr, c’était une blague. Je ne ferai jamais ça à la nature, elle est bien trop importante. Et je ne souhaite pas les tuer. Tout ce qui compte, c’est d’enfermer celui qui tire les ficelles dans les geôles de soit Konoha, soit Kumo. On verra en temps et lieu qui doit le traîner jusqu’à son village. Pour ce qui est de l’infiltration… Une simple transformation devrait suffire. »

Un nuage de fumé s’exposa avant de laisser place à un homme assez familier à notre connaissance. En effet, bien que l’envie n’y est pas, j’ai décidé d’emprunter le physique et l’identité du truand d’il y a quelques minutes au village paumé au Nord.

« C’est le moyen le plus rapide pour pénétrer dans l’enceinte du campement. Le seul hic, c’est la présence de Shinobis dans ce lieu. Notre couverture ne servira à rien si jamais nous tombons nez à nez avec un senseur. Je suis sensé être un forgeron, non un individu au niveau d’énergie démesuré. Ma main droite se posa sur ma hanche et je portais mon regard d'habitude d'émeraude, maintenant de couleur charbon aux quelques lignes de combustion qui s’élevaient dans les airs. Et puis, s’ils ont des senseurs et qu’ils sont compétents, je crois bien qu’ils nous ont déjà repérés. Tu peux regarder l’activité du monde là-bas avec ton Byakugan ?»

Ce que je disais était à prendre en considération vu que nous sommes à moins d'un kilomètre de notre cible. Nous devons être prudent et être sûr de notre coup, envisager toutes les possibilités que la situation nous offre et prévoir les futurs problèmes. Enfin, ceci est la partie discrète et amusante. Foncer et tout éclater est toujours de mise de mon côté, quoique ce serait moins marrant comme mission.

Sans façon. Ça ne m'intéresse pas mais vraiment pas de foncer dans le tas et d'exploser tout le monde et heureusement c'est une blague. Tout un comique celui qui se dresse à mes côtés. Rien d'excessivement drôle mais c'est toujours mieux que le trois quart des ninjas qui ne savent même pas montrer leurs dents. Kira décida de se transformer en forgeron, c'était une bonne idée mais si un senseur, même s'il est de bas niveau décide d'effectuer un repérage de la zone, nous sommes cuits. Bien entendu, j'ai une technique pour contrer tous cela mais je ne crois pas pouvoir l'étendre à mon partenaire. Dommage qu'il ne soit pas aussi compétent que moi dans ce domaine... Il me demanda alors d'activer mon byakugan pour voir ce qu'il se passait là-bas. Il était clair que j'allais finir par l'utiliser, impossible d'effectuer une mission sans ça. Je me demandais bien qu'est ce que le jônin aux yeux verts ferait sans moi. Une fois mon dojutsu activé, je scrutai l'intégralité du campement. Ils étaient en tout une bonne vingtaine mais ils étaient à peu prêt tous peu dangereux. Cependant, je repérai l'un d'entre eux, très certainement Akihide, le chef de la troupe. Il était un peu moins fort que moi mais couplé à tous ses disciples, la puissance du groupe était non-négligeable et ce même si Kira paraissait démesurément confiant.

→ Selon mon byakugan, ils sont environ vingt. Je propose que l'on s'approche très prêt du campement et une fois arrivé à la cime de l'un des arbres les plus prêts, je me transformerai en l'un des sbires du clan Akuma. Ensuite, nous devrons rapidement entrer tout en évitant ma copie et je crois qu'il ne sera pas trop compliqué pour nous de rejoindre Akihide. On le mettra en déroute une fois dans sa tente qui se situe au milieu de l'endroit.

Je décidai de prendre les devants histoire de m'affirmer un peu dans cette mission. Quelques bonds après avoir prit cette décision, je me retrouvai, toujours en compagnie de Kira, sur la cime d'un pin. En me faufilant la tête à travers ses épines, j'arrivai à voir un ninja et je me transformai aussitôt en celui-ci. Nous étions maintenant fins prêts à commencer notre investigation et j'avais très hâte de commencer le combat. J'activai ensuite une technique qui me permettait de moduler l'image qu'aurait un senseur de mon chakra. Je diminuai celle-ci pour avoir le même niveau que l'originel. Tout était parfait de mon côté, un peu moins du côté de mon compagnon mais dans le pire des cas, je pourrais toujours le sauver. Nous entrâmes donc dans le camp sans aucuns problèmes, la sentinelle nous arrêta un bref instant pour ensuite nous laisser passer. Avant de tenter quoi que ce soit, j'avais une tâche à accomplir. Mon byakugan qui était maintenant désactivé m'avait permit de savoir dans quel tente ma copie était. J'entrai dans celle-ci sans rencontrer l'ombre d'une résistance et avant même qu'il se retourne vers moi, l'homme avait déjà trois kunaïs dans le dos. C'était bien trop simple, Akihide allait nous causer des problèmes ça ne saurait tarder. C'est justement en sortant dans la tente que le piment s'ajouta à la mission. Quatre hommes se dirigèrent vers Kira et me firent signe de me déplacer ce que je fis sans broncher.

→ Vous êtes un imposteur, notre senseur a repéré votre chakra bien trop gros pour faire parti de notre groupe. Le vrai Ichiro est parti au village avoisinant et ne devait revenir que demain. TUONS LE !

Tout en faisant un clin d'oeil à Kira, je me fondis dans le petit groupe qui arrêtait Kira et me dirigeait avec lui vers la tente du chef. Nous avions été très chanceux sur ce coup, le combat qui allait suivre serait intense mais nous allions bénéficier de l'effet de surprise. Nous arrivâmes à la tente une petite minute plus tard et le chef, un homme sans cheveux à la corpulence majestueuse se présenta à nous. Il n'avait pas du tout l'air sympathique et se craquait les poings pour tenter de nous faire peur. Je me plaçai alors avec mes semblables sur le côté gauche de la tente et attendait le jugement du chef.

→ Qu'avons nous-là ? Un imposteur ? Probablement un envoyé de ces foutus villages ninjas. Mais bientôt mes frères, c'est notre clan qui dominera le monde et les villages seront à nos pieds ! Les hommes crièrent tous la victoire de leur chef et je les imitai, un peu embarassé. Je propose de le laisser s'expliquer et nous verrons ensuite quoi faire de lui. Messieurs, préparez vos armes.

J'attendais le signal, j'étais prêt à faire n'importe quoi, en seulement quelques secondes, je serais facilement capable de pourfendre cinq ou six ennemis sans même qu'ils ne me regardent. La suite allait être déterminante pour la mission, j'espérais que Kira ne foire pas tout.

Ma blague ne semble pas avoir été appréciée par le membre de la feuille. Ah miséricorde, bonté divine, sacrebleu, tristesse infinie pour son manque d’humour ! Cette mission aurait été beaucoup plus simple tout seul. Je n’aurais fait que de me faire prendre par les chiens du clan Akuma et suite à ça, j’improvise pour m’approprier le chef sans tuer le reste. C’est aussi simple que ça. Quoi, je suis trop confiant vous direz ? Ouais, c’est une possibilité à ne pas négliger. La puissance me monte peut-être à la tête… Enfin, c’est surtout comme cela que j’ai toujours fonctionner aussi. Ma proposition semble avoir donné une idée supplémentaire à mon comparse. En effet, il m’expliqua sans tarder son idée qui se rejoignait à la mienne après avoir scruter l’horizon à l’aide de son Dojutsu, le Byakugan. Des yeux blancs qui permettent de voir de loin et à trois-cent soixante degré, ça c’est abusé. Pour commencer, il m’informa des effectifs du campement des adversaires ; vingt individus. Il ne dit rien de plus, je suppose donc que les sous-fifres ne représentent donc aucune menace pour nous. Bien sûr, ils seront probablement chiants à gérer s’ils sont en meute. La cerise sur le gâteau reste la tête haute du campement. Je ne sais toujours pas si c’est un type dangereux et tout. On va devoir entendre semblerait-il.

Après maintes paroles, je compris où voulait en venir l’Hyûga. Une infiltration dans le campement nickel et on laisse les larbins me repérer. Il a bien dit que je serais le seul capturé, dois-je conclure que mon coéquipier du pays du feu est un spécialiste du Taijutsu orchestré d’un personnage possédant des dons innés de sensorialité ? Pour passer inaperçu parmi d’autres senseurs, il n’y a qu’un type de ce genre qui peut le faire. C’est la combinaison parfaite si on y pense bien. Un Hyûga qui maîtrise les arts martiaux doublé de talents sensoriels et de son Byakugan. Un allié à ne pas négliger. Alors qu’il commençait à prendre les devants, je restais un moment immobile les bras croisés. Mon regard d’émeraude étincelant, qui était remplacé par des iris bruns caca dû à ma transformation, posé sur cet individu jaugea rapidement le Konohajin. Mes lèvres esquissèrent un sourire avant de me mettre en route à mon tour. Ce gars venait de me donner une idée de plus, et je vais me faire un plaisir de l’appliquer une fois devant l’imbécile qui osera me parler sur un ton désagréable. Nous pouvons tous deviner facilité qui sera ce malchanceux. À présent derrière la cime d’un sapin trop proche du camp à mon avis, Kenzo réactiva son Dojutsu avant de prendre l’apparence d’un autre type. L’infiltration à la James Bond pouvait commencer.

Nous passions sans gros problème et le Jônin de Konoha menait la marche vu qu’il avait un peu plus tôt exploré le périmètre visuellement. Il savait qui est où et où est quoi. De mon côté, je me sentais un peu perdu. Mon sceau envoyait à mon cerveau tous les signaux d’énergie sur un rayon de cent mètres et je n’arrivais à détenir quel signal appartenait au mec que nous recherchions. Les seuls que je pouvais déterminer avec une certitude implacable sont ceux que je rencontrais par hasard dans le campement. Je mémorisais les visages et je gardais la trace de leurs énergies. Pour ce qui est du chef, il n’était pas si dur que ça à retracer. Tu prends la personne qui émane la plus grosse quantité d’énergie et voilà, t’as ton rat. Suivant Kenzo jusqu’à une tente quasi déserte, j’attendis à l’extérieur alors qu’il était supposé de foutre l’autre mec inconscient. Je dis bien « supposé ». J’attendis le bruit de projectiles qui se plantèrent dans de la chair humaine. Sur le coup, j’ouvris la voile de la tente pour découvrir un homme mort, le sang versé un peu partout sur le sol. Je ne pus m’empêcher de lancer un regard ferme à mon comparse et de lancer une tirade dans un grognement.

« C’était vraiment nécessaire ?! Le foutre inconscient aurait été amplement suffisant. »

Inutile de s’attarder sur ce point. J’lui aurais bien foutu une raclée, mais aussi con que ça puisse paraître, je crois que je vais dire que la mission passe avant tout… Erf, ça fait drôle à dire. L’imbécile qui me servait de coéquipier sorti de la tente et suite à ça, un groupe d’Akuma vinrent m’encercler. Tiens, il était temps. Moi qui croyais que cela aurait pu s’éperdre au-delà d’une heure. Ainsi, le vrai nom du taré auquel j’avais emprunté le magnifique physique est Ichiro. Ça lui plait d’aller sous une autre identité. Alors qu’ils allaient tous me sauter dessus pour me couper la tête, j’annulai le Henge et me rendit (sur un ton sarcastique évidemment). L’Hyûga me fit un clin d’œil avant de me ligoter les poignets. Je ne pus m’empêcher de lui murmurer une pique. Malgré que je sois parfaitement d’accord pour ce plan, je déteste que quelqu’un me foutre dans la merde. Personne n’a le droit de me mettre en mauvaise posture outre que moi-même ! On m’amena à une sorte de chapiteau. La voile était noire comme les ténèbres et de première vue, l’immense tente est assez grande pour accueillir une dizaine de personne. On me marcha sur les talons, on me poussa et on me questionna. Sans déconner, j’étais à un cheveu de rompre les liens et foutre une baffe à tout ce monde, mon allié y compris.

Un homme chauve à la corpulence physique ressemblant à un mec sur les stéroïdes se dessina au fin fond. Assis sur sa chaise de campagne, il se craqua les doigts pour avoir l’air intimidant. L’individu se leva et entama un discours sur comment ils domineront le monde bientôt. Ouais, c’est clair… Après quelques cris de victoire, le chef proposa de me laisser parler. Ce que je ne me gênai pas de faire et m’attela de suite à la tâche.

« Tout d’abord, laissez-moi me débarrasser de ça… Par la simple force de mes muscles et à l’aide d’une technique de base apprise à l’académie, je rompis les cordes qui retenaient mes poignets avec une facilité déconcertante. Cette simple action entraîna un véritable carnage. Presque chaque homme ici avait une lance en sa disposition. Je ne pus m’empêcher de poser ma main sur le bout d’une de ses armes. Attention, c’est dangereux. Permet moi de te débarrasser de ça. »

Puis pouf, plus de lance dans les mains. Elle avait littéralement disparu. Tout le monde ici présent regardait ce qui s’était passé, les yeux quasi sortis de leurs orbites. C’est marrant à regarder et je ne pus m’empêcher d’échapper un léger gloussement.

« Je suis un simple marchand qui espère vendre ses services à un groupe de mercenaires. Par contre, je tiens à vous avertir : je ne vends que des sceaux. Ceci est en fait une petite démonstration de l’une de mes plus grandes créations. »

« Et ça, commença le chef de ce clan misérable. C’est… »

« De la déliaison atomique, complétais-je. Tout ce qui entre en contact avec ce sceau imprégné de chakra se voit disparaître à l’œil nu. »

Ce que je disais ne faisais probablement aucun sens pour des esprits scientifiques, mais j’ai bien affaire à des idiots, alors pourquoi ne pas continuer ce petit troll ? J’invitai de suite mes « clients » à assister à une démonstration de taille à l’extérieur. Le campement au grand complet eu vent de ma présence et de mon exploit. Résultat ; une vingtaine de personne voulait assister au spectacle. Je m’approchai d’un rocher de taille énorme. Mais avant tout, je demandai au chef de maintenir un de mes Kunais spécial.

« Cette arme possède le même sceau que sur mes mains. En imprégnant son chakra dedans, tout ce qui touche au Kunai hormis le manche se transforme en un amas de vide. »

Le chef était tellement obsédé par cette technique qu’il prit le temps de bien observer le sceau complexe du Hiraishin. Je posai ma main sur le rocher à cinq mètres de distance de l’homme et prit à nouveau la parole.

« Messieurs ! Voici le Hiraishin !! »

Le rocher disparu de notre vu à tous. Tous croyaient qu’il s’était volatilisé au sens propre du terme. En fait, ce n’était pas entièrement le cas. Grâce à ma manipulation de l’espace et du temps et au kunai que tenait fermement l’imbécile dans ses mains, le gros caillou s’était déplacé juste au-dessus de lui… Et boum, écrasé par l’immense poids, le dénommé Akihide s’affaissa sur le sol tel une masse et poussa un long cri de douleur. Seul le haut de son corps avait échappé à l’écrasement. Un sourire narquois ne cessa de s’afficher sur mon faciès. Les larbins de l’homme chauve tentèrent de comprendre la situation jusqu’à ce qu’un mec dans l’assemblé cria quelque chose que j’étais loin de prévoir.

« Oh putain ! Je le reconnais, c’est un ninja de Kumo. Tuez-le !! »

La meute est lâchée, tous se ruèrent comme des bêtes sans conscience sur moi. Je me plaçai en garde et des éclairs électriques procurèrent ma main droite. Il est visiblement temps de se dégourdir les membres un peu ! J’espère du côté de Kenzo qu’il fera quelque chose d’utile pendant ce temps et qu’il me pardonnera de lui voler tout le plaisir de cette mission.

Spoiler:

Ça devient chaud, très chaud. Kira est un homme exhibitionniste, enfin ça c'est si le terme s'applique aux techniques. Ça se voyait dans ses yeux, il aimait beaucoup faire son petit spectacle et moi... je m'en foutais royalement. Il pouvait bien s'amuser un peu mais pas trop non plus. Quand viendrait le temps de combattre, j'espérais qu'il ferait la différence entre ce qui est drôle et ce qui ne l'est plus. Il fit quelques petits tours de passe-passe qui consistaient à faire disparaître des objets. Pour un ninja de mon rang, il était évident qu'il était capable à l'aide d'un système de sceau, de transporter un objet d'un point A à un point B en un instant record. C'était une technique de haut rang, probablement l'un de ses jutsus fétiches. Ce n'était pas un nigaud, je n'aurais personnellement pas été capable de faire la même chose que lui mais il faut dire que j'étais loin d'être spécialisé en fuinjutsu. L'imbécile... Après avoir tendu son kunaï marqué au chef du clan, il envoya un gros rocher sur ce dernier ce qui eu pour effet de mettre en rogne les sous-fifres de ce bon monsieur. Oh bordel, j'allais finalement devoir me battre. Il faisait déjà chaud dans cette tente alors je n'imaginais pas ce que ça serait quand tous ces hommes commenceraient à s'attaquer à Kira. Plutôt que d'attendre encore une maigre seconde à ne rien faire, je décidai de passer à l'action pour ramasser moi aussi un peu de gloire dans cette foutu mission. Inutile de m'attaquer à tous ces hommes un à la fois et je ne voulais pas non plus leur faire mal.

Je chargeai alors plusieurs points spécifiques de mon corps de chakra tout en m'élevant dans les airs à l'aide d'un bond. Une puissante vague de chakra fut alors libéré et projeta tous ceux qui m'entouraient sur le sol. Ils n'étaient pas tous défaits mais la plupart étaient assommés ce qui était déjà très bien. L'un des hommes brandit alors une longue lance et l'envoya vers moi. Je l'arrêtai simplement de ma main et la lame s'écrasa dans ma paume sans même me faire une petite entaille. Il s'enfuit en courant, un lâche de moins. Mais les hommes n'étaient pas tous comme lui et plusieurs se relevèrent pour continuer à nous attaquer. Je ne fis qu'un seul et unique mouvement, simple mais dévastateur. Mon poing s'enfonça dans le sol et ça fit bien plus qu'un simple petit trou. En fait, une onde de choc d'une intense largeur se propagea dans le sol et les hommes sur ma droite furent tous projetés au loin. Il n'y avait plus grand monde autour de moi et c'est d'un pas tout à fait gracieux que je me rendis vers le chef qui tentait de se déloger de sa roche. Je m'installai dans son dos et m'exclamai dans son oreille, suffisamment fort pour que tout le monde l'entende.

→ Écoute mon gros. Nos villages vivent des moments difficiles et on a pas le temps de s'occuper de la vermine dans ton genre. Cette fois-ci on est deux et on ne fera de mal à personne, la prochaine fois, on sera peut-être plus et crois moi, tous ce qu'on a fait ce n'était vraiment pas grand chose. Si tu veux continuer à régner sur ta bande de nigauds, rend toi ou meurt.

Je sortis alors mon katana de son fourreau, il allait peut-être enfin servir. Ça faisait des mois que je me trimbalais avec et je n'avais jamais eu une petite occasion de m'en servir. Il m'était totalement inutile en combat puisque je ne comptais que sur mes poings qui dépassaient de loin les capacités de ces misérables épées. J'accotai ma délicieuse lame sur le bord de sa gorge, un millimètre de plus et le sang coulait. Wouah, je devenais sadique. Un caractère à ne pas développer d'avantage, même si c'était si amusant. Les soldats s'étaient résignés, ils étaient tous accoudés aux murs de la tente, un profond sentiment de peur se lisait sur tous les visages. Je laissais Kira conclure, avec sa personnalité fanfaronne, il se ferait un plaisir de dire un petit truc chouette pour mettre la cerise sur le gâteau.

Spoiler:

Cette mission m’ennuie. L’intrigue n’y est pas, la motivation me manque, les adversaires ne sont pas de taille et j’ai terriblement envie de piquer un somme pour combler ce manque de sommeil dû aux petites fêtes du village dernièrement. Oui, avant la guerre, le village des nuages fait toujours une fête pour les combattants. Derrière tout ça, il y a le petit sous-entendu « profite-en bien, ce sera peut-être ton dernier verre ! ». Enfin, passons. Pour mettre un peu de piquant dans tout ce beau bordel, je me suis dit que jouer un peu le jeu du bouffon serait un petit plus dans cette histoire. Que dis-je, une immense tournure dans cette tâche quoiqu’emmerdante. La besogne se montrait moins exigeante d’effort, plus amusant à accomplir et surtout, tu laisses libre à ton imagination, tout en étant dans un stade d’improvisation. Derrière mes mythiques joyaux d’émeraude se cachait une vraie malignité. Mon sourire, satisfait de mon numéro, révélai déjà que rien de bon s’annonce pour mes proies. C’est un bon moment de délire. Mais bordel… d’un autre côté, je n’aime pas ça. Si jamais j’ai à niaiser un mec qui me tape sur les nerfs, je le ferai volontiers. Seulement, cette personnalité ne rejoint pas la mienne. Donc, aujourd’hui, j’ai appris quelque chose d’utile sur ma propre personne : lorsque je le veux, je peux être un excellent comédien.

Et en parlant de comédie, celle-ci prend fin. Je m’écœure moi-même. Mon sourire amusé, renforcé un bref instant par le futur « carnage » qu’il se préparait, s’affaissa aussitôt que mon premier coup fut donner directement sur la mâchoire du pauvre renégat qui se trouvait dans mon chemin. Je ne voyais plus l’utilité de garder ce fichu air d’imbécile. Illico, mon attitude changea en celui que tout le monde aimait bien, à savoir celui de l’adolescent à la mine indifférente. Je mets l’accent sur le mot « aimait » puisque personne n’aime le clown, nan ? À moins d’être le genre de type qui adore faire le pitre. Le premier homme du clan Akuma tomba aussitôt dans les pommes pour ne plus se relever, ce qui eut pour effet de semer le doute dans le camp adverse. Mais comme ils sont cons et qu’ils sont nés avec une déficience au niveau de la santé mental, ils ne peuvent réfléchir convenablement et ils ne connaissent pas la valeur de leur propre vie. Triste. Deux autre hommes me sautèrent dessus, et au sens propre. Ils arrivaient des airs et cette fois-ci, leurs bras sont chargés de chakra de type Dôton, ce qui a pour effet d’alourdir le poids et par la même opportunité, augmenter la force de leur coup. Hors, la technique utilisée est une case plus basse que celle que je possédais. Une technique améliorant drastiquement la force physique tout en utilisant l’énergie du vent. Leur tentative s’avéra ultimement un échec.

Les coups volaient d’une direction à une autre. Les corps jonchaient le sol et certaines tâches de sangs souillaient les draps de l’énorme tente. Un échauffement, un jeu, un petit combat, voyez ça comme vous voulez à la fin. Au final, tous était hors d’état de nuire. Kenzô avait fait du bon boulot de son côté. Mais dès que je tourne la tête, je pris subitement un air blasé. Voilà que l’autre commence à jouer le sadique avec son Katana. J’empruntai la fameuse pose du facepalm, maintenant connu de tous. Nan mais est-ce ma bouffonnerie qui a un tel effet ou bien c’est de nature ? Décidemment, Konoha a des fous. Conclusion, il s’éloigna en rengainant son arme dans son fourreau, me laissant conclure cet épisode. Je m’approchai de la victime de ma technique spatio-temporel puis d’une seule main, aidé par ma technique toujours activé, je soulevai le gros caillou et observa de près l’état de ce cher monsieur. La douleur n’était non-négligeable. N’étant un expert dans le domaine de la santé, je ne pouvais que lancer des suppositions. Et de ce que je vois, il n’a vraiment pas besoin d’un médecin, ça non. Les deux jambes cassées, le sang qui coule à flots, le mec fait quelques convulsions. Il va très bien, je dirais.

« Il va mourir à ce rythme-là. Une assistance médicale immédiate est nécessaire. »

J’empoignai son col et le souleva légèrement. Je doute que le village d’à côté ait un hôpital. Le laisser là ? Nan, c’est mieux de le voir dans les geôles de Kumo. Enfin, cela pourrait être Kumo ou Konoha, mais il va mourir si nous ne bougeons pas d’ici trois minutes. Du coup, je n’ai d’autre choix que l’apporter avec moi.

« Mission accompli. Pour des soins immédiats, je vais devoir l’emporter avec moi à Kumo. T’inquiète, il sera en prison. Sur ce… »

Et je disparus en un instant, pour être devant les portes du village où j’ordonnai aux gardes d’aller me chercher des médecins sur le champ.