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 Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)

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Konoha
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Message(#) Sujet: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyDim 16 Avr 2017 - 10:33




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Une nouvelle journée se lève et je n’avais toujours pas fermé l’oeil de la nuit. L’insomnie pointait sans arrêt le bout de son nez ses derniers temps. J’étais resté là, sous l’ombre protectrice d’un arbre, jouant avec les insectes qui composaient mon âme comme un enfant passant son temps à martyriser ses jouets. J’avais une énième visite médicale à l’hôpital pour un simple contrôle de routine que j’essayais d’esquiver pour ne pas perdre mon temps dans ce genre d’endroit sans le moindre intérêt et présentant le désavantage d’être très contagieux, ce qui n’était pas très bon pour mes angoisses et le côté cardiaque de mon corps frêle. Et puis par simple flemme, il faut bien le dire. Je n’avais pas envie de perdre mon temps là-bas pour quelques examens sans importance. Je n’étais pas le plus sociable de mon clan et pourtant il y avait une belle brochette de solitaire, mais j’étais de loin le plus craintif. L'oeil humain était une hantise, le contact des autres une phobie. J’étais très bien seul, en compagnie de mes insectes et je préférais garder mes distances avec la populace, n’ayant pas besoin de communiquer avec les membres de ma famille pour me faire comprendre.

En direction de l’hôpital, je ne pouvais m’empêcher de remettre ma capuche pour masquer mon visage et éviter le peuple, déambulant comme un pantin sans marionnettiste dans le but d’atteindre ma destination. La route semblait interminable, parce que je n’avais pas la moindre envie de me rendre à cet examen de routine, mais pour le bien de ma carrière de shinobi, je me devais de répondre favorablement à cette demande agaçante. Dirigeant mes pieds vers la destination, encore et encore, je laissais mes yeux contempler le sol, priant pour ne pas croiser une connaissance, ni même entrer dans un début de relation le temps d’un simple regard. L’air semblait lourd et la vie dépassée. La pluie commençait à tomber sur le village caché de Konoah et les gouttes semblaient être des chutes de béton. Plus lourde, l’une après l’autre, transformant ma veste en enclume, entravant mes mouvements comme-ci je ne devais pas me rendre à cet entretien.

La porte se dessinait, je laissais mon visage sortir de sa cachette, grattant machinalement le sommet de mon crâne comme exaspéré. « C’est l’heure.» grognais-je avant de m’insérer dans l’établissement, sans la moindre émotion sur le visage. Je me posais sur une chaise en attendant mon tour, espérant que ce ne soit pas aujourd’hui ou que je sois un oublié de dernière minute. Je n’aimais guère ce genre d’endroit, encore moins être palpé par des doigts étranges.
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Suna
Saibogu Yae
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyDim 16 Avr 2017 - 14:26

Aujourd'hui, on m'avait confié une tâche importante. Ou plutôt, on me l'avait délesté. Les récents évènements mobilisés, la plupart du personnel médical pour subvenir à des besoins toujours plus importants ou graves en provenance du front.

J'étais encore en convalescence, mais chaque bras était requis et comme je n'étais pas vraiment à l'orée de la mort, on m'avait demandé d'effectuer ces simples examens de routine. Malgré mes faibles connaissances médicales, mon apprentissage n'étant toujours pas fini, je me sentais capable de faire cela, aussi, c'est vêtu d'une blouse blanche, les cheveux strictement attachés à l'arrière de mon crâne et surtout un air neutre sur le visage que je sortais dans le couloir pour appeler la prochaine personne :

"Aburame Maï ?"

Je relevais à peine les yeux de ma feuille, pour finalement voir un garçon, ou plutôt un homme, s'avancer vers moi d'un air nonchalant.

"Bonjour !" Déclarais-je poliment en inclinant la tête devant mon ainé. "Vous pouvez entrer !"

Je le laissais faire et je referais la porte derrière mois avant de m'installer à un bureau, l'invitant à faire de même en face de moi. J'ouvris alors son dossier médical avant de constater que ce dernier était "vide". Cela me fit rougir :

"Je vois que vous ne vous êtes pas présenté aux dernières convocations ? Y a-t-il une raison à cela ?"

J'attendis sa réponse, puis notant quelques trucs sur mon cahier, je me raclais la gorge :

"Avant de vous examiner, votre dossier est assez complet, j'aimerais bien ajouter des précisions à ce dernier. Comme vous allez commencer à être beaucoup plus actif au sein du village suite à votre récente promotion, il serait bien que nous ayons toutes les informations médicales vous concernant ou cas où nous serions dans l'obligation d'agir vite si c'est nécessaire d'accord ?"

Je lui laissais le choix, mais au fond, il ne l'avait pas vraiment. La situation présente, il ne pouvait que la connaître. Des dizaines de shinobis mourraient chaque jour et malgré son air faible et peu affable, je me doutais bien qu'il n'était pas idiot au point de nous refuser des informations qui pourraient nous permettre de lui "sauver la vie".
Je pris un nouveau dossier. L'ancien était bien trop incomplet à mon goût et je commençais par les questions basiques. Date de naissance, parents, frère et sœur, adresse postale, etc …

"En cas d'urgence, qui devons nous prévenir ?"
"Avez-vous déjà été opéré ?"
"Votre groupe sanguin ?"
"Des maladies nécessitant un traitement sur le long terme ?"


La paperasse remplie, je lui demandais alors :

"Bon, nous allons passer à l'examen de routine si vous voulez bien ! Pouvez-vous vous mettre en sous-vêtement et vous avancez ? Je vais vous mesurez et vous peser pour commencer ! Puis, je prendrais votre tension et vérifierai votre cœur !"

C'était la base, rien de bien compliquer en soit. Cependant, je pue remarquer l'air fatigué du jeune homme :

"Vous avez des difficultés pour dormir ?"
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 0:18




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Une jeune femme venait de citer mon nom, dans sa voix j’entendais comme une obligation. Le genre d’ordre qui avait le don de me faire traîner la patte un peu plus que d’habitude. Je levais les yeux en l’air, comme pour signifier qu’il fallait bien y passer un jour ou l’autre. Toujours remettre à demain ce que je pouvais faire sur le moment, dans un premier temps par flemme mais surtout parce que je n’aimais pas le contact des autres. Le peuple était une angoisse pour le timide garçon que j’étais, une hantise bien pire qu’une araignée parcourant mon échine ou encore la croyance des spectres. Je ne pouvais pas supporter le jugement des autres sur ma personne, parce que j’étais un mec négligé, à l’apparence dingue. Des cernes qui masquaient presque entièrement mon visage, une chevelure ébouriffée comme si je prenais un malin plaisir à la remuer frénétiquement et une allure vestimentaire loin d’être glamour. J’avançais dans sa direction, le regard contemplant ses pieds, la phobie reprenant ainsi le dessus sur mon attitude, donnant une très mauvaise image de moi. Je m’en foutais à vrai dire, mais ce n’était pas la bonne option pour créer des liens, surtout que ce n’était même pas le but de ma visite aujourd’hui. « Yo.» lâchais-je froidement avant de pénétrer dans le bureau de la jeune femme, sans même un seul regard dans sa direction. Je contemplais le mur en face de moi, prenant la liberté d’enlever ma capuche pour ne pas paraître sauvage, même si c’était sans doute déjà le cas.

Le questionnaire commençait et je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel. Une véritable purge pour moi. Comme une obligation de m’ouvrir alors que je n’en avais pas envie. En vérité j’étais un véritable glaçon, laissant aucune personne m’approcher comme si j’étais un être nocif, le genre de mec semblable à un poison immonde. Je laissais la jeune femme finir sa question, répondant rapidement par la suite, comme pour être tranquille. « Je n’en avais pas envie. Je n’aime pas trop être remué.» sifflais-je avant de fuir une nouvelle fois son regard, comme pour éviter le moindre contact avec elle. La jeune femme replongeait son regard dans ses dossiers sans même prendre le temps de me répondre, enchaînant par la suite avec un speach dont je n’avais même pas pris la peine de faire attention, avant de poursuivre avec une autre série de question aussi étrange les unes que les autres. Puisqu’il fallait se prêter aux jeux ... « Mon père, Aburame Eikichi. Pas le moins du monde. Je n’en ai aucune idée, navré. Pas que je sache.» laissais-je entendre avant de replonger dans mes pensées, présentant une naïveté agaçante.

Maintenant, il fallait que je me présente en sous-vêtement devant la jeune femme, une épreuve supplémentaire pour ma petite personne. Je regardais finalement cette dernière dans les yeux, avant de poursuivre. « Hmmf. Non merci.» avant de poursuivre sur son interrogation suivante, comme pour gagner du temps. « Non je ne dors presque pas. Insomnie. Je pense certainement trop.» sifflais-je avant de pointer mon index sur le côté de mon crâne pour mimer mes dires, retirant simplement mes chaussures et n’ayant aucun désir d’aller plus loin.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 1:30

Le visiteur se montrait loin d'être collaboratif et je sentais déjà mes mauvais travers refaire surface. Rin m'avait enseigné beaucoup de choses, mais pas comment faire face à un patient récalcitrant qui en plus de tout cela faisait tout pour m'énerver.

Allons donc, je devais me montrer calme et surtout pragmatique. Je me raclais doucement la gorge, puis recalé une mèche de cheveux derrière moi avant de regarder une nouvelle fois le dossier de cet homme. Autant jouer cartes sur table avec lui :

"En fait, je ne vous laissais pas vraiment le choix quant au fait de vous déshabiller, vue que c'est nécessaire pour que je poursuivre mon examen."

Soupirant, je lui mettais sous le nez le rapport que j'étais en train de rédiger :

"Ce rapport médical que je dois faire vous concernant est indispensable à votre future carrière de shinobi. Y renoncer, c'est pour les dirigeants du village prendre le risque d'envoyer sur le front un shinobi dont les capacités physiques et mentales ne sont pas clairement répertorié. C'est aussi pour eux, une personne qui encourt un risque de mort certaine et qui en cas de blessure grave à… Disons 90 % de chances de plus de rester sur la table d'opération."

Je baissais les yeux, prenant mon stylo pour ratifier une nouvelle note à mon carnet :

"Vous êtes un Aburame ! Vous savez très bien qui sont les dirigeants de notre village et de notre pays. Je ne vois pas trop qu'elles apprécieraient de savoir qu'un membre de leur clan refuse de se prêter à un examen de routine comme celui-là. "

Je me massais doucement le coup. Avec cet énervement, j'avais réveillé la douleur de mes blessures. Ce n'était pas pour me rendre service, toujours étant que je prenais la décision de me lever et de m'adresser directement à l'Aburame après m'être rapproché de lui :

"Je ne suis pas ici pour vous juger ! Seulement pour faire mon travail du mieux qu'il soit !"

En plus de tout cela, le fait qu'il souffre d'insomnie n'étaient pas pour me rassurer, malheureusement, je n'aurais pas les compétences nécessaires pour le traiter si cela s'avérait trop complexe. Il faudrait que je passe la main à quelqu'un d'autre. Je soupirais faiblement.

Le fait qu'il soit habillé de ne m'empêcher par de prendre sa température. Par contre, c'était vraiment gênant pour examiner l'état de ses muscles et pour le peser au mieux. Je renouvelais ma demande avec plus d'insistance cette fois-ci.

"S'il vous plaît … Je ne peux pas poursuivre l'examen si vous restez habillé de la sorte !"

En plus, je devais faire une prise de sang pour vérifier son groupe sanguin et faire des analyses générales pour voir si tout allait bien.

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 10:13




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Pour le coup, je n’avais aucun moyen de pression, ni même une main assez longue pour passer outre cette examen. Je ne voulais énerver personne, mais être sociable n’était pas une qualité remarquable chez moi. Je laissais finalement ma flemme guider mes sens et mes mouvements. Au final, je ne luttais plus. Je ne voulais plus jouer à l’enfant, laissant mes mains retirer mon pull épais, prenant le soin de masquer ma ruche à l’intérieur de moi pour ne pas effrayer la jeune femme. Puis venait maintenant au tour du pantalon d’être retiré, d’une main molle et lente, je laissais tomber le bas d’une façon nonchalante, avant le laisser aux côtés de mon haut. Les bras le long du corps, je présentais pour la première fois mon ossature fétiche, musclé par défaut. Une peau blanchâtre n’ayant jamais vu le soleil et le dos légèrement courbé par le poids du monde sur mes épaules. Je me retrouvais à nu devant cette jeune femme et bizarrement mon regard essayait de fuir, mes joues devenaient rouges. Je n’étais pas à l’aise ici et je le faisais sentir à mon vis-à-vis. Cette situation me faisait bien chier dans l’ensemble, en faire part à la demoiselle ne servirait à rien, parce que j’étais un enfant dans le corps d’un adulte. Légèrement dingue sur les bords, je n’avais pas la même réactivité que les autres et je ne voyais pas le monde de la même manière. Irrité par les récents événements, je prenais un malin plaisir à souffler de haine dans le plus grand des silences, espérant qu’un autre moi entende la complainte que je lançais avec détermination. « Le clan Aburame est ... pudique.» laissais-je entendre à mon interlocutrice, avant de détourner le regard pour lui offrir mon corps et finaliser au plus vite ses examens.

L’ombre de mon clan dans le dos, j’étais souvent associé à la réussite des miens, comme un boulet que je traînais à la jambe et qui entravait mes mouvements. C’était une bien triste façon de parler des miens, mais je n’avais aucune rancœur, aucune tristesse dans mes propos. J’étais un garçon qui avait un lourd fardeau sur mes épaules, je portais un nom de famille de prestige et j’avais très peur d’être le garçon maudit de la famille, une sorte de feuille fanée n’arrangeant rien aux nombreuses histoires de son clan. Alors je restais à l’écart, essayant de faire oublier ma présence pour tous les faire taire. Comme un objectif que je m’étais fixé, je laissais les autres me juger car pour le moment, je n’étais rien. Un shinobi de rang C sans influence et sans renommé. Un homme à tout faire capable seulement d’être en première ligne lors des guerres. « C’est bon ?» sifflais-je avant de retomber dans mes pensées. J’avais une petite fatigue passagère laissant la vie poursuivre son cours, comme un ruisseau poursuivant son chemin jusqu’à un cours d’eau plus vaste. Quelques insectes virevoltaient dans les airs, je me sentais tellement gêné par cette situation que l'apparition fût brève.
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 10:33

Je ne savais pas si c'était mes mots ou ma façon d'agir qui avait fait mouche, mais le jeune homme consenti finalement à se débarrasser de ses vêtements, offrant ainsi à mon regard inquisiteur la vision d'un corps musclé, diaphane. Je ne marquais aucune expression face à cette vision. C'était toujours un peu gênant pour moi, mais si je voulais devenir médecin, non seulement, je devais m'habituer, mais aussi faire fit de mes propres émotions.

J'enfilais une paire de gants et je commençais par l'inviter à monter sur une balance pour noter son poids. Suite à quoi je le fis marcher en ligne droite, se mettre en position d'équilibre, baisser les genoux et aussi, rester droit parfaitement immobile. Position qu'il avait du mal à maintenir. Je me positionnais alors dans son dos et posais ma main à plat entre ses deux omoplates :

"Appuyer vous contre ma main et redresser vous s'il vous plait !"

Il était courbé. Et ait-ce une attitude naturelle ou :

"Est-ce que vous souffrez du dos ? Vous n'avez pas une position droite ! Avez-vous un souci de ce côté-là ?"

Attentive à ses paroles, je prenais note par la suite avant d'approuver d'un hochement de tête.

"Bon, installez-vous sur la table maintenant s'il vous plaît !"

Je testais par la suite ses réflexes à l'aide d'un tout petit marteau qui me permettait de donner des petites impulsions au niveau de ses articulations. La réactivité de ses réflexes était bonne et je pue rapidement passer à un examen de ses yeux, ainsi que de ses voies respiratoires. De lourds cernes violets colorés, le contour de ses yeux et j'apposais doucement mes mains au niveau de ces tempes pour examiner ces dernières :

"Cela fait longtemps que vous souffrez d'insomnie ? Vous avez une idée de la cause de ces dernières ?"

Un peu plus tôt, il m'avait parlé de ses réflexions qui visiblement l'empêchaient de dormir. Je m'installais sur une chaise à côté et avec un élastique, j'enroulais son bras afin de former un garrot pour pouvoir faire un prélèvement de sang :

"Vous savez, je suis tenue au secret médical. Je sais que ce n'est pas forcément très facile de se confier, mais si vous avez un souci, il faut en parler. Ça peut nous aider à trouver ce qui vous empêche de dormir et ainsi faire disparaître le problème."

Il fallait creuser, toujours creuser pour trouver la cause d'un problème, hors je savais que ce n'était pas forcément quelque chose de facile. L'aiguille s'enfonça dans sa chair et je remplissais trois petits flacons de son sang avant de retirer le tout et de lui faire un pansement.

"Vous pouvez vous rhabiller. "
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 17:25




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J’avais l’impression d’être un rat de laboratoire, qu’on trifouillait, qu’on analysait. Je n’aimais guère être tripoté de la sorte et je pensais vraiment une bonne fois pour toute à quitter la salle comme un voleur. Malheureusement pour moi, cette visite était obligatoire pour confirmer mon statut de shinobi et embrasser cette carrière par la suite. Je ne disais plus un mot, laissant mon être devenir une marionnette, levant les bras à la guise de mon bourreau. Durant cet instant, je laissais mon âme plonger dans un mutisme, préférant ne pas poursuivre dans cette optique. Elle semblait se préoccuper de mon dos et, comme une réponse à sa question, je me contentais d’hôcher les épaules parce que je voulais pas aborder le sujet.

Je regardais la seringue pénétrer mon bras pour y extraire du sang. Lorsque la substance pourpre commence à remplir le tube, je ressens une chaleur m’envahir, comme si j’allais quitter ce monde pour en rejoindre un autre. L’hantise glaciale venait me prendre aux tripes, remuant ainsi mon estomac. J’avais envie de vomir, mon visage semblait plus blanc que d’habitude. La sueur dégoulinait le long de mon nez pour venir s’écraser sur mes cuisses. Je ne me sentais pas bien, à la limite de frapper l’infirmière pour m’échapper.

Je ne perdais pas une minute à remettre mon pantalon, que je montais jusqu’au nombril, laissant mes mains boutonner le dernier bouton avant de saisir mon haut blanc d’une main ferme. J’enfilais ce dernier aussi vite que possible, comme pour masquer la honte que je venais de subir. Je laissais l’infirmière entrer dans un monologue, je n’avais plus envie de parler. J’étais un homme qui se vexait rapidement et lorsque je n’avais pas envie de faire quelque chose, je n’aimais guère qu’on me force la main. Alors comme un gosse, je prenais un malin plaisir à refuser le contact. Plus par timidité que par réelle colère. Un insecte venait se poser le dessus de mon oreille, je semblais comme paralysé. J’écoutais la complainte de mon petit camarade, avant de faire un petit bruit pour cloturer la conversation silencieuse.

« Je ne sais pas. Sans doute la guerre.» sifflais-je lorsqu’elle demandait la source de mes insomnies. Je sortais cette réplique sans le moindre problème, sans la moindre émotion. Comme si c’était normal pour moi de grandir en temps de guerre, devenant ainsi un véritable enfant soldat. Je repensais à certaines choses du passé, comme le fait de ne jamais pouvoir dormir sereinement sans penser à la mort qui circulait au-dessus de mon chevet, devenant un tyran dans un monde de songe qui n’appartenait qu’à moi. « Je sais qu’il y a le secret professionnel, mais je n’ai rien à dire.» sifflais-je avant de poursuivre. « Sinon mon état psychologique ?» dis-je d’une voix tremblante comme si je savais que j’étais fou bien avant le diagnostique.
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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyLun 17 Avr 2017 - 21:45

La guerre donc. Je notais la réponse sans faire de remarque sur cette dernière. Cet homme était curieux, c'est le moins que l'on puisse dire. J'étais moi-même très peureuse, mais je ne pouvais pas dire que la simple idée de la guerre avait éveillé des insomnies chez moi. L'être humain était bien curieux. S'il avait des insomnies sans être allé à la guerre, quand serait-il une fois que ça serait le cas ?

Si je devais agir en tant que médecin et décrire son état psychologique, je dirais, qu'à première vue, il était instable et très peu sûr de lui. Mais lui annonçait la chose n'était sans doute pas ce qui permettrait de l'aider. Je préférais sous-entendre un problème sans l'exposer clairement. Je n'étais pas professionnelle encore, mais j'étais parfaitement capable d'établir un petit diagnostique.

"Pour être honnête… Je pense qu'il y a un souci avec votre état psychologique… Cela se voit dans vos gestes, votre attitude générale. Un shinobi peut être réservé, mais vous avez l'air carrément effrayé…"

Et ce n'était pas un comportement à avoir, surtout dans un simple examen de routine comme celui que je venais d'effectuer qui serait fait régulièrement au cours de sa carrière de shinobi. Autant lui poser la question franchement après tout. Vue là ou nous en étions, je préférais être sure de ce qu'il attendait plutôt que de poursuivre :

"Je vais vous poser une dernière question à laquelle je ne veux pas que vous me répondiez immédiatement d'accord ! J'aimerais que vous y réfléchissiez. En attendant, je vais transmettre les informations de base de votre dossier et puis, j'attendais un peu en ce qui concerne le côté psychologique. Je prétexterais un oubli de ma part !"

Oui parce que j'étais sûre qu'il serait vu par un vrai médecin si je marquais le moindre souci compte tenu de son comportement et le médecin ne serait pas forcément favorable à la poursuite de son exercice. Volontaire ou pas, nous étions des militaires et cela exigeait certaine condition physique.
Je soufflais alors légèrement :

"Niveau physique ça va, mais il faut que vous réfléchissiez à la position que vous souhaitez prendre ! Êtes vous certain de vouloir devenir shinobi ? Pour vous, je parle ! Pas pour un autre, pas pour un clan ou votre famille ! Mais pour vous uniquement ! Cela est important !"

Cela me rappelait mes débuts. Devenir shinobi n'avait pas forcément été un choix à la base, c'est d'ailleurs pour ça que j'avais mis autant de temps à devenir genin et que je stagnais d'ailleurs à ce niveau.

"Réfléchissez et si vous le voulez, nous pourrons en reparler quand vous serrez sûr de vous ! Disons que je vous donnerais rendez-vous dans un endroit à l'écart de l'hôpital. Peut-être vous sentirez vous plus à l'aise ! Mais il faut absolument que vous soyez sûr de vous d'accord ?"

Je lui souriais pour le mettre en confiance. J'étais plus jeune que lui de quelques années et j'espérais que ma candeur pourrait le mettre de meilleurs augures. Le rendre moins fermé. Je me levais donc pour le raccompagner jusqu'à la porte, puis incertaine, je lui tendis la main en espérant qu'il la serre :

"Courage et réfléchissez bien !"


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Message(#) Sujet: Re: Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.) Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  EmptyMar 18 Avr 2017 - 16:26




Il n'y a pas de petit bobo. (Feat Hayashi Leika.)  Tumblr_ogr4aqdBpm1ukty6zo1_500

Je laissais mais yeux ne rien montrer. J’étais comme convaincu de sa version. Mais elle n’avait rien compris à mon problème. Je n’avais pas peur de risquer ma vie, ni même de me donner corps et âme pour mon village. J’ai simplement une phobie pour l’autre. L’humain m’effraie, son jugement m’angoisse et le regard parcourant mon être provoque un stresse immense chez moi. Je ne suis pas malade, j’ai simplement envie de vivre ma vie seule. Avec pour seul compagnie, la présence de ma ruche ainsi qu’une petite femme le jour où le coeur en aura l’opportunité. C’était une épine dans le pied, l’air que mes poumons ne pouvaient pas respirer, le geste de trop que je ne pouvais effectuer. Je laissais mon être dans un total mutisme, préférant ne pas répondre à cette affirmation que je considérais comme une attaque personnelle. Je n’avais pas vraiment envie de perdre mon temps et pour être tout à fait honnête, je n’avais pas les couilles nécessaire pour lui répondre.

Etais-je certains de vouloir devenir Shinobi ? Bien évidemment. Je préférais même pas réponse à cette question parce que pour ma part, le choix n’était même plus une question. C’était une obligation, une envie plus qu’un devoir. J’aimais cette voie et je voulais embrasser cette carrière. Pas pour mon clan, même si l’idée est de le rendre fier, mais surtout pour moi, pour ne plus que d’autres personnes connaissent les malheurs de la guerre. Je ne voulais plus que quelqu’un connaisse le sort que j’ai rencontré, je ne voulais plus de ce genre de chose dans la vie en général. Alors je voulais m’engager, devenir aussi grand que ceux de mon clan mais si pour cela je devais quitter le village pour voler de mes propres ailes. « Je vois que vous n’avez rien compris. Soit. Voyons cela à l’extérieur.» sifflais-je avant de fixer la porte de sortie d’une manière angélique, ne présentant aucune émotion sur mon visage à la peau blanchâtre.

Ma main venait saisir la poignée de la porte, lorsque soudain elle me tendait la main. Pendant un moment, je regardais le nid à bactérie devant moi, avant de créer un contact unique avec la mienne. Je ne prenais même pas la peine de regarder cette jeune femme dans les yeux, ni même de saluer cette dernière. Je me contentais d’une brève salutation, avant de pénétrer dans l’encadrement de la porte et de disparaître. « A plus.» La main se levait dans mon ombre, comme pour exprimer une sincérité utopique. Obsolète bien avant d’être prononcé, je voulais faire plaisir à la jeune femme plus qu’autres choses, surtout je voulais être shinobi et lui prouver ma valeur. Alors pour avoir cette chance, je laissais entrevoir la possibilité de recroiser son chemin dans une ou deux semaines, le temps de réfléchir à la stratégie que j’allais employer pour lui faire comprendre que j’étais fais pour ce job.
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