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 Des retrouvailles inattendues [Yami]

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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Des retrouvailles inattendues [Yami] Des retrouvailles inattendues [Yami] EmptyDim 27 Mai 2018 - 7:53

Ce voyage de merde commençait à me casser les couilles au plus haut point. Examen Chûnin de mon cul, oui. Enfin bon, remettons en place un peu plus de contexte, voulez-vous. Lors de la cérémonie d’ouverture, où chacun des chefs des villages cachés en a profité pour faire un coup de « Soyez gentils, pas méchants, c’est pas gentil d’être méchant », un abruti congénital a cru bonne idée de provoquer une tentative d’assassinat pour foutre la merde, et surtout, foutre tout ceci sur le dos du Village de la Roche. Hypnotisant ainsi l’autre Ryûga, il a montré à la population de Konoha un Tsuchikage tentant de s’en prendre à la Daimyô du Vent. Tu parles d’un sacré foutoir.

Et du coup, brans le bas de combat général. Les hauts représentants de Konoha étaient en train de quadriller la ville pour trouver les suspects potentiels, s’ils n’étaient pas déjà en train d’interroger les personnes déjà arrêtées. J’avais insisté (de toutes, ils n’avaient pas le choix sinon j’explosais les murs) pour participer à l’enquête et trouver le connard responsable de tout ceci. Putain, et dire que je devais encore voir les derniers détails sur les épreuves à mettre en place afin d’assurer leur bon déroulement… Il me faut des clopes.

Consommant la dernière de mon paquet, je m’avançais dans les allées à la recherche d’un bar, d’une épicerie, n’importe quoi qui pourrait vendre ma marque de clopes. Mais rien. Soit les établissements fermaient les entrées à cause de l’afflux de monde, soit ils étaient en rupture de stock soit ils n’en avaient putain de pas ! Putain de bordel de mes couilles de chiottes de merde ! Bon, calme toi, t’as encore la clope que tu as au- PUTAIN, je l’ai déjà fini avec mon énervement, trop con ! Aller, discrètement, on passe dans une petite allée ou y a personne et-TAC, voilà, un petit coup de pied dans une poubelle ! Ça sert à rien, mais ça défoule !

C’est finalement après un bon quart-d ’heure à aller ici et là en massacrant deux trois carcasses de Konoha (et tout ceci dans la plus grande discrétion pour éviter de foutre la merde, bien évidemment), mes pas finirent par me ramener au niveau de l’auberge dans laquelle étaient logés les gens importants des deux villages visiteurs, autrement dit, les dirigeants et leurs bras-droit ou garde du corps. Une bien belle merde, avec tous ces types qui arrêtaient pas de tourner 24h/24 pour nous surveiller, surtout après la merde juste avant. Tu parles d’un « respect de notre intimité » belle connerie. Enfin, du moment que ça n’allait pas jusqu’à espionner ce qu’on faisait dans nos piaules, ça allait.

Mais alors que je me résignais à aller au bar de l’auberge et d’essayer de me calmer à coup de whisky, une vision capta mon attention du coin de l’œil, du mouvement en hauteur, venant probablement d’une des chambres. Et c’est ainsi que mon regard capta la chevelure ébène et le contour de la peau pâle de la Daimyô du Vent, Ketsueki Yami, la cible de cette journée. Nombreuses choses semblaient la définir, les va et dires sur sa politique au désert paraissait à tant bénéfique et juste comme froide et exécutrice. Si la seconde partie ne m’étonnait guère, la première en revanche… A moins que mes souvenirs me jouent des tours, je ne vois pas en quoi cela était possible.

Mais alors que bien des choses me revinrent en mémoire, que je m’empressais d’écarter pour éviter de m’énerver encore plus, une autre réflexion se fit. Même si nous lui avions affirmé qu’il s’agissait d’une manipulation d’un Genjutsu, pensait-elle réellement que le Ryûga était entièrement innocent ? Difficile à déterminer… Réfléchissant un moment donc, je me mis à soupirer en me disant qu’il allait falloir mener mon enquête, et que le meilleur moyen de faire ça… Etait de lui parler directement. Joie.

Faisant donc en sorte de m’aventurer à l’abri de regards, un simple Mûdra me suffit pour me rendre invisible à l’œil nu. Je savais bien que demander aux gardes à sa porte de rentrer pour « l’engueuler » ne passerait pas, alors tentons au moins de paraître discret, nan ? Sautant du sol pour atterrir sur les premières hauteurs, me voilà enfin au balcon de sa fenêtre, ouverte. Soit elle était confiante, soit complètement devant le danger constant. M’enfin, ça m’arrangeait, ne nous plaignons pas. Pénétrant dans la pièce donc, profitant de l’absence momentané de la brune, je fermis la fenêtre doucement, comme un courant d’air passant, et terminai en supprimant les effets de ma technique.
Dos à un mur, il ne me fallut attendre longtemps pour la voir apparaître à nouveau, et donc celui où je devais lui sortir des paroles rassurantes pour éviter de me faire incendier sur place.


« - Vous faîtes preuve d’inconscience de laisser votre fenêtre ouverte par ce temps… »

Ou pas. Méh, j’ai jamais été dans le tournage autour du pot, autant y aller franco.

« - Pas d’autres attaques depuis celle devant la foule ? »

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Suna
Ketsueki Yami
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Message(#) Sujet: Re: Des retrouvailles inattendues [Yami] Des retrouvailles inattendues [Yami] EmptyMar 29 Mai 2018 - 15:47

Je savais pertinemment en venant sur les terres de Hi, à Konoha, que le séjour ne serait pas de tout repos. Entre l'encadrement de l'examen ainsi que de mes troupes, les affaires sur place et celles de Kaze dont je surveillais de près les nouvelles, je n'avais guère le temps de m'ennuyer.
Je n'avais toutefois pas prévue cette attaque, ne faisant qu'accaparer de mon temps davantage, qu'abattre plus de travail et renforcer ma méfiance.

J'en étais désormais assurée depuis l'examen de Kioshi : plus aucun contrôle n'était exercé sur moi. J'étais, pour l'heure, tranquille. Cette notion temporaire, entourée d'incertitude, avait d'ailleurs le don d'éroder mes nerfs a vifs.
Dire qu'il fallait encore que je reçoive cette fouine de Samouraï pour lui faire la morale. Voilà qui allait m'être utile pour me défouler et laisser libre cours à mon exaspération teintée de rage !

Retirant le livre traînant sur mon lit, j'allai ouvrir mon armoire provisoire au sein de laquelle mes affaires avaient été disposées avec soin. J'en sortis une tenue bien moins formelle que ma robe pour l'assemblée mais tout aussi distinguée, que je m'empressai d'enfiler. Une fois fait, je rejetai mes long cheveux d'ébène en arrière, et les laissais retomber en cascade dans mon dos.
Fin prête, je quittai la chambre de la suite pour retourner dans la pièce a vivre avec or objectif de me replonger dans le monticule de paperasse agglutiné sur le bureau.

Ce fut toutefois ce que je crus pouvoir faire, jusqu'à ce que je tombe sur un visage familier, adossé sur l'un des murs de la pièce.
Plus que la surprise de le voir ici – qui n'en était au fond pas vraiment une -, ce fut celle de savoir comment il était entré alors que je n'avais pas entendu le moindre garde me l'annoncer qui m'assaillit.Ce n'est que lorsqu'il évoqua la fenêtre du balcon que je compris.
Je retins un soupir d'agacement à l'encontre de tous ces fichus gardes censés surveiller les lieux avec beaucoup plus de ferveur qu'a l'accoutumée, vu le contexte, et qui permettaient malgré tout le libre accès à quiconque, sans être appréhendés ni même remarqués ! J'allais vraiment finir par croître que Konoha était le maître de cette attaque avec son laxisme délibéré !

D'abord méfiante quant à la présence du Bakushô, j'esquissai finalement un sourire à sa réflexion avant de me diriger vers mon bureau.

« Figurez vous que je ne compte pas me barricader. Cela ne ferait qu'accorder du crédit aux fauteurs de troubles. »

Et puis qu'il(s) vienne(nt) en face à face plutôt que de se dissimuler en lâche derrière des illusions : il ou ils allai(en)t être bien reçu(s) !

J'ouvris l'un des tiroirs pour m'assurer de la présence de quelque chose, faisant fit de sa présence ou presque.
Car malgré mon attitude désinvolte, lui tournant même le dos un instant, je n'avais en rien perdu mes doutes et restais sur le qui-vif, même lorsque je retournai sur mes pas pour me retrouver de nouveau face à lui, une main sur les hanches.

« Non, aucune autre attaque depuis. Et de votre côté ? Est-ce d'ailleurs là la seule raison de votre visite ? Vous devez être vous même fort occupé « Bras Droit du Tsuchkage » … Envoyer n'importe quel de vos gradés aurait été suffisant pour vous enquérir de l'information... »

Glissai-je dans un regard inquisiteur et profond tandis que j'esquissai un sourire.

« Le second du Kage de Iwa... rien que cela. Portant malgré tout toujours ses apparats de barman... Vous savez à qui vous devez ce regain d'intérêt pour votre nation et pourtant il ne me semble pas avoir entendu l'ombre d'un « merci ». J'en serais presque offensée, si seulement j'y accordais le moindre intérêt. »

Ce constat ne servait qu'a flatter mon ego.

Poursuivant avec le même rictus, je laissais entrevoir une certaine malice perfide dans mon regard écarlate :

« Vos paumes ont également l'air de bien se porter... »

Mes yeux se posèrent sur les concernées.
Une vision ravivant bons nombres de souvenirs aussi délectables que divertissants... J'étais certaine qu'il comprendrait mon allusion toute particulière sur le soin que je leur avais jadis apporté. Je devinais même la lueur de gêne ou de mal aise a cette évocation, derrière ses lunettes fumées.
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