GRAAASSE MATINEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE WOUHOUUUUUUUUUUUUU ! Je me suis levée après le soleil, c’est y pas merveilleux ? Avec le déploiement des missions dans les pays de la pluie et des vagues, la paix en vue avec Kaze, les tâches quotidiennes dues à ma haute fonction, j’ai tellement enchaîné récemment que je me suis octroyée une matinée entière pour pouvoir rattraper le sommeil en retard – même si, techniquement, le sommeil perdu est… bah perdu, on le retrouve pas sous prétexte qu’on dort plus le lendemain... mais vous saisissez le principe. J’ai dû dormir 13H d’affilée, m’étant endormie rapidement vers 19H, me réveillant le lendemain à 10H (et comme tu es bon en maths, j’en suis sûre, tu as remarqué que ça fait bien plus de 13H. Et là t’as été revérifié, petit malin).

Bref, je me réveillai quand même (c’est le moment le moins cool de la nuit… la fin. Sérieusement, si on me faisait choisir entre manger et dormir, le choix est vite fait hein : je dors 1000 fois) pour me diriger vers la douche. Ma douche, gars, elle a duré plus d’une demi-heure. Enfilant un peignoir blanc, je profitai de la fin de ma matinée dans mon fauteuil, lisant quelques pages d’un roman que j’avais trop longtemps délaissé. L’heure du midi était passée ; j’allai m’occuper de mes cheveux, pour la première fois depuis je ne sais combien de temps je mis de la crème de jour (DE LA CREME SUR MA PEAU OMG) pour quand même me diriger vers mon bureau. L’hiver avait beau arrivé à sa fin, je n’allais pas faire souffrir Natsuki plus longtemps – le pauvre assurant ma permanence en mon absence.

Le poil soyeux et au vent, je mis un manteau noir m’arrivant derrière les genoux que je serrai à l’aide d’une ceinture intégrée (c’est beau la technologie). Achetant en route une boisson glacée, j’arrivai au palais avec une dégaine de pétasse imbue d’elle-même. Il ne manquait que les lunettes de soleil et je devenais l’une de celles qu’on trouve parfois dans les catégories « teen » dans des endroits où aucun mineur ne devrait se trouver.

Bref, une journée jusque-là très productive, comme vous pouvez le voir. Et vous n’avez encore rien vu : à peine m’eussé-je assise qu’on gratta à ma fenêtre – oui oui, littéralement. Tournant la tête, je découvris Kimimaro. Je fus étonnamment contente de le voir, et me dirigeai vers la fenêtre pour le faire entrer afin qu’il puisse allègrement renverser la moitié de mon bureau. Il était visiblement content de me voir. J’affichai un grand sourire.

- Moh, chaton.

Je caressai le haut de sa tête comme on caresse un animal, puis me rassis à mon bureau, me renfonçant dans mon fauteuil, les jambes croisées.

- Je dirais bien « moi aussi je suis contente de te voir », mais bon… J’attends des excuses depuis plusieurs semaines maintenant. Quand l’un de tes amis les plus proches et meilleurs éléments te quitte pour devenir un « Ninja Gardien »…

Je minai une tête triste, retroussant mes lèvres dans un air chagriné.

- Kimi’, dis-moi, qu’est-ce qu’elle a que je n’ai paaaas…