Les shinobis du village de Kumo avaient été réunit sur la grande place qui soutenait les fondations du palais du Raikage. Personne ne savait vraiment le but de ce rassemblement, comme tous les autres le jeune Bakushô étaient présents pour écouter ce que ce bon à rien de Kadoria avait à leur dire. Pour convoquer autant de ninjas, cela devait être d’une importance capitale, la nouvelle qu’allait annoncer leur chef aurait sans doute une répercutions sur tous les shinobis du village. Pour l’instant les ninjas discutaient entre eux dans la plus grande simplicité, essayant de comprendre ce qui les amenait ici. Les brèves paroles furent rapidement brisé par l’acclamation de la foule dés l’apparition de leur soit disant guide. Du haut de son perchoir, il faisait face à son armée qu’il dirigeait d’une main de fer, après quelques secondes de joie intense les applaudissements s’arrêtèrent laissant la parole au Kadoria. La tension augmenta à vive allure dans les rangs, l’annonce de la non participation de Kumo au tournoi qu’organisait Konoha agita la foule dans une incompréhension totale. Les deux villages n’étaient certes pas en bon terme, mais aucune rivalité n’existait entre eux, la suite de l’annonce allé rendre la foule complètement folle.

* Il a bu ou quoi… *

L’homme que les ninjas adoraient pour sa simplicité et sa façon de prôner la paix venait d’annoncer clairement une attaque envers le village de Kiri. Il tenta de se justifier en disant qu’il ne déclarait pas la guerre, mais qu’il voulait juste les attaquer pendant leurs débarquements. Noy savait qu’il n’était pas le seul à être en désaccord avec lui, mais ce qu’il détestait au plus point était le fait que leur Raikage n’appelait pas cela une guerre mais une attaque. S’en prendre à un village de cette manière ne pouvait qu’augmenter les tensions entre les forces présentes et les diriger vers une autre guerre. N’en était il pas conscient ? Il continua son discours avec beaucoup moins de silence que prévu, il faut dire que cette annonce venait clairement de chambouler l’esprit des ninjas présent. Encore une fois il se justifia avec une motivation dérisoire, certes Kumo avait perdu des vies à cause de son inactivité guerrière, mais la note serait beaucoup plus salée si une attaque avait lieu. Le nombre de mort ne serait pas négligeable, malgré ça le Raikage avait l’air très sûr de lui. Il n’était pas du genre à prendre une décision en quelques minutes, beaucoup de ninjas l’avaient rencontrés ce qui a du le mettre en confiance dans son choix. Le jeune Bakushô n’en croyant pas ses oreilles, prendre la parole dans une pareille quincophonie était perdu d’avance, il joua donc de son talent pour les faire taire. Jetant de l’argile dans le ciel, une explosion eu lieu ce qui attira clairement l’attention et donc ramena le silence ce qui permis à Noy de prendre la parole.

« Nous sommes conscients que rester passif n’arrangeraient en rien les affaires du village, mais de là à attaquer les shinobis de Kiri… Vous allez trop loin Raikage. De toute manière toute personne présente ici sait que du jour au lendemain il peut être envoyé au front pour retourner en guerre, c’est exactement ce que vous venez de nous donner, et pour cela nous devons vous applaudir ? L’homme qui applaudit son bourreau n’est rien d’autre qu’un esclave. »

Les paroles du jeune Noy n’avait pas l’air de gêner le Raikage, il pensait vraiment que ces futurs actions étaient bénéfiques à son village mais ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Il commença par l’accuser de traiter tous les Kumojins d’esclave, le jeune garçon ne pouvait pas dire qu’il avait tord puisqu’il avait dit quelque chose de ce genre. Pour mettre tout cela en ordre il reprit la parole puisque en ce moment même il était le seul à oser répondre au Kadoria. Malheureusement au moment ou il voulu défendre sa position, son chef partie sur un chemin tendu en parlant de la rivalité entre les clans. Même si Noy détestait le Raikage pour son nom de famille, ce n’était pas la dessus qu’il le jugeait mais bien sur ces futurs actions. Il ne laissa personne lui répondra et continua son speech avec un certain brio il fallait l’avouer, son talent d’orateur n’était plus à démontrer. Il tenta encore une fois de se justifier en demandant au shinobis qui fallait il attaquer ? Les villages voisins n’avaient pourtant rien fait de mal, Makka était trop puissante pour tenter quelque chose donc en conclusion combattre Kiri en dehors de son village était la solution… Qu’elle naïveté dans ce discours, il ne pouvait trouver de solution pour savoir qui attaquer car la bonne solution n’était l’attaque. Il existe bien des moyens de prouver sa force autrement qu’en réduisant en miette l’armé adverse. De plus le Raikage lui-même pensait qu’une fois la bataille terminé il pourrait aller voir le Mizukage pour lui demander une alliance contre Makka. Soit il était con, soit il pensait vraiment que le Mizukage accepterait une offre pareille. Mais le problème n’était pas là, le jeune artiste reprit la parole essayant de trouver les mots justes pour le faire changer d’avis.

« Tout d’abord oui je pense que toute les personnes en désaccord avec vous comme moi qui ne s’expriment pas son des esclaves tout simplement car il se laisse faire comme des pantins quitte à être utiliser en chair à canon. »

Il marqua un petit temps après avoir regardé ces camarades qui d’ailleurs ne l’aimaient pas vraiment, il reprit de plus belle quelques secondes plus tard.

« Pour ma part je ne vous critique aujourd’hui parce que vous vous nommez Kadoria mais bien parce que je pense que vous faites une erreur. Le devoir d’un chef n’est pas de prendre en compte les avis des gens et de se former son opinion, faites ce que vous semblez juste comme vous l’avez toujours fait. J’ai beau vous détester je sais que votre travail en tant que Raikage est admirable et pour cela je ne peux que vous remercier, mais je tiens ma position. Si vous pensez que le Mizukage va vous accueillir à bras ouvert pour former une alliance contre Makka alors que vous l’avez attaqué plusieurs mois avant vous vous trompez. Chaque ninja de Kiri n’aura qu’une idée en tête, prendre la vie de l’homme qui a tué mon ami !! »

Reprenant son souffle il termina avec une suggestion qui aurait pu convenir à tout le monde.

« Si vous voulez montrer au monde entier que Kumo est une grande nation, laissez nous aller à ce tournoi qu’organise Konoha et laissez nous vaincre nos adversaires montrant ainsi notre force à quiconque pense le contraire. »

J'avai vu, en sortant de chez moi ce matin, de grandes banderoles surplomber les rues. Celles-ci, aux couleurs du village, indiquaient que tous les Kumojins, civils et ninjas, devaient se rassembler sur la place du Palais du Raikage pour un discours de ce dernier.
Je ne connaissais pas bien notre chef, je ne l'avais vu que de loin, ou dans les journaux. Cependant, depuis mon entrée dans l'armée de Kumo en tant que Genin, c'est-à-dire le plus bas niveau, je le respectais, je lui devais obéissance.

Je ne comprenais pas bien pourquoi nous étions convoqués, ni ce que notre chef souhaitait nous dire, mais je me rendais sur le lieu du Rendez-vous. Je n'étais évidemment pas le seul, la centaine d'habitants du village s'était réunie et donnait chacun leur pronostiques.
A ce que je savais, nous étions en paix avec tout le monde, nous n'étions entré dans aucun conflit, et nous étions même les défenseurs de cette paix durement acquise.

Grace à ma petite taille, je parvins à me faufiler au devant de la foule et à m'approcher au mieux du Raikage. Il était là, observant le peuple de Kumo qui attendait sa prise de parole. Il en imposait quand même, il était plutôt grand et sa coiffe de Kage ornait le sommet de son crane. Quelle allure !
Je savais que cet homme était quelqu'un à suivre, je pensais qu'il serait prêt à se battre aux côtés de ses ninjas, si ce n'est à la tête de son armée. Ce n'était pas le genre de chef à rester dans son bureau pendant une guerre.

La guerre justement... Kadoria Urio, puisque c'est son nom, demanda le silence, et commença son long discours. Au fil des annonces, la foule réagissait, parfois contente, parfois ne comprenant pas. C'était en effet difficile de comprendre ce qu'il annonçait.

Nous, Kumo, alors que nous nous étions battu pour la paix dans ce monde, nous allions attaquer Kiri. Il exposait les raisons de cette attaque et, elles étaient fondées. Une question me restait en tête cependant, où était ma place dans ce conflit? Moi, Genin juste promu.

J'y réfléchissais, au fond de moi, et regardais les personnes qui m'entouraient. Je voyais des Junnins, des Chûnins, mais aussi des Genins qui semblaient se poser la même question. Dans quelle mesure allons nous participer à ce conflit.
Quoi qu'il en soit, je ferais ce que mes parents m'ont enseignés avant leur mort: Servir mon Raikage et honorer mon village.

Alors que je cherchais le moyen dont j'allais pouvoir aider ma patrie, certains ninjas apportaient leurs contestations.
Je ne comprenais pas ces réactions, n'était-il pas l'une des règles ninjas que de servir son chef, de respecter ses décisions?
Je restais en retrait, observant ce shinobi qui contredisait le Kage.

Citation :

Récapitulatif :

Juste pour ceux qu'on la flemme de lire mon post en entier. J'ai utilisé un sceau spatio-temporelle pour me téléporter là où se trouve Uriô avant de prendre la parole. ( Sachant que très peu de ninja peuvent se téléporter c'est juste trop la classe )

Spoiler: