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 Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô]

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Konoha
Hyûga Shiki
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Message(#) Sujet: Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] EmptyVen 5 Oct 2012 - 1:28

Une grosse agitation pour une courte réunion, voilà en quoi se résume la rencontre entre Samidare Teichirô et les Shinobi de Kumo, principalement le Raikage Kadoria Uriô. La conversation s’était passé sans problème, ou presque. Des ninjas de types sensorielles avaient repérer un énorme changement dans le flux d’énergie du chef du clan des manipulateurs de la gravité. Moi aussi, grâce à mon sceau apposé sur ma nuque, j’avais détecté ce changement. Fidèle à moi-même, je n’ai rien tenté, ce qui m’a valu certains regards emplit d’incompréhension lorsque la troupe se porta à son secours. Non, j’étais plus concentré sur quelque chose de plus important sur le moment, comme cette nuée de cendre qui flottait au-dessus de la tête de l’ombre de la foudre. Je doutais que ce soit seulement un acte de générosité pour protéger le Kadoria de la douce neige qui tombait sur nos terres. Ce nuage était bien trop bien placé pour tenter quoique ce soit. Je doute même que Mugen ait le temps de réaction nécessaire pour arriver à temps pour le sauver. Mais en même temps, ça aussi ça m’importe peu. Il avait dit des choses en intéressantes dans la globalité et le plus intéressant reste le fait qu’il veuille Naoko. Mes soupçons sont à présent affirmatifs. Comme je le croyais, c’est pour elle qu’il est venu ici. Haku Naoko contre des informations sur le village de la brume.

Comme si cela était une certitude pour moi, l’annonce du Raikage lorsqu’il sorti de l’illusion ne me fit même pas esquisser le moindre geste. Toutefois, je voyais bien trop le mensonge dans ses paroles. Ils nous prennent tous pour des demeurés. Ce Teichirô détenait supposément assez de cartes dans son jeu pour obliger Uriô d’accepter le marché. C’est une révélation trempé dans la sauce de la menterie. Je doute que ce Raiken ait connu assez d’information pour faire trembler le village entier. Oui, il faisait partie du Satoru. Oui, il est du clan Seki, donc un de ceux qui maintiennent cette barrière de chakra en mousse. Cette nuée de poussière était elle aussi une menace, mais ceci n’est normalement rien de bien grand pour faire pression. Et puis quoi, c’est tout ? Nan, je rate probablement d’autres points, mais mon instinct ne me dit rien qui vaille. Les bras croisés et le regard scintillant caché sous de nombreuses mèches brunes, je regardais le ninja originaire du pays de l’eau s’éloigner tranquillement du sentier perdu. Je n’étais pas le seul qui assistait à ce spectacle; tout le monde présent aux portes de Kumo faisait de même. Leurs attentions étaient tous portées sur le Samidare. Une ouverture importante pour la suite de mes actions. Une commande mentale, une téléportation à un certain endroit. Personne n’a dû le remarqué hormis Mugen qui était plus proche de moi que les autres.

Je n’aurais jamais cru me servir du Hiraishin aujourd’hui. Ce détournement de situation prend plus d’ampleur que prévu. Plusieurs choses m’ont laissé perplexe. Que veut l’An’tei à Naoko, qui est logiquement une traîtresse ? Selon ses dires, il la placera sous l’aile d’une certaine Gabushi, une Sennin connu pour avoir arrêté en partie la précédente guerre. Est-ce vrai ? Le dernier traître, Natsumi Haru, est théoriquement mort selon Nao et Teichirô l’a bien mentionné lors de la conversation. Je ne laisserai pas Naoko avoir le même sort que ce dernier… Mis à part ça, sa dernière phrase laissa un doute dans ses prochaines actions. Va-t-il s’en prendre à Kiri sous peu ? Pour un chef d’une organisation qui prône la paix, c’est un peu contradictoire. Enfin, ce ne sont que des suppositions. Il y a plus d’une dizaine de théorie à faire là-dessus et si je continue, je vais me ramasser avec plus d’une centaine de différents scénarios possibles dans mon esprit. Néanmoins, je dois admettre que nous partageons un point commun, lui et moi. Il était clair qu’il ne souhaitait pas intégrer les civils dans les stupides guerres qui se préparent. C’est une chose que je retenais chez lui et qui vaut une augmentation d’un point dans mon estime. Ce qui fait au total pour lui… un point.

J’ai vu le chemin qu’il avait emprunté. Vu que cela fait à présent deux ans que je côtoie ce pays, je le connais presque parfaitement. Il se dirigeait vers la frontière du pays, un simple aller-retour pour causer la garde d’une eiseinin. Évidemment, j’ai dû attendre une éternité, soit une bonne poignée d’heure. J’ai mis mes sceaux un peu partout sur le continent, beaucoup plus dans le pays de la foudre. Chaque village civil en a un dans son territoire. Les villages de Yuki no Kuni sont aussi dans la même situation. Mes sceaux, me permettant de traverser l’espace et le temps en une fraction d’une fraction de seconde (ça se dit ?), me font traverser n’importe quel distance en un instant. En somme, on peut m’appeler l’être vivant le plus rapide qui soit même si cela ne s’agit pas réellement de la vitesse. Sur le bord de la frontière, légèrement plus loin d’une municipalité paumé, j’attendais patiemment l’arrivé du Nukenin sur un chemin où j’ai préparé quelques petites choses au cas où. Étais-je sûr à cent pour cent de sa venue sur ce passage hors du pays ? Bien sûr que non, je prenais une immense chance en choisissant ce lieu quoique bien calculé. Accoter sur un tronc d’arbre, la capuche de ma veste de couleur ténèbres par-dessus mes cheveux bruns et les mains dans mon jean de couleur bleu marin. Je ne portais aucune identification comme étant ninja au service du village des nuages, comme toujours en somme.

Soudain, une masse d’énergie fit irruption dans un périmètre d’une centaine de mètre. Je n’étais donc pas dans le tort. J’esquissais un sourire en guise de victoire qui reposait entièrement sur la chance. Je levai légèrement la tête et attendait avant d’apercevoir une silhouette qui m’aurait été inconnue si cela ne ferait pas une demi-douzaine d’heure. À cinq mètre précisément, l’individu s’arrêta. Je pris la peine de me mettre au beau milieu du chemin couvert d’une mince couche de cette substance gelé et de rabaissé mon capuchon. Je le jaugeais un instant du regard et il faisait certainement la même chose. D’une posture à l’aise et nonchalante, je représentais bien que ma présence ici ne représentait aucune représailles. C’était loin d’être une mise en garde ou bien la signification d’un combat ne pouvant éviter. Nous savons très bien tous les deux qu’un combat entre deux bêtes de foires de notre genre peut s’éperdre pendant longtemps.

« Salut. »

D’un ton de voix léger et serein, je pris le soin de commencer cette longue, ou bien courte discussion. À lui de voir.

« Cela me laisse bien mal de ne pas avoir répondu à ta question. Je croyais bien que tu la poserais à Uriô. Alors je suis venu ici et je t’ai attendu pendant quelques heures dans le seul but de prendre le temps de te répondre. Mon regard d’émeraude scintillant se leva dans le ciel nuageux. Quelques flocons de neige me tombèrent sur le visage. Si tu crois que Kumo reviendra sous son ancien drapeau, vaut mieux oublier ses idées. Ce peuple a changé, il n’est plus comme avant. Las de se faire regarder de haut par les autres grandes puissances, les larbins ont demandé au Raikage de changer sa voie, et ce changement fut officiel lors de la guerre en territoire neutre, soit lors du tournoi qui avait eu lieu à Konoha. Enfin, tu sais de quoi je parle, tu as toi-même arrêté cette guerre, dis-je sur un léger sourire. »

J’inclinai la tête pour être au même niveau que le Samidare. Ses yeux rouges sang peint d’un éclat bleu électrique qui remplace ses pupilles se confondirent dans mes joyaux d’émeraude étincelant. Je n’avais pas peur de tomber dans un Genjutsu de ce Jigokudan, je suis très bien immunisé contre ce genre de techniques. Et puis, je n’en verrai pas l’utilité hormis s’il désire commencer un combat.

« Seul une poignée comme moi rêve à nouveau d’un village prônant la sérénité, mais la trop grosse majorité nous écrasent, donc impossible de tenter quoique ce soit. Résultat : voici le village des nuages d’aujourd’hui... Je pris une courte pause, laissant respectueusement le temps au démon cendré d’assimiler ces informations que je jugeais pertinent. Après tout, il avait lui-même posé la question. Je me nomme Aisaka Kira, je suis, tout comme toi, du moins je l’espère, quelqu’un qui recherche une sérénité stable dans notre monde. Ma main droite se leva doucement presque comme automatisme, pointant du doigt le corps du Samidare. Tes actions, tout comme celles des grands villages, me laisse douter de notre futur alors qu'il y a quelques mois, je croyais personnellement que votre groupe était une lumière de plus. Déjà que notre société est l’une des plus grossières que notre histoire a connu, je ne souhaiterai pas que tu l’empire suite à tes actes. Qu’est-ce que tu prévois faire ? Et pourquoi vouloir à ce point Haku Naoko ? Dire qu’elle t’appartient n’est que subterfuge, il doit forcément avoir une réelle raison. À moins que tu dises vrai en disant que tu veux absolument lui faire entendre la voie de la paix… Ou bien tu tentes de jouer sur le dos de Kumo en faisant cela ? »

Un gloussement s’échappa de ma bouche. Oui, en effet. Si jamais un stratagème de la sorte fonctionne, il se serait bien foutu de la gueule du Kadoria. La simple pensée me fit apparaître un sourire amusé. Je n'ai toujours pas vu ce qu'il prépare si jamais c'est ce qu'il compte faire, mais la possibilité n'est pas à négliger. Si j’ai touché dans le mille, devrais-je en informé le Raikage ? Certainement pas. Il n’aura qu’à payer de sa propre malhonnêteté. Et si j’ai tort, well fuck me ! Ce n'est qu'une hypothèse amusante, mais bon. Je rabaissais mon bras et ne fis plus le moindre geste. Tous mes sens aux aguets mais faisant toujours d'un calme exceptionnel, j’écoutais ce qu’allais me révéler le Samidare. Du moins, ce qu’il allait dire d’important, et j’espérais grandement qu’il pourrait être sincère dans ses paroles.
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Message(#) Sujet: Re: Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] EmptyVen 5 Oct 2012 - 20:12

Flash Back
Avant que Teichirô ne s'en aille à Konoha...
    Une marche vertueuse, motivé par l'instinct et la domination des sens. Sur le sentier éphémère, tracé par une quelconque ancienne garnison qui participa au massacre d'une nouvelle bataille absurde dans ce pays maudit.
    Un peu plus tôt dans l'après-midi, mon clan avait parlé. Nous irions affrontés un nouvel adversaire pour quelques têtes de bétail. L'ironie du guerrier c'est de combattre pour des hommes qu'il ne voit souvent jamais. Mais à cette époque, l'éducation reçu, effaçait de loin et avec facilitée toute résonance de ma raison. Pourquoi aurais-je fais autrement malgré la vérité qui avait éclaté...
    Cette bataille tourna hélas en désavantage. Et la victoire escompté ne fut qu'une écrasante défaite. J'ignorais combien avait périt ou pas. J'étais seul et je marchais en fredonnant une chanson macabre. Elle m'évitait de penser à la douleur. De prendre conscience de mon corps titubant et de mon sang se vidant goutte par goutte mes veines dans son sillage.
    Je sentais malgré tout l'odeur de la mort sur ma peau et mes vêtements. Elle ne me quittait pas même lorsque je cessais d'y penser. Et devant dans cette longue et lente marche. Ma main pressait le flanc de mon torse à chaque pas. Maintenant l'écoulement au possible. Mais ce n'était qu'illusion, car la plaie béante n'avait pas dit son dernier mot et mon visage brûlé encore moins.
    L'ombre des arbres me rappelait le froid et non la douce brise du vent ce soir là. Et les rayons du soleil s’effaçaient de toute façon pour laisser place à la pénombre qui avait déjà embrumé mon esprit.
    Alors pour ne pas perdre conscience je continuais de chanter...


      Sur le sang versant dans les prairies
      D'une passivité écoulée au temps qui fuit
      Les corps jonchent en long comme un tapis
      Puis le ciel chagrine en nous lavant par sa pluie

      J’ironise le mépris pour passer aparté
      Sinon les âmes aussi pourraient être emportées
      Notre folie aura creusée le canal de sang
      Pour cette absurde paix qui ne durera qu'un temps

      J'y vois là devant moi, l'enfer et le téméraire
      La source de vie qui se rend à la terre
      Le froid qui single les plaies et les entailles
      Les sons après les humeurs de la bataille
      J'y vois là devant moi, le noir et l'impossible
      Les remords et la honte qui nous criblent

      Vint à nous le sens de l'humanité
      Cachant futilement triste férocité
      Décimant la jeunesse victorieuse
      Pour faire parler les veuves pleureuse

      Le gout des morts trouvant sa limite
      Comme les jeux de jeunesse qu'on imite
      Ou ici excès ne rimant pas sous partie
      Car sa limite n'est autre que infinie

      Hooo oui...
      Que la guerre annihile la lumière comme la nuit
      Pour nos pauvres et ignorants esprits


    Je traversais enfin cette foutue forêt embrumée à force de patience. Atterrissant soudainement dans une clairière frappées si fort des derniers rayons du soleil, que la chaleur semblait s'y être accumulée avec une opulente férocité. Je redressais le regard découvrant les altérations de ma vision. La chaleur se faisant timidement apercevoir par les vapeurs qu'elle laissait en déformant l'oeillade la plus saine. Je sentis mon oreille vagabonder au gré d'un étrange son. Étrange par le fait simple qu'il ne correspondait pas avec l'humeur de mère nature. Des traces de pas un peu derrière moi sur ma droite. Je me retournais aussi difficilement que lentement pour entrevoir ce qui laissait s'entendre ainsi. Quand mon regard ensanglanté croisa le sien. La chaleur laissa place au froid de la brume. Puis la pluie annonça avec violence la nuit. Tout cela fut si rapide. A moins que ce ne fut que ma perception du temps qui n'était plus à l'oeuvre. Mais qu'importait. Ami ou ennemi ce me fut égal. Je baissais le regard résigné devant l'adolescence qui m'apparu telle une ange. De la mort ou de la vie je ne pouvais le dire....
    En baissant le regard je vis à nouveau mon sang. Cette fois je ne pouvais l'ignorer car je m'étais simplement vidé sur place. Je fis un énigmatique petit sourire et dans un simple murmure je dis ce qui me passa par la tête. Sans autre forme de convenance et surtout sans me cacher d'être accabler.

      -Je vais dormir un peu je crois... Oui... Un long sommeil....



    Tout mon corps me sembla soudainement lourd. Mon esprit me paru s'évader en un instant de mon enveloppe charnelle. Cela avait pour moi le gout de la libération et je m'écroulais sans même tenter de me rattrapé au sol dans mon propre sang avec le sourire. Pas encore inconscient, j'arrivais encore a sentir les gouttes de pluie. Ce fut comme le dernier cadeau des cieux pour moi, cherchant a me laver de la honte avant que je ne trépasse. Pour cette fois, je n'allais pas me battre. Juste attendre.

    Je redécouvrais violemment la réalité. Complètement perdu, je cherchais où j'étais, puis je vis ce jeune homme. Cela n'avait pas du forcément se remarquer. Bien que mes yeux scintillèrent et se crispèrent en tournant le tout de gauche à droite pour regarder dans quel endroit nous étions. Il parlait, j'avais du mal à discerner ce qu'il disait, mais je faisais mon possible. Mon visage se crispa cette fois définitivement, et mon regard croisa le sien avec une extrême violence quasi bestiale. Mais mes yeux ne le fixaient pas lui, ils fixaient le vide. Ils se refermèrent rapidement, on pouvait alors comprendre qu'ils me faisaient souffrir. J'utilisais une main pour en couvrir un. Je compris alors ce qu'il c'était passé. Sendaï m'avait prévenu... Et les premiers symptômes étaient là. Il me possède...

    La situation était des plus délicate. Un kumojin, présent lors de mon entrevue avec Urio était là devant moi, j'avais vu sa quantité de chakra là-bas, même les résidus des chaleurs de ses affinités... Me laisser voir tout un village pendant autant de temps, c'était comme me donner un bingo book certes incomplet, mais mieux remplit que la plus part... Seulement, je ne pouvais m'empêcher de le penser..."Et alors ?", Mon oeil commençait à peine à se remettre, j’espérais qu'il ne profite pas de la situation pour m'attaquer... Je repris mon souffle durant une dizaine de seconde, je transpirais, ce qui pour moi, était un signe grave, normalement mon corps peut aujourd'hui supporter des chaleur au delà de la lave. Mon corps était donc en train de combattre le Dojutsu.

    Je le regardais enfin entièrement. Mais rien à faire, je ne pouvais feindre de ne pas avoir eu un mécontentement en l'entendant. Cette vision était la preuve de ce que j'allais répondre. Mon ton ne s'éleva pas, mais tournait par fois brièvement à l'agression. Mais dans la généralité, je parvenais à conserver mon calme.


      -Et qu'est ce que tu veux bien que tout cela me fasse ? (arrêt de quelque secondes)
      C'est histoires se répètent depuis des siècles. Ils se battent pour l'honneur, l'amour, la gloire et le pouvoir. Mais en réalité, il ne se battent... QUE, pour se battre. Kumo n'allait pas échapper à la règle. Trop calme, TROP rit, sornette, l'ennuie pourrait être comblé de bien des façons. Mais ils choisissent la guerre. Comme cela m'étonnait... (nouvel arrêt)
      Ceux qui sont comme toi, sont comme nous, "les imbéciles"(agressif) du An'teï ! Ces idiots, qui acceptent, de leur propre volonté, de porter le poids de votre folie sur leurs épaules. L'ennemi unique de tous les villages, qui parviendra bientôt à posséder assez de puissance, pour obliger tous vos villages à ne pas s'entre-tuer. Tu parles de mes actes ? Qu'ai-je fais dis moi ?(menaçant)


    Je m'approchais alors de lui en marchant certes, mais vivement, comme un animal déterminé. Puis à un mètre de lui je reprenais ma réponse, tout en préservant les tons que j'avais employés précédemment.

      -J'ai fais stopper une guerre. La moitié de mes hommes y ont périt. Et cela à permit à Haru de nous trahir. Cela aura prit deux saisons pour nous remettre. Pourrais-tu imaginer ne serait-ce que le quart du sacrifice que nous avons consentit ? (Je me recule d'un pas et lève les yeux au ciel en levant légèrement les mains)Au nom de la paix... (Revient à la normale)Il n'y a pas de paix possible comme cela... Mais le An'teï, va bientôt jouer, sa toute dernière carte. Battez-vous, nous infiltrons vos villages, nous savons toujours plus de choses sur vous, ce que vous faites. Peut-être même contrôlons-nous un village sans que vous en ayez conscience. Bientôt, tout cela, ne sera plus qu'une simple sécurité. Vous tous, devrez admettre, par la mesure de notre sacrifice, que vos guerres n'auront plus jamais le même gout.


    J'allais loin. Mais sachant que le jour J était maintenant prononcé. Chacun devait entrevoir que la nouvelle ère s'entamait. Que la nouvelle génération, allait prendre la place des anciens. Je baissais maintenant les yeux. Ce que j'allais désormais évoqué ne m'était jamais agréable.

      -Les shinobis sont des armes... Nous sommes fais pour tuer. C'est notre nature. Les soldats n'ont en majorité pas vingt ans. La plus part des Shinobis connaissent le gout du combat avant celui des femmes. Cet ordre que vous voulez instaurez... C'est un cadre pour vos guerres, pas la paix. Je suis (nouvel arrêt), un enfant de la guerre clanique de Kiri, enlevé pour servir de soldat, je suis ensuite devenu soldat encore, de Konoha, et ma vie n'avait pas changé... Je porte sur moi sans cesse l'odeur de la mort... Elle ne part pas quoi que je fasse, certaines âmes sensible aux vibration, me sentent approcher,... Alors que nul ne le pourrait. Mon maître me l'avait bien dit. Mis en garde, c'est pourtant de ma main qu'il a périt, sur ordre de ses propres chefs. Ma femme, mon ami, mes élèves, tous ont été emportés. Il ne reste que Nikkou, pour se rappeler cette époque, ou la guerre contre Makka fit les sombres ravages. Je suis fatigué (fermant les yeux). Si tu souhaites porter ma parole à Kumo. Demande leur ce qu'ils veulent de plus. Me tuer hélas ne suffira pas. Pas entièrement en tout cas... Vous m'épuisez tous... Allez laisse moi passer...


    Je marchais vivement vers lui, peut importait le geste, mon dojutsu activer même un boost de rang A je pouvais l'esquiver simplement en marchant. Une trajectoire linéaire se lit avec une facilitée déconcertante, lorsqu’on la voit sous forme de chaleur. Mais je ne comptais pas en découdre. Simplement passer à côté. Puis déjà un peu en avant par rapport à lui. Je lui dis ce qui devait être normalement mes derniers mots.

      -Naoko n'aura à souffrir de rien. Si ce n'est de la sérénité. Bientôt, elle sera en paix. Comme tout ceux qui avaient suivit Haru. Non que je les tue. Mais que je les libère en leur offrant une nouvelle vie. Libre d'être ce qu'ils souhaitent, sans entrer dans le An'teï ou non. Elle n'est venu chez vous que pour se protéger de moi, depuis que j'ai fais tomber la tête d'Haru. Mais sans lui, aucun de ceux qui le suivait ne sont une menace. Ils ne méritent pas le châtiment de celui qui les conduit à leur trahison. Sachant avec assurance que je ne lui veux pas le moindre mal. Elle pourra prendre une décision de son propre arbitre et sans entrave. Le An'teï ne sera pas responsable d'autres déchéances ou esclavages.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] EmptyDim 7 Oct 2012 - 4:32

Un homme mort depuis fort longtemps. Un être qui a vu la guerre de près. Un humain qui n’a connu que les torts de notre monde. Un soldat qui a tué pour quelqu’un d’autre. Un enfant de la guerre. Moi qui n’ai été qu’un spectateur qui a obtenu la place la plus près de l’écran du téléviseur, je voyais un nouvel homme apparaître devant moi. Un homme similaire qui a connu les mêmes souffrances que le jeune garçon que j’étais une dizaine d’année plus tôt si ce n’est pas plus, et certainement encore aujourd’hui. Nous avons tout perdu, le monde nous a tout enlevé. Ces points en communs m’obligèrent à réviser mon jugement premier. La différence réside dans le fait que lui a tué alors qu’il n’était pas plus haut que trois pommes et que moi, j’ai fait le choix de toujours aller de l’avant. Deux victimes des guerres claniques chacun propre à leurs pays. Je ne me suis jamais plaint de ma situation et aujourd’hui en est un parfait exemple. Ce Nukenin avait fait des choses affreuses que je ne ferais probablement jamais de mon existence. Et encore, de mon point de vue, j’ai en face de moi un homme qui recherche la paix, mais nullement avec les bonnes intentions. La manière qu’il a agi dans le passé fait peser le doute sur lui et ses intentions et ce n’est pas son histoire qui va le faire gagner ma compassion.

Aucun geste de ma part, notre discussion se jouait sur les mots, mais principalement sur le contact visuel entre nos regards. Au fil de la conversation, j’apprenais à connaître mieux la personnalité du guerrier face à moi et ses intentions. Des intentions que je comptais garder pour moi-même. Côté de son caractère, je voyais un humain qui semblait avoir vécu beaucoup de traumatismes dans sa vie. Il perd aussi avec une facilité déconcertante son calme alors que par moment, il parait impossible à perturber. Son discours était long, le double voir le triple de mes paroles se retrouvèrent dans la bouche du Samidare. Malgré la longueur et la lenteur de ses multiples récits, je restais toute oreilles et impassible à ses paroles. Je voyais en lui un homme qui a déjà perdu tout espoir de connaître une paix durable et d’un homme qui ne donne plus aucun intérêt à la vie, un cas particulier qui ne fit qu’attirer ma curiosité. J’avais envie de dire : « pourquoi tu te bas alors que mourir ne ferai aucune différence pour toi ? », mais je préférais garder le silence pour le moment. Un drôle de personnage, ce Samidare Teichirô. Ses émotions changeaient avec les différents sujets. De l’agression à la menace à un mélange entre le désespoir et la mélancolie. Une discussion riche en émotion du côté du démon cendré.

Un changement dans le chakra de l’individu survenu alors qu’il commença à marcher pour passer à mes côtés. Mon sceau détecta une baisse du niveau d’énergie semblable à une technique de haut niveau. Pourtant, rien ne paraissait. Je n’étais non plus piéger à l’intérieur d’une quelconque illusion sinon mon autre sceau m’en aurait fait part. Qu’était-ce ? Une forte concentration de chakra se lisait facilement au niveau de ses yeux, il utilise donc une technique de son Dojutsu en guise de défense ? L’arrogant personnage s’arrêta à mes côtés pour ensuite mentionner le sort d’Haku Naoko. Mon regard d’émeraude se posa à nouveau sur le Samidare. Ce qui suivit était intéressant et bénéfique. En effet, s’il disait vrai, Nao ne sera plus prisonnière de Kumo. Je sentais une certaine honnêteté dans sa voix et je compris immédiatement que si je voulais qu’elle s’en sorte sans problème de ce merdier, il fallait passer par l’An’tei. Si jamais le destin en décide le contraire, je ferais avec mes cartes en main lors du moment venu. Le Sennin recommença à marcher lentement pour ensuite parler. Ses pas qui s’enfoncèrent dans la neige fondante se faisaient entendre. Mon regard scintillant ne quittait le panorama qui s’offrait devant moi. Puis, je pris à nouveau la parole au bout d’un instant, ce qui fit arrêter le Samidare net dans sa marche.

« Nous sommes en quelque sorte pareil. Mon regard se leva vers le ciel en parti visible dû aux nombreuses branches qui cachait la vue en premier plan. Le soleil refit son apparition et abattit ses rayons sur la Terre et j’eu l’impression que les cieux n’éclairaient rien d’autre que ma personne, ce qui m’obligea à plisser les paupières. Drôle de sensation… Tu n’es pas le seul qui a tout perdu lors d’une guerre clanique, alors que tu n’étais pas plus haut qu’un mètre. Ce qui me fait penser : Est-ce dû au fait que nous avons vécu une existence ayant des points en commun ou bien l’un a souffert plus que l’autre ? Ou il s’agit tout simplement d’une question de point de vue et de croyances… »

Mon regard s’affaissa sur le sol et mes lèvres esquissèrent un sourire amusé par la situation. Comment rire à un pareil moment… Ce que je faisais était loin d'une comparaison entre ma vie et la sienne, je ne suis pas le genre de mec à vouloir savoir qui a vécu une vie heureuse. Je fermais lentement les yeux pour revoir en vitesse les derniers évènements et les choix qui se présentaient à moi.

« Si tu dis que rien n’arrivera à Naoko, alors soit. Je te fais confiance. Pas totalement, mais assez. Mes options dans cette situation sont restreintes. Néanmoins, je tiens à te poser une dernière question avant que tu ne partes… »

Lorsque je rouvris doucement les yeux, je me retrouvais désormais devant le soi-disant « maître des enfers ». Mes sceaux étaient apposés un peu partout sur la zone en fonction de prévoir un combat et il s’avérait qu’où s’était arrêter le Samidare, un sceau résidait caché sous la neige à un mètre de distance vers l’avant. Mon but n’était pas de créer un effet de surprise en utilisant le Hiraishin, mais bien de parler face à face sans aucune confrontation. Mon visage avait repris un faciès neutre, n’exprimant aucune émotion, mais le fond de mon regard disait le contraire ; ils sont curieux. Curieux de connaître la version du Sennin.

« Qu’est que vous vous êtes dit… Non, plutôt : Avais-tu en ta disposition d’autres menaces mis à part le parapluie de cendre ? »

Je faisais logiquement référence à la conversation qui a eu lieu dans l’illusion qu’à entraîner le Kadoria qui nous sert de Kage. J’évaluerai sa réponse qui guise de mes suppositions. Je ne pouvais pas lui faire totalement confiance vu qu’il y a une douzaine d’heures, il nous avait tous promis de voir jusqu’au début à la fin la discussion entre lui et Uriô puis au final, le tout s’est presqu’entièrement déroulé dans une illusion lancé par ce dernier. Mais sa réponse, s’il répond honnêtement, m’aidera grandement.
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Nukenin
Asshu Kaderik
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Message(#) Sujet: Re: Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] EmptyLun 8 Oct 2012 - 15:40

    Je baissais simplement le regard à nouveau et continuait simplement d'avancer tranquillement. Je lui répondis malgré tout. Le son de ma voix baissant autant que je m'éloignais. Ses questions ne m'intriguèrent pas plus que ça. J'avais entièrement retrouvé mon impassibilité. Je fis aussi rapide que concis pour cette fois. Le temps m'était compté. Je ne pouvais perdre trop en parlote inutile.

      -Plus on souffre plus on est sage. Plus on est sage plus on est puissant. C'est ce que tout cela m'a apprit. J'en ai fais mon Nindo.


    Je m'arrêtais subitement. Faisant exploser une infime quantité de chakra sous mes pieds, je me retournais sans le moindre effort pour lui faire face. Il avait le soleil dans le dos. Un bon guerrier savait toujours que c'était une bonne position pour un combat. Le soleil aveugle... Mais le soleil, n'est jamais qu'une boule de chaleur de plus pour moi... Je baissais la tête un peu plus pour lui faire entrevoir le plus petit regard possible. Mes pupilles s’élevèrent pour le garder en bonne vu tout de même. Mon intonation se fit plus,... Plus confiante, mais dans le sens de la fourberie...

      -Tu veux un petit scénario ? Mon fauteuil chargeait mon dôme de cendre... Une fois déployé, vous n'y auriez plus rien vu à un mètre... Un senseur pouvait toujours me détecter, mais fallait-il encore qu'il utilise autre chose que du chakra pour le faire. Le parapluie aurait tout de suite attaquer Urio. Mais cela n'était pas le plus important. J'utilisais enfin le requiem infernal. Et tout ceux n'ayant pas de protection au visage, au nez, aux oreilles, aux lèvres, auraient sentit leurs poumons brûler de l’intérieur. J'aurais pu alors m'enfuir. C'était mon plan. Aurait-il fonctionner je l'ignore. Je joue sans cesse avec ma vie depuis si longtemps, que cela m'était bien égal. Maintenant si tu me le permets...


    Je me retournais enfin de la même façon que précédemment. pour de bon cette fois j’espérais bien. Je voulais nous épargner les hypothèses inutile. Car quoi que l'on dise il était impossible de savoir si cela aurait marché ou non. Qu'importait-il ? J'étais là en vie et satisfait d'une mission accomplit. Pourquoi me soucierais-je d'une chose qu'il n'adviendra jamais... Et puis je décidais de lui laisser une dernière question. Pour la classe ou par bon usage ? Il était aussi possible que ce soit simplement les deux...

      -Je peux faire rougir toute cendre instantanément... Avec un dôme de cendre je pouvais aussi tous nous brûler vif moi y comprit.


    Ce fut aussi franc que glaçant. Même s'il ne pouvait pas le voir je souris en continuant mon chemin. Nul ne pouvait savoir si j'étais sérieux ou pas...
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] Discussion intéressante entre enfants de guerre [Samidare Teichirô] EmptyVen 12 Oct 2012 - 0:53

Un Nindô. Chaque individu choisie sa propre voie la représente brièvement par quelques mots. C’était en quoi servait le Nindô à mes yeux. Le Samidare passa un commentaire qui m’a bien plu et m’a préoccuper un instant. Je suis bel et bien d’accord avec le fait que toute sagesse nait d’une souffrance. Plus l’homme souffre, plus il s’élève au-dessus de ses semblables psychologiquement. Enfin, ce n’est pas le cas dans tous les scénarios. Outre ça, je ne suis pas d’accord que la sagesse nous aide à devenir plus puissants. Cela peut être s’avérer une aide, mais ce n’est nullement quelque chose de majeur. L’individu passa à mes côtés silencieusement suite à ses paroles et ce, pour la dernière fois. Je n’avais nullement envie de lui couper le chemin une nouvelle fois. J’étais déçu que le Sennin de la cendre ne m’ait pas répondu, mais une réponse honnête ne s’obtient pas suite à du harcèlement. Du coup, nul ne sait ce qu’il m’aurait répondu si jamais un seul son serait sorti de sa bouche empli de sagesse comme il s’autoproclame sous un sous-entendu. Serais-ce la vérité, un mensonge ou bien une autre tirade parlé à la façon d’un sage ténébreux ? Mon regard céladon était fixé sur le vide vers l’avant mais je gardais toujours un œil sur les mouvements de Teichirô grâce à mon sceau me permettant de détecter le chakra de tout individu présent dans le périmètre.

Et c’est ce bienfait qui me permit d’attendre encore un peu avant d’utiliser le Hiraishin à nouveau. L’heure de rentrer sans un mot n’était visiblement plus de mise. Le Samidare arrêta sa marche et se retourna à nouveau. Je n’esquissais pas le moindre geste, lui offrant donc mon dos à découvert. Tout guerrier m’appellerait comme étant un fou, je crois que c’est seulement une manière de démontrer que mon adversaire n’est pas le seul à avoir confiance en ces capacités. Il proclamait qu’il pourrait simplement tuer tout un tas d’hommes sans grand problème, je crois aussi que je pourrais détruire un village presque en entier en utilisant ma technique la plus dévastatrice. Pour en revenir à mon invité de passage, il m’expliqua son point de vue face à la situation de plus tôt, aux portes de Kumo. Ce qui révéla m’obligeait à prendre en considération cet homme. Je ne saurais probablement jamais s’il s’agit du bluff ou bien de la comédie, mais prudence est mère de sûreté. Son niveau de chakra parle déjà pour une partie de ses talents en termes de combat. Il était donc sûr que le parapluie de cendre aurait pu tuer Uriô. Par la suite, il aurait utilisé une technique Haiton qui nous aurait tous tué suite à une insufflation de cendres dans notre système respiratoire. La plupart des Kumojins n’auraient rien vu venir puisqu’un dôme de cendre ce serait déployé, bloquant la vue ainsi à la grande majorité des larbins du Raikage.

Dangereux et ingénieux, je dois admettre. Lui-même ignore si cette stratégie aurait fonctionné. Dans mon cas, je crois que sortir de ce bordel n’aurait été qu’un simple jeu d’enfant. J’aurais même pu sortir Mugen avec moi. Reste à savoir si cela est tout vrai. Mais peu importe, mon idée de départ ne fonctionnera pas. Je vais devoir chercher ailleurs. Le Kadoria détient beaucoup trop de cartes en main pour se défendre d’une accusation de la sorte. Encore est-il le seul à être prit dans le Genjutsu, il est clair que le démon cendré n’aurait rien laissé échapper de cette conversation. Du coup, cette rencontre n’a servi strictement à rien hormis connaître un peu plus la facette qui se cache derrière ce masque de cendre. Chose sans intérêt en somme. Le soi-disant démon reprit la marche dans la direction opposé à la mienne. Je ne bougeais toujours pas, repensant aux derniers évènements. Pas seulement aux récents, mais bien avant aussi. La voix grave du Nukenin retentit à nouveau dans la zone malgré que physiquement, il s’éloigne de plus en plus. Étais-ce une question ou bien il me faisait part d’une solution supplémentaire qui s’offrait à lui ? Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que mes joyaux d’émeraude étaient toujours perdus dans le vide. Il ne pouvait pas me voir, mais ce sourire n’était rien d’autre qu’une réaction dû à l’amusement que le moment apporte.

« Ne gaspille pas ta vie inutilement… dis-je sur un ton léger, un peu plus fort pour qu’il entende bien. »

Ce n’était pas un conseil en tant que tel, mais nous pouvons l’interpréter de cette manière. Il était déjà loin, une trentaine de mètres peut-être. L’heure que nos chemins se séparent fut enfin arrivée. Les mains dans les poches de mon jean bleu marin, je commençai aussi à marcher tranquillement de mon côté. Ce n’est qu’au bout de trois pas que je disparu de la région, de nouveau à Kumo comme si rien ne s’était produit. Cette rencontre n’a rien rapporté en tant que telle, mais j’ai au moins fait la connaissance avec une âme similaire à la mienne, quoique plus blessée et plus sombre.

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