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Message(#) Sujet: De retour ? De retour ?  EmptyDim 11 Déc 2016 - 20:00

Kibō, Ema et Satomu avaient été libéré de cette prison où la purification avait eu lieu. La Kunoichi n'avait pas dormi depuis trois jours et elle était exténuée. Son mari avait été transféré à l'hôpital de Konoha, tandis qu'elle et son fils avait été escorté jusqu'à l'auberge où elle s'effondra de fatigue après avoir nourrit puis couché son fils qui l'était tout autant. Le médecin devait passer, mais Ema suggéra qu'elle passe à l'hôpital plus tard, afin d'y voir son mari également.

Le lendemain de la purification, Ema et Satomu furent invités ainsi à l'hôpital où elle allait passer un examen routinier, ou peu importe ce que c'était par Rin, qu'elle avait déjà vu quelques jours plus tôt, puis pu rejoindre Kibō.

Elle n'avait pas eu l'occasion de lui parler la veille, étant pris en charge immédiatement après par une escouade de Shinobis de la Feuille. C'était d'ailleurs normal, Kibō devait être exténua, après tant de douleur, de cris...

Arrivés devant la chambre où ils furent escortés, Ema se bloqua quelques secondes avant d'entrer, prise d'une peur soudaine qui la prenait à l'estomac. Elle ne savait pas comment réagir en voyant l'homme qu'elle avait épousé. Etait-il redevenu lui-même ? Se souvenait-il de toutes les horreurs qu'il avait fait subir à sa femme et son fils ? Comment devait-elle réagir face à ce qui venait de se passer depuis des mois et qui avait pris fin d'une manière soudaine et réellement brutale. Devait-elle lui parler de Tetsui, d'Ogami, de Kioshi ?

« Maama ? »

Satomu pointait son doigt sur le nez de sa maman, tentant de la réveiller de son absence. Sa main gauche passa sur sa joue et son oeil avec autant de douceur d'un grizzli.

« Ma.. ma ! 'bout ! Pas dodo. »

Enlevant la main de son fils de son visage, elle restait tétanisée. Pourtant, elle devait être forte pour son fils et comprendre son mari, qui n'avait pas été à l'origine de ces derniers mois. Il avait été piégé, ce n'était pas lui. Inspirant une bouffée d'air pour se donner du courage, elle expira rapidement sur le visage de son fils qui se cacha le visage instantannément.

« Pas souffle ! Pas souffle ! »

D'un pas léger, elle avança sous le regard ennuyé de son escorte et entra dans la pièce où Kibō séjournait le temps de. Incapable de prononcer un mot, n'étant toujours pas sûre de ce qu'elle ressentait en voyant le visage de son mari, ce fut Satomu qui démarra la conversation.

« Pa ! Pa ! » fit-il, presque criant avec un énorme sourire sur le visage, les bras grands ouverts vers on père. « Papa po'te ! »


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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyDim 11 Déc 2016 - 22:09


J’étais debout depuis quelques heures. Nous étions au plein milieu de l’après-midi et j’avais passé avec succès mon premier contrôle. J’avoue avoir été un peu stressé lors de l’analyse, je redoutais avoir des restes de ma folie en moi, mais fort heureusement, j’étais totalement guéri et je n’avais aucune séquelle. Je sirotais mon thé vert tout en laissant vagabonder mon regard par la fenêtre. Tout était si vert ici et calme. On s’y sentait bien, mais je préférai l’agitation et le désert aride de mon pays. J’aurais aimé me téléporter à Suna, reprendre mes fonctions et annoncer la fin de cette guerre, mais je devais me plier aux exigences de mes sauveurs.

La porte de ma chambre s’ouvrit et je vis mon fils dans les bras d’Ema. Alors que Satomu affichait une mine heureuse, ma femme ne semblait pas être dans son assiette. Je me levais de mon lit, j’étais couché depuis trop longtemps à mon goût. Je m’approchais de ma famille avant de prendre mon enfant dans les bras et le serrer fort contre moi.

    — Je t’aime Satomu.

    — Moi plus.

Déclara mon fils alors que mon regard se porta sur Ema. Je caressais son visage avant de remettre en place une mèche derrière son oreille. J’étais fier de ma femme, j’avais réalisé en me réveillant ce qu’elle avait enduré et elle s’était montrée très forte, plus que je ne l’aurais imaginé.

    — Je suis de retour.

Lui annonçais-je avant de lui embrasser le front.

    — Je suis désolé Ema.

Rajoutais-je alors que mes yeux devinrent brillants à cause des larmes. Non, je n’allais pas pleurer, pas devant mon fils. Je me retournais pour me placer devant la fenêtre, Satomu dans mes bras. J’attendais que ma femme me rejoigne pour discuter. Depuis combien de temps n’avions-nous pas pris le temps de parler ? Bien trop longtemps. Je voulais prendre le temps de l’écouter, qu’elle me parle de choses importantes comme inutiles, j’avais simplement envie d’entendre sa voix et revoir son sourire qui me manquait tant.

Satomu caressa la peau de mon bras suivant les veines qui ressortaient à cause du volume de mes muscles. Comparé à lui j’étais un monstre, il me semblait que mon fils n’avait que la peau sur les os, ça n’allait pas, je devais commencer son entrainement le plus tôt possible. Ema ne sera pas d’accord, mais j’avais envie de former mon enfant, il devait devenir plus fort que moi et ne jamais il ne devra tomber, son père était un mauvais exemple pour ça, mais par contre, il savait très bien se relever.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyDim 11 Déc 2016 - 23:28

Ema était plantée là, stupide au possible. Il semblait que son mari était redevenu lui-même ? Il n'avait pas prononcé de mots aussi gentils depuis bien longtemps. Avouer son amour pour son fils, le prendre dans ses bras... Ema pensait réellement ne plus jamais avoir l'opportunité de vivre de tels moments. Il s'était levé comme si de rien n'était. Se souvenait-il des mois qui venaient de se dérouler ou bien la magie des Yamanakas avait effacé la totalité de sa mémoire depuis son infection cérébrale ?

D'ailleurs, elle aurait bien voulu en savoir plus sur cette "infection". Quand avait-elle émergé, qui l'avait implanté ou du moins, qui aurait pu l'implanter, comment détecter ce genre de chose ? Peut-être qu'en en parlant avec un Yamanaka...

Son esprit était embrumé avec des questions techniques, idiotes, stupides, qui l'empêchaient de se rendre compte de la réalité présente.

Kibō tenait leur enfant dans ses bras.
Et il se mit ensuite à caresser le visage d'Ema, toucher ses cheveux. Cela faisait des mois et des mois qu'ils n'avaient pas été aussi proches. Des frissons parcoururent tout son être. Oui, il était de retour. Prise par l'émotion, Ema cacha sa bouche de sa main, essayant tant bien que mal de ne pas pleurer. En plus de tout cela, il s'excusait. Alors il se souvenait. Cela devait être aussi dur pour lui à présent que cela l'a été pour elle. Ses yeux trahissaient cette émotion, bien qu'il tentait de le cacher en s'éloignant.

Fermant les yeux, des larmes coulèrent également. Elle ne pouvait s'empêcher d'être faible devant lui. Il lui avait tellement manqué. Elle le rejoignit d'un pas indécis, et l'entoura de ses bras, posant sa tête contre le dos de son mari.

« Tu m'as tellement manqué. »

Souffla-t-elle, quasiment sanglotante. La pression qu'elle avait enduré depuis tellement de temps commençait à tomber, lentement mais sûrement. Le contact physique lui avait manqué, les paroles douces lui avaient manqué. Absolument tout de lui lui avait manqué. Resserrant son étreinte, elle engouffra son visage dans le dos musclé de son mari. Elle resta dans cette position un court moment, tentant vainement de réaliser que l'homme qu'elle aimait été revenu à la vie.

S'essuyant les larmes de son visage, elle alla embrasser le crâne de leur fils.

« Satomu ... »

C'était grâce à lui qu'elle avait tenu aussi longtemps. Sans lui, Dieu seul sait ce qu'Ema serait devenu. Relevant les yeux vers son mari, Ema ne put s'empêcher de sourire. Il était à nouveau grand, fort, si beau. Se mettant sur la pointe des pieds, Ema posa sa main sur sa joue, ne pouvant s'empêcher de l'embrasser doucement par la suite.

Retombant sur ses pieds, Ema regardait Satomu jouer avec les bras de son père, pensive.

« Je ne comprends toujours pas pourquoi Miko et Mizuki ont accepté de m'aider, enfin, de t'aider... »

Son regard s'attristait à nouveau. Elle n'arrivait pas encore à se faire à l'idée qu'il était bel et bien revenu et que tout ceci était grâce à Konoha...
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 12 Déc 2016 - 9:54


Je sentis la présence d’Ema dans mon dos ou plutôt contre celui-ci. Ses larmes chauffèrent mon épine dorsale et par la même occasion mouillèrent mes vêtements.

    — Tu m’as manqué toi aussi.

Ma femme se plaça face à moi avant d’embrasser notre fils, puis moi. J’avais oublié la sensation de ses douces lèvres sur les miennes, comment avais-je pu négliger toutes ses petites attentions qui faisaient le bonheur de mon quotidien ? Je m’installais sur le bord de mon lit, gardant Satomu sur mes genoux.

    — Viens asseyes-toi.

Lui disais-je en l’invitant à se poser à mes côtés.

En effet, je ne comprenais pas non plus pourquoi les Aburame m'avaient épargné et je ne pouvais guère répondre à cette interrogation maintenant. Satochi y était pour beaucoup, sans lui, je serais sûrement mort à l’heure qu’il est.

    — Satochi m’a sauvé la vie. Il a réussi à convaincre sa Seigneurie de me soigner et non de me tuer.

C’était tout ce que je pouvais répondre à Ema pour le moment. J’espérais avoir une entrevue avec les deux femmes les plus renommées du Pays. Non seulement pour m’excuser et les remercier, mais également pour parler de l’avenir et d’une possible alliance après cette guerre inutile. Je voulais également en savoir plus sur ma folie, depuis quand étais-je contrôlé, par qui et comment. Nous devions également être capable de soigner ce mal à Suna et pour cela, il était impératif d’en apprendre plus. Enfin bref, le moment n’était pas à ce sujet.

    — As-tu des nouvelles de Suna ? Je t’avoue que durant ma folie, je n’ai fait que songer à comment tuer Aburame Miko et je ne sais pas du tout ce qui s’est passé entre temps au village et pourtant j’étais sur place.

Annonçais-je tout en me grattant l’arrière du crâne par gêne. En tant que Kazekage, j’avais fait une piètre figure, mais je comptais me rattraper. D’ailleurs j’étais toujours l’Ombre du Vent, non ? Je savais qu’Ogami me remplaçait, il me l’avait dit, mais je n’avais pas eu de nouvelle de la Capitale et de Tsukiko, croyait-elle encore en moi ou m’avait-elle remplacé sur le champ dès mo départ à Ki ? Toutes ces interrogations méritaient réponses et Ema était la seule ici à pouvoir y répondre. Aurait-elle préféré un autre sujet ? Possible, mais en tant que Kazekage, je devais savoir, ensuite, nous passerons à d’autres thèmes moins sérieux.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 12 Déc 2016 - 13:56

Il lui faudrait du temps pour s'accoutumer à ce nouveau -ancien- Kibō, même si pour le moment elle ne s'en rendait pas bien compte. Passer de la haine enfouie à ça demandait à Ema une énorme conjugaison de toutes ses émotions pour arriver à un tel résultat. Enfouir des mois de souffrance et revenir à la normale si rapidement...

La Kunoichi suivit son mari mais ne désirait pas s’asseoir pour autant. Elle n'était pas à l'aise, elle voulait bouger, partir, ne pas rester sur place. Bien qu'en compagnie de son homme, elle se sentait toujours opprimée et menacée, dans un univers ennemi qui avait mis fin aux jours de son meilleur ami.

« Oui, je suis au courant. Rakuzan Satochi. J'ai eu l'occasion de le rencontrer avant ta... avant le... Avant ce qui s'est passé hier. »

Elle-même n'arrivait pas à suivre ses propos encore confus.

« Même si Satochi est intervenu, ils ont tout de même exécuté Tetsui. J'étais persuadée qu'ils allaient faire de même et que... »

Elle s'assit, tremblante à nouveau.
Sa fragilité jaillissait en force, ayant été refoulé depuis des mois. Elle n'avait pas l'habitude de jouer les durs, endurant toutes les choses sans faillir. À Suna elle avait porté un masque, montrant une personne confiante qui était assurée de revoir son mari en vie et de n'avoir aucun problème à laisser Ogami prendre la place de Régent, mais c'était bien loin de la réalité. Elle était terrifiée de voir son mari ne plus être Kage, ne plus pouvoir exercer sa profession et donc atteindre son rêve de paix. Ce rêve Ema l'avait abandonné d'ailleurs... Si elle avait tant besoin de Kibō c'était par la force qu'il dégageait. Il était son soutien, qu'elle pensait inébranlable, invincible et puissant. Sans lui, la Kunoichi n'avait pas tenu.

« C'est bien que tu en parles...
Même si je ne pas sûre que le faire dans cet endroit soit le plus approprié sachant qu'il y a des oreilles partout... »


Toujours aussi paranoïaque. Elle avait dû survivre abandonné des siens pendant un long moment, encore, et cela avait accentué son isolement. Et puis vivre avec la folie d'un homme pendant un an avait le pouvoir de vous tourner en bourrique également.

« Ogami a pris ta place. En tant que Régent, certes, mais les instances de Kaze t'ont démis de tes fonctions. Tu n'es plus le Nanadaime Kazekage, ni même un militaire... »

La Kunoichi se leva, se sentant humiliée et honteuse. Les traditions de son enfance n'avaient pas disparu. Vivre une telle humiliation en tant qu'épouse la touchait probablement autant que son mari.

« Il m'a dit que c'était pour le bien de Suna et que tu étais d'accord, Kira témoignant de la bonne foi de ses propos. Pour autant, je n'ai aucune confiance en ce Kawaguchi et quant à Ogami, prendre ta place avec aussi peu de retenu... M'exilant à Ki avec toi et Satomu... Explique-moi comment tu as pu accepter une telle chose ?! »

Se rapprochant de la vitre, regardant au loin le panorama sur le village de la Feuille qui était plutôt beau, il fallait le dire, - plus que Suna, du moins -, elle serra ses poings, énervée au possible.

« Et ça ... Tout ça! » dit-elle en levant les bras devant ce décors. « Je ne comprends pas. Konoha... Je ne comprends pas leurs intentions. » dit-elle exaspérée, s'en retournant auprès de Kibō afin de baisser le ton de sa voix.

« Après que tu ais entamé une guerre, les pertes à Suna furent terrifiantes. Nous avons essayé de nous venger, mais ils ont eu la possibilité de capturer Arashi Yamada, Tetsui et... »

Elle s'interrompit, puis continua, enchaînant sur la disparition mystérieuse de leur Seigneur féodale.

« ...et notre Daimyo a disparu... Ne me demande pas comment cela est possible... Ils devaient avoir des espions dans nos rangs... Je sais pas, c'est tellement... délirant. »

Totalement stressée, Ema finit par cracher le morceau.

« Ils te sauvent la vie, mais ils ont exécuté Tetsui. Tetsui est mort, ils l'ont tué. Il ne reviendra jamais... » lâcha-t-elle d'une voix aiguë et sanglotante, des larmes roulant sur ses joues. « Je pensais qu'ils allaient te tuer ! » finit-elle par dire, sa voix se briser sur le dernier mot, cachant son visage de ses mains.

Elle se retenait de fondre en larmes, sachant très bien que si elle craquait à présent, elle n'arriverait plus à se contrôler. Relevant son visage, durcissant son visage pour reprendre le contrôle de ses émotions, la Kunoichi continua, se râclant la gorge au passage pour donner plus de consistance à sa voix brisée.

« Kioshi, ton cher Senseï, il a pu sauver Arashi. En revenant à Suna, il a cru que je t'avais abandonné, moi. Je pensais pouvoir compter sur lui pour te sauver, mais il m'a humilié et traité avec irrespect. Jamais je ne pourrais lui pardonner de m'avoir fait l'affront de penser une seule seconde que j'avais pu participer à ton exil. Ogami voulait le juger en procès, alors qu'il revenait avec Arashi de Konoha, mais il a laissé Kioshi s'en aller s'il promettait de ne plus remettre les pieds à Kaze. Mais connaissant le Yamada, après avoir découvert la mort de son cousin, il doit déjà être dans le Palais pour engueuler Ogami et doit être à présent au fin fond d'une cellule de l'Ergatsule. »

La Kunoichi se retourna, faisant à présent face à son homme, le regardant droit dans les yeux.

« Je me suis mis beaucoup de personnes à dos en te défendant, en te protégeant pour faire face avec toi, malgré tout ce que tu nous as fait subir. » fit-elle en regardant Satomu.

« Ogami ne doit même plus me faire confiance à présent, quant à Kioshi, je ne veux plus jamais avoir à faire à lui. Ce Kawaguchi peut aller se faire... Mh. » mima-t-elle, n'ayant aucune envie de voir son fils répéter cette phrase. « Il faut que tu reprennes ta place et que tu leurs montres à tous que tu es bien celui d'avant, fort, puissant, désirant la paix et non la mort de l'Aburame. Je n'en peux plus de devoir me cacher des ragots des villageois. »

« Je veux rentrer chez moi la tête haute, à Suna, où tout le monde te tient en respect. Pas dans cette atmosphère pénible que j'ai dû enduré pendant si longtemps. »
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 12 Déc 2016 - 14:49


J’étais sur le cul. J’avais entre temps déposé Satomu sur le sol, j’avais peur de verser après les nouvelles que venait de m’apporter Ema. La plus marquante de toute fut la mort de mon élève. C’était comme si je venais de perdre un fils. Je lui avais transmis mon savoir, nous avions passé énormément de temps ensemble, il avait fait partie du Midorhato, une période importante de ma vie. Il était le cousin de mon maître, il faisait partie de ma famille tout simplement et il était mort à cause… de moi ? Que s’était-il passé, qu’avait-il fait pour être puni de la sorte ? Plusieurs interrogations fusèrent dans mon esprit et si Konoha l’avait exécuté, c’était qu’il avait commis des atrocités, car même moi, ils m’avaient épargné…

Je me levais pour prendre ma femme dans mes bras, elle était à bout. Elle devait se reposer et se lâcher, pleurer et faire ressortir toute cette tristesse, colère et stress qu’elle avait emmagasiné durant cette année.

    — Pleure et arrête de te retenir.

Lui annonçais-je alors que mon esprit était ailleurs. Je lui frottais le dos, mais mes gestes étaient dénudés de réflexion, je faisais instinctivement. Je devais en apprendre plus sur Tetsui, mais étrangement, je pensais que Konoha avait fait le bon choix. Après avoir vu leur façon de procédé, ils l’avaient tué pour une bonne raison, reste à savoir laquelle…

Kioshi vint sauver son oncle ? Cela ne m’étonnait pas de lui et franchement j’espérais qu’Ogami l’ait capturé pour le juger. Il nous avait abandonné, mais il restait un Sunajin dans l’âme qui œuvrait pour le bien des siens et cette action venait de le démontrer. Cependant, il devait quand même répondre à ses actes. Sa réaction vis-à-vis d’Ema était compréhensible ou plutôt je le comprenais, il devait être furieux de ne plus me voir à Suna ou de me savoir kidnappé alors que tous les autres se trouvaient au village sans se soucier de moi. Il était mon maître après tout, il tenait à moi, je le savais, mais je n’étais pas encore prêt à l’excuser, je devais m’entretenir avec lui…

Le dernier de mes soucis était la perte de mon rôle et de mes fonctions, je n’étais pas apte à remplir correctement mon rôle, j’étais fou. La Capitale me redonnera ce que je venais de perdre si tôt ils apprendront la nouvelle, je ne me souciais pas de ça. En revanche, ce qui me préoccupait, c’était la disparition de notre Daimyo, qui pouvait s’en prendre à Tsukiko et pourquoi personne ne l’avait encore retrouvé ? Suna devait se mobiliser pour ça, qu’attendait-il ? Que faisait Ogami ? Était-il dépassé par les évènements ? J’avais donné mon accord pour qu’il me remplace temporairement, mais je n’aurais peut-être pas dû ? Il avait également le Kakumeigun à gérer et j’avais peur qu’il se fasse influencer par ce Kira, qui ne m’inspirait pas confiance non plus.

Je prenais le soin de me rassoir sur le lit tout en gardant Ema dans mes bras. Elle désirait également des réponses et j’allais les lui donner.

    — Je suis navré pour Tetsui, tout est de ma faute Ema. Une fois que tu te seras reprise, j’aimerais que tu me dises ce qu’il a fait pour être exécuté. Quant à Ogami, je lui ai laissé temporairement ma place, vu que je voyais que Suna me limitait dans mes mouvements alors que je voulais tuer Miko, mais je n’ai jamais renoncé à mon poste de Kazekage. Et à présent, je ne comprends pourquoi la capitale a pris une telle décision suite à la disparition de Tsukiko. C’est étrange, mais je vois que notre Pays a plus que jamais besoin de moi.

Je n’étais pas pressé de rentrer, mais à présent, je ne voulais qu’une seule chose : partir et remettre de l’ordre à Kaze.

    — Laisse-moi faire à présent, tu en as déjà assez fait pour nous défendre. Je vais essayer de rencontrer Aburame Miko et Mizuki avant notre départ. Une fois à Suna j’irai à la Capitale pour tirer cette histoire au clair. Ne doute pas d’Ogami, il sait ce qu’il fait et je lui fais confiance.

J’étais heureux d’avoir récupéré ma tête, mais j’avais du travail sur la planche, je ne pouvais pas me reposer éternellement. Espérons que les futurs contrôles soient bons et que je puisse partir le plus tôt possible.

    — Pour Kioshi, il t’a parlé sur le coup de l’énervement. Il a réussi à sauver Arashi et en rentrant il voit que son élève a été kidnappé et que le village n'a pas agis et soit encore su place. Il a bon fond, il faut simplement le connaître.

Je marquais une pause avant de clôturer.

    — Tout va rentrer dans l’ordre, fais-moi confiance, je suis désormais de retour.

Satomu débarqua à nos pieds et tira sur les vêtements de sa mère pour nous rejoindre sur le lit.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 12 Déc 2016 - 15:45

Les gestes d'attention qu'il porta alors envers sa femme fut le point de non-retour. Celle-ci s'effondra en larmes, submergée par les sentiments et les pensées qui se bousculaient. Elle n'était plus seule, Tetsui était mort, elle détestait Kioshi, n'avait plus confiance en Ogami, en personne, mais Kibō était de retour.

« Ne m'abandonne plus jamais comme ça ! »

Lança-t-elle d'une voix forte mais étouffée par ses sanglots et les vêtements de son mari. Elle savait qu'il n'était pas fautif, qu'il n'y pouvait rien et que d'aucune manière il n'avait voulu une telle chose, mais cette phrase faisait partie des pensées qui détruisait Ema depuis tellement longtemps.

Si le fait d'être à Konoha n'avait pas été si important pour la Kunoichi, elle aurait continuer à pleurer, se laissant aller totalement. Elle voulait décharger sa colère, user de son chakra pour assouvir ses pulsions meurtrières qui germaient en elle depuis l'annonce de la mort de Tetsui et la capture de Kibō.

Des envies contradictoires de mêlaient dans son esprit. Ema désirait ne plus être responsable, dur et froide, devant porter tant de soucis, mais en même temps, ce masque l'avait gardé de bien des choses. Son innocence et sa naïveté avaient laissé place à une lucidité telle qu'elle avait pu déjouer une attaque de bandits, se préparant au pire et avait eu le courage de les réprimander. La petite Ema d'autrefois serait sans doute morte des mains de ce garçon.

Un besoin criait au fond d'elle. Elle voulait devenir plus forte, plus imposante, plus apte, comme Mizuki l'avait été. Cette Kunoichi n'avait pas peur d'user de tous les moyens qu'elle avait pour arriver à ses fins. Ema ne voulait plus être cette femme qui avait besoin d'aide, d'être assistée.

Séchant ses larmes d'un revers de sa main rapide, elle inspira et expira rapidement, reprenant le contrôle des sanglots. La conversation n'était pas terminée et Ema avait encore beaucoup de choses à lui dire.

« Non, non ce n'est pas de ta faute. Si ce n'est pas Konoha qui t'a implanté ça dans le crâne, ça doit être ce Jiseyama, ou tes parents. »

Elle savait que cela ferait du mal à son mari d'entendre ses paroles, mais elle devait lui en parler. Après tout, Ogami l'avait mis dans la confidence. Les parents de Kibō n'étaient pas ses parents.

« C'était judicieux de laisser ta place à Ogami pour le bien de Suna. Tu perdais la tête, c'était affolant. Il a pris ... Vous avez pris la bonne décision, mais tu aurais du m'en parler avant. Je me suis retrouvée totalement stupide devant Ogami lorsqu'il m'a dit dans son bureau qu'il prenait ta place. Je suis ta femme et je n'étais même pas au courant. »

Elle s'interrompit deux secondes, puis reprit.

« Je sais, tu n'avais pas les idées en place... Mais... »

Elle soupira, n'ayant aucun argument. Ce n'était pas lui, c'était un autre.

« Tetsui... Je ne sais pas. Konoha n'a donné aucune information. Ogami désirait lancer les négociations de paix avec Konoha, mais l'annonce de la mort de Tetsui a du changer ses plans. Personnellement, j'étais retournée à Ki. Ogami m'en a donné le contrôle militaire. Je n'ai toujours pas compris pourquoi. Bref, j'étais à Ki et je n'ai rien suivi de ces affaires. Sa mort a été... soudaine. Je n'ai pas compris. Toi, ils te sauvent, alors que tu as attenté à la vie de leur Daimyo, Tetsui a dû faire des choses encore plus atroces, mais... c'est Tetsui bon sang ! Il ne rêvait que de parcourir le monde, voyager et être heureux, qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour mériter de mourir ?! »

Ca la démengeait de demander plus d'explications à Mizuki ou Miko, mais elle n'osait pas y aller. Elle était trop faible mentalement, psychologiquement pour discuter de la mort de son meilleur ami avec ceux qui avaient ordonné sa mort.

Un silence se posa, puis Ema continua.

« La nouvelle de la disparition de Tsukiko a été tout aussi effrayante que la tienne ou celle de Tetsui. Personnellement, je ne vois que Konoha pouvant faire une telle chose. Nous sommes en guerre, ils ont réussi à te kidnapper, alors notre Daimyo... Même si elle était bien gardée... »

Kibō fut tel qu'il aurait dû être depuis un an. Un leader. Il était prêt à prendre le relais, reprendre sa place et améliorer les choses. Un poids immense disparut des épaules de la Kunoichi. Jamais elle n'aurait eu le courage de parler de Tetsui à Mizuki.

« J'essaye de ne pas douter d'Ogami, mais avec ce Kira autour de lui... »

« Ah et ce Kioshi. »
continua-t-elle, plus énervée.
« Il a changé. Il a peut-être un bon fond, mais me traiter d'une manière aussi peu courtoise et avec tant d'irrespect et de ... Aah. Non. Je ne veux même pas le connaitre. »

C'était la colère qui parlait. Kibō devait s'en douter facilement. Ema n'était pas rancunière et parlait sous le coup de ses émotions. Au moment où elle avait besoin de Kioshi, il l'avait insulté, alors qu'elle avait toujours absolument cru en lui depuis qu'il avait déserté. Et c'était comme ça qu'il la remerciait.

« D'ailleurs, il a toujours une de tes billes en sa possession. Il faisait mine de la cacher, mais je pouvais sentir ton chakra imprégné dedans. »

Ema se mordit la lèvre, réfléchissant quelques temps.

« Moi aussi je dois aller voir Miko. J'ai des choses à lui demander... » dit-elle, caressant la cicatrice de sa brûlure sur son cou. Le ravisseur de Kibō devait être appréhender au plus vite...

Ema prit Satomu dans ses bras à son tour, voyant qu'il voulait les rejoindre.

« Papa n'est plus malade, tu as vu, mon chéri ? » lança-t-elle, embrassant le front de son bambin.

« Ah ! »

Fit-elle, enlevant d'une main un collier qui était cachée sous son kimono konohajin, retenant Satomu de l'autre.

« Mets ça autour de ton cou et ne t'avise jamais de l'enlever. »

Un pendentif de diamant violet brut confectionné par les soins d'Ema, regorgeant de chakra pendait d'une corde brunâtre qu'elle tendait à son mari. Oui, c'était une sorte de dispositif permettant à Ema de savoir où était son mari en temps réel. Satomu avait le même, mais en bracelet plus fin et plus discret.

Tentant de lui mettre elle-même le collier, elle toucha ses cheveux, découvrant alors son... manque d'oreille. Des frissons d'horreur parcoururent Ema qui se leva d'un bond, éloignant son fils de ce qu'elle venait de voir.

« Qui t'a fait ça ?! »

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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 12 Déc 2016 - 22:58


En effet, j’avais négligé plusieurs détails à Ema durant cette période, mais je n’avais pas toute ma tête ou même pas du tout. Cependant, elle comprit vite que je n’y pouvais « rien », je la regardais s’exciter contre le monde tout entier et cela me fit sourire. J’avais oublié à quel point ma femme prenait tout à cœur et même trop. L’heure était grave, mais il fallait relativiser, nous venions de mettre un terme à une guerre, saisissait-elle l’importance d’un tel acte ?

    — Calme-toi Ema, la guerre est terminée.

Bien sûr, cela ne voulait pas dire qu’il fallait se relâcher, mais à son rythme, elle allait faire une attaque dans peu de temps. À croire qu’elle avait bien plus besoin du lit sur lequel nous étions assis que moi et cela me fit sourire. Je vivais, c’était incroyable et mon épouse ne profitait même pas de moi, elle se débattait sur des sujets que nous ne pouvions pas résoudre actuellement. Nous manquions d’informations et nous n’étions pas en mesure de partir de ce village, nous devions prendre notre mal en patience, se calmer, respirer et revenir à Suna avec une bonne mentalité et le plein d’énergie.

    — Je te l’ai dis, repose-toi et laisse-moi gérer tout ça à présent.

Je marquais une pause avant de reprendre.

    — Par contre, tu dois me faire le plaisir de croire en Ogami, nous a-t-il déjà trahi ? Tu le connais, il est à cheval sur les règles et fait de tout pour protéger Suna, alors arrête de douter de lui.

Je disais ça comme un père qui reprenait son enfant, ce n’était pas méchant, mais je ne voulais plus l’entendre exprimer des mauvaises paroles sur mon élève. Je le connaissais, il était peut-être trop protocolaire et n’agissait pas assez avec ses sentiments selon moi, mais c’était ce qui faisait sa force d’un côté.

Soudainement, Ema me sortit un collier que je devais porter et ne jamais le retirer. J’acquiesçais devant la détermination de la demoiselle, mais de la voir sursauter et s’éloigner de moi. Je ne comprenais pas, puis elle me demandait qui avait oser me faire ça, mais c’était quoi ça ? Ma main parcourant les mêmes endroits que celle d’Ema et je compris qu’elle me parlait de mon oreille. J’éclatais de rire en pensant que j’avais complètement oublié que l’on me l’avait coupé.

    — Mon méchant ravisseur m’a coupé l’oreille. Je n’y avais même plus pensé.

Il faudra quand même que je voie pour en remettre une, même fictive, car au final, j’entendais toujours, l’oreille servait à canaliser les sons à l’intérieur, rien de plus.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMer 14 Déc 2016 - 1:45

Oui, elle était dans tous ses états. La petite nuit de sommeil qu'elle avait eu n'avait pas encore pu l'aider à reprendre des forces, surtout qu'à présent, Satomu faisait des cauchemars après ce qu'il avait vécu avec ces fichus insectes. Espérons que cela lui passe. Toujours est-il que Kibō avait raison, la guerre était terminée. Le prix avait été sévère, Tetsui... Mais encore une fois, elle avait pu récupérer son âme-soeur, cela valait beaucoup.

« Oui, tu as raison, la guerre est terminée. Tout du moins, cette guerre est terminé. Combien d'autres en faudra-t-il... »

Ema coinça sa tête entre ses mains.

« Non, non, tu as raison, c'est fini. »

La Kunoichi écoutait attentivement son homme, s'extasiant presque juste au son de sa voix. Ils n'avaient pas eu de telles conversations depuis tellement longtemps. Et même si le sujet n'était pas doux mais sérieux, elle appréciait à nouveau parler et échanger avec Kibō. Il était de nouveau lui-même.

« Pour ce qui est d'Ogami, je ne sais pas. Je me suis certainement emportée. J'étais à cran. Je perdais tous mes repères, tous mes proches, ma famille... Et Ogami n'était pas vraiment là. Enfin si, il essayait du mieux qu'il pouvait, mais je ne m'en suis pas rendue compte... »

Elle redevenait sérieuse un moment.

« ... J'y réfléchirais quand je serai dans une cellule de l'Ergatsule. Ogami va pas me louper pour le coup ! » finit-elle en riant.

Après avoir découvert la blessure de son mari, ce dernier lui expliqua alors qu'il s'agissait de son ravisseur qui la lui avait coupé. Ema eut des frissons dans tout son corps, serrant Satomu très près contre elle.

« Mais... Mais il faut réparer ça tout de suite ! »
Extérieurement, elle essayait de paraître sereine et un peu drôle, mais au fond d'elle, elle haïssait. C'était ce Black qu'elle devait traquer. Il avait fait tant de mal à cette famille en si peu de temps qu'il était devenu une menace à la hauteur du Jiseyama.

La Kunoichi se mordit la lèvre, s'aidant à penser à autre chose. Se rasseyant à côté de son mari, elle recouvra la blessure avec les cheveux blancs pour ne plus avoir à y penser. Plongeant son regard dans celui de son mari, Ema s'approcha, et l'embrassa plus passionnément qu'avant.

Elle avait enfin pris conscience qu'il était de retour et que tout était de nouveau comme avant. Adieu les Mikos et les disputes, adieu les nuits seule dans le lit ou dans le fauteuil à côté du berceau de Satomu, adieu les cauchemars sans fin qui hantaient ses jours et ses nuits.

« Tu crois qu'ils font des greffages d'oreille à Konoha ? » dit-elle avec humour quelques instants plus tard, collée contre Kibō avec Satomu assis sur ses cuisses entrain de tirer les cheveux de sa maman.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyDim 8 Jan 2017 - 13:44


En effet, Ema allait devoir répondre à ses fautes. Elle avait « déserté » pour venir à Konoha m’assister lors de ma purification. Son geste fut noble, mais elle n’avait pas suivi les ordres du village et elle allait être puni pour ça, mais comme elle avait sauvé le Nanadaime, elle sera très certainement excusée. Au final, elle a été la seule à réagir concrètement face à la folie qui s’était emparée de moi. Je ne me faisais pas de souci pour elle et si tout se passait bien, j’allais être celui qui allait la juger alors bon… autant dire que je n’allais pas la condamner, j’allais même lui offrir une médaille pour avoir sauver son Kage.

    — Ne t’inquiète pas, ta sentence ne sera pas si pénible.

Le sujet était à présent tout autre. On parlait d’une chose qui n’existait pas, je parle bien sûr de mon oreille. Enfin, elle existe toujours, elle doit bien être quelque part, mais comme me l’avait dit Rin, le médecin de Konoha, je n’allais pas pouvoir recoller mon oreille. J’allais devoir trouver une autre solution pour réparer mon apparence, même si cette partie de mon corps n’était pas utile. Je pouvais très bien vivre sans, mais il fallait l’avouer, c’était bizarre de me voir sans oreille.

    — On fera ça à Suna, je ne veux pas profiter de la bonté de Konoha pour leur demander de me fournir une oreille et de me la greffer, ils ont déjà beaucoup fait pour moi, même trop.

Je venais d’évoquer Suna et j’allais continuer de parler du village. Nous devions programmer notre retour sur nos terres et je devais surtout lui expliquer que je n’allais pas rejoindre directement le village contrairement à elle. Je comptais me rendre à la capitale pour discuter avec le Chambellan et mettre au clair la situation du pays et de Suna. Tsukiko avait été portée disparu et moi, j’avais perdu mes fonctions, autant dire Kaze était au plus mal.

    — Je prévois de quitter Konoha dans quatre jours, ça te va ?

J’attendais sa réponse, peut-être qu’elle avait des choses à faire ici avant de repartir.

    — Par contre, je vais sans doute aller directement à la Capitale et je ne veux pas que tu me suives, tu dois rentrer à Suna et j’aimerais que tu sondes le terrain avant mon retour au village et que tu répandes l’information que je suis guéri et que j’ai été sous le contrôle d’un Genjutsu, il est important que je regagne la confiance des villageois si je veux récupérer ma place.

Ema avait un rôle important à jouer pour mon retour. J’avais beaucoup de chance de l’avoir à mes côtés.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyDim 8 Jan 2017 - 15:10

Kibō semblait bien trop tranquille face aux événements. Ou peut-être était-ce Ema qui était encore bien trop stressée.

« Nous verrons bien, » dit-elle, pensante à la situation actuelle entre elle et son ami.

Pour ce qui était de l'oreille de son mari, les médecins de Suna prendraient certainement le relais. Il semblait que Kibō s'en fichait de son oreille, ou du moins, que l'absence de cette partie du corps ne la gênait pas plus que ça. Pour Ema, tant qu'il avait les cheveux pour cacher cette blessure, ce fait allait vite sortir de sa tête. Après tout, elle aussi avait des séquelles, comme les brûlures sur son visage...

« Oui, quatre jours seront suffisants. Je vais devoir rendre visite à quelques personnes. »

Le retour allait être parfait. Retourner à Suna, avec son mari et son fils, une guerre terminée, sa famille saine et sauve, tous réunis. C'était un miracle, un rêve devenu réalité. Pourtant, Ema ne pouvait s'empêcher de se dire que rien n'allait se passer comme elle venait de se l'imaginer. Le bonheur, dans une vie de Shinobi, n'était qu'illusoire. Tous ces événements avaient rompu sa confiance et sa naïveté. Elle ne pouvait plus voir les choses comme elle les voyaient auparavant, c'en était terminé.

« Je vois. Fais ce que tu as à faire et je ferais de mon mieux pour anticiper ton retour au sein du Village. Cela prendra du temps, vu qu'aux yeux de Suna, je suis actuellement une déserteuse, enfin j'imagine. Mais je ferais de mon mieux. Je prendrais Satomu avec moi pour ne pas t'encombrer alors. »

La Kunoichi avait laissé son fils à nouveau marcher dans la pièce, se levant à son tour.

« Les villageois comprendront certainement facilement, tout comme Ogami. Je pense que ton retour se fera sans accrocs, mais il faudra que nous soyons blancs comme neige à notre retour. Nous avons passé bien trop de temps ensemble à Konoha pour qu'on nous fasse confiance en un clin d’œil. »

Son regard était vissé sur la vue de Konoha.

« Je ferais de mon mieux. Tu devras revenir rapidement à Suna, afin de prouver au peuple que mes propos sont justes. Si tu perds trop de temps en route, l'engouement suscité va vite s'éteindre.

Et j'espère que Kaze comprendra ta position. Fais de ton mieux pour les convaincre. »


La Kunochi doutait, elle avait peur de l'avenir, des événements à venir. Mais cette peur la tenait en éveil. Elle ne baisserait pas sa garde et continuerait à être à l'affût, telle qu'elle aurait du l'être depuis le début.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 9 Jan 2017 - 21:53


┘La vieille du départ

Il s’agissait de notre dernière nuit à Konoha et au pays du feu tout simplement. Malheureusement, cette dernière n’allait pas être de tout repos, car je devais aborder un point délicat avec Ema. La soirée s’était déroulée sans accroche, nous avions bien soupé et nous étions actuellement couché dans notre lit, à moitié nu, sa tête sur mon épaule. Satomu, quant à lui, dormait déjà. J’avais justement attendu que notre fils s’endorme pour discuter avec mon épouse. J’avais pris plus ou moins pris une décision sans elle, alors qu’elle avait clairement son mot à dire et je savais qu’il allait être contraire au mien.

L’Hokage m’avait proposé de laisser Satomu sous la garde de la Daimyo du Feu le temps que je récupère mon trône et que nous stabilisation la situation à Kaze. Comme j’avais pu le voir, mon fils était une faiblesse pour moi, j’avais été facilement capturé par le fameux Black parce que ce dernier avait menacé mon héritage. Mon accueil au Pays du Vent sera tout sauf chaleureux et je ne pouvais pas risquer de mettre en péril la vie de mon fils. J’étais prêt à le confier à mon ancienne ennemie, mais au moins je le savais à l’abri de tout danger, qui oserait s’attaquer à Miko à part moi ?

    — Ema, je dois te parler de quelque chose, mais je t’en prie reste calme et écoute moi jusqu’à la fin.

Je continuais de lui caresser les cheveux avant de reprendre.

    — J’ai eu une entrevue avec l’Hokage et elle m’a annoncé que Konoha souhaitait me revoir comme Kazekage, je suis le seul qui puisse créer une alliance entre nos deux nations après ce qui vient de se passer.

Je situais le contexte, je ne voulais pas lui balancer la nouvelle sans qu’elle comprenne les enjeux de cette décision.

    — Malheureusement, comme tu dois t’en douter, nous ne serons pas bien accueilli sur nos terres. J’ai déclenché une guerre et tu es une déserteuse. Les plus intelligents nous comprendront, alors que d’autres tenteront d’avoir notre peau et celle de… Satomu. Nous sommes capables de le protéger, mais je n’ai pas envie de risquer quoi que ce soit et en plus de ça, nous ne pourrons pas pleinement nous dévouer à notre mission, celle de regagner la confiance de notre peuple, avec notre fils à nos côtés.

La Kunoichi ne devait certainement pas comprendre où je voulais en venir ou du moins, elle ne devait pas s’attendre à ce que je confie le petit Matsuno aux Hijins.

    — En discutant avec Mizuki, nous avons trouvé une solution, qui selon moi est la meilleure, bien qu’elle soit dure à assimiler. Nous allons confier notre fils à Aburame Miko le temps de remettre les choses en ordre à Suna. Grâce à mon aptitude, je pourrais venir le voir quand je le souhaite, sans restriction. Je sais que tu te méfies d’eux, mais je te demande alors de me faire confiance à moi.

J’appréhendais sa réaction, j’espérais simplement qu’elle ne se mette pas à hurler. Nous étions des adultes et nous pouvions sans autre discuter calmement de sujets délicats, même si je devais avouer que ma femme avait un fort caractère et que la maîtrise de soi n’était pas encore son fort.

HRP:
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyLun 9 Jan 2017 - 23:29

L'épisode qu'elle avait vécu depuis ces derniers mois touchait enfin à sa fin. Elle avait retrouvé sa famille, et pouvait à nouveau profiter de son mari. Elle n'avait pas vécu une soirée aussi parfaite depuis bien longtemps. Collée à son mari, la tête sur son épaule, elle fermait les yeux, appréciant grandement ce moment partagé. Tout était parfait, calme, silencieux. Embrassant le corps de son mari, elle l'écoutait prendre la parole.

« Oui, je t'écoute mon amour, qu'est-ce qu'il y a ? »

Dit-elle doucement, n'ayant absolument aucune idée qu'une fraction de seconde plus tard il allait ruiner la soirée et remettre sur la table tout ce qu'elle pensait enfin derrière eux.

« Konoha te veut en tant que Kazekage, quel honneur... » fit-elle ironique. « Tu veux vraiment parler boulot maintenant ... ? T'abuses... » chuchota-t-elle, embrassant le flanc de son mari.

Pour elle, Konoha ne signifiait toujours rien, ni ennemi, ni allié. Et même si elle en avait quelque chose à faire le jour, la nuit, dans le lit de son mari, elle en avait rien à faire. Toujours est-il qu'il semblait décider à en parler. Ema ferma les yeux, espérant qu'il finisse vite de parler de ce sujet bien trop sérieux pour l'occasion.

* Former une alliance avec Konoha... Tu sais que je t'aime Kibō... Mais c'est impossible. Pas après ce qu'il s'est passé. Tetsui... L'aurais-tu déjà oublié... * pensait-elle, se resserrant un peu plus contre son mari, même si ce n'était qu'un réflexe de protection, cela la rassurait.

L'absence de Tetsui lui faisant toujours autant de mal.

Les paroles de son mari flottaient dans les airs, non qu'elle s'en fichait, mais pourquoi maintenant. Ils n'étaient pas encore à Suna que Kibō s'imaginait déjà qu'ils seraient mal accueillis. Il n'avait peut-être pas tort, certes, mais en parler ne changerait en rien tout ce cirque : ils devaient tout de même rentrer.

Mais en prononçant le prénom de leur fils, Ema rouvrit les yeux.
Se concentrant réellement sur ses paroles, la Kunoichi fit taire ses pensées, ne comprenant absolument rien de tout ce charabia. Les dernières paroles, du moins, permirent à Ema de comprendre enfin où son mari voulait en venir. Les simples prénoms de Miko et Mizuki suffirent à faire siffler de rage la Kunoichi.

Se relevant d'un bond, quittant le confort des bras de son mari, Ema prit quelques secondes pour digérer ce qu'il venait de se passer. La Kunoichi se leva du lit, prenant le drap du lit avec elle pour s'en entourer. Se retournant brusquement, la mère plongea son regard dans celui de son époux.

« NOUS allons faire quoi ? » lança-t-elle, dure mais calme, en mettant l'accent sur le premier mot. « Je crois que j'ai mal entendu. J'ai cru t'entendre dire "NOUS allons confier NOTRE fils à Aburame Miko". ABURAME MIKO ? NOTRE FILS ? »

Ema regardait Kibō avec incertitude, penchant sa tête sur le côté, essayant de comprendre ce qu'il venait de se passer. Était-il sérieux ou ... ?

« Tu... Quoi ? » lança-t-elle exaspérée, ne réalisant toujours pas s'il se moquait d'elle ou non.

Voyant le sérieux de son mari sur son visage, Ema ne pouvait que comprendre que ce qu'il disait n'était que la simple vérité et que ces propos étaient plus que réels. Il allait vraiment donner Satomu à cette ...

« Alors... Attends que je reprenne. Konoha veut que tu redeviennes Kazekage, certes, grand bien leur fasse. Mais ils veulent mon fils, ils veulent garder MON fils, chez eux, et toi, mon mari, son PÈRE, tu le leur laisses ? Sans m'en parler ? Parce que soi-disant Suna voudrait attenter à sa vie ? Mais tu me prends pour qui ? Je ne suis pas assez puissante pour protéger mon propre fils ? Parce que je suis mère, je ne suis plus capable d'agir en tant que Kunoichi ? Parce que je suis ta femme et la mère de ton enfant, je n'ai même pas le droit à une once de respect ni de considération ? Quant à participer à la décision finale sur le sort de MON enfant, à mon mot à dire sur le sujet de mon fils dans les bras des personnes qui ont TUÉ TETSUI, tu ne t'es pas dit que cela pourrait peut-être m'intéresser un minimum ?!? Ah mais non, voyons, bien sûr que non, de toute manière, qui va avertir la pauvre petite Ema qui après avoir perdu son meilleur ami et pratiquement son mari, elle va maintenant perdre son FILS parce que son mari est trop STUPIDE pour penser que sa FEMME pourrait être capable de protéger quoi que ce soit ?!

MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE ?!?! »

« En discutant avec Mizuki, nous avons trouvé une solution. »
mima-t-elle. « Mais tu t'entends parler ? Une solution à quoi ?! ET POURQUOI TU PRENDS TOUJOURS TES DÉCISIONS SANS MOI ?! »

Hurlait-elle, hors d'elle.

« Mais c'est pas possible d'être aussi... Mais... »

Ema tourna sur elle-même, indignée.

« Nous allons confier notre fils à Aburame Miko. J'hallucine... Et il dit ça normalement, sans stresse... »

Se retournant, faisant face à Kibō, son ton se fit plus sec, beaucoup moins fort et bien plus dur que jamais auparavant.

« Toi et tes Aburame adorés vous allez me faire le plaisir d'aller foutre vos pifs dans autre chose que ma vie et celle de mon fils. Demain à la première heure, tu vas refuser cette "très gentille proposition" et on rentre à Suna. »

Ema était froide, dure, imperméable. Il n'y aurait pas de négociations, pas d'explications. Jamais elle ne laisserait son fils à qui que ce soit. Jamais.

« Et je te demande de me faire confiance à MOI, pour une fois dans ta vie. » conclut-elle, en se montrant du doigt, rouge de colère.

D'un regard empreint de haine, tourné vers son mari, la Kunoichi n'attendait qu'une protestation de son mari pour lui en coller une. Il pensait vraiment qu'elle allait simplement dire "Oui mon amour, tu as raison, c'est une très bonne idée de donner notre seul et unique enfant aux personnes qui ont assassinés Tetsui", le tout avec un magnifique sourire ?
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMar 10 Jan 2017 - 0:09

*bam bam bam* Les coups retentirent contre le mur de la chambre. Alors qu'une grosse voix rauque montait en puissance.

WOW C'EST PAS BIENTÔT FINI C'BORDEL ?! Y EN A QUI BOSSENT DEMAIN !

Visiblement un autre client de l'auberge, également de passage à Konoha ne semblait pas ravi par ses voisins du soir.



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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMar 10 Jan 2017 - 20:23


J’écoutais les paroles de ma femme, mais je n’allais pas exploser comme elle venait de le faire, même s’il y avait de quoi de s’énerver. Je pris une bonne inspiration avant de m’approcher d’une paroi de la chambre et apposé un sceau pour isoler le son se trouvant à l’intérieur de la pièce, les voisins seront ainsi tranquilles. Je créais également une petite bulle que je plaçais autour de la tête de Satomu pour qu’il n’entende rien également. Je ne voulais pas qu’il se réveille et assiste à une dispute entre ses parents.

Je me tenais debout au bout du lit, en caleçon, les mains posées sur le bois de qui formait mon lit. Je n’allais pas m’exciter contrairement à Ema. Ma décision était réfléchie, pensait-elle réellement que j’avais accepté sur un coup de tête ?

    — Tu as fini ?

Demandais-je l’air sérieux, je n’avais pas envie de rigoler. Ce choix n’était pas celui que je voulais, mais il était le meilleur pour notre fils. Il suffisait d’y réfléchir pour s’en rendre compte et j’allais aider la Kunoichi à comprendre le fond de ma pensée.

    — Tu as le choix entre mettre ton enfant en sécurité ou risquer sa vie inutilement ? Tu choisis quoi ? La réponse est évidente, non ? Je ne mets pas en doute tes capacités ou les miennes, mais que s’est-il passé quand Black s’est invité chez nous ? Avons-nous su défendre notre fils ? Non. À Kaze nous risquons de croiser, non pas un homme, mais plusieurs voulant attenter à nos vies et il est hors de question de miser sur nos compétences alors que nous avons l’opportunité de mettre Satomu à l’abri de tout danger, même si l’emplacement se trouve être au Palais de la Daimyo de Hi.

Je marquais une pause pour me rapprocher d’elle, alors qu’elle était toujours enfouie dans sa couverture comme pour se protéger de moi.

    — Aburame Miko n’a rien à voir avec la mort de Tetsui, Mizuki l’a exécuté et encore, je suis le seul responsable avec ceux m’ayant manipulé de tous les morts de cette guerre. Je ne comprends pas comment tu peux douter de la bonne foi de Konoha après tout ce qu’ils ont fait pour nous, pour moi.

Je m’arrêtais face à elle pour déposer mes mains sur ses épaules pour la réconforter.

    — Il ne restera pas une éternité ici, simplement le temps pour nous de retrouver notre place et s’assurer que Kaze ne nous en veuille pas. Je vais développé mon aptitude pour te permettre de venir le voir également, je te le promets.

Avais-je réussi à la calmer ou du moins la faire raisonner ? Je l’espérais du fond du cœur, mais j’avais encore un argument qui pouvait faire basculer la balance de mon côté.

    — Et n’oublies pas que tu es une déserteuse et que j’ai déclenché une guerre. À notre retour, tu seras surement placé à l’Ergastule le temps qu’on lance ton procès et moi je devrais aller m’expliquer à la Capitale. Tu le mets où Satomu dans tout ça ?

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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMer 11 Jan 2017 - 0:01

Voilà que le voisinage s'en mêlait.

« MAIS VA DORMIR ET FAIS PAS CH*** ! » hurla-t-elle, répondant d'un coup fort du pied ce fameux sol, mais bien trop tard pour se faire entendre. Son mari venait tout juste d'insonoriser le lieu. Puis il répondit à la demande claire et directe de sa compagne.

Tu as fini ? Voilà tout ce qu'il avait à dire !?

Ema était hors d'elle, les yeux rouge de colère. Il la prenait pour une petite fille qui faisait une nouvelle fois son caprice. C'était insupportable. En réponse, la Kunoichi frappa de toutes ses forces dans l'armoire qui se trouvait près d'elle. Le pan de l'armoire se fracassa légèrement, laissant le plus gros des dommages sur les phalanges de la jeune femme qui craquèrent sous le poids de la charge, tout en dévoilant des coupures qui se mirent à saigner.

Sa première réaction fut de grogner, prenant sa main blessée dans son autre main. Se mordant les lèvres, des larmes de colère s'amoncelaient dans ses yeux, la Kunoichi regardait Kibō avec une rage nouvelle. Serrant son poing blessé, elle frappa à nouveau contre cette armoire, remplit d'une haine viscérale contre la terre entière.

Pourquoi devait-il toujours se ranger contre l'avis de sa femme. Pourquoi devait-elle toujours se plier à ses choix. Sans Satomu, Ema serait venu se suicider sans vergogne pour tenter de sauver son mari. Sans Satomu, elle aurait tenté de tuer Mizuki. Sans Satomu, elle n'aurait été rien pendant ces dix longs mois insupportables. Sans son fils, elle aurait tout abandonné depuis bien longtemps.

«Je ne veux pas, abandonner, la seule personne qui ne m'a jamais fait défaut. » dit-elle, visant à briser son mari.

Puis il reprit. La Kunoichi écoutait ses paroles, préférant se concentrer sur cette voix que sa voix intérieure, sans quoi elle serait partie avec son enfant dans l'instant.

«La réponse est évidente ? Tu parles de Konoha comme d'un lieu sécurisé. Te souviens-tu au moins des derniers mois passés ? De cette fichue guerre et de ce qu'elle a coûté à notre Pays ? Tu sors peut-être d'une maladie qui t'a changé, tu retrouves tes esprits et tu découvres une Mizuki et une Miko compatissantes, mais nous tous, à Suna, moi, ton fils, ta famille, tes élèves, avons vécu toute l'intégralité de cette guerre, avec le fardeau de tes erreurs. J'ai perdu Tetsui, à cause de toi. Si je perds Satomu par ta faute, je... »

Ema s'arrêta de parler, griffant l'armoire afin de se calmer.

« Je...»

Son regard se posa sur le sol, puis elle se remit à cogner l'armoire, essayant de vider sa frustration et sa colère sur ce bois plutôt que sur son mari.

« Nous aurions pu défendre notre fils. Tu aurais du partir avec lui et me laisser mourir. C'est ton rôle de père. Mais je n'avais pas confiance en toi. S'il t'avait demander de nous tuer pour pouvoir accéder à Miko, tu l'aurais fait sans sourciller. »

Ema se tenait à l'armoire afin de ne pas tomber au sol, bouillante de haine.

« Et tu penses sincèrement que me dire que Miko n'a rien à voir dans la mort de Tetsui va me rassurer ? Mais tu es stupide ? Ils t'ont retourné le cerveau ma parole. Oui, ils t'ont sauvé. OUI ILS T'ONT SAUV֤É ! C'était bien la moindre des choses face à ce qu'ils ont fait durant cette guerre. »

Son regard se perdait dans ses souvenirs, puis revint, répondant toujours à son mari.

« Comment est-ce que je peux douter de Konoha ?! Mais comment peux-tu avoir autant confiance en eux... ? Nous n'avons absolument aucune assurance qu'ils n'utiliseront pas Satomu contre nous et contre Suna. Nous n'avons pas d'assurance qu'ils nous laisseront le voir. »

Ema marqua une pause, reprenant avec un ton grave.

« Tu as plus de foi dans le Pays avec qui nous étions en guerre il y a moins d'une semaine qu'en ta patrie pour laquelle tu combats depuis toujours. »

La Kunoichi le regardait avec une pointe dégoût.
Mais son mari ne bronchait pas, se rapprochant même de la Kunoichi.

Les paroles qu'il prononça la détruire. Sa décision était prise depuis bien longtemps. Peu importe les paroles de sa femme, il irait donner leur fils demain matin.

« Et on va lui dire quoi à notre enfant quand il s'apercevra que sa mère et son père l'abandonnent ? Tu vas lui dire quoi à notre fils, quand on partira demain, le laissant tout seul avec cette bonne femme dans ce Pays de tueurs ? » renchérit-elle, des larmes de désespoir dans les yeux, roulant ensuite sur ses joues rougies.

Ema était bien plus calme. Mais sa colère était toujours présente, se transformant en rancœur. La dernière phrase fut le coup de grâce. Ema était effectivement une déserteuse et Kibō... Un traître. Se retournant, se mettant dos à son mari, la Kunoichi resta silencieuse.

Satomu serait en partie en sécurité au Centre, mais elle ne pouvait pas le laisser là. Kira avait déjà pu lui montrer à quel point il était fou et facilement possible d'arriver à ses fins. Si lui ne s'y mettait pas, d'autres Kawaguchis le feraient, ou pire encore, des Yamadas qui se sentiraient insultés par cet accord avec Konoha. Même si la paix était revenue, ce n'était qu'administratif. Les cœurs n'allaient pas guérir aussi vite. Ainsi, Ema devait faire un choix.

Laisser Satomu à ses anciens ennemis afin de se battre pour que Kibō puisse retrouver son poste de Kazekage, tout en sachant qu'une alliance avec Konoha se profilerait, faisant alors des centaines de mécontents au sein du Village, dont les Yamadas qu'elle chérissait tant, ou alors, se heurter à son mari et à Konoha, courant le risque de détruire sa famille et la sécurité de Suna.

Qu'elle choisisse l'un ou l'autre, Ema ne pourrait plus se regarder en face.
Du sang roulait sur ses doigts, séchant par endroit. Meurtrie, la Kunoichi restait toujours silencieuse, réfléchissant. Son regard était perdu dans le vide, cherchant une solution avec laquelle elle pourrait vivre sans s'en vouloir indéfiniment, sans voir le mépris dans le regard de son fils.

La guerre ne pouvait continuer. Suna avait déjà bien trop perdu, surtout que cette guerre n'avait jamais été le fruit de Suna. Konoha avait sauvé Kibō... et était sans doute désireux de mettre un terme aux conflits. Les cœurs guériraient en temps voulu. Accepter cet accord était le choix le plus intelligent qu'elle pouvait faire pour son Pays. Mais son cœur haïssait chaque partie de cet accord.

Se redressant, levant sa tête, Ema se retourna vers son mari, dure, froide. Elle le regarda longtemps, toisant son visage, ses réactions. Que devait-elle dire ?

Elle ne pouvait parler, accepter cette offre était contre sa conscience. Elle ne pouvait délibérément se contraindre à ce choix. C'était impossible. Elle ne pouvait abandonner Satomu. Rien qu'imaginer un seul instant le voir dans les bras de cette Aburame la rendait folle de rage.

Restant toujours figée devant son mari, la Kunoichi se mit à parler une dizaine de minutes plus tard.

« Promets-moi qu'il n'arrivera rien à Satomu. Promets-moi qu'aucun Konohajin ne touchera mon enfant. Donne moi l'assurance que notre fils sera en sécurité totale, qu'il ne lui arrivera rien, qu'aucune personne ne perturbera son esprit. Jure-moi qu'il ne sera pas utilisé contre nous. Promets-moi, que si je le veux avec moi, je peux le reprendre quand je le voudrais, à n'importe quel moment, par n'importe quelles circonstances, et que tu me le ramèneras à Suna si je te le demande. Et qu'en aucune manière Konoha n'aura à mettre son grain de sel dans cette décision. »

Sa décision n'était toujours pas prise. Au contraire.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMer 11 Jan 2017 - 19:33


Comme si fracasser l’armoire allait servir à quelque chose. Je pensais par moment avoir affaire à une vraie enfant et non à une adulte. Ce comportement impulsif et irréfléchi m’exaspérait au point que j’en perdais moi-même les pédales. Les paroles de ma femme étaient quasiment toutes fausses. Jamais je ne lui avais fait défaut, on me contrôlait, ne le comprenait-elle donc pas ? Mourir à la place de Satomu était complètement stupide, que fera le gamin sans une mère ou un père ? Konoha m’avait sauvé, mais ce n’était pas la moindre comme elle le disait, ils auraient du me tuer un point c’est tout. Et oui, en ce moment je doutais plus de Suna que de Konoha. D’ailleurs, cette pensée me fit mal au cœur et j’avais envie de hurler.

    — OUI ! Je me méfie plus de Suna que de Konoha actuellement ! Mon pays, mon peuple, mon élève, ils ont préféré m’écarter plutôt que me soigner alors que tout le monde avait remarqué mon changement soudain. Je ne sais pas comment ils réagiront à notre retour, mais je sais que je peux faire confiance à Konoha. S’ils auraient voulu me tuer ou nous tuer tous les trois, ils l’auraient déjà fait !

Le peu de Konohajins qui connaissaient l’ancien Kibō avaient tout fait pour me soigner, alors que mes proches, ma famille n’avait rien fait pour moi, voilà ce que je retenais de toute cette histoire, alors il était normal que je doute des miens. Cela ne voulait pas pour autant dire que je ne les aimais pas et que je préférais Konoha, mais j’avais été blessé par ce comportement.

Je serrais les poings face à cette réalité que je haïssais. J’avais tout donné pour mon village et mon pays, mais ces derniers n’avaient aucune reconnaissance pour moi. Bien que Suna passe avant ma vie, j’aurais aimé qu’on me garde au sein de village, dans une cellule, pour me guérir ou au moins déceler un corps étranger dans mon esprit. Non, mon ennemi c’était occupé de ça. Nous avions sans doute énormément à apprendre de Konoha, un village rempli d’excellent ninja, mais surtout d’humain avec un cœur et des sentiments. Nous étions sans doute trop protocolaires et à cheval sur les règles à Suna. Mon élève en était un parfait exemple, il avait fait ce qui était juste pour le village, mais pas ce qui était juste pour lui et moi.

    — Ecris-moi toutes les conditions que tu viens de citer. J’apporterai le parchemin à l’Hokage qui approuvera par son sceau, si tu souhaites tant que ça avoir une assurance quant aux paroles de nos sauveurs et de ceux qui font que nous sommes encore uni !

Je relâchais la pression en soufflant un bon coup. Je mettais emporté et j’avais haussé la voix contre mon épouse, c’était la première fois que ça arrivait. Enfin, quand j’étais fou je lui avais déjà crié dessus, mais je ne compte pas les erreurs que j’ai commis lors de cette période qui ne reflète en rien ma personne.
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Message(#) Sujet: Re: De retour ? De retour ?  EmptyMer 11 Jan 2017 - 20:56

Sa prise de conscience avait drastiquement baissé son taux de rage, révélant une Kunoichi plus calme, mais toujours aussi froide. Certes, Konoha aurait déjà pu tuer des dizaines de fois le couple ainsi que leur enfant, c'était indéniable. Mais peut-être qu'en réfléchissant plus loin que le bout de son nez, il y avait une autre manière d'entrevoir la chose ?

Sa voix était à présent posée, plus réfléchie, même si le dégoût prenait de la place dans son esprit. Pourquoi était-il aussi certain que Konoha n'essayerait rien. Cela n'avait absolument aucune logique.

« Oui, ils auraient pu nous tuer. Des occasions, ils en avaient des tas. Mais réfléchis un peu plus. Ils ont là, dans leur main, la possibilité de manipuler la Nanadaime Kazekage ainsi que sa femme, pour prendre la main totale sur Suna. Notre mort ne pourrait leur permettre un accès à l'intérieur de notre Pays, alors qu'en nous laissant la vie, en nous promettant leur appui pour reprendre le pouvoir... Pourquoi n'arrives-tu même pas à considérer cette éventualité ? »

La Kunoichi soupira. À présent, des théories folles s'accumulaient dans son esprit. Est-ce que cette purification avait réellement fonctionné ? Peut-être avaient-ils simplement fait un changement rapide dans son esprit... Pour passer de tuer à Miko à... Non cela n'avait pas de sens. Ou bien cela en avait trop, mais Ema n'avait aucune envie de s'imaginer le pire.

« Dans les rangs de Suna, nous n'avons pas des Yamanakas pouvant pénétrer ton esprit. Ta purification a été de longue haleine pour la poignée de ninjas présents. Mizuki a du te faire croire à notre mort à Satomu et moi pour que tu retrouves tes esprits. Nous n'avons pas cet effectif à Suna, ni cette puissance. Et j'ai essayé de te senser des dizaines de fois, mais jamais rien ne m'avait fait tiquer lors des analyses. Ogami t'a écarté pour le bien de Suna, n'est-ce pas toi-même il y a quelques jours à l'hôpital qui m'a dit ça ? Tu m'as dit de lui faire confiance, pourquoi as-tu soudainement changé d'avis. »

Certaines paroles, plus que d'autres avaient blessés la Kunoichi.

« Je sens dans ton discours que tu penses clairement que tes proches n'ont rien fait pour toi. Et bien, détrompe-toi. Nous avons essayé. Et moi je suis restée, alors que j'avais mille et unes occasions de partir. N'oublie pas ça. »

Elle était furieuse contre lui.

« Ne te méprends pas. Je ne suis en aucun cas d'accord avec Ogami et sa prise de pouvoir. Je les méprise pour ce qu'ils t'ont fait. J'ai dû te suivre, m'exiler loin de mes proches qui m'avaient soutenu durant ta période de folie. Tu ne peux pas te permettre de me dire que je suis insensée. Tu n'as pas vécu ces derniers mois de la même manière que nous.

Je suis allée jusqu'à me mettre Ogami et Kioshi a dos, jusqu'à déserter pour te retrouver. J'ai mis Satomu en danger en venant ici tellement j'étais désespérée. Et à chaque fois que je repense à cette décision, je me déteste d'avoir osé mettre Satomu autant en danger. Alors excuse-moi si je n'ai pas une totale confiance en tes Konohajins. Pendant plus d'un an je ne pouvais même plus te faire confiance à toi ! finit-elle la voix brisée de douleur. »


Pourquoi ne comprenait-il donc pas ?
Mais de toute façon, qu'il veuille la comprendre ou non, il n'allait pas changer d'avis, et encore une fois, Ema devrait se plier aux attentes de son mari.

Le dégoût, la rancœur et l'amertume avaient pris la place de la haine et la colère. Encore une fois, Ema était coincée, entre son devoir et sa volonté.

« De toute manière, quoi que je dise, tu ne m'écouteras pas, n'est-pas. »

La Kunoichi était remplie d'un sentiment qu'elle détestait plus que tout. L'abandon. Et ce sentiment, Satomu allait également le ressentir. C'était un déchirement pour la jeune Matsuno qui se haïssait.

Son regard furieux se déplaça dans la chambre, à la recherche d'un bout de papier et d'un crayon. Allait-elle pouvoir pardonner à son mari de lui avoir imposé un tel choix ?

  1. Un de mes clones devra en permanence rester avec mon fils, à tout moment, dans la même pièce, à ses côtés. Ce clone s'occupera de toutes les tâches.
  2. Aucun Konohajin ne devra ne serait-ce que toucher Satomu. Si besoin se référer à Rakuzan Satochi qui a mon entière confiance.
  3. Kibō et moi-même seront les seuls à rendre visite à notre enfant. Nous pourrons le visiter dès que nous le voudrons, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
  4. Si mon clone a le malheur de disparaître, j'exige que Rakuzan Satochi devienne son gardien le temps qu'un nouveau clone prenne la place.
  5. Je veux une assurance de l'Hokage et du Daymio, par écrit, qu'aucun mal ne sera fait à Satomu, qu'aucune manipulation sera faite sur lui, par aucun Konohajin, Hijin, ni aucune autre personne, animal ou que sais-je encore. Personne, ne touche, à mon fils.
  6. Si je le désire, je peux reprendre mon enfant avec moi à Suna, sans qu'aucune résistance n'y soit opposée par Konoha ou Hi.
  7. Mon fils devra être en sécurité tout le temps, jour et nuit.

« Si tous ces points sont acceptés et respectés, je réfléchirais peut-être à une éventuelle alliance avec Konoha, et je ne te mettrais pas de bâtons dans les roues. Cependant, si un seul de ses points n'est pas respecté, je saurai faire justice en temps et en heure. »

Dit-elle, glaciale. Ema savait que Kibō avait besoin de lui pour la suite des événements. Et en imposant avec force cette proposition à Ema, c'était très mal parti.

« Et la prochaine fois que tu m'imposes à nouveau quelque chose de cette manière, je m'en vais avec Satomu. Nous sommes un couple, une famille. Nous devons être unis, forts et soudés. Personne ne doit se mettre entre nous. Personne. Alors ne me fais plus JAMAIS ça. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de mon fils. Ne m'oblige plus jamais à choisir entre vous deux. »

Au moins, si le premier point était respecté, Satomu n'aurait aucun souvenir d'abandon. Il penserait avoir sa mère à ses côtés. Pour le reste... Elle savait pertinemment qu'elle en demandait trop et qu'il n'y aurait que peu de points respectés, mais le principal était que Satomu soit avec sa mère, même s'il s'agissait juste d'un clone. Pour ce qui était de la sécurité de son fils... qu'il soit à Suna ou à Konoha... le constat était le même, sa vie était en danger. Elle aurait juste préférer trouver une autre solution que celle que Kibō lui avait si négligemment imposé.

Tendant le papier à son mari, Ema s'en alla un instant, lavant le sang sur sa main ainsi que son visage. La jeune femme était exténuée, à nouveau. Revenant dans la pièce, Ema posa une main sur l'armoire, afin de réparer les dommages qu'elle y avait fait grâce à son Mokuton. Pour le reste, elle se recoucha dans le lit, avec le drap autour d'elle, son regard perdu dans le plafond, les genoux pliés en l'air devant elle.

« Pourquoi tout est toujours si compliqué... » murmura-t-elle.

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