L'une de nos îles a subi un important incendie la nuit dernière. La cause criminelle est sûre. Vous êtes chargé d'enquêter sur l'identité du ou des pyromanes. Il se pourrait que ce soit l’œuvre de Makka ou de ses partisans. Rapportez autant d'informations que possible. Si vous avez la possibilité d'appréhender des suspects, ramenez-les en vie aux membres du Misuto.

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Une nouvelle mission venait d’être apportée par le jeune chûunin du village qui se chargeait de ça. Un jeune homme très sympathique, mais assez lourd.. Sur la porte de la capitale du pays, dans l’ombre la plus totale, invisible aux yeux de tous, Pô regardait son ordre de mission. D’après l’administration, une île de l’archipel avait subit un important incendie criminel la nuit dernière, ils pensaient donc que cet incendie était lié à Makka. Peut-être bien oui.. La mission du Jûunin était d’aller sur place non pas pour aider à la reconstruction etc etc.. Mais pour collecter des informations sur cet acte criminel et éventuellement arrêter un suspect pour le remettre aux membres de l’US Misuto du village de la brume. Cette US était assez spéciale, mais elle était la plus importante de Kiri. Lui qui voulait créer la police de la brume, il ne se demandait pas si rejoindre cette US serai le mieux pour lui. Surtout que le Misuto était expert en traque, domaine dans lequel Pô commençait à exceller.

Mais l’heure n’était ni aux promotions ni aux rêves de grandeur, car il fallait absolument qu’il se mette en route pour cette île avant que toutes les traces des suspects ne s’évaporent. D’un bond, il commença cette course intrépide contre la montre, afin de trouver la présence criminelle, la combattre et la ramener au Misuto. Le voyage allait durer quelques longues heures, donc il fallait se dépêcher. Le soleil se levait à peine, il arriverait donc certainement vers midi s’il se mettait en course maintenant.

Quelques heures plus tard.. Comme convenu, il arriva sur les lieux de l’incendie vers midi et vit avec ses yeux glacials, un paysage apocalyptique, effectivement, les hautes instances n’exagéraient pas lorsqu’ils parlaient « d’important » incendie. Les bâtiments étaient noirs, le ciment avait été rongé par les flammes. Plus de porte, de fenêtre. Juste les murs et les toits étaient encore présents sur les carcasses des maisons et magasins en tout genre. L’incendie avait prit dans un quartier très fréquenté, et apparemment, d’après ce qu’il avait entendu par une vieille dame devant laquelle il était passé, il y aurait eu au minimum une vingtaine de morts, et les autorités cherchaient encore des corps. Avançant lentement sans cacher son appartenance à la classe ninjastique du village de la brume, il cherchait surtout des regards étranges parmi les pairs de yeux qu’il croisait. Mais absolument rien, mis à part une chaleur étouffante. Seulement, une jeune femme au bout de la rue trainait les pieds, marchant étrangement. Il y avait quelque chose sur son visage. Pô plissa les yeux pour essayer de reconnaître cette chose.. Et il y vit.. Des brulures !

Le Jûunin se précipita vers la jeune femme avant que celle-ci ne tombe par terre. Elle ouvrit les yeux, attrapa Pô au col de sa main gauche et montra une direction de sa main droite. Que voulait-elle montrer ? Avait-elle survécu à l’incendie ? Mais il vit aux loin un arbre chuter et d’immenses flammes prendre une partie de la forêt qui bordait cette île de l’archipel. Encore un incendie ? Voulant à tout prix trouver le coupable, il se mit à courir dans la direction des flammes. C’était la ville voisine ! Il fallait faire vite pour limiter la casse et les pertes humaines. En arrivant c’était une scène encore plus cataclysmique que la première qui s’offra à Pô. Un homme sur une maison qui riait aux éclats avec un sourire plus que sadique faisait sortir d’immenses flammes de ses mains et de sa bouche pour toucher tous les bâtiments se trouvant à ses côtés. Il embrasait aussi ceux qui tentaient de fuir, faisant donc de nombreuses victimes.. Sans plus attendre, Pô attendit une ouverture et attaqua par son angle mort. Armé de son sabre, il insuffla à l’intérieur du chakra Raiton et frappa. Malheureusement, l’homme avait tourné et ayant vu Pô attaquer, il tenta une esquive. Poussant son chakra dans son sabre, il toucha légèrement l’homme au torse, mais bien trop légèrement pour que ce soit sérieux. L’homme habillé tout de vert foncé sauta pour atteindre le toit d’une maison voisine.

« Heeey non méo o ! Téé qui toi connar ? »
« L’homme qui va faire cesser ses folies ? »
« Ha, laisse moua rire anfoirééé ! »
« Pour qui travailles tu ? »
« Ca sert à quoi de parler avec un homme.. Qui va mourir. » Dit-il en reprenant un ton plus que sérieux

A la fin de sa phrase, l’homme se téléporta littéralement pour se retrouver devant Pô, face à lui, un peu en hauteur. Il frappa de sa jambe dans le torse de son adversaire qui partit s’écraser dans le cadavre d’une maison en flamme. Il avait une force vraiment démentielle.. Pô était allongé dans les débris alors qu’il vit dans le ciel son adversaire qui avait sauté pour rejoindre sa position. Mais il arrivait vite.. Merde ! Bien trop vite ! Pô roula sur lui-même au dernier moment, alors que les deux pieds de son adversaire s’écrasèrent lourdement sur le sol. Les débris se trouvant sous ses pieds furent tous pulvérisés d’un seul coup. Il avait une force hors norme, bien trop pour que ce soit réellement une mission de rang B. Cette fois-ci, ils n’avaient pas exagéré avec l’importance de l’incendie, mais ils avaient sous-estimé la force des partisans de Makka. Enfin.. Si s’en était un. D’ailleurs, il devait absolument savoir.

« Bah alors, tu as l’air beaucoup moins confiant déjà. Ma force t’étonne n’est ce pas ? Des fois je me surprends moi-même. Hahaha, je suis le plus beau, le plus fort, le plus puissant de tous. Dommage que Makka soi du clan Gogyou, sinon je serais le prince des flammes, au lieu d’elle ! »
« Tu travailles pour elle ? »
« Elle ma demandé d’être discret, mais ce n’est pas dans ma nature, je veux que tout le monde m’admire, je veux que les gens que je tuent voient mes yeux. Je veux être leurs dernières visions »

Cet homme était vraiment dérangé.. Mais il avait beau être dérangé, il n’en était pas moins puissant. En un seul coup de pied, il avait réussi à blessé Pô au thorax, lui brisant quelques côtes au passage. Comment faire pour vaincre cette montagne de force ? L’homme lui fondit une nouvelle fois dessus à une vitesse folle, et notre protagoniste ne put rien faire pour l’éviter. D’un coup de poing, il l’envoya sur quelques mètres, traversant une maison qui s’écroula sur lui. Le corps du jûunin n’était plus visible en dessous des décombres, mais son adversaire voulait vérifier qu’il était bien mort, il prit une grande impulsion et sauta en l’air. Il dirigea ses deux jambes vers les débris de la maison, prêt à exploser en je ne sais combien de morceaux le corps de son adversaire. Cependant, sortant à la dernière minute des décombres, Pô frappa avec force dans la mâchoire de l’homme qui fut surpris par une telle force, trop soudaine pour être véritable. L’homme ne put se reprendre et s’explosa lui aussi contre une maison. Autour de Pô se trouvait une armure de foudre. Il était devenu un expert en manipulation de la foudre, et il en profitait pour l’exploiter du mieux possible. Il n’aimait pas utiliser cette technique et ne le faisait que lorsque la situation l’exigeait. Comme là, le jûunin ne pouvait suivre la vitesse de son adversaire et ne pouvait pas rivaliser avec sa force. Cette technique lui permettait de tripler les siennes et donc de rattraper l’homme. Sortant de la maison en se tenant la mâchoire, il crachait du sang et quelques dents au passage.

« Haaaa, c’était une sacrée droite celle l… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le Kirijin lui tomba littéralement dessus, l’enfonçant dans le sol avec une telle puissance qu’il ne pouvait plus bouger. Il l’attrapa par la gorge et le souleva avant de l’exploser au sol. C’était un véritable combat de brute, comme Pô les détestait.

« Tu es un partisan de Makka n’est ce pas ? »
« T’es con ou quoi ? Je t’ai dit qu’elle ma demandé d’être discret, donc la logique veut que oui j’en sois hein. T’utilises ta cervelle des fois ? Abrrrruuuuuti ! » hurla l’adversaire de Pô avant de l’envoyer valser.
« Appelle moi Mochiloi »

Après avoir envoyé Pô dans une nouvelle maison, il se clona par quatre fois et chacun des clones se postèrent à une fenêtre ou a une porte. Ils lancèrent tous les cinq des flammes véritablement puissantes dans les orifices de la maison. Face à des telles flammes, même les briques constituants la maison avaient prit feu. Pô pour se protéger s’était enseveli sous des débris en attendant que l’orage passe. Mais il savait que tout cela n’allait pas durer longtemps. Il sentait son armure fondre et la chaleur lui brûler le torse. Il composa une rapide série de mudras et un grand nuage noir se forma au-dessus de la zone. Un éclair tomba et chuta sur les quatre clones, les faisant systématiquement disparaître, mais le véritable Mochiloi avait repérer la cachette de Pô et il continuait de lancer nombres de flammes sur le bout de roche derrière lequel il s’était caché. Ayant déjà attrapé le sabre de Pô tombé lorsqu’il lui avait administré le premier coup de pied, il retira alors le bout de brique, en faisant cesser les flammes et tenta de transpercer au torse avec sa propre arme. Pô par dernier recours mit ses deux mains afin d’empêcher le sabre de transpercer son torse. Une fois que le sabre s’était enfoncé dans ses mains, il en dévia la trajectoire. Mais Mochiloi enfonça alors le sabre dans le sol pour immobiliser son adversaire. Il sortit alors d’une poche une sorte de petit poignard.

« Hahaha, tu es d’une futilité immense. Je vais te laisser un souvenir de Makka, et de moi tant qu’à faire. »

Il arracha le reste de l’armure de Pô pour qu’il ne lui reste que son torse, sans aucune protection. Sa technique raiton s’était annulée avec la douleur. Il enfonça alors le bout de son poignard dans la peau du torse de Pô et dessina des formes sur toute sa poitrine. De son poignard se dégageait une étrange encre noir qui fondait sur la peau. C’était un mélange entre l’encre et le sang. Une sorte de tatouage qui prit rapidement effet. C’était le signe évident de l’apocalypse que représentait la déesse des flammes et de ses partisans. Retirant alors le sabre des mains de Pô, il le planta alors dans son abdomen. Pô voyait ses dernières heures arriver, il crachait du sang, la maison autour de lui était en feu, du sang et de l’encre le brûlait au niveau du torse. Beaucoup de sang sortait de sa blessure à l’abdomen, et il voyait de plus, Mochiloi, au-dessus de lui, en train de rire aux éclats.

« Bah voilà, c’est ce regard que je recherche.. Allez, va crever en enfer coco.. »

Puis il quitta les lieux pensant son devoir rempli. Au total, il avait fait brûler deux villes, tués une bonne trentaine de personnes et un shinobis de la brume. Une trentaine de plus tard, des civils arrivèrent pour aider les survivants de cette ville. Un jeune homme trouva alors Pô, toujours vivant, mais agonisant, entrain de concentrer le reste de son chakra dans son abdomen pour ralentir son hémorragie. L’homme appela du renfort et ils commencèrent directement les premiers soins, en mettant un bandage autour de la plaie, mais sans retirer le sabre. Un chariot arriva alors, ils le mirent dessus et le corps de Pô, luttant entre la vie et la mort faisait route vers Kiri..