Le sang coulera. [Kenza'-Masashi]

(#) Sujet: Le sang coulera. [Kenza'-Masashi] Ven 30 Nov 2012 - 17:25

Ceci est un Flash After en quelque sorte, Kenzaku aura alors pris sa place d’ambassadeur a Suna.

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J’étais donc de retour au pays des nuages, après mon petit tour du monde qui m’avait mené jusqu’à Suna... Je passais donc le sentier, je pénétrais dans le village, calmement, d’un air souriant. Ma mentalité avait complètement changé, j’étais a nouveau souriant, pétillant de vitalité. J’étais de nouveau prêt a continuer ma vie, pour de bon. Du moins, c’est ce que je pensais...

Cela faisait donc un bon moment que la guerre était terminée. Nous avions en quelque sorte pu repousser l’envahisseur, mais la guerre était tout de même considérée comme un échec au village de la brume. Et après ces petites vacances de remise en forme que je m’étais octroyé, j’étais de nouveau prêt à reprendre du service. Je me dirigeais tout d’abord vers la maison de Naoko, ma nouvelle tutrice, en quelque sorte. Pénétrant prudemment dans la maison après avoir ouvert la porte avec mes clefs, je criais son nom une ou deux fois. Aucune réponse. Sans plus attendre, je me dirigeais vers la petite chambre aménagée, ou je logeait, prenant mes affaires, en écrivant un petit message de remerciement a la Haku, lui affirmant que je lui rendrais visite dans quelques temps, et la félicitant de la joyeuse nouvelle que je venais d’apprendre. Un petit Haku était né. Mais pas le temps de m’attarder, il y’a d’autres personnes chères a mes yeux que je brûles d’impatience de voir.

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Le quartier des Seki’s.

Cela faisait une bonne traite que je n’y avais pas pénétré. Et ça faisait du bien de les revoirs, tous ces hommes et femmes de mon clan. Ma mère et mon oncle devaient s’inquiéter pour moi, c’est pourquoi je saluait les miens très brièvement avant de pénétrer dans la large maison. A peine avais-je fait un ou deux pas que la maman m’avait sautée au cou, gémissante. La serrant brièvement, je me dégageais de l’étreinte, lui adressant un léger sourire :

Mon oncle est à la maison ?

- Rikku, Ton oncle est... M...

- Musclé ?

Non, il est ... Mort !

Elle avait dit ça en s’affalant sur le canapé, reprenant les pleurs qui s’étaient arrêtées brièvement. Moi, j’avais serré le poing, déterminé, froid.

- Qui ?

- Un... Zoomorphe, de Kiri. Il manie le Kunai assez bien, et il est lié a une sorte de lézard. Cheveux noirs, regard légèrement psychopathe... J’étais avec ton oncle lorsqu’il est mort, c’est pour ça que j’ai autant d’infos, et...

- Il suffit !

****

J’étais parti de Kumo aussi vite que je n’étais arrivé, le regard noir, et le faciès durci et déterminé. J’avais pour idée de venger l’oncle, l’une des personnes les plus chères a mes yeux, et sûrement celle avec qui j’avais le plus de liens. J’avais donc commencé la traque. Au fil des jours, mes recherches s’affinaient, je faisais de fréquents aller-retours a Kumo, feuilletant tous les dossiers aux quels j’avais accès. En dehors, je récoltais des informations concernant ce Gekei, je travaillais comme un fou, je m’aventurais même dans les territoires Kirijins, m’exposant grandement aux dangers. J’étais devenu complètement fou à lier. Et les informations filtraient très difficilement, je n’avais presque rien amassé...

Et puis, je le retrouvais finalement, un peu grâce au hasard, ou peut être pas. J’avais entre pris la filature, pendant de nombreuses heures, et elle m’avait emmenée jusqu’à Hai no Kuni, le pays des cendres. Je suivais difficilement son aura, qui correspondait a celle d’un chunin. Puis, j’accélérais. Il fit de même. Nous courions longtemps, et moi, j’haletais. Il savait bien sur que je le filais, ou peut etre pas. Je n’en savais rien en fait, je n’avais qu’un seul désir, le tuer.

Nous arrivâmes finalement sur un grand plateau, pas d’arbres, ni rien. La foret qu’on avait traversé était assez vaste, cela nous avait coûté dix minutes. Je sortais mon sabre de son fourreau, le lançant a toute force, pour qu’il touche le Kirijin ou le stoppe, du moins, avant de m’écrier, plein de rage :

- Sale lâche ! Aujourd’hui, meurtrier de Seki Sei, prépares toi a être jugé. Fuir ne te mènera a rien, retournes toi et affronte moi ! Je vengerais mon oncle pour l’affront que tu as causé.

La journée s'était faite longue et chaude, comme beaucoup de ces jours à Suna où le temps se ralentit avec la hausse de température, et bien qu'on puisse y être habitué, l'homme est quand même un être qui a besoin de fraîcheur. Il s'est trouvé qu'on m’avait prévenu de la venue de Aku, mon pseudo petit frère, Genin de la feuille faisant les allés et retours entre les deux villages pour me tenir informé de tout ce qu'il se passait à Konoha Gakure no Satô mais également remettre au Yondaime Hokage les informations que je récoltais. Il ne faisait que mon rapport, ni plus ni moins. Je me souvenais de la feuille comme si c'était hier. Il y faisait bon vivre, pas comme ici, dans le désert où nous pouvions avoir l'impression de nous trouver dans un four réglé au maximum. Quoi qu'il en soit, je m'hydratais beaucoup et je portais à présent des vêtements typiques des shinobis du sable pour me protéger au mieux du soleil et de cette chaleur l'accompagnant. Le pays du vent était un peu risqué comme pays pour tout shinobi de Konoha, même s'il y avait une trêve entre les deux villages. Pour ma part, on m'avait assez bien accueilli malgré que mes faits et gestes aient l'air d'être surveillé lorsque je me trouvais au sein de leurs murs. Au moins, il y avait Aku. Seulement problème, ou peut-être pas, Aku avait reçu pour ordre de m'informer que j'étais convié à Konoha sur demande de l'administration. Comme à mon habitude, quand il y avait ce genre de chose qui se profilait, le Genin restait à ma place pour qu'il y est toujours un shinobi de la feuille dans le désert, question de sécurité qu'avait mis en place le village du sable.

Le soleil commençait à descendre sur les dunes, d'un rouge sang zébré de lumière comme j'adorais tant les rainures illégales et cotonneuses. Je ne sentais aucune odeur de poudre dans l'air, et prenant une pause avec une infusion froide sur le toit de mon logement, je me laissais absorber par l'univers, comme devenir un oiseau pouvait être possible l'espace d'une seconde, que mon corps ne pesait plus rien. Le vent violent dans mes cheveux battait chacune de mes molécules comme un appel à la liberté. Suna, une bénédiction pour certains, un enfer pour moi. Je finis doucement ma tasse et mes pupilles remarquèrent l'heure sur en pendule astral. Il était l'heure de devoir y aller, de prendre la route pour me rendre au pays du feu. Du sable, du sable, et encore du sable. Du sable à perte de vue, et, parfois, émergeant d'une dune mobile, un pic rocheux dont l'espérance de vie ne dépassait généralement pas la dizaine de minutes. Un vent brûlant, pesant, balayait la plaine désertique en permanence, projetant des nappes de sables corrosif sur mes couches de tissu qui recouvraient mon corps.

Le voyage se passait de cette manière quelques jours. Traversant le désert, j’avais fait halte dans un petit village de cette énorme étendue de sable pour pouvoir m’abriter d’une tempête de sable qui commençait à voir le jour. Je n’avais jamais fait attention qu’il y avait des personnes vivant à même le désert, dans des habitations aussi pauvres et lugubres. Les maisons avaient l’air si frêle qu’un coup de vent aurait pu les balayer. Mais je me trompais, et pour preuve, elles étaient toujours présentes alors que le tempête de vent qui était en train d’arriver n’était pas la première de l’histoire du pays du vent. Le lendemain matin, j’avais repris la route en faisant bien attention de faire des réserves d’eau. Il ne me fallut moins de temps que je ne le pensais pour arriver à la frontière entre Kaze no Kuni et Kawa no Kuni. Ce pays était le pays de l’herbe, pays séparant les deux nations dont j’avais à présent posé mes bagages dans l’une comme dans l’autre. Nous étions en été et le temps en cette soirée était délicieuse et pour cela, j’avais décidé de camper à la belle étoile avant de reprendre une dernière fois mon chemin pour le pays du feu, plus précisément Konoha Gakure no Satô pour répondre à la convocation. Le voyage s’était passé sans encombre, je me demandais sur tout le trajet pourquoi vouloir me voir alors qu’Aku était lui-même en train de faire presque chaque semaine des allés-retours pour leur faire son rapport de la situation. Peut-être pour s’assurer au cas où que je n’étais pas mort et qu’Aku avait caché cette information à cause d’un sceau où je ne sais pour quelle autre raison. Enfin, j’allais être juste de passage rapidement et il faudrait que je reparte aussitôt pour le pays auquel j’étais rattaché.

Enfin arrivé au village caché de la feuille, cela me faisais énormément de bien de retourner dans mon village d’origine. Ce village, ces feuillages, son animosité, tout cela m’avait manqué. Il n’y avait pas à dire, on était bien mieux chez soi. Plutôt que de repartir immédiatement derrière, j’allais en profiter pour voir quelques amis que je n’avais du coup pas eu le temps de voir depuis un moment et dont je n’avais même pas pu dire au revoir. Du moins, c’est ce que je pensais mais me projets furent basculé une fois arrivé à l’administration du village. On m’avait octroyé une mission spéciale, très spéciale et les fonctionnaires de Konoha voulaient que ce soit moi qui y aille et non un autre. La mission était risquée mais j’étais le plus apte à pouvoir la remplir. Cette mission consistait à aller espionner un homme qui était soupçonné d’être à la solde de Makka. Ce dernier aurait été aperçu à Hai no Kuni, l’île de la cendre, cette même île dont la tyrante Makka, impératrice du feu éternel avait élue domicile. S’ils voulaient que ce soit moi qui y aille, c’était pour une seule et bonne raison : pour la zone géographique et l’environnement de l’île. Sur cette île se trouvait une quantité phénoménale de cendre et grâce à cela, en cas de danger, je n’aurais eu aucun mal pour me protéger. Enfin, c’est ce qu’il pensait, moi, j’en doutais. Si l’homme était puissant, plus puissant que moi, cela ne serait pas suffisant pour faire de moi son jouet. Mais quoi qu’il en soit, les ordres étaient les ordres et il fallait que je réponde présent, je n’en avais pas le choix. Par chance, j’étais un peu maniaque et j’étais parti du village caché du sable avec tout mon équipement. Oui, on ne sait jamais, j’aurais pu tomber sur des bandits ou autre durant mon chemin.

Ni une ni deux, me voilà traverser la forêt du pays du feu. Cette forêt, je ne l’avais aucunement oublié. J’étais né ici, au milieu de tous ces arbres. Je la connaissais comme ma poche, c’était ici mon lieu de prédilection, le lieu où je me sentais en parfaite harmonie avec la nature. Mais malgré mon retour en ces terres, je n’avais pas le temps de prendre mon temps et de me délasser et ainsi, j’arrivais sur la côte du pays du feu, un bateau m’attendant pour m’emmener non loin de l’île de la cendre. Oui, non loin, car les civils, comme la plus part des shinobis en avaient peur de s’en approcher et c’est à cause de cela que j’avais dû finir la route seule, marchant sur l’eau à l’aide de chakra que j’avais condensé sous mes pieds. Quelques temps plus tard, je me trouvais enfin à Hai no Kuni. L’administration ne m’avait pas menti, l’île était emplie de cendre partout, sur les toits des maisons, sur le sol, les barrières et toutes choses. On se croirait au pays du vent avec le sable ou encore à Yuki no Kuni avec sa neige. Un peine j’avais mis le pied à terre que je sortis la photo que l’on m’avait confié et que je me mis à chercher mon objectif. Il fallait que je surveille les agissements d’une certaine personne. Ce shinobi avait l’air sinistre, les cheveux noirs, de même pour ses yeux mais une musculature assez conséquente. Lorsque je pu retrouver enfin sa trace, la situation était assez périlleuse. J’aurais préféré agir dans d’autres circonstances, mais je ne pouvais le faire à cause d’une tiers personne, s’écriant que le soupçonné n’était qu’un lâche et qu’il était le meurtrier d’un dénommé Seki Sei. Selon lui, il fallait qu’il se prépare à être jugé et que fuir ne lui servirait à rien, il fallait tout bonnement qu’il l’affronte. Vu ce qu’il disait, j’en déduisis assez aisément que le fameux Seki Sei était l’oncle du beuglard. Le clan Seki était très réputé au pays de la foudre pour son important contrôle du chakra. Ils étaient dotés d’une certaine habilité hors pair dans ce domaine et en faisait des adversaires redoutables.

Quoi qu’il en soit, si je voulais surveiller les agissements de l’homme qui se trouvait être attaqué par le garçon portant un bandeau frontal du village caché des nuages, il fallait que ce dernier soit vivant. Le regardant mieux, je vis que la victime avait le sabre lancé par le Kumojin planté dans le sol devant ses pieds. Celui dont je pensais être un Seki avait l’air d’être assez doué dans le maniement des armes, mais ce n’est pas à cela dont je faisais attention à ce moment précis. Je regardais celui dont sa marche fut coupé par l’arme et m’aperçut qu’il ressemblait fortement à celui que je devais surveiller mais qu’il n’était pas exactement le même. Quelques points différaient de la photo et je me suis senti un peu idiot lorsque j’avais compris que je ne m’étais trompé de personne. Si j’avais fait cette découverte plus tard, la mission aurait sûrement été un échec. Mais bon, en ce moment, il y avait deux shinobis qui étaient sur le point de combattre. Du moins, c’est ce que je pensais, peut-être que l’homme portant le bandeau du village caché de la brume agirait tout autrement. Je n’en savais rien et ce n’était pas mes affaires, mais étant curieux, je restais dans mon coin à regarder la scène se dérouler très discrètement.

Dernière édition par Sarutobi Kenzaku le Jeu 13 Déc 2012 - 7:56, édité 1 fois

Un oiseau au loin, je levais mon bras pour que l'oiseau atterrisse dessus. Un message du Misuto. Donc de Michiki. Je devais rejoindre rapidement Hai no Kuni pour espionner un groupe de nukenin. J'avais ramené mon masque du Misuto. Sortant de la taverne où je séjournais en compagnie de Shinichi. Je me dirigeais vers le port le proche. Rejoindre l'île de la cendre pour la mission donné par le Nécromancien, je me renseignais sur les bateaux. L'un d'eux pouvait m'emmener sur cette île. En échange monnaie, l'homme acceptait l'offre et commençait à naviguer en direction de l'île de Makka.

Le masque sur mon visage, par le biais d'un pigeon voyageur, Michiki m'avait demandé de faire un petit tour à Hai no Kuni. Une petite organisation de déserteur, on voulait savoir le plan, je ne pouvais pas faire du grabuge. Ma longue robe noire, je survolais rapidement de branche en branche. À mon arrivée sur l'île, j'avais détecté deux sources de chakra. Peu commune à celle de l'organisation l'une était de mon niveau et l'autre dépassait facilement la mienne. Il était moins fort que Shinichi. Mon wazikashi à mon dos, recouvert par la robe noire, je ne pouvais donc pas dégainer d'arme. Pas de problème pour ça. J'avais de nouvelles techniques, je n'utilisais presque plus mon mécanisme de ma manche. Je stoppais ma course sur l'une des branches. L'énorme baraque au milieu de la forêt. J'observais un instant. Aucun signe de vie, la salle n'avait aucune lumière allumé. Ils avaient déjà déguerpi ces traîtres. Tournant les talons, peut-être y avait-il une plaine près de la baraque, les marques de pas étaient fraîches. Ils n'étaient pas loin.

Je rejoignais rapidement la plaine la plus proche. Au loin, je voyais un groupe de ninja se dirigeant vers ma position. Des ninjas de Kumo. S'enfuir ou combattre et qu'il connaisse mon identité, je ne savais pas. J'étais immobile. Un sabre fonçait en ma direction. D'un simple signe, une épée sortait de ma bouche, je l'attrapais rapidement pour donner un coup vif sur la lame pour dévié sa trajectoire. Elle se plantait à quelques mètres de ma position. Valait mieux déguerpir, ça sentait le roussi. Tournant les talons, l'homme criait avec un ton de rage. Un sourire se dressait sur mon visage. Sekki Sei, un nom qui me revenait rapidement. Un ninja pitoyable. Un ricanement de ma part, je me retournais rapidement. J'allais lui laisser la chance de me battre pour l'honneur de sa famille. L'épée en main, je me tenais droit , je regardais les mouvements de ma cible. Il allait finir comme son oncle, jonchant sur le sol, son corps déchiquetait par les corbeaux.

Immobile, je venais de localiser la seconde présence. Il ne l'avait pas localisé, il n'était pas au courant. Autant me taire, cette inconnue allait venir pour tuer l'un de nous lorsque nous serons en mauvaise position. À travers mon masque, je regardais mon ennemi. Il avait droit à ce combat, j'avais tué l'un des membres de sa famille, autant qu'il essaye de me battre. Je posais mon épée sur mon épaule, il n'avait plus son katana, un avantage pour le combat au corps à corps. Cela m'allait parfaitement.

« Je t'attend le gamin ! »

Laissant l'honneur à la victime, ma jambe droit exerçait un mouvement circulaire rapide pour se placer derrière la gauche. Mon épée en arrière et mon bras en guise de défense, d'un simple signe de la main, je le provoquais, qu'il vienne prendre sa rouste. J'attendais impatiemment l'offensive du shinobi du pays des Nuages.

Je regardais mon Katana filer à travers les airs, vers la cible à toute allure. Mon jet était parfait, très certainement le mieux que je puisse faire avec une arme basique. Enfin, je n’avais pas dû faire ça. Même si j’avais, au fil du temps acquis de bonnes bases au combat au corps à corps qui me permettaient de me passer de ce fameux Katana de mes débuts, il restait un des éléments clés de mon style de combat. Enfin, je ne m’attendais pas à le toucher. Il avait tué mon oncle, et il était jonin. Un adversaire non négligeable, malgré ses problèmes d’alcool. Et là, je voulais juste en découdre. Le tuer, rien de plus.

J’attendais l’impact du Katana. Celui-ci se rapprochait de plus en plus du meurtrier. Je n’avais pas bien vu la scène, puis qu’il me faisait dos, mais il semblait que l’ordure avait invoquée une épée, similaire à la mienne, et avait envoyé valser mon projectile par un simple coup. Il se retournait, me faisant face. Son masque recouvrait totalement son visage, mais j’en étais maintenant sûr, c’était bien lui, ce Zoomorphe. On allait combattre, sous peu. Un sourire noire se dessina sur mon visage. Un sourire qui en disait long sur ma motivation. Mais je n’allais pas me jeter dans cette bataille à corps perdu. Non, j’allais prendre mes précautions, cette fois.

Un « albatros » se formait sur la paume de ma main, puis pris son envol. Il était petit, et bien utile pour ce genre d’infiltrations. Avec lui, j’allais pouvoir découvrir si nous avions suivi, où si mon adversaire avait des renforts. M’enfin, ça prendrait un peu de temps.

Je reportais mon attention sur l’homme au masque. Il me lança une réplique qui mit finalement début au combat. Enfin, il m’invitait à le commencer, quoi. Il se mit dans une posture de combat, prêt à toute éventualité, mais... S’attendait il à celle-ci ?

Car, dans mon attirail de techniques qui était fort minable, une se dégageait du lot. Elle n’était pas vraiment très forte, mais on pouvait aisément entamer le combat avec de bonnes chances de réusites avec elle. Une attaque fourbe, à laquelle on ne s’attends pas, une attaque Onkyôton. Je fis circuler mon chakra onkyoton vers la cible, faisant mine de rien. Je gardais ma position initiale, me contentant de maintenir le regard noir que je lui adressais. Puis, j’enclanchais le jutsu...

La zone tout autour du Gekei explosa. Des dêgats physiques qu’il n’avait sûrement pas pu prévoir, des dêgats internes au niveau des tympans et une perte d’équilibre due au son, voilà ce qu’il avait reçu, si tout s’était bien passé. J’enchaînais une série de mudras, et dix senbons de chakra pur furent crées. Ils fonçaient sur le Gekei de toutes parts, l’encerclant. Je ne voulais pas trop consommer de chakra dés le début, on ne sait jamais à qui on a affaire.

Spoiler:

Alors que la tension était extrême entre les deux shinobis, la lame de celui des nuages avaient été dévidé assez aisément par un coup brusque de celui de la brume à l'aide d'un autre katana. Hum... les deux shinobis possédaient la même arme et avaient l'air d'assez bien manier le prolongement de leur bras, ce combat promettait sûrement d'être assez dynamique en matière de Kenjutsu si le plus jeune des deux pouvaient retrouver son arme dans sa main. Le jeune Seki avait le regard sombre et était prêt à tout pour venger son défunt oncle, il voulait à tout prix tuer le shinobi de la brume pour lui faire payer ses actes. Pour sa part, l'autre voulait lui offrir le combat qu'il méritait, enfin, j'en avais l'impression puisqu'il le défia d'attaquer en premier. Pour ma part, je les laissais faire, tout cela ne jouait en rien à mes affaires. Depuis à présent quelques temps, depuis que la guerre avait commencé, j'avais oublié d'essayer de faire régner la paix sur notre monde à l'aide de mes mots, de mes propos. Raiu no Kenji m'avait bien fait comprendre que seul les actes comptaient, seuls ces derniers pouvaient faire en sorte de vivre libre et heureux. Enfin, il avait arrangé tout cela à sa manière, il avait soumit le village de la feuille à son pouvoir et nous avait fait rallier à sa cause par la force, prétendant que l'arbre était endormi. Il n'avait pas tord, chaque village se faisait la guerre, et pour quelle raison ? Je n'en avais pas la réponse, mais il fallait qu'on se lie tous ensemble pour vaincre la Gogyou du feu, Makka, qui commençait à prendre une place importante dans la puissance de notre monde. Elle voulait détruire les villages shinobis, et c'est ce qu'elle avait déjà essayé de faire par le passé en provoquant la guerre entre Konoha et Kiri et en ayant par la suite attaqué le sable. Les villages réunis, c'est à ce moment que la tyrante sera perdue, mais sans cela, restant chacun de nos côtés, cela était impossible.

L'alliance entre le sable et les nuages ne tenaient qu'à un fil. Voilà quelques jours maintenant que nous avions apprit que le Shodaime Raikage, Kadoria Uriô était porté disparu et avait été remplacé par un nouveau Raikage, inconnu de tous. D'où venait-il ? Personne ne le savait, mais le conseil avait approuvé sa requête et avait fait de lui le nouveau leader du village shinobis du pays de la foudre. Comment j'avais pu apprendre tout cela ? Un ancien contact nommé Rodyle m'avait renseigné de tout ce que je savais. Cet homme était assez spécial mais il savait tout, strictement tout ou presque. Il savait limite ce qu'il se passait de l'autre côté du pays en temps réel. Enfin, un homme assez mystérieux qui échange ses informations contre des services, mais aussi pour ses pouvoirs de médecin ou de nécromancien. Ne sachant pas si l'alliance tenait toujours, j'ignorais si, le fait que Suna et Konoha soit à présent allié, cela tenait aussi pour Kumo et Konoha étant donné qu'ils avaient un allié comment. En ce combat se déroulant sous mes yeux, je voyais un intérêt à la mort d'un de ces deux shinobis. Le plan du Sandaime Kazekage avait réussit et je comptais bien le reprendre pour faire suivre son idée et ainsi nous lier pour détrôner Makka de son berceau d'illusions. Je me tenais derrière un arbre, légèrement un retrait. De la cendre tombait du ciel comme s'il neigeait. Mes cheveux rougeoyant étaient à présent gris sales avec quelques reflets rouges. Les arbres avaient toujours quelques feuilles malgré la cendre qui empêchait les conifères de se développer. J'étais caché, tapis dans l'ombre, attendant de pouvoir agir, mais surtout, réfléchissant au meilleur moyen d'agir.

Le combat était lancé entre les deux protagonistes. Je me trouvais donc toujours en retrait, ayant une bonne visibilité sur eux, mais eux en ayant une mauvaise sur moi. Tout du moins, ils ne devaient pas vraiment faire attention à moi et devaient ignorer que je les espionnais, étant concentré l'un sur l'autre pour éviter d'être tué. Tendant la main, j'eux percevoir que quelque chose avait apparu dans la main du Kumojin, comme un petit oiseau qui prit son envol et tournant dans les cieux, scrutant les horizons. Cela était gênant, vraiment très gênant, ça ressemblait fortement à une technique permettant de surveiller les alentours, une technique d'espionnage. L'espion espionné, c'était assez marrant. Quoi qu'il en soit, l'oiseau était partit dans la direction opposé ce qui me laissais un peu de temps de manoeuvre devant moi. J'étais perdu dans mes pensées, regardant alors que l'oiseau ne me repère pas quand je fus rappelé à la réalité par une explosion. Tournant mes yeux dans la direction du champs de bataille, je vis un nuage de poussière se soulever près du lieu où se trouvait la victime peu de temps avant. C'était bizarre, malgré que je ne faisais pas vraiment attention, je n'avais vu aucune source de lumière ou de mouvement. Mon regard était pourtant tourné dans la bonne direction. Ce fut d'un coup que j'en déduisis plusieurs suppositions : soit, il y avait présences de bombes comme le faisait mon ancien sensei, Kenzo; soit, c'était une technique On'Kyôton comme Myakudou On' que j'avais rencontré lorsque j'étais encore Genin à la feuille ou alors, c'était un tout autre pouvoir que j'ignorais. Je ne savais vraiment pas mais je n'y faisais pas vraiment attention sur le moment puisque l'action continuait à se dérouler. Le jeune qui était passé à l'offensive lançait alors un groupe de senbons, une petite dizaine dans la direction de son adversaire. Je ne savais toujours pas comment ce dernier avait agit, mais en ce jour, l'un des deux allaient périr.

Toujours dans mon coin, je réfléchissais en même temps à ce qu'il y avait de mieux à faire. J'avais totalement comprit que la paix ne se faisait sans sacrifices, le Kazekage l'avait prouvé. Le fait que l'un des deux meurent, cela pourrait créer une nouvelle fois une guerre entre la brume et les nuages. Mais moi, étant une tiers personne, je pouvais profiter de cela pour empêcher que de nouveaux affrontement n'est lieu. Encore mieux, l'un des deux pourraient servir à nous allier. Je pouvais toujours profiter de l'un des deux combattants, une fois con corps vide d'âme pour faire ouvrir les yeux à l'une des deux grandes nations... Ces derniers temps, Kumo vivait beaucoup de changements et le fait qu'il y ait une nouvelle tête sur son trône pourrait faire bouger les choses. Ce dernier pourrait peut-être entendre raison et se joindre à la bonne cause, se joindre à Konoha et Suna pour vaincre Makka. Oui, c'était ainsi qu'il fallait qu'il agisse, et moi également. La tête du shinobi de Kumo devait tomber pour la paix...

L'oiseau était dans les airs, volant à présent dans ma direction. J'ignorais s'il m'avait remarqué ou non, mais je ne pensais pas. Faisant un bref signe incantatoire, de la cendre sorti de mes manches et allaient directement en direction de ma victime. Il devait ignorer ce qui était en train de se passer puisque de la cendre tombant sur toute l'île, la mienne se mélangeait à cette dernière. L'administration de la feuille avait bien vu, ils avaient eut raison de m'envoyer ici, même s'ils ne se doutaient pas de ce qui aurait pu se passer. J'avais appris à bien jouer la comédie avec le temps, et si on me posais un peu trop de questions, mentir était une chose tout à fait facile à faire, mais le faire de sorte qu'on puisse me croire. Oui, j'étais devenu un expert en mensonge, mais encore une fois, c'était pour la bonne cause. Ma cendre se rapprochait de plus en plus du jeune shinobi et à présent, elle se trouvait tout autour de lui. Mais malgré mes idées, je restais toujours dans mon coin, étant prêt à intervenir pour aider le shinobi au masque à vaincre son adversaire, même si je n'étais pas de son côté.

Cet ennemi est différent. J'ai tué son oncle, la haine émane de son corps, ce genre d'émotion ne donne aucune puissance. C'est bien le contraire, les coups brutales sont beaucoup moins rapide que des coups concentrées. Je le regarde à travers mon masque, il me semble que sa tête est mise dans le databook de Kiri. Seki Rikku, il s'est combattu contre le Régent de Kiri, Ryūzoji Yoru. Il contrôle la matérialisation du chakra et l'onkyoton. Intéressant, Je vais devoir tuer ou battre ce mec pour qu'il ne révèle pas mon identité. Je n'ai que cette solution en tête. Dommage, je n'ai pas très envie de faire couler du sang. Ce n'est pas mon travail en tant que membre du Misuto. Je suis un espion à la solde de Kiri. Grâce au masque, je vais user de mon pouvoir de polymorphe. Un sourire se dresse sur mon visage. Ce mec a une bonne signature de chakra, je vais utiliser mes meilleures techniques. Une chaîne de mudra exécuté rapidement, j'injecte du chakra à travers mon corps. Des plaques vertes commence à se créer sur ma peau, ma couche d'écaille me protéger des techniques de niveau C. Ma défense prête, il ne sait pas ce que j'avais créer. Ma peau a un blindage résistant parant les techniques rang C et diminuant les dégâts de haut niveau. Je n'ai aucune difficulté à parer des techniques élémentaires mais son contrôle du chakra va être un problème. C'est l'un des pouvoirs les plus polyvalents, on peut faire ce que l'on veut avec son imagination et son chakra. Un pouvoir héréditaire artistique mais dévastateur, il faut que je fasse attention à ce genre de technique.

L'homme se trouve à une dizaine de mètre. Je suis en position de difficulté, mon style de combat se base énormément dans les attaques au corps à corps. Il fallait que je me rapproche un peu pour user de mes techniques de Taijutsu. Ce n'est pas un réel problème, j'ai acquis une bonne vitesse lors de mes entraînements intensif. Sûr de moi, mon kunai se glissait rapidement dans ma main. Qu'il vienne, je l'attendais avec impatience, il ne savait pas à qui il se frottait. L'homme crée un oiseau fait entièrement de chakra au creux de sa main, il s'envole. Je vérifie rapidement sa signature de chakra, elle n'a pas vraiment bouger. C'est une technique de base. A t-il découverte la présence de l'inconnu ? Je ne sais pas mais il s'en doutait. Si le combat se retournait en sa faveur avec cet inconnu, je n'aurais qu'une seule option: La fuite. Je ne peux pas dévoiler mon identité au pays étranger tel que Kumogakure no Sato. Les ennemis du mon pays. Même si la guerre est fini, la haine était toujours présente dans le coeur de ces minables. Il ne savait même pas se battre. Il n'y avait qu'un seul adversaire à la hauteur du village de la brume sanglante. Aisaka Kira, un ninja qui contrôlait le Shôton, un ennemi qui avait beaucoup de puissance. Lui, je sais qu'il n'a aucune chance face à un Gekei.

Sans mudra, l'ennemi use de son chakra, mon don sensoriel m'a alerté d'un danger. Il a utilisé pas mal de chakra, je n'ai qu'une chose à faire. Indiffèrent face à l'attaque de mon ennemi, j’enchaîne une chaîne de mudra. Mon chakra circule rapidement à travers mon corps, le vent se concentre autour de moi pour former une barrière éphémère. Ma défense formée, un explosion sonique retentit autour de moi, grâce à ma défense fûton. Je n'avais reçu que quelques dégâts. Un léger sifflement à l'oreille gauche, je regarde mon ennemi, pas mal pour un gamin mais ce n'est pas assez pour abattre un polymorphe avancée. Mon kunai entre ma main, l'homme enchaîne avec une seconde technique. La création de dix senbon fait de chakra, il m'encercle, je tourne autour de moi, mon bras balayant les jet de senbons. Quelques douleurs, malgré ma rotation défensive, deux senbon au niveau de l'épaule et trois sur le bras. Grâce à ma peau écailleuse, j'ai diminué les dégâts de sa technique. Le sang s'imbibe dans ma robe, je retire les senbons enfoncé dans ma chaire. Il peut faire seulement ça ce petit, un sourire se dresse sur mon visage, je vais m'amusé avec ce Kumojin.

D'un simple signe, je concentre mon chakra dans ma lame, une aura fûton verdâtre se forme autour du kunai. Des dégâts améliorés, j’enchaîne tout simplement avec une technique de genjutsu. Tout en avançant lentement vers mon adversaire, je forme des signe rapidement. Le chakra concentré dans ma pupille droite, j'active le genjutsu. Si cela marchait, sa perception temporel sera ralentie et donc j'aurais beaucoup de chance de le toucher. Augmentant la cadence, je cours en sa direction. Il va voir de quoi je suis capable. Maître des illusions et plutôt bon dans le domaine du taijutsu, je suis un ennemi se bat majoritairement au corps à corps pour porter des coups dévastateur.

« Tu a fait preuve d'un réel courage Gamin ! »

Je me projette vers son flanc droite pour lui porter un coup rapide avec mon kunai au niveau des côtes. J’enchaîne avec un coup de pied rotatif en direction de sa tête. Un enchaînement rapide, je ne sais pas ce qu'il allait faire. Après cet attaque, je recule de quelques sauts arrières tout en regardant mon ennemi.

Spoiler:

Oh oui, j’allais le tuer. Son sang impur allait se mêler aux cendres des terres de Makka. La pourriture ne demeure qu’avec la pourriture, n’est-ce pas ? Mais j’allais le faire souffrir, avant de le tuer. Oh oui, j’allais le mener à bout, lui casser la gueule, lui faire tellement mal qu’il me demandera de le tuer. Je lui trancherais alors la tête, manant qu’il était, avant de pisser sur son corps, le dépecer, le donner à bouffer aux animaux, avant de jeter son corps à la dérive dans un lac empli de germes. Je me délecterais alors de voir son corps consumé par les microbes filtrer à travers l’eau nauséabonde... J’allumerais une clope de chakra, et je fumerais, avant de rire d’un rire sanglant, froid, et démoniaque. Oui, c’est ce que j’allais faire. Il allait payer, et la note sera salée pour ce polymorphe de la brume.

Ma vue changea vers l’albatros de chakra brut un instant, pour apercevoir ce qu’il avait dans son champ de vision. Je vis la silhouette d’un homme l’espace d’un instant, puis la vue se brouilla. Levant mes yeux en direction de ma création, je vis qu'elle logeait maintenant dans le bec d'un aigle qui l'avait prise pour proie. Décidément, c'est pas pas ma veine aujourd'hui. Je repensais à la silhouette de la personne que j'avais aperçue. Je l’avais donc vu, et il devait nous guetter de même. Était il avec le gekei ? Ou encore un homme à la solde de Makka ? Où bien filait-il l’un de nous. Je n’en savais rien, et la situation pourrait devenir délicate en 2 vs 1, il me fallait mettre un terme à la vie de ce petit moribond au plus vite. L’homme au masque utilisa une défense verdâtre pour contrer mes ondes onkyôton. Comment avait-il pu les apercevoir, ou anticiper ? Je l’avais sous-estimé... Après tout, il avait tué mon oncle, un Junin, alors ça ne devait pas être un adversaire lambda. La situation se compliquait, et pourrait bientôt ne plus devenir à mon avantage. La roue tourne...

Je remarquais tout de même avec une légère satisfaction que mes senbons, ou du moins une partie d’eux avaient fait mouche, car le kimono du kirijin luisait maintenant de sang. Mais il ne fallait pas baisser ma garde pour autant... Mais malheureusement, le zoomorphe ne manquait pas d’ingéniosité et de ressources. Je ne compris rien, l’espace d’un instant, je ressentais tout juste une douleur au flanc alors que le polymorphe n’avait pas bougé d’un brin. Puis, je le vis se déplacer vers moi, Kunai à la main pour me frapper au flanc. Je ne comprenais toujours rien, mais, lorsque de ma main gauche j’essayais d’attraper celle du zoomorphe qui rentrait presque en contact avec ma chair, je ressentais un contact violent à la mâchoire, comme-ci on me donnait une baffe, ou un coup de pied. Bien sonné, je vis tout de même le Gekei m’assener ce même coup à la machoire, pour finalement se reculer. Quel phénoméne étais-ce ? J’avais reçu les coups à l’avance, ou alors ma perception était faite en retard. On m’avait comme décalé la perception du temps, comme-ci je voyais tout au ralenti... Serais-ce Un genjutsu ? Merde !

Me reculant à toute vitesse, je concentrais mon chakra pour exécuter un Kai. Qui sait, si ma théorie était vraie, il était peut-être déjà sur le point de faire un deuxième enchainement. Je libérais finalement mon chakra, puis je sentis l’illusion se disperser. J’avais réussi, mais il ne fallait pas trop jouir. Il était temps de porter le coup fatal. Si l’homme masqué était un expert au corps-à-corps, j’étais un adversaire de taille à distance. Comme-ci j’exécutais une chorégraphie, mes deux mains se levèrent en même temps, la gauche, droite, la paume faisant complètement face au zoomorphe, de l’autre, je le pointais, ma main prenant la forme d’un pistolet. Presque simultanément, le premier jutsu fut activé alors que je préparais le deuxième. Une grande quantité de chakra onkyôton sortit de main droite, celle avec la paume parfaitement verticale. Ce n’était pas le même jutsu que le premier, non, il était plus... Vicieux. Et pour cause, il s’attaquait aux sens de l’adversaire, le déstabilisait profondément, causant des dégâts internes et de violentes perturbations. Avec ça, sa défense ne lui sera d’aucune utilité, et il ne pourra rien faire pour mon prochain jutsu, si tout se passait bien...

Moi qui concentrait au bout de mon doigt une grande quantité de chakra brut et onkyoton sous forme d’une petite boule, je relâchais la technique. A une vitesse phénoménale, tel que même moi le lanceur du jutsu ne pouvait la distinguer, la petite boule filait vers le zoomorphe. Je déclenchais alors l’explosion au moment que je jugeais prompt, me délectant du feu d’artifice.

Spoiler:

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