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 Le début du Kōsangakku

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Suna
Chikamatsu Ruri
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Message(#) Sujet: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptyMer 31 Mai 2017 - 1:29

Le grand jour était arrivé. Aujourd'hui, le Centre de Formation ouvrait. Je l'avais baptisé le Kōsangakku. La réunion se tiendrait dans quelques heures. Tordant mes mains, mon stress était plus qu'apparent. Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus été aussi nerveuse. Rina, une collègue du Kakumeigun, avait été très enthousiaste pour le projet et s'était proposée pour m'aider et donner des cours. Ce que j'avais accepté, bien sûr. C'était elle qui allait guider la réunion.

______________________________________

C'était l'heure. Les intéressés avaient été guidés jusqu'à cette salle de classe, en passant par une petite entrée indépendante. Ils entraient petit à petit dans la pièce et s'installaient sur les sièges prévus à cet effet. Je me trouvais debout, adossée contre le coin du mur, les bras croisés pour essayer d'avoir l'air détendue. Une fois 14h passées pour laisser le temps aux retardataires de s'installer, Rina s'avança vers l'assemblée, son discours à la main.



Le début du Kōsangakku 344992Rina
Watanabe Rina



« Un peu de silence, s'il vous plaît ! La réunion va commencer ! »

C'était sûrement l'une des premières fois que je m'adressais à une foule de personnes aussi jeunes. J'avais l'habitude de mener guerriers et guerrières au front, de leur dicter la marche à suivre. Mais prononcer un discours pour un tas de gamins, c'était bien la première fois !

« Je suis Watanabe Rina, mais vous pouvez m'appeler Rina. Je serai l'une de vos sensei, si vous décidez de vous inscrire au Kōsan. »

Voilà un argument... de taille. Ou plutôt deux, hahaha.

« Et voici Chikamatsu Ruri, dis-je en désignant la jeune Marionnettiste. Elle est la directrice de cette école mais aussi une prof'. »

La jeune femme s'avança de quelques pas avant de saluer la foule en faisant une légère courbette.

« Je vais donc vous expliquer tout ce qu'il y a à savoir sur cette école, en espérant vous donner envie de rester avec nous », dis-je en dépliant un papier.

« Le concept est simple : vous faire progresser dans la voie de Shinobi ainsi que dans le Village, le tout dans une ambiance chaleureuse. Mais ici, pas de place pour les fainéants ! La puissance ne viendra pas d'elle-même, alors préparez-vous à bosser ! » m'écriais-je d'une voix puissante.

« Je vais maintenant détailler le programme.

Premièrement, des entraînements variés seront proposés régulièrement, libre à vous de vous y inscrire quand la technique à apprendre vous intéresse. De même pour les combats : c'est en s'exerçant qu'on progresse. Des combats amicaux seront organisés pour vous mettre en situation et découvrir vos limites. »

Je fis une légère pause pour me racler la gorge, puis continuais sur ma lancée :

« Deuxièmement, des missions accompagnées de Chunin ou de Jônin vous serons proposées, pour vous mettre dans le bain et vous faire découvrir le pays. Mais aussi pour vous apprendre à avoir des responsabilités.

Troisièmement, s'il y a suffisamment d'inscrits, des minis-tournois seront organisés sur la base des Examens Chûnin afin de vous y préparer. Bien évidemment, sans obligation d'inscription pour les moins téméraires.

Et pour finir avec le programme, certains d'entre vous seraient intéressés d'intégrer le Kakumeigun dans le futur ? »

Quelques mains se levèrent dans la salle. Je poursuivais donc :

« Vous n'êtes certainement pas sans savoir que l'examen d'entrée est très difficile. Mais vous aurez la possibilité d'être entraînés spécialement pour ce concours. Vous aurez également l'opportunité d'en découvrir les locaux ainsi que les tâches attribuées à ceux qui font partie de l'Elite de Suna. »

Nouvelle pause. Est-ce que je venais d'en voir un bâiller, par là-bas ? Il avait de la chance d'être un gosse, sinon il se serait déjà pris une raclée !

« Hé toi, là-bas ! Ne t'endors pas encore, je n'ai pas fini. Je disais donc, nos valeurs reposent sur l'ouverture d'esprit et sur l'entraide. Les moqueries et autres rabaissements sont interdits ici ! Nous sommes tous ici pour progresser ! Autre information utile : nous disposons de dortoirs aménagés si certains ont besoin d'un logement. Des questions ? »

Je balayais la salle du regard, prête à être assaillie sous le flot de questions incessantes qu'ont les enfants à cet âge. Même si tous n'étaient pas des enfants, la moyenne d'âge n'était pas très élevée. Normal, pour des Genins !
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptyMer 31 Mai 2017 - 18:48

Akai n’avait plus parlé avec Ruri depuis la semaine précédente, lorsqu’elle lui avait enseigné à utiliser ses capacités pour invoquer une protection provenant de la terre. À la fin de cet entraînement, le Genin et la Sensei s’étaient donné rendez-vous à l’institue nommé Kōsangakku. Elle lui avait alors expliqué, à l’aide de son carnet, que dans ce centre de formation, les nouveaux Shinobis seraient les bienvenus et il serait possible d’y faire des connaissances et de tisser des liens avec d’autres Genins.

L’adolescent aux cheveux blancs s’était juré de ne pas manquer cette occasion en or. Il avait profité du reste de la semaine pour visiter sa famille à Odaichi grâce à la permission spéciale que son psychologue, le docteur Shishio, lui avait octroyé parce qu’il avait respecté le contrat, il s’était entraîné avec un maître. Comme à l’accoutumée, le temps passé avec ses parents lui laissait un sentiment étrange de vide. Il avait passé du bon temps en leur présence, avait discuté avec eux et avait bien apprécié les promenades sans souci dans sa ville natale, mais l’espèce de vague impression paranoïaque qu’ils n’avaient pas réellement envie d’être avec lui planait en permanence.

Le lendemain de son retour à Suna, le jeune homme se dirige donc au lieu de rencontre. Akai est surpris d’être interpelé par un homme quelconque alors qu’il croyait trouver Ruri.

« Hé, salut! Tu viens pour la présentation du truc? Euh… »

Sous le regard ironique du Shinobi, l’homme sort une feuille de son pantalon et la revise.

« Ah! Du Kōsangakku! »

Akai roule des yeux alors que l’autre ne quitte pas son papier. L’incompétence l’importune, spécialement lorsque ça l’impacte directement. Il croise les bras sur son torse et attend un moment, espérant que le responsable lève le regard pour éviter de lui adresser la parole, puis, voyant que ça n’arrivera probablement jamais, l’adolescent soupire et s’exprime.

« Oui. »

« À la bonne heure! » répond-t-il aussitôt. « J’étais sûr de m’être trompé de coin! »

Ensemble, ils attendent un moment que d’autres élèves les rejoignent avant de se mettre en route. Alors que le groupe se dirige vers la salle de classe où seront expliqués les points importants du Kōsangakku, Akai ne peut s’empêcher d’observer tous les autres, les uns après les autres, tout en cherchant à ne pas trop croiser leurs regards, à la fois intrigué et intimidé.

*Ils sont pourtant nombreux! Est-ce qu’ils ressentent tous le même problème que moi? Ont-ils tous de la difficulté à prendre leur rôle en main, à s’intégrer, à faire partie du village?*

Se laissant diriger par la masse, songeur, le jeune homme se retrouve quelques minutes plus tard assis sur un petit siège de bois inconfortable. Derechef, il jauge l’assemblée.

*Tant de Shinobis… Ont-ils déjà accomplis des missions? Sont-ils forts? Ont-ils… déjà… tué?*

Soudainement, une femme prend place à l’avant. Son attitude commande le respect. Alors qu’elle déballe son texte, Akai réalise, de nouveau, son ignorance quant aux mœurs et coutumes du Village Caché par le Sable. Watanabe Rina parle avec intensité, mais le fait de ne pas comprendre tous les détails énerve l'homme aux yeux de couleurs différentes.

*Merde…* pense-t-il en serrant les dents. *Ça ne va pas aller! Je vais encore passer pour un imbécile…*

Du coin de l’œil, il aperçoit Ruri, adossée au mur. Elle semble calme, mais le Genin dénote une certaine agitation. Perplexe, il fait un tour rapide des autres et réalise qu’ils sont plusieurs à avoir des signes d’inconfort ou d’angoisse.

Lorsque dame Watanabe énonce que les moqueries sont proscrites, Akai trouve un courage nouveau. Il veut montrer à Ruri qu’il est prêt à marcher sur ses craintes pour se perfectionner même si le ridicule l’effraie.

*Arrête de toujours avoir peur de ce que les autres pensent!* se dit-il en levant la main.

Dès qu’on le pointe, le Shinobi se lève. Il sent que ses jambes se sont alourdies et sa salive est devenue plus collante, plus visqueuse. Le Genin souffle et, sans arriver à soutenir le regard de qui que ce soit, il prend la parole.

« Je me nomme Mashiro Akai. Je viens d’Odaichi. Je suis venu à Suna pour compléter les cours à l’Académie, mais je ne connais rien de ce qui semble être une évidence pour tous… »

Il soupire et arrive à relever le menton.

« Mademoiselle Watanabe, qu’est-ce que le Kōsan et Kakumeigun? »

Akai s’assit promptement sitôt cette phrase prononcée et cherche à éviter les regards de ses comparses.
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Message(#) Sujet: Re: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptyJeu 1 Juin 2017 - 23:28

Je venais d’être approché un peu avant par un sunajin quelconque, probablement désireux d’aider le genin qu’il avait croisé alors que je me promenais en flânant dans les rues du village. Ce genin, évidemment c’était moi. L’inconnu après m’avoir abordé, m’expliqua les grandes lignes d’un projet qui me parut alors intéressant. Un groupe, sinon une espèce d’organisation interne à Suna. Le style d’entité qui ne peut que rapporter à ses membres. Après avoir noté le jour, l’heure et l’endroit du rendez-vous, je rentrais chez moi et me consacrais à autre chose. J’étais redevenu le Genin esseulé en ce village. Les membres de mon équipe ? Tous éparpillés, comme perdus dans ce village. Je n’en avais plus vu la trace. Pas même mon senseï… Dès lors, j’étais fortement enclin à penser à cette nouvelle organisation dont on m’avait parlé.

Le jour J, je me retrouvais au lieu-dit. L’endroit était empli de Genins sunajins. La majeure partie d’entre eux étaient des enfants, pour ne pas dire des gamins, presque des bambins pour certains. A côté d’eux, et des enfants à l’allure innocente, d’autres hommes et femmes un peu plus âgés se tenaient présents. Je faisais partie du lot des plus âgés. La vingtaine et toujours Genin… On aura vu pire cela dit ! Quoi qu’il en soit, contrairement à certains collègues, ma mine était fort éloignée du petit mec innocent de base. Forcément, après avoir vécu comme nukenin, j’étais à mille lieux de pouvoir passer pour un gars surprotégé et au final incapable de se débrouiller seul dans la vie.

Une femme arriva. Habillée de façon sexy, des tatouages sur la poitrine, et même sur ses seins plutôt volumineux, j’avais du mal à imaginer qu’elle puisse être autre chose qu’une accompagnatrice de luxe (pour ne pas dire une Geisha). Pour autant, quelque chose en elle laissait clairement entendre qu’elle pouvait se montrer dangereuse à souhait. Cette femme s’appelait Rina visiblement. Elle nous présenta la directrice de l’école une gamine du nom de Chikamatsu Ruri. Je zieutais ladite Chikamatsu de la tête aux pieds, bien conscient qu’elle devait être forcément particulière à son âge. Ou très forte ou très astucieuse voire intelligente ou les deux carrément !

La Rina expliqua les grandes lignes du projet. Je notais dans mon esprit, les dissonances, les gardant pour moi-même, en attendant de voir ce que serait le résultat sur le terrain. Je parle bien sûr de propos tels que « progresser… dans une ambiance chaleureuse ». Le lien se fit dans mon esprit avec la poitrine volumineuse de celle qui monopolisait la parole jusqu’ici : Rina. J’eus sur le champ quelques idées salaces que j’éloignais de mon esprit tant bien que mal. Me concentrant sur le speech de la Watanabe, je l’entendis parler de choses plus concrètes : entraînements, de missions, de mini-tournois et pour clôturer le tout, l’on évoqua une unité d’élite dont je savais que très peu de choses sinon justement que c’était une unité d’élite ! Elle termina son speech en évoquant un dortoir. Ce dernier point ne m’intéressait guère. J’avais déjà un gîte plutôt impeccable !

Un gamin interpella la boobs girl tandis que je me mis à réfléchir à une potentielle intégration du Kakumeigun. Oui, une perspective intéressante, seulement, j’aurais voulu en savoir plus concernant cette unité justement. C’était d’ailleurs le sens de la question du gamin. Un certain Mashiro Akai d’après ses dires… J’écoutais pour le moment, sans mot dire.
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Message(#) Sujet: Re: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptySam 3 Juin 2017 - 14:46

Je me demande pourquoi les rendez-vous se font toujours de jour ? J'ai le papier sous les yeux, emmitouflée comme je suis dans ma capuche à capuchon et mes écharpes afin de cacher mes traits. Même si jusqu'à présent les révélations quant à ma nature d'arachnide face aux genres humains vivant dans Suna, contrairement à mes expériences passés avec les Kazejin qui se sont, toutes, pour la plupart très mal finie, se sont plutôt bien passé, je préfère encore rester prudente. Je doute qu'on me laisse indemne en me promenant à découvert en plein village. Mais pour en revenir à ma question, j'ai du mal à comprendre pourquoi ce genre d'activité se pratique de jour.

Ne sommes-nous pas censé vivre dans un désert ? N'est-il pas censé faire une cinquantaine de degré à l'ombre ? Pour ma part je ne ressens pas la chaleur, mais je ne comprends pas cette intérêt qu'on les humains à autant s'exposer, quand on sait à quelle point le soleil peut-être dangereux est mortel. Cela serait tellement plus facile de s'organiser pour vivre de nuit ainsi qu'à la laurée du crépuscules et de l’aube, dans des conditions plus vivables et surtout moins risqué. A moins que cela fasse parti de leur entraînement d'élite pour devenir des supers soldats du désert ? Sauf que dans ce cas là, cela ne justifie pas l'activité des bureaucrates et des commerçants à une telle heure.

En résumé c'est un concept qui me dépasse en soit, sans doute parce que je suis plutôt du genre nocturne, préférant dormir le jour et me balader/chasser la nuit. J'arrive finalement devant l'établissement conformément aux indications orales que m'a donné Ruri quelque jour plus tôt. Devant mois il y a un rassemblement d'humain regroupé autour de ce qui semble être l'entrée. Beaucoup de visage que je ne connais pas. Par réflexe, je cherche celui de Ruri du regard, mais elle n'est pas là, sans doute à l'intérieur, raison pour laquelle je m'emboîte le pas pour tenter de la retrouver, désireuse d'avoir au moins un repère visuel au milieu de toute cette masse d'inconnues.

Je donne mon papier à l'homme qui surveille l'entrer puis pénètre dans le couloir jusqu'à me rendre dans la salle de classe indiquée. Je ne suis jamais allée à l'école et j'ai un étrange sentiment de malaise à me retrouver ici. C'est un peu bizarre. J'espère qu'on ne va pas nous demander de lire des trucs. J'essaie de me conforter dans le fait que j'ai tendance à passer inaperçu ici malgré mon accoutrement. Il faut dire que les gens ici ont l'air, pour la plupart, vachement bizarre. Certain porte des gros trucs emmitouflés dans des bandages sur le dos, qui ne sont pas sans m'évoquer des cocons, d'autre s'amusent à allonger leur bras à travers la pièces tandis que d'autres sont équipés de toutes sortes d'appareil ultra étranges, avec des lunettes de protections sur le front. Avec tout cela on se croirait dans une académie de super héro et naturellement, j'ai l'air d'être la seule araignée dans le lot.

Je m'installe en imitant tout le monde. La chaise n'est pas très confortable. Je n'aime pas cet endroit. J'espère que nous n'allons pas y rester. En attendant j'écoute le discours de l'humaine aux airs autoritaire. J'ai du mal à saisir toutes les nuances de ces mots. Elle parle de chose dont je ne connais pas, où que très peu. Kazushu et Ruri m'ont vaguement expliqué ce qu'est le Kakumeigun, mais delà à pouvoir dire précisément ce qu'ils font, non. Et j'ignore si je désire vraiment les rejoindre. La dame soulève par contre des points importants. Ici j'aurai l'occasion d'apprendre énormément de chose et, autant le dire, apprendre des choses c'est mon truc. Je veux devenir plus forte afin d'être crainte et respectée en grande Ketsueki que je suis. L'occasion semble rêvée.

En parlant de rêver, je suis soudainement tirée de mes songes, décrocha la joue jusqu'alors appuyé sur ma main gantée, pour tourner mon attention vers l'humain qui s'est levé pour poser une question. Il semble tout chancelant et faible à croire qu'un simple coup de vent peut suffire pour le transformer en bouillie moche. Je trouve cela drôle...

« Huhuhuu ♥ »

J'ai le sentiment que je vais bien m'amuser ici.
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Message(#) Sujet: Re: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptyMar 6 Juin 2017 - 20:49

Le début du Kōsangakku 344992Rina
Watanabe Rina





Bizarrement, la salle resta totalement silencieuse. Moi qui pensais devoir user d'autorité pour avoir le calme ! Mon discours avait été à ce point convainquant ? Alors que je scrutais les visages des futurs élèves, un jeune garçon d'une quinzaine d'année leva la main. Je lui fis signe de se lever, ce qu'il fit. Il ne semblait pas très assuré sur ses jambes et son souffle était court... Etait-il malade ? Mince, je ne me souvenais plus de la direction des toilettes. Ou alors, il faisait semblant pour que je joue à l'infirmière, le petit malin !

Au bout de quelques secondes et tout en gardant la tête baissée, le jeune genin se présenta. Et il posait là une question très pertinente ! Effectivement, je n'avais pas pensé que de jeunes gens étrangers à Suna se présenteraient ici. Il était vrai que je ne connaissais pas beaucoup de visages dans le lot. En même temps, je ne connaissais pas beaucoup de jeunes fraîchement diplômés de l'Académie...

« C'est une question très pertinente, mon chou ! Euh... Akai. »

Oups, les vieilles habitudes.

« Y'en a-t-il beaucoup parmi vous qui ne sont Sunajin que depuis peu ? »

Quelques mains se levèrent, j'en comptais au moins trois. Voilà qui était étonnant !

« Hé bien, je vais vous expliquer. Le Kakumeigun est l'Unité Spéciale de Suna. C'est une organisation rassemblant les shinobis les plus puissants du Village. Ce sont eux qui gèrent par exemple la sécurité intérieure, l'Ergastule - qui est la prison de la ville - et les missions les plus dangereuses. C'est cette organisation qui a fondé Suna, il y a de cela plus de 15 ans. Ruri et moi en faisons partie, donc ne vous inquiétez pas, vous êtes entre de bonnes mains ! »

Je fis une courte pause, me grattant la tête pour trouver mes mots.

« Quant au Kōsangakku... C'est un peu comme le petit frère du Kakumeigun. Le principe est un peu le même, sauf qu'entièrement basé sur l'apprentissage. C'est une organisation qui mise la réussite du Village sur la formation des plus jeunes et des générations futures. C'est une école, mais en beaucoup plus cool que l'Académie ! Ici, les cours ne sont pas dictés par des bouquins écrits il y a des années. Ils seront personnalisés selon les envies et les compétences des élèves. Vous êtes ici pour vous et car vous l'avez vous-même décidé. Ce n'est pas obligatoire et cela fait toute la différence. »

Je finissais ma phrase avec un grand sourire. J'avais totalement détesté l'Académie, du temps où j'étais obligée d'y aller. À cause de mon attitude, j'étais constamment punie et les profs me détestaient tous. Je voulais que le Kōsan soit à l'opposé de cette image et je savais que Ruri et moi partagions les mêmes idéaux.

« Est-ce suffisant comme explications ? Tout le monde a compris ? Il y a-t-il d'autres questions ? Si la réponse est non, je vais vous distribuer les formulaires d'inscriptions. Bien entendu, vous n'êtes pas obligés de vous inscrire tout de suite, il n'y a pas de période définie, vous pouvez nous rejoindre quand vous le voulez ! Si vous souhaitez habiter ici, n'oubliez pas de remplir le petit coupon à la fin du formulaire. »

_________________________________________________________

Chikamatsu Ruri


Tout se passait pour le mieux ou du moins, j'en avais l'impression. Rina était parfaite en oratrice et avait su capter l'attention de la plupart des jeunes gens présents ici. Dans la salle, quelques têtes m'étaient familières : je reconnaissais Akai, nous avions déjà commencé les cours quelques temps auparavant. De même pour Muko. Nururu s'était assise dans le fond, mais il était impossible de ne pas la remarquer sous son tas de foulards. Je leur avais adressé à chacun un sourire, un signe de tête ou de la main. Ils étaient tous différents, mais je les appréciais tous. Ceux que je ne connaissais pas encore, je n'allais pas tarder à faire leur connaissance et avec un peu de chance, les apprécier également. Je n'avais plus qu'à espérer que cette bonne entente et cette cohésion seraient les moteurs principaux de notre organisation.
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Kawaguchi Kyô
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Message(#) Sujet: Re: Le début du Kōsangakku Le début du Kōsangakku EmptyMer 7 Juin 2017 - 16:56

Kyô prit place au milieu des autres Genins rassemblés. Il n'avait pas exactement compris en quoi consistait la réunion du jour, mais tout portait à croire qu'elle ne concernerait que les jeunes pousses du village. Personne ici, excepté pour les haut-gradés rassemblés au bout de la salle, ne dépassait le rang le plus bas dans les échelons militaires. Kyô laissa son regard se promener sur ses comparses. La plupart étaient dans la même situation que lui, de partielle incompréhension de la situation, voire pire encore. On pouvait clairement se demander ce que certains venaient faire ici, à la mine déconfite qu'ils arboraient. Kyô fronça les sourcils. Il était trop consciencieux et dévoué à son village natal pour ne pas souhaiter que ses camarades le soient autant que lui. Et de telles attitudes lui déplaisaient assez ...

Une femme prit la parole, dont les atouts semblèrent avoir un effet surprenant sur la moitié masculine des effectifs. Kyô resta de marbre, et se focalisa sur le discours qu'elle prononçait. Une allocution somme toute assez claire et explicative de la procédure des choses. Lorsqu'elle demanda s'il y avait des volontaires pour l'intégration du Kakumeigun, Kyô fut parmi ceux qui levèrent la main. Il souhaitait poursuivre la carrière de Shinobi à fond, et se donner toutes les chances de se faire une place assez importante au sein du village. Son entrée dans un organisme aussi important pour Suna que le Kakumeigun semblait être logique vu ses objectifs.

Il prêta également l'oreille à la seule question, de même qu'à sa réponse. Celle-ci avait le mérite de clarifier plus encore le principe du Kôsangakku, qui restait encore assez vague aux yeux du jeune Kawaguchi. Finalement, il s'agissait d'une sorte de tremplin visant à propulser les Genins au plus vite dans la vie de Shinobi, pour leur donner les meilleures opportunités de s'améliorer et de gagner en puissance. Une sorte d'école supérieure des arts ninjas. L'idée était tout à fait séduisante pour un néophyte avide de s'améliorer. Kyô examina le formulaire d'inscription qu'on leur distribua un instant, avant de commencer à en remplir les premières lignes.

Il interrompit cependant le tracé de sa plume au bout d'un instant. Qu'en était-il des équipes, dans toute cette histoire ? Il pensait à son cas, mais se doutait bien qu'il pouvait être généralisé à un grand nombre des Genins rassemblés ici, et dont la majeure partie ne devait pas encore avoir de senseï attitré. Y avait-il quelque chose de prévu dans ce domaine ? Il semblait, aux yeux de Kyô, que c'était un point essentiel à développer pour des recrues encore jeunes, et donc ayant besoin d'être encadrées et amenés sur les meilleurs chemins possibles. Lui-même savait qu'il ne pourrait pas continuer éternellement à s'entraîner tout seul, et quand bien même la professeure ayant pris la parole avait mentionné des entraînements en groupe, s'agissait-il de groupes stables, qui resteraient les mêmes pour les missions dont elle avait également parlé ?

"Excusez-moi. Kawaguchi Kyô, Genin. J'ai une question à propos des équipes. Peut-on s'attendre, en adhérant au Kôsangakku, à être plus facilement affecté à une équipe ? Je sais que ça n'est pas le cas pour tout le monde ici, moi y compris, et sais également que ça peut être un bon début pour l'intégration dans l'organisation du village. Serons-nous répartis en équipe immuables, et aurons-nous des senseïs attribués assez rapidement, donc ?"

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