Kadoria Sho

- On est bons ?

- Yep, allons-y.

Le Yamanaka sortit de son laboratoire, avec son ami Kadoria sur ces pas. Le duo partait pour quelques jours dans le sud du pays. Pourquoi ? Une missive du chef de chantier d’une des antennes du projet communication demandait leur aide afin de résoudre un problème important. Quelque chose ou quelqu’un sabotait les travaux depuis quelques temps, il y avait déjà eu des blessés dû à des accidents et les ouvriers commençaient à partir, craignant d’avoir effrayé les dieux.

Keiji avait donc prit la décision de se rendre immédiatement sur place après avoir prévenu les autorités compétentes du village de son départ. Il ne pouvait pas s’autoriser un ralentissement dans les recherches sur ce projet, auquel cas l’Hokage mettrait fin à ses subventions et il tomberait en disgrâce totale. Cependant, les deux compagnons allaient devoir prendre en charge une jeune Hayashi, genin pour les accompagner comme une mission.

- Elle pourra peut être t’apprendre des trucs sur ton nouveau pouvoir non ?

- Je ne sais pas

Sho faisait allusion à la toute nouvelle capacité que venait d’acquérir le Yamanaka, la maîtrise du mokuton, inspirée du clan Hayashi elle remplaçait ses facultés sonores qui étaient définitivement perdues. D’ailleurs Keiji commençait tout juste à maîtriser son tout nouveau pouvoir malgré des débuts difficiles, il avait fait pousser plusieurs arbres en plein milieu des terrains d’entraînements, ce qui n’avait pas été aux goûts de tous mais bref.

Le point de rendez-vous avec leur future compagnon était devant les portes du village, elle avait été prévenu par courrier du Centre des Missions comme cela était souvent le cas, mais elle n’était pas encore arrivée. Le konohajin et l’ancien kumojin étaient partit un peu plus en avance afin de pouvoir voir qui allait être cette Hayashi et si ils la connaissaient déjà.

- Je te laisse mener les interrogatoires et toi tu me couvres en cas de combat c’est comme ça qu’on marchent en cas de combat ?

- Hum, ouai mais faudra pas oublier notre genin

- Bien sur c’est normal, j’poserai aussi un sceau sur elle, on est jamais trop prudent.

Le Yamanaka salua cette décision d’un signe de tête approbateur, les fuinjutsu de son coéquipier étaient, certes surprenants mais toujours d’une grand utilité et sa capacité de déplacement Hiraishin était toujours d’une grande utilité.

- Là voilà je crois.

Spoiler:

La jeune genin semblait un peu intimidée d’arriver la dernière au point de rendez vous, mais elle ne s’excusa pas montrant qu’elle savait pertinemment ne pas être en retard. Hayashi Leika donc.

- Enchanté, je suis Yamanaka Keiji, celui qui dirige cette équipe, et voici Kadoria Sho qui nous accompagnes.

Son camarade, au nom qui pourrait peut être sembler suspect à l’oreille de Leika, la salua d’un signe de tête approbateur. Il était maintenant grand temps de prendre la route du sud et aller se confronter aux problèmes.

Le trio fila à travers les grandes forêts qui descendaient vers le Suf de Hi no Kuni, Konoha tenait bien son nom de village caché derrière la feuille vu l’écosystème de ce pays. Sho était en tête du groupe tandis que Keiji sautait d’arbre en arbre près de leur coéquipière du jour.

- Alors très simple, on va vers le Mont Ishi rejoindre un des chantiers qui compose notre grand projet.

- Le topo est qu'on travaillent actuellement sur un grand projet de communication à l’échelle du pays grâce au savoir-faire des différents clans pour développer nos défenses etc

Le Kadoria ne pouvait pas tenir sa langue et avait coupé la langue à Keiji, en souriant. Mais il n’avait pas tout dit.

- Sauf que là c’est notre premier chantier, notre test pour que le projet soit finalement entériné, mais le maître d’œuvre sur place nous a appelé sur place car de mystérieux accidents ont lieux et ralentissent les travaux.

- Donc on va enquêter et trouver ce qui menace ce chantier

- Et parallèlement tes capacités héréditaires seront très utiles, mais tu verras ça en temps et en heures.

La troupe continua son trajet à travers les arbres, malgré quelques pauses pour reprendre rapidement des forces, ils arrivèrent rapidement sur place alors qu’il devait être trois ou quatre heures de l’après-midi.

Un semblant de tour de communication grimpait vers le ciel au loin mais cela n’était pas bon aux yeux des deux chuunins qui grimaçaient.

- C’est pas bon.

- J’suis d’accord, je vais voir le maître d’œuvre et les ouvriers avec Leika, tu prends la voie des airs pour voir ce qu’il ne va pas ?

- On fait ça.

Le manipulateur de la gravité utilisa ses capacités claniques pour prendre la voie des airs et tenter d’aller observer le chantier avec la vision d’un oiseau. Pendant ce temps, le duo restant rentra dans l’enceinte du chantier, puisque oui une partie des ouvriers dormaient sur place dans un campement provisoire. 

- Yamanaka Keiji, vous voilà enfin !!

Un homme d’une cinquantaine d’années sauta, littéralement, sur le Yamanaka, il avait l’air quelques peu exténué et fatigué mais son bandeau avec l’indication chef, montrait bien son rôle sur le chantier.

- Je vous présente Hayashi Leika qui nous accompagne, Sho est en haut pour voir ce qu’il ne va pas.

Le Yamanaka tendit un doigt vers le haut, montrant son coéquipier qui tournait dans les airs près de la tour. D’ailleurs allons faire un tour vers celui-ci.

Le vent sifflait paisiblement dans les cheveux de Sho, et malgré quelques oiseaux qui paraissent assez étonnés de le voir si haut dans le ciel, il ne dérangeait personne. Les échafaudages étaient vides mais cela s’expliquait clairement, une partie de la tour avait été détruite et était tombée en contrebas, brisant au passage un cabanon servant de réserve vue d’en haut.

Aie, cela sonnait mal, une simple erreur dans la construction ne pouvait pas conduire à ça, toutes les autres parties de la tour étaient protégées et soutenues afin d’éviter ce genre de problème. La météo n’y était pour rien non plus, il faisait assez beau depuis plus d’une semaine et le mont agissait comme une protection naturelle de la tour.

Embêtant, Sho devait descendre pour avertir son camarade.

Keiji qui pendant ce temps continuait de discuter avec le maitre d’oeuvre   sur ce qu’il venait de se passer ces derniers jours.

- […] L’accident s’est déroulé il y a cinq jours, la nuit donc le chantier était complètement vide, il n’y avait personne en haut et heureusement car une partie de la façade a chuté et détruit une partie de nos échafaudages et certains de nos outils.  

- S’agit-il d’une erreur de calcul ?

- Absolument pas, vos plans n’en ont aucun, et il ne s’agit pas non plus d’une erreur humaine, c’était la partie sur laquelle je travaillais ce jour là et chaque partie est toujours protégée au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

- Et qu’est ce qu’on entendu les ouvriers ?

- Je ne sais pas trop, le lendemain certains de peur et criant à une malédiction ont fuit le chantiers, depuis on tournent deux fois mois vite.

Keiji se tourna vers Leika et lui donna une mission :

- Très bien, tu vas faire le tour des ouvriers et essayer de leur demander ce qu’ils ont entendu ou vu ce soir là d’accord ?

Puis il lui chuchota :

- Et si y a un problème, tu appuies sur le sceau de Sho sur son ton avant bras, il sera avec toi immédiatement.

La magie de l’Hiraishin était assez utile pour éviter les problèmes et le Kadoria était un maitre reconnu dans la maître. Le voilà d’ailleurs qui redescendait et sa tête traduisait bien que tout n’allait pas sur le chantier, cela confirmait les affirmations du maître d’œuvre.

- Bon Leika, je compte sur toi, tu sais quoi faire, Sho tu viens avec moi, Hakusho on vous suit allons voir l’avancement de ces travaux malgré ces « accidents ».

- Mais tout de suite, suivez moi.

Le duo de chuunin konohajins prit la suite du maître d’œuvre qui les guidaient tout les deux en direction de la zone de chantier. Pendant ce temps, Keiji pu observer du coin de l’œil la jeune fille s’envolée en direction des baraquements des ouvriers. Au moins elle était obéissante cela était un bon point.

- Monsieur Hakusho, maintenant que l’on n’est plus que trois, avez vous des suspicions sur ce qui aurait pu arriver ?

- Un de vos ouvriers vous aurait trahi ? Ou alors quelqu’un de jaloux de ce chantier ou de cette situation qui veut vous faire tomber ?

Leur interlocuteur semblait un peu abasourdi par ces questions, il ne devait pas s’y attendre mais on ressentait comme une pointe d’effroi dans son regard comme si il cachait quelque chose.

- A vrai dire je n’en sais rien

Il mentait, cela était certains, le mensonge coulait par tout les pores de sa peau, même Sho qui n’était pas un Yamanaka pouvait le ressentir. Il se tramait quelque chose de louche chez cet homme, pourtant il ne paraissait pas être sous l’emprise d’un genjutsu ou autre. Mais que pouvait-il bien se passer sur ce chantier ?

Le membre de l’ANBU n’eut malheureusement pas le temps d’user de ces techniques héréditaires pour accéder au subconscient du vieil homme. Le groupe arrivait à l’entrée souterraine de la base de l’antenne, car oui malgré une partie un peu apparente dans les cieux, la majeure partie de l’installation se trouvait sous terre, dans un labyrinthe de pièces et zones sécurisées afin de protéger le mieux possible les moyens de communication à grande échelle.

Hakusho amena les deux konohajins jusqu’à la pièce principale de l’antenne, l’inhibiteur qui serait là ou serait regrouper tout les flux de chakra et d’informations avant de repartir dans l’antenne jusqu’au transmetteur pour être envoyé aux autres antennes. Keiji était quelque peu ému, la pièce était à 80 % finie et cela marquait bien l’évolution de ce grand projet qu’ils portaient à deux depuis le début.

- Vous avez bien travaillés ici, tout est sécurisé ?

S’interrogea le Kadoria, et il avait bien raison, cela était une question nationale.

- Nous attendons encore les maitres de fuinjutsu des différents clans mais cela devrait être bon. Tout est clean

- Très bien bravo, j’en tiendrais compte dans mes rapports. On peut monter en haut maintenant ?

Keiji faisait le lien avec le reste de l’installation presque terminée qui se trouvait à l’extérieur sur environ une quinzaine de mètres au total quand l’installation sera finie.

- Mais bien sur ! Suivez moi

La visite repris gentillement, après un escalier, le trio durent passer aux échelles en vérifiant ci et là qu’il n’y avait rien d’inquiétant à déclarer.
Enfin ils arrivèrent là où les travaux avaient subitement s’arrêter et malgré le nettoyage effectué et les renforcements de la structure on pouvait encore très bien voir quelle partie avait été touché mais la question était de savoir par quoi. Du terrorisme ? Un sabotage ?

Sho et Keiji faisait chacun le tour de leur coté, cherchant quelque chose qui pouvait les aidés à mieux comprendre ce qu’il s’était passé ici. C’est alors que Sho entendu une voix dans sa tête, celle de son coéquipier, les pouvoirs yamanaka pouvaient faire peur parfois :

~ Sho, vient voir sans faire de bruits.

Le Kadoria se rapprocha de Keiji et observa vers la direction qu’il pointait du regard, en contrebas du mont, quelque chose de masqué derrière une cape avançait d’arbres en arbres en faisant très attention à ne pas être vu.

~ Je vais le capter ?

~ Vas-y.

Ni une ni deux, le Kadoria ouvrit immédiatement la seconde porte composant les Portes Célestes, un grand pouvoir au corps au corps qui malheureusement avait des effets pouvant être terribles. Puis Sho jeta un kunai en contrebas dans le sol mais dès que celui ci s’enfonça dans la terre, le manipulateur de la gravité disparu et se retrouva en bas. La magie de l’hiraishin, et à même pas trente mètres de sa cible qui se mit à courir. Trop tard Sho était déjà sur elle et la capturait aisément.

Puis Keiji suivit le mouvement en descendant de la tour grâce à ces toutes nouvelles capacités, surfer sur une racine n’était pas commun mais il avait bien chopper le coup et avait réussi à rejoindre Sho et son prisonnier. Qui cela pouvait-il bien être ?

Le Yamanaka tira la capuche qui cachait la tête tremblotante d’un jeune homme d’environ 17 ans qui portait une tenue du chantier. Et bah le voilà ce traître, le mystère était résolu.

- Qu’est ce que tu faisais là ?

- Fermes ta gueule sale konohajin de merde

- TAKI qu’est ce que tu fais là !!!??? Lâchez le c’est mon fils !

Et voilà Hakusho qui surgissait, trempé de sueur possiblement à cause d’une course pour sortir hors de la tour et rejoindre les deux chuunins.

- Je suis désolé monsieur mais je ne peux pas, il doit répondre à nos questions d’abord.

- Mais…

- Il n’y a pas de mais qui tienne !

Sho puis Keiji avait été clair, ce gars là n’avait absolument rien à faire là et son comportement était des plus bizarres.

- On l’embarque, Mr trouvez moi une habitation où je pourrais interroger celui là.

Il approuva, sachant qu’il ne pouvait rien faire d’autres et guida le duo vers une petite cabane de chantier ou il disposa trois chaises autour d’une table. Le Kadoria s’assit à coté de ce Taki tandis que Keiji s’asseyait en face de lui.

- Bien Taki, reprenons alors. Tu vas me dire ce que tu faisais là et surtout pourquoi ?

Juste avant qu’il ne prit le temps de répondre, le Yamaka s’introduisit dans son esprit et tomba sur quelque chose de très très louche. Des barrières genjutsu s’érigeait ci et là, ce gars là avait été contrôlé Mais pourquoi et par qui ? Keiji continua ses recherches et commença à dérouler le fil des souvenirs de sa cible du jour, à la recherche de quelque chose d’intriguant et bingo il trouva. Un ordre à suivre avait été inscrit dans son cortex puis sa mémoire avait été effacée il y a de ça six jours. Le reste était très simple, le Yamanaka pouvait observer Taki voler et déposer des explosifs au pieds de la tour en pleine nuit, mais il n’avait rien allumé et était juste allé se coucher.

Keiji sortit de ce subconscient.

- Alors ?

- Il a subi une illusion, une perte de souvenirs aussi.

- De quelle nature l’illusion ?

- Il a déposé des produits explosifs au pied de la tour la nuit précédant l’accident mais il n’a rien déclenché.

- Étrange. Je te le fais pas dire, surtout que l’accident n’a pas été causé par une explosion mais par quelque chose.

- Effectivement. Bon laissons celui ci sous bonne garde et allons voir ce qu’à trouver Leika, il est bientôt temps de manger et dormir aussi.

Le duo sortit de la pièce et prirent la direction des baraquements des ouvriers pour y retrouver la jeune genin et mettre à plan tout ce qu'ils avaient pu trouver chacun de leurs côtés.

La jeune fille expliqua alors tout ce qu’elle venait de faire au duo Kadoria/Yamanaka. Selon elle, les ouvriers avaient été un peu secoués par cet accident ce qui semblait être normal. Une autre information fit tilt dans la tête du Kadoria, d’après ce qu’elle disait les ouvriers pensaient que l’accident était lié à une sorte d’acide. Cela ne collait pas avec ce qu’avait vu Keiji dans l’esprit du jeune adolescent.

- Hum merci pour ton implication Leika, mais cela est très étrange car de notre coté, nous avons arrêté le fils du chef de chantier, qui s’avérait être manipulé par des genjutsus. Heureusement, Keiji a réussit à les briser et à vu ce qu’avait fait ce garçon.

- A savoir disposer, de nuit, de nombreux explosifs autour de l’antenne, sans les activer. Mais l’on n’en a pas retrouvé la trace.

Cette affaire prenait une tournure très étrange. La genin leur expliqua alors qu’elle pensait que tout ce qui se passait autour de ce chantier avait un rapport avec ce qu’elle avait vécu à Nami no Kuni.

- Qu’en penses-tu toi Leika, explosif ou acide ou les deux ? Car malgré tout, je ne pense pas trop en quoi cela aurait un lien avec les événements de Ame, car ce projet est plus lié à Konoha qu’autre chose, et très confidentiel.

Interrogea le manipulateur de la gravité, en espérant que son avis pourrait les éclairer sur la citation. Mais avant qu’elle ne puisse dire mots, un parchemin tomba de son vêtement.Il était peut être piège, Keiji adressa donc un regard à Sho qui s’empara de l’objet, prêt à toutes éventualités. Le mot était très simple, il invitait la jeune Hayashi à venir rencontrer son auteur à la tombée de la nuit. Mais il n’y avait pas de motifs.

Le Yamanaka était intrigué, tout autant que Leika qui semblait aussi assez inquiète. Devait-elle y aller réellement et si c’était le cas avec qui.

- Alors ?

- Tu iras avec elle, moi je surveillerais l’antenne. On restera en contact par radio bien sur.

Ils avaient peu de temps pour se préparer, le soleil était déjà bien bas dans sa descente et l’heure allait bientôt arrivée. Chacun se prépara de son coté à ce qui allait se passer, tandis que Keiji préparait les radios, son coéquipier préparait sa tenue pour rester furtif et posa sur sa camarade un sceau de hiraishin, au cas où.

- Bien on peut y aller, canal 72 ?

- C’est ça on reste en contact, bonne chance et dispersion.

Keiji s’en alla en direction de la tour, vérifiant en passant que personne ne le voyait afin de pièger celui ou celle qui voudrait remettre à mal le chantier. Maintenant il lui suffisait juste d’être patient.

Pendant ce temps, l’ancien kumojin prit la direction du point de rendez vous avec la jeune Hayashi en lui donnant de derniers conseils.

- Surtout reste prudente, au moindre problème cries et je serais là, si tu en as les capacités et qu’il est coupable immobilise le, tu en es capable. Gardes ta radio allumée pour que Keiji entende.

Fit-il en pointant du doigt le petit système autour de son oreille qui pour elle était dissimulée derrière sa chevelure.

Enfin ils arrivèrent, Sho s’arrêta alors à une vingtaine de mètres du point de rendez vous, à assez bonne distance pour ne pas être repérés, il fit alors signe à Leika que c’était son tour, puis il activa sa radio.

~ Arrivés sur place. Leika y va.

~ Bien reçu, restez prudents.

En espérant que tout se passe au mieux.

La tension était à son paroxysme alors que l’heure fatidique avançait de pus en plus. Le Yamanaka pouvait entendre le souffle concentré de son coéquipier dans la retransmission micro. Il était la porte de sortie de cet entretien, si quelque chose n’allait pas il faudrait compter sur la puissance du Kadoria pour éviter que Leika soit blessée.

C’est alors que la situation avança, le corbeau au mystérieux message approchait et il s’agissait d’un ouvrier  qui avait déjà contacté la jeune Hayashi. Une discussion commença alors et l’homme prit soin de prévenir la konohajin sur un détail inconnu de Konoha, une série de désagréments impactait le chantier et les ouvriers qui partaient en masse, et l’un de ceux s’étant plaint était mystérieusement décédé. Suicide ou meurtre prémédité ?

Keiji se retournait la tête, savoir si il n’avait aps manqué quelque chose dans les nombreux rapports qu’il avait reçu chez lui lors du déroulement du chantier, mais non rien d’anormal hormis depuis le dernier. Intriguant, que pouvait-il bien se passer autour de ce projet.

C’est alors que le micro de Leika grisailla d’un son que le Yamanaka connaissait, des projectiles suivit d’un message d’appel à l’aide.

Le chuunin n’eut même pas de contacter Sho qui venait directement de se téléporter sur la jeune genin grâce à sa technique de l’hiraishin, la plaqua au sol rapidement en lui demandant de ne pas bouger. Un kunai entre les mains il put parer les senbons qui lui fonçait dessus, bien, son assaillant avait vendu sa position.

Le Kadoria était un maître du fuinjutsu mais ces capacités dans les arts du combat n’étaient pas anodines et il put alors charge en direction de leur adversaire invisible. L’ombre essaya bien de s’extirper mais il était trop tard, le brun lui tomba dessus et s’en suivit un combat de rue sur le sol tel des animaux.

Puis enfin le silence, son ennemi gisait sur le sol, mort. Sho appela la jeune Hayashi en espérant qu’il n’y ait rien eu de plus.

- LEIKA ?!!! Notre informateur est dans quel état ?

Il pouvait encore le sauver mais avant il devait voir qui était son pauvre adversaire du jour en relevant la cagoule protégeant son visage. Et là surprise, un autre ouvrier était l’assaillant.

- Keiji, notre assaillant est mort, c’est un ouvrier. On a du se faire infiltrer, fais gaffe à l’antenne je gère ici.

- Reçu.

C’est alors que le manipulateur des illusions entendit des bruits sur la structure de la tour. Mais qu’est ce que ? Personne ne pouvait rentrer par la seule entrée possible puisqu’elle était protégée.

- Et merde.

Il avait face à lui un voltigeur, un écureuil appelez ça comme vous voulez, et qui allait lui passer sous le nez. Grimpant les marches trois par trois, il espérait enfin atteindre cette ombre à l’extérieure, mais c’est alors qu’il vit cette ombre redescendre. Tss. Ni une, ni deux il se précipita vers les fenêtres et sauta à travers (comme Tom Cruise dans Mission Impossible tmtc).

Un orage de verre brisé, accompagné d’un de sang et de pas mal de bruits, Keiji se réceptionna sur sa cible elle même, la faisant tomber au sol. Un coussin bien confortable mais un peu petit. Ce n’était pas un combattant hors pair puisqu’il n’arrivait à soulever le Yamanaka qui pu facilement l’attacher.

Vérifiant que ce suspect ne possédait aucune arme, il posa la question fatidique :

- Que faites vous sur ce chantier à cette heure ? C’est interdit au public vous savez …

Et il souleva alors sa cagoule comme l’aurait fait Scoobidou et ses amis devant quelconque monstre. Bingo, voilà la grosse surprise. La femme du maître d’œuvre. Keiji amena tout d’abord la femme dans une pièce gardée avant de retourner vérifié l’antenne et y trouver un sac contenant tout ce qu’il fallait pour faire un gros boom hormis l’explosif. Dont des produits hautement corrosifs qui formaient de l’acide.

- Allo Leika ? J’ai arrêté quelqu’un sur la tour, la femme du maître d’œuvre. Il semblerait qu’elle soit dans le coup. L’antenne n’est pas tombée.

Une bonne nouvelle.

- Et maintenant vous allez m’expliquer ce que vous faisiez sur l’antenne, et excusez moi de vous dire que votre pote ouvrier est mort.

- Tss quel incompétent, j’aurais du mettre un meilleur prix pour de meilleurs services.

- J’imagine que vous faites ça car vous voulez votre part du gâteau ?

- Je veux surtout que mon idiot de mari meurt vite.

- Et bien vous attendrez derrière les barreaux. Maintenant dormez.

Au moins le genjutsu était utile, la femme ne se réveillerait pas avant une dizaine d’heure, de quoi se reposer un peu et organiser le retour à la normal du chantier.