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 Combler sa lacune

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Nukenin
Yukimura Keiji
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Message(#) Sujet: Combler sa lacune Combler sa lacune EmptySam 27 Mai 2017 - 2:42

Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis la fin de la récente guerre qui opposait l’ancien Empire et Kaminari.

L’Empire était tombé avec la mort de celui qui avait été à sa tête mais à cause de l’absence de son kage - capturé par les ennemis - Mizu no uni était dans un statu quo. Une situation qui commençait à avoir un impact plutôt alarmant au sein du Village Caché de la Brume. Des civils et des shinobi fulminaient à l’idée d’être encore rattaché à un système supposé ne plus existé et envers lequel ils entretenaient une haine à cause de la perte des membres de leur famille ou des amis proches. Disparitions dont ils tenaient l’ancien Empire pour responsable. Accusation que Mairu ne partageait pas bien que cette guerre lui laissât à elle aussi comme une arête coincée dans la gorge.

Une guerre offrait toujours deux options : la défaite ou la victoire. Une réalité que la Natsumi acceptait entièrement. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais mal pris le fait de perdre, une guerre ou un simple affrontement personnel mais en ce moment, elle ressentait comme un os bloqué au fond de la gorge.

La cause de cette amertume n’était point la défaite de l'ancien Kamui car la Natsumi reconnaissait que ce dernier avait été certes un grand homme mais ici-bas on finissait toujours par trouver plus fort que soi. La samouraï ne reprochait donc pas à l’ex-empereur d’être tombé durant une guerre qu’il avait lui-même conduite. La jeune femme était certaine que le vieil homme avait dû tout donner avant de tomber.

La raison de l’âcreté de la samouraï – et de nombreux autres kirijin – était plutôt qu’elle avait perdu des camarades et des êtres chers durant une guerre qu’elle avait considérée comme n’étant pas la leur. Des soldats de la Brume avaient été sacrifiés pour les idéaux d’un homme qu’ils avaient été forcés de servir. Si jusqu’à présent la jeune femme aux yeux rubis n’avait jamais accordé une réelle importance à l’indépendance de Mizu no kuni qui était sous le joug de l’Empire, la guerre contre Kaminari lui avait ouvert les yeux. Se sacrifier pour un homme qu’on avait choisi de servir librement et un à qui on était forcé d’obéir laissaient des sentiments bien différents. Si on pouvait avoir la fierté de mourir pour le premier, ce n’était point le cas pour le second envers qui on pouvait même ressentir de la haine.

À l’absence du Mizukage, des hommes aptes à endosser le rôle administraient provisoirement le village à sa place. Initiative qui permettait au village de continuer de fonctionner mais celui-ci était marqué par un ralentissement évident des activités militaires. Les missions se faisaient rares. Seuls les entrainements restaient très actifs ; même bien plus qu’avant la guerre. Des jeunes shinobi, amers par la défaite ou désirant simplement devenir plus forts, s’entrainaient sans relâche comme si en s’occupant de la sorte, ils tentaient d’oublier ce passage difficile de leur vie.

La Natsumi quant à elle, préférait évacuer son stress autrement. Par un moyen moins radical et bien plus efficace : la méditation. Pourtant, alors qu'elle profitait d'un peu de répit dans l'effervescence qui rythmait la vie de chacun depuis la fin de la guerre pour s'isoler afin de méditer, un shinobi vint la chercher.

En quelques minutes la samouraï se retrouva à l'hôpital du village, plus exactement, dans la partie où étaient soignés des prisonniers de guerre de valeur. Des captifs dont la vie était précieuse car ils pourraient servir de monnaie d'échange contre des prisonniers kirijin ou bien ils étaient porteurs des informations importantes.

Par faute de présence de shinobi maîtrisant l'art du sceau, on sollicita la Natsumi pour immobiliser un patient bien trop turbulent via le fuinjutsu. Les produits tranquillisants étant devenus trop précieux en cette période de retour de guerre où les blessés étaient nombreux, on préférait alors recourir à une méthode plus radicale et moins couteuse pour les patients qui ne méritaient pas la délicatesse. Seulement il y avait un hic ; jusqu'à présent jamais encore Mairu n'avait tenté d'immobiliser quelqu'un via un sceau. La maîtrise de l'art du sceau de la jeune femme aux yeux sanguins était bien médiocre. Elle-même reconnaissait ce fait qui pourtant jamais elle n'avait cherché à remédier, préférant se concentrer sur la maîtrise du taïjutsu et du kenjustu. Pourtant, saisissant cette opportunité qui lui offrait un cobaye humain, la samouraï tenta un essai sur le prisonnier à maîtriser mais échoua lamentablement. Elle ressaya alors encore et encore mais vainement.

« Heu … Natsumi-san … êtes-vous sûr de pouvoir y arriver ? » Finit par demander un des deux shinobi présents.
« Non ! » Se contenta de répondre la jeune femme aux yeux rubis d'une voix placide avant de retenter un énième essai.

Une tentative qui fut interrompue par un toussotement qui força la Natsumi à relever la tête en direction du bruit. Son regard se fixa alors sur une femme aux lunettes qu'elle ne reconnaissait pas contrairement aux deux shinobi qui s'inclinèrent légèrement pour saluer la nouvelle venue …
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Message(#) Sujet: Re: Combler sa lacune Combler sa lacune EmptyMar 27 Juin 2017 - 0:12

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Les rues du village paraissaient bien calmes. On avait raconté à l’Atsumu que Kiri était un endroit austère mais elle ne s’attendait pas à pareil accueil. Elle avait pu rencontrer Shinichi quelques heures auparavant et c’était à peu près tout. Il n’y avait personne ici. Vraiment personne. Cela inspira d’ailleurs à notre héroïne la réflexion suivante :
« Eh bah. Ils sont tous morts à la guerre ou quoi ? »

Oui, cette blague était douteuse. Elle s’en rendit compte aussitôt et se tut en voyant les rares passants sillonnant les routes lui jeter un regard noir. « Ohlala. En plus d’être austères et absents ils ne sont pas comiques. Décidément ces Kirijins ne sont pas amusants du tout » avait-elle envie de déclarer. Elle se passa toutefois de commentaire et prit un air solennel.
« Hum hum. »
La dame à lunettes se racla la gorge et tâcha de s’excuser mais, en un rien de temps, les passants avaient disparus dans la brume. « Eh bah … Vraiment tous morts ces Kirijins » songea-t-elle à nouveau. D’un geste bref de la main, elle replaça ses lunettes et leva les yeux vers la grande bâtisse qui se dressait devant elle : l’hôpital du village lui faisait face.

En tant que directrice de l’académie impériale de Yuki no Kuni, Sachiko jouissait d’une certaine réputation à l’étranger. On l’avait invité à un colloque de scientifiques et, cette fois-ci, elle n’avait pas pu refuser. Certes elle n’était pas venue à Kiri pour participer à cet événement toutefois autant profiter de sa présence ici pour faire un petit coucou à ses collègues du pays de l’eau. Qui sait, elle allait peut-être en apprendre plus en conversant avec ses semblables. Les plus grandes idées viennent souvent avec la parole ou en réalisant des tâches qui peuvent paraître anodines, Sachiko le savait. Et quand bien même ce colloque n’était pas « anodin » elle espérait être frappée par un éclair de génie une fois sur place.

La jeune trentenaire arriva à l’hôpital et fut accueilli par quelques grands médecins de l’établissement. On lui fit faire le tour de l’endroit et tout ce beau monde échangea quelques mots que le commun des mortels ne pouvait comprendre. En temps de guerre les cas extrêmes s’accumulent et les traitements – initialement expérimentaux – deviennent la seule chance de survie de ces curieux blessés. Sachiko observait avec attention chacun des cas qui fut abordé et fit le tri entre les différents cas.

Une fois le tour terminé, un des médecin prit à parti la Yukijin et une conversation longue et ennuyeuse commença. Sachiko leva plusieurs fois les yeux au ciel et répondit tant bien que mal à toutes les questions de cet homme qui semblait la prendre pour ce qu’elle n’était pas. Oui elle était médecin, oui elle était directrice de l’académie mais ce n’était pas un génie de la médecine pour autant. Le scientifique en question s’en rendit bien vite compte et finit par laisser l’Atsumu tranquille. La jeune femme profita quant-à elle de ce moment de répit pour s’éclipser. Ses hôtes étaient un poil trop collants à son goût.

Après quelques minutes à sillonner les couloirs seule, la demoiselle se rendit bien vite compte qu’elle s’était perdue. « Oops ».
Cet hôpital n’était pourtant pas très grand. En tout cas une chose était certaine, il n’était pas beaucoup plus vaste que l’académie du pays des neiges. Elle aurait dû pouvoir s’y repérer selon toute logique. Oui mais voilà, c’était sans compter sur le sens de l’orientation exceptionnellement développé de notre héroïne. Bientôt, elle rejoignit une salle où des apprentis shinobis s’adonnaient à des expériences douteuses. « Ah bah c’est ça que je voulais voir moi ! » se serait-elle exclamé en d’autres circonstances. Elle tourna machinalement la tête de droite à gauche et vit deux shinobis s’incliner respectueusement en la voyant. « Oh. Je suis donc si connue que cela ici ? » pensa-t-elle. Vraisemblablement oui. Ou alors on lui avait fait part de son arrivée et on avait communiqué son signalement. Il est vrai qu’avec cet énorme polaire bleue, elle ne passait pas inaperçue.

L’Atsumu s’approcha et vit le corps lacéré du malade. Pauvre homme. Il devait souffrir atrocement.
Sachiko se gratta la tête et repositionna à nouveau ses lunettes. Des sceaux étaient disposés ci et là et cette femme aux allures de grande guerrière ne semblait pas savoir ce qu’elle faisait … Peut-être était-ce une stagiaire ou une étudiante en médecine ? En bonne pédagogue, la directrice demanda :
« Que cherches-tu à faire au juste ? »

Peut-être était-elle en train d’expérimenter une technique de soin révolutionnaire ! … Sachiko en doutait mais sait-on jamais !
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