Kawa. Cela fait déjà deux ans que tu voyages à travers Kawa pour vendre tes marchandises. Tu as quitté Suna à tes dix sept ans avec ta caravane, et cela fait déjà deux ans que tu sillonnes Kawa, tentant de vendre tes marchandises comme tu peux... Seulement, depuis quelques temps, les affaires ne vont pas fort. Et puis, les villages que tu croises se font assez rares... Et puis, ce sont pour la plupart des patelins, et rares sont les villageois qui t'achètent quelque chose. Ou alors, ce ne sont que des pacotilles. En bref, tes profits sont quasi nuls. Tu soupires tout en donnant un coup de cravache à ton cheval pour faire avancer ton attelage. Tu te demandes ce que tu vas faire désormais... Ton cheval commence à fatiguer, après plus d'un ans de loyaux services, il serait temps de lui laisser un peu de repos. Il faut dire que tu as acheté ton cher Ness dans les environs de Hi, à un fermier en manque d'argent... Et aujourd'hui, cela fait déjà plus d'un an que vous parcourez les routes ensembles. Tu te demandes comment aurait été ta vie si les choses avaient été différentes... Et si tu avais été un ninja doué ? Et si tu avais été un élève d'exception ? Et si tu avais été doué en tant que Shinobi ? Les choses seraient... Tellement différentes. Tu soupires à nouveau. La route s'avance, nue devant toi et ton compagnon équidé. Tout paraît si calme. La forêt se dresse, calme et sereine. Tu fais avancer ta caravane lentement... Avant de voir un bandit débarquer sur le sentier et tendre sa lame vers ta monture pour la faire s'arrêter.

• Eh ! Arrête toi et file moi ton blé !

Tu le regardes quelques instants. Il est seul. Tu sautes de ton siège et tu sors ta lame, avançant vers le malfrat, le visage calme et stoïque. Tu le fixes dans les yeux, avançant lentement, l'air sérieux et totalement calme. Tu le vois commencer à perdre son sang-froid. Il attaque. Tu esquives d'un pas sur le côté avant d'abattre ta propre lame sur son dos. Ce n'était qu'un amateur. Tu le regardes s'étaler sur le sol en lâchant son arme. Tu ranges alors ton sabre avant de remonter sur ta caravane pour reprendre la route. Tu jettes un dernier coup d'oeil au bandit se tordant de douleur. Tu le laisses en vie pour cette fois. Il a vraiment cru que tu étais sans défense ? Tu as tout de même appris à te servir d'une lame. Tu secoues la tête avant de repartir, t'enfonçant dans la forêt... Et maintenant, que vas tu découvrir en ces lieux ? Tu te le demandes. Mais il n'y a qu'en avançant que tu sauras ce qui t'attend au prochain tournant... Tu ne pourras pas savoir sans avoir essayé après tout...

Spoiler:

• -Heuuu..... Tu vends quoi ? Parce que pour tout t'avouer j'ai franchement la dalle... La forêt me nourrit mais bon c'est pas du premier choix... Et comme je vois ta bourrique épuisé, à la limite, je peux même te dire ou l'abreuvé, mais seulement si tu me fais un prix, ça roule ? Au fait moi c'est Teichirô... Mais on m'appelle pas en générale donc bon...

Spoiler:

Qu'est-ce que ? Tu hausses un sourcil, accompagné d'un mouvement de recul prononcé. Qu'est-ce que c'est que ce type ? On dirait un clochard... Tu le détailles quelques instants. Le fait de le voir tête en bas n'arrange rien. Ses frusques ont l'air sérieusement usées, et vu son air, il a l'air plus niais que dangereux. Il te suffit de voir son faciès affublé de cet air... Un poil stupide selon toi. La surprise de la première rencontre passée, tu fronces un sourcil tout en croisant les bras. Son marché est honnête mais... De toutes façons, tu n'as pas le choix, tu as besoin de son aide pour retrouver la route du prochain village... Tu soupires avant de lui répondre.

• Heu, d'accord Teichirô. Moi c'est Sladek. Mais... Tu pourrais reculer un peu ? Et remettre tes pieds sur le sol ? Qu'on puisse discuter normalement ? Et ce qui serait sympa ce serait de m'indiquer la route du prochain village plutôt qu'un simple point d'eau...

Tu attends quelques instants qu'il remette les pieds sur terre, et tu finis par t'absenter un instant, plongeant la tête dans ta cargaison de marchandises diverses. Tu attrapes deux tiers de pain de seigle et une flasque de vin, ainsi qu'une veste simple, grise et noire. Tu ressors alors, dévisageant à nouveau le jeune homme. Tu remarques ses armes. Il est malgré tout armé. Ce n'est pas le premier clochard venu. Tu lui tends le tout en lui annonçant tes prix. tout d'abord la nourriture, puis la veste.

• Alors... Voyons voir. Normalement, je te demanderais 50 Ryos pour la veste, 8 pour le vin, et 5 pour le pain. Mais je t'offre la veste, t'as l'air d'en avoir besoin... Sans vouloir t'offenser hein ! Et puis, t'as pas l'air d'être un bandit, donc, considère ça comme un cadeau pour le je-sais-pas-combientième client.

Tu le forces à prendre le tout. A voir ses fringues, il a besoin de nouveaux vêtements, et puis, cette veste, tu ne l'aurais pas vendue dans les environs. Trop sombre. Et puis, qui irait t'acheter ce genre de vêtement ? C'est un article d'une tribu nomade de Kaze. Personne dans Kawa n'irait porter ça... Mais lui, peut être que si. Et puis de toutes façons, il se propose de t'aider, tu lui dois quelque chose. Mais qu'il prenne garde, tu ne seras pas le dindon de la farce ! Pas la peine d'essayer de te détrousser !

• • -Sladek ? Tes parents devaient vraiment pas t'aimer pour t'affubler d'un nom pareil... Et en plus de ça, tu me prends pour un prince... 50 Ryo pour la veste. Heureusement que tu me l'offre. A ce prix là même si y'avait 40 ryos dans une de ces poches je te l'aurais pas prise... Pour le reste, bah ça me convient. J'ai pas vraiment le choix de toute façon. J'ai une dalle pas possible. Le village le plus proche se trouve quand même à 10 bornes d'ici... Je sais pas comment tu as fais pour t'éloigner autant de la civilisation...
  
  
  Je lui jetais une bourse sans même me préoccuper du trop qu'il y' avait dedans. Puis je fonçais sur le pain pour le dévorer si vite que je n'eu pas le temps d'en sentir le gout. Je laissais le vin de côté et n'allait d'ailleurs même pas prendre la peine d'y goutter. Je n'avais jamais apprécié l'alcool. C'était pas maintenant que ça allait commencé et l'avenir me prouverait que ça n'arriverait jamais. Quand je redressais le visage, avec une bouge toute couverte de miette jusqu'aux commissures je lui fis un sourire satisfait.
  
  
  • -Allez va... Laisse moi monter sur ta brouette. Je vais te montrer par où faut passer...
  
  
  Je me rappelais alors la veste... Le truc utile qui m'était complètement sortit de la tête. Je m'en saisis alors pour la passer sur le dos. Je la trouvais plutôt classe et chaude, mais loin d'égaler d'autre vêtements qu'on m'avait offert.
  
  
  • -Ca vaut quand même pas le style des fringues du pays de l'eau faut bien le dire. Mais ça reste pas mal du tout... Tu viens d'où toi d'ailleurs ? Tu es pas d'ici ça c'est évident. J'aurais dis shinobi mais en même temps pas vraiment non plus... Voilà que je m'égare encore. D'abord on monte sur la carriole ensuite on cause. Par contre une fois que tu seras sur la bonne route je te laisserais derrière. C'est pas que je t'aime pas c'est que je préfère éviter les village et les villes. Désolé hein mais bon...
  
  
  Je posais directement mon derrière sur la place que je pouvais prendre et me préparait à lui indiquer comment bifurquer dans cette forêt. C'est vrai que n'importe qui pourrait s'y perdre. Moi je me foutais royalement d'être perdu. Du coup bizarrement je me perdais jamais. comme quoi... Bref. Nous pouvions donc reprendre la conversation...
  
  
  • -Moi je viens du pays de l'eau... Et pour savoir ce que j'y faisais. Disons qu'on s'en tape les reins sévèrement. Je suis shinobis. Du moins je crois.. Pour le peu à quoi je sers et ce que j'ai pu accomplir... On fait comme on peut pour rendre fier son clan et son sensei pas vrai... Je suis en mission là. Mais à me voir je sais que ça en à pas l'air... Mais je fais que de parler sans écouter. Et toi alors ?

Tu l'écoutes parler et tu le regardes manger son pain sans dire grand chose. Tu as attrapé la bourse remplie d'argent, y jetant un coup d'oeil rapide. Il doit y avoir quelques Ryos de plus que ce que tu lui as demandé. Tu comptes rapidement alors qu'il continue à débiter son flot de paroles. Un vrai moulin à paroles. Mais bon, toi qui n'a jamais été très bavard, ça va être joyeux pour faire la conversation... Mais tu souris légèrement. Il a une bonne capacité de discernement. Et en même temps... Non. Il pourrait s'arrêter quelques instants de faire ses suppositions pour te laisser en placer une, non ? Tu le vois finalement grimper sur ta charrette et commencer à t'indiquer quelle route prendre. Tu ne pensais pas avoir tant dévié de ta route ! Tu restes silencieux quelques secondes avant de te décider à l'ouvrir.

• Ce sont des vêtements de Kaze, je suis originaire du pays du vent... Ce n'est pas que je suis vraiment Shinobi... Disons que je n'étais pas vraiment doué pour ce genre de trucs. Enfin, je suis parti, vu à quel point je n'arrivais à rien dans l'art du Shinobi...

Tu repenses à tes origines. Tu repenses à ces années de galère, assis sur les bancs de l'académie, à tenter de réaliser des jutsus corrects, et enchainant échecs après échecs... Mais bon, tu n'étais pas fait pour ça, voilà tout ! Tu es devenu marchand plutôt que soldat. Mais chaque personne suit sa propre voie. Tu as suivi ta route. Tu n'avais pas les moyens de créer ta route sur les chemins du Shinobi, donc, tu en as empruntée une autre... Tu soupires tout en guidant lentement ta carriole dans les bois. Tu te demandes si tu as bien fait de t'aventurer ici tout compte fait. Tu as déjà croisé un bandit. Et tu as ce pressentiment. Ce frisson qui te dit que... Ce ne sera peut être pas le seul. Mais bon, tu n'es pas sans défenses. Et puis, c'est un Shinobi qui t'accompagne, même si... il ne va pas risquer sa peau pour toi. C'est évident. Mais bon, tu verras bien si vous faîtes des mauvaises rencontres tous les deux. Quoique, tu n'aurais peut être pas du parler aussi vite... Tu vois une ombre bouger dans les bois, et des bruissements se font entendre autour de vous. Quelque chose, ou quelqu'un rôde aux alentours... Tu baisses alors la voix pour t'adresser au Shinobi de Mizu.

• Dis moi... Tu as entendu ce bruit ? A ton avis, qu'est-ce que ça pourrait être, toi qui connait mieux le coin que moi...

Tu fais ralentir ta monture, faisant avancer ton attelage plus lentement. Tu as un doute quand à la sécurité qui règne en ces lieux. Quelque chose te dit que ce voyage ne sera pas de tout repos finalement...

• • -Un bruit ? Tu as une sacré oreille parce que moi j'ai...
  
  
  Et boom... Je fus coupé net par un type sortit de nul part qui me tombait dessus avec la ferme intention de me trancher net. Il tombait juste devant moi et son sabre vint se planter sur le siège ou j'étais posé, à quelques centimètres de mes parties intime... Je l'avais esquiver de justesse en écartant les jambes... La suite fut rapide et décisive. Je dégainais mon propre sabre chargé de futon et lui tranchais le corps du sommet du crane jusqu'au coup. Seulement je fus déséquilibrer par le geste et me retrouvais donc au sol avec ma victime...
  Je lâchais un braillement de douleur et me découvrait couvert de sang mais pas plus choqué que ça...
  
  
  • -Quel connard, une veste toute neuve ! il a intérêt d'avoir des sous ou je m'acharne sur son cadavre !
  
  
  Un cri de colère se fit retentir dans la forêt. Un seul, je dirais même plusieurs. Ca sentait vraiment mauvais pour le coup. Puisque cinq type déboulèrent de toute part en hurlant leur folie.
  
  
  • -Tu vas nous le payer !
  
  
  J'étais abasourdis. Il ne paraissait pas être des shinobis. Mais avait autant de cran que ceux-ci et surtout devait aussi dangereux... Il fallait pourtant réagir vite. La première chose que je fis et de lancer mon sabre encore sous le futon sur l'un d'eux. Complètement à l'arrache avec espoir que ça passe. Mais celui qui le reçu le dévia lui-même d'un coup de sabre. C'est à ce moment que j’appelais mon comparse à l'aide.
  
  
  • -Si tu veux m'aider ce serait cool de le faire genre maintenant tu vois !!!
  
  
  Je fis jaillir de mon corps dix bras de cendre de dix mètres, à fin de les tenir à distance le plus longtemps possible. Mais leur coup de sabre aurait bientôt raison de cette technique rang B et dans le genre contrôle des bras en taijutsu, j'étais loin d'être la référence du siècle, tout n'était que coup de bol monumentale ou esquive complètement aléatoire. Je réussissais à placer deux ou trois coup de poing avec les bras de cendre de si de là mais rien d'extraordinaire.
  
  
  • -Vous voulez quoi à la fin ?!
  
  
  L'un d'eux me répondis en hurlant.
  
  
  • -Sa charrette !
  
  
  Voilà que dans toute ma splendide lâcheté je répondis moi aussi hurlant.
  
  
  • -C'est pas la mienne bordel ! On peut s'arranger non ?!