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 Senseï et élève [PV Seigen]

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Ryūzoji Yoru
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Message(#) Sujet: Senseï et élève [PV Seigen] Senseï et élève [PV Seigen] EmptyDim 5 Aoû 2012 - 4:55

Yoru avait élu domicile dans le palais du Mizukage. Ça lui faisait un peu mal au cœur de devoir en arriver là. Il avait le sentiment de voler la place à son grand ami le Lutin Bleu, Kitase Shinichi. Alors que son collègue, son mentor spirituel était en sévère analepsie des suites d'un vénéfice malencontreux face à la dame de feu, Makka, lui occupait les fonctions de ce dernier, sous l’appellation cocasse de Régent de Kiri. Un équivalent superflu pour désigner un autre Lutin disposant de la même hégémonie que son successeur. Malgré cette saisine légitime, l'oblat belliqueux refusait presque encore d'admettre l'évidence; il était à présent à la tête d'un territoire puissant. Pour autant, le Lutin Psychotique avait préféré s'acclimater lentement à ce brusque changement. Ainsi il choisit de conserver son appartement en guise de résidence primaire. Peut-être était-ce parce que cet appartement avait été le lieu d'une oaristys inoubliable aux yeux du guerrier, ou simplement car il n'aimait pas le luxe des grands. Quoiqu'il en soit, en cette journée nébuleuse le Précepteur de la cité du Frimas avait convoqué un certain épéiste. Son identité, Masayuki Seigen, n'avait rien d'extraordinaire à première vue. Il s'agissait d'un simple Genin, ayant fait l'acquisition d'une arme à pouvoir, faisant de lui un membre certain de la communauté des Sabreurs. Malgré la platitude de ce cas, Yoru comptait bien faire de ce néophyte un véritable soldat de Kiri. La rencontre qu'il avait prévu avec le dénommé Seigen était destinée à introduire le quidam au sein de la team personnelle du Régent, à savoir l'équipe Kyōryoku. A l'intérieur de ce même groupuscule s'étaient côtoyés d'autres ninjas, trois pour être exact. Il fut même un temps où l'équipe avait justement accueilli un sabreur, dont l'épée avec des facultés liées à la vapeur. Au final, seul un des trois membres initial de l'équipe était resté, et avait su progresser, à la manière de Yoru au sein de l'équipe de Kiru-senseï, chef de l'unité des Épéistes de Kiri.

Lorsque le Lutin Fou entrouvrit le seuil de la porte ouvrant sur une pièce qui l'attendait, ce dernier avait bien en tête son objectif. Remplir son équipe avec des éléments prometteurs, les former et les élever au sommet de la gloire. Par ailleurs, il aspirait à placer une réputation solide à l'évocation de l'appellation de son équipe. Il souhaitait inspirer la Puissance au même titre que sa team en portait le nom. Pour faire, le Régent prépara une entrevue dans une salle privée du palais du Mizukage - un nom d'établissement archaïque il fallait l'avouer, mais qui méritait d'être conservé pour ne pas perdre d'éclat. De l'éclat, c'était justement ce qui manquait un peu dans cette pièce. L'obscurité dévorait l'espace, et les fenêtres étaient en faible effectif. Quelques rares rais de lumière pénétrèrent dans la salle, éclairant un canapé confortable faisant face à un même sofa analogue au premier. Entre les deux divans, une table basse faisait office de frontière et aussi de décoration. Il paraissait inutile de s'attarder sur le reste de l'ornement, macache, de la salle. Il y avait le nécessaire pour organiser une audience avec le concerné. Le spadassin avait été convié via un courrier, avec griffonné sur le bas du parchemin l'heure et la localisation de l'entrevue. Du fait de son avance certaine sur le rendez-vous, Yoru profita de l'occasion pour préparer son discours. Du fait de sa supériorité hiérarchique, il s'abstint de faire ressentir toute forme de jactance, de crainte d'intimider ou de débecter son invité. Il préférait éviter une quelconque tentative de dispute, pouvant tourner en une fatale rixe de Kirijins de la dynastie de la Brume Sanglante.

Installé confortablement sur le cuir du sofa, le cyclope blond posa son coude sur le rebord prévu à cet effet, et appuya sa tête avec sa dextre. Il attendit la venue de cette fine lame répondant au nom de Seigen dans les meilleures conditions de confort possibles. Tenté de sortir une clope de sa poche, le guerrier fut finalement dérangé par la venue d'un bureau qui notifia l'arrivée imminente de l'escrimeur. Celui-ci entré dans la pièce, Yoru tâcha de paraître le plus cordial possible. Son visage se voulait chaleureux, bien que légèrement strict, pour rappeler le caractère de la relation qui les scellerait jusqu'à leur fidélité au sein de l'équipe Kyōryoku. Le Lutin alla jusqu'à tendre sa main à son élève, afin de le saluer par une vive poignée de main, illustrant la proximité dont pouvait disposer un tyran avec ses sujets. Après cette salutation des plus viriles et populaires, le borgne se reposa à nouveau sur son divan, indiquant à son élève de faire de même. Sa main le guidait dans cette tâche, tandis que sa voix, quelques instants plus tard, initiait l'entretien dans l'ombre.
« Bienvenue à toi Seigen. Aussi bien au sein du Palais du Mizukage, que dans l'équipe Kyōryoku. »
Cette première tirade se voulait simple et efficace. Le borgne observa son élève. Son regard se voulait léger, histoire de ne pas donner la fausse illusion de dévisager grossièrement les traits de l'aspirant assassin. Maintenant que les politesses étaient effectuées, Yoru en vint à l'essentiel. A savoir, ses promesses concernant le cas de son disciple. Son ton se voulut plus pondéré, conservant néanmoins cette faconde populaire.
« Par cette entrée dans ma team, je m'engage à te former en conséquence, Seigen-san. Tu disposeras de toute les occasions nécessaires à ta formation de soldat de Kiri. Le credo de l'équipe, basée sur la Puissance, fera de toi un guerrier reconnu de tous. Du moins, tout dépend de la volonté que tu investis au sein de mon équipe. Si tu y met du tien, j'en ferai de même, et dans cette relation précise nous pourrons bâtir quelque chose de concret et d'efficace. »
Suite à cette nouvelle réplique, Yoru se tut. Il laissa Seigen émettre une éventuelle réponse. L'éborgné fit de son mieux pour éviter de tomber dans le piège de quelque fâcheuse kyrielle. La voix reposée, éclaircie, le shinobi posa une première question à son apprenti, afin de rentrer véritablement dans le vif du sujet. Une lueur parcourut son cache-œil fuligineux, donnant une touche sibylline à cette conversation entre senseï et élève.
« Parlons un peu de toi, Seigen. Quelles sont tes aspirations personnelles ? Et au sein de l'équipe, quelles sont tes motivations ? »
Sa dextre, initialement apposé sur sa joue, vint parcourir le dessus de son faciès, réajustant son bandeau. Au même moment, il espérait avoir affaire avec un Nindō plein d'originalité, ou au moins, digne d'intérêt.
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Masayuki Seigen
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Message(#) Sujet: Re: Senseï et élève [PV Seigen] Senseï et élève [PV Seigen] EmptyDim 5 Aoû 2012 - 19:09

Stupéfait, l’Auguste ne pouvait décrocher son œillade azurée de l’épître qui venait de lui être délivrée par un quidam de bas rang. Emprunt d’une myriade de questions et de doutes, il n’avait de cesse repasser sur le message de la missive. Le Régent lui-même quémandait sa présence au Palais dans la journée. Seigen demeurait interdit. Que pouvait bien vouloir le Souverain à un lambda tel que lui ? Quelle était le but d’une telle supplique ? Il n’y avait qu’un unique moyen de se délester de ces questionnements obsédants.
S’affublant de son sempiternel kimono immaculé et dénué de manches, le Séraphin quitta son galetas en toute hâte, coulant de longues foulées en direction du castel emblématique de Kirigakure no sato. Fusant gracieusement de toits en toits, l’Auguste ne pouvait se défaire du flot tumultueux de songes qui l’accablait. Malgré quelques minutes d’ardue réflexion, le Masayuki ne pouvait soumettre d’explication valable et effective à la quémande du Seigneur.
Quelques instants plus tard, le Spadassin arriva au devant de la majestueuse et dantesque bâtisse, où siégeaient toutes les autorités compétentes du Village. Temple allégorique de la crainte et respectée puissance des forces armées de la Brume se dressant pompeusement et ostentatoirement en l’épicentre de la bourgade. Levant les yeux sur ce faste palais, le sentiment de subordination de Seigen ne s’en voyait qu’exacerbé. Devant la suprême hégémonie de la Nation de l’Eau, il ne se sentait ni plus ni moins qu’un pion, qui, emprunt de résignation absolue et de stoïcisme, donnerait sa vie en oblation pour une cause supérieure, ce qui, selon les dogmes Shinobis, serait le plus transcendant des honneurs.
Exhalant ses ultimes incertitudes d’un profond soupir, le Masayuki pénétra dans le susnommé temple. Sitôt son entrée faite, un subalterne vînt lui indiquer le chemin qui allait le mener à la salle d’audience. Après avoir erré quelques minutes dans d’interminables dédales de couloirs, il arriva devant la porte de bois massif, derrière laquelle l’attendait son Guide. Le quidam le fit entrer sans autres formes de cérémonie additionnelles. Ainsi donc, le bretteur déboucha sur une pièce confinée à la luminosité tamisée et diffuse. L’ameublement était somme toute austère, deux canapés entourant une table basse. Le reste des ornements était ma foi fort peu digne d’intérêt. Dans l’un des deux sofas était nonchalamment installé le Régent de Kiri, observant d’une prunelle unique et impassible le nouveau venu. L’Homme à la crinière ambrée, agencée de manière assez similaire du Spadassin, exhalait la sérénité et une certaine prestance. Auréolé d’abscons nimbes, l’individu forçait le respect dès le prime abord. Grégaire, Seigen allongea ses pas vers le Régent et saisit sa dextre tendue, - il aurait aimé que sa poignée de main soit plus vaillante, mais l’appréhension ne lui permit point - pour ensuite prendre le siège offert. Maintenant positionnés face à face, les deux hommes s’étudiaient en chiens de faïence. Ce n’était qu’à cet instant que le Séraphin réalisa qu’il ne savait que fort peu de choses quant à son actuel suzerain. L’actuel Mizukage, accablé par les affres d’un empoisonnement dont l’acuité semblait considérable, n’étant plus à même de gouverner, Yoru fut intronisé à la fonction de Régent de Kiri il y a peu. Pour peu, voici les seuls faits qui avaient été portés à la connaissance du Genin. Débonnaire ou despotique, il ignorait tout de la politique du nouveau souverain.

Précautionneusement, Seigen apposa son sabre sur la table basse, afin de faire patte blanche et de démontrer qu’il n’aspirait en rien devenir le prochain régicide. L’Auguste gratifia son Régent d’un signe de tête afin de le remercier pour ses concises paroles de bienvenue. L’angoisse générée par la réception de l’épître avait totalement chasser de la conscience du Nacré sa nouvelle affectation. En effet, il avait eu l’extrême et délectable honneur d’être incorporé à l’escouade de cet énigmatique personnage. Seigen s’interrogeait toujours sur les raisons subjacentes à une intégration si inopinée. Pourquoi lui, dont les talents et aptitudes étaient en vérité fort peu dignes de considération, alors que les génies au sein des hardes des forces militaires du Village étaient légions ? Est-ce que le Régent avait-il su discerner un potentiel latent, ne quémandant qu’à s’exprimer, en l’essence du réprouvé ?
Guindé, d’une voix pondérée, le Masayuki répondit à l’harangue de son supérieur comme suit :

« Je suis tout à fait honoré de la considération que vous me portez. Je m’évertuerai à en être digne. »

L’impétuosité et l’impudence que l’on connaissait bien au bretteur s’était envolées sans laisser de trace. C’était un tout autre versant de lui-même que dévoilait là le Séraphin. Révérencieux et faisant preuve de probité, il témoignait d’une profonde gratitude envers son suzerain. En effet, une telle reconnaissance de ses facultés était lénifiant pour ses démons inhérents. Le charismatique individu souhaitait en apprendre davantage quant à ses aspirations, ses attentes. Un feu-follet pétulant s’anima dans son œillade aux suite de l’interrogation de l’actuelle tête de Kiri. Levant le voile ténébreux dissimulant les oraisons, les adjurations que lui susurre toute son essence, il tint ces quelques palabres d’une voix doucereuse bien que mesurée :

« Mes aspirations sont les plus simples du monde. Je souhaite devenir plus fort. Je ne désire ni prépondérance politique, ni renommée, ni respect des mes pairs. C’est quelque chose que je fais uniquement pour moi, pour me prouver à moi-même que j’en suis capable. Et, s’il s’avère que mes aptitudes soient suffisantes à une telle prétention, je désire m’élever au rang des Septs. Quant à l’équipe, j’aspire à concilier sécurité de mes coéquipiers et réussite de la mission. Comme vous le savez sans doute, mes justus sont plutôt défensifs, je m’en sers afin de protéger mes alliés et à optimiser leurs opportunités de frappe. »

Des desseins qui, au prime abord, pourraient sembler triviaux, prosaïques mais dont l’essence primordiale est bien plus profonde, bien plus nébuleuse que ce qu’il n’y paraît. Véritable supplique, Seigen cherche à s’améliorer afin de se persuader qu’un déchet, comme n’avait de cesse de le psalmodier son patriarche. Yoru saurait-il voir au-delà des choses, et ainsi appréhender les tourments accablants son élève, ou serait-il simplement dépité devant tant de platitude ?

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Message(#) Sujet: Re: Senseï et élève [PV Seigen] Senseï et élève [PV Seigen] EmptyDim 12 Aoû 2012 - 5:53

Avant même de commencer à rentrer dans de laconiques débats, l'entrevue croisant les personnages de Seigen et de Yoru débuta sous de bons auspices. Ce fut en premier lieu par un bref toisement de la part du tsar de la patrie de la brumaille. De son œil survivant, le cyclope décrypta brièvement la physionomie de son nouveau disciple. En apparence le quidam n'avait rien d'exceptionnel. Il s'agissait là d'un bonhomme dans la fleur de l'âge, approchant de l'âge de son supérieur. Seuls signes distinctifs de cette fine lame, outre son sabre uniforme, concernaient essentiellement cette monochromie physique qui différenciait le sabreur de ses confrères. En effet, le gazier voyait sa silhouette dénudée de couleurs, couvert d'un ensemble nivéen en accord avec sa chevelure. L'escrimeur était ainsi doté d'une coiffure atypique, mettant en valeur sa toison albescente. Yoru songeait déjà au contraste que procurerait le croisement du sang sur le champ de bataille avec une telle figure si candide. Le Régent par le passé avait subi cette espèce de viol de l'innocence. Néanmoins, d'un point de vue morphologique, il possédait déjà un attirail mettant le doute sur son mental ingénu: un accoutrement indigo, accompagné d'une écharpe à l’extrémité faussement sanguinolent. Toutefois cet accoutrement était plus un effet de style qu'un réel aperçu, un miroir de la psyché du guerrier juvénile.

Outre ce tableau chryséléphantin, mêlant crinière ambrée et chevelure opalescente, la discussion put enfin dérivé à l'aspect essentiel de cette entrevue. Les aspirations. Comparé à d'autres guerriers du village, Yoru accordait une certaine importance au Nindō. Peut-être était-ce car après l'échec de son premier véritable Nindō, le second qu'il s'était fixé lui avait permis de se reconstruire, de se forger une nouvelle identité. Il était en train de n'être plus que l'ombre de lui-même. Miasme de son âme, il se laissait peu à peu corrompre par son infirmité psychique. Aujourd'hui, il n'était plus le même, et de façon radicale, avait su dompter son corps et son esprit, voire petit à petit, sa Démence. Ce fut donc avec une grande attention que le blondin écouta les propos de Seigen. Derrière la fadeur concrète de son objectif, à savoir, se perfectionner en matière de force, se cachait une terrible volonté de gagner en puissance. Quitte à ignorer son entourage, l’épéiste désirait gagner en puissance de façon considérable, au point de pouvoir accéder à la caste des Épéistes de Kiri, groupe mené par l'ancien senseï du Régent, le dénommé Sensoo Kiru. En réalité, un esprit avisé pouvait comprendre derrière ces paroles que le Masayuki avait d'augustes intentions, digne d'un guerrier avide d'énergie. Yoru retrouvait quelques similitudes de sa pensée, basée sur l'adage du Shishi Hakutō, à travers la tirade du quidam.

Raison suffisante pour que le Genin de Kiri rejoigne la team du gouverneur de la cité. Le Lutin Fou se moquait de la puissance actuelle de ses élèves. C'était après tout le but de son équipe: initier ses membres à la Puissance, sous toutes les formes sous lesquelles elle manifeste aux yeux de ses possesseurs. Néanmoins, avant d'en venir à la décision du kobold amok, il fallait faire une brève parenthèse. Yoru se voyait face à un homme appliquant une loquacité plus que soutenue, proche de l'obséquiosité. Malgré son poste des plus hauts placés au sein de la hiérarchie du village, Yoru avait du mal encore avec les politesses. Il refusait de se voir considéré comme ces ploutocrates sans valeur sur le combat. Lui voulait être reconnu en tant que Lutin Fou, ou Lutin Pourpre de Kiri comme auparavant, et pas comme Régent de Kiri, ou pire encore, Ryūzoji-sama ! Ses deux titres avaient plus de valeur à ses yeux, et le représentaient mieux que ces titres pompeux le dévalorisant en le décrivant exclusivement par sa fonction.
« Malgré ce qu'on peut penser de ta vision des choses, ta façon de vouloir évoluer m'intéresse. Tu as du potentiel, et je suis certain qu'un jour tu pourras œuvrer pour la suprématie du village en tant que membre des Sept Épéistes de Kiri. Cependant, avec moi ne t'efforce pas de parler de façon soutenue. A vrai dire, je n'aime pas vraiment les politesses, je préfère me mettre sur un pied d'égalité avec mes interlocuteurs. Et comme j'aime le dire à mes élèves, considérez-moi comme votre senseï avant d'être votre Régent. »
Son souffle marqua une pause dans son discours. Son regard lui se dévia en direction de l’altière flamberge du soldat, scrutant l'outil de belligérance avec attention. La lame iridescente, lustre aciéreux dans cet espace ténébreux, éclairait étrangement la salle. Une fois l'exploration visuelle de cet objet dangereux, le borgne reprit le fil de la discussion.
« Seigen, qu'importe ton niveau actuel. Si tu penses te sous-estimer ou te sur-estimer, d'ici peu, tu pourras t'affirmer à ta juste valeur. Je recherche dans mon équipe des gens qui doivent s'éveiller à la Puissance, qu'elle puisse être à leurs yeux physique, mentale, ou toute autre. Par ailleurs, bien qu'elle puisse être en apparence rudimentaire, ta Voie du Ninja est remarquable. Elle semble rejoindre ma Voie personnelle. »
Nouveau temps de pause. A présent l'éborgné décrocha son regard de l'épée, et perdit son œil à l'iris céruléen dans le vacuum obscur de la pièce. Inutile de fixer son élève, sous risque de lui infliger une sévère intimidation nuisant au caractère posé de cette rencontre. Inintéressant encore une fois de contempler de nouveau l'épée du Masayuki, sous peine de s'attirer la crainte de ce dernier à l'encontre de la nature de cette série de coups d’œil sur son arme personnelle.
« Cependant, et notamment à l'égard de ton envie de rejoindre l'unité mené par mon ancien senseï, à savoir les Sept Sabreurs de Kiri, il y a quelques divergences qui nuancent nos mentalités. Voyons jusqu'où nos philosophies se croisent, et se séparent… Selon toi, qu'est-ce qu'un Kirijin ? »
Cette question, aussi simple en apparence que difficile en terme de réflexion, suscitait une douce polémique autour des pratiques du Lutin azimut. En temps normal, le Régent de Kiri aurait emmené son disciple sur le terrain d'entrainement, le faisant suer dès la première rencontre. Aujourd'hui, il désirait à contrario discuter avec lui. Une forme de dialogue nécessaire à priori pour le nouveau dirigeant de la cité des brumes. Seigen ne connaissait pas la véritable personnalité de son senseï. Peut-être qu'en discutant avant d'agir, Yoru pouvait changer la donne, et ainsi s'assurer de dispenser ses enseignements à des personnes suivant les principes d'une personne qu'ils connaissaient bien.
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