Les troupes du feu Empire avaient beau avoir vu leur grand royaume s’effondrer du jour au lendemain, leur esprit guerrier et les valeurs qui les faisaient aller de l’avant n’avaient quant à elles jamais disparu. Rigueur, détermination et force se voyait dans leurs actions. L’envie de voir un jour leur si bel empire renaître était ce qui les motivait à avancer chaque jour, ils étaient sur le pied de guerre, préparés à la moindre alerte. C’est pourquoi qu’au moment où le bruit des détonations causées par le Bakushô retentit dans la forêt, ils étaient prêts.

Bran le bas de combat, il n’y avait pas une seconde à perdre ! Aussi vite l’alerte fut donnée que des troupes de soldats s’éparpillèrent à travers la mangrove pour retrouver les responsables. Des escouades de trois hommes, pas plus, c’était suffisant pour couvrir la zone et les retrouver. Naturellement, tout le monde n’était pas sorti, car il fallait bien protéger le bastion, mais les forces étaient effectivement divisées…

Alors que les différents groupes se divisèrent dans la forêt, l’un d’entre eux arriva en vue, d’abord de celle de Len puis ensuite Yu. Aussitôt, les trois soldats se stoppèrent, deux d’entre eux sortirent leurs arc alors que le troisième ne fit que sorti qu’un sabre. Détail à noter, ce dernier semble avoir quelque chose qui ressemble à une corne à sa taille. Mais pas le temps de s’attarder dessus, car l’un d’entre eux prend la parole en s’adressant à la brune, le rouquin étant encore hors de leur vue.

« - Que faites-vous ici ? Ce symbole… Vous êtes d’Iwa ?! »

Les archers bandèrent leurs arcs.

« - Répondez immédiatement ! »

Spoiler:

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Le doutes était naissant au sein du groupe de gardes, qui se demandaient bien ce qui passait par la tête de la kunoichi pour se rendre aussi facilement. Ils auraient du être plus malin et s’attendre à un piège venant de sa part. A l’instant même où les deux archers se regardèrent entre eux, se demandant l’un à l’autre silencieusement quoi faire, la boule de feu jailli et explosa devant eux. Les archers tombèrent de leur position alors que l’épéiste, le seul ayant gardé son attention, plongea à sur le côté pour esquiver l’impact. Dans sa chance, il put ainsi voir quelque chose qui le surpris : Plusieurs doubles de la Shinobi ?

« - So-… Sonnez l’alerte ! »

Sans attendre, l’un des archers retira la corne à sa taille et souffla dedans de toutes ses forces. Si la première explosion avait potentiellement attiré les soldats autour de leur position, la corne avait bel et bien indiqué la direction à prendre à l’ensemble des troupes déployées. La bougresse c'était peut être échappée, mais ils n'allaient pas la laisser filer si facilement. Décidant de ne pas faire perdre l'information, ils restèrent sur place afin d'informer ceux qui arriveraient vers eux. Après tout, il n'était pas à douter que certains tomberaient sur elle. Très vite, deux des clones de Yu finirent par tomber sur des groupes de la même formation que le premier, lui bloquant le passage et les tenant en joue, attendant le moment de tirer.

De son côté, Len qui avait commencé à fuir et à se placer en soutien pouvait déjà commencer à voir plusieurs forces arriver. Ils étaient bien plus nombreux que le petit escadron d’avant, au moins une douzaine d’hommes. Nul doute que même si les dons de la Kunoichi étaient fort, elle se trouverait aussi en difficulté si jamais toute la troupe l'interceptait. Mais si Len sortait maintenant, il allait sans aucun doute attirer encore plus de monde. Le dilemme se montrait face à lui, entre laisser sa sensei se faire encercler, ou se jeter lui-même dans la gueule du loup…

Et alors que tout se passait si mal, une nouvelle encore plus alarmante se fit entendre : le second son d’une corne de brume, venant cette fois-ci de la base des rebelles.

Résumé:

Spoiler:

Le duo d’Iwa semblait réussir à provoquer la confusion au sein des membres de la division armée révolutionnaire. Les deux disposaient de leurs propres armes pour rendre confus leurs opposants, de par des moyens tout aussi classiques qu’efficaces. Du côté de la maîtresse des plumes, ses clones réussissent à capter l’attention de plusieurs soldats en patrouilles qui étaient restés sur place afin de traquer les attaquants éloignés de la base. Ce n’était pas loin d’une trentaine d’hommes ainsi distraits par l’ensemble des clones qui étaient répartis dans toute la zone, ici et là, faisant de ces derniers des cibles faciles.

Sans surprise, les soldats en face de l’original tombèrent au sol sous la pluie de plumes acérées, laissant ainsi le champ libre à la Kosobayui pour observer les horizons. De sa hauteur, elle avait ainsi la possibilité d’observer les troupes qui, comme on aurait pu le craindre, se dirigeaient pour la majorité d’entre eux vers la base. Il faudrait réussir à les arrêter de revenir, ou alors cela pourrait compromettre l’intégralité de l’opération. Mais pour l’heure, un autre danger semble en effet se mettre sur la route de la kunoïchi, car là où il ne semblait y avoir que des soldats classiques, une source de chakra se démarqua des autres, une source forte qui se rapprochait dangereusement d’un point qui attirerait son attention : la position de son élève…

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Len avait réussi à tendre son embuscade grâce à la création de clones. Les simples fantassins ne pouvaient pas réellement faire grand-chose face à des explosions sorties de nulle part, il était ainsi simple pour le rouquin de se débarrasser du groupuscule. De plus, l’explosion avait fait du bruit, cela devait forcément attirer l’attention des soldats vers eux, n’est-ce pas ? Et bien se fut le cas effectivement pour une personne, un unique homme qui semble avoir trouvé de l’intérêt en ces lieux. De longs cheveux noirs descendants le long de ses épaules et parcourant son manteau aux couleurs de la forêts, il observât le clone un instant avant de tourner la tête en direction du Len original, comme s’il savait qu’il était caché.

« - Il faut croire que les rats resterons des rats, après tout. »

Levant sa main droite à son visage, il révéla ainsi ce qu’il y tenait : une flûte. Soufflant dedans quelques notes composant sa mélodie, Len senti alors une lourdeur dans ses jambes, une sensation de malaise. Il était en train de perdre l’équilibre et allait tomber de son perchoir, la chute risquant de faire mal.

« - Mais bon, j’imagine qu’il faut bien se débarrasser de la vermine à un moment, que ce soit le rongeur… Ou l’oiseau de mauvais augure. »

Senritsu Kimiro n’était pas forcément la plus grande force de l’armée d’antan, mais il n’en restait pas moins un excellent traqueur, idéal pour trouver et éliminer les menaces qui s’approchaient d’un peu trop près du camp. Il avait repéré plusieurs personnes, disparaissant peu à peu ensuite, et réussi à déterminer ainsi qu’il y avait au moins deux shinobis dans ces forêts avec un parcours particulier comparé aux autres. Il ne lui restait plus qu’à attendre que la volante morde à l’hameçon pour qu’il puisse la cueillir.

Résumé:

Spoiler:

Beaucoup auraient pensé que Kimiro n’était pas l’homme idéal pour affronter deux shinobis à la fois, de par ses capacités offensives très limitées. Du temps où l’empire tenait encore debout, il n’était pas soldat mais espion, traquant dans les moindres recoins les gens qui voulaient nuire à l’équilibre de l’empire. Il ne fut pas assez fort pour contrer l’assaut du pays de la Terre sur la capitale impériale, mais il était prêt maintenant à prendre sa vengeance, maintenant que l’occasion lui été enfin présentée. Après tout, même la montagne finissait par s’effriter à force de se prendre les slaves destructrices de la mer pourtant calme.

Satisfait de son attaque, le Senritsu pu voir tomber le Bakushô, mais soupira de déplaisant en voyant qu’il avait réussi à plus ou moins se redresser, lui évitant une mauvaise chute. Après tout, le but n’était pas réellement de le débusquer, surtout de le forcer à se montrer pour la suite de son plan. Heureusement, l’ensemble des acteurs de la pièce qu’il allait jouer s’étaient montrés, lui permettant ainsi de continuer à composer ses machinations. S’assurant que les deux se trouvaient bien à portée de son, il se préparait à jouer quand le son d’une arme vint à ses oreilles. Vif et préparé à l’avance, un pas de côté lui suffit ainsi à esquiver l’arme lui arrivant dans le dos, alors qu’il obtint ainsi les deux versions du jeune rouquin dans son champ de vision.

« - L’empire était une idéologie, avant d’être une personne, mon cher rongeur. Celle d’un monde uni sous la même bannière pour assurer une paix. Hélas, vous ne pensez qu’à votre personne et ne voyez pas où nous aurions aimé arriver… »

Apposant ses lèvres sur son instrument, l’homme fit en sorte de jouer plusieurs chansons qui affecteraient les sens, des illusions en somme. Mais elles n’étaient pas visées vers les terrestres, non. Elles étaient destinées vers l’ailée qu’il avait trouvé été la plus puissante. Tout d’abord, elle pouvait voir l’homme disparaitre sous ses yeux, supposant ainsi l’expression de ses dons de sensorialité pour se camoufler. Puis, en quelques secondes, le voilà réapparu, en double exemplaire, après avoir assommé les deux versions du Bakushô. Elle aurait ainsi pu croire qu’il avait maintenant l’avantage face à elle, mais en réalité, l’illusion fit que les deux roux paraissaient maintenant pour des ennemis prêts à l’attaquer. Décidant de garder sa couverture, il resta silencieux et provoqua d’un geste de la main les deux rouquins, profitant encore que ses sens soient suffisamment renforcés pour lui permettre d’esquiver.

Résumé des actions:

Spoiler:

L’esprit était l’arme la plus puissante du Senritsu devant les deux shinobis de la Roche. Il savait pertinemment qu’au niveau de la force, il n’aurait pas l’avantage dans un combat frontal, surtout en étant en infériorité numérique. C’est pourquoi il décide de plutôt jouer de subtilité avec eux, le mener à se battre entre eux afin de s’en débarrasser sans se salir les mains. Pour le moment, il avait réussi à distraire l’ailée de sa présence et lui faire penser le rouquin comme ennemi. Mais le Brun n’avait pas prévu qu’elle serait suffisamment lâche pour disparaître. Etait-ce pour fuir, peut-être ? Dans tous les cas, il ne devait pas laisser sa garde baisser.

Et pour cause, alors que l’ailée avait disparu de son radar, il devait se retrouver face à un nouveau dilemme. Celui au sol n’avait pas eu le temps d’être affecté par ses dons d’illusionniste. Il ne pouvait pas risquer de révéler le subterfuge à la personne se trouvant encore dans les cieux, et donc, devait attendre le bon moment pour lancer son illusion. Cependant, il fallait croire que son adversaire du moment ne se laisserait pas faire aussi facilement. A peine sa provocation lancée à l’attention du borgne qu’il ouvrit la bouche, révélant ainsi sa voix. Il lui fallait agir vite, quitte à prendre des risques. Même si ce fut exactement ceci qui le conduit à sa perte.

Alors qu’il entendit le clone de l’Iwajin s’approchait, il se préparait ainsi à sauter en avance, son ouïe lui ayant indiqué la direction qu’il prenait. Il ne s’attendait pas cependant à ce que son attaque se changea en une action kamikaze et qu’il s’écrase contre un arbre pour exploser. La secousse le déstabilisa un instant, alors qu’il levait la tête pour voir l’arbre lui tomber dessus. Pensaient-ils vraiment l’avoir avec ça, avec quelque chose qui tombe aussi lentement ? Se permettant un rire faible, il fit quelques pas en arrière, devinant facilement l’endroit où allait chuter le tronc, se retournant vers son adversaire pour le provoquer une nouvelle fois.

Cependant, il ne s’attendait pas à ce qu’il se retrouve soudainement enserré d’une étreinte sous la forme d’un centipède géant. Écœurant ! Dégoutant ! Son visage se déforma sous l’horreur l’entourant, alors qu’il fusilla du regard la personne responsable, se rendant bien compte qu’amener sa flûte à son bec lui était devenu impossible.

« - Espèce de… Misérable, comment oses-tu t’opposer à notre vision, celle de la paix absolue… Mais si tu crois vraiment que cela est fini… tu es bien fou… »

Ils semblaient avoir oublié de prendre en compte un facteur sur le Senritsu : qui avait dit qu’il était obligé d’utiliser sa flûte pour utiliser ses arcanes ? Il était certes immobilisé, mais pouvait encore parler, ou plutôt, chanter. Ouvrant la bouche, il se mit à faire des vocalises et à viser le Bakushô d’une nouvelle illusion, le but étant de lui-même lui faire perdre emprise sur sa création d’argile. Il devrait réussir à se libérer dans quelques instants...

Hélas, il venait tout simplement de révéler sa position à la menace restant encore dans les cieux.

Spoiler:

La panique était en train de prendre le dessus sur le mental du flûtiste qui ne s’attendait pas à être aussi vite pris au dépourvu, non, ce n’était pas comme ça que cela devait se passer ! Il aurait dû les prendre au dépourvu, attendre qu’ils se soient vider de leurs chakra en se chargeant des petites frappes, mais non, ils avaient encore trop, ils semblaient ne pas être au bout de leurs limites. Alors qu’il se débattait comme un ver pour se libérer, il remarqua que son illusion réussi à le perturber suffisamment pour le laisser desserrer son étreinte autour de lui.

Le Senritsu s’apprêta alors à reprendre le contrôle en amenant sa flûte en bouche, mais fut rapidement interrompu par une intuition, ce moment où tes sens sont en alerte parce qu’ils ont senti un danger bien plus grand que tout ce que tu as affronté. Se retournant pour voir de quoi il s’agissait, il perdu instantanément, dans la douleur, alors que la pointe d’une plume pénétra son œil. La pluie d’aiguilles s’abattu sur tout son corps, l’embrochant de part en part, laissant le sang s’échapper de lui en même temps que la résonnance de ses cris de douleur.

Et puis plus rien. Le sang du pauvre homme s’efilait de chacune de ses plaies, le laissant immobile dans la mort avant de s’écrouler au sol. Les deux soldats d’Iwa essayèrent de reprendre leur souffle alors que le bruit de pas s’approchant d’eux firent s’entendre, et ils se redirent ainsi compte que les coups des affrontements avait attiré les soldats rôdant autour. Ils pensaient avoir à une victoire facile en reconnaissant l’instrument du Senritsu, mais quand la vision du musicien à terre leur apparu, ils furent paralysés par la peur. Si ce n’était que ça, au loin, les explosions provoquées par l’Iwajin au camp mirent à terme au peu de motivation qui restait aux soldats, qui ne firent que se rendre.

Quelques heures plus tard, voilà que le gros des soldats Iwajin été arrivé pour terminer le travail en emmenant les prisonniers, éliminant les plus récalcitrant, et analyser les lieux pour voir ce qu’il y aurait à récupérer. La Kosobayui et le Bakushô avaient réussi leur mission, certes de manière peu orthodoxe, mais suffisamment efficace pour leur assurer la victoire.

HRP: