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 Que du vrai !

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Suna
Tsugeku Getaku
Tsugeku Getaku
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Message(#) Sujet: Que du vrai ! Que du vrai ! EmptyLun 22 Oct 2012 - 7:16

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Au sud du pays, dans un petit réseau de villages autrefois tranquilles, on nous a signalé une augmentation de la violence. Cela va même parfois jusqu'au meurtre. Une enquête préliminaire a été menée et il s'agirait en fait d'un cartel de distribution de drogue qui mettrait cette pagaille, punissant par la violence les mauvais payeurs. Un tel sentiment d'insécurité ne peut être toléré au sein du pays. Vous êtes envoyés là-bas afin de trouver les preuves les plus accablantes contre les dealers. Restez discret pour éviter de subir le même sort que les mauvais payeurs.

Les criminels, ça va. Ils peuvent avoir des buts grandioses, des rêves d’armée, des idées d’attentats merveilleuses et tout ce qu’on peut imaginer. La vérité, aussi difficile à admettre soit-elle, c’est qu’il faut des fonds. Une organisation ? Il faut un terrain, il faut des bâtiments, il faut du matériel et il faut garder le tout fonctionnel. Un attentat ? On peut convaincre les gens, les faire venir dans notre direction, mais il y a toujours quelqu’un à quelque part qui va demander de l’argent pour marcher. À ce qu’il parait, la première Hokage était très attaché à la santé. C’est un état d’esprit qui a facilité la mise sur pied du programme d’analyse des drogues et des saisies. La vérité, c’est que où il y a de la drogue, il y a de l’argent discrète et non contrôlée, possiblement utilisable pour n’importe quoi. C’est pour cela que le Daimyo avait facilité le budget aussi facilement grâce à Nikkou.

Pour moi, quand j’avais reçu ce rapport, j’avais immédiatement compris que c’était l’occasion de mettre à l’avant la couverture du Laboratoire, de permettre de faire voir l’utilité de cette couverture, donc de la crédibiliser. La drogue avait été immédiatement analysée à son arrivée. Sa composition connu, son lieu de production, du moins, la région, relativement bien identifier… À l’extérieur du Pays du Feu. En gros, il était impossible d’agir au grand jour ailleurs et de faire arrêter un individu sans la permission du Pays d’accueil. Difficile quand on savait que c’était à Tsuchi, un pays reconnu en théorie, mais en réalité presque sans gouvernance. J’avais donc voulu montrer à quoi servait une partie de mon travail : j’allais viser les dealers, directement. Des prises moins importantes, mais certainement valables. Il fallait voir ce que ça donnerait. Il fallait obtenir des dénonciations et, pour cela, il fallait des preuves.

La drogue était nouvelle, une création pure. Les plantes, les résidus seuls n’indiquaient pas la provenance, mais ensemble ils nous parlaient de Tsuchi. Le problème c’était de déterminer ce qu’elle faisait au Sud du Pays du Feu et l’étendu de ce marché. Après plusieurs jours dans les bois, en arrivant aux côtes Sud de Hi no Kuni, j’aperçu ma destination. Les arbres immenses de Konoha devenaient de moins en moins gros aux frontières, plus clairsemés, même si ça restait une forêt. Le village avait participé à l’éclaircissement de la forêt, des campements bucherons étaient installés un peu partout autour. Lorsque la coupe était faite, le bois était apporté au village où il était préparé avant d’être envoyé par bateau un peu partout sur les côtes du continent. Il y avait une espèce de scierie ici, un grand bâtiment où des hommes s’affairaient à trancher les billots en plus petit format, des entrepôts et un port conséquent, mais tout était très industriel, tout dans la nécessité.

En arrivant dans la ville, je savais que je ne passerais pas inaperçu. Mais je savais aussi que sans mes habits de Konohajins, on pouvait difficilement me reconnaître comme tel. Avec la guerre qui se profilait à l’horizon, ma situation changerait sûrement. Ça ne m’inquiétait pas. Cependant, je reconnu immédiatement le climat familier des drogués. Certaines équipes militaires de Kawa en avait souffert dans le temps. Des hommes, jamais en congé, jamais chez eux, un peu trop désillusionné sur le patriotisme, mais sans réel but. Seulement… Interdit de détente. Alors, quand leur permission venait, ils allaient dans la ville la plus proche, cherchait une fumerie d’opium, des régions pauvres, puis y restait des jours, avant de revenir agités et épuisés à leur service. Ce qu’il laissait de leurs « péchés » dans leur lieu de débauche, c’était la violence des crimes de ceux qui vivaient de leurs besoins malsains. Dans les rues, tout me semblait normal, les gens travaillaient, mais quand on s’éloignait un peu, on voyait des ruelles, des gens cherchant les coins sombres. Ils évitaient les brutes de leur quartier ou cherchait l’intimité d’un achat dangereux à cet heure, poussé par le manque.

J’approchais de l’une des ruelles, ayant amené aucun bagage ou vêtements, les miens devenus assez sale par la route. Je suivie un des clients avant de grimper sur un toit. Je les observais faire leur échange, le dealer habitué et peu nerveux, le client comme un enfant volant un biscuit. Le toit devait être à deux étages du sol, assez bas pour me laisser tomber à l’autre extrémité de la ruelle de ce qui se rapprochait le plus du quartier portuaire. Je m’approchais de lui, calmement. Je m’arrêtais à sa hauteur, un léger balancement incontrôlable du haut de mon corps, passant ma main sur mon menton. En le fixant silencieusement, il finit par parler.

- « Qu’est-ce qu’tu me veux ? J’te connais pas et tu m’connais pas, alors… Dégage. »

Il disait ça calmement, mais avec autorité. Je compris que ces gens avaient été acceptés par les gens du quartier. Je relevais mes épaules, les mains dans ma poche, mon manteau un peu abîmé par le voyage. Il connaissait certainement les drogués du coin, s’il acceptait de vendre, il risquait de trouver que personne ne m’avait vu aux alentours. Mon histoire ne tiendrait pas et, si ces gens avaient un tel contrôle sur les payeurs, ils étaient organisés, du moins, ce n’était pas des dealers séparés. Je me contentais de lever les mains devant moi en riant, de manière courte et mélangeant des soupirs.

- « Écoute… Normal, je ne fais pas de ce… truc ! Ce n’est pas pour moi, je sais ce que ça fait aux gens… Moi, ce que je préfère, c’est les filles, d’accord. J’ai trouvé une donzelle, pas trop chère. Je sais que ce n’est pas ton domaine, mais … Disons qu’elle demande un peu de ton truc pour faire la fête, elle m’a dit de venir… »

L’homme se contenta de me regarder de haut en bas. Non, il ne me reconnaîtrait pas. Mais je venais de dire que je fricotais avec des putes, ce qui devait le rassurer et lui semblerait plus normal s’il comprenait que je n’étais pas un accoutumé de leur circuit. Il eut une hésitation. Ensuite, il fouilla lentement dans sa poche et me tendit un paquet. Je tendais la main, lentement, après l’avoir regardé. Il se contenta de refermer sa paume et de le ramener vers lui.

- « C’est ça que tu veux ? »

Je hochais la tête. Je sortis quelques ryôs, moins que la somme, il se contenta alors de ricaner. J’en sortis un peu plus et lui tendis alors que je prenais le sachet et m’éloigna rapidement. Dès que je franchis le coin, je me dirigeais vers une maison, qui était devenu une espèce d’auberge miteuse. Les putes sont faciles à reconnaître, après un certain temps, elles ont l’œil vide, surtout les droguées, trop concentré sur ce qu’elle cherche pour tenir compte de ce qu’elle veut. Je choisi la première et lui fit part du marché, puis je montais dans la chambre avec elle. Alors qu’elle faisait son numéro, je pensais à Nyuuwa. Je lui donnais ensuite le sachet, sans me préoccuper d’elle. Je la fis boire ensuite, jusqu’à ce qu’elle tombe, puis je la laissais là. Pendant plusieurs jours, je tins une vie qui me rappelait une partie de mon passé, changeant de fille quand le mensonge ne tenait plus, investissant des sommes importantes dans cette fête inexistante, changeant d’hôtel parfois, jusqu’à ce que j’aille voir un vendeur. Ça faisait deux fois depuis une semaine qu’il me fournissait. Il ricana un peu en me voyant, puis, me tandis ce que je cherchais, la drogue que je voulais.

- « Écoute, j’sais qu’tu fais pas de ces trucs. J’vais te dire un secret, les autres trucs, c’est de la cochonnerie. Ce que je te donne là, c’est plus cher, mais avec ça, tu vomiras pas partout en pleurant comme un veau. Tu va planer, mec. »

Je le fixais durant de longue seconde avant de prendre le sachet. Je tins se rythme plusieurs fois, m’efforçant d’aller toujours voir ce vendeur. Je compris rapidement qu’il ne manquait pas de matériel. Parfois, j’allais à des fêtes aussi, j’essayais de prendre ma réserve, un mélange inoffensif, mais, donnant la vrai. Plusieurs fois, je sortis d’une fête, la tête tournant à cause de ce que j’avais consommé, les restes, les résidus, malgré tous mes efforts pour en rester loin. Il y avait des années que j’avais compris que j’aimais bien ces choses, mais que je m’ennuyais rapidement. Cependant, ici, c’était… dangereux. Cependant, la consommation d’alcool elle ne faiblissait pas. Plusieurs fois, je devais recourir à une technique pour nettoyer l’intoxication.

Résultats des courses ? Trop de drogues, trop de fêtes pour de petits dealers, même organisés. Ils n’en manquaient jamais. Le marché n’était pas assez gros ici pour le permettre. Un mauvais calcul dans leur prévision, une fête non prévu, en un mois et plus, ce n’était jamais arrivée. Jamais un manque dans les marchandises. Il en avait une infinité. Trop… Cette soirée-là, j’éteignais ma pipe directement sur le meuble de bois de ma chambre, avant de la poser là. Une énième prostitué dormait dans mon lit, aujourd’hui trop sonné par sa propre drogue. Je me levais et me dirigeais vers mon vendeur devenu habituel. J’en avais trois, pour éviter qu’un comprenne que j’avais beaucoup d’argent, mais celui-là avait été mon premier à me proposer ma cible. Je m’approchais de lui, il eut un sourire large. Je me mis à ricaner, il hocha la tête, persuadé que j’avais commencé à prendre.

Je pris le sachet dans sa main, l’autre tendue avec les ryôs. Au moment où il toucha ma main avec l’argent, je lui saisis le poignet et lui plaqua ma paume contre la bouche, lui enfonçant à moitié sa précieuse drogue dans les dents. Il fut si surpris, un peu sonné par sa tête contre le mur, qu’il eut un instant d’incompréhension alors que léger mouvement de mon haut de corps se produisait. Je fouillais ses poches, sans me préoccuper des aiguilles, avant de sortir une poignée impressionnante de la précieuse drogue. Je me mis à violemment lui fourrer la bouche avec et à le forcer avaler avec toutes mes connaissances.

- « Écoute moi bien. Si je te vole ou te tabasses, tes patrons vont le savoir. Je ne sais pas si tu peux crever d’une overdose, je te le souhaite pas. Ça fait beaucoup sur toi… Alors maintenant, tu vas me dire où sont tes patrons. Tu sais pourquoi ? Parce que si je ne les trouve pas, ils vont te tuer. D’accord, un inconnu t’as tabassé et voler ton stock, ils ne sont pas contents. Mais qu’est-ce qu’ils feront quand un de leur dealer avec une fortune de dope sur lui est retrouvé presque en overdose ? Ils vont se dire que tu les as volé et ils vont te buter. »

Il toussait, avait la voix rauque. M’insultait aussi. Je me contentais de hausser les épaules en écartant les mains, mon corps effectuant un balancement vers l’arrière, alors que je souriais largement. J’allais me retourner, quand il commença à parler. Tout. Ses patrons dirigeaient l’écoulement ici, mais ils ne manquaient jamais de la marchandise magique. Ils devaient s’étendre, s’assurer de la distribuer ailleurs dans le Pays. Il ne savait pas comment ça marchait, mais il savait qu’on ne teste pas une drogue aussi longtemps dans une petite ville. On l’a vend et passe à la nouvelle sorte, sauf si on veut tester. Ça, ils ne leur avaient pas dit, mais il le savait, il vendait depuis ses 12 ans. Je hochais la tête en le regardant.

- « Si tu es assez brillant pour être vivant, c’est que tu n’es pas encore une épave. Prend l’argent que tu devais leur donner et vas t’en. La dope était dans des sacs… Fait toi vomir en espérant que tu n’en ai pas trop pris s’ils se sont déchirés et fout le camps. »

Je parti rapidement. J’avais la position de mes cibles. J’arrivais près de chez eux en peut-être 1 heure. En comptant l’arrêt pour récupérer ma pute… ma pipe. Il fallait vraiment que je retourne à Konoha. Je restais là, à surveiller la maison de mes cibles, pendant des heures, puis trois jours. J’attendais. Je savais ce qui se passait. Ces hommes, ils avaient de la drogue, si j’en croyais le vendeur, elle serait distribuée partout. C’était pour ça qu’ils n’étaient pas allés dans une grande ville comme Kawa. Le port, discret, parfait pour accueillir de grosses quantités de drogues de Tsuchi. Rapidement, l’un des patrons quitta, dans un chariot, tiré par deux hommes. Ils s’arrêtèrent. Les hommes firent descendre leur patron avant de fouiller dans le chariot. Il y avait des armes. Le trio se dirigea vers un entrepôt. Ils entrèrent alors que je me glissais dans la fenêtre, puis me posta sur une poutre horizontale près du plafond. D’un bateau, on déversa des kilogrammes de drogue, peut-être une tonne. L’homme commença alors, à mon grand étonnement, à mesurer, vérifier, chaque sac. Il fallait le coincer maintenant et là, avec la drogue.

- « Vous faites bien d’être attentif… Ce composé est une merveille. Ce doit être des génies à Tsuchi. »

Les deux hommes se tournèrent vers moi, alors que leur patron levait la tête surpris. Les ouvriers eux, s’arrêtèrent de décharger, avant de reprendre leur tâche, presque irréellement, en se rappelant qu’ils leur valaient mieux ne rien voir ni entendre dans ce boulot. Il leva la main pour faire signe à ses deux porteurs gardes du corps de s’arrêter. Il me fixa, plissant ses yeux, essayant de m’évaluer, la main toujours levée. Sa voix était grave, à la voix profonde et rauque. À vrai dire, il me rappelait un forgeron dans mon village.

- « Vous avez raison. Une drogue avec des effets puissants et longues, peu de conséquences immédiates choquantes et un effet d’addiction importante, mais aux premiers abords sans danger, ce qui rassure le consommateur. Alors… Vous auriez pu en voler une partie après avoir espionné, j’en déduis que ce n’est pas votre truc. Vous auriez pu venir m’arrêter, mais vous l’auriez fait plus facilement ailleurs. Je ne sais pas ce que vous voulez, mais je ne vous le donnerai pas. »

Et il laissa retomber sa main mollement. La réaction des deux hommes fût alors instantanée et immédiate. Le premier se contenta de bondir dans ma direction, arme au poing, alors que le deuxième dessinait des mûdras. L’eau fit tanguer le bateau et un énorme dragon d’eau émergea en se jetant vers moi. J’eus à peine le temps de me laisser tomber vers l’arrière qu’il se fracassait sur la poutre en la tordant. À mon atterrissage au sol, le deuxième pointa une lance. Le coup toucha mon épaule, m’obligeant à reculer alors que la force de mon adversaire me renversait et me plaquait au sol, le métal dans ma chair. Les deux mercenaires ricanèrent alors que le patron approchait. Je ne m’attendais pas à une telle technique et coordination avec leur patron, ce n’était pas deux brutes sans cervelles. Le patron approcha sur le côté, se pencha au-dessus de moi et appuyant près de l’entrée de la lance.

- « C’est pour ça que j’ai vu petit avec cette ville. J’étais sûr de tester le marché et d’éviter d’être vu comme une menace prioritaire. Et après… Ma drogue serait partout et je deviendrais indélogeable. Je payerais mes hommes trop bien, je serais partout et trop utile aux génies de Tsuchi. »

Je laissais ma tête retomber sur le ciment en éclatant de rire. La mission aurait été tellement simple si j’avais simplement ramassé des preuves. Pourtant, j’avais voulu faire un beau coup d’éclat pour le Laboratoire, j’avais perdu de vue la sécurité, comme si j’en avais besoin sans Nyuuwa. Mes sacrifices à son égard me semblaient futiles et idiotes. La tête des mercenaires à se regarder, alors que je riais suffit à me calmer et me réjouir. Cet homme avait raison, il venait de confirmer tout ce que je pensais. J’allais être tué par un dealer qui devait de l’argent aux véritables génies de cette drogue, même si je devais avouer que son intelligence à lui était tout aussi admirable. Pourtant, je m’étais fait avoir. L’épaule percée… J’aurais dû être plus prudent, ça ne devait pas aller jusque là. Mais il fallait bien avouer que je n’aime pas les choses sans importance. Le Laboratoire, il ne m’avait jamais quitté depuis Kawa no Kuni.

- « Je me doutais bien que vous risquiez votre vie avec Tsuchi. Vous saviez que votre drogue fond à haute température ? Vous saviez aussi que dans l’eau salé, elle précipite en minuscules flocons, difficiles à rassembler et vendre, mais facile à relier à vous maintenant et qui s’éparpilleront dans l’eau ? »

L’homme fronça les sourcils. Il ne comprenait pas tout ce que je disais. Il essayait de vérifier par lui-même si mes dires étaient vrais. C’était un peu trop long à mon goût, mais ce n’était pas son domaine et compréhensible. Il regarda le sol un instant dans ses réflexions, avant de se rendre compte que ce n’était pas impossible. Puis il leva les yeux sur le bateau-barque. Sur le dossier du matériel à décharger se tenait un cadavre. Pas en train bon état, sa tête manquait de… peau sur le côté droit et il avait un trou non négligeable sur le flanc. Mais dans la lumière, après le choc de cette vision, ce fût l’immobilité sans vie du corps, debout, certes, et tenant entre ses mains une allumette et la boîte qui va avec. Son corps luisait étrangement, pas comme de la sueur, à la lueur des torches de l’entrepôt, mais comme un liquide épais et huileux.

- « Moi aussi, j’aime la chimie. Ce liquide est inflammable et dégage une chaleur impressionnante. Vous pouvez certainement me tuer, patron, mais je me demande comment réagiront vos mercenaires quand vous ne pourrez plus les payer et que vos collègues de Tsuchi vous traqueront. Surtout que vous êtes le seul qui puisse mener à vos proches mercenaires. »

Les deux hommes, surtout celui qui tenait la lance, se regardèrent, avant d’hésiter. Visiblement mécontents, mais surtout doutant de la loyauté de leur « patron ». L’homme perçu leur mouvement et eut un mouvement de panique, serrant les poings. Puis il sourit, comprenant que malgré les pertes et la drogue dans le fleuve, il pouvait toujours se tapir à Hi no Kuni et profiter de la protection du Pays, étant anonyme aux yeux de la justice ignorante. Il siffla quelques mots, jubilant, pour rassurer ses hommes à ce propos. Je me contentais de hocher la tête avant de rire et parler.

- « Sauf que je suis doué avec les putes, surtout quand je veux qu’elles me suivent. L’une est en route vers Konoha, depuis deux jours. C’est amusant, mais quand elle a sût que je pourrais copier la drogue, juste pour elle, et lui assurer un peu de santé si elle changeait d’avis à propos de ses… mauvaises habitudes, elle était très heureuse de le faire. Alors, messieurs, sans argent et avec Tsuchi… Vous ne pensez pas que ce sera facile pour lui de dire que le Shinobi coupable n’est pas un Konohajin, mais un Nukenin qui l’a trahi ? Konoha serait heureux de le faire coupable. »

Les deux hommes se regardèrent. Ils hochèrent la tête, sans rien dire, comme deux frères, deux âmes sœurs. Même chez les Nukenins, il y a parfois de la loyauté, de la fidélité. La lance se dégagea de mon épaule. Sans argent, sans chance de survivre… Pas de héro parmi les voleurs. Le premier bondit par-dessus moi et se jeta sur son patron. L’autre suivit, quand je réussis à me relever malgré ma tête qui tournait, ils le relevèrent. Je hochais la tête. Mon intérêt était toute à la drogue. Eux, malgré ma blessure, ne me dérangeait pas. J'aurais fait pareil à leur place. Ils m’aidèrent alors que je me soignais. Pendant un instant, je sus que ce n’était pas l’amitié tel le commun des mortels l’imaginent. Un simple partage d’intérêt commun. Je leur fis comprendre de partir et de laisser l'homme là. Une hésitation à propos de leur paiement, un rappel qu'il savait certainement où il cachait une partie de sa fortune. Bien moins grandiose, beaucoup plus vrai. Nyuuwa était partie, il me restait le réel, à présent.
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