Voici maintenant quelques heures qu’Hiko était arrivé au village de Konoha. C’était la première fois qu’il y mettait les pieds. Et, pour une fois, il était accueilli en tant qu’invité dans ce genre de rassemblement de shinobis. Si on lui avait dit qu’il serait accueilli de la sorte il y a quelques mois, il ne l’aurait sûrement pas cru. Car il avait aidé une personne, qui deviendra par la suite son ami, à déserter ce village. Seigi lui en devait une sur ce coup-là, et Hiko ne manquerait pas de le lui rappeler le moment venu.

Ce dernier lui avait alors parlé d’un des clans les plus bizarres et terrifiants de ce village… Les Yamanaka. Les liseurs d’âme comme on pouvait aussi les appeler. Des shinobis extrêmement doués en genjutsu qui étaient capables de percer à jour vos plus sombres secrets aussi facilement qu’on éplucherait une orange. À vous faire froid dans le dos ! Mais par chance, Hiko n’en avait pas rencontré. Ou du moins, il n’était pas au courant. Les contrôles s’étaient bien passés, et il était rentré sans encombre dans l’enceinte, accompagné de toute la délégation Iwajin. Cela lui faisait du bien de sortir d’Iwa… Mais par malchance, c’était pour se retrouver coincer dans un autre village shinobis. À croire que sa bonne étoile avait à jamais disparu.

Une fois qu’il eut fait le tour du village, enfin les quartiers commerçants plus particulièrement, l’heure du déjeuner approchait à grands pas. Et ce qu’on pouvait dire de notre petit héros à la chevelure blanche, c’était qu’il ne manquait pas d’appétit. Il allait donc falloir qu’il se trouver un endroit où se restaurer. Fidèle à son habitude, l’enfant utilisa alors son plus beau sourire et son air enfantin pour se faire facilement conseiller par les villageois se trouvant dans les artères de la Feuille. On lui indiqua plusieurs endroits, mais l’un d’eux revenait souvent et il se dit alors qu’il s’agissait sûrement de l’un des meilleurs que l’on puisse trouver dans le Pays du Feu.

Ni une, ni deux, l’enfant prit alors la route pour se rendre dans le restaurant qu’on appelait « le Septième Ciel ». Plutôt ringard comme nom, mais au moins, il était original. Si l’on ne lui avait rien dit, il aurait sûrement pensé à une sorte d’établissement où vont les hommes pour soulager leurs besoins… M’enfin, s’ils disaient que c’était bon… Ils ne pouvaient pas tous avoir tort… Si ?

Quoiqu’il en soit, l’enfant était arrivé devant l’établissement. Son ventre gargouilla, et il ne prit pas la peine de réfléchir et rentra alors dans le restaurant tout en criant…

- J’ai faiiiiim !

Pas terrible comme entrée en matière je vous l’accorde. Mais n’ayant pas trouvé de descriptif de l’endroit, et ne voulant écorcher tout le travail fait sur le background, il était plus prudent d’attendre le premier post du tenancier pour s’assurer de ne pas raconter de bêtises.

Mais je vous dis des bêtises, je viens de trouver la partie adéquate mais le post est déjà prêt… Ayant donc une certaine flemme de le réécrire, nous allons en rester là.

Quelque part, un restaurant reflétait un shinobi. L'extérieur, ou la partie salle, devait être calme, sereine. Ceux qui profitaient des services mis en place devaient pouvoir avoir un sentiment du quiétude sur la qualité de ce qui allait leur être servit, et ils ne toléraient rien en dessous de leurs attentes. La partie intérieur, ou la cuisine, était tout le contraire : c'était l'effervescence la plus totale. Lorsque le coup de feu sonnait, la pression devenait monstrueuse, et la gérer tout en restant efficace nécessitait une maîtrise de soi extraordinaire. Surtout qu'à aucun moment, cette pression ne devait filtrer à l'extérieur. Elle devait à tout prix être contenue.

Parce que Natsuki était un shinobi, il avait une vague idée de comment devait fonctionner un restaurant, mais l'essentiel de ce qu'il en savait, il l'avait apprit sur le tas. Et comme il ne pouvait pas micro-manager les quatre étages ouverts au public du Septième Ciel, il s'était au fur et à mesure entouré d'une équipe à qui il pouvait accorder toute sa confiance. Du personnel de référence à chaque étage, dont les connaissances, le savoir-faire et l'expérience leur permettaient de former les employés et de tirer le meilleur de chacun d'entre eux.

Le premier étage à avoir été fonctionnel était le restaurant du Septième Ciel, au rez-de-chaussé. Le cœur de l'établissement pour ainsi dire, celui qui jouissait du plus d'expérience. Natsuki avait averti tout le monde, que les prochaines semaines allaient être bien plus compliquées qu'à l'accoutumé suite à l'arrivage important de touristes shinobi étrangers à l'occasion de l'examen Chûnin international. Il allait y avoir de tous les horizons, de toutes les origines, et commercialement, l'occasion ne devait être raté : le restaurant du Septième Ciel devait garantir son succès, et surtout, ne pas en être victime.

Il avait confiance.

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Quelques jours plus tard, les festivités commencèrent. Cette histoire narra l'arrivée d'un adolescent Iwajin.

« Vous êtes au bon endroit, dans ce cas. » lui confirma le serveur qui assurait l'accueil des clients.

Le sourire était un peu forcé, mais l'on pouvait sentir qu'il n'en était pas à son premier face à face avec un client haut en couleur. L'entrée qu'il venait de faire en disait déjà beaucoup.

« Je vais vous diriger à votre table. »

Rapidement, il s'était efforcé de définir les caractéristiques de l'adolescent, et lui trouva une place en conséquence. Loin de l'espace tranquillité, pour commencer. Il y avait déjà un brouhaha ambiant dû à un restaurant à moitié plein, mais c'était tout à fait acceptable, pour le moment.

« Vous pouvez prendre place ici. »

Une table pour deux personnes, et vu qu'il était seul, le serveur débarrassa le couvert d'en face.

« Voici la carte des menus. Je repasse vous voir dans un instant pour prendre la commande de votre apéritif, sauf si vous avez déjà une idée de ce que vous voulez boire. La suggestion du chef pour ce jour est le cocktail orange-citron-grenadine, en accompagnement pour le poulet à l'ananas sur tapis de riz parfumé. »

S'inclinant légèrement pour prendre congé, le serveur tourna toutefois un bref un instant son regard vers le superviseur de la salle. Ce dernier ne lui accorda pas le moindre assentiment, ni même une quelconque attention, mais chacun des employés savaient qu'il fonctionnait au bâton, et non à la carotte : s'il ne disait rien, c'est que tout allait bien.