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 Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose]

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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] EmptySam 14 Avr 2012 - 11:41

- Bonjour mademoiselle ! J’avais réservé au nom de Yorisou…

- Oui bien sûr, monsieur Yorisou Aibu c’est ça ? Votre invité est arrivé juste avant vous. Je vais vous conduire à votre table suivez-moi.

- Je vous remercie !

~~

Je n’avais plus qu’une solution, m’enfuir. Mes jambes étaient lourdes, et le sol rendu boueux par l’averse me ralentissait encore plus. J’avais froid… Je me sentais comme dans un cauchemar ! Ce cauchemar si commun à tous où on se faisait poursuivre, sans pour autant parvenir à courir de toute se forces ! Sauf que ce mauvais rêve, pour moi était l’instant présent.
Une partie de mes vêtements était calciné, et des traces de sui me marquaient le visage, malgré la pluie abondante. Je n’étais qu’alors âgé de 6ans…

~~

Ce matin-là, je m’étirais tranquillement, assit sur mon lit, après qu’une femme à la voix douce soit venu me réveiller. Malgré le peu de souvenir que j’en avais, je suppose que c’était ma mère… Je revois encore vaguement sa silhouette et ses longs cheveux châtains. Mais une odeur boisé et sucré me restait d’elle tout particulièrement. Pourquoi une telle fragrance ? J’ai découvert bien plus tard que ma famille travaillait comme charbonnier du village. Mes parents devaient surement bosser dur, mais j’avais la sensation que nous vivions heureux malgré tout…
Ce genre de souvenir intervient comme des flashs dans ma tête. Comme des petites scènes entrecoupé ou je pouvais mettre pause et regarder certaines choses avec un peu plus de détail. Malgré que certaines parties restent flou encore aujourd’hui… Comme le visage des deux personnes les plus chères à mon cœur.

Plus j’essaye d’avancer, et je me vois ensuite un peu plus tard dans cette matinée, à regarder mon père travailler. Une grande silhouette, blond et bâti, mais avec une voix calme et douce… Je le voyais couper du bois vert pour ensuite le jeter dans un four, attendant qu’il noircisse suffisamment , avant de l’asperger d’eau et le faire sécher au soleil… Ce que je suis en train de vous décrire, reste cependant le travail d’années de réflexions et d’enquête sur mon passé, mêlé sans doute de plusieurs divagations…
Cependant, après ça… tout s’enchaina très vite ! Je me vis le soir venu dans mon lit, réveillé par un cri effroyable qui venait de la rue. Le sursaut me fit couler quelques gouttes de sueur, étant encore jeune et impressionnable, attendant malgré tout avec espoir, que la même jeune femme de ce matin, revienne pour me rassurer. Mais elle ne vint pas…

Me jugeant un peu téméraire, je descendais de mon lit pour aller voir dans le reste de la maison, si elle se trouvait par là. Je poussais quelques portes sur mon chemin, avant de voir au bout du couloir deux hommes masqués, debout devant un autre étendu au sol, bougeant faiblement, et une femme apeurer, à genou, les mains derrière la tête.


- Maman…

Encore aujourd’hui, j’arrivais à m’entendre prononcer ces mots… Et ce souvenir me glaçait le sang ! Tous regardèrent ensuite dans ma direction, et les deux personnes au sol me hurlèrent de m’enfuir. Il faisait noir, je n’y voyais presque rien et tout était flou dans ma tête ! Suite à ça, l’un des deux ravisseurs frappa violemment la jeune femme qui tomba sur son époux à moitié mort avant de lâcher un cri. Ma réflexion s’embrouillait, et bien qu’encore jeune, je couru sans m’arrêter en passant par l’arrière de la maison, me faisant poursuivre en cour de route, par le deuxième homme masqué.
Je l’entendais me hurler de ne plus bouger, avant que quelque chose se plante dans le sol, après m’avoir entaillé la jambe. Ce n’est que plus tard que je retrouvais au même endroit un kunai tout bête…
La blessure me fit trébucher et rouler sur le sol. Mais ma peur était plus grande que ça encore ! Je me relevais tant bien que mal, avant de me remettre à courir de manière biscornue vers un bosquet qui se trouvait juste derrière ma maison. Ma petite taille m’aidait à me faufiler entre les branches basses et les arbustes, alors que mon poursuivant lui avait plus de mal encore.
Après quelques instant, je l’entendis crier quelque chose à d’autre, donnant l’alerte qu’un gamin était en train de s’enfuir. Pour moi, cette forêt semblait être sans fin, et je m’enfonçais de plus en plus à l’intérieur, courant au hasard, seulement pour sauver ma vie.

Ma course déboula sur un petit sentier. A vrai dire, celui-ci menait au village, et je n’avais fait que couper par les bois pour le rejoindre. Avant ça, je n’avais même pas remarqué que le ciel noir était orageux ce soir-là… Le feuillage dense avait arrêté les quelques gouttes d’eaux qui commençaient à tomber, et surtout, je n’avais pas l’idée de me préoccuper du temps qu’il faisait. Mon pied se posa sur le sol boueux et dégagé de la route, ce qui me fit chuter à plat ventre une nouvelle fois, réalisant que des trombes d’eau me tombaient dessus. Un gout de terre dans la bouche et des larmes coulant le long de mes joues, je sentais mon corps prit d’un profond engourdissement. Cette peur ne cessait de grandir en moi. Après tout, c’était le commun de tous les mortels, autant homme que bête que l’instinct de survie ! Du haut de mes jeunes années, je n’en avais pas encore réellement conscience, mais elle me poussait à me relever malgré tout, et à continuer jusqu’à ce que mon corps soit au bout de ses limites !
Ma jambe saignait abondamment, et la pluie sur la plaie l’empêcher de coaguler. Mon muscle était endolori, et la boue mêlée à tout ça ne m’aidait pas à courir comme je l’aurais voulu. Avais-je une quelconque avance sur mes poursuivants ? Au loin derrière moi, j’entendais des cris et vis des lumières s’allumer sur la route. Ils étaient sur mes traces, aucuns doutes là-dessus !

J’étais frigorifié. Mes vêtements détrempés me collaient à la peau, et mon corps ne marchait plus que par ma seule volonté de continuer.
Un trou dans l’eau me fit trébucher une nouvelle fois, un peu plus violement, glissant sur un ou deux mètres, face contre terre. Je n’avais plus la force de continuer… J’avais toujours aussi peur ! Peur d’être attrapé, mais aussi peur de ce qui allait arriver ensuite. Je connaissais encore mal les notions de vie ou de mort, me contentant seulement des rudiments de ce qu’on m’en avait enseigné.
Je luttais une dernière fois pour me relever, mais après quelques efforts, mon bras céda sous mon bras, et je finissais une nouvelle fois face contre terre. Ma vue se brouilla progressivement, alors que je fixais un point, sans vraiment le voir. Trop épuisé pour trembler de froid, je ne me posais plus que la question de savoir ce qui allait se passer ensuite.
Les cris et les lumières derrière moi se rapprochèrent de plus en plus, avant qu’elles ne se regroupent autour de moi en silence. Quelqu’un s’approcha de moi et prit mon poignet pour examiner mon pouls quelques secondes, avant d’indiquer aux autres que j’étais encore vivant.

Je ne voyais presque plus rien, mais j’entendais malgré tout une partie de ce qu’ils disaient. Ils se demandaient ce qu’ils allaient faire de moi… Les réponses vacillaient entre l’esclavage, la mort ou l’abandon. Mais bon sang, qui étaient ces types ? Pourquoi s’en ont-ils prit comme ça à mon village et ma famille ? Pourquoi ?
Malgré la pluie, j’entendis d’autres pas s’avancer, mais dans le sens opposé… Un silence de mort s’abattit dans le petit groupe, avant que j’entende une nouvelle voix.


- Mais enfin, laissez ce garçon tranquille ! Vous voyez bien qu’il est encore très jeune !

La personne avait un timbre de voix étrange… On ne pouvait pas deviner son âge en l’écoutant. Un des types posté autour de moi prit à son tour la parole.

- Vieil homme, vous devriez changer de route et faire comme si vous n’aviez rien vu… dans votre intérêt.

- YAHAHA HA HA ! Ne vous en faites pas trop pour moi ! D’ailleurs, je vais prendre ce petit avec moi, voulez-vous ?

La drôle de voix s’approcha un peu et je sentais les autres se crisper tout à coups.

- HEY ! N’APPROCHEZ PLUS ! SINON…

Un cri bestial, suivit d’autres bruits assez violent suivirent, avant que tout retombe dans un silence à glacer le sang. Mes yeux s’étaient fermés d’eux même, et je luttais encore pour rester conscient ! Puis soudain, de nouveau des pas, pour ensuite me sentir soulever du sol. Rassemblant mes dernières forces, j’ouvrais faiblement une paupière pour apercevoir sous un grand chapeau tressé de paille, de grandes dents blanches, formant un sourire. Puis finalement, le noir complet…
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Yorisou Aibu
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Message(#) Sujet: Re: Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] EmptySam 14 Avr 2012 - 11:43

Mes yeux commençaient à s’ouvrir d’eux-mêmes, faiblement. Ma vue toujours aussi embrouillé, je mis plusieurs dizaines de secondes avant de rassembler une petite partie de mes esprits… Mon corps était courbaturé, et lorsque je voulu bouger la jambe, celle-ci me sembla engourdit. Par réflexe, je posais ma main dessus, à l’endroit où la lame m’avait précédemment entaillé, pour constater qu’un bandage avait été posé. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Où est ce que je me trouvais ?

- Ah ! te voilà enfin réveillé ! Tu as dormi presque un jour et demi ! Rejoins moi dans l’autre pièce !

Cette voix résonna non loin d’ici. Pourtant, j’observais avec peine autour de moi, et il n’y avait personne. Comment pouvait-on savoir que j’étais éveillé ? Puis, à y regarder de plus près, l’endroit où je me trouvais était assez étrange… Les murs étaient faits de rondins de bois et de branches, sans pour autant laisser de trou dans les cloisons. Le plafond et le planché était fait de petites lattes de bambous entrecoupé… Et je reposais actuellement dans une sorte de hamac tendu entre deux morceaux de bambous plié. Très rustiques, mais tout ceci ne manquait pas de charme…
Ma tête était encore très lourde et c’est avec grande difficulté que j’essayais de me redresser, puis de sortir du hamac, avant de m’écraser lamentablement au sol. Le choc fit trembler la petite pièce, et je dû me servir du bois plié à côté de moi pour me remettre sur pied tant bien que mal. M’aidant des murs pour avancer, à cause de ma jambe engourdit, je franchissais la pièce pour me retrouver dans une salle un peu plus grande et beaucoup plus meublé, bien que l’aspect général ne changeait pas trop de l’autres chambre. J’observais les lieux quelques secondes, toujours aussi perdu et rempli d’interrogations.


- Tu ne t’es pas fait trop mal au moins ? Après avoir passé autant de temps à dormir, tu dois mourir de faim ! Assis toi, je vais te donner quelque chose, c’est presque fini de cuire…

La voix me fit sursauter, avant de tourner la tête dans sa direction. Je vis une silhouette retourné, trapu, et courbé, muni d’un long manteau et d’un grand chapeau tressé de paille. Qui était cette personne ? Cette voix me rappelait quelque chose… A ce moment-là… Serait elle, celle de l’homme qui m’a amené ici et soigné ? Je ne me rappelle plus de ce qui s’était passé ensuite ! Ou suis-je à la fin ?!
Sans le quitté des yeux, une sueur froide coula le long de mon dos, et je boitais légèrement pour me retrouver derrière une grande table en rondin. Je me plaçais derrière celle-ci pour instaurer une distance entre nous deux, comme une sécurité… La silhouette se retourna muni de deux bols, avant de se diriger vers la même table, et poser ce qu’elle tenait en main. Elle poussa un des récipients vers moi, lequel contenait une soupe à l’allure étrange mais qui dégageait cependant un doux fumait, avant de s’assoir à table. Crispé et immobile, l’ignorance me terrifiait encore beaucoup trop pour que je fasse quoi que ce soit.
Ce qui me semblait être un vieux bonhomme, releva la tête, ne me montrant que de grandes dents blanches sous ce grand chapeau.


- Et bien qui a-t-il ? Tu n’aimes pas ça ?

Balbutiant un peu, je prenais mon courage à deux mains pour prononcer quelques mots.

- On… On est où ici ?

- Ici ? Et bien on est chez moi pardi !

- Qui êtes-vous ?

- Un simple vieillard… Quand je t’ai ramassé, tu étais bien amoché dis donc ! Mais tu m’as l’air sol…

- Dites-moi qui vous êtes !

- … je ne pense pas que tu veuilles réellement le savoir. Maintenant mange ta soupe avant qu’elle ne refroidisse…

- MAIS J’EN VEUX PAS DE VOTRE SOUPE ! JE VEUX SAVOIR OÙ JE SUIS ET QUI VOUS ÊTES À LA FIN !

D’un geste brusque, j’envoyais valser le bol à l’autre bout de la pièce, des larmes commençant à couler sous le coup de l’émotion. A vrai dire, je me surpris moi-même à hurler comme ça, mais j’avais les nerfs à fleur de peau vu mon état…
Le vieil homme posa les mains à plat sur la table quelques seconde, avant de se lever doucement, le tout en silence.


- D’accord… mais accroche toi bien alors…

Tranquillement, il quitta son long manteau, dévoilant un corps sombre et à la morphologie étrange. Une partie pectorale nue, entouré d’une fourrure brune. Qu’est-ce que…
Puis il finit par retirer son long chapeau, dévoilant enfin la vérité. Son visage n’avait rien d’humain pour ainsi dire, puisqu’il s’agissait en fait d’un singe, grandeur humaine. Ses yeux d’un vert intense, cernés de rouges me toisait jusqu’à l’intérieur de moi-même, alors que je n’arrivais toujours pas à y croire…


- Un sin…

Une longue queux brune fit son apparition en dépassant légèrement de la table et en commençant à s’agiter tranquillement.

- Oui un singe ! Je t’avais pourtant prévenu non ?

Jusqu’alors, je ne pensais pas qu’un animal pouvait être doté de parole ou de quoi que ce soit d’autre ! Et vous vous doutez bien que du haut de mes 6ans, j’étais encore assez sur le cul, et éblouit par cette découverte. Vous imaginez ? Un singe grandeur nature et qui parle ! C’était plus qu’un super jouet pour moi ! Bon plus sérieusement, le fait de savoir sa nature simiesque, permit en partit de me rassurer un peu. Quand on est petit évidement…
Il réussit donc finalement à me faire rassoir à table, pour manger un nouveau bol de soupe qu’il était allé me resservir. Très patient avec ça ! Le reste de la soirée tourna autour des révélations. Tout en dégustant ce succulent bouillon dont les ingrédients m’étaient inconnu, je l’écoutais parler tranquillement, les yeux encore plein d’étoiles devant ce super « animal qui parle ». Il s’appelait Wukong… Grand maître dans l’art des ninjas, il s’était retiré du monde dans sa cabane au fin fond d’une forêt quelconque pour y vivre tranquillement. Il y a deux jours, le village dans lequel je vivais fut attaquer pour une raison inconnu, et c’est en voulant aller voir par lui-même, qu’il tomba sur moi et cette bande de truand. La suite, vous la connaissez…

Il m’a raconté qu’après m’avoir ramené chez lui, il y était retourné, pour constater les dégâts et chercher des survivants… Tout avait brulé, et il n’y avait plus qu’une véritable boucherie, où que l’on regarde.
Bien entendu, il me raconta tout ceci avec des mots adaptés, des phrases soutenues, et des termes approprié à mon âge… Peut-être était-ce pour ça que je n’avais pas versé de larme ce soir-là ?
Sans pour autant insisté plus là-dessus, il joua un petit peu avec moi, pour me changer les idées, avant de me conduire dans la chambre qu’il avait aménagé, alors que mes yeux se fermaient de nouveau tout seul…


Dernière édition par Yorisou Aibu le Sam 14 Avr 2012 - 12:15, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] Lorsque tout à commencé. [Kuchiyose] EmptySam 14 Avr 2012 - 11:50

Âgé d’une dizaine d’année, je menais alors des jours tranquilles aux cotés de mon nouveau parent simiesque. Pour passer mes journées, il me forma à l’art basique du Ninjutsu, m’enseignant ce qu’il savait, et ce que je pouvais comprendre pour le moment. Je suivais ses cours d’une manière plus ou moins assidu. C’était comme suivre des cours à la maison en somme… On aimerait pouvoir y échapper sans pour autant pouvoir !
Mais il y avait pourtant un domaine qui me fascinait un peu, je veux bien l’avouer… Je me souviens que pour m’occuper, petit, il faisait fonctionner une petite marionnette, sans pour autant se servir de fils… Il semblait bouger les doigts dans le vide, et le pantin réagissait ensuite immédiatement. Ça m’émerveillait, et je le tannais constamment pour qu’il m’apprenne à faire ce genre de chose moi aussi ! Il entama de le faire, de me former à l’art du Kugutsu, dit du Marionnettiste… Il n’était pas non plus un grand spécialiste évidement, mais il m’inculqua les bases, et comment bien tisser ses propres fils de chakra, passé quelques années. Du reste, je passais mon temps libre à vagabonder entre la grande cabane perché dans l’arbre que j’appelais maintenant ma maison, et mon ancien village, à présent désert, où reposait la tombe de mes parents. Je choppais le don de la mécanique et du travail du bois, comme un don inné, surement transmit par le travail de charbonnier de mon père.

Mes inventions étaient de plus en plus travaillées, et je m’exerçais en essayant d’attaquer Wukong par surprise avec des armes de plus en plus sophistiqué ! Bien évidemment, j’échouais dans toute mes tentative, et je finissais frapper d’un bon coup de bâton sur la tête et puni dans ma chambre par un singe… Vous parlez d’une vie !
Ma mentalité aussi évolua… Le fait de côtoyer souvent des tombes, et de vivre de notre débrouillardise à tous les deux, me donnait un coté plutôt extérieur à toute les situations. Je prenais la vie comme elle venait. J’abandonnais petit à petit mon côté naïf et innocent pour me former à la réalité de la vie, sous les préceptes d’un macaque aussi cinglé que protecteur.

Puis vint le fameux soir, commun à toutes les histoires où il faut introduire une péripétie… Rentrant de ma petite balade, je trouvais une maison vide et aucune trace de l’un de ses habitants. Croyant qu’il était allé faire une course, je déposais mes affaires dans ma chambre, avant de voir une note sur une table, avec quelques vêtements et un parchemin à coté… Lire la note me força à m’assoir un instant.


Citation :
Mon fils… Non déjà commencer comme ça, c’est assez foireux ! Donc, Aibu. J’ai dû quitter la maison subitement. Ne cherche pas à me retrouver ou quoi que ce soit d’autre pour le moment, ça serait peine perdu. Je te confie donc en attendant les deux choses auxquelles je tiens le plus ! Si on se revoit et que t’as perdu ne serait-ce qu’un des deux, je te ferais bouffer du sable tu m’as compris ? Bon… tu trouveras les vêtements d’un vieil ami à moi, je pense qu’ils seront à ta taille, et je tiens à ce que tu les portes. De plus, il y aussi un rouleau de parchemin ! Très précieux ! Et je te demande d’en prendre le plus grand soin ! Tu peux l’ouvrir si tu veux, mais je doute que tu y comprennes quelque chose pour l’instant. Ta tâche sera donc de le découvrir par toi-même… Nous nous révérons ce jour-là donc. Je sais que je t’abandonne plus ou moins, mais je sais aussi que tu es capable de te débrouiller à présent sans moi. J’ai toute confiance en toi ! Ce n’est donc pas un adieu, mais seulement un au-revoir…


See ya !

Je ne savais pas quoi penser en lisant tout ça… Une partie de moi avait envie de déchirer la lettre et ravager la maison, et une autre avait envie de sourire à pleines dents pour prendre ses instructions comme un défi.

- Vieux fou…

Fort heureusement, ce jour-là, c’est ma conscience plus que mes impulsions que j’écoutais. Et c’est depuis que je me mis à parcourir les routes et les villages, vivant de mes talents de marionnettiste pour faire des petits spectacles. Puis en tant que mercenaire, passé quelques années, et mon niveau de ninja plus grand encore.
Pour en revenir au rouleau qu’il m’avait confié, je l’avais déjà ouvert et observé mainte et mainte fois, sans pour autant comprendre quoi que ce soit. Tout ce que je voyais, c’était des cases, avec des gribouillis, et des signes incompréhensibles. Ma curiosité me poussa à me documenté durant mon temps libre. Ce n’est vers l’âge d’environs quinze ans, que je su au final, à quoi pouvait bien servir ce bout de parchemin usé…


~~

Je suivais la jeune fille qui me conduisait à ma table. J’avais réservé pour deux personnes dans un bon restaurant de Suna, au bord d’une terrasse. Mon invité était déjà là, et c’est avec un sourire en coin que je m’asseyais en face de lui. Un grand manteau sombre et un chapeau de paille sur la tête, le petit vieux ne laissait transparaitre que son sourire sous son couvre-chef. Une fois assit, des plats arrivèrent sur la table, avant que mon invité ne prenne la parole.

- Tu m’excuseras, mais j’ai préféré bon de commander à manger en t’attendant. Je connais tes goûts après tout !

- Tu as bien fait… vieux cinglé, je repensais encore au temps qu’il m’a fallu pour comprendre à quoi pouvait servir ce papelard que tu m’avais confié. Tu t’étais bien foutu de ma gueule hein ?

- Nyahahah ah ah ! Si je t’avais indiqué que c’était mon contrat d’invocation, est ce que tu aurais compris quelque chose ? Tu ne savais même pas marcher sur les arbres à l’époque !

- Tu aurais quand même pu me donner une indication… j’ai passé 5ans de ma vie à chercher son utilité, et ça fait maintenant 3ans que je dois te supporter de nouveau !

- Hi hi hi ! Arrête de te plaindre un peu ! Maintenant mange ta soupe avant qu’elle ne refroidisse…
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