- ! Un minerai précieux ( B )! -
{ Solo}

Un groupe de cinq mercenaires connus des autorités Kirijins pour sa puissance respectable et sa stratégie affûtée s'est mis au service d'un riche collectionneur en quête d'un minéral unique se trouvant sur nos terres. Votre mission est de protéger notre patrimoine, rendez-vous donc sur les lieux et dissuadez-les de s'approcher davantage. Préférez la diplomatie en premier lieu et usez de la force en derniers recours, la zone est fragile et précieuse. Bonne chance.

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Quelqu’un osait encore déranger le magnifique calme de cette obscurité naissante appelé, la nuit. Le soir, les esprits partaient en quêtes de bonheur, en imaginant des situations où l’on peut facilement devenir un puisant héros, sauver des villages entier de tempêtes naturelles, ou même de rencontrer le grand amour, d’humilier le rival.. Mais il y a aussi certain rêve plus glauque, où c’est la contradiction des rêves précédemment cités. On appelle cela un cauchemar, où l’on pouvait mourir, assister à des funestes évènements ou même être pris au piège par ses pires phobies. Mais le moment n’était pas aux rêveries, car certaines personnes ne dormaient pas au sein de Kiri Gakure no Sato. Un jûnnin ne trouvant pas le sommeil, où plutôt ayant besoin de très peu de sommeil de par son appartenance à la race animal. Assis sur le toit de l’hôpital de Kiri, il entendit derrière lui une personne se déplacer assez rapidement, pour atterrir ensuite sur le même toit que lui. Tous ses sens aux aguets, il se rendit rapidement compte que les intentions dégager par l’aura de l’arrivant n’étaient pas néfastes, donc il pu se poser, décrisper ses muscles et attendre que son interlocuteur énonce les raisons de son arrivée en ce lieu qui devrait ne pas être vraiment fréquenté au vu de l’heure.

« Je savais que tu ne dormais pas.. Un véritable animal hein ? »
« Ca ne te regarde pas. Que viens-tu faire ici ? »
« Toujours aussi sinistre. Apparemment je n’étais pas le seul à savoir que tu ne dormais pas à cette heure, la hiérarchie t’envoie en mission. »
« Brief moi ! »
« C’est une mission de rang B, tu dois aller seul dans un petit village appelé Kouseki Gakure. C’est un village qui abrite un grand filon d’un minerai rare que l’on trouve uniquement au sein de Mizu. Nous avons eu vent qu’un riche collectionneur avait engagé des mercenaires ninjas pour s’emparer de ce filon. Ce groupe est connu des autorités de Kiri comme étant cinq shinobis de rang Chûunin, étant tous très soudés et organisés dans ses attaques. Tu devras faire extrêmement attention car tu es seul dans cette mission. Utilise d’abord la diplomatie, ensuite la force si ce n’est pas suffisant. »
« Bien, tu peux partir, je vais me préparer »
« Courage Pô ! » dit l’inconnu avant de disparaître dans un nuage de poussière.

Cet homme qui avait fait irruption, c’était un jeune chûunin du village de la brume, plutôt grande gueule, mais assez sympathique envers Pô alors que ce dernier lui avait toujours montré de l’agressivité envers lui. A croire qu’il aimait ça.. Enfin bref, la mission venant d’être confiée, il se devait d’aller se préparer à partir vers Kouseki Gakure, le village du minerai. D’un saut, il se dirigea en direction de son humble demeure..

Deux heures plus tard, alors que le soleil n’était pas encore levé, notre jeune protagoniste installa sur son visage un masque représentant un jaguar avant de passer les portes du village. Le membre de la famille Gekei avait le souci de la discrétion, de la filature et de l’inconnu. Lui ne préférait pas qu’on le reconnaisse, car cela pouvait procurer plus de mal que de bien. Si l’adversaire connaît votre visage, il saura vous retrouver dans une immense foule, alors que s’il ne connaît que le nom ou le masque, tout passage incognito sera une pure réussite. Depuis peu, Pô se spécialisait dans la filature, l’espionnage, la discrétion et la traque. Lors de cette mission, il allait faire en sorte de ne pas se montrer directement, ou du moins, pas si la diplomatie échoue. Là où un problème se posait, était qu’il fallait privilégier la diplomatie, donc, cela impliquait que notre héros se montre à ses adversaires. Dans le meilleur des cas, les cinq shinobis tournerai les talons, mais en ayant en mémoire le visage de celui qui a déjoué leur plan, ou dans le pire, il devrait simplement les tuer tous les cinq afin que sa mission soit un succès. Prenant directement le chemin de Kouseki, il passait dans les arbres, dans les différentes cachettes afin de ne pas être vu. La discrétion serait certainement son meilleur allié pendant ce futur qui serait le sien. Il allait devenir un grand dans ce domaine.. Avant que la mort ne l’emporte, dans les abysses du néant..

Une fois arrivée à Kouseki Gakure, Pô se dirigea directement vers les filons de minerai. Il avait demandé son chemin en se transformant en une jeune femme voulant se promener vers les filons. Le passant qu’il avait intercepté lui avait raconté que la soi disant jeune femme souhaitant simplement une balade s’amuserait bien en se baladant près des quatre filons qui se collaient les uns avec les autres. Ceci allait poser un problème, car il en avait quatre à protéger. Laissant son déguisement dans cette rue, il se dirigea directement vers les filons de minerai, pour y trouver directement un homme avec un bandeau qui lui était inconnu. Ou plutôt, qu’il ne pouvait plus reconnaître de par ses nombreux graffiti fait à la lame d’un kunai. Certainement des petits malins, mais il fallait tout de même être prudent pour ne pas risquer une prise en embuscade.

Caché dans un bois se trouvant juste à côté des filons, Pô se métamorphosa en jaguar et utilisa son odorat pour savoir s’il y avait d’autres personnes hormis ce jeunot. L’homme devait avoir environ quinze ans, cheveux brun, la peau sale, mais il ne semblait pas vraiment doué de ninjutsu. Sa démarche était lente, imprudente, on pouvait penser à sa posture qu’il avait peur de ce qu’il s’apprêtait à faire. Jagaa attendit patiemment dans les bois voir sur quoi se portait l’intérêt du jeune homme. Finalement, il s’approcha tellement près des filons que son objectif tombait sous le sens. Grognant légèrement, il annonça sa présence, enfin, la présence d’une bête, pas d’un shinobis. Le jeunot se retourna en étouffant un cri phobique. Il regardait dans le bois, cherchant maladroitement la présence d’une bête, mais après cinq minutes sans bruit, il pensa certainement que son imagination avait déformé la réalité et repartit en direction du filon. Jagaa sortit alors du bois avec une vitesse folle, en rugissant, d’un cri aigu perçant les tympans. Tétanisé, le jeune homme ne pu se mouvoir et se mit même à verser des larmes. Jagga lui sauta au bras et avec force l’envoya contre un rocher à côté des filons. Le jeune gueula avec force et prit ses jambes à son cou. Le jaguar le laissa partir en pleurant, il lui avait certainement fait tellement peur qu’il ne pourrait jamais remettre les pieds en ces lieux avant quelques années.

Quelques heures passèrent, le soleil fut haut dans le ciel et des hommes du village vinrent avec leurs pioches et leurs pelles, brouettes et marteaux afin de travailler dans ces filons. Personne n’avait connaissance de la présence de Jagaa dans le bois. Allongé sur la branche d’un arbre, avec la queue faisant des gauche droite comme tous les félins, il observa les mineurs faire leur travail sans bouger d’un seul pouce. Mais il fut très rapidement interrompu dans ses observations par plusieurs odeurs qui approchaient à grand pas, dans le même bois ou se trouvait Jagaa. Grâce à ses griffes acérées, il se cacha derrière le tronc d’un arbre, tenant dessus grâce à sa puissance musculaire, comme un lézard. Il vit alors quatre hommes faire leurs arrivées. Quatre hommes âgés d’une vingtaine d’année, portant tous le même bandeau inconnu. Ils étaient rayés comme celui du jeune homme. Un espion ? Le jeune aurait donc été un espion venu balayer le terrain avant l’intervention du groupe de mercenaires ? Et puis normalement, d’après l’ordre de mission, ce groupe de mercenaire était constitué de cinq chûunin et non de quatre. Où se trouvait le cinquième ? Pas question d’attaquer de front.

« Un monstre sa cacherait dans ces bois ? Encore un de tes éclaireurs bidon Ajira ! »
« La ferme, allons-y ! »

Les quatre hommes avaient donc commencés par ces bois à la rechercher du « monstre » que le jeunot avait décrit. Cette discorde au sein du groupe était une aubaine pour Jagaa, mais toujours aucune chance qu’il attaque de front, ou même en embuscade, sans savoir où se trouvait le cinquième élément du groupe. Mais il allait certainement le savoir assez rapidement, car les quatre hommes tombèrent sur le sol, en avançant lentement vers les mineurs qui étaient en pause. Tous se braquèrent rapidement et sortirent les pioches.

« Ne soyez pas stupides, vous saviez bien que nous allions revenir. Nous vous avions prévenus. Allez, donnez-nous vos récoltes, notre patron s’impatiente. Nous avons été clément, alors donnez-nous ce que nous sommes venus chercher ou vos vies prendront fin ici même »
« Même pas en rêve, enfoiré » dit un mineur assez proche des hommes en envoyant sa pioche en direction du groupe.

Un kunai sortit alors des bois pour rencontrer la pioche et ainsi dévier la direction de cette dernière, protégeant le groupe des quatre hommes. Mais bien entendu, pourquoi ne pas y avoir pensé avant. Dans les groupes comme celui-ci, il y avait toujours un homme, expert en arme blanche qui protégeait le groupe d’une éventuel embuscade ou des projectiles comme la pioche du mineur. Sachant directement comment procéder, Jagaa se dirigea avec toute sa discrétion dans la direction du cinquième homme qui avait révélé sa position en aidant le groupe. A quelques mètres, il s’arrêta afin de préparer son embuscade. Reprenant sa véritable apparence, il allait enchainer les attaques de ninjutsu Raiton. Il commença par une longue série de mudras. Il profita de la brume environnante pour que le temps se gâte. Une sorte d’immense nuage noir se forma progressivement, mais assez lentement pour que personne ne le remarque, pris dans l’adrénaline du contexte. Il se dirigea ensuite derrière le cinquième homme et effectua une technique Raiton appelé Binyoon. Cette technique était une sorte de cocon de foudre qui se formait autour de l’adversaire, emprisonnant son corps. Agissant rapidement, Pô lui bayonna la bouche avec un bout de tissu qu’il avait arraché au vêtement de l’éclaireur. Il attrapa ensuite l’homme et le jeta sur le sol, dans le champ de vision du groupe et des mineurs. Tous se retournèrent avec un certain étonnement. Pô prit la parole, d’une voix forte et froide.

« Je représente les autorités de Kiri, abandonnez votre mission maintenant et rentrez chez vous sinon vos vies prendront fin ici même » dit-il avec l’ironie d’utiliser la même menace que l’homme au mineur.
« Ouais, tuez-les » cria l’un des mineurs, avec le visage rouge de colère.
« Tu parles beaucoup, mais nous sommes cinq, et je ne sens qu’une seule présence, la tienne »
« Le nombre est subjectif.. Seule la puissance est réelle. »
« Bah viens nous le prouver, salopard ! » répondit le shinobis en sortant les armes.

La diplomatie ayant échouée, vint alors la force. Se préparant tous aux combats, Pô activa sa première technique et plusieurs éclairs tombèrent du nuage pour foudroyer ceux présents dans la zone. L’un fut frappé directement au niveau de la tête, il fut envoyé au tapis en très peu de temps. Peut-être pas hors d’état de nuire, mais assez assommé pour que le jûunin de Kiri ai le temps de conclure ce combat. Les éclairs foudroyant le sol semblaient avoir surpris les ninjas qui tentaient de fuir la zone. L’un se préparait à effectuer une technique Dôton, et Pô se souvint immédiatement que l’ordre de mission précisait que la zone était très sensible. Bougeant rapidement en effectua des mudras, Pô prit de vitesse l’utilisateur du Dôton et plaça son index sur le bas de la mâchoire, avec l’index pointant le ciel. Un rayon s’en échappa, perçant verticalement la gorge de son adversaire. Ensuite, alors qu’un fuyait dans les arbres, il se concentra sur un autre homme qui envoyait des techniques Fuuton dans le nuage. Le Fuuton l’emportait sur le Raiton. Le nuage se dispersa donc assez rapidement.

Trois shinobis étaient hors combat. L’un était ficelé par des centaines de rayons électriques, un autre était au sol, mort, la gorge arrachée par un puissant rayon de foudre et le dernier avait été foudroyé par la technique d’embuscade. Près de celui qui était ligoté, il l’attrapa et l’amena près des mineurs qui étaient partis se cacher dans l’entrée de la mine. Pô amena l’homme a un mineur qui avait une pioche dans les mains, prêt à se défendre.

« Si cela devient dangereux pour vous, tuez-le. N’hésitez pas ! »

Deux contre un, le combat devenait déjà un peu plus équitable, mais malheureusement, Pô avait utilisé beaucoup de chakra dans ces dernières attaques successives. L’embuscade lui allait assez bien finalement, surtout sur un groupe seul. En moins de dix minutes, il avait réussi à mettre trois shinobis sur cinq hors combat, dont un qui risquait de faire s’écrouler les mines sur les mineurs et ainsi faire échouer sa mission de protection de l’endroit. Ses adversaires venaient de se cacher dans les bois, voulant dissimuler sa présence et prendre Pô en embuscade comme il l’avait fait précédemment avec eux. Le Jûunin du village caché de la brume s’était malencontreusement exposé à une attaque, ne pouvant se dissimuler juste après avoir lancé son premier assaut plus que meurtrier sur le groupe des cinq mercenaires. Finalement, même seul, il avait réussi à surpasser le travail de groupe de ces mercenaires, qui était pourtant réputé pour son travail de groupe. L’effet de surprise était le meilleur allié du shinobis, surtout que là, il les avait surpris avec une technique Raiton de rang S spécialement faite pour l’embuscade. Mais le duo qui se trouvait caché dans le bois en face de lui ne resta pas en marbre, ils allaient agir rapidement afin de venger leurs compagnons tombés au combat. Les deux hommes sortirent ensemble des bois et attaquèrent avec une synchronisation accablante. Attrapant son katana dans son dos, il repoussait avec difficulté les attaques simultanées du duo qui semblait terriblement rodé. Finalement, grâce à des câbles à et à sa force, le premier homme ayant une grande gueule qui avait menacé le mineur immobilisa les poignets de Pô contre les siens. Le deuxième homme apparu quelques mètres plus loin, derrière le jaguar et armé d’un sabre se dirigea en courant vers Pô.

C’était devenu dangereux tout à coup. Le Gekei se devait de rapidement se défaire de l’emprise du premier homme s’il ne voulait pas être tranché en deux. Voyant alors le sceau sur son poignet, il força sur son petit doigt afin de toucher le sceau. Après avoir usé d’une certaine force, il y arriva et y introduisit du chakra. Un senbons apparu devant lui. Avant qu’il ne retombe au sol, Pô l’attrapa avec sa bouche, visa l’œil surpris de son adversaire et le lui cracha en plein dans le milieu de la pupille. L’emprise sur les poignets de Pô rompue, il se retourna, toujours son sabre dans la main droite. Il frappa de sa lame in extrémise sur la lame du deuxième shinobis qui était sur le point de le trancher. Dans la foulée, il le frappa au menton avec sa main droite, le faisant légèrement tourner. De nouveau en position de force, il recula son bras droit et enfonça son katana dans la colonne vertébrale de son adversaire qui hurla avant de doucement tomber au sol.

Plus qu’un, n’ayant d’ailleurs que son œil droit d’utilisable, ce dernier continuait de vaciller en tenant son œil défunt, en criant avec force. Voulant terminer avec hâte ce combat, Pô partit à l’attaque et frappa avec deux doigts dans l’œil blessé, le faisant encore plus beugler, comme une véritable bête partant à l’abattoir. Frappant dans un dernier espoir, Pô se mit derrière sa cible, et il lui trancha violemment la gorge, le faisant tomber au sol. La corps se vidait de son sang, il était mort, la glotte tranché en deux, on l’entendait encore essayer d’avaler inutilement son sang. Froid, mais pas cruel, le polymorphe attrapa son katana et frappa de sa lame sur la tête de ce dernier, achevant ainsi ses souffrances.

Le groupe de mercenaire étant mis hors d’état de nuire, Pô arracha un bout de son vêtement en-dessous de son armure blanche et essuya la lame du sang qui avait coulé dessus, afin de garder le tranchant de la lame. Après l’avoir rangé dans le fourreau, il brûla les corps des morts et ramena sur son épaule celui qu’il avait laissé en vie. Il en fallait bien un pour que l’équipe de torture et d’interrogatoire s’amuse. En revenant au village, il confia l’homme aux geôles de la brume avant de retourner chez lui, il viendrait prendre sa récompense plus tard.