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 [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences

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Iwa
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Message(#) Sujet: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyDim 25 Déc 2016 - 21:51



- Dring Dring

Une sonnerie, bruyante résonna dans la petite pièce blanche, on retrouvait là quelques chaises, une table, des cartes postales de vacances, des photos de nouveaux nés, des emplois du temps, une cafetière qui devait être sur-utilisée. La parfaite salle du personnel de l'étage 2.

- Putain, on peut pas dormir ici ou quoi !

Keiji se réveilla, un mal de tête bizarre comme sortir d'une longue cuite, il se rappelait avoir traité un cas d'interrogatoire compliqué et être rentré chez lui après plus de 4h de manipulation psychologique. Exténué.

Donc qu'est ce qu'il pouvait bel et bien foutre dans cette foutue pièce blanche qu'il ne connaissait absolument pas.

Il regarda ces mains pour trouver des repères, il n'aurait pas du, ce n'était absolument pas ces mains.
Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ? Et pourquoi portait-il une sorte de blouse blanche, avec une étiquette au nom de « Rin – Médecin de garde ».

Même pas le temps d'y penser que la porte s'ouvrit dans un fracas de couloir, comme dans un centre commercial de Paris lors des courses de Noël.

- Putain Rin tu branles quoi, suis moi, on à un cas particulier aux urgences.

Keiji, ou plutôt Rin donc se leva et suivi cette inconnue qui semblait beaucoup le connaître et qui le guidait à travers ces longs couloirs comme un labyrinthe. Il se trouvait dans un hôpital, déjà cela était certains.

- Tu peux m'en dire plus ?

- Un mec se serait malencontreusement enfoncé un parapluie dans le rectum.

Outch. Les appels d'air que cela allait faire quand l'objet étranger allait être enlevé, Le pauvre.

- Ah oui quand même, et y a des complications ?

- Ce con a réussi à rentrer le manche courbé, si on se ratent on lui déchire toute la paroi anale, et on ouvrent un parapluie dans son cul avec le système d'ouverture.


Un cas particulier donc, Keiji aurait bien sur beaucoup rit à cette blague mais pour l'instant il était dans le corps de Rin et devait agir donc à peu près comme lui, et cela impliquait le fait d'être professionnel. Il ravala son gloussement en pensant à ce gars là, celui qui s'était enfoncé un Buzz l’éclair et donc une partie n'avait pu être retirée. Malheureusement pour lui, il s'agissait de la partie haut parleur avec le célèbre : « Vers l'infini et l'au delà !!!!!! »

Le duo arriva enfin devant les portes de la salle d'opération où venait d’être déposé le nouveau cas urgent, un mec allongé qui criait comme un con alors qu'un parapluie hello kitty se dressait fier entre ces deux escalopes poilues.

Laisser passer Arthur venant décrocher Escaliburne.  Rin enfila deux gants et suivit les instructions du chirurgien pour endormir le client du jour, plutôt le couillon mais bon on respecte.

Une fois que le Darwin Award rejoignit les bras de Morphée, l'équipe s'activa autour de son cul (pour faire cru tiens) et on pouvaient déjà dire une chose, cela ne sentait pas la rose, et le monsieur devait être scatophile. Le combo gagnant, Scato et Sado et aimant Hello Kitty, il fallait le faire.

- Et comment le monsieur est venu ?


- Sa femme l'a retrouvée coincé comme ça dans le salon alors qu'elle rentrait d'un voyage d'affaire. Et apparemment, sa maîtresse l'avait laissé ça depuis environ une heure ne sachant pas comment l'aider.

- Son ex-femme j'imagine maintenant ?


- Logique oui, c'était son parapluie.

Des petits sourires apparurent.

- Bien commençons, déjà aspirateur qu'on nettoie tout le caca, une fois cela fait mettez lui du putain de déo s'il vous plaît.

Il sentait enfin autre chose que la boue.

- Bien, maintenant je veux deux écarteurs s'il vous plaît. On va devoir lui agrandir son trou, une fois que cela est fait vous y allez couper la partie droite du parapluie et m'enlevez ça. Enfin on s'attelle à la poignée.

Cela ne fut pas une mince affaire et dura presque deux heures. Rin était exténué, il n'avait pas fait trop d'erreur, avait géré son découpage sans sortir des petits traits, et le patient était libéré de son parapluie.

- J'espère qu'il ne voudra pas récupérer le parapluie en plus de ça.
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyMar 27 Déc 2016 - 0:36

Calmement, tu secoues ta tête et la relève péniblement – quelque chose pèse sur ton visage et d’un geste las, tu portes ta main afin d’arracher l’exubérance. Un masque d’ANBU ? Tu te souris à toi-même, ridicule par ton insouciance. Voilà un rêve bien stupide. D’un geste de la tête, tu scrutes les alentours pour remarquer que ce n’est pas chez toi, et perdu dans la buée de tes songes tu diriges tes yeux vers les feuilles sous toi. Un projet d’antenne ? Tu hésites un instant, te montrant réfléchi. Est-ce un de ces songes qui inspirent de grandes idées ? Tu soupires calmement et commence à lire les feuilles devant toi, voyant quelques points perfectibles et d’autres franchement bons. Ah, que tu aimerais t’en souvenir à ton réveil, ce serait comme un cadeau de Noël avant l’heure. Sans enlever à ton sourire, tu te dis qu’autant que la totalité de ce rêve oh combien étrange – n’as-tu donc pas l’impression d’être lucide ? – serve au mieux, et tu portes ta main à la feuille pour y modifier quelques notions à l’aide d’un sceau.

Rien.

Tu soupires, accusant le rêve et la fatigue, et compose un mudra avant de retenter une fois de plus à faire la chose, toujours sans le moindre succès. Etrange, ça n’a jamais été le cas nulle part que tu te prives du premier pêché des tiens. Soupirant une fois de plus, tu te lèves et portes enfin les yeux à ton… Non. Ce n’est pas ton corps. Tu n’es pas dupe. Tu n’es pas stupide. Si le masque et l’antenne pouvaient être liés à un rêve vulgaire, la maigreur elle… Pas moyen. Tu considères même être maigre en tant qu’Akimichi de base, et ton savoir sait que tu ne peux te permettre de perdre ne serait-ce le moindre kilo. Alors pourquoi en rêver ? Tu t’arrêtes brusquement, te relèves – un stylo tombe de l’un des caches de ton attirail et provoque un bruit sourd qui résonne, encore et encore, entre tes deux oreilles. Ce n’est pas un rêve.

Un miroir, vite ! Tu te précipites, cours, chute à cinq reprises. Ce n’est pas ton corps. Ce n’est pas ton équilibre. Ce n’est pas ta carrure. Ce n’est pas… Tu soupires lourdement, voyant le visage de Yamanaka Keiji en face de toi dans le miroir, reproduisant chacune des mimiques que tu essayes de lui imposer, chacun des gestes que fait ce corps. Un spasme saccade ton corps tel une note loupée dans le plus beau des concertos, et tu rigoles à pleine gorge et regardes plus en détail autour de toi. Un hangar. C’est une description extrêmement gentille et optimiste du taudis dans lequel tu te trouves, équipé du stricte nécessaire. Visiblement, en dehors de ses problèmes de Chakra, le shinobi ne mène pas une vie personnelle riche – et c’est peu dire. La totalité de la bâtisse semble presque tatouée d’informations concernant ce projet d’antenne, au point où il serait possible de confondre ces créations avec la décoration fondamentale de l’endroit.

Tu souffles un coup, sciemment amusé de la blague que l’on te fait. Parce que ça ne peut être que ça, n’est-ce pas ? Et combien même tu aurais aimé être prévenu, tu te dis qu’autant remercier quelque peu l’organisateur principal. Si tu avais plus de connaissance, tu enverrais une lettre piégée comme cadeau au directeur de l’Académie, mais ces ombres sont étrangères à ta science. Tu ramasses le stylo qui est tombé et, de quelques mots, quelques gestes, tu apportes quelques modifications à certains calculs, complètes certaines données avec ce que porte ton savoir – tout en espérant que le Yamanaka appréciera le petit coup de main en échange de cette détente nouvelle qu’il te donne.

Une heure, peut-être deux. Tu continues, relisant et commentant énormément de chose de façon la plus ouverte possible, questionnant quelques parties te semblant superflues et rajoutant des interrogations sur d’autres points. Il doit beaucoup tenir à ce projet, tellement il est omniprésent partout. Enfin, tu te dis qu’il serait agréable de prendre un bain en tant que quelqu’un de maigre, et pourquoi ne pas jouer avec certaines parties de son corps dans un objectif purement scientifique ? Tu pourrais trouver des signes de maladie en faisant… Tu souris bêtement à cette idée. Dire que tu pourrais…

Putain de merde.

Tu étais en garde à l’hôpital cette nuit. Cela veut donc dire que… Tu soupires de rage et cours à la porte, ayant enfin compris comment fonctionnait le maigrichon. Ce n’est que sur le pas de celle-ci que le souvenir de l’accoutrement ANBU te frappe, et dans un souci de dernière logique tu reviens te changer pour quelque chose de plus consensuel. Pas le temps de chercher la clef, tu claques la porte d’un coup sec. De toute façon, n’importe quel Akimichi pourrait aisément rentrer parce qui t’as semblé être une cheminé, et ce combien même il porterait un sac plein d’objets ou de nourriture. Même s’il était vieux…

Pas après pas, tu évacues calmement ta colère et les rides que tu as inscrites sur son visage se détendent – et quand tu arrives à l’hôpital, tu demandes gentiment où se trouve ton corps avant de charger presque dans la direction, en quête de réponses. Ils sortent d’un bloc ? C’est du foutage de gueule. Pas possible. Il n’a quand même pas… Tu soupires une fois de plus et avance vers lui, prêt à lui hurler dessus qu’il te rejoigne dans ton bureau avant de te rappeler qu’il a ton corps et donc… Tu soupires.

« Excusez-moi… Docteur Akimichi ? Je pourrais vous parler quelques instants en… Privé ? C’est concernant mon problème de la dernière je crois que… »

Il a intérêt à avoir compris s’il ne veut pas que tu lui-te refasses le visage aux yeux de tous.

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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyMar 10 Jan 2017 - 22:01



Et voilà c'était la sortit du bloc, et bien quelle aventure peu commune, Keiji n'avait jamais rien vu d'aussi stupide, un parapluie dans le cul énorme blague. En espérant que cette action ne devienne jamais quelconque technique guerrière sur les champs de bataille, il n'aimerait pas voir des ninjas se combattre à grands coups de parapluie ou de dildos à la place des kunais et autres shurikens.

Toute l’équipe chirurgicale était détendue enfin, le patient était soigné et c'était don enfin l'heure de la pause, Keiji attendait ce moment avec un petit taux d'impatience, il s'attendait déjà à voir une salle du personnel à la série H où tout le monde défile et rigole au son des blagues d'un Jamel intrépide.

Mais tout cela fut briser par une drole d'image, Keiji se vit, lui même en personne et cela n'était pas un miroir, son véritable corps marchait devant et lui adressa la parole et dès les premières syllabes : OH PUTAIN DE SAMER RIN !
Le Yamanaka-Akimichi retenu un rire dans sa gorge et resta le plusieurs sérieux du monde comme le faisait son interlocuteur :

- Mais bien sûr monsieur Yamanaka, le café attendra, venez avec moi

Puis Keiji essaya de se rappeler à vue de nez où était situé le bureau de son corps actuel, et se rappela juste le service la direction, il chuchota donc rapidement à Rin :  

- Putain mec, trouves ton bureau et guides moi, faut que ça reste crédible.

Et pendant qu'il suivait son « patient », Keiji trifouillait dans ses poches à la recherche de possibles clés et mon dieu de bonsoir, qu'est ce que c'était mal rangé, il y avait de tout sauf des clés. Et voilà que d'autres membres de l’hôpital l'interpellait, demandant de ce nouvelle ou son avis sur telle ou telle question mais la seule réponse qu'il avait à dire, après avoir réussi à avoir décrypter leur prénom sur leurs petites étiquettes, était (le tout bien sur avec un petit accent du 16eme) :

- Excuses moi, j'sors d'une opé pour enlever un parapluie du rectum d'un gars et là j'dois aider mon patient, on s'capte tout à l'heure

Et enfin ils arrivèrent devant la porte, mais Keiji n'avait toujours pas trouvé les clés :

- Bon, soit tu fermes jamais la porte, soit tu me dis où sont tes clés et j'ouvre. Soit j'défonce ta porte, mais bon après entres les appels d'air dans tes papiers et la foule ça devrait pas être ouf.
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyMer 11 Jan 2017 - 22:35

Tu t’empêches fort de rouler des yeux de façon trop ostentatoire devant le comportement qu’il affiche dans ton corps, ou l’absence totale de sérieux, de posture, de… Tu n’arrives pas à croire que n’importe lequel de tes collègues puisse être assez stupide pour ne pas avoir remarqué la supercherie, mais tu en fais fi, prenant discrètement l’avance sur ton propre corps afin de le guider jusqu’à ton bureau. Rester calme et ne pas frapper. De toute façon, avec le corps de gringalet absolu que tu as actuellement, toutes tes tentatives seraient vaines et tu finiras par te ridiculiser. Sans compter que si tu récupères ton corps, ce serait le plus laid des cadeaux que l’on puisse trouver sous un sapin que des blessures causées par soi-même dans un corps différent…. Tu soupires devant le ridicule de la situation, peinant même à y croire. Putain quoi, tu sens la colère et la frustration monter en toi à une vitesse folle.

Arrêtez devant ton bureau, il t’adresse une question exaspérante de plus et là, tu roules des yeux sans te bloquer. Tu as le droit. Tu n’es pas toi. Tu n’as pas les effets subits par ton organisme de tes expériences, de ta perde de poids, toutes ces dysthymies… Au moins, une partie de leur cause est somatique, maintenant tu en as la preuve – d’une bien triste façon mais toujours, tu cherches à trouver le positif de la chose. Sans hésiter, tu poses la main sur la poignée et ouvre la porte comme si de rien n’était, le poussant presque à l’intérieur avant de refermer derrière.

« Je ne la ferme jamais pendant que je suis à l’hôpital, et comme je n’en suis pas sorti depuis hier… »

Tu soupires une fois de plus, debout face à lui et hésitant. T’énerver ? Hausser le ton ? Hurler ? Rester calme ? Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne veux même pas savoir. Tu es dépassé par les événements, tout bonnement. Soupirant une fois de plus, tu essayes de composer quelques mudras mais échoue lamentablement.

« Je n’ai plus mes sceaux. Je n’ai plus ma médecine. Je n’ai plus rien… »

Tu inspires profondément, tâchant de ton mieux de garder ton calme. Il est rare que tu t’énerves, mais la situation est on ne peut plus adaptée et justifie péril immédiat que tu relâches la laisse que tu portes à ta thymie.

« Êtes-vous totalement irresponsable ? Echanger nos corps de cette façon alors que je suis à l’hôpital… Aller au BLOC ! AU BLOC PUTAIN ! Vous auriez pu blesser ou pire, tuer quelqu’un, sans le vouloir. Annulez la technique, maintenant. »

Dans l’impatience, ton pied commence à taper le sol sans rythme particulier. Tu n’en peux plus et tentes de te calmer une fois de plus, la saison étant plus au pardon, à l’amour, à l’amitié et à la menthe. Putain, c’est pas croyable…
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptySam 28 Jan 2017 - 23:46



Bon, aussi étonnant que cela pouvait paraître la porte était effectivement déjà ouverte et le corps de Keiji la poussa avant de pousser Keiji, mais dans le corps de Rin, à l’intérieur du bureau de l’Akimichi. Le bureau était blanc comme à peu près l’ensemble des pièces dans cet hôpital.

Rin prit bien soin de fermer la porte, et pendant qu’il effectuait ceci, Keiji regarda rapidement ce tout nouvel environnement, et une chose était certaine Rin était un travailler acharné, les dossier s’empilaient aussi haut que les tasses de café. Hum pas bon l’addiction mais il faut toujours avoir un moyen pour faire tourner la boutique. Le Yamanaka allait poser une question à ce sujet, mais son interlocuteur ne lui en laissa pas le temps puisqu’il prit la parole après avoir tenté, en vain et cela était pathétique, d’effectuer des mudras.

Ainsi donc il avait tout perdu, toutes ces techniques etc. hum logique Sherlock, quand on échange de personnalités entre deux coquilles différentes, cela semble normal.  Mais cela avait sans doute énervé encore plus l’Akimichi qui poussa un coup de gueule assez étonnant connaissant le personnage.

- Tu crois que c’est ma faute ?


Keiji était interrogatif, Rin pensait réellement que c’était de sa faute tout ce manège ? Ok il pouvait contrôler les esprits et en faire ce qu’il voulait mais pourquoi aurait-il fait ça là maintenant. Surtout que si cela avait bien son œuvre, bah les deux shinobis se seraient réveillés presque l’un à coté de l’autre, et pas séparés par des rues.

- Tu crois sérieusement que je vais m’emmerder à faire ça alors que j’ai d’autre chose à foutre ? Alors donc non ce n’est pas ma faute, et ne t’inquiètes pas, je suis allé au bloc pour que tout reste logique aux yeux de tes collègues, et tout s’est passé à merveille.

D’accord, il n’avait absolument jamais vu de cas aussi particulier mais soit. L’opération avait été un succès.

- Bien que je n’ai jamais vu ce type d’objet dans ce type d’endroit, tout est resté très sérieux et sous contrôle. Maintenant il ne nous reste plus qu’à reprendre le contrôle de nos corps. Te rappelles tu de quelque chose ? Par exemple si tu as ressentit, vu quelque chose ou alors les ténèbres ?


Il fallait prendre le problème à bras le corps et tenter de le résoudre le plus rapidement possible.

@Akimichi Rin
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyDim 29 Jan 2017 - 16:52

Devant les paroles cherchant à te rassurer émises par ton propre corps – oh combien est-ce gênant et perturbant ? – tu soupires calmement, laissant un semblant de calme te gagner. Il n’y a eu aucun mal de fait. C’était déjà ça que tu pouvais prendre, à défaut d’avoir quoi que ce soit d’autre pour te contenter, n’est-ce pas ? Le feu en toi s’éteint partiellement, laissant les entraves de ton humeur reprendre le dessus et t’apaisant en l’espace de fractions de seconde. Tu n’es déjà plus le même, mais cela ne règle rien aux problèmes auxquels vous êtes tous deux confrontés. Tu secoues calmement la tête, te perdant dans ta réflexion.

« Oui j’ai pensé que c’était vous le responsable. N’est-ce pas le pouvoir de votre clan, après tout ? Vous auriez fait pareil dans ma situation, mais je m’excuse de ce jugement peut-être hâtif. C’est seulement que… Je perds mes repères. Plus rien… Plus rien n’est pareil dans votre corps. »

Secouant la tête de plus belle, tu laisses la réflexion prendre le dessus une fois de plus. Te souviens-tu de quelque chose ? Non. Tu aurais bien aimé. Ne serait-ce qu’avoir la moindre piste. Ne serait-ce que pouvoir faire la moindre chose. Actuellement, tu es inutile – et si tu es dans l’incapacité d’user de tes techniques, il en va certainement de même pour le Yamanaka piégé dans ton corps. S’il s’agit d’une farce, elle a perdu tout de l’amusement que tu ressentais initialement, non ?

« Je ne me souviens de rien… Seulement m’être assoupi quelques instants en garde et voilà que je me réveillais en étant vous. »

Encore et encore, tu penses à ce qu’il est possible de faire. Déjà, quitter l’hôpital avant de tenter quoi que ce soit, au risque d’induire une zizanie plus grande encore. Ensuite, essayer de trouver une solution à deux avec le peu dont vous disposez. Enfin, en cas d’échec… Trouver d’autres personnes dans la même situation. Il serait tout de même cocasse pour ton esprit que cela ne vous affecte que tous les deux de façon sélective. Et s’il n’était pas le Yamanaka responsable de la chose… Rien ne permettait d’exclure pour toi que…

« Nous devons quitter l’hôpital. Prétendez être fatigué et avoir besoin de rentrer chez vous. Cela fait quelques jours que l’on m’encourage à me reposer un peu, il ne devrait pas y avoir de problème. Ensuite, rejoignez-moi devant l’hôpital et allons chez moi. Enfin, chez vous. Qu’importe. Si nous n’avons pas accès à nos techniques, peut-être avons-nous la possibilité d’utiliser celles de l’autre ? Nous verrons ça plus tard. Je ne veux pas que l’on mette des gens en danger si vous vous ratez sur une technique Akimichi. Je n’ai pas le budget pour payer les réparations de l’hôpital entier. »
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyLun 30 Jan 2017 - 0:09



- Ne t’inquiètes pas, c’est normal de perdre ces repères je suis aussi perdu que toi, mais il ne faut pas céder à la peur et agir calmement non ?

Keiji essayait de rassurer son propre corps avec la voix de Rin, et cela semblait marcher peu à peu il s’était calmé et expliqua que lui aussi ne se rappelait de rien hormis s’être endormi quelques instants avant de se retrouver dans le corps du Yamanaka.

- Oui j’ai cette capacité mais pas la possibilité de le faire à une telle distance, entre l’hôpital et ma résidence donc non, ce n’est pas moi.

C’est alors que l’Akimichi dans le corps d’un manipulateur de l’esprit expliqua son plan. Le duo improbable devait sortir de l’histoire et essayer de rallier l’habitation de l’un ou l’autre. Rin avait tout à fait raison, ils devaient absolument éviter tout accident qui pourrait amener de nombreux problèmes divers et variés.

- D’accord, on va faire ça alors, on sort du bureau et je sors dehors une dizaine de minutes après toi, tu m’attends dehors et moi j’dois bien avoir des papiers de sortis à remplir ou pas ?

Il allait falloir faire une signature qui n’était pas la sienne, marrant.

- Et ensuite une fois qu’on est dehors, on va chez toi directement et là tu devras suivre mes indications, si tu concentres assez de mon chakra et effectue les bons mudras, et bien tu pourras utiliser une technique qui fera revenir ton esprit dans ton corps et vice versa pour moi. Cependant ça peut être dangereux, j’espère que tu as conscience des risques.

Keiji n’attendit même pas la réponse de Rin, après tout il s’agissait de leur seule solution pour palier à ce qui ressemblait à une sorte de gag tellement la situation était ridicule.

- Aller on y va go !


Keiji conduisit son « patient » en dehors de son bureau et lui serra la main avant de dire, assez clairement pour paraître sérieux :

- Et bien soignez vous bien monsieur, en espérant vous revoir dans de meilleures solutions. Bonne journée.

Et une fois que son corps sortit de son champ de vision, il s’engouffra de nouveau dans son bureau enfilant un manteau qui traînait par là, éteignit les lumières et ferma la porte à clé avant d’annoncer son retour chez lui à son chef de service.

@Akimichi Rin
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyLun 6 Fév 2017 - 0:00

Tu écoutes sa réponse et te permets même d’e esquisser un sourire, le calme revenant progressivement en toi. D ire que de toute la chaîne des événements, c’est le fait d’avoir potentiellement mis en jeu la vie d’autrui qui avait déclencher ces émotions. Il est peut-être temps que tu te trouves une vie en dehors du travail, non ? Tu secoues la tête.

« Laissez, ce n’est pas urgent. Je validerai mes compte-rendus quand j’aurais récupérer mon corps. Je vais vous attendre devant l’hôpital, dépêcher-vous. »

Alors que tu es sorti depuis quelques minutes déjà, tu l’attends calmement non loin de l’hôpital, tapant du pied dans un rythme me erratique qui doit ressembler aux battements de ton cœur. Tantôt excité, tantôt calme, toutes ces émotions submergeant ce nouveau corps extrait des impérativités hormonales et cérébrales du tien… C’est presque une cage dont tu aurais fui, et quand elle vient par moment cette pensée seule est capable de te terrifier. Dès que tu vois ton propre corps – c’est toujours aussi perturbant de le dire – quitter l’hôpital, tu t’empresses de lui signaler ta présence avant de reprendre ta route.

« Nous allons chez vous. Enfin, chez Yamanaka Keiji. A moins que vous ne vouliez traverser le quartier Akimichie, expliquer ma présence à vos côtés à toutes les personnes que nous risquons de croiser et j’en passe ? »

Tes arguments devraient être suffisants pour faire savoir que le Quartier de ton clan n’était une bonne destination. D’autant plus que tu connaissais vaguement la route vers le domicile de ton réel corps, là où lui n’avait guère idée d’où tu pouvais vivre. Sera-t-il essoufflé d’être dans ton corps ? Tu ne sais que trop bien, pour avoir la comparaison, à quel point il est différent de celui des autres. Même sans qu’il ne maîtrise le Taijutsu – cette musculature de brindille ne pouvant, sincèrement, pas être adaptée à la matière – tu sens son corps plus léger et ton endurance avoir pris un pic considérable. Ce n’est que quelques instants plus tard que tu ouvres la porte non fermée auparavant et rentre.

« Je n’ai pas trouvé la clef en partant, mais j’ai quand même pris la peine de vous changer pour que les gens ne vous voient pas courir à moitié habillé comme un ANBU dans la rue. Bon maintenant, expliquez-moi du mieux que vous pouvez ce que je dois faire exactement pour prendre possession de mon corps. Pensez-vous qu’il est envisageable que j’échange la position de nos esprits avec vos techniques, ou serez-vous condamné à partager mon corps avec moi le temps que l’on ne trouve une solution plus durable ? »
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyMar 21 Fév 2017 - 23:45



- Ah tu pars déjà ?

Le chef de service était quels peu étonné de ce départ qui devait intervenir alors que l’Akimichi devait assurer ses heures, de gardes ou supplémentaires (ah la fonction hospitalière…). Cependant, il comprit la situation en remontant ces lunettes, la tête de ce corps était exténuée, on lisait le mot fatigue dans ses rides limite et la dernière opération n’avait pas arrangé sa chose car le Yamanaka avait du apprendre à contrôler ce nouvel habitacle afin d’éviter les bêtises.

- Je suis désolé mais je n’en peux plus là, faut que j’dorme dans un vrai lit et demain j’ai une op importante sur un shinobi qui revient de mission

- D’accord j’comprend, tu peux y aller

Ouf, Keiji n’en demanda pas moins et fila vers la sortie en se guidant grâce aux panneaux dans ce labyrinthe géant, ne manquant pas de littéralement écrasé des personnes qu’il croisait ou de rouler dans les escaliers, cette nouvelle corpulence était assez spéciale et il n’avait vraiment pas l’habitude d’un corps comme celui là.

Mais il savait très bien que malgré un gabarit qui pouvait porter à la moquerie etc, les Akimichi étaient connus pour posséder des techniques destructrices qui faisait de toi une simple crêpe.
Alors le manipulateur des illusions, enfin quand il se trouvait dans son corps, allait absolument éviter de malaxer un peu de chakra, de peur que les nouvelles du lendemain annonce un accident horrible. Une partie de l’hôpital ou de tel ou tel quartiers aurait été détruite par un Akimichi bourré faisant une centaine de victimes. Rin n’assumerait pas et sa carrière serait finie là.

C’est en réfléchissant, en rigolant intérieurement de tout cela, que Keiji sortit de l’hôpital retrouvant son corps qui l’attendait là. Il proposa d’ailleurs que le duo improbable prenne la direction de sa résidence plutôt que se rendre à l’intérieur des quartier d’un clan, ce qui pouvait apporter de plus en plus d’ennuis. Pourquoi pas, pensa Keiji, en plus Sho serait peut être sur place et les aidés qui sait.

- D'accord allons-y !

Il emboîta le pas de son acolyte imprévu en se dandinant d’une manière assez étrange, il avait encore du mal à s’habituer à ce corps et la masse qui l’entourait. Une chose était certaine une fois arrivé dans son corps, il devrait se sentir léger.

Rin pénétra à l’intérieur de l’hangar, expliquant qu’il n’avait pas trouvé la clé et n’avait pas prit la peine de fermer la porte. Bien heureusement il n’y avait aucune trace d’intrusion ni rien, et Keiji pu voir du coin de l’œil que tout leurs travaux de recherches était encore là.

Son interlocuteur tient aussi à l’avertir qu’il avait changé sa tenue pour éviter de sortir de chez lui avec sa tenue d’unité spéciale. Bon il savait maintenant pour l’ANBU, normalement son identité aurait du restée secrète mais l’Akimichi était un ninja expérimenté, il ne devrait pas crier ça sur tout les toits, et si il le faisait Keiji serait obligé de sévir dans le respect des règles de son unité.

- Merci d’avoir pris le temps de faire ça, j’espère que tu ne crieras pas ça pardon

… Sinon petit effacement de souvenirs et on oublis tout ça héhé.

- Bon sinon ça va être très simple, il s’agit d’une technique de haut donc il va falloir que tu malaxes pas mal de chakra, ensuite tu devras effectuer une grande série de mudras et me regarder droit dans les yeux. Là normalement tu t’introduiras dans ton corps, et j’aurais juste à retourner dans mon corps en utilisant à peu près la même technique. Mais tout d’abord il faut que je sois en contact avec toi pour que je puisse rentrer vite.

… Sinon bah il décédera.

Joignant le geste  à la parole, Keiji effectua une série de mudra lentement devant son partenaire pour qu’il la comprenne bien et puisse la refaire entièrement. Et ensuite il se place face à lui et posa ses deux mains sur ses épaules, le regardant dans les yeux, attendant qu’il malaxe assez de chakra pour lancer sa technique.
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Message(#) Sujet: Re: [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences [Event de Noel] Excalibur dans le c**, histoire d'urgences EmptyMar 2 Mai 2017 - 23:29

Tu écoutes soigneusement ses explications avant de soupirer calmement. Il est totalement déraisonnable dans sa façon d’être et, qui plus est, de penser – est-ce une habitude morbide de tous les ANBU que de tant s’accrocher au respect de leur masque ? N’es-tu pas parmi les plus hauts médecins de ce village, habilité de façon fondamentale à posséder ce genre d’information pour la meilleure des prises en charges possibles ? Toujours est-il que tu t’abstiens de la moindre remarque et le laisse expliquer, soigneusement, en essayant de ressentir les choses telles qu’il les décrit dans ce corps qui n’est pas le tien. Cela ne semble pas extrêmement compliqué dans la pratique, et combien même les risques à prendre sont importants, tu ne peux te déterminer à refuser de faire ce qui se doit.

Inspirant calmement, tu échanges un regard que tu espères approbateur à ton propre corps et calmement, mudra après mudra, tu reproduits la série imposée par celui connaissant cet art. Malaxant progressivement le Chakra jusqu’à arriver aux quantités nécessaires, tu remercies intérieurement tes connaissances riches sur le corps humain, rendant certaines routines shinobi relativement similaires malgré les différences qui existent en chacun. Tu avais déjà analysé son Chakra. Tu avais déjà compris le fonctionnement de la chose.

C’est une sensation étrange. L’espace de quelques instants, tu te crois mort. Tu ne ressens rien. Tu ne vois rien. Tu n’entends rien. Comme un esprit errant à travers le monde, incapable d’interagir avec ce dernier. Tu n’es que conscient d’être parce que tu réfléchis. C’est… Etouffant alors que n’as pas besoin de respirer. Eternel alors que ce n’est que quelques fractions de seconde. Douloureux alors que tu n’as pas de corps qui pourrait le ressentir. Vite… Vite… Trouver une accroche. Trouver quoi que ce soit pour se libérer de cette envahissante aura. Vite…

*****

C’est une sensation étrange que ressenti le médecin alors que son corps redevenait le sien. Il n’y avait plus l’allégresse du corps du Yanamaka. Plus l’enivrante sensation d’être un esprit sans enveloppe charnelle. Il était… Lui-même. Et c’était un confort qu’il apprécierait bien plus aujourd’hui que jamais. D’un simple regard, il s’assura que l’autre était revenu dans son corps également – il était grand temps, puis soupira de soulagement.

« Enfin ! J’avais peur durant un instant que je n’y arrive pas. Les transferts d’esprit sont… Particuliers à vivre. Surtout quand on n’y est pas habitué… »

S’arrêtant quelques instants, Rin étira son corps, testant seul chacun de ses muscles afin de voir s’il avait tout contrôle comme il l’aurait voulu. Si ce n’était peut-être pas l’idéal, il n’en restait pas moins que cela fonctionnait. Hésitant un instant, il voulut dire quelque chose au Yamanaka mais finalement se refusa de le faire, préférant réfléchir quelques instants supplémentaires.

« Reposez-vous. C’est votre Chakra qui a été puisé durant cette intervention visiblement… Je vais rentrer à l’hôpital et voir si j’arrive à retrouver une quelconque trace de ce qui nous est arrivé avec mes capacités médicales. »

Et sur ces quelques mots, il se téléporta brutalement jusqu’à l’hôpital usant de son Hiraishin, ne considérant qu’une fois arrivé sur place s’il était vraiment judicieux de faire ainsi – hélas, la curiosité d’en savoir plus l’envahissait, le plongeant dans une folie presque dangereuse de soif de connaissances. Ce n’est qu’au bout de quelques heures qu’il tomba enfin de sommeil à son bureau, bredouille...




Uniquement pour se réveiller dans la salle de repos où il s’était assoupi à la fin de sa garde, oubliant tout ce qui venait de se produire... Comme un rêve étrange s’effaçant violemment au réveil…
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