N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Ryūzoji Yoru
Ryūzoji Yoru
Informations
Messages : 1444
Rang : SSS

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 15:35

Dans chaque mission, il y a un risque potentiel. Celui du danger des blessures. Chaque ninja, depuis qu'il a prêté allégeance à sa nation, est exposé à une menace constante. Selon le rang et l'objectif, il faut s'attendre à être blessé avec un degré de violence plus ou moins important. Yoru, en bon ninja de classe supérieure, ne faisait pas exception à la règle. Il revenait d'une mission de haut rang. Un combat, un objectif à accomplir, et voilà que le Lutin Fou rentrait au village dans un sale état. Empoisonnements, lacérations, hémorragies importantes... les conséquences de son affrontement étaient multiples. Quoiqu'il en soit, un séjour à l'hôpital était nécessaire. Il était bon, selon les médecins, pour rester environ une semaine grand maximum dans une chambre. Après avoir subi quelques soins intensifs, le jeune homme fut ainsi placé dans une chambre, avec une tenue de malade, la fameuse petite tenue légère céladon. Souffrant encore d'un poison inoculé par une vicieuse invocation de l'ennemi, il avait quelques perfusions d'un traitement qu'il promenait à ses côtés par une perche métallique soutenant la poche contenant son remède. Aujourd'hui, cela faisait deux jours que le Lutin Pourpre séjournait dans l'établissement médical. Le lieu déplaisait légérement le ninja. Une odeur de produits sanitaires envahissaient ses narines. Le parfum stérilisant était très fort, et l'agressait presque. Mais il devait faire avec. Ce n'était pas là le pire. Une vaste trace de griffure, provenant d'une autre invocation adverse, avait lacéré une bonne partie de son épaule. Trois longues marques écarlates parcouraient ainsi le haut de son torse pour finir à mi-chemin entre ses abdominaux et son nombril. La trace diagonale était généralement exposé à l'air libre, bien que la partie la plus sévère de la blessure était pansée.

Pour finir, Yoru avait du laisser dans son casier son bandeau noir, au profit d'un simple bandage blanc. Cela lui faisait perdre de son charme disait-il, mais surtout de sa dignité. Il se sentait plus faible, parmi la foule de patients et de civils. Là encore, il devait faire avec. De toute manière, dans l'étage où il résidait, tout allait pour le mieux. Il n'y avait pas grand monde, les couloirs étaient silencieux. Et surtout, il y avait un distributeur de café. Mis à disposition pour les infirmières qui avaient terminé leur tâche du jour, cet appareil allait combler de joie le jeune blondin. Discrètement, à l'abri des regards indiscrets, il avait erré le long du couloir jusqu'à la précieuse machine, pièce de monnaie en main. Les médecins lui avaient déconseillé pour le moment la consommation de café. Via des explications scientifiques, les docteurs avaient ainsi expliqué au patient que la caféine contenue dans le café pourrait fausser certaines analyses. Tant pis, après l'effort, le réconfort ! Yoru parvint donc à se faufiler jusque devant le fameux distributeur. Il inséra la pièce dans la machine, sélectionna son café, toujours bien aromatisé et corsé, et attendit patiemment que le café arrive. Curieux, il observa le gobelet en plastique brun se remplir du divin liquide. Puis, lorsqu'il fut rempli, le borgne se saisit du verre plastifiée et s'en alla lentement. Il porta alors le contenu du récipient à ses lippes, et but une première et légère gorgée. Le goût du café lui avait manqué depuis bien trop longtemps. Plus précisément depuis qu'il était parti de mission, il y a de là quatre jours auparavant.

Regagnant ainsi sa chambre, pour finir en toute tranquillité son gobelet, il retroussa chemin. Le pas léger, pour ne pas éveiller les soupçons, il marcha avec un léger sourire aux lèvres. Soudain, le bruit d'une présence arrivant rapidement alarma ses sens, et le mit en alerte. Infirmière ou docteur ? Il n'en savait trop rien. Une chose était sûre, il était fichu, et allait se faire voir. Lorsqu'il parvint à identifier la nature du bruit, il garda alors son sang-froid. C'était des roulettes. Elles appartenaient certainement à un fauteuil roulant, appartenant lui-même à un malade. Tandis que d'une main, il avait son café en main, de l'autre, il tenait la barre en fer sur laquelle était perché sa perfusion d'antidote. Il tenta de garder son naturel, et croisa le regard avec l'inconnue qui se présenta devant lui.
« Salut ! On est voisins de chambre on dirait non ? *Il avait effectivement raison: placé à proximité de sa chambre, il avait pu remarqué que la donzelle était sortie de la chambre suivant la sienne.* C'est bizarre que je t'ai jamais croisé auparavant, ça fait pourtant deux jours que je suis ici ! Ton séjour se passe bien ici ? »
Au final, bien qu'il avait adopté un discours profondément hypocrite, dans le but de masquer son infraction, il était intéressé. Il voulait effectivement savoir à qui il avait à faire. D'autant plus cette belle femme lui évoquait quelqu'un, mais il ne saurait dire qui pour le moment. Une chose était sûre en revanche, c'était que le charme de cette demoiselle n'affectait pas tellement Yoru. Depuis son incident sur Hai no kuni, la beauté de la femme ne le séduisait plus tellement. Bien que le temps eusse un peu érodé cette nouvelle pensée, il conserva son calme en croisant le regard avec cette handicapée. Il but alors une seconde gorgée de café, et attendit une réponse de la part de la demoiselle.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Fuji Sayoko
Fuji Sayoko
Informations
Messages : 109
Rang : C+

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 16:47

Le silence avait prit ses quartiers dans le cœur de la jeune femme. Prostré, plus un mot ne s'extirpait de ses lèvres. C'était pourtant une magnifique mâtiné, si bien commençait, la belle s'était éveillé au aurore. Le soleil avait envahit sa chambre d'une douce clarté et Hebi-san doraient ses écailles d'un blanc nacré au soleil. Les infirmières n'avaient pas tardé à commencer leurs ronde matinal d'un bonjour ensoleillé de quelques mots discret mais d'aucun regard d'aucune amitié.
Les médecins étaient ensuite passés, comme un bon jour d'examen pour examiner son corps et lui poser mainte et mainte questions.
Qu'es ce qu'elle avait mangé le matin, se qu’elle avait fait la veille, qu’elle était son derniers souvenir avant son coma. Question au quel elle pouvait répondre presque tous le temps, sauf pour se qu'il y avait avant le coma. Elle se souvenait des choses par bride. Des barrières se bousculant les unes sur les autres. Comme le nom d'une personne ' Nn je l'ai sur le bout de la langue ..' mais sans réelle substance. Et jamais il ne vient, jusqu’à se que cette personne se désigne ou s'offre à votre regard.
Et pour le moment, enfermé à l’intérieur de sa coquille blanche aseptisé Sayoko ne pouvait voir personne et personne ne semblait vouloir venir la voir.
Quel était ses souvenirs ? Elle ne se souvenait de pas grand choses. Elle se souvenait de cette arme, ou plutôt, son affection peu elle était au delà des souvenirs oublier. Elle se rappeler, par contre, de quelque histoire, de quelque visage et image. Elle se souvenait de quelques personnalités mais tout le reste était bloqué.

On lui avait dit, pourtant, qu'elle été revenue de missions dans cette état. Que le reste était top secret mais ... Mais quoi ? On ne pouvait pas dire a une femme se qui lui était arrivé ?
Ou valait elle mieux qu'elle ne sache rien ?

D'ou venait ses marques sur sa peau ? Était elle toute dut à la même chose ? Pourquoi avait elle temps de mal a bouger ses jambes et son bras gauche ? Es ce que c'était à cause du coma ?
Non. Elle bougeait parfaitement son bras droit et elle avait déjà vu des cales d'arme sur ses doigts et sur sa paume. Elle n'était donc pas qu'une simple femme, plutôt une Shinobi comme bon nombre de gens séjournant dans cet étage. Mais qui était-elle encore ?
Es ce qu'elle était mère ? Es ce qu'elle était femme ou amie?
Tout cela ne lui revenait plus. Les mots se mélanger dans sa bouche et elle ne réussissait pas à trouver les personnes capables de lui répondre clairement.

Un soupire traversa sa bouche, elle congédia toute personne de sa chambre, lassé de les supportait. De supportait leurs voix condescendante et hypocrite. Pouvait-il comprendre ? Certainement pas. Il ne savait pas se que c'était de se retrouvait clouer a un fauteuil avec l'usage de l'un de ses membres en moins. Aucun ne le pouvait.


Mais soudain, elle fut illuminait. Touché. Transpercé d'une voix, et d'une lueur. La chevelure couleur soleil brillait devait elle. Un corps bien que musclé ne rappeler pourtant pas la carrure berseker de certain homme qu'elle avait vu ici. Mais, c'était surtout quelques choses sur son visage, quelque chose de différent. Ou plutôt quelque chose qui manqué.
Un bandeau blanc traversés la moitié de son visage se perdant dans une chevelure couleur des blés. Un bandeau couvrant l'un de ses yeux, sans doute manquant. Elle l'observa. Son nez fin aux narines retroussées. Ses lèvres sans teinte mais se dessinant parfaitement sur un visage quelque peu carré et semblant froid.
Mais ses yeux, enfin, cette unique œil qui l'observait était un bleu si chaud qu'elle aurait pu se perdre dans l’immense océan de son iris.

Elle ne répondit pas immédiatement. Émerveiller par la vision de cet homme. Ou peut être n'était elle pas sur d'avoir tous a fait comprit. Lentement elle descendit les yeux sur la gorge de cette homme puis sur la bande blanche qui passé sur son épaule découverte par cette unique a taille unique.
Autant, sur Sayoko elle paraissait plus ou moins à sa taille, que sur cet homme elle paraissait bien petite. Elle pouvait voir ses jambes ridiculement blanche (il était blond après tous) qui lui donnèrent un léger sourire. Avec un peu de chance (et de vent) elle aurait presque pu aussi voir une partie que le jeune homme n'aurait sans doute pas aimé montrer ainsi. Peut être que si il se tournait, entre les pans de la blouse médical, on pouvait voir ses fesses saillante et mise à nue pour un quelqu'onque examen.
L’émerveillement qu'elle avait pu avoir en voyant le visage de l'homme se changeât ensuite en un air amusé.

- " Bonjour. Dit elle enfin, en remontant ses yeux sur l'unique œil du jeune homme. Oui, c'est étrange que nous ne nous sommes pas croisé. Ca fait pourtant 2 ans pour moi!

Un rire étrange sortit de la bouche de la jeune femme. Elle avait envie de le gêner un peu, de le faire fuir. De le faire se retourné! Coquine, la jeune femme souriante pencha la tête sur le coté, le regard au aguets, elle dit encore.

- Mais je ne suis capable de me déplacé que depuis peu. Les services sont bon mais ... Leurs tenue manque un peu de chaleur vous ne trouvez pas ? "

Cette fois, elle ne pu retenir se sourire bien trop moqueur.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūzoji Yoru
Ryūzoji Yoru
Informations
Messages : 1444
Rang : SSS

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 18:48

Une nouvelle rencontre s'effectuait dans l'un des couloirs déserts de l'hôpital de Kiri. Celle d'un jeune homme, un ninja, avec une kunoïchi handicapée. Cette entrevue était tout particulièrement intéressante du point de vue de la resplendissante demoiselle. Outre la perspective que lui offrait sa position basse octroyant une vue sur les atouts du blondin, elle pouvait facilement deviner la profession de son interlocuteur. Il n'y avait qu'à dénombrer les différentes blessures qui le composait. Elle avait donc cet avantage de converser avec un shinobi qui en retour, ne savait pas qu'il conversait avec une collègue. Le Lutin Pourpre avait eu droit à une réponse. La donzelle en face avait une douce voix, agréable à l'oreille. Sans pour autant être attiré par elle, il continuait de désirer à en apprendre plus sur son identité. Une chose était certaine, c'était que comme les propos de l'infirme le soulignaient bien, cela faisait bien longtemps qu'elle côtoyait les chambres d'hôpital. Même Yoru, qui était souvent obligé de repasser par la case hôpital en revenant de missions, n'avait pas autant fréquenté cet établissement. Malgré ces deux ans passés à Kiri, il n'en était pas arrivé à une telle extrémité.
« Mais je ne suis capable de me déplacer que depuis peu. Les services sont bons mais ... Leur tenue manque un peu de chaleur vous ne trouvez pas ? »
Cette remarque, associée à un rictus empli de moquerie, entraina à son tour Yoru dans un léger sourire. Ce même sourire guida le blondin jusqu'à un autre rire qui accompagna celui de l'infirme. Le borgne joua avec les contours de son café, le faisant tourner entre ses doigts. Il cherchait les mots justes, et n'allait pas tarder à le sortir:
« Oh, vous savez, quand c'est pas moi, c'est eux, donc à force on se rend la pareille, et tout le monde est content haha ! Mais effectivement, il est vrai que cet endroit est aussi stérile que froid. C'est plutôt dommage pour les patients qui ont besoin de réconfort. »
Il élargit alors son sourire, tendant sa main vers la silhouette féminine qui se profilait devant lui. En bon Kirijin, il se devait de faire aussi tôt que possible les présentations. Le moment était propice à cette présentation. Yoru saisit cette occasion, d'un ton qui se voulait amical et naturel, sur un timbre de voix légérement viril et grave:
« Ryūzoji Yoru. Enchanté de faire votre connaissance, bien qu'elle puisse être assez tardive. »
Après avoir mis à disposition sa main pour une éventuelle poignée de main amicale, le ninja de classe supérieure lâcha sa dextre du poteau soutenant sa poche. Il passa cette même paume, qui avait précédemment laissé à l'air libre pour établir un lien physique avec la kunoïchi, sur son épaule blessée. Il sonda sa blessure, et s'assura à la manière d'un tic que tout allait bien. Il sentait dans sa peau les canyons de chair infimes qui se dessinaient le long de son poitrail. Après cette petite vérification, il but à nouveau une gorgée de café. Le liquide aux notes corsées lui réchauffait la gorge, dans un village progressivement envahi par l'hiver. Dehors, la brume avait imposé sa teinte opalescente à l'ensemble de la cité de Kiri. Toits et arbres étaient recouverts par la neige. Les quelques surfaces épargnées par la domination de la froidure étaient quant à elles recouvertes d'une légère pellicule de givre. Yoru aurait aimé pouvoir apprécier ce temps presque polaire. Lui qui préférait le froid à la chaleur avait toujours aimé la saison hivernale. C'était dans ces moments là que l'enfant prenait le dessus sur l'adulte. Malheureusement, pour l'heure, il était condamné à rester dans cet endroit où gisaient des patients par dizaines. Condamné à faire les cents pas dans sa chambre, à regarder le temps passer. Pour autant qu'il puisse trouver l'attente longue, sa discussion avec la belle demoiselle ne le déplaisait pas pour rien au monde. C'était là une façon agréable de passer le temps, tout en en apprenant sur une éventuelle collègue de travail. Le borgne détourna alors du regard la handicapée, et aperçut par la fente laissé par sa porte le paysage hivernal qui se dessinait par delà la fenêtre de sa chambre d'hôpital. Un vent glacial de pureté soufflait sur le village caché de la brume. Et dans les couloirs de l'hôpital, une légère brise de chaleureux lyrisme contrastait avec ce zéphyr hiémal.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Fuji Sayoko
Fuji Sayoko
Informations
Messages : 109
Rang : C+

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 19:23

Un sourire plus large s'afficha sur le visage de la jeune femme. La belle l'observa, il détourna le regard semblant prit d'admiration pour autre chose que sa personne. La fille se pencha en avant et entrevu dans l'ouverture légère de la porte une fine volupté tombé du ciel. Blanche cotonneuse, si belle, si pure.

La jeune femme sourit, avec plus de douceur puis reposa son dos contre son dossier. Apparemment, le fait qu'elle puisse voir quelque intimité et indiscrétion du Shinobi ne semblait pas le gêner. Celui lui plaisait il ?
Elle prit alors parole :

- « Mon nom est Fuji, Fuji Sayoko. Et ne vous inquiétés pas, je suis sur que vous n’êtes pas comme cette endroit. Aussi stérile - elle laissa un blanc, laissant aussi tombé son regard sur le bas de la 'robe' du patient - de conversation que cette hôpital puisse l'être.

Remontant, très lentement les yeux vers le visage du jeune homme, la belle Sayoko sembla joueuse en cette heure tardive de la mâtiné. Elle n'avait plus envie d'écouté tous ses médecins, elle n'avait plus envie de subir leurs interrogatoire et elle avait envie de vivre, une nouvelle fois. Elle savait qu'un jour elle remarcherait. Elle le savait, elle le sentait dans son cœur qu'elle avait la force de le faire.

- Voulez vous venir me tenir compagnie? Un ami ma rapporté il y a quelque jour un très bon café. Je n’aime pas le café. Mais aux moins mon ami n’en saura rien!

Un clin d’œil coquin et Sayoko bougea les mains vers les roues, tournant ces dernière puis allant vers sa chambre juste en face de celle du jeune homme. Elle ouvrit la porte, poussant cette dernière et présentant au regard indiscret une chambre immaculée digne d’un hôpital. Sans aucune marque de personnalité, alors que cela faisait si longtemps qu’elle était là.
On ne pouvait voir qu’une légère particularité. Un serpent qui s’était dressé sur le rebord de la fenêtre. Ondulant et sifflant.

- Venez, il ne mord pas! Enfin … Je n’ai plus tous ma tête alors je ne sais plus trop…

Un autre sourire joueur se dessina sur ses lèvres alors qu’elle entrait. Lentement, elle prépara deux tasses provenant sans doute du local des infirmières. Une bouillard était là, non loin du lavabo chauffant une eau douce pour un café sans doute de loin meilleur a celui qu’il avait entre les mains.

- D’après l’odeur, je suppose que vous aimez plus les choses corsé. »

Odeur qui n’était pas subtile pour le nez d’un serpent. Ondulant sur le sol, caressant le carrelage le serpent blanc d’approcha. Sifflant, goutant l’air et jaugeant la personne. Puis le serpent blanc ondula lentement vers le lit grimpant sur le pied de se derniers et se cachant docilement au chaud sous les couvertures.
Sayoko continuer les préparatifs du café. Et bien qu'elle n'aimait pas cela, elle savait, d'instant, comment faire de derniers. Et pour ne pas laissé son nouvelle ami boire seul, elle avait prévu, pour elle même, un petit sachet de thé au fleur de cerisier. Et du sucre. Surtout du sucre.

Quand soudain, s'extirpant du dessous de la couette le serpent. Poussant devant lui une petit poupée blonde au cache oeil noir et doré. Sayoko n'avait pas encore vu le petit exploit du serpent qui sifflé en direction de l’inconnue.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūzoji Yoru
Ryūzoji Yoru
Informations
Messages : 1444
Rang : SSS

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 20:41

« Mon nom est Fuji, Fuji Sayoko. »
Cette simple phrase suscita tout l'intérêt du Lutin borgne. Le nom de Fuji lui rappelait bien quelqu'un. Yoru n'avait pas tord quand il trouvait que le visage de la kunoïchi sur roulettes lui évoquait une personne. Le nom de Fuji ne courait pas sur les rues, et ce même nom lui rappelait bien entendu son élève. Ryuuka était donc très certainement de la même famille que cette femme. Cependant, il était difficile de supputer la nature du lien qui unissait Sayoko à Ryuuka. Frère et sœur ? Cousin et cousine ? Le blondinet doutait vraiment de l'existence d'une quelconque fraternité entre le membre de son équipe et la fille sur fauteuil roulant. Après tout, si vraiment elle trainait depuis deux années dans cet hôpital, il aurait été évident que Ryuuka soit venu lui rendre visite, en bon frère. De fait, ils seraient donc proches, et Ryuuka aurait ainsi parlé de Yoru à sa sœurette. Sans prétention, si vraiment les deux Fuji étaient frangins, Yoru s'attendait à ce que son nom ne paraisse pas anodin aux yeux de Sayoko. Quoiqu'il en soit, le Lutin Pourpre resta laxiste quant aux divers regards qui fuselaient sur lui. Des flèches étaient tirées des iris de la belle, qui dévorait littéralement du regard le grand mâle aux yeux bleus. Il avait plus ou moins l'habitude de ce genre de comportement. Il avait surtout peu grand chose à faire de cet intéressement épicurien. Pourtant, ce ne fut pas pour autant qu'il refusa la proposition de l'infirme. Cette dernière souhaitait que le jeune blondin lui tienne compagnie, avec du café de qualité en guise de gage d'invitation. Ni une ni deux, Yoru répondit sans chercher derrière à formuler une phrase.
« Pourquoi pas ! Après tout, j'ai pas grand chose à faire de mes journées en ce moment. J'aurai bien profité de la neige dehors, mais le métier de ninja à ses risques, et en conséquence, voilà que je me retrouve ici. En tout cas, j'accepte volontiers votre offre, n'allez pas croire que j'accepte uniquement parce que votre café m'intéresse ou quoi héhé ! »
Le blessé suivit alors l'handicapée dans sa chambre. Tout comme celle de Yoru, la pièce mise à disposition pour Sayoko était nickel chrome. Ce n'était pas un blanc de pureté qui régnait dans la salle mais bien un blanc de stérilité, de monotonie. Sans originalité, la chambre disposait d'une banale et ennuyeuse ressemblance avec les autres chambres des patients de la clinique publique. Seule trace d'eccéité de la part de la charmante Fuji, c'était la présence de ce reptile à la teinte lactescente au rebord de la fenêtre. L'animal, un serpent de taille correcte, cohabitait avec la demoiselle. Apparemment, au vu de sa remarque et de son air quasi-joyeux, elle n'éprouvait aucune crainte ni de répulsion à l'égard de la créature. Bien que ce serpent semblait agressif et intimidant, Yoru prit en compte la remarque de Sayoko et ne fut en aucun cas gêné par l'animal. Alors que le shinobi blessé vint finir son café, dont il jeta le récipient dans une corbeille placée à proximité du lit de la donzelle, Sayoko elle commença à gentiment préparer un autre café pour son invité. Cette fois-ci, ce breuvage serait plus subtil et de bien meilleure qualité que ce jus commercial vendu dans un distributeur du coin. Le borgne avait hâte de goûter à ce café là. Fin amateur de boisson à base de caféine, il n'en restait pas pour autant un simple d'esprit qui était capable de se contenter du moindre liquide qualifiable de café. Tandis qu'il approuva d'un hochement de la tête la remarque de l'infirme, le regard de Yoru se concentra sur le serpent blanc qui évoluait à travers la pièce. L'être à écailles zigzagua le long du futon de la demoiselle, monta sur les draps, avant de disparaître à l'intérieur des couvertures. Ce même animal ressortit quelques instants plus tard du matelas de la malade, mettant en évidence par sa sortie une figurine. Elle était... à l'effigie de Yoru ? Très intrigué, et même à la limite de l'inquiétude, le ninja de classe supérieure interpella par une onomatopée audible Sayoko, et désigna la poupée du doigt, attendant une explication des plus sérieuses.
« Excuse-moi de te déranger mais... qu'est-ce que cette poupée de ... Moi ? fiche ici ? Je sais reconnaître mon visage quand je le vois, et bien que je ne porte pas ici, j'ai bien un cache-oeil noir avec des symboles dorés à la place de ce fichu bandage blanc, d'habitude ! »
Le regard mutilé inquisiteur, Yoru fixa la kunoïchi, sans vouloir lui mettre la pression. Il baissa alors son bras, et rapprocha sa tige de métal contre son corps, afin de constituer un appui pour son corps fatigué par sa précédente mission.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Fuji Sayoko
Fuji Sayoko
Informations
Messages : 109
Rang : C+

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyMar 8 Mai 2012 - 23:20

La dame tourna les yeux vers la poupée qu'avait extirpée des draps le serpent blanc. Plus taquin que sa maîtresse le serpent oscilla autour de l'objet, semblant l'étouffé tel un boa tous en lui croquant la tête de ses petits crocs brillant…
La belle eut un rire léger proche du ricanement machiavélique, et se tourna entièrement vers le jeune homme lui tendant le liquide ainsi qu'une petite boite de sucre.

- «  Ne vous inquiétés pas, vous êtes bien mieux roulé que lui!

Dit elle avec une certaine sagesse dans ses propos, comme une providence, comme si elle était le prêtre qui chasser les maux de ses pauvre paroissien. Elle, prêtresse pervers au dont de mettre mal a l'aise les gens qui osaient tous de même lui adresser la parole. Mais se n'était, pour elle, que pure taquinerie. Elle restait tous de même d'une grande gentille et sensibilité. Enfin, parfois...

Elle eut un éclat de rire, brisant son visage sérieux et dit enfin :

- C'est une petit fille des étages d'en dessous qui me la donner! Elle ma dit que la poupée me protégerais la nuit et qu'avec je ne ferrais plus de cauchemar.

Dit-elle avec légèreté. Elle prit la poupée entre ses doigts déroulant le serpent de celle ci en sifflant des mots. Le serpent s'enroula autours de sa gorge et cacha sa tête - mais surtout ses crocs- dans la très longue chevelure de la jeune femme. Elle tendit aussi la peluche au jeune homme.

- Ne la trouvez vous pas mignonne !

Un autre soupçon de rire s’étouffa dans sa gorge. Elle semblait presque prête à en pleurer de rire à voir la tête frustrer de son invité.

- Je ne vous observez pas seulement pour vos charmants atouts. Mais aussi pour vous comparez à ma belle poupée Ryuzoji-san!

Cette fois, elle éclata sincèrement de rire, sans doute seul dans son délire de vieille folle frustré depuis quelques années maintenant. Bien qu'elle n'y songe pas sincèrement! Mais il fallait avouer que, tous de même, son interlocuteur était bien mignon et bien qu'elle ne le désirait pas dans son lit - quoi que! A l’évidence, elle ne dirait pas non!- elle avait surtout envie de rire de ou avec lui. Cela, elle ne l'avait pas fait depuis longtemps et bien plus que l'amour, cela lui manqué.

- Excusez moi de rire a vos dépend. Mais cela faisait longtemps ... »

La belle estompa une larme de rire de son œil et observa le jeune homme avec un sourire plus tendre cette fois.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Ryūzoji Yoru
Ryūzoji Yoru
Informations
Messages : 1444
Rang : SSS

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] EmptyDim 20 Mai 2012 - 20:57

Gêné, Yoru n'en était pas moins niais. Depuis le début de sa discussion avec Sayoko, le borgne semblait faire preuve d'un laxisme à toute épreuve. Dans sa vision réductrice de la vie, il ignorait totalement le comportement de la femme à roulettes. Son traumatisme de guerre lui faisait négliger le regard de l'infirme. Un regard plein de charme, qui se posait sur le corps partiellement dénudé du blondin. Un régal pour les yeux, au vu du sourire presque mesquin qui se dessinait sur les lippes de la donzelle. Le Lutin Fou, lui, buvait égoïstement son café. Il appréciait en silence la subtilité du goût du breuvage que lui avait servi cette belle handicapée. Aux yeux du ninja épié par son hôte, c'était du gâchis pour cette femme de ne pas savoir apprécier les arômes délicats du café. C'était plutôt absurde de penser à ce moment-là une telle chose. Surtout à ce moment précis où la belle déclara, juste après avoir donné sucre et café au jeune homme:
« Ne vous inquiétez pas, vous êtes bien mieux roulé que lui ! »
La naïveté du ninja s'effaça rapidement, à l'instar de la légère vapeur qui s'échappait de son breuvage encore chaud. Frôlant l'athermasie, sans pour autant chercher à imiter son café, il manqua de rougir, suite à cette remarque assez suggestive. Les doutes s'éveillèrent quant à la nature de cette demande consistant à tenir compagnie. Était-ce pour le plaisir de discuter avec un autre patient, ou bien simplement pour le plaisir des yeux ? Yoru ne le savait pas trop. Il fallait peser le pour et le contre dans chacun des cas. Il paraissait évident qu'il n'y avait pas une seule réponse: les deux cas de figure semblaient concorder, à des échelles différentes. Même s'il n'appréciait plus les relations amoureuses, qu'il rejetait le charme des femmes, le shinobi éprouvait un étrange sentiment à l'égard de celle-ci. Un mélange de compassion et de pitié, tant pour son sourire, que par sa vitalité éprouvée à travers ses paroles. Son rire dynamique contrastait avec le reste de son corps, immobile. Peut-être était-ce là son seul et dernier réconfort, que de pouvoir rire. Raison pour laquelle Yoru avait envie de poursuivre la conversation avec elle. Autrement, il aurait été tenté, après avoir fini son café bien entendu, de tirer sa révérence en finesse, masquant son mal-être misogyne sous son bandeau noir, et affichant sa joie de vivre hypocrite sur son oeil valide. Il laissa de fait le temps à la Kirijin de s'affranchir de son handicap avec un nouveau rictus difficilement étouffé. Même si auparavant, elle avait tenu à justifier la présence de cette poupée dans sa chambre, Yoru n'en avait plus grand chose à faire: il voulait apprécier l'instant présent, quitte à devoir attirer le regard de l'infirme. Étrange attitude, qui relevait presque de l'abandon de son corps à un autre, il esquissait un léger sourire, avec toujours cette même impression. Celle de rendre un sourire à un squale. Un squale jovial, dont la risette narquoise accompagnait celle de l'ancienne kunoïchi, qui trouvait selon ses mots "mignonne" la poupée à l'effigie de Yoru. En bon Lutin Pourpre, ce dernier ne manqua pas d'accompagner cette remarque avec son propre commentaire sur la chose:
« Mouais... il faut avouer qu'il a du charme, comme moi haha ! Par contre, pour une poupée de fille, il fait un peu... fille ? »
A son tour, il ricana en étouffant en vain son rire. L'atmosphère n'en fut que plus décontractée. Dans ce monde de froid et de brume gelée, une partie de rigolade dans une chambre d'hôpital ne ferait pas de mal aux deux patients. Suite à cet énième rictus, Sayoko ne s'arrêta pas là: au contraire, elle amplifia la puissance de son rire. La moquerie laissait place à la détente. Même si la kunoïchi plaisantait avec le physique charmant de son interlocuteur, son intérêt principal était bien de provoquer le rire. Du moins, c'était ce que s'imaginait Yoru. Il ne savait pas que derrière, la femme pouvait avoir d'autres envies que celle de passer un bon moment au cours d'une discussion animée. Peut-être parce que le Lutin n'était pas attiré par cette resplendissante donzelle. C'était en tout cas la justification la plus logique, au vu des événements récents survenus dans la vie du jeune blondin. Le quidam n'avait que d'yeux pour le combat, sa patrie, et d'autres aspirations plus subtiles que le plaisir charnel. Pourtant, son regard disait le contraire. Non pas qu'il eusse une quelconque envie de copuler avec cette donzelle à roulettes, mais plutôt qu'il était attiré par cette dernière. Il voulait en savoir plus sur cette potentielle membre de la famille à son élève Ryuuka. Elle avait par ailleurs quelque chose qui intriguait Yoru, le rendait différent de d'habitude. Le Lutin borgne se sentait comme poussé à avancer dans cette relation amicale avec Sayoko, dans l'espoir de comprendre quel était cette chose qui le rendait différent.

Tandis qu'une petite bruine glacée s'abattait dehors, le blondin croisa à nouveau son regard avec l'handicapée à roulettes. Il but une nouvelle gorgée de café, qui lui réchauffa le fond de la gorge. Au même moment, la Fuji fit une remarque, quant aux moqueries au sujet de Yoru. Le ninja en question esquissa en conséquence un sourire: ces rires ne le gênaient pas, au contraire. Le Ryūzoji répondit alors à cette remarque:
« Oh, ce n'est pas grave, Fuji-san. Il vaut mieux rire que pleurer, ne pensez-vous pas ? Au vu de l'ambiance glauque de cet établissement, ça ne vous fera que le plus grand bien. Et puis, le sourire vous sied si bien à merveilles sur vos lèvres, on en oublie presque que vous êtes en fauteuil roulant ! »
Après une longue phase d'hypocrisie, Yoru avait, quitte à paraître dragueur, jouée la carte de la franchise. Oublier un peu les mensonges au profit de la vérité ne lui ferait pas de mal. Bien qu'il eut du mal à paraître naturel - il se grattait la joue, ne regardait plus droit dans les yeux Sayoko et paraissait gêné à la teinte de ses joues - suite à cette réponse, il avait été franc. C'était le plus important. Il avait mis de côté cette fois-ci la contrainte que représentait sa Folie, ainsi que son traumatisme de guerre. Il devait tourner la page. Cette discussion avec Fuji Sayoko était l'occasion rêvée pour. Lui qui depuis un moment aspirait comme un genre de Nindô secondaire à vouloir maîtriser sa Folie...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty
Message(#) Sujet: Re: Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Intouchables II : Le Lutin Fou et la Belle à Roulettes [PV Sayoko]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Lutin Blanc et bleu, Lutin Sénile et Noble [pv Shin]
» Dommage collatéraux (PV Sayoko)
» La seule nuit [Pv Fuji Sayoko]
» Une rencontre sans importance [Sayoko & Sora]
» Vous allez bien dormir ce soir...(PV Akio-PNJ et Sayoko)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de l'Eau :: Kirigakure no Satô :: Quartiers Résidentiels-