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 Mom's coming back, bitches.

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Message(#) Sujet: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyMer 3 Mai 2017 - 19:28

« ... Mama... Maaaa'ma.. MAMAN ! »

Les dernières images de son fils, courant auprès d'elle l'avaient décidées. Ogami avait raison, Ema réfléchissait en tant qu'Ema copine de, femme de, mère... Mais c'était le cas. Elle était tout cela. Ce n'était pas en fuyant constamment qu'elle arriverait à devenir la Kunoichi que tout le monde désirait qu'elle soit, qu'elle désirait être. Et ce n'était certainement pas en fuyant son rôle de mère, de femme ou en laissant Konoha s'occuper de sa vie privée, qu'elle pourrait se regarder dans la glace. La déserteuse avait laissé la chaise et la table renversée, pour marcher, son esprit vide de toutes paroles. Ogami, Oniri, Yami, Kibō... Tous avaient raison. Mais fuir ses responsabilités de mère n'entraient pas dans l'équation. Satomu ne devait pas être le poids des Konohajins, ni son mari, ni elle-même. Ils avaient une Nation à gérer. Si Ema pouvait à peine gérer sa propre famille, comment penserait-elle pouvoir retourner reprendre Suna.

Ce n'était pas l'émotion, ni les sentiments qui la guidaient, mais son devoir envers une Nation qui avait déjà assez donné, envers une famille qui était brisé et envers elle-même. Peu importait les retombés, Satomu était plus précieux que sa propre vie. La seule énigme dans l'équation, était Kibō. Il avait le Marteau, la possibilité de faire enfermer Ema, la possibilité de la briser comme Oniri n'avait pas encore pu la briser, mais au moins, elle saurait à quoi s'en tenir.

Aujourd'hui, il n'y aurait pas de White, seulement Matsuno Ema.
Toute cette histoire alors que le Yuukan sombrait dans le chaos. Jiseyama. Rokubi. Kyubi. Et Dieu sait ce qu'il se cachait encore au-dehors. Miko avait raison, c'était ridicule.

Armée de son katana, habillée de noir, le regard rougit par la nuit blanche passée, la mère parcourut le chemin jusqu'à la forêt de Hi. Ema n'avait pas renvoyé de courrier, il était sans dire qu'en pénétrant des les forêts, la jeune femme était déjà repérée. Cependant, ça ne l'empêchait pas de cacher son chakra. Elle suivait le signal de chakra qu'émettait le bracelet de son fils. Satomu était sa priorité. Venir armée n'était manifestement pas très intelligent, mais cette arme faisait partie d'elle-même à présent.

Selon les dires de Miko, une patrouille tomberait sur elle avant d'arriver au village. Il ne fallait qu'attendre cet escadron pour entrer au village. Elle n'était qu'à deux pas de retrouver son enfant. Cependant, le trajet n'avait pas été aussi simple. Il lui aura fallu quelques temps pour trouver un navire ainsi qu'un équipage et une sacré dose de patience pour parcourir les terres qui s'étalaient entre elle et le Pays du Feu. Camouflée de par son chakra, son odeur et son aura, la jeune Matsuno avait parcouru les mers et un Pays adjacent, passant rapidement sans se faire repérer, ou tout du moins en essayant de rester le plus discrète possible, pour parvenir aux forêts qui lui rappelait ces derniers jours à Ki no Kuni.

La Kunoichi était fatiguée, mais son esprit restait concentrée. Les entraînements de Red restaient un atout pour la jeune femme qui avait été plus maltraitée en deux mois qu'en toute sa vie. Elle venait de vivre des batailles sanglantes, avait entendu parler de Jiseyama, Rokubi et Kyubi, tout partait en pagaille autour d'elle, mais elle, elle s'intéressait seulement à sa famille. Ca aussi c'était ridcule, mais elle ne pouvait continuer de faire l'autruche, quitte à perdre encore plus. De toute manière, dépossédée de sa famille, Ema n'était plus rien et Oniri en ferait ce qu'elle voulait. Mais tant qu'elle avait sa famille, elle aurait encore une raison de se battre.

Il ne fallut pas longtemps pour repérer la chaleur des individus venant à sa rencontre. Son coeur battait la chamade, elle n'avait pas peur, elle appréhendait simplement le fait de revoir son fils. Elle ne devait certainement pas être présentable à l'heure qu'il est, mais vu l'état des terres alentours, et de l'atmosphère générale très pesante, cela n'aurait certainement aucune importance.

« ... nous avons simplement empêché Kawa, Kaze, Ame, Nami et Hi no Kuni de finir détruits par Rokubi, et avons tenté d’arrêter Kyûbi que Jiseyama voulait lâcher sur ce monde … »

Il était certain que tous devaient être à cran, et c'est pour cette raison que la Kunoichi restait aussi pacfique que possible, loin de son arme, ni amicale, ni hostile. Peu importe ce qui se jouait à présent, si Jiseyama s'alliait aux Bijuus, il fallait arrêter de se tirer dans les pattes et commencer à travailler ensemble.

Spoiler:


Dernière édition par Matsuno Ema le Jeu 4 Mai 2017 - 10:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyMer 3 Mai 2017 - 23:12

Les mains dans des bandages, j'entre dans une pièce où siège plusieurs shinobis de garde. Une mission vient de tomber de la part de l'Hokage en personne. Une mission de patrouille, avec le risque de croiser un "colis" à récupérer.

Mission patrouille avec possibilité de récupérer quelqu'un. Faites attention à vous, vigilance constante.


Je partage avec eux les quelques informations que j'ai reçu de l'Hokage. Nous nous mettons en route. Mon Kimono vert affiche clairement mon appartenance au clan Hyûga dans son dos, si le Byakugan ne suffit pas. Mes cheveux rouges sont maintenus en une coupe respectable par un bandana noir. Je ne prends pas mon kusagirama avec moi.

Le groupe attend un peu au point de rendez-vous, un peu devant les remparts de konoha. Il y a un peu de discussion, pas énormément. On peut distinguer le village au loin. De mon côté, je guette. C'est facile pour moi, presque une seconde nature avec mes talents génétique de senseur. Et puis, j'ai souvent fait ce devoir. Accueillir des visiteurs est important pour la sécurité du village, et je prends ce rôle particulièrement à coeur. Ma vision perçante scrute l'orée de la forêt où quelqu'un est sensé apparaitre. Et je fais un signe discret aux autres quand c'est le cas.

Une tunique noire, une silhouette de femme qui marche sur le chemin principal qui mène droit aux portes du village. Hum, une très belle femme. Elle est armée d'un sabre. Ce n'est pas bon signe. Cette partie là me déplait hautement. Après je raisonne qu'elle vient peut-être de loin. Une arme pour une voyageuse qui vient de loin, c'est normal. Les chemins ne sont plus aussi sûrs qu'avant.

J'active mon Byakugan et, surprise, je ne perçois pas le chakra comme je devrais. Tout est dissimulé, difficile à voir. Je ne saurais dire s'il s'agit d'un civil ou d'un shinobi de hauts rangs. Après les évènements de Rokubi, je suis particulièrement attentif au danger. Je fais un signe discret aux collègues qui m'accompagnent pour leur signifier ma vigilance, que je prends le lead sur la situation. Je m'avance.

Halte ! Veuillez décliner votre identité, belle inconnue.


Oui, être garde de Konoha ne veut pas dire être dénué de manière. J'aime accueillir les kunoichis au village. Elles respirent la nouveauté. A forcer de mater toutes les kunoichis de Konoha, je suis presque lassé de mes congénères. Oui, j'avoue avoir même fauté du côté des femmes Akimichi dans un moment de faiblesse. Mais que voulez-vous, je ne suis qu'un homme. Qui suis-je pour m'opposer au dictat divin qui stipule que toute femme est belle à voir ?

Hum hum, je m'y perds.

Première étape, vérifier l'identité de la personne. L'ordre de mission précisait que la personne attendue était Ema Matsuno. Ancienne Sunajin - j'ai beaucoup de respect pour eux depuis mon combat avec Nuzuro, l'hermite éléphant. Une kunoichi sans allégeance particulière pour le moment, et extrêmement puissante. Je n'en sais pas plus, mais je suspecte qu'elle est spécialiste en sensorialité, vu comment elle perturbe mon doujutsu. C'est pour toutes ces raisons que je n'étais pas seul, même si je reste un jonin. Je ne suis vraiment pas le plus capable du village, loin de là. Je dois même être un des plus faibles jonins du village. Mais après tout, on s'en fout un peu là pour le moment.

Je continue, donc.

Veuillez déposer votre sabre au sol, madame. Un de mes collègues ira le chercher et il vous sera restitué à votre départ du village. J'en prendrai personnellement soin.


S'il s'agit bien de qui je pense, elle a certainement de quoi se défendre sans avoir recours à une arme. Mais je préfère ne pas tenter le diable. Et j'ai une certaine tendance à moins avoir confiance envers les déserteurs. Il fut un temps où j'ai même tenté de traquer Miko. Ha, la belle époque.
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyJeu 4 Mai 2017 - 14:06

« Ema Matsuno. »

Furent les seules paroles qu'elle lança à l'inconnu qui portait les couleurs de son village. Femme du Nanadaime ? Peu importait. Déserteuse ? Ça se voyait certainement. Pas besoin de titres pompeux pour savoir qui elle était.
Quelque chose dans les yeux de son interlocuteur attisait sa curiosité, qui étaient d'un violet pâle magnifique. Ses yeux dégageaient quelque chose de dangereux.

La suite de l'interpellation était logique. Ema s'y attendait, évidemment. Sans riposter, calmement, la jeune mère prit son sabre et son fourreau et le posa délicatement à terre. Ema ne souriait pas, mais la situation restait comique. Elle était seule, pieds et poings liés par sa famille aux mains de Konoha, en territoire ennemi et à la merci des Shinobis qui avaient amenés la désolation sur Suna, et ils se sentaient obligés de la désarmer. Certes, c'était naturel comme comportement, mais comment pouvaient-ils tous s'imaginer qu'en de telles circonstances Ema pourrait essayer quoi que ce soit contre leur Nation ? Ils avaient littéralement tout pour faire chanter la Kunoichi, mais ils avaient peur de son sabre ?

Peu importait, de toute manière, la mère ne désirait pas faire de raffut. Seul son fils importait. Au vu de la lettre de Miko, le tout était critique. Si un des Edo Tenseis avaient réellement altérer ses souvenirs, la présence de la mère était nécessaire, ne serait-ce que pour vérifier son état psychologique.

Encore une fois, la jeune Matsuno resta muette, attendant que les gardes s'emparent de son arme et fassent leur boulot. Tout ce qu'elle désirait était que toute cette procédure aille rapidement. Son arrivée était prévue, Mizuki était au courant, Kibō l'était, donc tout le monde l'était. Cela ne devait être qu'une formalité. Et encore une fois, à part avoir embêté avec son fils et ce mari, elle n'avait jamais fait de tort à leur Nation, donc tout devrait bien se passer.

Reculant tout de même de quelques pas pour laisser aux Shinobis la possibilité de récupérer sa lame, elle regardait aux alentours. La vue de la forêt lui manquait, la chaleur du soleil, le sable, surtout. Elle n'appréciait pas la ville qu'était Kawa. Ses visites au cimetière qui lui étaient d'un réconfort bizarre lui manquaient également. Elle n'avait pas pu visiter ses parents ou encore Tetsui. Et le Centre, ces enfants qu'elle voulait sauver, comment allaient-ils ? Et Akihio, Ogami ? Même si elle le méprisait à présent, elle se souciait pour sa vie, sa santé. Pour autant, elle affichait ce regard vide, dénué d'intérêt pour ce qui l'entourait. Avec Oniri, elle était devenue plutôt douée pour cacher ses émotions, même si Mizuki irait facilement la disséquer, surtout en la voyant fondre devant son bébé qu'elle n'avait pas vu depuis... trop longtemps.

Et Kibō... une dispute, encore ? Lui qui était si peu enclin à hausser le ton, le ferait-il cette fois ? En tout cas, Ema n'était pas impatiente pour ce rendez-vous. Son époux allait lui faire une scène et sans doute... Tenter de la raisonner ? Rien qu'à cette pensée, la déserteuse voulait retourner en arrière, sur le champ de bataille, se faire torturer dans le hangar avec Oniri ou encore Yami, tout sauf subir la colère de celui qu'elle aimait.

Regardant son arme partir dans les mains d'un autre, elle attendait la suite. Combien de personnes allaient-elles devoir rencontrer avant de pouvoir serrer son fils dans ses bras ?
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyJeu 4 Mai 2017 - 20:59

Je hoche la tête quand la Kunoichi donne son nom. C'est bien elle dont il est question. Je fais un signe à un des gardes. La kunoichi se retire de quelques pas. Bien, elle ne rend pas les choses compliquées, si on omet qu'elle dissimule son chakra et la plupart de ses empreintes sur le monde. C'est presque un fantôme que j'ai devant moi.

Le garde s'approche d'elle et ramasse respectueusement le sabre au sol. Je tappe dans les mains et je décide d'aller au plus vite au détail. Il reste quelques détails pratiques à régler, et j'entends rentrer au plus vite chez moi.

Bien, nous vous attendions madame Matsuno. Je suis Hyûga Bankichi, et je vous remercie de votre coopération. J'ai pour ordre de vous mener directement au palais de l'Hokage. J'ai cependant encore deux petites demandes pour vous.


Un de mes collègues m'apporte le sabre dans son fourreau. Une belle oeuvre, j'en prendrai soin le temps du séjour de cette belle et dangereuse visiteuse. Je range l'arme à ma ceinture avant de retourner mon attention vers la kunoichi nukenin. Elle a été coopérative pour le moment. J'espère qu'elle le sera encore pour la suite. Je prends mes missions très au sérieux, surtout quand la sécurité de Konoha est en jeu. Et je ne voudrais pas risquer la vie de mon Hokage en laissant entrer n'importe qui sans quelques vérifications d'usage. Paranoïaque, moi ? Sans doute. Cela expliquerait comment cela se fait que j'ai vécu aussi longtemps en tant que shinobi, n'est-ce pas.

J'aimerai voir la lettre qui vous accorde un sauf-conduit et je voudrais que vous annuler votre technique de dissimulation sensorielle.


Car oui, elle ressemble à la description physique qu'on m'a faite d'Ema Matsuno. Toutefois, cela pourrait être également quelqu'un qui imite son apparence. Cela est d'autant plus possible qu'elle brouille ses pistes de chakra et que mon byakugan à du mal à percer les brumes de sa dissimulation. Elle pourrait être sous l'effet d'une henge, d'un genjutsu, couverte de fuin explosif ou que sais-je. J'ai entendu de drôles de choses venant d'Ame, un clan de changeur de formes. Je ne veux pas risquer quoi que ce soit. La lettre, c'est pour avoir un élément physique difficile à répliquer. Je sais globalement ce qu'il y a dans cette lettre, et je connais l'écriture de ma Kage. Il faudrait un peu de temps et de moyen pour faire un faux, ce qui ajoute une contrainte de temps et de ressources. Les faussaires ne court pas encore les rues. Enfin, je ne suis pas un expert en calligraphie non plus, donc je pourrais être berné par quelqu'un de bien préparé. Disons que cela permettrait de débusquer facilement un métamorphe qui n'a pas fait plus de recherches que cela sur Ema. D'où le troisième point. Si elle annule sa technique, je pourrais voir à l'aide de mon dojutsu de clan si elle cache quelque chose ou si elle est sous l'effet d'un chakra adverse. Je pourrais m'assurer qu'elle ne pose pas de risque à Konoha ni à Mizuki.

En outre, si elle annule sa technique, je pourrais voir sous ses vêtements. Mais attention hin, c'est purement par intérêt de la sécurité de Konoha que je fais ça, n'allez pas croire tout ce qu'on raconte sur moi et les onseis de Konoha.
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyJeu 4 Mai 2017 - 23:14

Hyûga Bankichi... Un tel regard ne pouvait s'oublier.
Ses pupilles étaient fixées sur ce dernier vu qu'il semblait être le chef de l'escouade; les autres ne parlaient pas et ne demandaient rien, cela allait rendre les procédures plus rapides. Mais la Kunoichi plissa les yeux alors que le Shinobi exigeait deux demandes. Dépossédée de son katana, le suivant du regard jusqu'à la ceinture de son interlocuteur, Ema resta en attende de ses demandes, sceptique.

Les paroles suivantes firent presque sourire Ema qui s'attendait à bien pire. Malheureusement pour elle, une des lettres trainaient en boule quelque part dans Kaminari et l'autre était au pied d'une table renversée. Quant à la toute première lettre, Ema ne savait même plus.

« Malheureusement, je n'ai pas cette lettre avec moi. Ni aucune des trois d'ailleurs. Mais votre Daimyô a fait part de ma venue à votre Hokage. Mizuki elle-même a reçu une de ses lettres. »

Espérons que ce ne soit qu'une formalité bénigne, parce qu'Ema n'avait réllement pas ses lettres sur elle, et si sa sûreté ne tenait qu'à cette lettre, c'en serait pathétique. Puis pour sa deuxième demande, Ema brisa son camouflage, augmentant l'intensité déployée de son chakra un tout petit trop. Cela l'amusait, et peut-être que certains à Konoha sentirait la venue de cette femme. Qui sait, peut-être Kibō ?

Peu importait, maintenant il pouvait ressentir tout le chakra qu'il voulait.
Encore une fois, si ce bonhomme se focalisait sur cette fichue lettre, elle perdrait encore du temps.

« J'imagine que ma parole ne doit rien valoir à vos yeux, mais... Miko m'a laissé comprendre que rien ne m'arriverait sur ses terres et celles de Mizuki. »

Les mains croisées devant elle, la jeune femme se tenait droite, face au Hyûga. Qu'allait-il bien pouvoir répondre ou faire ? Bon, pour sa défense, elle n'y avait vraiment pas songé. Les mots dans ces lettres étaient blessants, pour la plupart insultants et condescendants. Et si Mizuki ne briefait pas ces sbires comme il se devait, ce n'était pas du ressort de la Kunoichi. Elle était venue pour retirer une épine du pied de Konoha, pas par envie. Oniri et Yami avaient bien des projets pour la Kunoichi, et une guerre venait de se terminer. Si elle restait coincée pour une affaire de paperasse, elle ferait demi-tour sans sourciller. Après avoir repris son katana, bien sûr.
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyJeu 4 Mai 2017 - 23:50

Pas de chance, elle ne dispose pas des lettres sur elle. Diantre, cela me contrarie. Je sais bien que Mizuki a reçu de ces lettres, mais ce ne sont pas celles là que je veux voir. Je veux éviter une escroquerie social, qu'une intruse se fasse passer pour l'invitée en usurpant son identité.

Elle consent à annuler sa technique de camouflage. C'est acceptable comme mitigation. Je l'observe quelques secondes. Pas d'armes dissimulées, pas de fuin ou de machineries dangereuses. Je ne vois pas non plus de flacon suspect qui pourrait contenir un poison. Si elle possède une arme en ce moment, dame Mitsuno la cache bien habilement et je ne pourrais la trouver sans une fouille très approfondie qu'il n'est point correct d'administrer à une dame. Elle n'utilise pas de Henge ni de technique en ce moment, donc je peux m'avancer assez sûrement sur son identité, bien qu'un doute subsiste. Et... WAOW mazette ! Quel corps. Quelle silhouette ! Avec mon Byakugan, je vois parfaitement sa beauté intérieur. Ses tenketsus sont brillants de mille feus, ses méridiens de chakra tourbillonnent en des superbes myriades bleutés. Elle est quand même canon.

Focus, Bankichi. Concentre-toi sur ton job.

Je conclus simplement avec un sourire.

Et bien, c'est mieux que rien. Je vous remercie, Dame Mitsuno


Je me tourne vers un des gardes qui nous accompagne et je lui dis, sans me cacher de la visiteuse.

Prévenez l'Hokage que je n'ai pas de quoi être complètement certain de son identité mais que la noble dame est désarmée et qu'elle ne dissimule vraisemblablement pas de piège. Je suis presque certain qu'elle ne représente pas un danger.


Ce qui est vrai. Cette Kunoichi peut penser ce qu'elle veut de ma façon de faire, j'utilise des processus de sécurité assez strictes et même un passe-droit ne me laisserait pas laisser entrer n'importe qui sans un minimum de vérification. Mieux vaux emmerder un allié que de laisser passer un infiltré. Le garde consent et se transforme en un oiseau. Un gekei est très pratique à avoir sous la main - ça et le fait qu'ils font des super fiestas dans leur clan. Je me retourne vers Dame Matsuno. Elle se focalise sur la lettre. Et bien, tant pis. Je ne vais pas tout bloquer non plus. C'est dommage qu'elle ne l'ait pas gardé, cela aurait effectivement été une preuve d'identité un peu plus formelle qu'une parole. Néanmoins, par observation de son chakra et de son comportement, le danger était faible.

Détrompez-vous, je vous crois. Je prends juste des précautions inutiles. Je vous accompagne personnellement jusqu'au palais. Dame Miko a fait la promesse que rien ne vous arrivera, et je ferais en sorte que sa promesse soit tenue.


Je fais signe aux deux gardes restants. Nous nous mettons en route en direction de Konoha. Cette patrouille n'aura pas durer longtemps. Heureusement, je suis payé au forfait. Je me tourne une nouvelle fois vers la belle femme et je lui pose des petites questions de logistique.

Voulez-vous que je m'occupe de vous réserver une chambre dans une auberge ? Avez-vous besoin de quelque chose en particulier après votre entrevue avec l'Hokage ?
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Message(#) Sujet: Re: Mom's coming back, bitches. Mom's coming back, bitches. EmptyDim 14 Mai 2017 - 19:40

Elle était arrivée, enfin. Le fameux colis précieux offert d’une Aburame à l’autre. Une personne réduite par les liens l’unissant à Konoha à n’être qu’un objet vulgaire. Un accessoire comme un autre sur l’étagère de ceux qui étaient redevables à l’Empire. D’un échange de regards silencieux, le Senritsu était déjà parti. En chasse. En diplomatie. Quelle différence ? Affinant au maximum son sens de l’audition, il écoutait – à travers le village, ses portes, les forêts environnantes… Rien n’était un obstacle suffisant pour l’empêcher d’entendre et de comprendre – c’était la façon dont tournait son monde.

Il ne fallut guère longtemps au Shinobi pour trouver trace de la jeune femme, ainsi que de l’escorte première l’ayant trouvé. Soupirant calmement, il ralentit sa cadence tout en continuant son trajet, écoutant avec soin les divers échanges s’opérant entre le Hyûga et la Nukenin. Devait-il être exaspéré ? Dépassé ? Il secoua doucement la tête afin de trouver la force de calmer – arriver en preux chevalier pour empaler la tête de l’impie ignorant tous des procédures les plus simples de Konoha ne ferait guère de bien à l’image du village aux yeux de l’invitée royale.

*Tu es bien nerveux aujourd’hui, n’est-ce pas ? Cela ne te ressemble presque pas.*
*Hanabi… S’il te plait.*

Sur un léger rire, la voix de sa femme dans son esprit s’effaça alors qu’il arrivait enfin à destination, adressant un regard on ne peut plus sévère et glacial à l’équipe Konohajin envoyée retrouver la jeune femme, avant de se tourner vers cette dernière et lui adresser l’esquisse d’un sourire diplomatique.

« Matsuno-san, c’est un plaisir de vous rencontrer. »

Ou de vous revoir, mais probablement qu’elle ignorait qui il était – l’un des défauts à ne plus être un homme de l’ombre, mais cela lui important peu. Débarquant comme le troisième partenaire d’une valse, il était déterminé à récupérer la douce et la guider, en suivant les procédures adéquates.

« Je vais vous escorter jusqu’à Konoha sur ordre de l’Hokage. Votre chambre est déjà prête, au même endroit que la fois précédente. »

Réduisant rapidement la distance qui le séparait de la jeune femme, il se tourna une fois de plus vers le Jônin Bankichi et lui adressa un regard plus que stoïque.

« Depuis quand interroge-t-on les gens dans la nature comme des sauvages ? Depuis quand le fait-on en l’absence d’un Yamanaka permettant de confirmer qu’ils ne mentent point ? Je reprends les choses en main. Faites votre rapport, puis venez me voir. Il semblerait que nous devions nous… Entretenir. »

Et sur ces quelques mots, Gao invita la jeune femme d’un simple geste de la tête vers le village, lui emboîtant le pas sans afficher trop d’estime envers ces incapables qui avaient été les premier à la trouver. Tant de problèmes, si peu de solutions… Son travail ne faisait que commencer et pourtant, il était déjà capable d’entrevoir l’énorme problème que serait la chose. Eloignés enfin de l’escorte d’accueil, il se tourna vers la brume et lui adressa un sourire de plus.

« Pardonnez mes manières. Senritsu Gao. »

Lorsqu’ils arrivèrent enfin aux portes du village, il observa, les bras croisés et le regard sévère, la jeune femme redonner les mêmes réponses que précédemment, confirmées cette fois-ci par un lire-esprit qui permettait de déceler la vérité et le mensonge en elle. Rapidement, son Chakra fut scellé et il l’escorta à sa chambre d’auberge, l’informant qu’un chaperon lui était désigné et qu’elle était libre de se déplacer à Konoha. De même, le Senritsu l’assura de transmettre l’information de sa présence directement à l’Hokage pour que son voyage n’ait point à s’éterniser.

Etait-ce vraiment la femme d’un ancien Kage ? Mendiant et se tortillant comme la pire des merdes, Nukenin sans patrie à la recherche des clémences de Konoha… En combien de temps pouvait-on arriver à un tel niveau de déchéance ? De vulnérabilité ? De première dame, elle était devenue… Rien du tout. Un déchet comme tant d’autres avec lesquels il était nécessaire de tergiverser pour le bien de l’Autorité. Du moins, pour le moment – car viendrait indéniablement le jour où même elle, avec le peu de fierté qu’elle cherchait à assembler à chacune de ses paroles, n’aura d’autre choix que plier ses genoux de bâtarde devant la puissance du Feu, se laissant bercer par le confort de cette dernière. Elle n’en était déjà plus loin, en comparaison avec le reste du monde qui la rejoindrait sous peu. Oui… Le jour viendrait.
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