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 Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS]

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Azuko
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Message(#) Sujet: Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS] Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS]  EmptyDim 5 Aoû 2012 - 12:39

Un an et demi auparavant…

Presque un an que je suis à Konoha dans le but de mon voyage, depuis que je suis ici, j’ai passé beaucoup de temps avec les membres de ce village, j’ai appris à les connaitre, à me faire accepter d’eux et gagner leur confiance. J’ai passé beaucoup de temps à étudier dans la bibliothèque du village, une mine d’or si je puis me permettre, le précédent Hokage Hayashi Miyu et surtout son mari avaient réussis à faire de cet endroit un temple de l’information. Ils avaient rassemblés un nombre d’écrits incroyables, beaucoup descendaient des Senju et des Uchiha, héritage de la guerre et certainement l’un des plus beaux trophées qu’ils pouvaient remporter. D’autres encore étaient des dons de la part des nobles du pays du feu, héritages millénaires, dont les pages étaient les gardiennes d’un savoir, souvent bien trop oublié, et qui pourtant renfermaient des trésors culturels, scientifique et martiaux incommensurables. Je crois que j’ai passé en fait plus de temps entre ces pages défraichies et jaunies par les années qui défilent, qu’à m’entrainer à l’art shinobi, au taïjutsus et autres ninjutsus.
Seulement ma soif de savoir ne s’arrêtait pas là, je savais pertinemment que cette bibliothèque comportait une aile où étaient conservés les ouvrages les plus importants, mais aussi les plus dangereux et ce pour ce monde. Je savais qu’à travers eux je pourrais atteindre un niveau de connaissance unique sur la chakra, capable de me rendre presque aussi puissante qu’un Kage, me permettant ainsi de ne plus avoir besoin de rester à la botte de ces abrutis de Kumo et en particulier de ceux de mon clan. Bien entendu l’accès à un tel savoir n’est pas donné à tout le monde, réservé aux pontes de Konoha, il parait évident qu’une simple chûnin de Kumo de passage au village n’aurait certainement pas le droit d’y pénétrer.
Pourtant je devais y avoir accès, et qu’importe les règles, ni même les lois ou bien encore les interdits qui se trouvaient devant moi, un tel pouvoir ne pouvais que finir entre mes mains. J’ai donc commencé à chercher une éventuelle dérogation auprès de l’administration du village, je suis même allé demander en personne auprès du Kage pour que l’on m’ouvre les portes d que l’on m’ouvre les portes juste pour quelques heures à la dite pièce. Evidemment toutes ces demandes se soldèrent par un échec, parmi les excuses que l’on me donnait il y avait entre autre le fait que je n’appartienne pas au village, ou bien aussi qu’ils ne voyaient pas l’intérêt que je pouvais tirer de tant d’ouvrages. J’ai cherché alors un moyen non règlementaire d’avoir accès à ces données, et c’est alors que m’est apparue l’idée de profiter de la bienveillance que me portaient certains membres du village, en particulier l’un des gardiens de la bibliothèque qui avait des vues sur moi. Cela ne fut donc pas très compliqué de l’approcher petit à petit, pour finalement se faire inviter à boire un verre, bien entendu j’avais fait en sorte que la date de notre rencard tombe un de ses soirs de garde à la bibliothèque, juste avant qu’il ne prenne son poste. Il ne me restait donc plus qu’à jouer de mes charmes, et surtout à le faire boire une quantité assez phénoménale d’alcool, une dose capable de coucher un éléphant, je dois dire que j’ai même cru pendant un moment qu’il était immunisé contre les effets de la boisson. Quand enfin il s’est écroulé net sur le comptoir, je l’ai ramené dans une arrière-cour sombre et après avoir pris soin de faire en sorte qu’on ne remarque pas sa carcasse imbibée d’alcool, j’ai pris son apparence grâce à un simple Henge, et me suis ensuite dirigé vers la bibliothèque pour le remplacer.
Tout se déroula comme je l’avais prévu, sans aucun problème je pris mon rôle lors du changement, et après trente minutes, je me décidai à entrer en action. S’en était devenu presque trop simple, j’avais les clefs de la pièce en question, je n’avais donc qu’à les insérer dans la serrure, les tourner, et ouvrir la porte menant au savoir tant recherché. Je crois que pendant bien cinq minute je me suis retrouvée bouche bée devant ce qui se trouvait devant moi, des étages et des étages de livres entassés là, attendant qu’on daigne les ouvrir. Sans savoir par où commencer je me mis à prendre le premier livre qui me vint sous la main et à le feuilleter, seulement ma déception fût équivalente à mon empressement de le lire : rien que des comptes publiques des grandes provinces du monde shinobi. De je le jetai contre le sol cherchant rapidement un autre livre, qui lui renseignait sur les secrets politiques de Konoha, chose qui aurait fait plaisir à n’importe quel journaliste, mais pour moi ce genre d’information n’avait aucune utilité. Il en fût ainsi pour une bonne dizaine de livres qui ne m’informaient d’aucune manière. C’est alors que je décidai de chercher un registre pour arrêter de chercher à l’aveuglette, ainsi j’étais sûre qu’au bout d’un moment j’allais trouver ce que je cherchais vraiment, de quoi devenir plus puissante et ce que n’importe qui. Après avoir mis la main dessus c’est rapidement que je trouvais le nom des ouvrages qui m’intéressaient, et l’un d’entre eux attira mon attention. Situé haut dans la bibliothèque j’escaladais les étagères pour atteindre le live en question. Couvert de poussière, je soufflais sur la couverture pour bien vérifier que c’était lui, et je pouvais alors lire : « les arts du scellement oubliés et interdits ». Voilà qui tout de suite excitait un peu plus ma curiosité, toujours suspendue sur mon étagère, je commençais à lire les premières pages cherchant à rentabiliser au mieux le temps qui m’était impartit. Malheureusement rentabiliser trente secondes ce n’est pas évident. En effet à peine avais-je commencé que j’entendais au dehors des mouvements suspects, quand soudain une voix s’éleva dans le silence régnant :

-Qui que vous soyez, sortez immédiatement de cette bibliothèque, ou nous serons contraint d’utiliser la force !

Voilà qui se gâtait, j’étais repérée et surtout je risquais gros si on me prenait sur le fait. Seulement je ne pouvais pas tout abandonner comme cela maintenant alors que je touchais presque au but, surtout que le livre que je lisais me donnait des informations importantes sur une certaine technique de scellement dont la clé était le sceau dessiné sur une double page. D’un geste bref j’arrachais les deux feuilles qui formaient le dessin et les rangeais dans ma sacoche. Au moins si jamais ils font l’inventaire, ils retrouveront chaque livre et aucune perte ne serra déclaré ce qui fera diminuer ma peine si jamais l’idée de me poursuivre leur vient à l’esprit. Je sors alors un Kunaï explosif et le lance vers le plafond et, à peine a-t-il touché le sommet de la bibliothèque qu’il explose dans un vacarme de planches brisées et de bois craquant sous la pression. De l’impact s’échappe un nuage de poussière dans lequel je m’élance pour finalement me retrouver à l’air libre sur le dessus du bâtiment. Bien, maintenant que je suis mise à jour il ne me reste plus grand-chose comme possibilités, je ne pensais pas quitter Konoha de cette manière, mais je crois que je n’ai pas vraiment le choix. Je me mets donc à courir en direction des remparts du village caché de la feuille. Une fois hors de l’enceinte, je laisse un dernier regard en arrière vers les petites lumières qui illuminaient la nuit sombre, lumière issues des petites chaumières de Konoha. Je ne pensais vraiment pas quitter le village de cette manière, mais bon ce sont mes actes qui m’ont menés ici et je ne regrette en rien ce que j’ai pu faire, il ne me reste plus qu’à espérer que Kumo ne se mette pas de pair avec l’Hokage pour me punir…


Dernière édition par Hakushi Ozuka le Lun 10 Sep 2012 - 20:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS] Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS]  EmptyDim 5 Aoû 2012 - 12:42

Un an et quelques mois plus tard…

Tss maudit vent, moi qui croyait que cette mission d’assassinat allait être une promenade de santé, voilà qu’une tempête se lève, et pas n’importe quelle petite tempête, le genre de tempête qui force tous les bateaux à rester à quai. Le petit port où j’avais décidé de mettre sur place mon pied à terre était tourmenté par ce fort vent qui soufflait depuis quelques temps déjà. Bien assez perdu de temps, mon plan est mis sur pied et fonctionnera à coup sûr, et il a intérêt à marcher surtout après ce que mon employeur m’a dit, j’ai bien envie de lui faire fermer son clapet :

« Je ne m’attends pas grand-chose de la part d’une désertrice, malgré votre passé et votre ancien grade, vous n’en restez pas moins une amatrice, seuls les villages sont dignes qu’on les reconnaissent comme professionnels, mais vu … hum … l’objet de ma requête, je suis malheureusement obligé de faire appel à vous… »


M’insulter d’amatrice, il a vraiment eu de la chance que je me retienne, car le c’est la gorge tranchée qu’il aurait fini ce noble insolent, s’il n’est pas content de ma prestation qu’il aille voir ailleurs. Malheureusement il me tenait par les sentiments si je puis dire, vu la somme qu’il me promettais pour l’assassinat que je devais exécuter. Il faut dire que mettre fin aux jours de l’un des proches du seigneur du pays du feu, peu de shinobis s’y risqueraient et les grands villages ne cautionneraient en aucun cas un tel acte… Et c’est une disciple de Makka que l’on envoie, logique…
L’imposante muraille de la forteresse où se trouvait la cible, un peu plus en retrait du petit port, montait sur plusieurs mètres de hauteur, infranchissable pour le commun des mortels elle servait principalement à décourager les potentiels assaillants de toute attaque. La nuit était tombée depuis un certain temps déjà, recouvrant de son noir manteau ce bas monde, mais le vent lui continuait de souffler aussi fort, les marins parlant même d’une tempête qui s’était levée à quelques miles de la côte et qui se dirigeait droit sur les terres. Je regardais vers le haut, mon petit sabre à la main, toisant avec dédains cette construction vaine car ce ne serait pas ce mur qui m’arrêterait. En concentrant mon chakra à la pointe de mes pieds, j’entamais alors une ascension rapide, dissimulée par l’absence de lumière et sans un bruit arrivais au niveau du chemin de ronde sans que le garde qui se trouvait à cinq mètres de moi ne remarque ma présence. D’un geste j’abrège sa courte existence sur cette terre en lui tranchant la gorge et le maintien dans sa chute pour éviter qu’elle n’attire le moindre garde aux alentours de par le bruit mat et sourd qu’elle pourrait produire. Maintenant direction la bibliothèque, où un magnifique feu de joie attend tous ces livres poussiéreux…

En ouvrant la porte principale d’un seul bâtant, je tombais en extase devant les hautes colonnes de livres, et les murs couverts de vieux manuscrits datant même d’avant la grande guerre shinobi, parfois même plus anciens encore que je ne pouvais l’imaginer. L’odeur agréable, par sa douceur chaleureuse, du vieux bois se mélangeait avec perfection à celle plus âpre et singulière des volumes couverts de poussières, et je dois admettre qu’un léger pincement de cœur me tenaillait à l’idée de tout bruler. Mais pour contempler un tel spectacle, il fallait de la lumière, et contrairement à ce que je pouvais penser, il y avait encore du monde à l’intérieur puisque des bougies éclairaient de leur lumière dansante anciens ouvrages et volumes millénaires. Voilà qui se corsait donc, si jamais quelqu’un arrivait avant que le feu ne soit hors de contrôle, mon plan risquait fortement de tomber à l’eau, tous jeux de mots mis à part.
Je me mis alors à la recherche des quelques malheureux retardataires qui se sont par mégardes plongés trop longtemps dans les livres afin que je sanctionne leur inadvertance. En parcourant les allées entre les rangées de livre, je tombe alors nez à nez avec un homme, qui à ma vue se met à trembler comme une feuille morte, faisant vaciller la flamme du chandelier qu’il portait d’une main frêle. Sous son coude un livre à la couverture verte dont ou pouvait voir sur la devanture en fines dorures une forme particulière partiellement caché par l’avant-bras de l’individu, celle d’un sceau qui me rappelait vaguement quelque chose. L’homme d’une trentaine d’année, était tellement apeuré qu’il n’arrivait à prononcer un seul mot. Il portait une robe de chambre avec l’écusson de la famille noble du château. A savoir si je devais l’exécuter ou non il fallait que je vérifie ça de suite en récupérant mon ordre de mission. Mais avant je l’assomme en lui donnant d’abord un grand coup dans le ventre puis, profitant de son repli réflexe, lui assène un petit coup du lapin, juste de quoi l’assommer le temps de chercher et de le transporter dans une pièce annexe beaucoup moins usitée. Je ramasse alors au passage le livre tombé sur le sol, car sa couverture m’intrigue…


…Lentement l’homme ouvrit ses yeux, découvrant la sensation désagréable de se réveiller après avoir pris un gros coup. Il tenta de se frotter la nuque, mais découvrit déconcerté que ses mains, mais aussi ses pieds étaient liés. Il se mit à chercher où il se trouvait, mais ne semblait pas connaitre l’endroit, et dès qu’il me vit son visage s’emplit de peur. J’étais simplement assise les bras croisés devant les genoux, à même le sol, le regardant fixement, comme cherchant à deviner le fond de sa pensée. Puis lentement je me relevai, et sortis de ma poche le fameux contrat qui m’avait été confié, dessus se trouvaient les informations concernant ma cible, mais surtout une photo d’elle prise il y a un an de cela dans un marché local. Sans un mot, je plaçai le papier juste devant ses yeux, le maintenant de la main gauche, pendant que je cherchai autre chose dans ma sacoche, que je sortis précautionneusement. Après ce long manège silencieux je commençai enfin à parler, pour entamer ce que l’on pourrait appeler un monologue :

-Pour ne pas vous faire un tableau, ceci est bien une demande d’assassinat, elle m’a été adressé et ma cible est la personne avec le kimono traditionnel au premier plan de la photo. Il se trouve qu’il existe une forte ressemblance entre vous et cette même personne. Comme celle-ci ne possède pas de frère ni de cousin de son âge, il y a de forte chance, et je dirais même plus qu’il est plus que probable que vous soyez cette même personne.


Lentement je pris ma respiration puis je repris :

-Il pourrait donc sembler logique que je vous tue ici et maintenant pour toucher la prime sur votre tête, cependant si je faisais cela je me retrouverais dans une impasse, en effet je suis incapable de traduire la langue de ce manuscrit, manuscrit que vous portiez sous le bras avant même que je ne vous rencontre, ce qui signifie, à moins que vous n’aimiez bien lire des paragraphes entiers que vous ne compreniez pas, que vous savez traduire cette langue, surtout qu’à une heure pareille cela m’étonnerait que vous ne soyez allez chercher quelqu’un pour vous le traduire. Je vous propose donc un marché, soit vous m’aidez à traduire les passages qui m’intéresseraient et je vous libère sain et sauf, soit vous mourrez ici et je me débrouille pour trouver tôt ou tard quelqu’un capable de m’aider.

L’homme me fuyait de ses yeux, il scrutait le sol comme un enfant qui vient de faire une bêtise, ou tout simplement comme une grande personne qui se retrouve face à un choix cornélien. Pendant quelques secondes nous sommes restés ainsi, sans rien dire, et puis au bout d’un moment il se met à parler, d’une voix fébrile mais tout de même audible :

-Je crois que je n’ai pas vraiment le choix…Ce livre parle d’une ancienne civilisation qui a autrefois foulé cette terre, elle connaissait l’existence du chakra, mais je ne maitrisais qu’à travers des sceaux, aucun ninjutsu ou autres méthodes pour l’utiliser. Ce livre détaille l’ensemble des recherches effectuées sur un site de fouille en plein désert de Kaze no Kuni, on y trouve tout un tas de sceau, servant principalement pour des tâches ménagères et commune, aucun n’est utile pour l’art de la guerre.

Voilà qui ne me satisfaisait qu’à moitié, bien sûr les informations sur le site de fouille m’intéressaient, mais je n’étais pas tout à fait d’accord avec lui sur le fait qu’aucun de ces sceau me seraient utiles. Je sors alors de ma sacoche la feuille que j’avais arrachée à ce livre il y a un an plus tôt. De forme circulaire, le sceau correspondait de par la manière dont il avait été dessiné à ceux décrits dans ce livre, même si ce n’était pas exactement la même chose. Voyant le sceau l’homme semblait surpris, à sa réaction je sus immédiatement que celui-ci ne lui était pas étranger. Je profitais de sa réaction pour dire alors :

-Ce n’est pas la première fois que vous le voyez n’est-ce pas ? Je l’ai trouvé dans la branche interdite de la bibliothèque de Kumo, il parle d’une technique de scellement tout aussi interdite qu’elle est dévastatrice. Cependant je n’ai pu conserver que cette image du livre, et elle ressemble étrangement à tous ces sceaux, alors j’aimerais que vous me disiez ce que vous savez dessus.

De nouveau l’homme se trouvait dans une situation critique, mais devant l’ampleur des conditions, il ne se permit pas de me répondre négativement :

-D’accord, pour tout vous dire je ne sais pas ce que produit ce sceau une fois qui est complet, mais je sais qu’il est l’exact opposé de l’un qui se trouve dans ces ruines, comme son négatif, en cherchant une signification à celui-ci, on en a conclu qu’il voulait dire être, mais malgré tous nos efforts, nous n’avons jamais réussis à l’activer, et maintenant que vous me montrez ceci, je suis sûr qu’ils sont complémentaires, comme le Ying et le Yang, et par déduction, on peut dire que celui-ci signifie certainement non-être, je ne sais pas... Ce que ces deux sceaux libèrent m’est totalement inconnu, mais ils doivent fonctionner de pair.


Voilà donc pourquoi malgré tout ce temps que j’avais passé dessus, jamais rien n’avait fonctionné, que ce soit pour y sceller un objet, ou bien même libérer ce qu’il pouvait contenir, il manquait simplement le strict opposé. Seulement une question me taraudait : Que pouvaient bien donner le Chaos et l’Harmonie une fois combinés ? Deux choses contraires ne font que s’opposer pour au final ne rien donner… Mais maintenant c’était clair, je devais me rendre là-bas, sur ces ruines pour comprendre comment tout ceci fonctionnait, et surtout je devais y aller avec lui.
Je le regardai, toujours avec son regard fuyant, et maintenant il me paraissait évident que je n’allais pas le tuer, cet homme allait me permettre de maitriser un pouvoir qui m’avait déjà valu de me faire exilé de Konoha, je n’avais pas fait tant de sacrifices pour rien…
D’un geste je libérai l’attache de ses pieds, mais prenais bien soin de ne pas lui laisser la liberté de ses mouvements avec ses bras, d’un regard surpris il releva le menton et ne compris pas avant que je ne lui explique :

-Vous allez venir avec moi à ces fameuses ruines, j’ai besoin de vous, et que vous le vouliez ou non vous n’avez pas le choix, c’est clair ? Si jamais vous tentez de fuir ou bien de vous rebeller, je tiens à vous dire que vous ne gouterez à la liberté qu’un court instant, car dans la seconde qui suivra vous serez mort et enterré.

L’homme acquiesça d’un léger et lent mouvement de tête. Mais cru bon de me préciser une chose :

-Avant que vous ne m’emmeniez contre mon gré, j’aimerais vous dire que le site de fouille a été fermé depuis que Suna a vu le jour, les Kakumeguin ont décrété que cette terre leur appartenait et que donc personne d’autre à l’exception des scientifiques sunajins et eux n’avaient le droit d’y avoir accès…


-Ça je m’en occupe, je ne suis pas disciple de Makka pour rien, dis-je un léger sourire aux lèvres.

En entendant ce nom l’homme fut pris d’un sursaut, comme terrifié, mais il était trop tard, il venait de s’embarquer, bien malgré lui dans une histoire qui le dépassait…


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Azuko
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Message(#) Sujet: Re: Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS] Le temps n'a pas d'importance... [Acquisition 2e PS]  EmptySam 15 Sep 2012 - 1:41

Deux jours plus tôt…


Le soleil de plomb qui couvre le territoire sunajin n’a pas d’égal, sec, meurtrier et aveugle comme la justice, il frappe tous les êtres qui vivent dans cet endroit hostile à la vie, leur rappelant qu’ici la vie tient aussi bien que le sable au sommet des dunes qui se fait sans cesse agiter par le vent. Le visage et les cheveux cachés par un large turban, les yeux plissés, regardant à travers une fine fente laissée délibérément, j’avançais péniblement au milieu de cet enfer monocolore qui d’un bout à l’autre de l’horizon affichait le même dégradé uni de cette couleur terne, quelque chose qui vous donnait la nausée à en vomir. Pas étonnant que cet endroit en ait rendu plus d’un malade…
Derrière moi se trainait mon « otage » lui aussi couvert de la tête au pied de vêtements amples et légers pour éviter l’insolation, le sable et la chaleur qui fait cuire chaque centimètre carré de ce sol stérile. Nous arrivions enfin sur le site des fouilles, qui semblait sortir du sable telle une île au milieu d’un océan. Il n’y avait personne aux alentours, aucun touriste ni scientifique, ou même gardien, nous étions seuls et c’était tant mieux, je ne voulais partir le plus rapidement de cet enfer de poussière et de vent.
En fait même si Suna avait annexé ces ruines, il n’y menait aucune recherche d’aucune sorte, les lieux retombaient en ruines pour la seconde fois de leur existence, lentement mais surement recouverts par les sables.
Alors que des amas de grains glissaient pendant le long de la dune que nous descendions, je vis le noble s’effondrer de fatigue, la face la première contre le sable chaud, puis lentement rouler sur le côté pour dévaler la pente à bonne vitesse, finissant stoppé net contre l’un des murs de pierre qui délimitait le site des fouilles. Prenant bien soin de descendre sans encombre, je le rejoins rapidement, enlevant le foulard qui lui couvre le visage de la main gauche, et formant de l’eau dans la droite, je faisais en sorte que celle-ci tombe dans sa bouche ouverte :

-Ne vous laissez pas mourir, je vous le demande, car je pourrais faire en sorte que votre mort ne sit bien plus douloureuse que ce que vous êtes en train de vous infliger.

Etrangement je disais ces mots sans même chercher à donner un ton agressif à ma voix, j’étais même presque compatissante pour lui. Il me faisait de la peine, j’avais pitié de lui ce qui était plutôt rare chez moi et peu importe l’individu. Mais là c’était différent, j’avais fait vivre à cet homme un calvaire, et même moi avait eu du mal à supporter la marche forcée que je nous avais imposé, et mon corps en souffrait, alors le sien devait être dans un piteux état.

-Pourquoi vivrais-je si par mon existence un pouvoir inconnu revenais à une partisane ?


-Parce que je trouverais toujours un moyen de déchiffrer ces signes et que c’est grâce à moi que vous êtes toujours en vie à l’heure qu’il est.

Avalant une gorgée du liquide qui coulait goute à goute dans sa bouche, il tendit son bras droit de manière faible le posant sur mon épaule et tenta tant bien que mal de s’agripper sur moi :

-Alors aidez-moi, je ne supporterais pas mon propre poids…


Acquiesçant d’un léger signe de tête je déployais un peu plus de force pour le porter jusqu’à l’endroit qu’il m’indiqua d’un signe de la main gauche. Là se trouvait l’autre des deux signes jumeaux, seul sur un mur dont la portion droite s’était effondrée :

-Nous y voilà et maintenant ? Disais-je un peu à bout de souffle en posant l’homme sur le sol

-D’abord il faut savoir que cette civilisation utilisait deux types de sceau, ceux qui contenait des objets, de l’énergie, bref des sceaux capable de faire fonctionner la cité. Et il y avait ceux qui se posait sur le corps, dans le but de guérir, de rendre plus adroit ou d’augmenter sa mémoire, bref rien de bien utile pour un guerrier, tous étaient destinés à des utilisations pacifique, alors je ne comprends pas pourquoi vous vous intéressez à celui-ci…

-Mes raisons ne vous regardent pas, seul le résultat compte…


-Bien, alors si ce sceau appartenait à la première catégorie, il serait encore en train de contenir sa fonction, sauf que ce n’est pas le cas, nous avons tentés à plusieurs reprises de l’activer, mais rien n’y fait, alors il appartient à la deuxième catégorie, c’est certains mais il ne semble pas fonctionner aussi.

-Avez-vous essayé de les faire fonctionner de pair, les deux en même temps sur la même personne ?


-Nous se savions pas qu’il pouvait en exister un deuxième alors non, d’ailleurs je ne sais même pas comment vous avez fait pour obtenir celui-ci…

Mais déjà je ne l’écoutais plus, la solution me paraissait évidente, il me suffisait de m’apposer les deux sceaux sur le corps et de les activer en même temps pour voir ce qu’ils allaient faire. Seul hic, je ne savais absolument pas ce qu’ils allaient faire, si l’un voulait dire être et l’autre non-être je ne voyais pas trop ce qu’ils pouvaient faire…
Cependant sans même réfléchir, je me mis à les dessiner, un sur chaque paume de la main, prenant bien soin de les reproduire à la perfection, celui qui se trouvait sur le mur et qui signifiait être prenant ainsi position sur ma main droite puisque l’autre se trouvait à sa gauche quand le mur tenait encore debout.
Une fois les deux sceaux peints, je me tournais face à ce qui restait du mur et regardant chacune de mes paumes comme si je me tenais face à un véritable trésor je me mis à faire courir mon chakra vers chacun des deux signes. Une sorte de frisson me parcouru comme si quelque chose partait lentement vers le sceau être alors qu’une autre provenait de son opposé comme si on échangeait une partie de moi contre une équivalence.
Mais après quelques secondes rien ne se passait plus que tout ceci, rien que cette étrange sensation, je ne me sentais pas plus forte ou même plus rapide, non rien n’avait changé enfin c’est ce que je pensais…
M’en voulant d’avoir cru à une simple feuille arrachée d’un livre, d’avoir fait tout ce chemin pour rien, je me mis à donner un coup dans le mur, cherchant à diriger ma colère contre tout autre chose d’inerte. C’est alors que je fus surprise de voir mon poing passer au travers du mur, puis tout mon corps emporté par l’élan que je lui avait donné, pour finalement me retrouver de l’autre côté sans avoir eu le temps de comprendre ce qui venait de se passer…
Me relevant doucement en prenant appui sur mes genoux, je regardais mes mains puis tout mon corps et enfin c’était vers le mur que je tournais mon regard. C’est prudemment que je me met à tendre mon bras gauche vers celui-ci cherchant à le toucher de la paume de ma main pour bien vérifier qu’il était bien réel et que ce n’était pas une sorte d’image placée devant mes yeux, un genjutsu en quelque sorte.
Quand je sentis le contact brulant de la pierre chauffé par le soleil, je me surpris à sursauter, voilà que je venais de passer à travers un véritable mur de pierre comme l’on passe une porte grande ouverte. Puis rapidement je semble comprendre ce qui s’est passé, l’activation des sceaux et tout ce qui s’est suivi, cette sensation, bref tout ceci ne pouvait que provenir de ces signes se trouvant sur mes mains, mais le fonctionnement de tout ceci m’échappait encore…
De nouveau je faisais affluer mon chakra vers mes paumes et de nouveau cette double sensation me parcouru, et à peine l’avais-je activé, que je me mis à marcher sereinement en direction du mur, quand enfin je me trouvais de l’autre côté face au noble totalement ébahit devant ce qui venait de se passer, et en me voyant sortir de la pierre, il écarquillait des yeux :

-Ça va ? On dirait que vous venez de voir un fantôme. Disais-je d’un air amusé, un sourire au coin des lèvres, et les mains posées sur les hanches.


-C’est pourtant ce que l’on pourrait croire…


Dans son regard se mêlait à la fois l’étonnement du phénomène, l’excitation de la découverte mais aussi la peur qu’un tel pouvoir soit désormais entre mes mains.
Pour le surprendre un peu plus encore j’activais encore cet étrange pouvoir dans le but de voir si je pouvais le traverser, mais alors que je m’avançais vers lui un léger sifflement me parvins dans les oreilles avant de se terminer par le bruit étouffé et caractéristique de l’acier qui se plante dans la chair, la déchirant de son tranchant mortel. Mon regard se pose alors en direction du noble qui semble pris d’un étrange sursaut, avant que je ne remarque que son corps se voit distingué d’un nouvel orifice en pleine poitrine droite, passant entre les côtes et plongeant en plein dans les poumons, le tout exécuté par un Kunaï profondément enfoncé.

-Merde !

Me tournant pour faire face à l’origine de ce juron, je vois perché sur un ancien pilier, un ninja tout aussi couvert que moi, accroupi sur son piédestal, tenant à la main d’autres de ces joujoux métalliques. Puis tandis que je tentais de l’identifier, un râle de douleur se fit entendre dans mon dos. Mon « otage » était en train de paisiblement passer l’arme à gauche, ses poumons se remplissant lentement mais surement de sang.
Le fait d’avoir utilisé cette nouvelle découverte m’avait ainsi sauvé la vie puisque l’arme de jet m’étais passé au travers, mais en échange c’était le pauvre homme qui se trouvait derrière moi qui en avait subi les frais.
Sans même vérifier l’état du scientifique, je m’élançais en direction du shinobi, enjambant le mur d’un saut, je me trouvais dans les airs, créant rapidement un de mes faucons de papiers pour m’envoler dessus, et attaquer mon agresseur encore sur son perchoir. Celui-ci m’envoya alors une volée de Shurikens qui me passèrent tous au travers, tandis que je m’approchais dangereusement de lui. Sautant alors de ma monture volante, je me trouve trop bas par rapport à lui, fonçant alors directement la colonne que je traversais là aussi comme si elle n’avait jamais été faite de pierre mais bien d’air. L’homme me regardait abasourdi, tandis que je levais les bras en l’air, lui voyant mes mains sortir de la pierre au niveau de ses pieds, avant de les voir s’agripper à lui et le tirer en arrière vers le vide et la chute. Je le projetai alors de toutes mes forces contre le sol, le voyant s’écraser contre le sol pierreux, se fracturant plusieurs os dans un cri de douleur assez terrifiant.
Je retombai à côté de lui sans encombre, avec légèreté, et m’approchais de lui d’un pas lent et mesuré :

-Qui t’as envoyé jusqu’ici ? Dis-je d’un ton sec et menaçant tandis qu’il se tordait de douleur sur le sol.

-Pourquoi parlerais-je hein ? Salle catin !

Et comme fier de son geste, il me gratifiait, en plus de l’insulte, d’un crachat légèrement pourpre de sang, qui venait se placer sur mon visage. Sans rien dire, sans laisser paraitre le moindre signe de colère, je me penchai vers lui, fouillai sa sacoche et y trouvai un petit papier plié minutieusement, et sur lequel apparaissait une fois déplié, quelques lignes et deux portraits grossièrement dessiné, sous lesquels se trouvaient mon nom et celui du noble :

-Et c’est moi que l’on traite d’amateur…

Je me relevais alors doucement et calmement, tandis que le shinobi remuait légèrement sous l’effet de la douleur. Je le regardai le visage vide, avec le crachat toujours sur mon visage, n’ayant même pas pris la peine de l’enlever, et sans émotion, de manière neutre, je me mis à donner un, puis deux, plus d’une dizaine de coups tous avec la même expression, tous avec le talon, tous sur son visage. Après quelques couinements de douleurs, le silence revenait tandis que son sang souille le sable doré, et finalement je m’arrêtai après le craquement significatif de la boite crânienne, laissant apparaitre la substance visqueuse grisâtre qui n’était autre que sa cervelle.
Je regardai son cadavre dépitée et pris alors conscience que les sunajins risquaient d’arriver ici n’importe quand et que plus rien ne me retenais ici désormais…



…5 minutes avant…


La chambre sombre ne laissait même pas passer la lumière de la lune de par les volets et seule la lumière de l’entrebâillement de la porte sur le couloir permettait de deviner ce qui se passait dans la pièce. Deux jeune Geishas avaient le crâne fracassé contre le marbre du sol, teintant celui-ci d’une couleur rouge sombre, de quoi vous retourner le cœur, et au milieu sur d’épais coussins de velours multicolores était allongé un homme fort de son embonpoint, dégoulinant de sueur, le visage marqué par la peur et toutes les émotions qui l’envahissaient :

-Vous savez, tout aurait très bien pu se passer entre nous…


J’étais assise triomphante sur un fauteuil non loin de mon ex commanditaire, que j’avais préalablement bâillonné et ligoté pour m’éviter d’avoir à le maintenir avant d’avoir à lui dire tout ce qu’il fallait. Je sirotais tranquillement un verre du délicieux saké qui peu de temps avant se trouvait entre les mains d’une des deux pouffes qui asticotait l’autre imbécile :

-D’ailleurs je suis sûre que ces deux filles-là ne m’arrivaient pas à la cheville pour ce qui est des plaisirs charnels…


Finissant d’une traite le liquide transparent qui réchauffe doucement la bouche, puis la gorge avant de finir son trajet dans l’estomac, je repris alors en me relevant de ma position pour bien lui faire face :

-Malheureusement vous avez commis deux erreurs grossières. La première c’est que vous m’avez sous-estimé, et la seconde c’est tout simplement de m’avoir choisi initialement.


Je m’approchais lentement de lui et venant à son niveau, je m’accroupissais, pour que nos deux visages ne se retrouvent plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre :

-En fait je crois que c’est vous qui aviez raison…


Lentement ma main droite s’enfonce en lui, ou plus précisément lui passe à travers au niveau de la poitrine, sans que celui-ci ne ressente rien. Voyant ce spectacle, l’homme semble prit de panique, malgré le fait qu’il ne remarque aucune blessure ou bien douleur dans son corps. J’arrête alors ma main au niveau de son cœur et l’englobe en l’étreignant légèrement comme pour le caresser :

-…Je ne suis qu’une amatrice, et vous savez pourquoi ? Parce que l’amateur ne tu pas que pour l’argent !

Et en déployant une force prodigieuse, je lui écrase le cœur, qui finit broyé sous la pression de ma paume. Puis je retire rapidement mon bras, regardant l’homme agoniser, se tordant de douleur, sans qu’il ne puisse appeler au secours ni même bouger…


[hrp] bon courage au relecteur, j'ai encore craché un pavé ^^ [hrp]
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