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 [An -7] Remember their names! [Nuzuro]

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Saibogu Yamato
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Message(#) Sujet: [An -7] Remember their names! [Nuzuro] [An -7] Remember their names! [Nuzuro]  EmptyLun 8 Mai 2017 - 19:40




Je passe ma main - celle qui peut encore se vanter d'être d'origine! - sur la barbe naissante qui commence à viriliser mon visage. Mon regard quant à lui se pose sur la colonne d'une trentaine d'individus qui progresse avec difficulté sur un sol qui tente de les aspirer à chacun de leurs pas. Pour la plupart des marchands accompagnés de leurs familles. Sans eux, pas de commerce. Et sans commerce, pas de denrées pour les contrées les plus reculées de Kaze. Ce pays n'offre rien. Jamais. Tout ce que ses enfants ont, ils l'ont arraché d'une manière ou d'une autre à un désert qui n'a rien de bienveillant. C'est peut-être pour ça que le fierté des habitants du Vent ne sera jamais égalée par un quelconque autre peuple.

Je relève quelque peu mon chapeau flambant neuf qui me protège des rayons assassins du soleil puis porte ma gourde à mes lèvres. J'ingurgite juste assez d'eau pour éviter la déshydratation. L'absence de retenue ou le désir de satisfaire une gorge souvent sèche équivaut bien souvent à la mort. Comme si satisfaire pleinement au besoin le plus élémentaire nous était refusé. Cela fait maintenant une vingtaine d'année que ce pays m'a vu naître et j'ai appris à me plier à ses exigences. Aujourd'hui je ne fais même plus attention à ce genre de choses. Et heureusement d'ailleurs...
"NUZURO!" que je crie pour que ma voix porte jusqu'à la dune voisine. "Je pars en éclaireur!"
Je désigne la direction adéquate à mon partenaire. C'est peut-être la troisième caravane que nous protégeons ensemble depuis que nous nous connaissons. Mais mon aîné à fait ses preuves et si certains jugent que ce duo n'a que peu de chances de repousser l'assaut d'une des nombreuses bandes de criminelles qui pillent ces terres alors c'est qu'ils n'ont pas eu l'occasion de nous voir en action. Ces mêmes personnes qui considèrent la jeunesse comme un handicap pour une mission comme celle-ci n'ont rien compris: c'est précisément ce qui fait notre force!

J'injecte du chakra dans ma monture de métal qui se cabre comme le ferait un vrai cheval avant que la puissance de ses pattes mécanisées me mène à l'avant de la caravane. J'indique au chef de cette dernière ce que je m'apprête à faire tout en poursuivant ma course folle. Je dois reconnaître que le vent qui caresse ma peau cuivrée est salvateur. C'est ce genre de petits plaisirs qui rendent la vie agréable. Même si ce n'est rien à côté de la baise, bien sûr. N'empêche qu'il faudrait être fou pour snober les rares cadeaux que mère nature vous offre sur ce territoire.

Il me faut... quoi? Cinq ou six minutes à cette allure pour enfin la voir. La mer, notre destination, s'offre à mon regard sans la moindre réserve. J'apprécie le spectacle particulier de deux océans - l'un doré et l'autre bleuté - qui se rejoignent, quelque peu soulagé. Une fois que la caravane aura rejoint la côte il sera plus aisé de l'escorter jusqu'au port le plus proche. Et Nuzuro et moi pourrons savourer le fait d'avoir réussi là où de nombreux de nos collègues échouent. Ce qui est sûr, c'est que nous aurons bien mérité un peu de repos en tout cas...

Je suis particulièrement ravi à l'idée de partager ma découverte avec le reste de mes compagnons de route et après avoir fait tourner les sabots à ma monture - qui au passage relâche un nuage de fumée de ses flancs - je retourne donc vers ces derniers. Je suis tellement pressé que je ne remarque presque pas les silhouettes vêtues de bruns qui me suivent. Presque. Car une flèche me frôle de si près que son chant ne peut m'échapper. Le temps de jeter un regard un arrière, de jurer puis de me concentrer sur la distance qu'il me reste à parcourir pour laisser les ombres dans mon sillage. Pour l'instant tout du moins: ceux qui me suivent sont précisément réputés pour leurs capacités de traqueurs. Quelques poignées de secondes plus tard je suis de retour auprès de mon partenaire:
"Des Tinakru!" que je lui indique. "Ils sont trop près pour qu'on puisse espérer les semer ou les mener sur une fausse piste!"
Ça ne sonne pas comme un aveux de faiblesse. Connaître son ennemi, sa façon de combattre et comment réagir en conséquence est primordial pour survivre à Kaze. Comme partout ailleurs peut-être... Toujours est-il qu'une fois l'information transmise à mon partenaire je m'adresse aux civils qui ont placé leurs survies entre nos mains.
"Nous allons être attaqués! Formez le cercle défensif!"
"Et toi?"
Bonne question! Je lance une pièce dorée qui se confond un instant dans l'astre solaire avant de retomber dans ma paume grande ouverte. Pile! Bon et bien il n'y a plus à tergiverser, si?
"Moi?" j'adresse un sourire à l'homme qui m'a questionné: "Je fonce dans le tas!"
Le hasard - ou le destin, as you want! - a décidé que c'est en première ligne que je me battrais. Alors il en sera ainsi! Je tire de leurs holsters mes deux calibres douze puis éperonne les flancs de mon invention. Nous remontons ainsi en duo la dune qui déversera bientôt un flot de pilleurs. Bingo! Le torse blindé de ma monture percute de plein fouet un homme entièrement vêtu de haillons. Le temps d'écarter les bras pour viser ses voisins et deux cadavres de plus viennent augmenter nos chances, des trous fumants à la place de ce qui leur servait de cervelles.

Nuzuro, ne me laisse pas tomber sur ce coup-là!

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: [An -7] Remember their names! [Nuzuro] [An -7] Remember their names! [Nuzuro]  EmptyDim 14 Mai 2017 - 15:42

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NUZURO, environ 26 ans


Autant vous le dire tout de suite, à cette époque Nuzuro était un homme encore plus aventureux et fougueux qu'il ne l'était aujourd'hui. La peur de l'aventure ne le connaissait pas, il avait le frisson de la découverte. Kaze no Kuni était sa terre natale, celle de son clan, sa famille, et pourtant d'année en année il avait l'impression d'en découvrir toujours plus. L'immensité du désert avec ses dangers. Les oasis le parsemant, isolés, déserts eux aussi, ou abritant la vie et même des villes ou des campement d'hommes. Les côtes et l'océan qui bordait le pays, les montagnes sèches et escarpées où se trouvaient le Mont Kaze... Il y avait de quoi faire dans ce grand pays. Et quoi qu'on en dise, toujours des gens à rencontrer. Pour le meilleur ou pour le pire.

C'est ainsi que depuis de longs mois, il avait fait la connaissance de Yamato : un cow-boy moderniste avec qui il s'entendait bien. Et avec lequel il était partenaire dans un pays où conflits, batailles, dangers et aventure étaient un lot quotidien.
Le soleil tapait fort, comme d'habitude, et le Kobashiru regrettait de ne pas posséder de couvre-chef comme son coéquipier. Le soleil lui tapait dessus mais il n'y pouvait rien. Le contrer n'était pas une mince affaire, c'est pourquoi il utilisa le tissu coloré qu'il portait déjà en agrément de sa tenue pour le rouler autour de sa tête et se couvrir. Et malgré l'apparence, ça avait le mérite de lui éviter de cramer bêtement. Un type de la caravane qu'ils protégeaient lui fit une remarque sur sa dégaine noire et colorée à la fois.

« Hé, on fait comme on peut ! »

Après quoi, il entendit l'appel de Yamato plus en avant dans la caravane qui disait partir en éclaireur.

« Comme ça te chante Yamato, te perds pas en route ! »

Il voyait déjà son partenaire prendre de l'avance pour jouer les éclaireurs avec sa mouture de métal. Comment disait-il déjà ? Un Saibogu ? Yamato était bel et bien le premier de ce genre qu'il rencontrait de toute son existence. Actuellement, la caravane se trouvait non loin des plages, des côtes et de l'océan. Nuzuro sentait déjà l'air marin, plus frais que d'habitude et légèrement salé. Ce qui lui rappelait les vacances à la plage de sa tendre enfance innocente. Pour information, la destination de cette caravane se trouvait être une ville côtière peu connue, apparemment construite à même les falaises et la roche. Ce qui dans l'esprit de Nuzuro s'apparentait à une carte postale. Il se perdit maladroitement dans ses rêveries le temps que son partenaire ne revienne en trombe...

« Tinakru ?!! Ah oui ! Les salauds... au boulot alors ! »

Le duo savait ce qu'ils devaient faire pour protéger le convoi qui les payait. Yamato le clama haut et fort, puis Nuzuro se joint à lui pour remonter la pente et partir affronter les Tinakru. Rapidement ils eurent face à eux une vague de pilleurs en noir qui dévalaient la dune, alors qu'eux-même la grimpaient. Le Saibogu utilisait ses flingues. Le Kobashiru planta maladroitement un bandit en plein cœur avec un kunai, puis opta pour du ninjutsu puisqu'il n'était pas encore une fleur en taïjutsu. Il lança ainsi cinq petites bombes élémentaire de fûton sur leurs assaillants qui explosèrent toutes en même temps pour les blesser et les éparpiller par leur souffle et leurs dégâts coupants. Et après quoi ? Est-ce qu'il leur faudrait se battre jusqu'à tous les mettre hors d'état de nuire ?
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Saibogu Yamato
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Message(#) Sujet: Re: [An -7] Remember their names! [Nuzuro] [An -7] Remember their names! [Nuzuro]  EmptyLun 15 Mai 2017 - 6:40




Je lève les yeux vers ce qu'il reste des Tinakru. Cette bande-ci a trouvé à qui parler. Et à les voir détaler comme des lapins je suis pratiquement certain qu'on ne les reverra pas de si tôt. Reste maintenant à savoir ce qu'il convient de faire des prisonniers. Ou, plutôt, des miens! J'en ai deux encore en vie sous la main et s'ils semblent incapables de se battre il faut toujours se méfier avec des animaux acculés. C'est d'ailleurs pour cette raison précise que je ne suis pas en train de crapahuter sur ma monture pour achever les fuyards.

Un regard à Nuzuro me confirme qu'il a aussi de quoi s'occuper de son côté. On forme une sacré équipe, lui et moi. Complémentaire? Peut-être bien... Toujours est-il que je ne m'attarde pas plus longtemps sur mon coéquipier et reporte aussitôt mon attention sur les deux abrutis qui ont tenté de piller notre caravane. Avec un certain succès si je me fie aux trois corps immobiles derrière la barricade formée par les chariots. Ces abrutis savent viser avec leurs armes archaïques. On ne leur enlèvera pas ça. Leur vie, par contre, c'est autre chose.

Les règles tacites qui régissent ce désert depuis des années sont plutôt claires sur le sujet: soit vous réussissez à vous emparer des biens de l'autre, soit vous mourrez! Ces hommes et femmes connaissaient parfaitement les conséquences d'un échec. Et bien que je doute qu'ils l'envisageaient au moment de nous attaquer, la réalité les a maintenant rattrapés. Reste à savoir à quelle mort ils peuvent prétendre. Rapide ou douloureuse? Les deux me vont! Et ils méritent l'un ou l'autre. Comme souvent ce sera le destin qui décidera pour eux comme pour moi. Destin qui prend la forme d'une petite pièce dorée que retombe sur le côté pile. Bien! Va pour la méthode rapide, donc!

Je croise le regard d'un enfant tandis que je glisse de nouvelles balles dans le barillet de mon arme. Qu'il observe attentivement ce qui va se passer. Malheureusement les enfants n'ont pas vraiment le luxe de jouir d'une innocence dans ce désert...
"Une dernière volonté?"
Pas de réponse? Tant pis... Je pose le canon de mon arme sur la nuque du premier guerrier et appuie sur la détente. Une gerbe de sang précède la chute du cadavre. Le second prisonnier - ou plutôt la seconde puisqu'il s'agit d'une demoiselle à peine plus jeune que moi - subit le même sort quelques instants plus tard. Deux enfoirés de moins dans l'océan de sable. C'est toujours ça de pris. Je décoche un regard lourd de sens à l'enfant puis à Nuzuro avant de laisser le soin à ce dernier de donner le signal du départ. Nous pleurerons nos morts plus tard!

<==========<>==========>

Les divers feux projettent leurs flammes haut dans le ciel. Certains d'entre eux achèvent de consumer les membres de la caravane tombés au combat tandis que d'autres servent à délimiter la zone du campement. Celui autours duquel nous nous trouvons, Nuzuro et moi, sert simplement à réchauffer les corps comme les coeurs. Allongé sur ma couverture, une main en appui de ma tête et l'autre s'employant à agiter un verre d'alcool à moitié vide, je poursuis les récits de mes exploits avec l'une des serveuses de la capitale. Ho il n'y a rien de bien exceptionnel. Mais j'ai simplement envie de me changer les idées, de penser à autre chose. Comme si le simple fait d'évoquer un épisode de la vie suffisait à chasser l'ombre de la mort.
"... Et après ça je ne l'ai plus jamais revue!" c'est bien dommage, d'ailleurs! "Au contraire de son mari qui m'a rejoint aux écuries et a voulu me faire la peau! Non, vraiment, c'est un beau souvenir quand j'y repense! Je ne suis pas sûr qu'il voit les choses sous cet angle ceci dit... M'enfin... il a peut-être eu la chance d'avoir un fils qui me ressemble, va savoir! Vu sa tronche et à mon humble avis, c'est sûrement ce qui pouvait lui arriver de mieux! Tu parles d'un veinard!"
Je ricane un peu avant de vider le reste de mon verre puis de le remplir une nouvelle fois grâce au sceau que j'ai gravé au fond de ce dernier. Vous avez dit malin? Et bien vous avez raison! Toujours est-il que ce verre ne tarde pas à se vider lui aussi. Je répète l'exercice encore quelques fois pour tenter de faire abstraction du malaise qui règne dans la caravane. L'ombre des disparus est encore bien présente et il en faudrait peu pour que le marasme assombrisse davantage les cœurs.
"Et toi Nuz'? Maintenant que j'y pense je ne t'ai jamais questionné à ce sujet! Tu as une femme qui t'attend quelque part? Ou des femmes peut-être?" on ne sait jamais... "Il paraît que dans certaines tribus de l'Est on pratique encore la polygamie. Tu serais pas issu de l'une d'elle par hasard?"
J'accentue mon sourire et lui décoche un clin d'oeil comme pour lui confirmer que je plaisante. Néanmoins le sujet m'intéresse. Ce n'est pas vraiment de la curiosité malsaine. Plutôt une discussion marquant une étape nécessaire sur la route de l'amitié...

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Message(#) Sujet: Re: [An -7] Remember their names! [Nuzuro] [An -7] Remember their names! [Nuzuro]  EmptyLun 5 Juin 2017 - 15:26


Leurs assaillants n'avaient pas fait long feu. Le duo était fait d'or et d'argent, une équipe des plus parfaite si vous vouliez mener votre convoi en sécurité d'un point à un autre dans le désert de Kaze.
Nuzuro terminait de faire fuir les derniers Tinakru par quelques rafales de fûton qui les firent s'envoler plus loin encore. On pouvait les voir se relever un peu sonnés au loin pour enfin prendre la fuite. Le Kobashiru observait la scène, un semblant de sourire sur son visage en se disant qu'ils venaient de vaincre encore une fois. Un coup de feu retentit, Yamato achevant l'un des hommes en noir. Puis un second, pour une femme. Les deux victimes étaient jusqu'à il y a quelques minutes des êtres sans pitié venus leur voler tous leurs biens, ils n'auraient pas hésité à enlever la vie à de pauvres gens de la caravane... Néanmoins, Nuzuro avait horreur des exécutions à la dure comme celle-ci. Il le montra à son coéquipier par un long silence et un regard qui en disait long sur son désaccord avec ce genre d'acte.


*** ***

Plus tard, le soir venu, ils avaient dû empiler quelques corps sans vie. Certains, dans la caravane, n'avaient pas survécu à l'attaque malgré les efforts qu'ils avaient mis en œuvre pour éviter ça. Sans foi ni loi, tel était ce désert, puisqu'un brasier consumait les victimes un peu à l'écart de la caravane au repos. Il était risqué de se mettre à l'arrêt ici, après une attaque, mais c'était nécessaire pour le moral de tous. Aussi, essayaient-il de reprendre des forces au coin du feu pour se réchauffer de la froideur nocturne bien présente.

Nuzuro était là, avec Yamato. Ce dernier racontait l'une de ses histoires à une jeune femme qui l'écoutait attentivement, presque avec admiration. Signe du succès qu'il pouvait avoir auprès des femmes. En observateur de la scène, le jeune maître des éléphants trouvait la fille un peu cruche, et de plus à plus à mesure que les yeux de cette dernière se transformaient en étoiles. C'était sans compter le contenu de l'histoire, qui n'avait rien d'héroïque...
Et Nuzuro buvait une gorgée du thé qu'ils avaient fait infusé sur le feu. Il crut pouvoir entrer dans un cycle de songes tranquillement mais fut questionné par le cow-boy qui lui demandait sa situation vis-à-vis de la gente féminine. Avait-il une femme ? Ou plusieurs ? Pas le truc qu'il avait l'habitude de raconter à tout va pour être honnête. Cependant, il donna quand même une réponse pour faire suite :

« Jamais entendu parler de ces tribus... Pas de femme non, et sincèrement je serais triste pour elle avec le mode de vie qu'on a si tu veux savoir. Je me souviens de quelques unes rencontrées dans des bars, mais pas forcément leurs noms... Puis bon, je le retiendrai quand je serai vraiment amoureux ! »

La discussion se poursuivit, avec des sujets à peu près similaires à celui-ci, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une seule goutte de thé à boire. À la fin, ils se retrouvèrent juste tous les deux, entre potes comme on dit souvent.

« Dis, les deux que tu as tué tout à l'heure... Faudrait pas que ça pousse les autres à vouloir se venger. Parce qu'ils sont nombreux comparé à nous qui somme deux. »

Il n'allait pas lui dire qui avait fait quelque chose de mal, ni lui reprocher. Au fond, c'était ce qui allait se passer suite à ça qui l'intéressait.

« Tu veux mon avis, vivement qu'on en finisse demain avec cette escorte. On n'est plus très loin non ? »
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