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 Rentabiliser un mauvais investissement

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyMar 24 Avr 2018 - 10:53

A postériori, tout aurait dû apparaître louche à Natsuki dans cette histoire. Mais sur le coup, la curiosité avait prit le pas sur le reste, même si cela ne l'exposait pas à grand chose de dramatique. Car honnêtement, apprendre qu'il y avait un hammam à Suna, c'était un peu comme découvrir l'usage de chambres réfrigérées au Pays des Neiges : il fallait absolument voir cela. Et pourquoi pas même, l'essayer ? Natsuki était encore assez pudique par rapport à son bras, mais l'on lui avait assuré que vers quatorze heures, l'endroit était désert.

Quel humour, ces Sunajin.

Ainsi donc, Natsuki se retrouva à l'entrée de l'établissement alors que la canicule extérieur avait atteint son point culminant depuis longtemps. Il régla les frais d'entrée comme tout bon citoyen, avec la majoration comme tout bon touriste, puis s'aventura dans les couloirs côté homme. Une séparation qui ne tenait d'ailleurs qu'au niveau des vestiaires, le reste des installations étant mixtes. Vu que le port du maillot de bain n'était pas optionnel, ce n'était pas très différent de la piscine, en définitif, et beaucoup moins sujet aux scènes habituelles que l'on retrouve dans les manga pour adolescents.

Étant donné qu'aller se baigner ne faisait pas partie des prérogatives de Natsuki lorsqu'il avait préparé ses affaire pour partir à Suna, le maillot brillait par son absence. Une chance que l'on pouvait en acheter sur place, à seulement quatre fois le prix du marché – la majoration '' l'entreprise profite des oublis '', cette fois-ci.

Et sur ce bon équipement, Natsuki s'aventura le torse à l'air et la région de l'entrejambe marquée par l'emblème de Suna vers l'une des cabines du hammam. Il s'assura brièvement que personne n'était là, puis entra. La raison de sa discrétion tenait en son bras droit, lequel n'avait d'humanoïde que la forme générale. Ses doigts étaient blanchâtres du côté de la pulpe, et couvert d'une corne rugueuse bleu foncé sur le dessus. Le reste du bras ressemblait davantage à un enchevêtrement de plaques violacées et sombres qui suivaient la musculature qu'elles abritaient jusqu'au dessus du biceps.

Ce n'était pas tant qu'il en avait honte, il avait mentalement beaucoup cheminé là-dessus, mais il préférait ne pas trop l'exposer à la vue de tous. Ce qui était étrange avait tendance à effrayer les gens. Et les notions d'étrange l'étaient elles-même, dans ce monde où les hybrides métamorphes, les manieurs de sable ou les créateurs d'acier étaient monnaie courante.

Se vidant la tête de tout ceci, Natsuki prit place sur la banquette, et chercha parmi la fumée la réponse à la grande question qui avait ouvert et motivée cette narration : que viennent faire des gens ici alors qu'ils peuvent transpirer tout autant dehors ?
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Suna
Ketsueki Yami
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Message(#) Sujet: Re: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyJeu 26 Avr 2018 - 18:05

La plupart des Kazejins ne débutaient leur journée qu'au moment où le soleil cessait la sienne. Profitant d'une température adoucie et simplement plus vivable pour s'affairer à leurs affaires. A l'inverse, ils profitaient de son lever pour plonger dans le sommeil.
Certains, comme moi, ne dormaient que peu et affrontaient la morsure de l'astre diurne au quotidien. Cherchant les parcelles d'ombres se mouvant au gré du temps défilant pour atténuer l'ardeur du climat.

Restait également la possibilité de se rafraîchir en profitant des plages et de la mer mais les curieux étaient bien trop nombreux, tout comme les doléances.
L'oasis était une autre solution, plus intimiste, mais ma garde ne savait laisser la dirigeante du Pays, seule, sans escorte en plein désert. Cependant, je me moquais bien de leur avis, sortant comme bon me semblait, fort heureusement.

Malgré tout, sous cette chaleur harassante, je préférais encore profiter d'une détente à l'abri. C'était pourquoi j'avais choisi de privatiser une cabine du hammam de Suna.
En maillot de bain, alors que l'après-midi s'était amorcé depuis peu, je reposai ma nuque contre la pierre chaude du bassin bouillant dans lequel je me trouvais, jouissant de cette solitude salvatrice, en toute quiétude.
Une ambiance bénite dans des volutes de vapeur que rien ne pourrait perturber tant que je me trouvais dans cette cabine... Du moins, jusqu'à cette une ombre au tableau...

Mes sourcils se froncèrent alors que je crus entendre la porte s'ouvrir et se refermer. Le personnel de l'établissement était avisé de la tranquillité que je ne voulais voir perturbée sous aucun prétexte. Ils étaient censés clôturer l'accès à cette cabine pour les deux prochaines heures...
Méfiante, je tâchai de m'extirper de l'eau en bonne ninja, faisant le moins de bruit possible, et avançai en position défensive vers les bancs chauds, a tâtons sous cette visibilité réduite.

Une silhouette se dessina finalement, me laissant sur mes gardes, prête a en découdre au besoin. Cependant, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir la présence du Nara dans ma cabine ! Stupéfaite, j'écarquillai les yeux.

« … ! Vous n'êtes pas gêné ! Qu'est-ce que vous fichez ici ?! »

Ma méfiance laissa place à l'agacement tandis qu'un « clic » à peine audible se fit entendre.
De toute les personnes ayant pu se trouver là – sans avoir rien à y faire – il fallait que ce soit cette satanée tête cornue !

« Il s'agit de votre passe temps, désormais, de venir ruiner mon humeur ?! »

J'espérais pour lui qu'il s'agissait d'un malentendu et qu'il ne s'était pas retrouvé sciemment ici.

« Invité diplomatique ou pas, sortez d'ici et allez vous trouver une autre cabine ! »

Ou mieux, c'est moi qui allait partir ! Je n'avais de toute-façon plus aucune envie de rester ici.

Jurant entre mes lèvres, je me dirigeai vers la porte, en tournai la poignée et... rien ne se passa ? …
Stoïque durant une demi-seconde, je réessayai, finissant par frapper l'épaisse et lourde porte de pierre de mes poings tout en pestant.

« Il ne manquait plus que ça... »

Déclarai-je avant qu'une hypothèse ne germe dans mon esprit...
Le regard reflétant ma hargne, je tournai la tête en direction du Nara, l'avisant d'un air accusateur tout en répliquant d'un ton glacial :

« On peut savoir à quoi vous jouez ?! »

J'ignorais pourquoi il nous avait enfermé mais il avait plutôt intérêt a y remédier !
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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Re: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyJeu 3 Mai 2018 - 13:38

Curieusement, remarqua Natsuki après quelques instants, il faisait moins chaud ici, comparativement à une journée au cœur de Suna. Peut-être une dizaine de degrés de moins, ce n'était pas rien. A l'image du réfrigérateur inuite servant à éviter que les aliments gèlent, le hammam devait donc servir aux Sunajin pour éviter qu'ils ne cuisent.

Puis la température baissa d'un coup, presque glaciale sans pour autant gêner la vapeur, alors que des pas humides résonnèrent dans la cabine. Les yeux écarquillés, Natsuki se déplaça furtivement d'une fesse à l'autre le long du banc pour fuir la silhouette qu'il voyait se dessiner dans la brume. Mais la silhouette en question semblait avoir deviné les contours de la sienne, car elle continua de s'approcher de lui, déterminée.

Bonne ou mauvaise, cela restait à déterminer, mais assurément, ce fut une surprise de découvrir qu'il s'agissait de Yami. Dans ce que lui n'aurait personnellement pas appelé un maillot de bain vu le peu de place qu'il laissait à l'imagination, mais les goûts et la culture des pays ne se discutaient pas. Surtout qu'il n'avait pas tête à cela : la décontenance était totale.


« Non ? … Je sue ? »
parvint-il à prononcer sous le feu nourris de la Ketsueki.

Rapidement, il chercha des yeux sa coiffe diplomatique, mais au moment où il parvint à mettre le doigt dessus, Yami la fit sauter de ses mains en tirant un argument qui ne saurait souffrir de la moindre contestation : il se retrouva piégé avec elle dans la peau de ce qu'il était en tant qu'homme plutôt que ce qu'il représentait en tant que militaire.

Néanmoins, passées ces quelques secondes de transition brutale et incertaine, cette remarque lui rappela justement qui il était. Et il n'était pas n'importe qui, même en tant que simple humain. Yami non plus, mais pas assez pour se laisser intimider de la sorte. A demi tourné pour ne pas trop exposer son bras droit à la Ketsueki, il laissa lui aussi place à plus d'agacement.


« Je vous ai rien fait que je sache. A défaut d'être pénible quand je ne suis pas en service, essayez au moins de ne pas l'être quand j'essaie de me détendre. J'ignorai que vous étiez là, okay ? »


Personne n'aurait pu lui dire, de toute façon. Celui qui lui avait conseillé le hammam lui avait dit que c'était désert à cette heure-ci, et vu qu'il n'y avait pas eu âme qui vive à l'accueil, il s'était contenté de laisser l'argent derrière le comptoir avant de passer.


« Et je ne serai certainement pas venu en le sachant. »


Il amorça le geste de se lever pour partir, désirant aussi peu qu'elle rester en leur présence mutuelle, mais Yami fut plus rapide pour prendre la direction de la sortie. Extérieurement, il afficha un petit sourire victorieux en coin alors qu'il reposait son séant à peine levé sur le banc, tandis qu'à l'intérieur, c'était davantage du soulagement qu'il exprimait. Aucun des deux ne resta longtemps cela dit, à peu près jusqu'au deuxième essaie de Yami pour ouvrir sans succès la portière de la cabine. Ils étaient enfermés tous les deux ?! Déjà qu'ils ne se supportaient pas lors des fois où ils étaient obligés de se voir...

Et comme pour illustrer, la procureur revint à la charge. Décidément...


« Écoutez Yami, je... »
commença-t-il en sentant la pointe de colère très communicante de Yami monter en lui.

Puis il s'arrêta dans sa phrase, jaugea son interlocutrice, et passa sa main gauche sur son visage, le pouce et l'indexe s'attardant chacun sur un œil. Yami et lui était comme l'huile et le feu, surtout que chacun considérait l'autre comme l'élément déclencheur de la réaction inflammable. Forcément, les températures de pouvaient que grimper, chacun y mettant de sien pour s'imposer sur l'autre. Autrement dit, une course à l'escalade.

Natsuki valait mieux que cela. Il pouvait faire mieux que cela. Il avait affronté les pires pulsions dévorantes de son corps surnaturel et triomphé. Qu'est-ce que cela représentait, de ne pas lever le ton davantage ? Il ne pouvait y avoir que sur-enchère que quand il y avait de l'enchère. Il ne pouvait y avoir ce jeu malsain que s'ils y jouaient tous les deux.

Il inspira grandement, faisant appel à toutes ses années de méditations et de self-contrôle pour s'exhorter au calme et à la sérénité. Et parce qu'il n'était pas certain que cela suffise, il adressa aussi une prière à tous les Dieux qu'il connaissait. Sur un malentendu, Yami serait peut-être foudroyée sur place.

Il ouvrit ensuite les yeux, et les posa sur Yami.


« Écoutez Yami... »
recommença-t-il avec un ton patient. « … vous êtes libre de croire que je suis responsable de tous les maux de votre monde, mais là dans l'immédiat, cela ne va pas nous aider. »

Elle allait peut-être s'échauffer assez elle, et mourir de chaud avant lui, mais cela ne l'avançait pas.


« Alors à moins que vous ayez les moyens de faire passer un message, ou de défoncer cette porte – les réparations devraient entrer dans le budget du Palais, et cela fera juste de la mauvaise publicité pour le Daimyo – je ne saurai que trop suggérer de prendre votre mal en patience. Pour ma part, j' ai déclaré à l'entrée de vos remparts que je n’emploierai pas mon énergie à usage violent, et je n'ai pas l'intention que vous me fassiez mentir. »

'' Voilà, c'est bien Natsuki, tu peux le faire. Je sais que tu as déjà fait des tentatives par le passé, qu'elle t'avait royalement envoyé paître, et que tu t'étais promit que l'on ne t'y reprendrai plus jamais, mais c'était pour essayer d'arranger les choses. Là, c'est juste pour ne pas qu'elles empirent. Laisse la sérénité des cerfs t'envahir, pense à des milliers de chatons morts, et cela va aller. Tu peux tenir bon ! ''


Il l'ignorait, mais le service de nettoyage ne débutait que dans deux heures. Plus le temps de voir le dysfonctionnement de la porte, et de le régler. Si c'était bien un dysfonctionnement, et non une tentative de meurtre. Parce que mettre sciemment Natsuki et Yami dans la même pièce en un pareil contexte était clairement une incitation à la violence.

Il fronça les sourcils en posa son regard sur Yami.


« Cela vous arrive souvent de vous faire enfermer ici, ou vous pensez que l'on cherche simplement à se débarrasser de nous ? »


Du moment qu'il y avait un cadavre, un seul coupable suffisait pour qu'ils soient les deux hors course.


« Pour ma part, à moins que j'ai été suivit ou que l'on ai lu ma petite note sur la table de ma suite, personne ne sait que je suis venu ici. »


Pas même l'accueil...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyMer 16 Mai 2018 - 15:56

Le Nara tâcha de garder son calme, commençant a parler pour mieux se raviser et tenter une nouvelle fois après coup, le ton beaucoup plus patient.
Je le détestais. Il ne m'inspirait que hargne et irritation. Paradoxalement, je le connaissais aussi suffisamment pour comprendre son fonctionnement à mon égard et le mensonge n'en faisait pas partie.
Le fait même qu'il m'affirma plus posément qu'il n'était en rien responsable de la situation me suffit pour le croire et ravaler mon accusation, tout autant que ses arguments.

« Cessez votre discours. Cela suffit, je vous crois.»

Clamai-je, le regard rivé vers la porte fermée avant de soupirer.

La situation lui déplaisait tout autant. Il n'avait pas le moindre intérêt à s'y retrouver mais tout à s'en extirper : pareillement à moi...

« Que l'on cherche à se débarrasser de nous ? Tsss... Ce n'est pas comme-ci la nature de notre relation était connue de tous. Après tout, vous êtes venu ici de votre plein gré, ce sont donc les employés qui ont mal fait leur travail... J'avais demandé de privatiser les lieux pendant deux heures. Aucun passage ne se fera dans les locaux d'ici là. »

Sinon quoi ? Un plaisantin voulant m'enfermer et me forcer à détruire le matériel pour faire chuter ma popularité ? … N'était-ce pas... foutrement puéril ?
Quoi qu'il en soit, le hasard avait voulu que je ne me retrouve pas seule pour l'occasion... Nous allions réellement rester coincés ici pendant deux heures ? Ensemble ?!
Je serrai la mâchoire, consciente que défoncer la porte serait source de bons nombres de problèmes et de racontars et puisqu'il n'y avait pas d'autres issues non plus...

Inspirant et soupirant par le nez cette fois, pour exulter ma colère, je vins m'asseoir dans l'angle du banc, réfléchissant aux possibilités qui s'offraient jusqu'à afficher une mine brève de dégoût en imaginant les ragots qui pourraient circuler une fois que l'un des employés viendrait débloquer la porte pour s'apercevoir de la présence du Nara avec moi dans cette fichue cabine... Erk...
Mon regard bifurqua par réflexe vers le concerné, me faisant observer son maillot de bain dans un sourcil arqué.

« … L'emblème de Suna ne vous sied guère. »

Impassible et surtout agacée au fond, je cherchai a focaliser mon esprit ailleurs que sur cette histoire de porte bloquée, aussi inapproprié cela pouvait-il être... Mes yeux remontèrent donc furtivement jusqu'à porter mon attention sur son bras droit. Etait-ce parce qu'il semblait vouloir le cacher ou bien parce que j'apercevais des sortes d'écailles violacées depuis ma position, sur sa droite justement ?

« Il est ainsi depuis la bataille ? »

Demandai-je en désignant le bras d'un geste de tête.
Pas besoin d'expliciter davantage, il saurait pertinemment à quoi je faisais référence.

« C'est votre entité qui ressort ? Il me semblait pourtant qu'elle avait fait en sorte de la canaliser. En payant le prix fort d'ailleurs... »

Soulignai-je, aussi intriguée que piquante.
Je n'insistai toutefois pas, ne voulant guère épiloguer une fois de plus sur ce sujet.

« Vous n'êtes pas capable de lui faire recouvrir une apparence humaine ? »

Ce n'était pas par choix vu son désir de l'éloigner des regards.
Si ma mémoire était bonne, c'était ce bras là qui avait été blessé durant notre affrontement contre l'Akuma d'Oniri. Celui-ci que j'avais tâché de soigner.

« Je suppose que vous avez vu des médecins à Konoha pour cela ? Il est donc inutile de vous proposer que j'y jette un œil pour voir s'il n'y a pas moyen d'endormir vos cellules démoniaque au profit de celles humaines afin d'espérer le voir changer d'aspect pour en retrouver un plus... propice a être exposé ? »

Me rendant compte après coup de ma proposition paraissant altruiste, je la rectifiai :

« Non pas que je veuille vous prêter assistance, même si cela ne sera qu'une fois de plus a ajouter à votre ardoise, toutefois je dois bien avouer être intriguée par sa nature... »

Un sujet d'analyse intéressant en somme qui pourrait peut être même se révéler utile en informations pour Oniri si une manifestation du genre venait à se produire de manière permanente pour elle aussi.

« Qu'en dites-vous ? »



Dernière édition par Ketsueki Yami le Dim 10 Juin 2018 - 23:06, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyMer 30 Mai 2018 - 11:24

Évidemment que personne ne savait pour eux. ils évitaient de se voir en privé, ce n'était pas pour s'afficher en publique. L'entrevue du début de la semaine était d'ailleurs leur première rencontre officielle depuis qu'ils se connaissaient, et cela faisait bien trop longtemps au goût de Natsuki.

Alors oui, lui aussi essayait de changer de sujet pour ne pas penser qu'il était enfermé avec Yami, une dame avec qui il avait renoncé à avoir toute forme de relations courtoises : il aurait plus de chance de réussir à boire à lui seul l'océan du nord. Ne pas avoir de sujet du tout était même bien. Il avait apprit à occulter ses émotions, il pouvait bien occulter une personne de son champs de vision, et faire comme si ses cheveux se hérissaient à cause de la chaleur. Même s'il n'y croyait pas lui-même, l'important était de faire comme si.

Sauf que, alors qu'il sirotait tranquillement son océan salé, une remarque de Yami lui fit mentalement boire la tasse. Il ramena alors son regard vers la Ketsueki, dont les yeux n'étaient pas tournés vers les siens. Et c'était gênant, quand bien même il s'agissait de l'emblème de Suna.


" Dois-je le retirer en ce cas ? "
demanda-t-il d'un ton très détaché, les sourcils relevés.

Natsuki s'était déjà senti déshabillé du regard dans sa vie. Ce n'était pas le cas aujourd'hui, et pas seulement parce que la quantité de tissu qu'il portait ne laissait place qu'au strict minimum syndical d'imagination. Ce n'était pas non plus un regard qui cherchait à le planter dans le mur, pas plus que celui d'un prédateur évaluant la part de viande de sa proie. Ce dont il était sûr par contre, c'était qu'il avait froid, et que c'était désagréable.

Surtout quand ledit regard s'acheva sur son bras mutant.


" Dans mes souvenirs, je n'avais plus de bras droit après la bataille. "
répondit-il en entrelaçant les doigts devant lui.

Cela ne servait à rien de chercher à cacher davantage ce membre écailleux, Yami l'aurait vu tôt ou tard en étant confinée ici avec lui. Alors maintenant que son attention était dessus, autant le montrer avec naturel plutôt que de faire des manières.


" Vous ne vous en souvenez certainement pas tant c'est insignifiant, mais je vous avais dit que mes souvenirs de l'affrontement étaient très flous passé un certain point. Je crois que mon bras s'est désagrégé en activant le sceau de la pierre sur Oniri, non ? En ce cas, vous qui aimez tant tenir les comptes de faveurs que je vous dois, et qui teniez absolument à garder cette pierre pour vous en servir avec ma technique, je vous ai fait économiser un bras, non ? "


Natsuki lâcha un soupir sans ouvrir la bouche, regrettant légèrement ses paroles. Elles étaient sorti toutes seules, comme si la diminution du taux de sarcasme dans les paroles de Yami avait crée un appel d'air que le Nara tatoué se sentit obligé de remplir avec un peu de sel. Ou alors c'était parce que Yami l'avait conditionné ainsi à force. Et dans le doute, autant blâmer la Ketsueki.

Et avant que l'impaire ne soit relevé, il remit le chariot de la discussion sur les rails du sujet.


" Quant à Oniri et à l'apparence de ce bras, il n'y a pas vraiment de corrélation. Au contraire, votre Conseillère a fait un travail extra-ordinaire avec moi. "


Là débutait la partie sensible du sujet épineux, et Natsuki n'avait pas particulièrement envie de révéler la vérité et ses détails à Yami - et pas uniquement parce que c'était long et inintéressant pour elle. Il s'abstint donc de révéler ou de la démentir sur l'un ou l'autre point pour aller à l'essentiel de ce que la demoiselle avait " besoin " de savoir.


" Saviez-vous qu’initialement, ces cellules mutantes sont la réponse des Humains aux Démons à Queues ? "


Probablement que non, mais il n'attendait pas de réponse. Il espérait même une absence de réponse, ou plus exactement, de sarcasme.


" Cela commence à remonter, mais il m'a avoué être artificiel, et avoir été utilisé quand le continent était devenu trop petit pour accueillir les Bijuu déjà installés en maîtres sur place et les humains qui se multipliaient un peu trop vite par rapport à leurs espaces conscrit. Et pour aller au plus vite à la conclusion, disons que l'on ne voit plus trop de Démons à Queues de nos jours. "


Natsuki afficha un sourire assurée, comme s'il avait accomplit l'exploit lui-même. Un sourire qui cherchait aussi et surtout à cacher le reste.


" De façon totalement arbitraire et subjective, je dirai à vue de pied qu'au cours de la pire crise dont j'ai été atteint - et pu revenir -, mon organisme a supporté vingt pourcent de la puissance du monstre. Aujourd'hui, grâce à Oniri qui l'a affaiblit, sa présence ne se fait presque plus sentir - ce qui ne veut pas dire qu'il n'est plus là. Mais même en cherchant à déployer volontairement ce potentiel latent, je ne parviens pas à excéder un pourcent. "


Ce qui, en se référent au combat qu'il avait mené avec Yami contre Oniri et le Dieu ancien de la même race, rendait la mesure de ces capacités démoniaques sans inhibiteur terrifiantes.


" Un pourcent restant un pourcent, et le corps humain étant incapable de faire repousser les gros morceaux qu'il perd, je me suis tourné vers les vestiges de ces aptitudes restantes pour réussir cette prouesse de repousse. Hélas, la couleur est standard, et son choix pas une option. "


Il articula sa main droite devant ses yeux, se disant que 1 ) c'était mieux que rien, 2 ) c'était mieux qu'une prothèse robotique, 3 ) c'était mieux que le bras de quelqu'un d'autre, et 4 ) c'était mieux que de devoir un service à Yami.


" Il n'y a donc rien de non maîtrisé ou de subit avec ce bras. Quant à votre offre, je suis... hésitant. Voyez-vous, je suis partagé entre le fait que je commence à accepter ce membre tel qu'il est - je ne le cache qu'à l'étranger maintenant, sachant que tous les militaires de Konoha sont au courant qu'un démon m'a investit l'été dernier -, et le fait que chaque fois que nous regarderons mon bras droit réparé tous les deux, je sentirai sur votre visage le sourire vicieux de l'ardoise que vous n'aurez de cesse de me rappeler, comme c'était le cas il y a trente secondes. ''


*******************

Pendant ce temps-là, Cerveau et Cœur tenaient une réunion.


" Oh Cerveau, tu pourrais être un peu plus sympa avec elle. "
" C'est ce que tu as dit les six dernières fois, et chaque fois qu'on a essayé, elle nous a envoyé paître. "
" Elle a changé depuis, je le bien ce coup-ci. "
" C'est aussi ce que tu as dit les cinq dernières fois quand je t'ai répondu la même chose. Et elle a fait quoi en retour ? Nous envoyer paître. "
" Oh allez, ça ne coûte rien. "
" Tu dis cela parce que C'est Amour Propre qui prend pour toi les coups. On voit bien que tu n'es pas son voisin de chambre, et que ce n'est pas toi qui doit recoller les morceaux. "
" Il faut être un peu optimiste dans la vie. "
" Ça, c'est ton boulot, Cœur. Moi, je suis pragmatique. "
" Allez, tu as bien vu qu'elle fait des efforts. On peut en faire aussi. "
" Elle ne fait pas d'effort, elle est résignée parce qu'elle n'a pas le choix. "
" Sois un peu honnête aussi. Je sais que tu adores passer du temps avec elle pour vous lancer du sel au visage. "


Cerveau soupira, résigné lui aussi. Il savait que Cœur finissait toujours par prendre le pas sur la raison si l'on lui laissait trop de temps.


" Très bien, je vais lui faire passer ton message. Mais ce sera à ma manière. "


***********************


" Cela dit, pour ma part, je n'ai jamais considéré que je vous devais quoi que ce soit. Je vous voyais comme une partenaire qui agissait pour garantir le succès de nos opérations, là où vous n'avez fait que compter les points et saisit toutes les occasions d'en marquer. C'est peut-être cela le secret de réussite de notre duo de choc jusqu'à présent. "


Il afficha un large sourire non facturé à l'attention de Yami.


" Aussi, pourquoi ne pas refaire la même chose, en effet. Vous savez un peu comme je fonctionne maintenant. Moi aussi avec vous, par ailleurs. Me rendre redevable, ce n'est que du bonus. Quand vous faîtes quelque chose pour moi qui ne vise pas à me nuire, ce n'est que dans l'optique d'en tirer un intérêt direct pour Oniri. Les dernières fois, c'était pour la sauver. Et aujourd'hui ? Comprendre le fonctionnement de mes cellules mutantes pour en chercher une application en cas de besoin chez votre Conseillère peut-être ? "


Il tourna la tête sur le côté, mais sans quitter des yeux la Ketsueki.


" Ce doit bien être la première fois que je vous entends dire que vous trouvez quelque chose d’intrigant chez moi. J'en suis étonné au point que je me trouverai cruel si je déclinais cette opportunité de resserrer nos liens d'amitiés. "


BFF, quand tu nous tiens ~


" Blague à part, vous êtes bien l'une des rares personnes dans ce bas monde en qui j'ai assez confiance pour vous laisser triturer après mon corps sans vraiment savoir où aller. "


Non pas parce que Yami était plus digne de confiance qu'un autre, mais parce qu'il pensait avoir cerné à quoi s'en tenir avec elle de manière générale.


" Si vous me faites la promesse solennelle de ne pas exploiter à des fins civiles, militaires ou mégalomanes ce que vous pourriez apprendre, je veux bien tenter le coup avec vous. "


En tout bien tout honneur.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Rentabiliser un mauvais investissement Rentabiliser un mauvais investissement EmptyDim 17 Juin 2018 - 15:48

Les paroles du Nara se montrèrent tantôt acerbes, tantôt plus mesurées, comme s'il se retenait de lui même, conscient que verser du sel là où il n'y avait pas de plaies ne servait à rien, a part être agaçant et probablement risquer de se prendre un revers.

Je ne relevais donc pas ses paroles cinglantes – et il ne m'en donnait de toute façon pas l'occasion, enchaînant sur tout autre chose, comme pour passer sur sa propre bêtise - .
Entendre, qu'Oniri avait fait un « travail » extraordinaire avec lui réussi, en revanche, a mettre en valeur la veine de mes tempes. Là dessus aussi je préférais me taire, quand bien même cela m'horripilait.

Oniri avait fait son choix en aidant le Nara, allant même jusqu'à prendre des risques inconsidérés tout en en étant parfaitement consciente. Je devais bien admettre que le Nara n'était pas a blâmer là dessus et, avec le recul, n'était pas responsable de son altération démoniaque.
J'aurais pu, comme autrefois, lui rappeler que sa présence dans la vie d'Oniri faisait de lui le coupable des événements survenus mais j'avais bien compris que cela n'était pas juste, étant donné qu'elle même y consentait.

Je m'étais rendue à l'évidence : j'avais loupé ma chance avec elle. J'en étais consciente aujourd'hui, alors qu'elle était partie, las de m'attendre.
Pourrais-je accepter le Nara un jour, pour autant ? Probablement pas.
Pourrais-je lui pardonner un jour ? Peut-être. Si je parvenais un jour a voir le regard d'Oniri pétiller de vie et de bonheur.

Mais fort heureusement, je fus pour une fois ravie d'entendre le Nara reprendre la parole, cela me permit de me concentrer sur ce qu'il disait et cesser de me perdre en idéologie sentimentale emplie de niaiseries.

« Oniri – ou plutôt Red – m'a effectivement parlé de l'origine de vos cellules démoniaques comme étant liées ou sensiblement similaires au Jinchuriki. Elle le supposait du moins, elle n'a jamais exprimé de quelconque certitude à ce propos. »

Il m'appris ensuite que son pouvoir latent avait été « régulé » d'une certaine façon par l'intervention d'Oniri et que cela lui était bien plus supportable aujourd'hui.
Cette « entité » ne le rongeait plus comme autrefois et pourtant, sa puissance restait terrifiante, tout autant que fascinante...
Son bras était réellement l’œuvre de ses cellules mutantes qui avait activé une repousse afin de combler la perte du sien.

« Mmh... Vous dites avoir usé du pourcentage restant pour réaliser cette prouesse. Vous étiez donc convaincu qu'un procédé de ce type – en l’occurrence la repousse d'un membre – vous était possible ? Comme si cela était modulable à votre convenance ? Je ne le pense pas, sinon j'imagine, qu'a l'inverse, vous auriez fait taire la pousse inopinée des excroissances osseuses s'invitant sur vos tempes ? »

Mais son démon ne possédait pas non plus un contrôle supérieur au sien sur ce point, sinon son apparence ne serait pas restée si humaine.
J'avais déjà constaté ses nombreuses paires de bras qu'il lui était possible de manifester : pourquoi pouvait-il les faire apparaître à sa convenance et ne pas retirer ses cornes ?
Sans doute qu'il ne pouvait interagir qu'auprès de ses membres, lesquels étaient contrôlés par son propre système neurologique à contrario des protubérances osseuses.

Ses paroles concernant mon offre me firent toutefois étirer un sourire.

« Mon sourire en constatant mon chef d’œuvre n'aura d'égal que ma fierté, il n'est pas question de perfidie. Cela aurait pu être le cas si je vous avais permis de retrouver un membre complètement absent. Dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un ajustement de confort pour vous et un gain en connaissances pour moi. »

La suite de ses paroles me décontenancèrent pourtant davantage, faisant perdre tout trace d'amusement l'espace d'un instant.
Etait-ce un élan de gentillesse sincère que je percevais là ?
Je restai coi quelques secondes : l'entendre avouer me faire confiance étant aussi perturbant qu'étonnant.

La suite de son discours ne m'étonna en revanche guère.
Il n'avait pas mis longtemps pour comprendre mes intentions et l'intérêt que je pourrais retirer d'une telle expérience. Tout cela concernait en effet Oniri mais je n'étais pas contre en apprendre davantage pour garnir mes connaissances.

Une main sur le cœur, j'avisai le Nara dans les yeux en déclarant de manière solennelle, non sans un léger sourire :

« Je vous le promets. »

Et comme une promesse de ma part devait être aussi peu convaincante pour lui qu'une célèbre marque de céréales assurant la présence d'un nouveau jouet dans tous ses paquets, je me permis de rajouter, l'expression bien plus sérieuse.

« Je le jure sur Oniri. »

Il n'y avait aucun doute que je ne prendrais jamais le risque de trahir un tel serment.

Les choses étant dites – et puisqu'il devait bien nous rester encore une bonne heure et demi avant que le personnel ne repeuple les lieux - , je me décalai sur le banc de bois jusqu'à me tenir a ses côtés, cherchant a capter son regard tout en approchant ma main de son bras démoniaque, attendant une manifestation de son autorisation.

Lorsque je l'obtins, je posais mes mains de part et d'autres de son avant bras, étudiant la texture de son épiderme qui se révéla conforme à ce qui était visible : elle était écailleuse.
C'était différent de l'aspect chitineux d'Oniri mais sensiblement autant résistant si ce n'était davantage.

« Plusieurs zones sont intéressantes. Tout d'abord la différence notable entre votre main et le reste du bras. »

Tout en parlant, l'une de mes mains se saisi de la sienne, sur le dessus, pour la retourner et porter sa paume blanchâtre, tout comme la pulpe de ses doigts, à mon regard.
Mon index en effleura le centre comme pour jauger de sa sensibilité.

« Etes vous plus sensible au toucher ou aux écarts de températures avec cette main ? Sa structure est étonnamment moins épaisse que le reste, comme-ci, à la façon des nôtres, elle avait pour utilité une meilleure préhension et identification de ce que vous touchez. »

Je retournais une nouvelle fois sa main pour observer la carapace bleue nuit la surplombant. Son toucher était beaucoup plus rugueux mais aussi – quelque part- plus lisse que le reste du bras constitués de plaques s'enchevêtrant les unes sur les autres en plusieurs couches.
Cet aspect ressemblait davantage à celui d'Oniri.

« Cette zone là est aussi intrigante. Le mariage entre vos propres cellules et celles mutantes. »

Continuai-je tout en laissant mon index parcourir sa peau sur la dite délimitation peu nette au dessus du biceps présumé.

« Vous ne possédez pas la moindre trace de rejets de ces cellules. La mutation aurait pu affecter les votre ou même votre bras dans sa structure générale, mais ce n'est pas le cas. Elles ont parfaitement fusionnées. Je serais curieuse d'analyser ceci. Peut-être possédez vous même des cellules hybrides dans cette zone. Les deux types de cellules ont peut être réussi a trouver un certains équilibre en fusionnant au point de garder cet entre deux ici. »

Ce serait probablement ce par quoi je commencerais en examinant son bras : ici, je ne faisais qu'observer en surface.

« Arrivez vous a contracter votre biceps de la même façon que l'autre ? »

Impossible de voir le dessin de son muscle, ni même de véritablement le sentir, mais il ne semblait pas avoir changé de forme dans le processus en tout cas : son bras était vraisemblablement dans la même proportion que l'autre.

« Avez-vous l'impression d'avoir plus de puissance avec celui-ci ? »

Son entité étant après tout un monstre de férocité.

« Les autres bras que vous êtes capables de manifester, sont-ils semblables en tout point à celui-ci ? »

Tout en le questionnant, je pliai chacun de ses doigts plusieurs fois, un a un, afin d'en déterminer la souplesse et, au contraire, la rigidité.
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